Rencontrer la Grâce

Par Chahna.

Une chose est certaine, tant que quoique ce soit occupe mon esprit, la Grâce n’a pas de place, elle n’est pas vue. Tellement de choses prennent sa place… mon travail, mes relations affectives, mon corps, mon argent, les autres, etc. etc… La Grâce ne peut se révéler que dans l’écoute, le silence, l’inconnu. La Grâce est un peu comme le léger battement d’aile d’une colombe, pour la remarquer, il faut être à l’écoute !

Il s’agit donc de se reposer et de se mettre à l’écoute, vraiment à l’écoute. Avec un esprit ouvert, sans aucune attente, aucun préjugé, rien de connu, un cœur grand ouvert. Par cœur ouvert, je ne parle pas ici de sentimentalité, ni d’aucune façon d’imaginer, de visualiser ou de « créer » un sentiment d’amour. Il s’agit plutôt d’arrêter de faire quoi que ce soit (et même penser, c’est faire quelque chose), parce que celui qui veut obtenir la Grâce est celui qui est en travers de la route et qui prend sa place !

L’ego veut toujours acquérir quelque chose, et la Grâce ne se révèle que lorsque le mental est ouvert et disponible pour ce qui est nouveau, qui n’a encore jamais été connu. La Grâce est une plénitude, une joie immense où l’on reconnaît la source de toute existence, où l’on reconnaît profondément notre nature véritable ainsi que le Jeu divin qui se manifeste sur Terre pour se réaliser.

La Grâce est pure reconnaissance et communion avec Dieu, avec l’Amour, avec la Réalité, quel que soit le nom qu’on lui donne.

Elle est comme un cadeau qui nous révèle que nous sommes UN, que nous sommes cet Amour et cette paix « intouchée » par quoi que ce soit, le cadeau de la Grâce est la Liberté.

La Grâce est comme la plume d’un oiseau qui vient nous effleurer le visage pour nous éveiller de notre léthargie profonde, nous délivrant d’un monde de souffrance vers un monde de paix, ou à ce que l’on appelle « Le royaume des Cieux », notre vraie nature.

La Grâce nous montre que nous ne sommes pas de ce monde, elle nous offre la connaissance de la source de ce monde et de tous les mondes. Elle nous montre que l’intérieur et l’extérieur ne sont qu’UN, qu’il n’y a pas « un autre », que partout où nous regardons, c’est nous-même que nous voyons.

En vérité, la Grâce est partout, dans chaque brin d’herbe, chaque arbre sur le chemin, chaque fleur, chaque animal, chaque être humain, chaque regard, chaque sourire, chaque larme, chaque forme animée ou inanimée, partout ou notre regard se pose, il n’y a que des manifestations de la Grâce. Et la Grâce est aussi le regard. Seulement nous sommes tellement préoccupés à penser que nous oublions de regarder…

Écoute cet instant juste ici,
là où tu te trouves,
Il n’y a rien à faire, rien à atteindre,
Et dans cette attention pure à ce qui est,
dis moi où la Grâce n’est pas ?

 

Chahna. 

Vu sur Du Tout et du Rien

Source originale.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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6 réponses à Rencontrer la Grâce

  1. Maya dit :

    Cher Tous,
    En cliquant sur mon nom vous trouverez le blog d’une très grande thérapeute, dont certains bloggeurs éveilleurs parlent sur le net sous les noms de « magnétiseuse » ou « bio-énergéticienne ». Dans le dernier message de son blog, c’est mon témoignage qui est publié. Elle fait partie de ceux qui m’ont guidés, par soins téléphoniques (qu’elle continue de donner), lors d’un stage sur le pardon qui a été décisif pour moi et par un moyen très particulier qui est l’expérience du miracle… Bien que je partage entièrement l’idée qu’on ne doit pas entrer en situation de dépendance, je dois dire que je n’aurais pu y arriver sans ceux qui m’ont tendu la main sur le chemin. En ce qui concerne cette thérapeute, elle utilise une expression qui la définit très bien : « miroir de votre identité divine ». C’est l’une des rares personnes que je connais qui est véritablement dans le non-jugement de l’autre, ce qui nous donne la liberté d’être qui Nous Sommes.

    • Le Passeur dit :

      Bonjour Maya, même si la personne dont vous parlez mérite probablement ce que vous en dites, ce site n’a pas pour vocation de diriger vers des thérapeutes, c’est pourquoi aucune publicité n’y figure et c’est pourquoi je n’ai pas mis l’adresse du site dont vous parlez, sur lequel je ne vois pas d’articles informatifs mais uniquement des propositions de stages ou de soins. Mes raisons ne sont que d’ordre éthique, j’ai moi même des amis thérapeutes d’une très grande efficacité dont je ne fais pas publiquement la publicité. Je pense que vous comprendrez.

  2. c’est tellement vrai,merci pour ce rappel
    ça fait un bien fou

  3. elba dit :

    « …Il s’agit donc de se reposer et de se mettre à l’écoute, vraiment à l’écoute. Avec un esprit ouvert, sans aucune attente, aucun préjugé, rien de connu… »

    Vrai, Passeur, que nous sommes tellement préoccupés à penser, à faire, que nous ne regardons pas, la plupart du temps.

    J’ai « rencontré » (ou plutôt admiré) cet état de grâce dans un film : dans « l’arbre de vie », le personnage de la maman incarne pour moi cet état de grâce permanent… 🙂
    Hélas, personnellement, je ne le vis pas suffisamment souvent.
    Belle journée à vous.

  4. Doud dit :

    un très joli texte qui nous met sur un nuage.
    Merci Shahna Merci Le passeur.

  5. catbec dit :

    j’ai écri ce texte pour mon compagnon, pour lui transmettre ce que je ressentais de ce que nous pourrions devenir, si nous le voulions vraiment, et pour rire, il était le 2° article d’un plan C.
    Ce texte, je ne l’ai pas écri toute seule, il vous appartient aussi.
    Belle journée

    article Bonheur

    Réaliser (faire entrer dans le présent) ce qu’on est, en réalisant qui on est,
    les projets, les motivations, les désirs : vivre présentement l’imaginaire,
    aimer vivre, développer la part infini de soi-même en étant soi-même,
    plus de censure ni de frustration : chercher l’accord et la paix en soi
    en menant son chemin comme on sent qu’il est en soi déjà prêt,
    ne pas soulever la haine, les passions guerrières, la compétition meurtrière,
    se laisser porter par son amour, son besoin de beauté et de légèreté,
    vivre l’humilité de sa propre découverte comme un cadeau, en riant,
    être l’enfant en nous toujours, qui joue pour être
    heureux sans peur ni calcul du gain et du lendemain.
    Etre libre, l’être vraiment, en soi pour soi,
    et donc pour les autres, devenir une grande richesse.

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