La présence est le seuil du royaume

Par le Passeur.

Le mental et l’émotionnel sont bien chahutés ces temps-ci pour nombre de celles et ceux qui sont sur le chemin de leur libération. Comme à chaque fois, l’individu, le collectif et la Terre manifestent des expressions communes. Les doutes reviennent après les certitudes, les fatigues alternent avec les moments d’euphorie, le mouvement avec l’immobilité, certains sont dans une attente informulée, d’autres voudraient être dans l’action, la Terre se secoue un peu partout et ouvre ses bouches de feu sans avoir jusque-là tonitrué. Des terres sont noyées, d’autres balayées par les vents ou les flammes. Va-t-il se passer quelque chose d’énorme, ne va-t-il rien se passer ? Est-ce que tout ça va durer encore longtemps ?

Par essence, la foi ne s’encombre pas là où d’autres voudraient voir toujours plus de preuves. Comme le disait Ronsard dans ses Sonnets pour Hélène :

« Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain : cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. »

Il n’y a rien à attendre dans la vaine fébrilité des spéculations du mental, il y a juste à vivre encore et toujours plus en profondeur dans la présence du Soi, en poursuivant l’ouverture de sa conscience à ce qu’elle ne voyait pas et en montrant ainsi par l’exemple le chemin à ceux qui suivent. Si vous êtes de ceux qui s’arrêtent pour déplacer une grenouille ou un escargot risquant sa vie sur une route, qui peuvent s’extasier longuement sur la forme et la couleur d’un insecte ou le parfum d’une fleur et qui n’imaginent pas qu’une bonne araignée est une araignée morte, alors vous êtes engagé sur le chemin de l’ouverture. Car elle élargit le respect de la vie à tout ce qui vit en tous les règnes et pas seulement à ce qui ne dérange rien en nous. Si vous n’en êtes pas là et que vous souhaitez néanmoins avancer, il est peut-être temps de fouiller honnêtement dans le sac de vos restrictions et d’en sortir ce qui vous en empêche.

Voyons cette analogie. Je suis sur le chemin d’aller d’un point A vers un point B et tout ce qui est conscience en moi est en pause le temps que j’atteigne l’objectif souhaité, laissant place à l’habituel brouhaha de mes pensées. C’est une situation que tout le monde connaît. Je suis par exemple en voiture et poursuis ma route jusqu’à la destination fixée, perdu dans mes pensées. Entre le point A et le point B, rien d’autre n’existe que mon bruyant univers intérieur et le minimum d’attention que je porte à la sécurité de mon voyage. Eh bien cette analogie simple est tout à fait révélatrice de la manière dont nous sommes présents à notre existence.

Si nous poursuivons sur l’analogie du déplacement d’un point vers un autre, l’individu, pris de manière isolée, dans un contexte que nous dirons non collectif, traverse en réalité une forêt dense qui n’accroche pas son attention, toujours fixé sur l’objectif qu’il a érigé à partir de son désir. Cette fonction robotique de l’être humain le porte inconsciemment à considérer que rien finalement n’existe d’intéressant pour lui dans un espace qui n’est pas le fruit de ce désir. C’en est au point où le vivant lui-même semble ne pas exister dans cet espace de déni. Ce qui se situe entre le point A et le point B n’est pas son désir, seul le point B l’est. Il vient donc d’un point du passé et se projette dans un point du futur sans accorder d’attention – on y revient encore ! – à l’instant présent. A côté de combien de trésors passe-t-il dans sa forêt personnelle sans en imaginer la richesse ? C’est le vacarme anarchique en lui qui noie la vie de la forêt dans le brouillard. S’il lui venait soudain la volonté de déconnecter le mode robotique dans lequel il s’est mis pour se placer en mode de réception, il s’ouvrirait alors tel une antenne parabolique à l’écoute des richesses de la vie qui ont toujours été là. C’est en tournant le bouton du tuner et en se plaçant entre les bruyantes stations de la pensée, dans le silence qui entre elles est de nouveau perçu et qui a toujours été là, qu’il retrouve cet espace qui emplit tout et que si peu de choses en définitive masquent.

En en faisant l’expérience quelques fois, on facilite ainsi la prise de conscience de ce qui est là, omniprésent, et on s’y installe peu à peu avec de plus en plus d’aisance et de bien-être.

Cet espace de silence est la vacuité qui ouvre le royaume de la plénitude, je veux dire par là de la connaissance, de la perception de la vérité sur toutes choses et de notre place en son sein. On peut s’inventer bien des histoires, mais reste qu’une coupe ne peut s’emplir que lorsqu’elle est vide. Tant qu’elle ne l’est pas, l’espace est envahi et les eaux qu’elle contient croupissent aussi longtemps que l’être se refuse à lâcher ce qu’il connaît et le rassure. On comprend donc qu’il existe un préalable, qu’il ne suffit pas de faire le vide en soi pour s’emplir de l’abondance naturelle qui est toujours là pour nous. Il faut déjà ne plus avoir besoin de se rassurer afin de pouvoir laisser partir nos armures et s’installer la véritable présence. Il faut donc en préalable ne plus avoir peur, il n’y a qu’ainsi que le vide peut faire place nette au nouveau. Sans cela, l’ancien revient toujours par la petite porte et la coupe se remplit des mêmes vieilles eaux usées. Pour cela, il est nécessaire de restaurer la confiance en soi – si amoindrie au fil de nos nombreuses vies – et guérir tout ce qui a pu la blesser. Ce cheminement, qui n’est plus si terriblement lent qu’autrefois et qui même peut à présent s’accomplir très vite, a été décrit dans L’Eveil en Soi, je n’y reviendrai donc pas ici.

Ensuite, on se rend compte que c’est le désir qui conditionne pour une autre part le mode robotique de l’être. Désir copieusement entretenu et décliné sous une infinité d’aspects par la société des hommes. Comment aurait-il pu en être autrement puisque la somme des individus fonctionne sur ce mode depuis les temps où l’homme a perdu la mémoire de ses origines ? Les marionnettistes du sommet de la pyramide ont parfaitement su développer ce sentiment et visser les rouages nécessaires à la fois à sa pérennité et à leur enrichissement personnel, qui n’est pas fait que d’or et d’argent. Cela dit, tout être a sa responsabilité dans l’acceptation ou le refus de sa condition. Jamais les temps n’ont été aussi propices à laisser la conscience de cela couler en soi et à pouvoir abandonner définitivement le mode robot. Pour poursuivre un peu plus loin l’analogie de l’individu qui traverse sa forêt sans être conscient de ce qui l’entoure, sur un mode collectif et pour accroître la non-conscience, le sentier qu’il s’est frayé est devenu une autoroute où la structure et la vitesse se sont ajoutées au déplacement pour que l’espace soit moins perçu encore. L’étourdissement est tel que la perception des mondes placés en-dehors du désir prend l’aspect de rares étoiles filantes qu’on doute aussitôt avoir perçues. Et d’ailleurs quelle importance puisque tout ça nous distrait de nos buts.

Le désir donc, comme l’ont enseigné autrefois ceux qu’on appelait les Maîtres, est le poison qui anesthésie la libre conscience. Il focalise toute l’attention et l’énergie de l’être vers son assouvissement et empêche ainsi sa véritable présence dans l’espace et le temps propres à notre dimension. La présence est le seuil d’un royaume pourtant si proche… En dehors d’elle, lorsque l’être parvient à s’extirper du brouhaha mental qui est le sien, c’est d’ordinaire pour se concentrer fortement sur la satisfaction d’un désir. Un peu comme les sportifs de haut niveau qui travaillent le silence mental et le relâchement dans le seul but d’atteindre l’objectif fixé, le dixième de seconde à gagner sur le temps ou le centimètre à gratter sur l’espace. Toujours décalé de l’axe qui nous aligne dans l’instant avec le ciel et la terre. Voyez en passant comme la société a érigé en exemple ce qui n’a de sens que pour l’ego. Jusqu’où va se nicher le besoin de se rassurer… Et si la vacuité et l’abandon – le silence et le relâchement de notre exemple – pouvaient juste mener à découvrir ce qui nous entoure et a toujours été là pour nous ?

Ce sont là les clés qui ouvrent la porte de notre royaume : je regarde avec sincérité ce que sont mes attitudes, je reconnais les douleurs qui les ont conditionnées et je les accepte et les accueille avec indulgence et compassion, en me détachant d’elles et leur accordant enfin leur liberté de partir. En conséquence je cesse d’avoir peur de ne pas être à la hauteur de je ne sais quoi, je ne cherche donc plus à contrôler mon environnement selon mes désirs et en fonction de mes craintes, je ne me plie plus aux règles que je ressens iniques que d’autres ont artificiellement établies, je ne joue plus le jeu de l’action-réaction comme si c’était la seule expression possible du vivant. J’emplis alors mes poumons comme si c’était la première fois et ce qui me nourrit dorénavant est toute la beauté et l’infinie douceur de la création lorsque l’harmonie de mon être m’a été rendue par l’acte d’abandon que j’ai enfin consenti. Et je comprends que personne ne me l’avait prise. Que tout a toujours été là mais que la coupe était si pleine de tout ce qui m’encombrait que je ne pouvais plus la remplir de l’eau cristalline qui m’était si simplement offerte.

Lorsque l’homme qui a souffert le martyre une longue nuit glaciale en maudissant ceux qui l’avaient mis là et en ayant espéré la mort comme délivrance sent les premiers rayons du soleil réchauffer son visage, il oublie alors toute colère et tout désespoir, tout sentiment de revanche et toute souffrance. Il n’aspire alors qu’à se laisser glisser toujours plus loin dans la douce chaleur qui l’envahit, tout lui apparaît soudain magnifique et sa conscience s’élargit à tout ce qu’il n’avait jamais vu et qui était pourtant là sous ses yeux aveuglés de douleur et de colère. Le regard qui se pose a changé, et cela fait toute la différence.

Ce que cet homme a souffert, il se l’est infligé seul. Parce qu’il a tout appréhendé comme venant de l’extérieur, parce qu’il a tout admis comme étant l’ordre établi de nature inamovible et qu’il s’est soumis à ces croyances, parce qu’il s’est contenté de ses cinq sens pour définir le monde sous prétexte que tout le monde faisait ainsi et qu’il n’a pas oser aller au-delà de l’apparence des choses. Seuls ceux qui sont sortis des rails ont fait bouger le monde et jusque-là, il leur a fallu un sacré courage et une bonne dose de foi et d’abnégation pour le faire.

Aujourd’hui, tant d’êtres quittent la route tracée, que ce qui faisait la norme ne peut que tomber en poussière. Il viendra un moment où les chefs de gare dans leurs uniformes désuets auront les yeux fixés sur des aiguillages abandonnés où ne passeront plus que quelques rares trains fantômes. Les marionnettistes croient en des évènements à venir dont la nature profonde en vérité leur échappe. Ils se trompent et leur pouvoir s’effritera parce que plus personne ne le reconnaîtra, chacun aura pris conscience que se détourner calmement de la vielle énergie suffira à la momifier sur place. C’est quelque chose qui a déjà commencé et qui est déjà visible. Du coup, et c’est nouveau, lorsque la tempête viendra, il ne faudra finalement pas bien longtemps pour que les egrégores de la peur, la colère, la défiance, la manipulation, l’agressivité et l’abus de pouvoir soient vidés de leur substance et ressemblent à des ballons vides et fripés qui s’émietteront dans le vent nouveau qui balaiera le monde. Je ne sais pas quand ce moment arrivera mais je le sens proche. Les derniers mètres sont les plus longs mais on n’a pas fait tout ça pour rien, il faut garder la foi en cette ligne du temps et rester en-dehors des agitations. Beaucoup de gens qui n’ont pas guéri leurs peurs profondes agitent beaucoup d’air pour pas grand chose en ce moment. Y faire résonance n’aide personne et entretient un peu plus longtemps l’ancien monde. Souvenez vous des vers de Ronsard et n’attendez pas à demain…

Fraternellement,

© Le Passeur – 10 Octobre 2011 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

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76 réponses à La présence est le seuil du royaume

  1. barbara dit :

    bonjour, je réalise que la foi m’éloigne du doute et je l’a cultive attentivement tous les jours dans mon jardin. Cela engendre une serenité, une douceur etune force tranquille de chaque moment loin des égregores de peur de manipulation de violence et d’agressivité.Je sens également que le temps est proche ou nous détournerons notre regard des momies qui nous gouvernent.Je me réveille et je ne suis pas la seule,nous vivons un temps de grande mutation interieure ou nous allons reconquérir notre liberté.MMMMercIIII et gratitude à tous nos frères de lumière de l’autre coté du voile qui nous soutiennent dans notre quete du divin dans la matiere. Que la paix et le pouvoir créateur nous donnent des ailes.

  2. Pascale DENIS dit :

    Bonsoir Le Passeur,
    Que se passe t’il ? sans nouvelles depuis 6 jours bientôt 7…

    Que signifie ce silence ?

    A bientôt de vous lire, les liens sont si importants en cette période…

    • Le Passeur dit :

      Ben ma foi, j’essaie aussi d’avoir une vie en-dehors de ce site, écrire et publier prend du temps et ces derniers jours ont été particulièrement remplis. En passant, j’en profite pour dire que je n’écris que si j’ai quelque chose à dire dont j’imagine qu’il peut avoir un minimum d’intérêt. Je ne tiens pas à remplir du texte rien que pour publier, ça n’est pas vraiment mon objectif.

  3. Trimutri dit :

    Bonjour Passeur,

    Un grand merci pour vos textes et votre site. La fermeture provisoire du site « nous-les-dieux.org » m’as fait découvrir le votre il y a quelques temps. Depuis, je ne me lasse pas de lire vos articles. Vos textes sur l’éveil résonne en moi. J’ai eu la « chance », il y a quelques années déjà, de tomber sur le pouvoir du moment présent de M. TOLLE. C’était en 2007, alors que je vivais dans une profonde détresse. Ce livre m’a rendu ma liberté et ma vie en a été changée de la plus belle des manières. J’ai bcp avancé depuis et suis tjrs plus en paix avec moi même. J’avance à mon rythme..

    MERCI à vous, au temps que vous consacrez, et à la sagesse que vous dégagez.

  4. Xavier dit :

    Bonjour à vous Le Passeur…

    Je prends 2 minutes pour saluer et complimenter la qualité de vos écrits, d’une justesse rare, presque inouïe.

    Mais en particulier cette phrase : « Il viendra un moment où les chefs de gare dans leurs uniformes désuets auront les yeux fixés sur des aiguillages abandonnés où ne passeront plus que quelques rares trains fantômes. » De la poésie pure, parfaite. Je suis admiratif. Sincèrement, pareille phrase, si on changeait les lettres par des notes de musique, ce serait du Mozart, et du grand Mozart. Je ne peux pas vous complimenter davantage 😉

    Merci pour les messages que vous nous transmettez…

    Il n’y a pas à mon sens à dialoguer. seulement à méditer…

    Amicalement, Xavier

    • Le Passeur dit :

      Merci mais n’exagérons rien et surtout laissons à Mozart ce qui lui appartient.

      • Xavier IZARD dit :

        Bonsoir,

        Ce n’était pas exagéré !

        D’ailleurs, puisque j’en parlais, ça me fait penser à une question : y-a-t’il pour vous des artistes (peintres, poètes, écrivains, musiciens, etc) ou des oeuvres qui représentent cet idéal, ce message de la « Nouvelle Terre ». Qu’il aient été dans une démarche volontaire d’initié, ou que cela ait été purement inconscient, naturel…

        Voila, en fait, ce que vous nommez « élévation de vibration » cela peut-il se rapprocher de ce que d’autres nomment à travers des réactions physiologiques de bien-être, de bonheur, des oeuvres peuvent-elles être cataloguées, labellisées 😉 « Message de la nouvelle Terre » y compris dans les Classiques voire les Anciens ?

        Ce n’est pas dans le but d’avoir une liste « recommandations de livres à lire et de disques à écouter – vous avez l’autorisation » c’est juste par curiosité, un questionnement…

        @ bientôt…

  5. marie christine dit :

    Merci pour ce très beau texte, Passeur . Si intime et sincère .
    Pour moi, l’expression « lâcher-prise » n’a rien de spéculatif . Je l’associe à son image originelle très concrète : le rapace à qui on demande de lâcher sa proie .
    Les griffes, c’est « je veux ! », « je sais ! », « je dois ou ils doivent ! », « il faut que ce soit comme ça ! », etc …
    Et mes lâcher-prises les plus spectaculaires (à mes yeux) sont toujours apparus dans les situations les plus paroxismiques, lorsque tout semble se liguer pour rendre la situation la plus insoluble possible et l’émotion la plus intense possible. Alors arrive un moment où le chien enragé agrippé à son os « lâche le morceau », baisse les bras, abandonne tout, déclare forfait et s’avoue à lui-même : « C’est bon, je renonce, je ne sais plus quoi faire, je reconnais mon impuissance » .
    Et c’est précisément dans ce moment d’apparent désespoir que surgit LA grâce divine, LA solution (évidemment d’une simplicité affligeante !), LA révélation, LA sensation qui envahit tout le corps .
    Bien sûr, si on peut éviter d’en arriver à ce point-là, éviter d’enfoncer nos griffes mentales dans tout ce qui bouge, dynamisées par nos peurs, nos désirs, nos appétits, nos soit- disant besoins, c’est mieux, car la grâce divine pourra agir de manière plus régulière et avec une collaboration plus consciente de notre part .
    Il me semble que c’est un peu ce que j’ai compris dans ton message, Passeur …?

    • Le Passeur dit :

      Je ne crois pas qu’on puisse éviter un jour d’arriver à ce point précis qui est l’abandon. Et si on n’a pas eu à le faire dans cette vie, c’est que ça été fait auparavant.

    • Waterbreathing dit :

      c’est pas vraiment une vision de l’abandon « rejouissante » .. c’est plus le j’abandonne par dépit, ou frustrations, impuissances, et d’arriver au bout de ses limites.vivement que j’abandonne à me péter toutes limites d’endurance yeppe !

  6. patrick dit :

    Le Passeur pourrais-tu s’il te plait mettre en lumiére comme tu sais si bien le faire le dernier article de John Smallman intitulé « L’explosion d’Amour » traduit par Christine que je remercie en passant.Je pense que ce message fera du bien à tous les lecteurs d’Urantia Gaïa dont je suis trés heureux de faire partie . C’est trés réconfortant de former tous ensemble cette Unité Créatrice? Que l’Amour en nous explose.

  7. rachel dit :

    Bonjour Passeur,
    Je vis avec quelqu’un qui est complètement fermé à l’Univers cosmique, spirituel. Il me reproche souvent de trop avoir la tête ailleurs et pas les pieds sur Terre. Bref, l’autre jour j’ai reçu le livre de Z.Sitchin « la planète cachée à l’origine de l’Humanité » j’étais vraiment très heureuse de l’avoir trouvé. Il m’a demandé pourquoi j’étais si pressée de le lire. Je lui ai répondu que pour savoir où on allait il fallait savoir d’ou on venait… Il m’a regardé d’un drôle d’air mais n’a pas fait de commentaires moqueurs. Et l’autre soir il est venu s’asseoir à côté de moi et m’a dit « alors on vient d’où ? » il est resté assis à me poser des questions, je lui ai montré des schémas , lu des passages. Il est resté à écouter, puis il a dit « OK ». Wahouuu ! c’est une avancée absolument phénoménale, colossale même. Voilà je voulais juste partager avec vous ce changement d’attitude.
    Plein de Soleil pour tous.

  8. Ron dit :

     » Les doutes reviennent après les certitudes, les fatigues alternent avec les moments d’euphorie  » c’est si bien dit et si juste ! Qu’est ce que c’est fatiguant !!! Avec ce texte vous avez encore fait mouche Mr le Passeur 🙂 Encore merci

  9. Dania dit :

    Je n’ai pas compris ce que vous voulez dire… « décider de traverser la rivière ? ». mais ce n’est pas grave. Je suis fatiguée de mes contradictions, de mes prises de tête et de ce monde débile… Je croyais avoir compris quelque chose, en fin de compte, je n’ai rien compris, je ne comprends plus rien et tout cela m’est bien égal. Je suis lasse, terriblement lasse… Bonne nuit à tous

    • Le Passeur dit :

      C’est justement pour ces coups de fatigue que j’ai écrit ce papier, alors ne vous laissez pas aller à y céder. La traversée de la rivière de mon exemple, c’est l’acceptation du lâcher-prise. On ne sait pas trop comment ça va se passer mais on sait qu’on espère aller vers le bon feu qui nous attend. A un moment donné, il faut avoir confiance, avoir la foi en soi et en la vie, et donc se mettre en accord avec ce qui nous appelle au fond de soi sans avoir peur des frilosités du moi, de l’ego qui s’accroche à ce qu’il connaît et dans lequel il s’est défini.

      • Nada dit :

        Salut le Passeur,

        penses-tu que, de cette pleine lune à cette date du 28 octobre, le corps soit hyper sollicité ?
        Mon corps est réellement sans énergie depuis quelques heures, comme mort. Les semaines de fin septembre, j’avais juste la vitalité pour aller au travail, et un plus grand besoin de me retrouver isolé dans le silence.
        Observant aussi que la base du dos est comme volontairement en cocoon, ce qui donne peu de souffle à ma voix.
        Même si j’accepte, c’est socialement assez pénible, autant pour moi que pour autrui ( peu de choses à dire de ce côté-là, en apparence).

        • Le Passeur dit :

          Ben franchement je n’en sais rien du tout, d’autant que chacun ne réagit pas de la même manière. Maintenant, pour ce qui est des sollicitations de nos corps dans cette période qui a débuté depuis plusieurs années déjà pour certains, je crois qu’il faut juste les accepter avec légèreté. Quoi faire d’autre ? Littéralement nos corps se préparent à un changement de mode majeur. Ca ne va pas sans certains inconforts parfois, mais tout le monde aura remarqué qu’à présent ça ne dure pas trop, parfois même juste 24h. Donc faisons avec en gardant le sourire.

          • nada dit :

            Thanks you, le Passeur, de cette réponse honnête.
            Et bien, après avoir vu les 2 femmes politiques du parti socialiste en France à la TV, cela a déclenché comme une libération. Et donc, une vitalisation.
            L’une qui a eu l’ambition d’être Présidente en 2007, se séparant de son mari. Qui après sa rude défaite dimanche au primaire se réconcilie comme par hasard avec son ancien mari, dit favori comme choix à la primaire de dimanche prochain.
            Cette primaire étant le vote des militants du PS pour le candidat à la Présidence en 2012.
            Serait-elle dans la stratégie de le séduire de nouveau, et être au moins la 1ère Dame de France.
            L’autre que je perçois comme la 1ère Présidente en France = à mes yeux, une révolution et enfin quelque chose qui bougerait dans ce pays, au-delà des programmes politiques.

            D’autre part, mon mental ne cesse de voir les choix de vie des femmes, et les aspects féminins de celles-ci.
            Des textes sont en train de parler du réveil du féminin.

            Peut-être, cette libération est connectée aux pensées erronées du féminin et du masculin de ce monde.

  10. Astrée dit :

    OOOOHHH LALALA …comme cela m’a envahie de vous lire tous et vraiment une trés belle introduction par notre Passeur ( comme j’imagine: une personne élue pour nous qui te lisons; par je ne sais qu’elle bénédiction )
    ? nos désirs d’éveil et de connaissances de soi ..? nous nous cherchons, nous nous observons , nous nous analysont…ça toujours été celà pour moi mon essenciel sans savoir…afin de toujours resté tolérant envers l’autre qui va et vient et peu aussi nous envahir!
    J’ai choisi depuis toute petite de rester et d’accepter(plus tard) à ne rien savoir! sans poser de questions, un peu pour l’essenciel! mais autrement de choisir la confiance et d’admirer avec contemplation , la beauté et les moments de bonheur!
    Malgré une attente et une demande intérieure de m’éveillée encore plus!…mais par contre savoir qu’ une exaltation spontanée vers une nouvelle dimension me soit possible que si je veux bien y participée !
    Donc c’est avec bonheur que je me sens connectée avec vous autres; ayant quand même la sainte pensée que nous faisons partis d’une élite prenant le temps d’aller vers notre nourriture spontanée qui nous porte dans notre confiance! se rencontrer se lire dans ce genre de site vont juste nous complaire a continuer a faire notre travail « d’objecteur de conscience » et continuer de diriger nos pensées comme de nouvelles armes pour sauver tout notre amour de foi en soi ! dans la liberation de nos propres choix ! croire ou pas…savoir où pas…accepter où pas…Disons pour moi que nous seriont tous complémentaires aux uns et autres mais surement pas égaux ! justement mieux pour s’imbriqué par nos formes différentes , de mieux se contenir et de se respecter grace à nos regions complémentaires tout à fait nécéssaire a notre équilibre ! sans égoiste puisque chacun prend sa part!
    Mais que dire des autres ethnies qui reste des fois et toujours dans des shémas de maladies , de souffrances où de malchances que leurs imbrications aussi ressemble a quelque chose…
    Mais que nous ne voulons pas parce que c’est pas joli , ça nous fait peur mais ça nous fait réagir au point de savoir que notre conviction nait et ne vouloir s’y imbriqué! c’ est un choix de non désir…je ne désir pas…donc je prends soin de moi et je n’y vais pas !et si j’y suis je me sauve, échappant toujours et toujours a ceux qui veulent nous manipuler! demander de l’aide savoir que nous sommes protégés par nos désirs et nos non désirs sont comme une carrapace ! si on demande pas on a pas ! sauf les enfants qui sont gatés aux début par leurs protecteurs ! seulement pourrions nous rester dans le sentiment d’être gatés en tant qu’adulte ! beh oui juste assez pour ce rendre compte que c’est la continuité de notre destin de continuer a se « gaté »!
    Évidemment en aurra pris soins de se reconnaitre , de s’appréçié a sa juste valeur d’avoir établit la relation de confiance tout en restant vigilant pour soi et pour ceux dont on aurra la responsabilité , car quand on rencontre ce rôle c’est trés honorant ! moi je dis « merci ‘depuis toute petite petite et aussi « pardonne moi’…mais ne me quitte pas car pour l’éternité ! mon désir c’est d’existée en quête de pleinitude pour moi et les autres que j’aime! profitons ne gachons pas notre chance et rejoignons nous pour compatir a ce qui pourra advenir de ceux qui choisiront de ne pas s’imbriquer du même coté que nous!
    Merci a vous tous c’est la première fois que je témoigne ! ce fut long et un doux moment passé avec vous depuis l’intro ! BEAU PASSAGE
    Donc les conflits , les autres, n’ont mis que pour moi une connaissance supplémentaire a ce que je ne veux pas et on me laisse tranquille au contraire mes souhaits se sont réalisés ! la gare de triage j’y crois car déjà j’aimais sortir ma ressemblance
    Vous ètes daccord où pas ceux qui le d

    • Le Passeur dit :

      Juste une chose, croyez-moi, il n’y a pas d’élite.

      • Astrée dit :

        bonjour a tous !
        Mon message ètait tous simplement de s’apperçevoir que notre lacher prise n’existe que si il y a un desir donc nous navigons entre nos 2 ondes ! mais combien c’est bon de pouvoir sauter de l’une a l’autre telle une vie d’enfant en non souçis juste dans la confiance d’être accompagné et de respecté ses limites par son Maître intérieur: « LA VÉRITÉ DU COEUR ».
        Nous sommes des Nomâdes si nos Mains se rencontraient dans les decombres je serais m’accrocher pour nous sauver ! BIEN A VOUS

    • Astrée dit :

      desolé mais j’ai beugué la fin de mon texte!!!
      oui donc au niveau de la gare de triage j’aimais sortir DE ma ressemblance pour regarder ailleurs aussi les petite rails annexes qui permette de s’échapper quand on ne veux plus se ressembler ou s’assembler! merci encore et désolé pour le beugue!

  11. BuddhaOtaku dit :

    Merci Le Passeur pour ce magnifique texte, qui comme bien souvent, met en mots simplement et justement les sentiments profonds des Ascensionneurs que nous sommes 🙂

    J’ai moi aussi le meme sentiment : une nouvelle energie commence a arriver sur Terre. Elle est plus grande chaque jour. Comme un levee de Soleil, tres pourpre/magenta
    La Nature en parle, tout ces representant le valide : c’est maintenant !
    Les Esprits de la Natures et tous nos Amis des differents regnes habitant sur Terre attendent que la nouvelle Humanite leur tende la main.

    Une mediation commune a lieu. Je pense que c’est spontanee, la nouvelle humanite se rassemble de coeur a coeur a tout moment de la journee.
    Avez-vous ce meme sentiment?


    Connectons nous ensemble.
    Connectons nous aux Elements, aux Esprits de la Nature, aux Arbres, et a toute forme de vie.
    Ensemble, envoyons a Gaia, tout notre Amour !
    Et ainsi passons avec Elle, ce cap significatif.

    La nouvelle humanite se doit de passer a l’action.

    Merci !
    Otaku

  12. Dania dit :

    Je ressens aussi ce qu’exprime Gaya… cette impression d’être deux, parfois plus…
    Et j’ai encore un peu de mal à appréhender cette notion de lâcher prise. Si on prend l’exemple d’un emploi que l’on s’oblige à faire par nécessité – emploi précaire où on vous utilise pendant un temps donné pour vous jetter dès qu’on n’a plus besoin de vous -, que signifierait lâcher-prise dans ce cas ? Cesser d’accepter un boulot précaire -quitte à ne plus en avoir du tout- ou « s’adapter » en se disant que c’est mieux que rien, en tentant de mettre l’accent sur les aspects positifs ?…
    Je suis vraiment dans ces questionnements et je n’arrive pas trouver une réponse claire, sachant que je ne supporte de moins en moins la déshumanisation qui existe dans le monde du travail, et ce dans beaucoup de domaines. Et je sais de quoi je parle pour avoir travailler dans différents secteurs d’activité.
    Pourriez-vous éclairer ma lanterne ? Parce que mon moi « rationnel » est en ébullition 😉

    • Le Passeur dit :

      C’est un peu comme vouloir atteindre l’autre rive de la rivière où nous attend un bon feu, un bon repas et un bon lit. A un moment ou à un autre, il faut la traverser la rivière. Tant qu’on se demande si c’est nécessaire, on reste sur l’autre rive à regarder en face. Chacun traverse la rivière comme il le décide et avec les moyens qu’il a à sa disposition. Il n’y a pas de règle générale et c’est pourquoi je ne risque pas de vous dire sous quelle forme vous devez lâcher prise. Tout ce que je peux préciser, c’est que lâcher prise ne signifie pas obligatoirement lâcher son travail, mais parfois oui. Tout dépend de ce que représente émotionnellement ce travail pour vous. Ce qui est insupportable ne devient pas supportable seulement lorsqu’on lui tourne le dos. Souvent, c’est juste le regard que l’on porte dessus qui suffit à tout changer. Le lâcher-prise est avant tout émotionnel, puis il concerne la volonté de contrôle.

      • elleven dit :

        Salut les Urantiens. Moi, j’ai toujours de la peine avec ce mot « lâcher-prise » qui souvent raisonne chez moi avec « relatif ». D’ailleurs, « relatif » ne m’inspire pas de sensation très agréable et résonne un peu comme « absence de sens » dans mes tripes. D’ailleurs, je me souviens que lorsque j’ai appris la relativité à l’école et que le prof affirmait que « tout » est relatif, je me sentais pas trop bien avec cette idée. Peut-être que c’est vivre sans peur, « lâcher-prise », sinon c’est survivre et c’est un gros effort ? Enfin, voilà, le mot n’est pas la sensation alors j’accepte volontiers des précisions. Merci toutim

        • Waterbreathing dit :

          moi j’ai plus de difficulté avec le mot abandon ..
          pourquoi pensez vous lacher prise résonne pour vous à relatif ? oui, il y a peut-être une absence de sens, du moins, du sens qu’organise et comprend l’intellect, qui s’empresse à fabriquer des constructions mentales pour « cadrer » et organise, et filtrer, aussi, sa perception du réel ..

        • Le Passeur dit :

          Personnellement, je ne vois pas très bien ce que le mot »relatif « a de commun avec « lâcher-prise ». Mais bon.

        • alain thomas dit :

          Le lâcher prise, c’est comme lorsqu’enfant, tu étais émerveillée devant n’importe quoi qui t’émerveillait… par exemple.

          • alain thomas dit :

            Le vrai lâcher prise se fait dans l’acceptation totale de toute situation qui se présente à vous, qu’elle soit affective, relationnelle ou au niveau de votre santé.

          • Waterbreathing dit :

            Le vrai lâcher prise se fait dans l’acceptation totale de toute situation qui se présente à vous, qu’elle soit affective, relationnelle ou au niveau de votre santé.
            plus difficile !personnellement, j’en suis encore au stade ou si une situation m’est peu supportable je la refuse et je cherche à controler ce quil en adviendra si elle continue de m’etre difficile, meme si ce faisant, je crois que je lui crée plus d’importance qu’elle n’en a, mais bon.je vais pas donner mon accord non plus et puis quoi encore, lol.
            ce propos sur l’émerveillement et l’enfance revient souvent .. du coup, moi enfant je crois que je posais déjà bcp bcp de questions( jusqu’à m’empecher de dormir la nuit, des questions sans fin, mais teintées d’emerveillement! enfin, pas que des questions non plus, j’aimais bcp les sons) !
            je ne vois pas trop de liens entre relatif et lacher prise non plus .. ce doit etre une association personnelle à l’auteur du message.

          • alain thomas dit :

            Le mot « acceptation » n’a pas le même sens ici.
            Accepter ne signifie pas ne pas se battre contre la situation. Accepter signifie au contraire entrer de plain-pied dans la situation et la braver avec le Coeur. L’acceptation n’empêche pas la souffrance. La souffrance est bien réelle ici. L’accepter, c’est la regarder en face et vivre avec elle. C’est facile à dire bien sûr, mais pour y arriver, il faut bien commencer par le dire.

      • Waterbreathing dit :

        Pourquoi travailler à changer de regard sur ce qui nous insupporte, pourquoi faire ce seul travail en soi, il y a parfois des raisons très concrètes à ce qui nous insupporte, etre insuppporté est parfois un message pour nous rappeler que l’on a pas à supporter plus ou plus longtemps.
        si l’on abandonne la volonté de controler, d’autres n’abandonnent pas la volonté de nous controler.soit, raison de plus pour ne plus chercher à controler, c’est eventuellement jouer le jeu de telle volonté de controle, et y perdre de l’énergie que s’y engouffrer.
        mais accepter dans le lacher prise de se faire utiliser et travailler son regard pour le supporter ensuite, lorsque cela peut aller contre ce que l’on ressent décent, et sain pour soi, cela ne me semble pas moins alimenter de telle volonté, y abdiquer, presque.

        • Pierrot dit :

          Et si l’autre n’est pas un élément de comparaison mais un reflet de nous même?

          • elba dit :

            waterbreathing, lâcher prise et abdiquer, ce n’est pas pareil, à mon sens…

            Pour moi, le lâcher prise correspond au fait de ne pas donner trop d’importance à ce que nous ne pouvons pas changer. Cependant, il n’est pas question que quelqu’un m’entraîne dans quelque chose qui est contraire au chemin que je veux parcourir.
            Le travail à faire sur soi, dans ce cas, c’est de ne pas céder, sans toutefois être agressif, mais au contraire d’être ferme et d’expliquer pourquoi nous voulons qu’une chose se passe ‘comme ça’ pour nous personnellement.

            Nous avons des choix dans la vie. Parfois ces choix sont très limités, ou même parfois nous n’avons pas le choix (par exemple, travailler pour gagner notre vie.) Il n’empêche que personne ne me ferait travailler dans une usine d’armement ou dans le nucléaire, par exemple. Je ne juge pas les gens qui y travaillent, mais je préfèrerais mendier (et Dieu, que cela me coûterait !) ou nettoyer des wc à longueur de temps, que de faire un tel travail (et je ne me considérerais pas comme une esclave, mais comme quelqu’un ayant fait un choix.)

            Abdiquer, non !
            Lâcher prise, oui.

            Fraternelle amitié.

        • elleven dit :

          Apparemment la sémantique du mot « lâcher-prise » est bien différente d’une personne à l’autre. Aussi, les représentations mentales individuelles sont loin d’être universelle et sont relatives à des vécus et des perceptions différentes de la « réalité ». Tous les discours sur l’éveil ou sur quelque sujet que cela soit, sont confrontés à ça. Aussi, je m’agace un peu lorsque l’on balance à tout bout de champ, la solution divine et définitive comme étant le lâcher-prise. Cordialement.

          • elleven dit :

            Bon… j’ai la réponse. L’artice « ressentir la paix est un choix » c’est cela que je voulais dire ! hum, suis peut-être vieux genre. A la place de lâcher-prise, je comprends mieux « la paix soit avec vous ». Sorry le passeur 😉

  13. Mary dit :

    Bonsoir Passeur,

    Vous avez merveilleusement bien décrit la réflexion que je me suis faite il y a quelques temps quant à être dans le moment présent. En ce qui me concerne, les enseignements d’Eckhart Tolle sont un rocher où je trouve refuge lorsque le trop plein d’informations – souvent contradictoires – m’éloignent de ce qui est essentiel. Merci beaucoup, c’est toujours avec un grand plaisir que je vous lis.

  14. Gaya dit :

    Merci pour ce beau texte, encore un!

    J’ai parfois l’impression d’être deux personnes…

    – Celle qui lit les beaux textes, les livres qui font évoluer… Et qui à chaque lecture se dit « mais bien sûr, comment cela pourrait-il être autrement? »
    – Et puis celle que le quotidien rattrape… Le flot des pensées (quasiment impossible pour moi de fermer le robinet), les conflits, les interactions… Les gens… Les désires du « ahhh ça sera tellement bien quand ……  » La vie quoi!

    Dans mes moments de « flou », je me dis que ces beaux écrits ne sont pas adaptés à la vie, à la réalité quotidienne. Je les respecte bien sûr, je les aimes même, mais j’ai tellement de mal à les appliquer…

    C’est bien sûr à moi de changer quelque chose, de travailler quelque chose, mais j’avoue qu’il me manque LE maillon de la chaîne, pour fusionner la théorie et la pratique, et la rendre naturelle.

    Bisous à tous

  15. alain thomas dit :

    Le désir vient d’une étincelle, d’une intuition.
    Sans le désir, comment créer, comme unir l’animal et la divinité qui résident en nous ?
    La femme n’est-elle donc pas le complément vital de l’homme (et inversement), permettant de fournir à ses oeuvres des raisons d’être ?
    L’étincelle qui crée le désir est divine sans que l’on puisse le prouver. La Foi n’est-elle pas le mystère qui relie le doute à la certitude ?
    Comme dit Patrick Bruel au sujet du poker (quel exemple !!!), « ce ne sont pas les cartes qui comptent mais ce que vous en faîtes ».
    Que faisons-nous du désir ?
    N’est-ce pas là la vraie question ?
    Le désir est un poison qui, après avoir été animé par l’étincelle divine, peut devenir une antidote, voire une ambroisie, à l’instar d’un vaccin, conçu lui-même grâce à la maladie, pour en obtenir l’immunisation.
    D’ailleurs Passeur, j’ai le sentiment que c’est ce que vous dîtes, d’une autre manière certes, aux fins peut-être d’alerter le lecteur sur le danger des cartes, qui sont si difficiles à interpréter.
    Entrer dans le désir par la Vision de la Vacuité ou de la Plénitude (ce qui est la même chose) est entrer en connexion directe avec sa divinité pour une paix et une joie transcendées.
    Entrer dans le désir par la saisie des émotions et des pulsions, dans l’ignorance de la loi infaillible de cause à effet, est un moyen inhabile qui peut engendrer de la souffrance continue et évolutive, à l’instar de toute forme de dépendance.
    Il est toujours une loi naturelle qui relie le Coeur à l’Ethique ; ô combien c’est difficile de percevoir ce qui est bon de choisir librement (en pleine conscience), une fois l’intuition passée !

    C’est très agréable de vous lire Passeur parce que dans l’authenticité qui vous caractérise, chacun peut s’y retrouver et cheminer.

  16. Soleil Bleu dit :

    Il y a dans ton article Passeur, une forme de générosité et de tranquilité qui me va trés bien. Dans mon environnement restreint, les situations ont l’air de s’enrouler en ce moment de façon plutôt harmonieuse. Pas de transformation spectaculaire, mais les choses se résolvent sans heurt, sans bruit, de façon étonnante parfois car avec une synchronicité déconcertante.
    Je marche sans courir, avec de moins en moins de désirs précis, et une confiance qui s’accroît. Que dire d’autre que « c’est bon ! »
    Merci à toi et à ceux qui partagent leur ressenti sur le site.
    IN LAKE’CH

  17. maryannick dit :

    je ressens en ce texte une énergie de paix et de tendresse, cette paix et cette tendresse que mes parents on su m ’enseigné dans les actes quotidien de la vie…Amour en soi, amour en tous

  18. Sophie dit :

    Merci à toi Passeur, et à vous tous pour vos commentaires enrichissants.
    Ce n’est que du bonheur de percevoir l’Eveil de chacun, son cheminement, ses inquiétudes,ses progressions,…et tout cela nous rassure mon mari et moi.
    Ensemble, par ces moments de partage sur la toile, par ces choix de vie qui nous préoccupent, nous mettons en route de telles vibrations (ressenties par Gaia & l’Univers)
    que la plénitude nous entoure soudainement, le lâcher-prise s’enclenche,et la lumière envahit notre quotidien…Wouaw!!!
    Merci à tous pour toutes ces énergies.
    Paix & Amour.
    Sophie.

  19. Coeur dit :

    Merci le Passeur de ces beaux textes pleins de paix, de sagesse, d’amour. Ils m’apportent en ces temps de passage, la confiance pour ne pas se laisser attraper par les peurs…
    Je vous envoie plein de lumière pour augmenter votre phare qui éclaire un grand nombre de mes amis.

  20. lila dit :

    Je le trouve très inspiré ce texte. Très authentique.
    On dirait même qu’il prélude à une libération intérieure ou dirais-je plutôt une révélation, une ouverture d’un tout autre niveau.
    Car derrière les mots, l’énergie n’est plus la même, Passeur, vous avez en quelque sorte transmuter votre énergie et elle transite vers un « autre vous ». Beaucoup plus pacifique, bien plus au coeur des choses, plus proche aujourd’hui de son Etre que de l’image floue que vous en aviez.

    Si je me permettais un conseil : suivez le fil de votre vie ; son schéma énergétique (les grands moments et l’intention qui les ont amenés) ce fil d’intention vous guidera vers votre étreté, votre fonction au-delà de celle-ci. A chaque étape vous vous accueillez et vous êtes accueilli.

  21. Xablo dit :

    Merci, Passeur, de nous aider à garder espoir.
    Vous écrivez beaucoup le mot « marionnettiste » dans vos articles. A mon avis, on ne peut pas qualifier ces gens autrement…

  22. Waterbreathing dit :

    pour rejoindre le message d’une parmi d’autres qui parle à un moment de possible recupération sectaire des états qui peuvent etre traversés sur une voie, ou une recherche d’éveil.. j’ai moi meme eu droit à un moment à une tentative d’hameçonnage de ce genre avec un groupe de personnes semblant pourtant équilibrées dans leur façon de vivre leur spiritualité,(et je crois qu’elles le sont, enfin, pour quelques unes, quoiqu’avec des sujets de discussion tournant autour de prophétie et de messie ^^ ‘ par moments.Mais qu’elles trouvent en cette voie certains bénéfices à elles memes) mais ou il s’agissait rien de moins qu’adorer leur guru qd même.. et qd je dis adorer, c’est chansons avec son nom, pendentifs avec sa photo etc. qui est pour ceux qui adhéraient a ce mouvement, une reincarnation du divin.
    bon, dans le lot, y avait des choses justes qui étaient dites, il était enjoin à se reconnecter au « divin en soi », que chacun pouvait trouver en soi ce que le guru du mouvement incarnait( mais lui c’est mieux), mais cela ressemblait fort à de l’adoration pour moi, cela ne répondait à rien, pas d’inspirations, ni besoins en moi, si ce n’est que j’aurais pu trouver sympa d’effectuer ce cheminement à plusieurs, cette expérience m’a été plutôt refroidissante et m’en a détourné.ce genre de mouvements qui peuvent p-e partir d’inspirations « justes » pronant le détachement du mental préparent le terrain à des récupérations plus .. douteuses ^^ puisque reflechir ça devient maaaaal, c’est l’égo, ce qui n’empeche pas qu’on vous demande de boire les reflexions des maitres supposés alors(sans le mental, justement car le mental est sourd à la luminosité des pensées des maitres ^^)..je trouve difficile de discerner alors ces points ci, car il a été une culture avec des « maitres » qui pouvaient proner des vues pas si émoignées, et que l’on peut retrouver cela en des mouvements bien moins noblement inspirés.

    Mais ce n’est pas un cheminement vers l’éveil qui peut attirer vraiment ce genre de situations, je crois que la voie vers l’éveil peut-etre discrète, sans recherche extérieure.. et ne tend rien à aucun de ces pièges.p-e une raison de plus pour ne pas aller chercher en divers groupes, religions (formes de sectes aussi) ce que l’on a en soi et à portée de soi, j’ai l’impression que l’on s’expose à ce genre de dérives pseudos sectaires, des lors que l’on cherche à créer des regroupements organisés autour de « cela », de la spiritualité, et de son vécu en général.

    pour l’art et la violence, je crois qu’une force de vie peut parfois etre violente, sans qu’il s’agisse d’agression, de violence contre l’autre, etc.

    • Le Passeur dit :

      Les temps ont heureusement changé, il n’y a ni maître ni gourou à suivre.

    • FaBoja dit :

      Il est possible de passer par des sectes, ou des religions, sans forcément s’y arrêter. Le principal étant de prendre le meilleur de chaque chose que l’on reçoit, et de ne pas s’arrêter en chemin. Les gens qui s’arrête dans une religion, une secte ou un cercle fermé de personnes, quelque part stagne voir arrête leur chemin d’éveil. Chaque maître nous dise des vérités, elles sont toutes les mêmes, mais certains rajoute des éléments pour se donner une image ou faire du buzz pour attirer des clients. Aujourd’hui la science nous aide à recouper les informations spirituelles et les rationnelles… du moment que l’on reste OUVERT, on ne risque rien.

  23. Equibella dit :

    Bonjour Passeur ; ce texte est important et j’y reviendrai pour en puiser de plus en plus de profondeur , je le sens.

     » je ne cherche donc plus à contrôler mon environnement selon mes désirs et en fonction de mes craintes, je ne me plie plus aux règles que je ressens iniques que d’autres ont artificiellement établies »:
    ce passage fait echo en moi, surtout en ce qu’il me fait penser à mes enfants ;

    je ne sais pas comment les autres lecteurs de ce site « passent » ce moment avec leurs enfants, pour ma part je vis beaucoup de confusion et de doute qui m’amènent à réagir à la façon du batelier de Venise, un coup de rame à droite , un coup de rame à gauche…

    Face à la résistance obstinée que mon fils de 10 ans dresse contre toute tentative de lui faire faire ses devoirs , je balance constamment entre l’inciter à s’y mettre, et là j’agis totalement en fonction de mes craintes ( pour lui), ou bien de me dire que c’est peut-être lui qui a raison,tout cet apprentissage trop mécanique et dénué de sens à ses yeux n’a pas beaucoup de raison d’être- et là je suis dans le « je ne me plie plus aux règles que je ressens iniques que d’autres ont artificiellement établies » ! Quel dilemme …!

    C’est un enfant fin, très sensible,très profond,enfantin et mâture à la fois,très déconcertant quand il se met à prendre les commandes par rapport à sa vie; c’est-à-dire qu’il ne veut pas prendre le pouvoir, sauf qu’il veut être maître de sa vie !!

    J’écris cette question, car dans les conseils de cheminement que je lis ici et ailleurs,sont toujours évoquées des « attitudes »(je vais au plus vite) à conserver, développer en fonction de notre être profond en rapport avec notre entourage proche et moins proche,ce qui est finalement possible de réaliser, en tous cas on peut être porté par sa certitude de répandre une lumière de paix;
    seulement dans le cas de nos enfants, où nous avons cette responsabilité écrasante de leur donner la main pour les préparer à suivre leur chemin ,se pose d’une façon intense la question du libre- arbitre…?!!
    J’ai vraiment la sensation de « tordre » le jeune arbrisseau qu’est mon fils dans son élan de vie à cause des impératifs de notre société dont on ne sait finalement pas encore combien de temps ils vont faire la loi dans la vie professionnelle – partie importante d’une vie, au niveau création- de nos enfants…

    S’il vous plait , Passeur, dites-moi ( ou bien dans un article) comment vous ressentez les choses concernant les enfants et leurs parents (et les responsabilités de ceux-ci à leur égard), ça me prend complètement la tête de vivre du conflit avec mon enfant, un conflit que je n’assume pas , n’étant pas au clair avec ce qui le motive!
    Merci , de toutes façons !

    • Le Passeur dit :

      C’est un sujet qui vous est personnel, mais il me semble que vous détenez la réponse puisque vous l’exprimez. Il y a sur ce site plusieurs articles qui peuvent vous donner d’autres éclairages, dont celui-ci : http://www.urantia-gaia.info/2011/08/28/guider-nos-enfants/ ou celui-là : http://www.urantia-gaia.info/category/messages/page/2/

    • dune dit :

      Je comprends tellement ton désaroi parce que nous l’avons vécu aussi avec nos enfants. Notre réponse à été de les instruire à la maison. Ils sont ainsi instruits avec Amour dans nos valeurs de respect et nous enrobons les savoirs obligatoires selon l’Education Nationale avec des choses utiles ou rigolotes. Nous oeuvrons à créer des jeunes qui sont bien dans leurs baskets (8 et 13 ans) qui sont totalement sociables et qui deviendront des adultes libres et heureux. Nous avons alors une vie de famille riche et joyeuse que ni eux ni nous serions prêts aujourd’hui à changer. Nous sommes de plus en plus nombreux à prendre cette option d’ailleurs, ce n’est pas pour rien. Tu peux me contacter si tu as des questions dune00@free.fr

    • lila dit :

      Bonjour Equibella,
      J’ai 3 enfants, de 14, 12 et 5 ans. Tous les 3 ont une forte personnalité et sont sensibles à l’énergie des gens et des situations.

      Pourtant, je ne leur permets pas de décider par eux-mêmes de leur niveau scolaire.
      Je leur explique pourquoi on leur demande de la discipline dans les horaires et pourquoi ils doivent apprendre des choses inutiles mais…nécessaires!
      Je leur donne autant que possible du recul sur les situations qu’ils traversent : j’essaye de leur donner une vision globale du monde, en expliquant pourquoi et comment les gens ont l’habitude de réagir selon certains codes, d’où viennent ces façons de faire et ce vers quoi les sociétés occidentales se dirigent.
      Cela n’empêche pas les chose d’être telles qu’elles sont, et je ne leur demande pas de se révolter mais de s’adapter en considérant qu’à chaque moment de l’existence nous devons prendre en compte des contraintes, et qu’apprendre tôt à s’y adapter sans se perdre en elles, c’est véritablement « apprendre à être ». La contrainte qui m’est donnée en échange de cette éducation est leur forte personnalité et une conscience de « soi » très egocentrique pour l’instant, mais cela signifie que plus tard ils auront passées les étapes de construction un peu plus tôt, ce qui leur rendra service au moment où ils seront adultes.
      Ils choisiront leur vie avec plus de conscience, donc plus de dignité dans leur choix.

  24. Malouise111 dit :

    Oui , c’est beau , tout le règne animal est utile , tout est à voir et à découvrir avec nos yeux d’enfant …tout ce que la terre nous offre , ses couchers de soleil , ses clairs de lune , le vent , la pluie et les paysages du monde entier , seul l’homme a détruit mais la nature reprend toujours le dessus ! Merci pour cet accompagnement des derniers mètres qui peuvent être effectivement très difficiles , je tiens le cap dans les vibrations de mon coeur .

  25. Dania dit :

    Magnifique !! Oui le livre de Eckart Tolle « Le pouvoir du moment présent » est un petit trésor… un peu comme ce site ! Merci de tout coeur 🙂

  26. Waterbreathing dit :

    à faire attention, au désir de non désir, aussi, qui est un piège, je crois en ce genre de cheminement. J’ai souvent trouvé asservissant la nécessité-du-devoir désirer pour vivre, comme illusoire, pour nous « vendre » ces chaines de cycles de réactivités, ces répétitions cycliques incessantes, comme devant être la « vie », toutefois, je ne pense pas souhaitable de se débarrasser de tout processus désirant, comme processus de vie, je le crois p-e à tort, plus ou moins relié à la vie; cad que je peine à imaginer un etre naissant, grandissant, evoluant, sans désirs aucuns, par désir ici, je n’entends pas besoin de courir après des objectisations compensatoires de diverses formes, vers lesquelles nous sommes fortement encouragés en cette époque, pour nous éloigner de nous même.il y a peut-être une façon de désirer « chaste », j’entends chaste, comme ne relevant pas d’un désir/besoin d’appropriation, de posséssion, peut-être que chaque sentiment a sa version  » pure », et « belle » une fois libéré de la déformation de l égo, d’ailleurs ..

  27. Quintus dit :

    « une parmi tant d’autres » ce petit recadrage est important
    Cela dit ce texte est profondément et merveilleusement « vrai ». Je le ressent comme tel.
    Merci au passeur

  28. Nn. dit :

    Dans la sphère de nos questionnements il y a un point de convergence qui, de plus en plus, nous semble évident et nous rassemble. Celui d’une prise de conscience de l’importance de l’instant présent dans une sérénité où justement le questionnement n’a plus sa place… un instant présent qui est l’une des clefs de l’état d’être.

    Nn.

  29. catbec dit :

    merci Passeur pour ce nouveau message.

    Devant mon seuil, il y a chez moi les émotions, l’émotivité qui sont un des obstacles à ma présence, à mon êtreté. Pas l’émotion qui souffre, plutôt celle qui exalte, parce que les événements que je vis me paraissent quelquefois extraordinaires, que les découvertes intenses vécues par les uns des autres le sont comme des retrouvailles évidentes. Pas facile d’être sereine dans ces moments-là. Je fais alors tout trop vite et dans le fouillis, je ne transmets que confusément ce que j’ai dans le coeur. Il me faut arrêter le temps, me poser, trouver le rythme, regarder en moi devant tout le monde, et ça c’est facile de le dire, mais le faire…
    Et c’est réjouissant quand même !
    Bonjour à tous

  30. desprats dit :

    http://rimsave.com/?p=1195
    Laurent Fendt reçoit André Moreau, philosophe, créateur du jovialisme.

  31. elba dit :

    La vacuité est une chose que nous devons vraiment privilégier dans nos vies trépidantes, je crois. A propos d’escargot, me revient à la mémoire celui que j’avais observé un jour : minuscule, pratiquement naissant et transparent au bout d’un brin d’herbe qui se balançait au vent… un moment de pur bonheur !

    Un peu hors sujet, Passeur, mais votre texte me fait penser à cela : je voudrais dire aux jeunes parents de prendre le temps de s’arrêter en compagnie de leurs enfants pour regarder la nature. J’ai eu cette chance et je pense réellement que c’est ce qui m’a aidée à la base à être ce dont je suis fière d’être. Observer les fleurs, les oiseaux, les papillons, les arbres, l’eau des ruisseaux etc. est, je le crois, une très bonne école de l’empathie. Et par extension de la paix. En soi et autour de soi.
    Je remercie de tout coeur mes parents, pour ce qu’ils m’ont donné. Et qui n’était nullement matériel. J’ai reçu un trésor.

    Merci à vous Passeur, pour ce texte. Personnellement, je ne trouve pas que ces ‘derniers mêtres’ sont les plus longs. Ils sont au contraire réjouissants. Chaque jour je vois un peu plus de personnes se poser des questions, s’arrêter de courir, aller vers les autres. Chaque jour ou presque, je me découvre de nouveaux amis qui sont des gens superbes.
    Il nous faut absolument cesser de « vouloir » toujours plus matériellement, parce qu’à ce petit jeu, on se perd dans le stress. Et nous appauvrissons notre terre aussi.

  32. une parmi tant d'autres dit :

    Je crois que vous faites fausse route en ce qui concerne la nature du désir, de la peur, de la colère, de l’agressivité. Ce ne sont pas des sentiments mauvais par nature. Ce ne sont que des indications, des guides, voir des protecteurs lorsqu’il s’agit de la colère. C’est justement en niant, en fuyant ce qui nous vient du plus profond de nous même que l’on distord la nature des choses. Ces émotions SONT. Comme la météo, il faut les comprendre, parfois s’en protéger. Faut-il tenter de « manipuler », de « prendre le pouvoir » sur le climat ? Je ne crois pas. Le climat organise nos sociétés, nos cultures. Nos émotions, même négatives (le sont-elles vraiment ?) fondent nos personnalités, notre richesse. Elles sont à sonder, à parler, à écrire, à peindre, à danser, à chanter. Quel saudade sans la tristesse, quel flamenco sans la colère, quelle scène rock, quel art sans la violence ?
    Vos billets sont intéressants, ils abordent des domaines dans lesquels je suis à l’aise, je retrouve des fondamentaux de mon imaginaire et de ma « foi » (qui n’a rien de religieux), cependant, j’ai plus de mal avec une certaine forme d’angélisme « tout est beau tout est parfait dans la lumière magnifique ». Ce qui nous fonde n’a rien de parfait (heureusement, ce serait terriblement ennuyeux), et ce fameux éveil, que je connais et pressens pour d’autres (et qui n’a rien à voir avec ma culture de base : je n’ai pas été élevé par des illuminés et n’en suis pas une moi-même) ne se fera sans doute pas dans la douceur. La nature n’a rien de tendre et ne donne pas ses leçons dans un cocon de velours. Elle aide. Mais ne fait pas de cadeaux. Il y a en effet de grandes joies, une sérénité indéniable naît d’une certaine forme de « connaissance » (difficile à décrire), mais poursuivre sa vie dans un monde totalement hermétique à votre forme de pensée s’avère difficile. Le désir s’effondre soudain, tout intérêt pour la société telle qu’elle est aujourd’hui disparaît. Cet effondrement du désir vous permet de comprendre à quel point il est important. Il doit ensuite se recréer et se réinvestir dans d’autres voies, qui ne sont pas encore dessinées. Le flottement est long. Et la fameuse colère que vous semblez mépriser devient une aide inestimable. Nous ne sommes pas des marionnettes entre les mains de montreurs plus haut, nous avons notre libre arbitre et une frontière bien dessinée à faire respecter. Le délire est parfois très proche des états d’éveil, et sans colère, sans violence, on risque simplement la camisole, ou la récupération sectaire. Les mondes intérieurs sont complexes et rudes, on y trouve de grandes satisfactions, mais aussi de grands dangers, comme en tout lieu encore mal connu.

    Salutations

    • Le Passeur dit :

      En fait si vous lisez les autres articles de L’Eveil, vous constaterez qu’en aucun cas je porte le moindre déni aux sentiments involutifs mais je ne fais que répéter au contraire qu’il faut les accueillir pour pouvoir les dépasser. Et dans celui-ci, je ne dis pas non plus autre chose. Maintenant, après avoir été des outils d’apprentissage, ces sentiments sont bloquants dans la phase actuelle s’ils perdurent, c’est pourquoi il est utile de bien les éclairer. Ensuite, je ne fais pas non plus d’angélisme, j’ai d’ailleurs parfois évoqué les zones sombres de la création, mais toutes évoluent, même ces dernières, et je ne vois aucune aide à l’évolution à m’attarder sur elles, suffisamment le font à longueur de publications. Pour ce qui est de l’intérêt de la violence dans l’art, disons que ça vous appartient. Certains voient aussi de la noblesse dans la tauromachie, c’est leur droit, mais ce n’est pas mon regard.

    • valyen dit :

      Bonjour, et bravo, Absolument d’accord avec votre vision des choses…Libre arbitre et émotions diverses sont autant de cadeaux à honorer ( et à transcender, maintenant; nous sommes bien d’accord ! ) qui nous ont permis de faire cette expérience humaine que tout le monde nous envie dans le multivers !!!…le discernement issu de l’égo (lui aussi « diabolisé », alors que !…) amène justement le juste comportement, puisqu’il est désormais « coaché » par le coeur, évite le trip Bisounours, et permet de voir la teneur de sites qui sont censés ne plus etre dans le jugement, et qui pourtant prouvent le contraire en critiquant habilement les petits « copains » des sites annexes…par exemple. Lumineuse journée à tous et gardez bien votre « jugeotte cosmique » !!!!…

  33. Josiane Bouhaben dit :

    Merci à toi Passeur. Je lis et me régale de tes écrits depuis plusieurs mois, la résonance est si forte. Ce texte aujourd’hui vient à point nommé, besoin de la parole qui me porte…trop chamboulée depuis quelques jours….je reviens à moi, dedans….la tristesse reviens…mal être, lassitude, douleurs…….le premier paragraphe de ton texte l’exprime si bien. Heureusement, dedans au plus profond la Joie et l’Amour sont là, la Foi indétrônable. A la surface ça tangue, et pas de terre à l’horizon……mille soleils à toi
    Shamata

  34. Alfthon dit :

    ce texte est très bien écrit , tout être qui s’eveil en conscience passe part la phase de nettoyage des ancien schémas
    plus l’ancien schémas disparé du coup l’ego avec , plus la joie et l’amour intérieur brille

  35. FaBoja dit :

    Il y a beaucoup de vérité dans ce texte! Ahhh la peur… n’est-elle pas notre démon intérieur qui nous cache de la lumière, accompagné de son fils l’égo? Il ne tiens qu’à nous de comprendre comment fonctionne l’esprit humain et apprendre à utiliser notre mental pour nous servir, au lieu de le laissé nous contrôler. C’est cela la voie de l’illumination à mon sens. Un travail colossale, mais pas impossible… il faut beaucoup de patience, du curiosité, d’ouverture et de persévérance.

    Ce qui m’a beaucoup aidé et m’aide encore énormément dans cette tâche, ce sont les arts martiaux orientales, externe (travail sur le physique) et interne (travail sur l’énergie corporelle et le contrôle de l’esprit). Croyez moi, ça fonctionne et c’est très puissant… du moment que l’on cherche à développer le Soi et non pas l’Ego, car cela fonctionne extrêmement bien dans les deux sens.
    Il y a aujourd’hui énormément d’outils pour s’en sortir, et pas forcément besoin de beaucoup d’argent pour y avoir accès. Je crois que le plus important s’est d’écouter notre coeur, de se laisser guider par notre intuition, observer autour de soi, prendre le temps de s’écouter et d’écouter les autres encore plus, de savoir recevoir les signes que la vie nous donne et changer les schémas avant qu’ils ne deviennent une situation grave.
    Nous pourrions en parler pendant des heures et des heures… vous trouverez beaucoup de livres qui vous aideront. J’en conseil un que je suis en train de lire et qui reprend vraiment toutes ces choses qui ont été dite et redite sur ce Blog. Le titre du livre est LE POUVOIR DU MOMENT PRESENT de Eckhart Tolle. Je suis sure que beaucoup d’entre vous l’auront déjà lu, mais pour les autres, foncez, c’est une très bonne base simple à lire.

    Et un gros merci au passeur que je lis discrètement derrière mon écran depuis quelques mois maintenant… tes mots donne de l’énergie et l’envie de partager encore plus ces connaissances du Soi.

  36. Maryse dit :

    ENCORE UN IMMENSE MERCI !
    Merci, merci !
    Ce texte est ABSOLUMENT MAGNIFIQUE et SI TELLEMENT VRAI !
    et, quelle verbe ! quel plaisir de lire ces mots et phrases si pure, simple …..
    Avec toute ma tendresse,
    Maryse

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