Marcher sur Les Sables Mouvants du Temps

Par Gillian MacBeth-Louthan.

Quan Yin parle – Alors que je tisse mes énergies autour de vous, vous verrez apparaître les nombreux visages de la féminité. Laissez entrer dans votre cœur chaque visage qui vient à votre esprit, qui entre en vous et qui vous traverse. Vous créerez ainsi un portail, une entrée et une sortie qui vous aideront à recevoir des énergies supérieures à celles dont vous avez conscience. Elles vont s’infuser au sein de votre cœur pour aller au tout commencement de l’île de votre âme, dans la première pensée de Dieu, dans la première pensée de la création.

Reposez sur cette île de Lumière intérieure. Visualisez-là comme une Galaxie, un Univers qui tourne en spirale à partir des désirs de votre cœur, de tout ce qui fait pleurer votre cœur et de ce que demande votre âme. Ne laissez-pas votre humanité entraver cet aspect d’intégration, de création et de naissance. 

Depuis si longtemps l’humanité pense que la naissance de nouveaux projets, de nouvelles énergies, de nouvelles ères, est quelque chose de douloureux, quelque chose de difficile à réaliser, quelque chose qui demande de fortes contraintes et beaucoup d’efforts. Les humains eux-mêmes ont besoin d’une sage-femme, ou du moins c’est ce qu’ils pensent, afin de faire naître leurs rêves, faire naître leur cœur, faire naître leurs créations et leurs manifestations.

Il est temps que vous deveniez la sage-femme de vos propres besoins essentiels et que vous ayez confiance dans votre connaissance, la connaissance cellulaire et stellaire innée de naître à votre quotidienneté pour tout ce que vous sentez nécessaire. Alors que vous voyez le monde extérieur, alors que vous voyez votre humanité depuis votre île de Lumière, il y a un sentiment, un besoin, un désir de vous rétracter, de vous retirer dans votre coquille et de ne pas vous aventurer à l’extérieur en attendant d’être en sécurité après la montée des eaux, que les coupures d’électricité cessent et que le sable arrête de bouger… Il est temps désormais que vous appreniez à marcher sur ces sables mouvants. Il est temps maintenant que vous appreniez à comprendre l’électricité qui est dans l’air et les marées qui montent et qui descendent dans votre vie. Vous ne pouvez plus mettre votre tête dans le sol comme une autruche et vous cacher de votre destinée. Votre destinée vous appelle en hurlant de l’intérieur.

Une partie des colères que vous êtes nombreux à ressentir est la voix même de ce destin : « laisse-moi sortir de cette tour où tu m’as enfermé, laisse-moi sortir ! ». La destinée est sur le point de faire plier les barreaux de sa prison, de se libérer, de se détacher. Vous ne pouvez plus rester assis sur le séant de votre humanité en attendant que le sable devienne stable, que la marée se stabilise ou que les vents de la colère cessent de frapper à votre porte. Il est temps de danser avec les énergies du vent, de les chevaucher, de les apprivoiser et de les utiliser afin de vous propulser vers l’avant. Il est temps de fusionner avec les grains des sables mouvants, avec le sablier du temps qui se défait. Il est temps de retenir votre respiration et de plonger profondément dans les eaux opaques qui inondent les rivages de ce temps et de cet espace.

Aller de l’avant, se déplacer sans peurs, seront les mots écrits sur les chapitres des livres à venir et sur les séquences des évènements de votre vie. Apprendre à marcher entre les mondes, apprendre à marcher dans les fissures du soi et à chevaucher en douceur ce qui est fracturé et brisé. En étant stimulé par votre désir de mouvement. Vous vous asseyez tous comme un bébé qui a fait ses premiers pas, en pleurant, en criant et en demandant au Créateur Père/Mère de venir vous chercher; mais l’enfant doit se lever tout seul. Vous pouvez hurler, vous pouvez crier, vous pouvez être en colère contre l’injustice qui vous a été faite, contre celui ou ce qui vous a blessé, contre ce qu’on vous doit, mais le mouvement vers l’avant pour traverser les résidus émotionnels viendra de vous et de vous seulement.

Vous avez entendu que la nécessité est la mère de l’invention ? Maintenant par nécessité, vous allez devenir la mère de la création, en allant dans les placards qui semblent si déserts, en grattant dans le vide, et en formant quelque chose de magnifique et de délicieux. Et vous verrez alors ce qui vit dans l’invisible entre les molécules du temps.

Soulevez les voiles de votre humanité; grattez la cataracte de votre cœur et de votre âme. Grattez votre résine extérieure et laissez vos pores respirer; laissez respirer vos rêves et laissez votre cœur battre à nouveau dans la joie. Marchez comme un petit enfant encore prudent, mais cependant fort et déterminé dans ses prochains pas. Voyez les bras, les mains et le cœur de votre Créateur qui se tendent vers vous comme un parent qui vous fait signe d’avancer, d’avancer et d’avancer encore. Vous regardez en arrière à chaque pas alors que la porte du passé se ferme et que les scellés sont posés.

Vous ne pouvez plus revenir en arrière car l’essence même du temps immortel a changé. Vous êtes nombreux à réclamer vos parents terrestres en vous sentant vulnérables comme un enfant effrayé que l’on a laissé seul. Mère, que se passe-t-il ? Père, que se passe-t-il ? Les pleurs de ton enfant arrivent vers des oreilles mortes. C’est pourquoi nous venons à vous. Pour vous assister, pour vous nourrir, pour vous soutenir lorsque vous ne pouvez plus le faire vous-même. Oui, nous sommes invisibles pour la plupart des gens; comme tout ce qui est immense, tel que l’amour et Dieu, mais nous sommes dans les yeux de celui qui est assis en face de vous ce soir. Nous sommes dans les yeux des enfants. Nous sommes dans les yeux de vos rêves et de vos animaux. Ils vous disent : patientez un jour de plus, une minute de plus, un choix de plus; nous ne pouvons pas y arriver sans vous. Vous êtes nécessaire pour un très grand nombre et pour beaucoup de choses. Vous avez enlevé le manteau et la peau de celui que vous étiez au début de cette année, et vous êtes dénudé. La lumière est brillante et parfois vive et vous vous sentez exposé et vulnérable. Vous vous en prenez à ceux qui vous offrent leur aide et leur amour ou bien leurs paroles d’encouragement. C’est vous qui êtes en colère après vous-même. Vous avez l’impression de ne plus avoir le contrôle de ce qui se passe dans votre vie.

Chaque jour, parlez à votre esprit, à votre corps et à votre âme en tant qu’êtres distincts. Traitez-les comme tel. Il se sont querellés et malmenés depuis trop longtemps. Votre esprit se dispute avec votre corps et le corps s’en prend à l’esprit; et l’âme, avec sa juste vision, se demande en haussant les épaules ce qui se passe avec ces deux-là et pourquoi se battent-ils comme des frères et sœurs qui ont un père différent. Cessez de vous battre avec vous-même. Le corps a raison, l’esprit a raison et l’âme a raison. Ils ont tous raison à partir de l’espace où ils se trouvent. Considérez-les comme une Trinité, chacun d’entre eux regardant sous un angle différent, à partir d’une perspective différente.

Parlez à votre corps, aimez-le comme un vieil ami qui vous a bien servi. Parlez à l’esprit car il a toujours siégé au conseil pour votre bien le plus élevé. Dites à votre cerveau humain de vous permettre d’évoluer, de vous permettre de voir plus, de vous permettre d’être plus, de vous permettre de rêver plus et de vous permettre de devenir plus. Câlinez-le, comme un enfant qui câline ses parents pour obtenir une permission, pour avoir plus de privilèges, tout en les rassurant car il sait ce qu’il fait. Vous êtes sur le point d’entrer en expansion. C’est comme de commencer à vous préparer en mettant une combinaison de plongée. Le costume est serré. Vous devez retenir votre souffle. Votre chair même est compressée alors que vous tirez la fermeture-éclair. Mais peu à peu, votre humanité se réchauffe, se dilate et s’étend. Et c’est ce que vous ferez lorsque vous allez entrer dans la prochaine phase du soi.

Être humain n’est pas une défaillance. Ce n’est pas grave si vous perdez votre temps de vie ou bien si vous l’utilisez de façon appropriée. Ce que vous choisissez de faire est parfaitement bien. Il n’y a pas d’erreurs, il n’y a pas d’échecs. Il n’y a rien que vous puissiez mal faire. Les notions du mal vous ont été données en tant que limitation, comme la fréquence de la mort, afin de vous limiter et de vous maintenir dans la peur. En Orient, on comprimait les pieds. Dans certaines cultures, on comprime la tête et dans certaines autres, on comprime le cœur. Enlevez toutes les choses qui vous entravent et qui ne vous servent plus.

Montrez l’exemple, encore et encore, comme une mère aigle qui se met sur une corniche pour montrer à ses oisillons comment voler. Chaque oisillon a une force et une envergure différente, et le vent glisse sur lui en s’y adaptant. Ne jugez pas ce que l’autre fait car il est probable qu’il fait de son mieux à cet instant. Pour lui, il est à son apogée. Et son apogée n’est pas la votre. Permettez lui de rester plus longtemps dans le nid pour se développer, pour voler. Aimez-le choix de son campement, aimez-le là où il a décidé de s’établir.

Il y a des multitudes de choix car il y a des multitudes de personnes. Vous détenez un Univers en vous; et au sein de cet Univers, il y a d’autres Univers et d’autres possibilités en couches superposées. C’est votre choix, que vous alliez profondément dans la toute première cellule de votre corps ou bien que vous alliez vers les galaxies les plus vastes de votre perception. Toutes les possibilités résident en vous.

En tant qu’élément holographique de la totalité, vous contenez l’Univers entier. Vous avez une vue d’ensemble de ce qui est en vous. C’est ce qui a été promis depuis le commencement. C’est la promesse à laquelle vous tenez. C’est la promesse dont vous rêvez. C’est la promesse qui fait que vous respirez. C’est la promesse pour laquelle bat votre cœur. Il est temps que vous le croyez. Toutes les structures s’effondrent. L’ancienne propriété a chuté. Vous vous tenez au milieu des décombres. Il est temps de nettoyer. Qu’allez-vous faire maintenant sur cette propriété de premier créateur ? Qu’allez-vous construire sur ce coin de parcelle inestimable du soi ? Construisez ce que vous n’avez jamais imaginé. Construisez ce que vous n’auriez jamais cru possible. Construisez ce que votre humanité ne peut même pas comprendre. Et incitez votre Être essentiel à l’expansion.

Ne laissez pas les encombrements de votre âme et la frénésie des autres vous détourner de vos intentions. Soyez fort, grandissez en vous. Vous êtes le vrai miracle. Vous aimez facilement toute chose et toute personne autre que vous, et cependant vous vous regardez avec dédain. Comment ai-je pu créer une telle imperfection ? Et même si vous êtes d’une grande beauté, vous ne la voyez pas. Et ainsi, vous ne voyez pas la beauté de ceux qui vous entourent, celle du monde qui vous entoure et la grâce des leçons de chaque jour.

Vous pouvez déplacer les montagnes. Vous avez accès à tous les temps, à toutes les dimensions, à toutes les vérités qui ont été prononcées ou pensées. Vous avez accès à la bibliothèque des échecs et des succès. Vous avez accès aux ouvertures et aux portes du temps qui se tiennent dans chacune de vos entreprises. Vous avez accès à l’esprit du vent, à l’esprit des oiseaux et des gouttes de pluie. Il n’y a rien avec quoi vous ne pouvez pas devenir un. Il n’y a rien que vous ne puissiez expérimenter. C’est une fusion, une émergence. Vous entrez par une porte et vous sortez par une autre. Faites un avec votre journée, avec le soleil, avec les nuages, avec les personnes qui sont aveuglées par la cataracte de la société. Laissez ces énergies s’ouvrir pour vous. Regardez au travers de la multitude innombrable, regardez à travers toutes les personnes que vous aimez. Regardez les vérités qui sont cachées et cependant si exposées.

Je suis Quan Yin. Fusionnez avec moi. Je maintiens en mon sein la matrice du non-temps que je garde pour vous, là où toute création prend naissance en une pensée. Je vous protège et je vous aime. Placez-moi dans votre cœur. Car c’est là que je fais mon meilleur travail.

 

Gillian MacBeth-Louthan

www.thequantumawakening.com

Traduction Marinette Lépine

 

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
Ce contenu a été publié dans 06- Tous les articles, 07- Messages, avec comme mot(s)-clé(s) , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

4 réponses à Marcher sur Les Sables Mouvants du Temps

  1. elba dit :

    Voilà un écrit très positif, qui tend à rendre la confiance en soi à ceux qui doutent d’eux-mêmes. J’aime énormément le passage « vous pouvez déplacer les montagnes… Regardez les vérités qui sont cachées et si souvent exposées. » A lire et à relire en cas de baisse d’énergie.

    Par contre, je suis toujours déstabilisée lorsque l’on me dit, ou lorsque je lis que le mal n’existe pas : « Il n’y a rien que vous puissiez mal faire » « Les notions du mal vous ont été données en tant que limitation… » Quid de celui qui vient voler le voisin, de celui qui tue, de celui qui torture ? J’ai vraiment beaucoup de mal à sortir de la dualité à ce propos. Même si au fond de moi je me dis qu’il doit y avoir une raison (ou une explication) à cette violence. Et sans aller jusque-là, simplement le fait de profiter ou d’exploiter les autres, je pense que c’est agir ‘mal’ (il faut bien un terme pour désigner les choses ou les actes, non ?)

    Pour prendre un simple exemple : si je n’ai pas envie de travailler et que je pense qu’il est plus facile de m’approprier ce que le voisin a acquis en travaillant (par exemple, de la nourriture) est-ce que j’agis sans bien ni mal ?

    J’aimerais je crois, expérimenter la vie sans connaître aucun des critères qui ont fait ‘mon éducation’ (« normes », traditions etc.)… Je pourrais être en mesure peut-être de savoir si ces notions de mal et de bien seraient toujours en moi, ou pas. Je pense d’ailleurs qu’elles n’y seraient pas, puisque je pourrais peut-être tuer, voler ou mentir, sans en avoir de culpabilité ? Allons donc savoir… ^^

    Amitiés, et joli jour à vous, Passeur.

    • Le Passeur dit :

      Ca n’est pas évident à aborder. C’est dans l’absolu que les notions de bien et de mal ne signifient rien, parce que dans les mondes unifiés cela n’existe pas. Chacun vit dans le respect d’autrui. Autrement dit, au regard de l’expérience de la vie sur Terre à travers nos multiples incarnations, nous avons tous joué différents rôles, jugés comme bons ou mauvais au sein de la matrice. Et comme toute forme d’expression de la dualité entretient la dualité, le cirque a duré longtemps. Le mal existe à travers le jugement et uniquement au sein des mondes non unifiés. L’expression du mal ainsi que le jugement qui le qualifie comme tel font partie du même visage trompeur de nos expériences ici-bas. Evidemment, celui qui fait souffrir est dans l’erreur. Mais quelles souffrances l’ont lui-même conduit dans ce comportement injuste ? Au sein de la matrice qu’est la Terre depuis longtemps, il est naturel d’empêcher ce que l’on juge comme le mal, si on le peut, mais il faut bien comprendre que cette opposition EST encore la dualité. Nous réagissons par opposition parce que nous avons perdu la possibilité d’un autre choix là où nous mené notre expérience terrestre. Ca ne sera pas toujours le cas. Ce que nous serons fera que ça n’arrivera tout simplement plus.

      • elba dit :

        Merci de votre explication. Effectivement, fonctionner en mode dualité entretient cette dualité. Comme un cercle vicieux. Je suis tout à fait d’accord avec le fait de dire que les gens sont dans l’erreur, au lieu de dire qu’ils font mal (ou le mal.) Mais en fait, c’est mettre un mot pour un autre, alors que la chose en question est toujours la même ^^. Non ?

        … »il est naturel d’empêcher ce que l’on juge comme le mal, si on le peut… » : si l’on veut lutter contre quelque chose, nous sommes toujours dans le jugement. Donc, encore dans la dualité.
        Notre monde 3D est donc un monde de dualité. Si nous voulons rompre ce cercle vicieux, nous devons TOUS décider qu’il n’y a rien de beau ou de moche, de bon ou de mauvais, de grand ou
        de petit etc. Et bien entendu, agir en conséquence…
        Serait-ce ce qui est en train d’advenir petit à petit ? C’est mon voeu le plus cher !
        Amitié.

        • Le Passeur dit :

          Le seul moyen c’est de nous diriger tout droit vers ce que certains appellent notre « êtreté ». Renouer avec nous même nous sort naturellement de la matrice et de ses lois d’action/réaction, que nous n’avons pas pu ou su éviter. Dans l’absolu, vers là où se situe la vérité, il n’existe ni bien ni mal parce qu’il n’existe que l’amour universel. C’est difficile à expliquer pour qui n’a jamais vécu cet état, J’ai la chance de faire partie de ceux qui ont connu ça lors de sorties du corps. Croyez-moi, la question du bien et du mal n’a plus aucun sens lorsqu’un retrouve notre liberté d’être. Mieux vaut oublier ces paradoxes qui nous plongent dans le mental et nous consacrer à être, dans la simplicité et la joie de vivre.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *