Cultiver en harmonie avec Gaïa (1)

Par Le Passeur.

I – Permaculture : la culture sur buttes.

En ces temps de retour aux choses essentielles, il me semble utile d’apprendre à cultiver un potager naturel sur les bases conjointes de la Permaculture et de la Biodynamie. Voici donc, avec la collaboration précieuse de l’ingénieur d’agriculture Georges Donskoff, un mode d’emploi destiné à produire 30% de plus qu’un potager classique, dans le respect de la Nature et le lien entre la matière et le subtil, tout en se passant… d’arroser.

Ces indications peuvent s’appliquer dans un petit jardinet avec la réalisation d’un simple tumulus de culture, un beau potager qui accueillera des rangs sur buttes, une ferme ou un champ qui permettront des cultures plus étendues. Par la suite, d’autres articles viendront, plus orientés sur l’alchimie des préparations biodynamiques d’un certain Rudolph Steiner.

Mais tout d’abord un petit rappel qui permet d’éclaircir le contexte. L’agriculture chimique est apparue au XIX° siècle avec les travaux de l’Allemand Justus Von Liebig et du Français Jean-Baptiste Boussingault, qui ont servi de fondation au XX° siècle à l’industrie chimique développée à grande échelle par les Américains lorsque l’argent est devenu l’intérêt principal. C’est ainsi que ce qu’on a appelé la Révolution Verte, qui n’est autre qu’une vaste entreprise de prédation alimentaire et politique, a essaimé à travers le monde après la seconde guerre mondiale, parallèlement à l’essor des grands groupes agroalimentaires  détenus à présent par les mêmes individus que les grands groupes pétroliers, bancaires, médiatiques, pharmaceutiques et de l’armement.

Leurs techniques agressives reposent sur les engrais azotés tirés du pétrole, dont l’utilisation intensive avec celle des pesticides, est directement responsable de l’appauvrissement et de la destruction des sols. On devine aisément les intérêts convergents qui ont présidé à cette mainmise sur le patrimoine des espèces vivantes.

Depuis l’époque avant-guerre de la polyculture liée à l’élevage, les sols ont été ainsi pillés de… 80% de leurs matières organiques ! Selon G.Donskoff, il ne demeure aujourd’hui que 1% de matière organique dont les sols étaient encore nourris avant la seconde guerre mondiale, moins encore dans les vignes et parfois même plus rien du tout lorsqu’on observe des terres de couleur blanchâtre, quasiment réduites à leur seul état minéral, où seule la prêle parvient encore à survivre.

Même très tardive, il fallait une réaction à ce désastre écologique et sanitaire, qui puisse donner l’élan d’une revitalisation des terres épuisées. Elle est venue d’un certain Rudolph Steiner, connu comme le père de l’anthroposophie au début du XX° siècle, qui à la fin de sa vie a délivré un enseignement en huit conférences qui a posé les « fondements spirituels pour un renouveau de l’agriculture ». Ce sont là les fondations de l’Agriculture Biologique.

Pour Steiner, il s’agissait se recombiner l’animal et le végétal pour revivifier les sols par des procédés alchimiques concrétisés dans des préparations fermentaires et des méthodes pérennes, à l’opposé de celles des industries agissant tels les essaims de criquets pèlerins qui dévastent les champs.

Combinées à des méthodes millénaires, comme la culture en buttes, l’alchimie des recettes biodynamiques de Steiner trouve harmonieusement sa place dans ce que l’on nomme aujourd’hui la Permaculture.

Dans cette approche de la terre, l’arbre est au centre de tout, apportant la stabilité à l’écosystème recherché. C’est pourquoi les permacultures accueillent au moins 30% d’arbres, de haies et de futées qui « organisent » les échanges organiques et énergétiques des oiseaux, des vers, des rongeurs, de l’humus, des réseaux racinaires, colloïdaux, mycorhiziens et unicellulaires, ainsi que du réseau électromagnétique dont le vecteur est l’eau, indispensable à l’échange et au transport des informations subtiles de l’écosystème. On retrouve ainsi dans le sol un réseau communiquant et échangeant qui est de même nature que celui observé au sein de nos corps ou dans le macrocosme dont nous ne voyons qu’une petite part étoilée lorsque nous levons les yeux au ciel. La Nature est Une et nous sommes Un en son sein.

Organiser un potager en harmonie avec la Nature et économe en arrosage.

Dans le réseau communiquant du sol et du sous-sol, on comprend que la qualité des informations échangées, parmi lesquelles des substances subtiles, est primordiale.

Autrement dit, même si le sol de votre terrain est de bonne qualité, si vous désirez faire un potager à proximité d’un sol pollué par des déchets toxiques par exemple, votre terrain sera affecté par cette proximité. C’est un cas où justement les procédés biodynamiques de type alchimiques autrefois établis par Steiner et aujourd’hui développés et commercialisés un peu partout dans le monde, ont leur utilité dans la dépollution.

Sans m’étendre sur le sujet et si vous désirez trouver des recettes adéquates, vous êtes invités à vous rapprocher d’hommes comme Georges Donskoff et Pierre Masson en France, Glen Atkinson en Nouvelle-Zélande, Enzo Nastati en Italie, ou encore Alex Podolinsky en Australie, parmi d’autres. Tous nourris des lectures de Rudolf Steiner et de Lilli Kolisko, fondatrice de l’Agriculture Homéopathique.

Si votre sol est correct, sans proximité polluante, comment alors organiser un potager harmonieux, respectueux de la Nature, et qui vous fournira à peu près 1/3 d’excédents de production par rapport à un potager classique ? Cela vous demandera un peu de travail au début, mais très peu d’intervention durant plusieurs années par la suite.

Voici la recette de culture en buttes, apparentée aux « couches sourdes » des maraichers d’antan, proposée par G.Donskoff :

– Si votre terrain à cultiver est plat, creusez des tranchées de 50cm de profondeur sur 1m à 1,80m de large de la longueur que vous voulez et déposez la terre le long de votre tranchée. Si le terrain est en pente, soit vous creusez droit mais perpendiculairement à la pente, jamais dans son sens, soit vous creusez en croissant, toujours en barrant la pente, plus fin sur les bords, plus large au centre car il s’y accumulera davantage d’eau. Malgré les aprioris, étant donné l’effort physique exigé, n’hésitez pas à creuser à la mini-pelleteuse si vous pouvez le faire.

– Facultatif : une fois les tranchées prêtes, vous pouvez y déposez éventuellement une couche peu épaisse de tourbe. Celle-ci isole des radiations.

– Vous recouvrez le tout jusqu’au niveau du sol avec du bois en décomposition partielle ramassé dans les forêts ou déposé en embâcles par les crues dans les rivières. Il s’agit d’un bois trouvé au ras du sol, dans les herbes et partiellement spongieux car gorgé d’eau. Peu importe la nature du bois, même les résineux conviennent. Vous pouvez mettre des souches entières, le tout étant de remplir au mieux les tranchées en répartissant bien le volume. Ceci constitue le réservoir d’eau de votre système.

– Vous recouvrez d’une couche d’un terreau grossier (peu fermenté), puis de rameaux plus ou moins broyés (on appelle ça BRF) ou partiellement décomposés qui apporteront de l’azote par leur feuillage et du carbone par la lignine. On peut aussi ajouter des roseaux de toutes espèces, des copeaux de bois, du marc de raisin, du compost ménager, des aiguilles de pin ou des feuilles de platane en couche aérée pour ne pas faire barrage à l’eau, la feuille de platane ayant cette qualité de se décomposer lentement. Le sandwich de matières organiques (foins, pailles, ramilles) est à terminer par une couche d’herbe tendre (arrachée ou issue d’une tonte par exemple), puis enfin d’une couche de terreau plus fin.

– A ce stade, si on le souhaite, arrive l’introduction des six «ferments» biodynamiques. Par exemple l’ortie, qui apporte de la silice et du fer et symbolise alchimiquement le procédé de photosynthèse qui préside à la vie des plantes (synthétisation du rayonnement solaire par la chlorophylle).

– Enfin, on remet la terre décaissée sur le tout, ce qui va constituer une butte d’environ 1m de haut qui se tassera par la suite. On y saupoudre de la chaux (calcaire broyé) ou de la dolomite (carbonate de calcium et de magnésium), 4 à 5kg pour 1m3, sachant que 1m3 représente une tranchée de 2m de long sur 1m de large et 50cm de profondeur.

– Le tumulus terminé sera alors recouvert d’un manteau dynamique d’extrait  de fleur de Valériane (2ml dans 3 ou 4 litres d’eau). Le suc est récupéré par pression et le mélange avec l’eau se fait en tournant une baguette dans une cuvette profonde pour créer un vortex d’aspiration dans un sens, puis, une fois le vortex formé, dans l’autre sens, le tout durant environ vint minutes. Ensuite vous aspergez grossièrement la butte de cette eau « informée », avec une balayette par exemple.

La Valériane apporte la sensibilité du phosphore et se substitue au système de fine perception qu’est la peau. En d’autres termes, cette pulvérisation homéopathique va créer la peau du tumulus, qui sera donc l’interface sensible entre la vie organique de la butte et les apports venus d’au-dessus du sol. Avec la Valériane, nous quittons là le domaine de la matière pour entrer dans celui des forces. Nous parlons d’homéopathie.

Ainsi réalisé, votre potager conservera sa pérennité durant 7 à 8 ans sans entretien particulier, et même davantage si vous veillez à pailler les buttes en permanence, par exemple avec du foin, et les enrichir de temps à autre de BRF ou d’un peu de fumier. A noter que les terres argileuses ne sont pas un obstacle à cette culture, l’argile servant de pont entre le calcaire et les éléments organiques du sol.

La plantation.

On peut planter les graines directement au sol, mais les semis en godets ou en pots sont conseillés. Sachez qu’une fois les semis bien établis sur leur butte, vous pouvez tout simplement ne plus arroser du tout, la culture en buttes telle que décrite pouvant stocker après une bonne pluie 250 litres d’eau au m² au minimum !

Vous pouvez également planter serré et donc condenser les cultures, la richesse de la culture en buttes offrant un tel espace vital à la plante qu’il n’est plus nécessaire de séparer les plants autant que d’habitude.

Il est par ailleurs indispensable de laisser vivre une certaine luxuriance naturelle, donc de ne presque plus désherber, sauf cas d’étouffement, ou seulement couper les « mauvaises » herbes sans les arracher et les disperser sur les buttes. Evidemment, tout désherbant est proscrit.

Arbres, fleurs et futées sont également les bienvenus dans le potager en veillant à ce que leur ombrage ne soit pas trop important. Sinon plantez à l’ombre ce qui supporte bien le semi-ensoleillement, comme les oignons, les salades, les poireaux ou la rhubarbe par exemple. Le raifort, qui est une plante vivace dont la racine sert de condiment, est également recommandé par Steiner comme plante de bordure et particulièrement autour d’un carré de pommes de terre.

Contre le gel.

– Pour ceux qui le peuvent, allez cueillir de la fleur de Valériane, extrayez en là encore le suc par pression, qui se conservera en l’état à l’abri du jour. Mélangez  80 gouttes à quelques litres d’eau de pluie tiède dynamisée (voir plus haut), puis pulvérisez-là finement au dessus du verger. Elle fera gagner 2° centigrades en cas de gel, ce qui peut suffire à sauver une montée de sève précoce ou un coup de froid tardif. A savoir que ce procédé a été testé par des expérimentations gouvernementales en Nouvelle-Zélande.

Cultiver en harmonie avec Gaïa (2) : fruits et légumes du potager.

Cultiver en harmonie avec Gaïa (3) : la Biodynamie.

La culture en buttes au cœur de l’été

Georges Donskoff est ingénieur d’agriculture (Montpellier Supagro), certifié en Permaculture et consultant et formateur en Biodynamie.  Ses prochaines formations auront lieu dans les Pyrénées Orientales en Février, Mars et Avril 2012.  Pour tout contact, je vous transmettrai ses coordonnées.

Fraternellement,

© Le Passeur – 28 Janvier 2012 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.


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Nomade sur le chemin...
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42 réponses à Cultiver en harmonie avec Gaïa (1)

  1. Dens dit :

    Bonjour cher Passeur,
    Est-il possible d’avoir les coordonnées de M. Georges Donskoff….
    Merci pour votre site et ce partage…
    Dens

  2. Ana Campos dit :

    Très intéressant ce site. Est-ce qu’on peut maintenir l’esprit mandala en faisant un potager en spirale?

  3. pierrot dit :

    Bonjour,
    j’ai des fourmillières sur le terrain, et aussi des charpenteuses sur le Frêne.
    Avez-vous un truc pour leur dire d’aller jouer plutôt dans la forêt?

    • Taoufiq dit :

      Hello Pierrot,

      j’ai eu le même problème aujourd’hui, sur une table en verre de l’appartement,
      Les fourmis s’en donnaient à cœur joie 🙂
      … j’ai pas été sympa, j’ai tout nettoyé avec une éponge et de l’eau.
      J’espère qu’elles ne m’en voudront pas!

      sinon, voici un lien sympa pour tes charpenteuses :
      http://fr.answers.yahoo.com/question/index?qid=20090605130942AA0NOyT

      • pierrot dit :

        un peu violent comme truc, je cherchais quelque chose de plus communicatif

        • acacia dit :

          Cher Pierrot des Bois
          Pourquoi les fourmis sont-elles gênantes si elles se cantonnent en dehors de ton habitation ?
          ( je pose la question en toute ignorance ).
          Dis peut-être au frêne que s’il accueille ces fourmis ce doit être le résultat de son choix, et qu’il n’a pas à accepter une invasion animale si elle doit lui être nuisible. Dis-le aussi aux fourmis.
          Mais peut-être cette affaire végétale/animale est-elle de leur strict ressort et non du nôtre.
          Sinon pourquoi ne pas tenter une protection de lumière énergétique intentionnelle sur les lieux que tu souhaites vierges de fourmis ?
          C’était « Une citadine vous parle de la nature », une émission à la portée de tous, les interventions éclairées seront bienvenues car la commentatrice ne connaît rien à son sujet – mais elle s’intéresse ! 🙂

          • marie christine dit :

            Ah, ah, elle a peut-être raison la citadine !
            Sinon, Pierrot, tu peux essayer de trouver un produit ou spray à base d’aloe vera . Les petites bêtes détestent ça (et c’est naturel) .

          • pierrot dit :

            Une butte avec des trous sur le gazon, je ne trouve pas cela joli mais c’est sans doute une erreur de mon interprétation de ce qui est beau.

          • Taoufiq dit :

            Merci pour vos conseils 🙂

            C’est vrai Pierrot que le lien que j’ai trouvé et proposé (sans recherche approfondie) est rude, je l’admets, mea culpa 🙂
            Depuis quelques jours, je re-cohabite avec les fourmis, elles s’installent dans les verres, et là ou le sucre les nourrit, et ma foi je ne sais pas quoi faire 🙂
            Leur parler ? 😉 communiquer avec elles ? Bernard Verber dans sa trilogie « les fourmis » sait y faire, mais je n’y suis pas arrivé jusque-là vraiment.
            Je pense qu’il est possible de le faire, essayons …
            Bonne continuité dans tes entreprises Pierrot,
            Ton ami, Taoufiq

            • marie christine dit :

              Taoufiq, si tu ne veux pas que les formis envahissent ta maison, mets du jus de citron aux entrées .

              • Taoufiq dit :

                Ça marche, je vais tenter Marie Christine,merci 🙂

                Il n’y en pas beaucoup en fait et la cohabitation se passe bien, elles ne sont pas envahissantes.
                Donc jusque là, elles sont les bienvenues 🙂

  4. Delta de la Lyre dit :

    Merci Passeur, vous écrivez avec un talent surprenant. Que ce soit en spiritualité ou en affaire de potager : tout est limpide et simple ! Après le jardin d’agrément je commence à réfléchir à un potager, alors vos conseils tombes à pic.
    Bonheur
    Fred

  5. wakanda dit :

    Grand merci pour cet article ; je suis décidée à réorganiser mon potager selon ce modèle : je suis donc très intéressée par les formations assurées par M. Georges Donskoff.
    Je vous remercie de bien vouloir me communiquer ses coordonnées.
    M’autorisez-vous à publier cet article sur mon blog http://espace-relaxation-wakanda.over-blog.com/ ?
    Cordialement,
    Wakanda

  6. aude dit :

    moi aussi je serais bien intéressée par ses coordonnées même si il est peut être un peu tard pour les formations.
    Amicalement.

  7. Oliver dit :

    Ok, intéressant. Je cultive et consomme Bio mais un « maître » m’a exhorté à y renoncer et est lui même farouchement opposé au Bio du commerce, d’abord car ce serai une « auto-complaisance ».
    Je ne sais qu’en penser car oui le plaisir culinaire (plus grand en Bio en général) nourrit la forme humaine mais d’un autre côté le bio permet d’être en meilleure santé et d’assurer un environnement plus vivable pour les générations futures…qu’en penser?

  8. david dit :

    ok pour traduction francais ( anglais _ francais )

  9. Franck dit :

    Bonjour,
    Tout ceux qui aime notre mère terre ont compris le message envoyé.
    Aussi pour commencer mon entreprise d’un renouveau de mon jardin, Pouvez vous nous communiquer les coordonnées de Georges Donskoff pour avoir des informations sur ces différents stages en Février/Mars et Avril 2012.
    Un grand Merci.

    • Le Passeur dit :

      Bonjour, je peux les communiquer par email mais si je mets son adresse ici il va être spamer par ces fichus robots spameurs. Donc pour ceux qui veulent le contacter, faites-en comme Franck la demande via les commentaires (que je ne publierai pas) et je vous les transmettrai par mail.

  10. alain thomas dit :

    C’est magnifique mais bon, je suis trop vieux pour changer d’habitudes.
    Un peu de terre, pas de produits chimiques, pesticides ni autres.
    Retourner la terre ou bêcher, planter ou semer, arroser, désherber, accompagner, arroser, chercher l’eau en puisant, désherber, récolter, désherber, récolter encore et manger… tous les jours que la saison invite.
    Les tomates, les pommes de terre, les haricots verts, les herbes, aulx et oignons, le verger et ses fruits, quel bonheur !!!

  11. Relience dit :

    OoOoOoo

    Du moment qu’il y a communication et donc interaction…
    Echange d’écoute mutuel entre soi et la nature,
    ça devient non pas sublime, mais nécessaire.

    La communion est une écoute sensible,
    réharmonisé dans le sens profond d’une logique magique.
    C’est la perte total en confondu avec le tout simultané.

    Merci

    R.J

  12. _freespirit dit :

    Coïncidence ?
    Il y a 5 jours je voulais poster un commentaire sur l’alimentation et voila un article sur le sujet. Télépathie ?
    J’ai fait une recherche sur le site et je n’ai rien trouvé concernant l’alimentation.
    Pourtant l’alimentation est primordiale et représente notre première source d’énergie.
    La qualité nutritive de notre alimentation va directement influencer notre santé physique et psychique.
    Peu de gens ont consciences de ça. Je me suis réveillé le jour où je me suis aperçu que j’étais allergique aux produits laitiers : à l’époque j’étais tout le temps enrhumé. Aucun médecin, aucun ORL n’avaient trouvé l’origine du problème. L’hiver ils me disaient c’est à cause du froid, au printemps et en été c’est à cause des graminées. Prenez de la cortisone, ça ira mieux. Auparavant je disais : « allergique aux produits laitiers ! c’est impossible ». « les produits laitiers sont nos amis pour la vie » phrase mythique prononcée depuis toujours par nos dirigeants. Le lait on en a besoin pour avoir des os solides et de bonnes dents. Pourtant le lait est bien toxique. Quel mammifère adulte boit du lait ?
    J’ai cherché à en savoir plus et j’ai découvert des études faites sur des régimes alimentaires en fonction des groupes sanguins. http://www.raby-f.fr/alim_grp.htm . Attention ceci est juste une base à adapter en fonction de chacun.
    Une fois que l’on sait quels aliments nous correspondent, il faut les choisir non pollués. Le label bio permet une certaine garantie mais méfiance tout de même. Dernier point il faut éviter les produit élaborés ou plats préparés (même bio) car ils contiennent une multitude de « cochonneries ». Préférer les produits premiers sans transformation. Je me réfère à mon intuition : si un produit ne se trouve pas dans la nature alors il ne doit pas être bon.
    Le plus simple c’est de savoir écouter son corps. Essayer de déterminer quel aliment nous amène tel problème. Grace à cette méthode je ne suis jamais malade. Je ne prends jamais de médicaments. Je n’ai pas vu le médecin depuis 3 ans. Notre système actuel combat le mal par les médicaments sans chercher la véritable cause du problème. Il faut savoir que les médicaments ont toujours des effets secondaires néfastes. Plus on prend des médicaments, plus on sera amené à en prendre.
    Claude BOURGUIGNON disait que l’agriculteur se suicide en tuant sa terre avec les engrais chimiques et les pesticides. « On ne fait plus de l’agriculture, on fait de la gestion de pathologie végétale. Donc on ne mange que des plantes malades et des animaux malades. Donc ça fait des gens malades. Et la médecine vend ses médicaments. Comme c’est les mêmes boites qui font tous les produits. Cycle magnifique. »
    De nombreuses études ont été menées sur le comportement des gens en fonction de l’alimentation. Le résultat montre qu’une alimentation saine favorise le calme, la concentration et la sérénité. A l’inverse une mauvaise alimentation conduit au stress, à la fatigue, à l’insomnie, à la boulimie, … … … … … … … … … … … … … … … … … … … à la maladie.

  13. Fais La Vie dit :

    On peut aussi tenter le jardin co-créatif en partenariat avec les dévas et les esprits de la nature.
    Voir le livre de Machaelle Small Wright plutôt bien fait « Le jardin de Perelandra, guide complet du jardinage avec les intelligences de la nature »

    • Viviane dit :

      Oui, et je précise que même les personnes qui pensent ne pas avoir une « connexion spéciale » avec les intelligences de la nature y arrivent. Pour celles et ceux qui sont intéressé(e)s par cette approche, je me permets, si c’est possible ici, de mentionner mon site, Le Jardin de la Sorcière, où je parle de mon expérience de jardinage cocréatif. (Le Passeur a eu la gentillesse de le citer, dans la marge de droite.)
      C’est une aventure magnifique car c’est en même temps une ouverture en douceur, et en toute sécurité, sur le monde merveilleux et bien réel des élémentaux. Ceux-ci ne demandent qu’à travailler avec nous. Il suffit de faire le premier pas et je vous assure qu’ils répondent. Pour certains d’entre eux, il y a aussi des enjeux évolutifs, tout comme pour nous! Et Gaïa se réjouit de chaque ouverture d’un nouveau jardin de lumière…
      Dernier point qui est souvent l’écueil devant lequel beaucoup renoncent : la kinésiologie. Pas de panique, c’est plus facile qu’on le croit. En fait, à part une vraie blessure aux mains, le principal obstacle est le mental. Je parle de l’apprentissage de la kinésio dans l’un des derniers billets du Jardin de la Sorcière, je peux en donner le lien précis à celles et ceux que cela intéresse.
      Viviane

  14. claire dit :

    @leonica: Bonjour,
    Voici un lien pour construire une tour a pomme de terre, idéale sur un balcon ou un petit jardin! http://www.onpeutlefaire.com/fichestechniques/ft-tour-a-pommes-de-terre.php

  15. Miche dit :

    Merci pour cet article.
    Pour élargir cette piste, on peut aussi lire le livre de Janine M.Benyus « Biomimétisme ».
    Personnelement, j’ai aimé le témoignage qu’a été sa vie durant Masanobu Fujuoka : http://www.citerre.org/fukuokamct.htm
    C’est plein d’espoir tout ça…

  16. Syl dit :

    Hello,

    Contre la radioactivité je vous conseil d’utiliser de la zéolite (des infos a propose de cette pierre volcanique ici : http://www.kokopelli-blog.org/?cat=19).
    Vous pouvez vous en procurer ici : http://www.euro-zeolithe.com/

    Il y a aussi la Shungite qui est très efficace en agriculture et qui a -entres autres- des capacités contre les rayonnement ionisant. Par contre c’est assez chère. Vous pouvez vous procurer de la Shungite concassée (sur demande) ici : http://shungite.fr/

    Il y a aussi la possibilité de combiner le tout, avec en plus des préparations BioDynamiques (BD CB, BD 500 et BD 501 par exemple) a l’intérieur d’Orgonites que vous pouvez disposer dans votre potager … ce qui fait que les informations vibratoires de toutes les pierres mais aussi des préparations seront constamment émissent.

    Bon Jardinage, et merci Monsieur le Passeur 🙂

  17. leonica dit :

    Merci pour cet article. Je voudrais vous demander si vous allez consacrer un article pour ceux qui n’ont qu’un petit balcon et veulent quand même créer un potager ? Beaucoup de personnes habitent en ville et ne disposent pas d’un peu de terre pour vaquer aux joies du jardinage….

  18. marie christine dit :

    Merci pour toutes ces recettes très intéressantes !
    En France, il y a aussi ECOSONIC : « Pour une agriculture et une alimentation saine, prospère et sensée, par l’emploi d’ondes sonores et électromagnétiques … » . Avec des pyramides judicieusement placées dans le jardin …

  19. Haug Nicole dit :

    Merci pour ces infos précieuses.
    Je vous recommande vivement de faire connaissance avec Pierre Rabhi, voir site
    http://www.terre-humanisme.org
    voir aussi le site de « colibris »
    et effectivement le film de Coline Serreau, disponible chez Pierre Rabhi. Ils en prépare un autre d’ailleurs.
    Belle journée à tous.

  20. Bonjour à tous,
    je vous conseille vivement le film de Coline Serreau (disponible en DVD), « Solutions locales pour un désordre global », qui retrace l’histoire de l’agriculture dite moderne mais plutôt mortifère et les solutions à toutes ses dérives nuisibles. Les systèmes agricoles équilibrés incluent la forêt, les cultures et les troupeaux, on dit agro-sylvo-pastoraux. Ils sont basés sur les synergies qui existent dans la Nature avec une grand N ! Suite à ce film j’ai testé en 2011 un potager Mandala c’est-à-dire planter en cercle et les résultats ont été époustouflants en terme de rendement, bien sûr avec zéro pesticide et le fumier de mes chèvres et mes brebis.
    Concernant les graines je vous renvoie à l’association KOKOPELLI (voir le site du même nom) qui conserve et multiplie des variétés potagères anciennes; il est d’ailleurs possible de participer à cette conservation en multipliant des semences qui seront ensuite envoyées dans le monde entier pour aider des agriculteurs à reprendre le contrôle de leur vie et non plus subir les semences F1 ou OGM commercialisées par de grosses multinationales sans scrupules uniquement intéressées par le profit.
    Fraternellement
    Mathieu

    • Le Passeur dit :

      KOKOPELLI est en effet une très bonne solution pour se procurer des graines, notamment de variétés anciennes. Comme par hasard le lobby des semenciers à grand renfort de l’Etat leur a intenté des procès visant à tout simplement les rayer de la carte, mais ils ne sont pas arrivés à leurs fins. J’avais par ailleurs renvoyé régulièrement vers ce site pendant la crise de Fukushima en 2011, pour les informations qu’il rassemblait – crise qui n’est d’ailleurs en rien terminée malgré le silence médiatique.

      A noter que la tristement célèbre firme Monsanto vient d’être prise la main dans le sac près de Carcassonne avec des stocks de semences OGM : http://lesmoutonsenrages.fr/2012/01/28/monsanto-conserve-des-semences-ogm-en-france/

  21. DUNE dit :

    Super merci pour cet article, il tombe à pic pour moi ! je vais tester cela en début de printemps et je te donnerai des nouvelles ! (surtout que chez moi on a que du sable …)

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