L’équinoxe des funambules

Par le Passeur.

Un équinoxe, c’est le juste moment où tout appelle à l’équilibre. Voilà donc l’équinoxe d’automne et avec lui l’équilibre parfait entre le jour et la nuit, le clair et l’obscur. Je ne suis pas sûr qu’un équinoxe ait été plus significative que celui-ci. Car finalement, que devons-nous vivre à l’aube naissante de cette nouvelle ère si ce n’est l’équilibre trouvé en nous de la dualité sous tous ses aspects manifestés. A commencer par l’équilibre masculin-féminin. Balayons patriarcats et matriarcats qui ont jalonné l’histoire humaine, le Yin et le Yang sont appelés à grand renfort de trompettes du haut des remparts à l’harmonie retrouvée tant en chacun de nous qu’entre hommes et femmes de la Terre. Et tant qu’on y est, descendons des remparts une fois pour toutes et empruntons ensemble les chemins de paix qui nous conduiront aux terres promises.

Comme en électricité, l’équilibre des deux polarités est une force de vie. Il est plus que temps d’accepter en soi ce que le conditionnement nous a si longtemps poussé à rejeter. En cette période de patriarcat qui s’achève, l’homme doit laisser venir à sa surface les émotions refoulées, ne plus envisager la vie comme un éternel combat et laisser surgir à la lumière sa force de création. La femme doit faire respecter les frontières de son intégrité, elle ne doit plus laisser piétiner ses platebandes et doit prendre confiance en elle et affirmer l’espace de sa présence. Chacun dans la mesure et la conscience de l’autre. Les multiples cycles de domination de l’un sur l’autre et de l’une sur l’un doivent être expurgés de toutes nos mémoires jusqu’au fin fond de nos cellules et le pardon entre les deux doit être absolu, sans retour et sans condition. Plus qu’un souhait, c’est un devoir. L’un de ceux que nous avons parié un jour lointain d’honorer. L’ère qui débute ne laisse plus de place à cette encombrante opposition. Il faudra peut-être un peu de temps à quelques uns pour accepter pleinement cet équilibre-là, surtout pour ce qui relève de l’intime en soi, mais vous tous qui lisez ces lignes avez un peu d’avance sur le reste de la troupe. Il vous appartient donc de déblayer le chemin pour faciliter la progression de l’ensemble.

Il peut paraître à certains en ces temps où tout se fissure que la recherche de l’équilibre masculin-féminin en soi n’est pas la priorité. Qu’ils se détrompent, rien ne subsistera qui ne soit équilibre et celui-là est l’un des plus puissants vecteurs des sentiments d’unité comme de séparation. Je sais bien toutes les catastrophes prédites et à quel point nombreux sont ceux qui s’y agrippent et pour qui elles paraissent plus stimulantes que ce dont on parle là. Pour ma part, je n’ai jamais vu qu’une peur amoindrisse une prédiction, au contraire, elle la nourrit. C’est donc à eux de choisir vers quoi ils se tournent.

Je pense toujours que bon nombre d’humains sont en mesure de franchir le pont entre les deux rives et c’est pour ceux-là qu’il nous faut être nombreux à incarner la justesse, la joie et l’équilibre dans un monde vacillant au propre comme au figuré. Ce qui adviendra peut être envisagé comme le test ultime, celui qui se passe toujours au pied du mur, où toute énergie émise par les foules aura le potentiel exacerbé de nous pousser dans les anciens retranchements, là où la polarité s’exerce jusqu’aux extrêmes. Dans la manifestation, il viendra peut-être un moment où les sentiments de peur et de colère seront si présents en différents endroits du monde que si nous leur laissons le moindre espace, nous leur ouvrirons alors l’oxygène qui alimentera un feu avide. C’est un brasier qu’il convient de ne pas nourrir si l’on ne veut pas le voir arriver jusqu’à nos portes. Il convient donc tout simplement de ne pas rencontrer ces énergies et pour cela, de ne rien émettre de nous qui puisse entrer en résonance avec elles. S’il est tant et tant répété dans maints messages de ne pas laisser prise à la peur, c’est parce qu’elle est le marteau qui sonne le tocsin entendu à des lieues à la ronde. Demeurez muets de toute crainte dans la tempête et rien ne viendra à vous qui puisse vous nuire ou vous blesser.

Pour beaucoup déjà, et c’est heureux, un tel conseil ne prévaut plus. Car ceux-là ont déjà trouvé la joie. Cet état qui les surprend chaque jour un peu plus, en lequel ils sont conscients de tout, tout en étant imperméables à tout sentiment involutif ou bloquant. Ceux-là ont lâché la rive et se laissent porter par le fleuve, dans le bonheur des rencontres au fil de l’eau et la découverte toujours renouvelée des rivages qu’ils traversent. Les luttes se disputeront sur les bords où s’agglutinent déjà ceux qui se verront naufragés en perdition. Et les tièdes demeureront plantés sur quelque rivage connu dans l’attente d’un retour à la normale qui ne viendra jamais.

Ceux qui ont trouvé la voie de la fluidité confiante en ne résistant pas au fleuve qui les emporte, se sont établis dans « l’être ». C’est pourquoi la joie les habite. Ils sont conscients de la force de leur équilibre. Ils ont abdiqué le pouvoir de l’ego et donc abandonné toute pulsion de contrôle des évènements parce qu’ils ont compris le caractère totalement illusoire de cet exercice aliénant. Ils ont en revanche perçu dans ce qu’ils croyaient jusque-là une cacophonie où devoir préserver un espace vital, le début de quelque chose qui ressemble à une mélodie. En focalisant leur attention sur ce chant ils ont alors perçu la symphonie des mondes au-delà de l’illusion du déséquilibre et de la dysharmonie. Quelque chose a surgi des abysses qu’ils recèlent en eux pour leur rappeler qu’il règne une harmonie parfaite au-delà des constructions acquises. Et cette reconnaissance a restauré d’elle-même une part essentielle de l’état originel qui les as conduit sur la voie de la libération.

Ceci pour dire à ceux qui ne se sentent pas délivrés des limites qu’ils ont le sentiment d’avoir toujours connues, que le moment viendra où tout à coup un pas de plus  sera franchi, qui ne semblait rien mais qui sera celui décisif et inattendu qui les aura mené soudainement dans la lumière de la joie. Que ceux-là ne perdent pas espoir. Qu’ils persévèrent dans leur sincérité les aidera à renforcer leur foi et c’est à un tournant parmi d’autres qu’ils s’allègeront tout d’un coup de ce qui leur pèse encore. Ce passage se fait tout seul pour qui recherche l’alignement dans l’axe du ciel et de la terre. Ce n’est pas une alchimie qui s’enseigne, c’est une alchimie qui se trouve en contactant l’enfant en soi, l’enfant toujours sincère dans ses attitudes et plein d’une joie simple envers tout ce qui vient à lui, l’enfant au cœur pur qui n’a jamais disparu en chacun mais qui a été enseveli sous des monceaux de paraître et de calculs appris dans la douleur de ceux qui ne soupèsent pas ce qu’ils donnent et qui se font voler par ceux qui comptent. Combien alors ont appris à oublier leur pureté pour ne plus souffrir ? Mais surtout combien aujourd’hui sont prêts à faire le chemin inverse ? Voilà encore un aspect essentiel de l’équilibre dans la dualité. Ce n’est pas l’un ou l’autre. C’est l’un après avoir expérimenté l’autre et être revenu à l’un en ayant trouvé l’équilibre. Je suis là à nouveau parce que je sais à présent ce que je suis ailleurs.

L’équilibre est donc le mot. Quoi d’ailleurs de plus normal pour un funambule des étoiles ? Aucun petit calcul ne nous fera faire l’économie de nos engagements envers nous-même car il n’est nul balancier qui soit, s’il n’est tenu en son milieu. Et qui pourrions-nous attendre d’autre que nous pour assurer notre propre point d’équilibre ? C’est parce que nous sommes allés glisser aux deux extrémités du balancier et sommes tombés bien des fois que nous savons aujourd’hui qui nous sommes et qui nous voulons être. Nous avons acquis la plénitude de l’expérience pour venir au point d’équilibre dans le choix naturel de « l’être » accompli dans son programme. A l’égale image du jeu du jour et de la nuit, NOUS sommes l’équinoxe. Mais c’est un cycle nouveau qu’il aborde avec la sixième et dernière nuit de la dernière marche de la pyramide maya. Un cycle attendu longtemps, qui surgira comme un voleur dans la nuit.

Fraternellement,

© Le Passeur – 23 Septembre 2011 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

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75 réponses à L’équinoxe des funambules

  1. Salvia dit :

    Relire d’anciens textes est très enrichissant dans la mesure où cela me permet de constater à la fois le chemin parcouru et leur actualité. Aujourd’hui c’est celui-ci, demain ce sera un autre, je les relis au gré de mon intuition, et à chaque fois ils répondent au besoin du moment.
    Ils sont vraiment inépuisables, d’où leur beauté.

  2. Waterbreathing dit :

    bref, je comprends rien à ces principes féminin et masculin, je me vis comme une sorte d’entité androgyne psychiquement (enfin, psychiquement ..), ce qui s’en ressent comportementalement aussi, du coup, j’ai l’impression d’avoir les deux « principes » à travailler, expression des émotions ultra refoulées, et aussi, respect de ses « frontières d’ intègrité »

  3. maryannick dit :

    bonjour passeur c’est une histoire imaginé par la dernière de mes filles…elle me parait très riche d’enseignement.

    Un jour une fleur maligne se promenait dans les rues. Dès que les gens passaient, elle riait.

    Une fois un petit garçon l’interroge :  » Pourquoi ris tu ?  »

    –  » Je ris parce que vous me semblez tous différents.  »

    –  » Tu as du toupet de penser que nous sommes différents, tu es une fleur et tu marches, les fleurs sont sensées ne pas marcher. »

    –  » Mais c’est parce qu’elles sont aussi différentes de moi.  »

    –  » Si la majorité des personnes ne te ressemble pas, dit le petit garçon, c’est que tu es différente.  »

    La fleur court vers sa maman et lui dit:

    – « Maman le petit garçon dit que je suis différente, alors que pour moi, c’est vous qui l’êtes. »

    – « Bien sur, dit la maman, tu marches, les autres fleurs ne marchent pas…

    – « En me plantant, je resterai près de toi et je serai différente comme tout le monde. »

    – « non », dit sa maman « tu seras comme tout le monde. »

    Alors je me plante ainsi les passants peuvent me voir et je ne bougerai plus jamais.

    La petite fleur se disait:  » Je ne me sens pas bien, mais au moins je fais plaisir aux gens. »

    Un jour, alors qu’il faisait beau le petit garçon passa à coté de la fleur, aussitôt il la reconnu.

    il dit à la fleur

    – « J’ai compris que nos différences ne gêneraient en rien notre amitié. »

    Comprenant ce que le petit garçon lui disait, la fleur se souvenait qu’elle avait eu la possibilité de marcher.

    La fleur repris son identité, se déplanta et alla marcher avec le petit garçon.

    Elle était heureuse de vivre pleinement ce qu’elle avait à vivre.

    Ce que pensent les gens, ne sont pas mes affaires.

    Cette histoire est imaginée par Lucy 10 ans de même que la peinture.

    amour en soi

  4. Madeleine dit :

    Merci, Le Passeur, pour ce message très fort et qui croise ma route, sans hasard évidemment, à quelques heures d’un rendez-vous extrêmement pénible à vivre avec quelqu’un qui est fou et qui « manifeste » sa folie vers moi, ce qui me détruit et me terrorise. Je vais donc tâcher de me recentrer sur « l’enfant que je suis » et je pense beaucoup à Siddartha qui reste serein et souriant quand les armées de Marâ « semblent » l’attaquer!

    6 mois terribles, 6 mois à terre, écrabouillée, 6 mois à mourir peu à peu dans les lubies d’un fou et d’un système administratif inhumain pour un achat de maison. J’espère en une sorte de résurrection prochaine mais, au cas où, pensez à moi avec amitié ce mardi à 13h30 heure de Paris, j’en aurai infiniment besoin et merci déjà!

    Et si vous avez quelques conseils avant ce midi, je suis preneuse de tout…

    Madeleine

    Ps: merci aussi pour les témoignages des passants.

    • Le Passeur dit :

      La visualisation est une méthode souvent efficace, par exemple celle d’une bulle de lumière tout autour de vous. Ca peut aider. Ceux qui vous lisent penseront sûrement à vous.

    • Lucie dit :

      Un conseil éclairé : rester dans la lumière comme le dit le Passeur.
      Courage Madeleine !
      Promis, à 13h30 ce jour…

      • Madeleine dit :

        Merci à vous deux, Le Passeur et Lucie 😉

        Oui, j’essaie de rester dans la Lumière et les textes de ce site m’ont réellement aidée! Comme vous tou(te)s, je ressens très fort dans ma chair – tête compressée pendant les « jours » de l’Onde, chakras en pagaille, « rémunération » feed-back immédiate et décapante de mes propres émissions vers autrui, bonnes ou mauvaises – les effets de la 9e Onde depuis le mois de mars et j’arrive à un point de saturation qui me fait tout voir en noir et tout prendre au premier degré. La Grande Lessive, quoi…

        Merci à toi Lucie, j’ai bien besoin de pensées affectueuses en ces minutes et j’espère que tout va bien se passer, grâce aux conseils de ce site et à vous!

        Je vous donne des nouvelles très vite, vu l’heure proche!

        Madeleine

  5. Dania dit :

    Sans doute me suis-je mal exprimée… Je ne cherche pas à inculquer mes croyances à mon fils ni à qui que ce soit, je sais que c’est à chacun de trouver son propre chemin et sa vérité et je respecte les croyances différentes des miennes. Là n’est pas la question.
    La question est… que j’ai quitté le père de mon fils il y a plusieurs années et que mon fils a choisi de suivre son père. Un homme que je ne porte plus dans mon coeur, qui se nourrit d’énergies négatives. Alors, soit, je devrais être dans le non jugement, l’acceptation de ce qui est, ce que j’ai réussi à faire pendant quelque temps mais voilà que ces jours-ci plein d’émotions négatives remontent à la surface. Je n’entrerai pas dans les détails, ce n’est pas le lieu… mais …. je sais que j’aurai quelque chose à faire pour lui, le moment venu.
    En fait, cette réponse vient de m’être « «soufflée » à l’instant ! Woah !! Merci, merci mes frères de Lumière !!! Quel bonheur d’être à nouveau connectée !!!
    Un grand Merci cher Passeur et Abricotier pour cet échange. J’hésitais à parler de choses plus personnelles ici mais le nuage sombre qui m’enveloppait s’est dissous !! C’est fou !!
    Chaleureusement,

  6. egon dit :

    Bonsoir à tous,

    Je profite de cet article merveilleux pour vous demander votre avis..
    Mais avant ça, merci pour ce site, pour ces textes magnifiques qui donnent vraiment
    beaucoup d’espoir.. Merci aux gens qui commentent aussi et font partager leur
    expérience.

    Voyez-vous, je suis depuis très longtemps « phobique social », j’ai énormément
    de mal à être dans un espace publique, à être observé.. Ça fonctionne par cycle,
    j’arrive à m’en défaire parfois mais c’est assez handicapant (je n’ai pas de travail
    et très peu d’amis par exemple). J’arrive parfois, dans des crises d’angoisses, à m’imaginer
    entouré de blanc et ça fonctionne parfois.

    Depuis quelques jours, je sens que mon état change. Je suis très sensible à beaucoup de
    choses (la nature, les gens que j’observe, …) et j’en suis parfois ému aux larmes.
    Je ressens ce changement qui opère tout autour.
    J’avais donc ce sentiment de « nettoyage », de bien-être.. Puis j’ai repris le métro aujourd’hui.
    Le métro est une expérience très difficile pour moi. Je pensai que ça « passerait » mieux
    mais, au contraire, je me suis senti très mal et ai dû sortir et atteindre sur un quai
    pendant presque une heure avant d’avoir le courage de remontrer dans le train.

    Voilà, je voudrais savoir si vous pensez que tout ça me fait faire des « pas en arrières » si
    je puis dire? Si c’est un échec de ressentir tout ça?
    Et enfin, j’aimerais savoir ce que vous pensez du métro, surtout du métro parisien.. Si
    mes peurs sont irrationnelles ou liées à quelque chose comme.. une énergie vraiment trop
    négative.

    Merci d’avance pour toute réponse !
    Et désolé si le message semble un peu décousu, c’est un sujet que j’ai du mal à mettre en mots.

    • Le Passeur dit :

      L’énergie ambiante est très pénible dans les villes et à Paris ça n’a fait que se dégrader ces dernières années. Ne parlons pas du métro… Avec l’ouverture des perceptions, le contraste ne peut être que plus douloureux encore, mais ce n’est pas un pas en arrière, c’est la juste évolution. Certaines énergies se séparent et on ne peut pas aller contre ça. La seule chose est de savoir si l’on est assez serein pour tout supporter, ou pas. Dans le second cas, si l’on estime ne pas devoir ou ne pas pouvoir dépasser ça, vu les circonstances, il faut savoir s’éloigner sagement de ce qui vous plombe et aller vers ce avec quoi vous entrez en résonance.

  7. Dania dit :

    C’est un très beau témoignage Abricotier. Je retiendrai cette phrase de ton précédent commentaire « Ta vraie responsabilité est d’agir « juste » selon ce que te disent ton coeur et ton intuition ».
    Je me reconnais dans pas mal de choses que tu dis, si ce n’est que je ne peux partager cela avec mon fils, et c’est, je crois une blessure et une « culpabilité » non guéries, dans la mesure où je n’ai pas réussi à lui transmettre certaines convictions.
    Je sais que chacun suit son propre chemin mais pardon, de tout mon point de vue, les parents ont un rôle important dans la transmission des valeurs…
    Bien amicalement

    • Le Passeur dit :

      Mais il n’y a pas à transmettre ses convictions. En quoi serait-il juste de vouloir que ses enfants partagent les mêmes croyances que vous ? Le rôle des parents est de donner ce qu’il faut à l’enfant pour l’aider à ne pas perdre ce qu’il est en arrivant. Au lieu de ça, parce que nous l’avons nous même appris ainsi, nous ne transmettons la plupart du temps que nos propres limites. On fait tous ce qu’on peut, mais le plus important est je pense de faire comprendre à ses enfants qu’on ne détient aucune vérité, leur dire que ce que l’on transmet ne sont que nos croyances mais qu’il sont libres par rapport à cela.

      • Abricotier dit :

        J’appuie totalement ce que dit le Passeur.
        J’ai essayé de montrer mes valeurs à mes enfants, essentiellement en les pratiquant moi-même.
        Mais quand mon fils aîné a eu 16 ans, il m’a demandé de prendre une année sabbatique. Que je lui ai accordée, en lui disant d’en profiter pour mettre à plat toute l’éducation qu’il a reçue, faire le tri de ce qui lui convenait et lui correspondait vraiment et de jeter tout le reste.
        En fait, il a pris 2 années sabbatiques et il a suivi mon conseil. Le résultat est qu’il a résolu plein de choses tôt dans sa vie, que ça lui a donné la maturité et l’équilibre dont on rêve tous et que ça a renforcé sa lumière personnelle.
        Il vit sa vie comme il l’entend, on est d’accord ou pas, ça n’a aucune importance et ça ne nous empêche pas d’échanger. Il est lui-même et quand il a des phases de doutes, je ne cherche à le convaincre que d’une chose : qu’il se fasse confiance, au moins autant que j’ai confiance en lui.
        Mon fils cadet a 12 ans et je lui dis qu’il n’y a que lui pour savoir ce qui est bon pour lui, au fond de lui, et que personne ne vivra jamais sa vie à sa place. Qu’il a à trouver les modèles qui lui conviennent, non pour les copier car il n’est pas eux et ils ne sont pas lui, mais pour s’en inspirer.
        Pour moi, c’est une question de respect envers chacun d’eux.
        Tendresses

      • Madeleine dit :

        Dresser n’est jamais loin d’élever!

        Je pense souvent aux enfants autistes, rebelles avant l’heure, qui refusent inconsciemment ce dressage: fais caca sur le pot, tiens ta fourchette comme ceci, 1+1=2… parfois je voudrais être autiste…

    • maryannick dit :

      il a été dit il y a bien longtemps… « nul n’est prophète en son pays. »
      le rôle important pour chaque parents et de vivre soit même leurs valeurs( ce sont les actes qui importe non les sermons) et d’accepter ce que l’enfant a à vivre des expériences.
      si les graines que vous avez semé sont juste, vos enfants seront juste sur leurs chemin.Faire confiance à ceux qui ‘ »est  »
      Maman de 6 enfants et grand-mère….amour en soi.Maryannick

    • Waterbreathing dit :

      de mon point de vue, les liens d’affiliations sont des enchainements souvent

      • Waterbreathing dit :

        mince, pas fini. et ils font souvent perdre un respect de l’être véritable de l’autre, de ses enfants notamment, qui deviennent alors une forme de réceptacle de nos croyances, convictions, entre autres, car nous échouons à les vivre.
        souvent je me demande quel serait un souhait, ou désir « sain’ de transmettre la vie, puis une éducation, étant très loin de l’avoir connu avec mes propres modèles familiaux(qui m’ont fait détester la notion de famille même).Le modèle familial est tellement enraciné dans nos systèmes, habitudes, pourtant, en un sens, donc, je le trouve tel enchainement, du moins, souvent tel qu’il est vécu.. celui que j’ai vécu n’en était pas pour moi, c’est certain, je peine à considérer les personnes qui sont pourtant celles m’ayant transmise la vie, comme des « parents »; les liens de paraitre, d’obligations par pressions de sociétés(si on est malheureux dans son système familial, il faut rendre des compte, et se « battre » pour vivre autre chose, on reste « enchainés », ), de pathologies relationnelles (comme trop souvent encore) de compensations diverses sans souci réel de la personne de l’autre, d’aveuglements et projections en l’autre en prolongation de soi divers, qui me fait simplement m’intérroger sur la réalité réelle de réelle de telles relations, et de leur « but » . la relation initiée à ses parents, dans ce que l’on hérite de tous ces siècles me semble souvent une aliénation…

    • Waterbreathing dit :

      bien sur ne prenez aucunement cet autre témoignage comme ayant à vous résonner à votre expérience de manière péjorante. mon ressenti à ce sujet, c’est que les relations familiales, ne sont pas toujours qq chose de beau dans tout ce qui les instrumentalise, et tout ce qu’elles agissent parfois de rapports de luttes, de pouvoirs, d’égo, de pathos divers.elles peuvent le devenir je suppose, mais à mon regard c’est presque un plus, tenant à ce que peuvent se donner les personnes, réellement, par delà encore ce qui devrait les unir de façon évidente.Quand les êtres se rencontrent par delà les rôles qu’ils ont à jouer les uns auprès des autres dans cette vie. .

  8. Abricotier dit :

    Bonjour,
    Je vois Rachel, Anne, Kika, traverser une période éprouvante. Je me sens solidaire.
    Et je suis poussée à témoigner de ce que je vis, même si aucun chemin ne ressemble à un autre. Parce que, sait-on jamais ?

    Depuis fin juin, je ressens le profond besoin de me mettre au soleil du matin. Pourtant, ayant la peau très claire qui crame à toute allure, ce n’est vraiment pas dans mes habitudes. Mais là, quelle que soit la température (6°C ou 25°C), je m’y installe avec mon thé et mon tabac. La synchronicité a fait que je suis en montagne depuis fin juin, dans un endroit où rares sont les jours sans soleil. Je « ressens » que ce soleil du matin m’aide considérablement à ne pas vivre tous les maux physiques dont beaucoup ont fait témoignage.

    Comme je l’ai indiqué ailleurs, j’ai passé la main à mon Moi de Lumière pour opérer une unification vibratoire entre tous mes corps et s’occuper de mon corps physique. Outre le fait qu’il est plus compétent que moi, si mon ego s’en occupe, conditionné par notre société, il aura des objectifs de bonne santé qui ne correspondent pas forcément à ce qui est mon corps en bonne santé. Mon Moi de Lumière, lui, n’a pas ce conditionnement. J’ai donc totalement lâché prise là-dessus et me contente de suivre les « demandes » de mon corps.
    Je vis à mon rythme, je mange à mon rythme ce que je ressens comme ayant vraiment envie de manger, la quantité dont j’ai envie. Pas de régime, juste suivre. Quand je n’ai pas faim, je ne mange pas, quand j’ai très faim, je dévore.
    Une précision cependant : je n’ai jamais été très carnivore mais depuis quelques mois, j’ai une forte répulsion pour la viande (rouge ou blanche), tout en mangeant sans problème de temps en temps du thon, des fruits de mer et des oeufs.
    Et je regarde (avec amusement) ce qui se passe : en 3 à 4 semaines (je n’y pas fait très attention), j’ai perdu près de 5 kg et me rapproche tout doucement de mon poids de mes 20 ans. Non pas que j’avais du poids à perdre : on prend quelques kg en vieillissant (j’ai 51 ans) et c’est normal. J’ai la sensation de « m’épurer » et je me sens très en forme.

    J’ai répondu à d’autres demandes de mon corps : je suis allée chez le dentiste pour faire enlever une vis qui était dans une dent mais je n’y suis pas allée pour l’abcès dans ma gencive qui est parti « tout seul ». Le dentiste m’a dit que j’aurai besoin de médicaments pour la douleur voire d’antibiotiques, après cette histoire de vis et de nettoyage des racines de ma dent. J’ai pris l’ordonnance sans discuter mais n’ai rien acheté, profondément convaincue tout irait bien puisque j’avais fait ce que mon corps me demandait. Et tout a bien été : je n’ai eu aucune des douleurs annoncées.
    Ca fait un bon moment que je reçois de mon corps un profond sentiment de répugnance à l’idée de médecins et de médicaments. Je ne les fréquentais déjà pas beaucoup, mais plus du tout maintenant.
    Curieusement (?), mon fils aîné ressent la même chose, depuis à peu près la même époque.

    Sur mon balcon, au soleil du matin donc, je suis entourée d’arbres, des mélèzes surtout.
    Un matin de juillet, je les ai sentis m’accueillir dans leur cercle. J’aime profondément les arbres et j’en ai ressenti une grande joie et une énorme gratitude. Je leur demande régulièrement l’aide de leur sagesse. Je la sens opérer sur l’impatience dont je suis graduellement de moins en moins infligée. Ce n’est pas que je me force à ne plus être impatiente, c’est que je suis réellement devenue hors de cette dimension. J’étais déjà beaucoup moins impatiente depuis un bon moment, je suis devenue non concernée par cette notion.

    J’observe tout cela, je trouve que c’est très rigolo. Et je remercie d’avancer pas à pas.

    Le matin, au soleil, je médite à ma façon, différente chaque jour. Pas de rituel, juste ce que je ressens. C’est d’ailleurs suite à une méditation que je témoigne maintenant.

    Nous savons que chacun de nous a un rôle à jouer, pour l’Ascension, pendant, après… Et finalement peu d’entre nous savons lequel pour l’instant.
    Je me suis interrogée, tout en acceptant simplement que je le saurai le moment venu.

    La réponse est venue, tout doucement : être un pont entre Gaïa et l’Univers.
    De quelle façon ? De multiples façons, mouvantes, souples, rien de monolitique ou de linéaire.
    En faisant ce qui m’est demandé au moment où ça m’est demandé.

    Dans la vie terrestre, je suis une excellente généraliste pointue, mais pas une spécialiste. Là, c’est pareil. Je suis une généraliste, capable de plein de choses différentes mais pas une spécialiste.
    Dans le passé, j’ai voyagé hors de mon corps, j’ai « vu » des schémas de courants énergétiques de vies, j’ai « su » des événements à venir concernant des individus, j’ai canalisé des messages pour des personnes précises… Très ponctuellement, mais c’est arrivé.

    Et maintenant, on va me demander de plus en plus souvent de faire telle ou telle chose et j’ai totalement accepté. C’est mon chemin.
    Par exemple, j’envoie tous les soirs de la lumière dorée aux gens que j’aime et un soir, j’ai su qu’une de ces personnes devait recevoir de la lumière bleue-blanche, ce que j’ai fait. Depuis, chaque fois que je regarde, cette lumière est là et continue à irradier vers cette personne, dont je constate qu’elle va beaucoup mieux. Et je ne lui envoie plus du tout de lumière car ça ferait interférence. Pourquoi ? Je n’en sais rien et je ne demande pas. Part contre, je m’en réjouis.

    Pourquoi ce témoignage ? Franchement, je ne sais pas, si ce n’est qu’il doit être fait.
    Peut-être pour dire à chacun que, quoiqu’on lise, quoiqu’on entende, la seule chose juste pour soi est de s’abandonner à ce qu’on est, à ce qu’on est d’unique, même si on est tous reliés.

    Je salue le courage de chacun, ce que j’appelle « le courage anonyme » de chacun.
    Et je vous envoie plein de tendresse et de Lumière

  9. Dania dit :

    Bonjour Abricotier, bonjour à tous,

    Je me sens sur le fil, entre plusieurs mondes, envahie par les doutes et les questions sans réponses… A quoi bon chercher des réponses d’ailleurs si tout est déjà divinement orchestré ? …
    Certes, chacun a son libre arbitre en théorie parce que dans les faits, beaucoup ont des comportements « dictés » qui non seulement peuvent nuire aux autres mais également à eux-mêmes… C’est vrai par rapport à l’éducation des enfants mais pas seulement. Pour combien d’adultes, est-ce une évidence de respecter notre Terre Gaïa ?…
    La vérité, c’est que je m’éloigne de plus en plus des autres et que si vous n’êtes pas socialement intégrée dans ce monde, vous restez sur la touche…
    Donc, comment être pleinement Soi si d’une certaine façon, vous n’avez pas totalement accepté de vous y incarner et que vous vous en éloignez subtilement des autres ?…

    • Le Passeur dit :

      La réponse n’est-elle pas dans la question ? Justement en acceptant une bonne fois pour toutes de s’incarner. Une fois qu’on est là, on y va, c’est aussi simple. Maintenant on peut aussi passer sa vie à trouver l’eau froide et à s’empêcher d’y trouver le moindre agrément. Tout est question de regard et de choix.
      Qu’il y ait un éloignement avec des personnes qui ne vivent pas dans votre propre conscience n’a rien de surprenant. En revanche, il n’y a pas d’aigreur à nourrir pour cela et cela n’empêche pas de porter un regard plus positif sur ceux également dont on s’éloigne parfois. Se trouver sur le fil entre plusieurs mondes est un peu le lot de tous à un certain moment, ça n’est pas si grave et c’est aussi ça être un funambule.

      • Lucie dit :

        Comprendre et accepter le fait que nous n’en sommes pas tous au même point.
        Merci Passeur.

      • Waterbreathing dit :

        « comment être pleinement soi, si d’une certaine façon, vous n’avez pas totalement accepté de vous y incarner « .. il peut y avoir des aspects qui nous rebutent à divers niveaux, l’on peut ne pas apprécier certaines formes de contact aux autres.. ou ne pas bien les tolérer également.
        .Qu’on arrive pas à incarner, vivre, etc impression aussi que accepter de s’incarner, cela passe par toute une série d’étapes plutôt incompatibles avec l’éloignement des autres en général..
        accepter de s’incarner, n’est-ce pas la base, n’est-ce pas quelque chose que l’on vit dès les premières années de son existence ? comment cela pourrait- se traduire bien des années plus tard ? mon sentiment est que cela se traduit par des actes matérialistes souvent, en ce monde ..

  10. Anne dit :

    Merci à tous de vos commentaires , je suis en ce moment très troublée, anxieuse ce matin , quelques affirmations au point zéro mais c’est bon de partager, je me bat avec un sentiment de solitude , illusion je sais ! Je suis d’accord avec le fait de ne pas se laisser polluer, déjà soi-même….Lumière et Amour à tous

    • elba dit :

      Anne, oui c’est bon de partager.
      Personnellement je ne me bats plus. Je suis. C’est à peu près tout ce que je ressens. Je suis arrivée à un âge où la solitude est possible, puisque mes enfants sont hors du nid. Et j’avoue que cette solitude, je l’apprécie. Je dirais même que bizarrement être seule me permet de me sentir encore plus reliée à vous tous au niveau du coeur.
      … Impression d’avoir en moi une multitude de fils invisibles qui partent dans toutes les directions, et qui me relient à ce grand Tout que nous sommes. Et si c’était la réalité, hein ? 🙂

  11. Dania dit :

    Merci pour ce très beau texte.
    Effectivement, ça devient de plus en plus difficile de rester proche de personnes qui sont dans des énergies négatives en permanence… voire impossible. avant, j’essayais d’être tolérante, ou je réagissais au quart de tour quand je me sentais agressée. Aujourd’hui, je sais que toute discussion est vaine et je préfère m’éloigner sans agressivité tant nos univers sont différents.
    Maintenant, est-ce que cela ne va pas à l’encontre du concept d’unité ? Ce sentiment d’unité, de fusion, je le ressens si profondément avec la nature et les animaux mais avec les humains, il y en a avec lesquels ça m’est impossible !!
    Est-ce que l’éloignement n’est pas une solution de facilité, si on considère qu’on a une certaine responsabilité envers son prochain ??
    Amicalement à tous

    • Abricotier dit :

      Dania,
      Le premier « devoir » que tu as est de t’occuper d’aller bien pour pouvoir rayonner et que ton rayonnement soit contagieux.
      Bonsoir Dania,
      Et chacun est responsable de son propre chemin. Agir envers autrui parce qu’on se sent responsable est intrusif et non respectueux de son libre-arbitre (à part l’éducation des enfants qui est un équilibre délicat à trouver en permanence).
      Ta vraie responsabilité est d’agir « juste » selon ce que te disent ton coeur et ton intuition.
      Comme Marie-Christine l’a très bien dit, « l’essentiel est de se regarder en face sans chercher à jouer un rôle pour se tromper soi-même ou pire, exercer un pouvoir sur les autres. »
      Si tu ressens l’éloignement sans agressivité comme étant le comportement juste et authentique pour toi, ce n’est pas une facilité mais ta vérité. C’est le courage d’être toi-même.
      Amicalement et avec tendresse

    • maryannick dit :

      Bonjours Dania. as tu réussi a trouver ta place sur la terre en temps que humain….
      demande à ton être intérieur de t’accompagner….tu peux aussi le demander a la nature. …..amour en soi.
      Maryannick

  12. rachel dit :

    Bonjour à toutes et tous,
    Je me sens à l’image d’Anne et de Kika, une semaine épouvantable, le calme plat a cédé la place à une tempête extérieure immense, remplie de violence aussi bien dans les mots employés que dans les émotions déployées. Au niveau professionnel, mais aussi au niveau familial. un vrai cauchemard. c’est comme si je passais un test de résistance…Au niveau professionnel c’est plus facile de laisser glisser la betise et la méchanceté gratuite, mais dans le cadre familial c’est nettement plus difficile.lorsque la tempête gronde à l’interieur du cercle c’est vraiment très difficile et le test de résistance passe au niveau supérieur.
    Se détacher et ne pas répondre aux réflexions qui se veulent blessantes, aux reproches sans fin, pour une paire de chaussons pas rangés, pour l’achats de deux bananes jugées de trop…bref des trucs de fous, alors la petite voix te dis « reste calme » ne réponds pas à la violence par la violence. Rester Calme essayer de trouver les bons mots tout en se sentant bien ancrée, sentir que rien ne peut te déraciner et aimer autand que tu peux même si tu sens que le fossé devient immense et que plus grand chose ne pourra le combler.
    rester en paix avec soi même, peu importe ce qui adviendra demain, ne pas se laisser submerger. Même si les tests de demains montent encore d’un cran.
    pleins de rayons de Soleil à toutes et tous

    • Abricotier dit :

      Bonsoir Rachel,
      Je suis touchée par tes difficultés actuelles.
      J’ai connu ça et j’ai exprimé fermement qu’aimer ne voulait pas dire accepter d’être polluée. C’est vraiment le mot que j’ai employé !
      Je te souhaite d’arriver rapidement au bout de cette lourde atmosphère.
      Bon courage.

      • rachel dit :

        Merci Abricotier,
        Ce matin la tempête a repris de plus bel, la peur et le stress des gens s’emplifie à chaque respiration. j’ai un petit proverbe que j’adapte, « je ne suis pas Jesus, je ne tends pas l’autre joue » j’ai entrepris il ya quelques temps déjà une bonne cure de nettoyage et je n’ai pas du tout l’intention de me relaisser polluer par qui que ce soit ou par quoi que ce soit. Et ça c’est bien ancré au fond de moi. J’ai une âme de guerrière, et je me sers de la force du soleil pour ouvrir mon coeur et me protéger. Mais il arrive parfois que les attaques surprennent, par la rapidité et la violence. Mais en prenant le recul nécessaire, on arrive à voir les choses autrement et à les gérer autrement. Je ne dis pas que j’y arrive tout le temps, et là c’est vraiment particulier… Comme une immense langue noire qui cherche à percer ton armure avec plusieurs attaques simultanées. Ca ressemble à un film de SF, c’est vrai, mais c’est ce que je ressens. Mais, nous avons de le Soleil avec nous cette semaine, un grand et beau Soleil, plein de chaleur et de force alors haut les coeurs. Tout le monde sur le pont, remplissons nous de cette force immense et repoussons cette brume noire tous ensemble. Peu importe l’endroit du globe ou l’on se trouve, c’est ça aussi l’unité, elle n’a pas de frontière, elle est libre et puissante. Voilà ce que je ressens et que j’ai envie de dire.
        Je suis pourtant une femme comme les autres avec des enfants, et un mari mais comme je l’ai dit sa négativité essaie de me tirer vers le goufre, mais je sais qu’au fond de moi je suis bien plus forte que cela, oui bien plus forte. Je ne vois que la lumière, et plus je suis agressée plus mes racines s’ancrent profondément dans la Terre, et plus les rayons du Soleil me transmettent leur force et leur amour inconditionnel. ET CA C’EST PUR BOHNEUR !
        Au passage merci Passeur, vraiment pas besoin de méditation, j’ai juste à te lire et ça aussi c’est pur bohneur !
        pleins de rayons de Soleil à toutes et tous

  13. koala8 dit :

    vos paroles sont belles et claires car pleines de sagesse et de lumière.
    Je crois pouvoir dire que je suis de ceux/celles qui se laissent porter déjà au fil de l’eau, avec de plus en plus de joie et d’amour. Ma/ notre tâche est désormais d’ouvrir d’autres yeux afin qu’ils me/nous rejoignent… au point zéro … de l’équilibre interne… sans cesse en renouvellement.
    Que Dieu vous garde tous.

  14. Anne dit :

    Kika merci de ton intervention , je suis venue sur le site pour lire le passeur mais je crois que j’avais besoin de te lire ….Moi aussi depuis hier soir je me sens minable : j’ai reçu un voisin avec qui je maintiens une distance après quelques épisodes alcooliques de sa part , même si je reconnais l’enfant blessé en lui, bref hier il est passé me voir , avait envie de parler , et moi je l’ai cassé , il me racontait son hiistoire sordide avec sa nana , mariée et alcoolique aussi , mais qui je suis pour juger ,effet miroir ? j’ai été cassante et ds le rejet et en + je me servais d’argument d’amour universel de pardon etc …..De toute façon en ce moment + je lis ce qui ce se passe actuellement , notre évolution spirituelle que je ressens depuis toute petite , je ne m’aime pas , me sens seule et perdue et ne peux m’empêcher de penser que l’on récolte ce que l’on sème …CONFUSION ! Lumière blanche de l’Amour à tous

    • Abricotier dit :

      Bonsoir Anne,
      Je crois que la confusion provient surtout de la difficulté à différencier le fait de poser des limites au comportement d’une personne vis-à-vis de soi-même et le jugement que l’on essaie de « mettre en lumière » en soi pour en arriver à ne plus être dans le jugement.
      Et j’ai l’impression que plus on a de difficultés à poser les limites (quelles qu’en soient les raisons) et plus on tombe dans le jugement, probablement par auto-défense.
      J’ai longtemps eu du mal moi aussi à poser les limites, tout au moins à les poser assez tôt pour ne pas me retrouver acculée à les poser violemment quand trop de limites étaient franchies. Je ne dirai pas que j’y arrive très bien maintenant, mais que j’y arrive mieux, d’autant que je suis vigilante là-dessus.
      Il me semble que, en s’accordant le soin de ne pas laisser les autres « abuser » de nous, on se sent mieux parce que notre espace personnel n’est plus envahi. Et de ce fait, on est plus à même de laisser à l’autre ce qui lui appartient. On n’est donc plus blessé(e) par ces comportements (en tous cas beaucoup moins).
      Vivre cela m’a permis d’acquérir du recul, ce qui m’aide à laisser le jugement de côté, ou tout au moins à être capable de prendre du recul aussi vis-à-vis du jugement.
      Il n’en reste pas moins que l’on ne peut pas fréquenter tout le monde, qu’il y a des gens toxiques pour soi et que le reconnaître n’est pas juger mais être lucide. Reconnaître à chacun sa part de Lumière ne veut pas dire verser dans l’angélisme du « j’aime tout le monde et j’invite tout le monde à s’installer chez moi ».
      Je crains que l’un des grands pièges actuels est de croire qu’avancer dans la Lumière revient à abolir tout bon sens de base.
      Encouragements et tendresse

      • marie christine dit :

        J’aime bien tes paroles, Abricotier .
        On ne nous demande pas d’être des saints avant l’heure mais d’être le plus sincères possible avec nous-mêmes, et donc avec les autres, et donc avec la divinité qui nous habite .
        On ne nous demande pas d’être parfaits pour être prêts, on nous demande seulement d’être SUFFISAMMENT sincères et attentifs à nous-mêmes .
        Prenons garde de ne pas tomber dans le piège de la culpabilité (inventée par les religions) qui conduit à des comportements indésirables comme la déprime ou l’hypocrisie .
        Faire des faux-pas, c’est normal dans un monde de dualité . L’essentiel est de se regarder en face sans chercher à jouer un rôle pour se tromper soi-même ou pire, exercer un pouvoir sur les autres .
        Soyons transparents, sans prétendre être dans l’amour absolu envers tous si on n’en est pas capable . Faisons un bilan objectif : regardons-nous comme Dieu nous voit, avec nos défauts, un regard indulgent et plein de gratitude pour les efforts, la foi, le courage et la détermination dont nous faisons preuve, et tout ira bien !
        Pour l’instant, pleins feux sur la capacité d’endurance . Le reste suivra …
        Amitié à tous . Je salue vos témoignages pleins d’authenticité .
        On est sur la bonne voie !!!

      • Lucie dit :

        S’accorder le soin de ne pas laisser les autres « abuser » de nous…
        Etre lucide n’est pas un jugement.
        Bien vu !
        Merci Abricotier.

      • Waterbreathing dit :

        on peut être déçu humainement que la propension de trop de personnes soit d’abuser des autres .. comme un réflexe très courant de « prendre »; déçu, que ce ne soit pas évident.

    • elba dit :

      Anne, même si tu te sens perdue, tu n’es pas seule. N’oublie pas que la perfection n’est pas de ce monde. Nous ne devons pas être dans le jugement, cependant nous ne pouvons nous empêcher de juger malgré tout, certaines fois.
      Il nous faut travailler sur nous, afin que les erreurs que nous faisons ne se reproduisent pas. Nous sommes ici pour expérimenter et avancer dans l’amour, dans la connaissance du coeur.
      Peut-être si tu t’en sens assez forte, peux-tu aller à la rencontre de ces voisins, et leur dire que tu regrettes tes paroles ? C’est à toi de voir.

      Et si ça peut te rassurer, sache que parfois je ne m’aime pas moi non plus. J’ai également des réactions dont je ne suis pas toujours fière. Mais je vois également que je change, que je progresse, et c’est là l’essentiel. Aller toujours dans la même direction… même si parfois nous descendons une des marches de l’escalier. Nous remontons inlassablement et nous atteindrons le sommet.
      Je t’embrasse. Ton commentaire m’a émue.

  15. maryannick dit :

    bonjour passeur . j’ai écrit un article sur mon blog.www.chemin.de.vie.over-blog.com
    je lai intitulée trois jours ,et trois nuit. expérience que j’ai vécu du 20 Au 23 /09/2011.
    amour en soi….Maryannick

  16. alain thomas dit :

    Oui c’est un très beau texte.
    Je voudrais rajouter ceci s’agissant de la peur.
    Je crois que la peur est inhérente à la vie et que ceux qui disent ne jamais avoir peur ne sont pas humains ou alors ce sont des êtres éveillés.
    Ce que je veux dire est qu’il y a la place aussi pour ceux qui ont du mal à éliminer leurs peurs. Ce n’est pas une tare d’avoir peur ou encore d’être agité par des pensées négatives qui surgissent ou émergent du fin fonds de tout esprit ordinaire.
    Je ne crois pas que dans le Plan Divin, il y ait de la place pour certains et pas pour d’autres.
    Je crois fermement que les gens qui souffrent et qui ont peur ont aussi leur place dans le Plan Divin, à partir du moment où ils ne font pas de mal.
    Bien sûr qu’il est préférable d’évacuer, chaque fois que c’est possible, toutes les peurs, les angoisses, les mal-être et les humeurs que l’on ne contrôle pas.
    Il faut savoir que si nous sommes là, c’est aussi parce que nous avons vécu de nombreuses vies auparavant et aujourd’hui, nous récoltons les fruits de nos actes passés. Ceci est la loi infaillible de cause à effet, la loi de rétribution, le karma.
    Alors souvent, nous ne contrôlons pas les pensées qui émergent car elles viennent du passé et nos souffrances sont là pour nous rappeler que nous avons quelque chose à purifier.
    Je voudrais dire à tous ceux qui ressentent la peur comme quelquue chose d’incontrôlable qu’il ne faut pas non plus culpabiliser et que l’important est de prendre conscience pour ensuite accepter et lâcher prise, chaque fois que cela sera possible.
    Alors, il y aura des moments de grande Joie, des instants où l’enfant qui est en chacun de vous surgira et prédominera spontanément.
    C’est cet enfant au coeur pur que vous pouvez retrouver dans toute circonstance de vie, à tout moment, dans la spontanéité de l' »être ».

  17. Soleil Bleu dit :

    Une fois de plus, article plein de sagesse, d’optimisme et respectueux de l’altéritié de chacun.
    Merci Passeur.
    Laissons nous porter, dans la confiance salvatrice du lâcher-prise, par l’énergie chahuteuse mais éclairante de cette 6eme nuit.

    IN LAKE’CH lucioles d’ici et d’ailleurs…..

  18. seselwas dit :

    Merci Cher Passeur de mettre les mots justes sur les choses qui se passent et dont les médias ne parlent pas. Donc je surf la vague de la vie avec le feeling comme seul repère.
    Je me repose en venant sur ce site. Ailleurs, je survole juste les titres de ce qui se passe réellement sans approfondir. Je ne veux pas augmenter ma tendance à m’inquiéter. De toute façon je ne peux pas d’un coup de baguette magique faire de la terre un paradis….qu’il n’y ait plus de larmes ni de pleurs. Donc merci de nous aider à garder le cap vers cette destination si proche si lointaine, ce paradis, cette terre promise. Parce que se jeter dans le vide en sachant que le pont est là, mais sans le voir, impose bien du courage et de la foi. Merci à tous pour vos commentaires qui complètent le tableau et l’enrichissent. Belle journée à tous.

  19. Salvia dit :

    … et encore des larmes de joie! Merci!
    J’ai compris une chose qui me poursuit depuis longtemps, et à quoi je « collais » toujours à nouveau, sans arriver à m’en séparer: ne jamais exprimer le négatif, ressenti, vu ou entendu, car cela nourrit ce négatif. Le beau, le vrai, le juste sont dans la joie de chaque instant, alors ne plus nourrir que cela, même si on sait que tant de négatif en tant que qualité négative, et évidemment non en tant que polarité, existe encore sur notre Terre. Restaurer l’équilibre en nous, oh que oui, le haut avec le bas, l’horizontal dans les quatre directions de l’espace, et ainsi une sphère d’harmonie se crée autour de notre être. Et je pense que c’est cette sphère qui brillera de plus en plus d’un Amour Impersonnel pour la joie de tous car aux points d’intersection se trouve notre coeur.

    • Suzanne dit :

      Bonjour Salvia
      J’aime bien ton intervention: »ne jamais exprimer le négatif, ressenti, vu ou entendu, car cela nourrit ce négatif. » J’y travaille au quotidien, Cependant, j’ai tendance à me réjouir lorsque des gens qui font le mal se font « épingler ». Je me dis alors: »encore un de moins à faire le mal « … Tout à coup je me demande si je dois continuer à le faire ?? Tu en penses quoi ?Merci Paix, Amour et Lumière à toi

      • Waterbreathing dit :

        je crois que lorsque l’on ressent des choses « négatives »,( ou si je comprends bien ici, il s’agirait de tous sentiments, et émotions qui pourraient perturber de la joie ultime ..?) la meilleure chose à faire est de les ressentir, de les accepter, pour les laisser partir .. je ne comprends pas pourquoi il ne faudrait pas les exprimer ? il ne s’agit pas d’en faire une propagande non plus, ni de se complaire dedans, mais si c’est là, faire comme si cela n’était pas là ne le fera pas disparaître.C’est différent encore que de prêter plus d’espace, et d’attention à tout ce qui est résolument nocivant de part ce monde, de mon coté, même si je patine pas mal, je me doute qu’il n’y a que part le travail sur soi, que l’on devient bien moins réceptif à tout ce qui peut se passer de plus dramatique de par cette terre que le contraire.
        Mais, si il devient prohibé d’exprimer tout ce qui ne serait pas super lumineux positif , j’y vois plus un blocage qui aurait tendance à créer ce même négatif, et lui conférer de sa force.

        A votre contentement face à des déconvenues de personnes qui  » font le mal », je pense qu’il n’y a pas à juger, mais à comprendre pourquoi cela vous réjouit?Qu’est-ce que cela suscite en vous etc

        • Salvia dit :

          Il fut un temps où exprimer le négatif était signe d’être capable d’analyser une situation, en fait c’est notre mental qui était à la barre et seul maître à bord. Maintenant le temps de l’Amour Impersonnel est venu. Exprimer le négatif, qu’on en soit conscient ou non, donne de l’importance à ce négatif, le nourrit toujours et encore, comme un ballon qu’on gonfle. Est-ce cela que nous voulons? Ne le faisions-nous pas depuis tant de millénaires? Chaque mot, chaque pensée est une énergie, et ce que nous pensons ou disons nous reviendra toujours, tôt ou tard, même si nous ne comprenons pas que nous en étions les auteurs! C’est ainsi …

          • Waterbreathing dit :

            exprimer.. cela ne me semble pas « négatif », affirmer, peut-etre.. le cultiver, comme vous dites.. mais l’expression me semble allant dans un sens fluide, libre.. de même que s’il est ce temps que vous dites, il sera encore des personnes travaillant à leur niveau avec des aspects plus sombres, du négatifs; leur diriez vous de le réprimer, de ne pas l’exprimer ? qu’il ne « faut » pas, car cela attire le négatif ?

        • Suzanne dit :

          Je me suis mal exprimé…ça ne me fait pas plaisir de savoir que ces gens abusent des autres, si je me réjouis qu,on les ait arrêtés, c’est que ça en fera de moins à nuire aux autres et qu’ainsi la société s’en portera mieux…

          • Waterbreathing dit :

            c’est pour cela que je parlais d essayer d’écouter, et comprendre ce que cela rejouirait en vous, car vous pourriez découvrir quelque chose de très anodin, voire innocent.Et qu’en fait, vous ne vous réjouissez pas vraiment avant de se demander si il faut ou non que vous vous rejouissiez, n’est-il pas à commencer à écouter pourquoi, ce que cela à à vous dire ?je ne crois pas qu’il soit du mal à ce que vous dites, des personnes récoltent parfois des retours de ce qu’elles ont oeuvré, en quelque sens que ce soit, c’est mon impression..il ne s’agit pas de se réjouir d’évènement funestes, et d’aller les feter ensuite, mais à ce que vous décrivez de personnes qui se font « prendre » à jouer avec certaines lois,( qui plus est en conscience adulte, pour ce que vous décrivez), on peut p-e voir ce que vous dites comme « rejouissement » d’un retour d’une harmonie, d’un équilibre, d’une justesse , et non forcément d’une justice -hélas en société il est fait avec la justice, et elle ne me semble pas forcément mélodieuse. mais encore faut-il trouver que la société représente un ordre harmonieux pour trouver cela heureux.
            je trouve les messages qui vous ont été repondu à ce sujet très pertinents.

        • maryannick dit :

          bonjour. je pense effectivement qu’il est important de ne pas faire l’autruche….
          un jour mon fils ainé me demande: » et toi maman qu’aurais tu as pardonner »
          un peu surprise de cette question je lui réponds: cette question est important pour comprendre ou j’en suis, ne voulant pas faire de réponse venant du mentale qui je sens se débat.
          je lui répond: » je ne sais pas. »
          puis je demande à mon être intérieur. voila la réponse que j’ai reçu: » Pardonne toi un jours d’avoir penser que l’on te voulait du mal, car tout ici est pour te faire avancer »
          Amour en soi
          Maryannick

      • catherine dit :

        bonjour Suzanne,
        je dépose là ce que j’ai entendu au milieu d’un concert d’accordéon argentin (Raul Barboza) venu dans un petit village. Il nous a parlé des indiens Guarani, de leur amour de la nature, de leur éthique, et aussi de leur vision du mal. Pour eux le mal n’est pas une chose, il n’existe pas quelque chose ou quelqu’un qui soit « mal » en soi. « C’est bien ou c’est mal », ça n’a pas de sens pour eux.
        « Le mal », nous a-t-il dit très doucement, « c’est quand il n’y a pas assez de bien ».
        Ces paroles m’ont donné un grand soulagement et m’ont donné de la force.
        Je voulais le partager, avec le risque d’être un peu à côté.
        Y a pas de mal à se faire du bien, comme on dit aussi.
        Belle journée

        • Suzanne dit :

          Bonjour
          J,ai déjà lu que le mal est l’absence du bien… Tous les jours on nous dit que telle ou telle personne à volé, escroqué des gens… à chaque fois je me dis : » au moins lui il est démasqué et ne continuera pas à prendre le bien des autres, . Je me demande tout simplement si le fait d’être contente qu’il soit arrêté par la police alimente ou détruit ce négatif… Merci de ta réponse c’est appréciéxx

          • Salvia dit :

            Suzanne, je vais tenter de formuler autrement mon argument concernant le fait que je pense qu’il n’est plus d’actualité de se réjouir que quelqu’un qui a fait du mal soit pris. Que savons-nous de cette personne? Rien! Peut-être peut-on simplement constater le fait, mais sans s’en réjouir … Et puis, le fait de se réjouir fait-il diminuer le nombre de délits? Non! Donc il faut trouver autre chose si on veut vraiment que ce monde change. Je me répète: il n’y a que l’Amour Impersonnel qui puisse opérer ce changement radical. Ne me crois pas, mais essaye cette expérience … car il n’y a que ce que nous expérimentons nous-même qui peut nous faire comprendre l’incompréhensible.

          • alain thomas dit :

            Dans un fait divers où un individu fait du mal et qu’il est arrêté, on peut se réjouir du fait qu’il ne puisse plus faire de mal à quelqu’un d’autre.
            Par exemple, plusieurs jeunes qui enlèvent un vieux monsieur dans un parking souterrain en le tabassant méchamment et en l’obligeant pendant trois heures à faire le tour des distributeurs de billets pour lui voler son argent, on éprouve de la compassion pour ces jeunes gens qui ne savent pas ce qu’ils font.
            On pense à ce moment-là au Christ sur la Croix implorant son Père de leur pardonner car « ils ne savent pas ce qu’ils font ».
            Ôn peut se réjouir que le vieil homme s’en sorte bien au plan de la santé car plaie d’argent n’est pas mortelle et si ils ne lui ont rien cassé ou endommagé après l’avoir tabassé, alors on peut se réjouir pour lui.
            On ne peut jamais se réjouir de quelqu’un qui soit arrêté et envoyé en prison, peu ou longtemps ou encore qu’il soit exécuté car cela signifie qu’il y a un lourd karma pour cet individu et une grande souffrance. L’arrêter, l’emprisonner et le condamner ne résolvent pas grand’chose pour lui-même.
            Il est possible d’ailleurs que nous soyions responsables collectivement du fait que cet individu ait agi en malveillance, frustré peut-être de ne pas avoir eu les mêmes chances que les autres à sa naissance pour diverses raisons.
            On peut se réjouir lorsque l’on apprend qu’un enfant de dix ans a disparu et quelques jours plus tard est retrouvé. Les gens de son village pleurent tous de joie car pendant tous ces jours-là, ils ont été inquiets. Puis on apprend par la suite qu’une enquête policière est en cours et qu’en fait, il y avait un lourd différend entre les parents et les belles familles.
            On n’est pas obligé de savoir tout ça. On peut vivre en ermite et se réjouir de sa propre condition d’ermite, replié et centré sur soi-même, pratiquant la méditation, fuyant les mondanités et ne faisant donc pas de mal ni de bien proprement dit.
            L’être humain ne contrôle pas son esprit mis à part certains êtres éveillés. Le plus difficile est le contrôle de l’esprit par soi-même.
            Lorsque l’on parle d’éliminer les peurs, ce sont des mots forts mais malheureusement, cela ne se passe pas aisément pour tout le monde.
            Lorsque l’on sait par exemple qu’il y a plusieurs niveaux de conscience, cela signifie par exemple qu’au niveau le plus secret et particulièrement lorsque l’on dort, nous ne sommes absolument pas maîtres de notre esprit, nous sommes comme un cheval fou qui a perdu son cavalier.
            Alors, il n’est pas facile d’éliminer ses peurs et il ne faut surtout pas culpabiliser si on n’y arrive pas vraiment.
            Si l’on peut déjà éviter de faire du mal et cultiver autant que possible le bien pour autrui, tout en travaillant sur soi chaque fois que c’est possible, alors on peut courber la tête et essayer de se connecter avec notre divin en nous.

      • Salvia dit :

        Bonjour Suzanne,
        je vais essayer de répondre à ta remarque sur le fait que tu te réjouisses lorsque quelqu’un qui a fait le mal se fait épingler. Il me semble avoir lu dans un des articles du Passeur quelque chose d’intéressant à ce sujet, mais je ne sais plus dans quel article c’était Peut-être le Passeur pourra-t-il t’indiquer cet article. En tous les cas cela m’avait fait réfléchir pas mal, car, comme toi, j’avais tendance à me réjouir de cet « épinglage ». Mais alors on est dans le jugement, voire, on se sent meilleur, et cela n’est plus de mise. Si quelqu’un fait le mal, comme tu dis, regarde cela comme une ombre qui passe, un manque de lumière, et pourquoi pas tout juste envoyer très simplement ton Amour. L’Amour dissout toute ombre… C’est vite fait, cela ne demande pas de temps, c’est instantané. Moi j’observe que depuis que je pratique ainsi je ne rencontre que des gens souriants. Utopie? Peut-être, mais pour moi c’est devenu le quotidien. Tu me demandes si tu dois continuer à le faire? Je te dirai que tu as donné la réponse sinon tu n’aurais pas posé cette question! La petite voix qui fait le moins de bruit est toujours celle qui veut nous aider, alors écoute-la et tu verras comme le monde changera vite autour de toi.

  20. Kika dit :

    Je croyais que j’avais trouvé un bon équilibre et que j’étaitais devenue imperméable mais hier j’ai craqué…
    La soeur de mon compagnon… Avant on ne s’aimait pas et on se voyait très peu, depuis quelques temps c’était différent, elle cherchait des contacts et je ne voullais pas cracher sur son hospitalité donc j’acceptais ses invitations.
    Malgré le fait qu’elle essaye d’être supérieure aux autres et qu’elle fait souvent des critiques et essaye de nous imposer sa religion (je suis catholique et mon compagnon est musulman mais nous ne pratiquons pas notre religion) on commençait à s’entendre.
    Normalement je reste indifférente vis a vis de ses critiques, ça ne me touche pas (je me dis que c’est sa faiblesse et pas la mienne) et je reste toujours gentille et polie avec elle. Les derniers temps j’ai commencé a ressentir que mon attitude « zen » provoquait de plus en plus sa méchanceté, j’ai alors pris un peu de recul. La derniere fois qu’elle est venue chez nous j’avais l’impression d’acceuillir une diablesse.
    Comme j’étais intouchable, elle s’en est pris à mes 2 grands enfants quand ils étaient chez ma belle mère, j’ai essayé de lui parler, toujours gentillement mais rien à faire, elle m’a fait tout un sermon sur la religion, le nom que nos enfants portent…
    Hier je l’ai croisée par hasard chez mes beaux parents et elle nous a nié, moi et mon bébé et j’ai craqué, je lui ai demandé pour qui elle se prenait assise sur son grand trône…
    Elle est partie se réfugier dans une autre pièce et je suis partie, j’ai immédiatement regretté…
    Maintenant je ne sais plus trop quoi faire, j’ai envie de rompre tout contact avec ma belle famille, d’être indifférente mais c’est la famille de mon compagnon donc c’est difficile.
    Est-ce que quelqu’un peut me donner conseil?

    • Le Passeur dit :

      Ma foi, il est bon parfois de dire les choses, sans agressivité, mais de manière claire. C’est une manière justement de faire respecter ses frontières. L’équilibre dans la dualité, c’est aussi cela, vivre en paix mais ne pas se laisser piétiner. Il est toujours possible d’imposer le respect sans écraser l’autre ou sans l’agresser.
      Maintenant, ne vous leurrez pas, il sera de plus en plus difficile de fréquenter les êtres qui demeurent dans une énergie telle que celle que vous décrivez. Simplement, si ce n’est plus votre monde, sans doute vous en éloignerez-vous naturellement.

    • Anlou dit :

      Pour répondre à Kika, Je croyais que j’avais trouvé un bon équilibre et que j’étais devenue imperméable mais hier j’ai craqué…

      Va voir ce site http://etredelumiere.ordi-netfr.com/messages.php et va lire
      Lumière Resplendissante, ça touche exactement la où est ta souffrance. Je suis certaine que ça te fera du bien.
      Bonne lecture!

      • Waterbreathing dit :

        je sais que cela ne s’adressait pas à moi, et le texte lumière resplendissante ne m’a pas particulièrement parlé d’ailleurs, par contre celuii sur le karma/ et les choses horribles qui arrivent, etc de ce meme site oui , enfin un texte qui ne vous dit pas de rester à regarder les pires choses qui se passent devant vous sans agir car ce serait dans le karma choisi de chacun. ^^

    • monique dit :

      bonjour kika
      il est dit que lorsque quelqu’un nous fait des reproches cela veut dire qu’il nous renvoie aux reproches que l’on se fait nous même très au fond de nous sans en prendre conscience et que justement si on fait l’effort d’en prendre conscience on peut alors faire un travail sur nous et nous débarrasser de nos entraves alimentées par nos vieilles croyances et nos vieux schémas de vie provenant de nos vies antérieures ou de notre petite enfance et travailler sur l’amour de soi qui est la chose primordiale pour exprimer l’amour altruiste autour de nous – faire cela fait remonter beaucoup d’émotions refoulées et des pleurs mais cela fait tellement de bien et après on se sent tellement plus léger et heureux, les larmes coulent mais on ne ressent pas de douleur ni de tristesse mais plutôt le bonheur de la délivrance- depuis que j’ai accompli ce travail sur moi (et je le fais toujours quand je vois que j’ai une émotion par rapport à quelque chose ou à quelqu’un) j’arrive à ne plus juger mais seulement à regarder et à constater sans peur ni émotion et je dois dire que seulement les personnes qui m’aiment et que j’aime(ou que je pourrais aimer) viennent à moi spontanément et là miracle plus de dualité juste un échange !
      bon courage à toi

      • Abricotier dit :

        J’avoue être très mitigée sur le fait que « lorsque quelqu’un nous fait des reproches cela veut dire qu’il nous renvoie aux reproches que l’on se fait nous même très au fond de nous sans en prendre conscience… »
        C’est probablement vrai dans un certain nombre de cas.
        Mais il y a aussi pas mal de situations où les personnes qui me reprochent quelque chose ne me voient tout simplement pas. Je ne suis pour elles qu’un fantasme projeté sur moi provenant de quelque chose qui leur appartient. Elles m’attribuent un « rôle » qui vient de leur scénario personnel. Dans ce cas, je me contente de leur laisser jouer leurs scénarios toutes seules et je passe mon chemin car je ne me sens pas concernée du tout.
        Ca m’est arrivé relativement souvent : je me suis rendue compte depuis longtemps que je suis un catalyseur involontaire (du point de vue conscient) et qu’en ma présence ressort tout ce qu’on a balayé sous le tapis. Mais ça concerne ceux qui ont balayé, pas moi.
        Je pense que tout ce qui arrive dans notre vie n’est pas obligatoirement centré sur nous-même.
        Ce qui n’empêche en rien de travailler sur soi.

  21. marie christine dit :

    Je suis très touchée par ce texte . Il nous transporte en douceur vers je ne sais quel ciel de beauté …
    L’équilibre, c’est l’amour véritable . Pas d’amour sans équilibre . Pas d’équilibre sans amour .
    Les feux de la passion sont déséquilibre . Sérénité, stabilité, liberté, joie : des sensations que donne l’équilibre .
    Il est dit que l’humanité a déjà connu 6 mondes, 6 civilisations, chacune avec sa caractéristique propre, qui ont disparu . Celle que nous vivons est la 7ème et dernière (il n’y en aura pas d’autre) et elle représente « l’équilibre » . C’est pourquoi il est important de la réussir !
    Je sens fortement que la dureté de l’esprit de compétition s’effrite, le machisme fond comme neige au soleil, l’authenticité féminine sort la tête, la bonne volonté, le désir de se comprendre mutuellement gagne du terrain, l’intérêt pour l’autre se développe, la confiance réciproque prend naissance .
    On dirait que l’unité arrive à pas de loup comme une douce énergie irradiante qui s’installe discrètement et irrévocablement .

  22. DIDMAN dit :

    Salutations à tous
    Nous y sommes enfin, oui enfin car on est venu ici pour ce moment tant espéré par nos coeurs. Alors équilibre, oui vraiment, le Passeur a raison de préciser que nous alors vers une balance du point zéro. La balance de toutes les polarités en un point NEUTRE.
    Aussi dans les semaines qui arrivent veillons à ne pas analyser quoi que ce soit, car tout est organisé par la Lumière, et nous n’avons pas les possibilités de compréhension.
    Dès que chaque être humain sera en neutralité il aura les possibilité de se connecter avec ses contraires, c’est à dire retrouver pour une femme son complément intime masculin et vis versa
    Alors maintenant nous y sommes AU PASSAGE tant attendu, alors je vous adresse à vous tous, toute mon affection et sachez que chacun réussira.

  23. elba dit :

    Je suis admirative envers la façon dont vous dites les choses si clairement, Passeur.

    La vie est effectivement surprenante, et de plus en plus.
    Je me surprends personnellement, lorsque je lis que tout va mal… et que je n’en suis pas plus inquiète pour ça.
    Les seules choses qui me chagrinent, c’est lorsque j’entends dire que des gens souffrent.

    Le ciel est magnifique, ce soir.
    Merci à vous pour vos messages.

    • AlKriS dit :

      « Les seules choses qui me chagrinent, c’est lorsque j’entends dire que des gens souffrent. »

      Je crois que certains ont besoin de vivre cela. Et je crois aussi que nous avons tous, plus ou moins, notre part dans chacune des aventures personelles que nous avons eu à vivre.
      Ca n’efface pas l’empathie qu’on peut avoir vis à vis de certains évènements pénibles que d’autres traversent, mais on peut regarder ça avec une certaine plénitude. La plénitude de ceux qui savent qu’une chute et parfois le meilleurs moyen de calibrer son équilibre et qu’avant de savoir nous tenir debout et marcher nous avons souvent perdu cet équilibre.

      J’ai foi en la vie et je « sens » que chaque évènement à sa raison d’être.

  24. Shakti dit :

    À quelques reprises j’ai tenté d’utiliser autant le petit drapeau espagnol (rouge-jaune-rouge) que le nom Spanish mais aucune traduction apparaît… il n’y a pas urgence mais si c’est possible j’aimerais savoir ce qui ne fonctionne pas…. vous avez choisi de nous offrir les traductions pour les utiliser à bon escient —- j’apprécie cette délicatesse. Merci et Super Gros Merci pour vos articles toujours très passionnants et de grand intérêt à lire.

    Amitiés et reconnaissance, Shakti

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