Le temps des grandes marées

Par le Passeur.

C’est un bien étrange espace que nous expérimentons là. Il y a tant d’incitations, de provocations et je vois bien des interrogations, des hésitations sur l’attitude à adopter, les désirs d’engagement, les désirs de retraits, voire de retraites isolées, l’impatience, l’exaspération. Que faire se demandent beaucoup ? Les temps deviennent étouffants pour certains. Loin des psalmodies médiatiques, un nombre de plus en plus grand voient bien que les conditions économiques de leur quotidien se dégradent et cela les inquiète. Les mêmes médias les perfusent quotidiennement de drames, parfois orchestrés dans le cynisme le plus absolu, afin d’inciter à la haine et de dresser les uns contre les autres. Devons-nous nous lever dans l’engagement de l’homme face aux hommes ? Devons-nous juste attendre que l’effondrement survienne en se dégageant des implications émotionnelles de nos attachements ? Quelque chose va-t-il secouer le prunier ? Va-t-on faire enfin ce que nous attendons confusément ? Les marionnettistes vont-ils réussir à engager le monde dans un nouveau conflit dévastateur ? Tout cela va-t-il un jour cesser ?

La Terre elle aussi est sous pression et nous sommes la Terre. Alors oui, quelque chose va secouer le prunier et probablement libérer les pressions de bien des façons. Je sais que quelques uns ont fait le choix de l’engagement selon les anciens principes de la dualité opposant les forces. C’est leur droit et leur élan est d’autant plus compréhensible qu’il répond à l’une de nos plus vieilles habitudes. Nous l’avons déjà tant fait au cours de tant de vies que c’est un réflexe profondément enraciné. Aussi incompréhensible que cela soit pour ceux-là, je dis que chacun est dans son rôle, mais que la voie libératrice passe par la foi en quelque chose qui n’a jamais été tenté à telle échelle et que jamais un aussi grand nombre d’êtres ont été prêts à manifester cela dans la matière. Ce quelque chose est la conscience de notre pouvoir créateur, notre force à manifester une réalité en l’incarnant contre vents et marées, aussi bien ou mal intentionnées que soient les raisons de ces vents et ces marées.  Nous ne pouvons qu’humblement et simplement être au quotidien celui-là que nous voudrions toujours voir à nos côtés, nous devons être nos propres exemples, nos propres références, en-dehors de tout cadre.

J’en vois qui ne tournent leur regard que vers ce qu’il y a de plus sombre dans l’humanité. Leur réalité est alors le reflet de cette obscurité et je n’envie pas leur amertume. Si ceux-là pensent s’informer de l’état du monde à l’aide du bouton de leur télé ou de leur radio, alors ils sont sûrs de s’enfoncer un peu plus dans une réalité morbide, malsaine et voyeuse, qui les amène perfidement au point où certains veulent les amener pour justifier leurs méthodes et asseoir définitivement leur contrôle. Leurs propres yeux ne verront plus alors d’eux-même que ce dont ils sont quotidiennement gavés. Mais que savent-ils de tout ce qui est fait de juste et de bienveillant à chaque instant sur ce monde ? Que savent-ils des mains qui se tendent et des consciences qui s’enracinent, si ce n’est quelques représentations larmoyantes mises en scène de temps à autre devant les caméras selon des buts contraires qu’ils sont bien loin d’imaginer ?

Il est une vérité à entendre sur plusieurs niveaux de conscience : nous créons toujours notre réalité par la nature du regard que nous portons sur le monde. Ce regard est l’étincelle d’un mécanisme qui à la fois nourrit une réalité perçue collectivement par adhésion plus ou moins consciente à un paradigme, mais aussi y apporte sa propre création. C’est pourquoi ce que nous sommes en nous est déterminant sur la réalité qui est la nôtre, tout en portant les germes d’une influence sur le collectif. Même si au regard de l’éternité de la vie, chacun avance à son rythme, c’est un mécanisme qu’il devient urgent de comprendre dans le contexte de l’horloge cosmique qui tourne. Lorsque le prunier sera secoué, des pans entiers d’un édifice que la plupart croit encore indestructible, s’effondreront. C’est une excellente chose parce qu’il faut faire de la place au neuf et comme je l’ai déjà dit, rien ne se bâtira cette fois sur les cendres de l’ancien. Mais aussi bonne cette chose soit elle, elle sera vécue difficilement pour beaucoup qui n’ont pas encore cheminé suffisamment vers l’être qu’ils sont en essence. Pour ceux-là, perdre par exemple leurs biens, leur emploi, leur maison, sera vécu comme un dépouillement d’une grande brutalité, qui les laissera désemparés. Dans leur système de croyances, ce sera en effet brutal et ils auront besoin de réconfort venant de ceux dont la conscience les a guidés vers une foi qui dépasse la peur de l’insécurité et le rapport de force qui en naît. Ce sera le rôle de ceux qui ont fait le choix de leur pouvoir créateur en-dehors du traditionnel engagement de l’homme face aux hommes. C’est une fois de plus un numéro d’équilibriste que de vivre ce choix dans un dégagement qui n’est en aucun cas de l’indifférence, tout en exerçant l’intention première qui nous a fait naître ici afin d’incarner toute notre lumière dans la matière. Il faut voir l’exercice de ce paradoxe comme la parabole du jardinier sûr de son fait, qui arrose ses semis dans une terre aride et difficile sans se préoccuper des apparences mais avec tout son amour. Le temps est à présent celui de la récolte.

Tout élan créateur est à l’image de la vie qui s’épand entre inspir et expir. Les univers eux-même respirent ainsi. Pour ce qui concerne l’extension de vie que nous sommes, la part d’ombre nécessaire à l’expérience de la dualité a nourri l’inspir dont il a rempli la matière et où veillait la flamme originelle, avant que l’expir ne souffle et épande cette lumière plus forte de l’expérience vécue. Dans l’équilibre intérieur l’alchimie s’est accomplie. Nous sommes au point où tout se détend, où tout se relâche, au point où donc tout ce qui est rigide et figé voit ses fondations se désagréger dans le souffle créateur. Ce n’est pas la décision d’une volonté, encore moins d’un jugement, c’est une vaste respiration au sein de laquelle nous avons créé des formes et des échanges, bâti des mondes et des sociétés. Ce sont nos châteaux de sable qui se dressent le temps d’une marée basse et dans lesquels se forgent au fil des cycles entre deux marées, arrogances, souffrances et vanités, mais où naissent aussi la compréhension, la compassion et l’humilité.

Nous n’avons prise sur la marée, nous ne pouvons que jouer gaiement avec ce qu’elle nous amène ou pleurer en tentant de préserver nos éphémères châteaux de sable.

Le souffle de l’expir tient ses lumineuses promesses et cela s’observe sur toutes les échelles de la vie et concerne bien plus que le simple sort de l’humanité résidant actuellement sur Gaïa. Nous sommes ici-bas les passagers d’une belle et grande conscience qui vient de larguer les amarres et nous offre un magnifique voyage sur le pont, humant le vent et les embruns sous le claquement des voiles gonflées des grands vents solaires qui s’annoncent. Nous tous qui avons choisi ce voyage n’avons qu’à nous réjouir pour rester confiants sur le pont. Les craintes du roulis, des vagues immenses et des éléments ne feront que nous focaliser sur un mal de mer qui pourtant est évitable.

Au-delà du remue-ménage, voyez la fluidité qui préside au mouvement créateur de la vie, et soyez-en. Soyez heureux en ces moments de bouleversement que tout vous soit offert comme possible, là où beaucoup d’entre vous croyaient que rien ne pouvait changer tant les attaches paraissaient solides.

Ces attaches ne sont en fait que… vos propres attachements. C’est pourquoi vous avez pu entendre parler avec tant d’insistance de la nécessité de se détacher des émotions nées de vos conditionnements inconscients. Et que donc vous avez reçu, ici et ailleurs, des signes mettant en lumière ces conditionnements et des informations propres à vous aider à vous en libérer pour l’essentiel. Hors de ces attachements, il n’y a plus de souffrance. Hors de ces attachements, il y a de moins en moins de peur et de plus de foi en la vie. Hors de ces attachements, le véritable amour se dégage. C’est à ce point précis que devait vous amener tout ceci : à vous éveiller, à retrouver foi en la vie, en vous, pour que sur le pont du vaisseau Gaïa, dans la grande tempête qui s’annonce, vous ayez le cœur en joie en pressentant vers quels nouveaux rivages vous allez accoster, sur quelle nouvelle Terre vous poserez le pas.

Ce qui vient à terme, ce qui naît, n’est pas un choix que nous ferions ou pas, ce n’est pas une philosophie à épouser ou une religion nouvelle, ce n’est pas même un engagement. Cela arrivera, quoi que nous fassions. Il y a tout un macrocosme en mouvement et de ce point de vue, nous ne sommes que des témoins observés et bénis du grand spectacle. Ca a toujours été ainsi et nous n’avions à déterminer en tant qu’individu et en tant que collectif que ce que nous étions en mesure d’apprendre de tout cela et d’incarner. Par voie de conséquence, par résonance – et non en récompense ou par châtiment (!), nous décidons donc de la manière dont nous vivrons ce moment exceptionnel.

A présent, nous sommes en un point où la ligne du temps qu’emprunte Gaïa vers son ascension ne devrait plus changer. Par contre, au sein de notre expérience humaine,  si les choix d’âme sont faits, la ligne que nous suivrons personnellement pour les respecter n’est toujours pas déterminée, le libre-arbitre étant encore maître du jeu pour quelques temps. Elle ne le sera pas jusqu’au bout, jusqu’à ce que j’ai appelé le passage du chas. Je dirais même que cette période de doute et d’indécision pour beaucoup engendre des sauts permanents d’une ligne à l’autre du temps, d’un possible à l’autre. C’est ainsi, la vie est une création fluide en perpétuel mouvement, seulement il y a dans chaque élan des points de non-retour qui sont fonction à la fois de l’énergie en jeu dans le mouvement et de son rapport avec l’inertie rencontrée. En quelque sorte, nous sommes assez « légers » pour que ce point de non-retour ne soit pas encore atteint en ce qui nous concerne, là où celui de notre Terre l’est très probablement. Ainsi il y aura dans les deux sens jusqu’au dernier moment des volte-faces et des demi-tours qui en surprendront plus d’un.

Le laboratoire de notre expérience humaine a été élaboré et inséré de manière à ce que ses échéances capitales soient le point de rendez-vous d’évènements cosmiques qui en réalité les accouchent. Ce qui naît lors de ces rencontres n’est pas un choix venant de quelque chose d’extérieur à nous, mais la résonance de ce que nous avons conçu avant de le mettre au monde.

A présent, le rendez-vous cosmique en cours marque le terme de l’expérience que nous avons menée ici. Quoi qu’il arrive, chacun doit garder en conscience que tous récolteront très exactement les fruits de ce qu’ils ont semé tout au long de l’expérience. C’est-à-dire que chacun vivra avec justesse dans les mois à venir le processus qui le mènera à s’accomplir. Inutile de s’inquiéter, nos limites provisoires font que personne ne sait ce qu’il a réellement semé. Par ailleurs, quels que soient la nature et l’abondance de nos semis, tout le monde de toutes façons, et dans le temps qui lui convient, remonte progressivement le courant vers la source.

Alors que faire pour en revenir aux questionnements qui pointent ? En ces temps précis, plus que jamais, chercher le repos de l’âme et nous tourner vers Gaïa. Le printemps qui s’annonce incarne une Nature plus proche de nous que les précédents. Le rayonnement de notre soleil et d’autres étoiles nous transforme jusqu’au fond de nos cellules et transforme tous les règnes de la Nature. Tous convergent à présent vers un point où la connexion avec les retardataires que nous fûmes est aisée. Ce n’est plus un privilège réservé jusque-là à ceux qui devaient montrer ce chemin, c’est un présent à portée de tous. Il est là et il nous faut juste réouvrir nos yeux et nos oreilles à cette présence bavarde que nous n’entendions plus. Selon ce que vous pouvez, allez dans la Nature, travaillez en conscience la terre de votre jardin, allez au contact des arbres, des animaux, toujours avec respect, pas dans l’esprit de celui qui décide, mais de celui qui écoute et qui s’accorde avant d’agir. Ne forcez rien, laissez venir, entendez ce qu’elle vous dit et vous verrez qu’elle est bien moins inquiète que vous. Ce qui vous sera donné ainsi dépasse de loin ce que vous imaginez. La Nature est un orchestre dont nous ne sommes pas le chef mais un pupitre parmi d’autres. Il est temps de se mettre au diapason. Nous avons tous ensemble et avec elle une symphonie à jouer pour saluer la marée montante.

Fraternellement,

© Le Passeur – 22 Mars 2012 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

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125 réponses à Le temps des grandes marées

  1. gérard dit :

    J’ai beaucoup aimé et je suis heureux d’avoir enfin pris le temps de te lire car j’avais beaucoup de retard et même si l’on trouve le temps long je peux dire qu’il est cour alors dépêchons nous de nous reconnecter à dame nature comme tu le dis c’est le printemps
    Plein de Lumière

  2. marie christine dit :

    Mesnet, je voudrais juste te dire que j’ai beaucoup apprécié ta franchise .
    Bises .

  3. Soleil Bleu dit :

    Je viens de relire ton article Passeur, il contient la semence qui n’attend que la goute d’arrosage individuelle pour germer et donner à chacun les fruits qu’il souhaite.
    Je pressens et observe déjà une excellente récolte pour ce grand cru 2012.
    Merci à toi d’offrir une barque qui épouse les creux de houle vertigineux de ces grandes marées.
    Belle fin de journée ensoleillée à toutes les âmes qui rayonnent par leurs commentaires et donnent vie à ce site.
    In lake’ch

  4. Lune dit :

    Passeur, au début de l’article vous parlez des manipulations des marionnettistes et du réflexe de quelques-uns de l’engagement selon des anciens principes de dualité.
    Je voulais juste faire part d’une petite expérience vécue qui selon moi autorise une posture où l’on prend publiquement une position claire en dehors de la dualité, car selon moi, qui ne dit mot consent…
    En revanche, le fait de se situer en dehors du jugement change considérablement la donne.
    Il y a quelques semaines donc, arborant une pancarte teintée d’humour près d’un meeting, les circonstances étaient un peu tendues entre partisans et opposants (forcément, dans une représentation du monde duelle). Une femme sort d’un car en criant des opinions opposées à celles des personnes rassemblées pour l’occasion. J’observais cela sans implication émotionnelle, et cette femme passa près de moi en criant toujours.
    De ma vie, je n’ai pas eu d’action politique plus efficace: je l’ai juste regardée attentivement sans aucun jugement, en essayant de la comprendre. Un intense contact s’est établi en un éclair, du plus profond de moi au plus profond d’elle, et je l’ai sentie vaciller. C’est tout. Mais ce moment était si fort que j’en ai les larmes aux yeux en y repensant.
    Ce que je voulais dire par là est que je sens qu’il faut oser aller à la rencontre du monde, qu’il ne suffit pas, en tout cas, pas à moi, de m’éveiller dans mon coin. Des contacts de ce type, j’en ai déjà vécu d’autres, et je sens, je sais, que quelque chose a basculé pour les personnes avec qui cela s’est passé. Peut-être est-ce mon destin: dans le conflit, transmettre un accès à une réalité hors du conflit, dans le non jugement et l’acceptation inconditionnelle…
    C’est peut-être aussi ce que vous vouliez dire par manifester une réalité en l’incarnant contre vents et marées.

    • Le Passeur dit :

      J’ai en effet dit aussi à plusieurs reprises dans plusieurs articles que les temps n’étaient plus à l’isolement mais qu’il fallait aller à la rencontre de tous et ne rien forcer. Ce qui est très différent de l’engagement émotionnel.

  5. Maya Civet dit :

    La Présence

    Nous nous sommes enfouis sous les voiles de nos croyances, de nos pensées
    parce que nous avons cru pouvoir créer dans le vide et à partir du vide.
    Parce que nous cherchions à l’extérieur et ailleurs, autour de nous ce qui est l’essence.
    Nous avons perdu la présence, c’est elle que nous cherchons en vain,
    nous avons plongé dans les profondeurs obscures de notre absence à nous-même.
    Nous avions perdu sa présence, plongés dans la croyance que nous pouvions créer en son absence.
    Nous avons perdu l’éternité au profit du temps,
    le laissant découper nos vies et l’intégrité de notre présence ici et maintenant !
    Ce vide de nos projections nous renvoie au vide intérieur de tout contenu autre que la vibration du flux
    Ainsi le retour naturel dans l’équilibre de la Loi du retour par le serment d’amour libère la paix, la joie et l’harmonie en connaissance de la seule vérité de la Présence !

    La multiplicité de nos vies a enrichi le coeur d’expériences de libération et de lâcher prise dans l’éternité du flux. Les sauts périlleux de la conscience ont redimensionné des formes pensées afin de les unir au flux de l’un de façon que la dualité du yin et du yang soit désormais vécue dans l’équilibre du coeur.

    Les maîtres des émotions et des affects s’unissent dans la pensée pour devenir sentiment de la Présence au coeur du flux.

    Cette vague immense et subtile pénètre les voiles de nos pensées et les déploie dans l’amour du voyage infini de la fin de la quête et du retour dans la présence JE SUIS

  6. Fafa dit :

    Salut Le Passeur 🙂

    Super article ! Je suis totalement en harmonie avec ce qui y est proposé.
    Je constate à la lecture de certains commentaires que le printemps à réveillé également quelques ego en sortie d’hibernation ou autres corps de souffrance affamés. (rires)
    Heureusement, nous sommes beaucoup plus que ce que nous pouvons dire et certifier…
    Pour ma part, je suis en plein bain cosmique et c’est délicieux ! Le présent : y-a que ça de vrai, alors donnons lui le meilleur de nous même (sans porter de jugement sur les situations bien sûr) 😉

    Encouragements et amitiés fraternelles à TOUS 🙂
    François – Berlin

  7. elba dit :

    ps- merci de me faire découvrir Brigid Marlin et Robert Venosa (après m’avoir fait découvrir Vladimir Kush…) que je ne connaissais pas.

  8. elba dit :

    🙂 merci à vous tous de ces échanges très riches. Je vous lis tous avec attention et me rends compte que vous avez tous quelque chose de précieux dans le coeur.
    Passeur, inutile de vous dire que je vous admire pour la clarté dont vous faites preuve dans vos écrits.
    …Agathe, coeur à coeur avec toi… 🙂

  9. marie christine dit :

    D’accord avec vous, Luc .Ce serait donc plutôt la dictature de la pitié .
    Elles se confondent tellement …

  10. pierrot dit :

    Merci pour ce bel article.
    La nature ressource et ne juge pas, c’est cela qui est bénéfique.
    Elle est d’une belle aide et en embrassant les arbres vous vous connectez en son coeur.

  11. Relience dit :

    Coucou

    Je comprend ce qui est écrit et je suis soulagé de lire que je ne suis pas seule à ressentir tout ça ! Je le vis physiquement. Je sens des piques éléctriques lorsque je me trouve à côté de ce genre de personne. Les médias notement. En fait, ça fait vraiment mal. C’est douloureux. Ainsi j’y sens le signale visant à me faire comprendre que ce n’est pas la bonne direction. La meilleure direction est la plus simple, la plus calme et la plus détaché.
    Mes rêves m’aide beaucoup aussi. Lorsque je sens ces piques, on m’envoit en rêve le moyens de me faire comprendre à me nétoyer de toutes ces basses énergies.
    Cela fait partie de la même chose : forcer ou lâcher prise.
    Je crois que c’est ça être soit dans la peur soit l’amour.

    Bah merci Passeur, l’écho est toujours au RDV !

    Jenny

  12. Nikola Belimedved dit :

    Le Nobel de la Paix a Obama !?! N’importe quoi ! Moi, je te le donne a toi Passeur. ;-))) (et je ne flagorne pas) Hihi.

  13. J dit :

    Merci Passeur de nous tenir en éveil continuel,
    de nous instruire chaque jour et ainsi nous aider à nous élever.
    Merci aussi à tous ceux qui laisse des commentaires éclairés,
    je vous lis le plus souvent possible, et vous tous me faites du bien.

    J’aimerais revenir sur cette période que nous traversons dite de changements.
    Vous dites Chèr Passeur, qu’il faut se préparer à des changements, et vous parlez de peut etre, par exemple, perdre nos biens, nos emplois…
    Je sais, par conviction profonde, qu’effectivement cette période que nous allons traverser et que nous traversont déjà, est exceptionnelle de changement pour l’humanité. Christine ANDRE nous avertie aussi sur cette « mutation » qui ne se réalise que tous les 2500ans, et bons nombre de prophéties et légendes convergent vers cette meme date.
    Mais que va t il se passer?
    Je suis bien consciente que personne ne peut affirmer pour sûr les évenements à venir, et je sais aussi que je ne doit pas « attendre » du futur et vivre dans le présent…je sais bien que je me montre peut etre trop impatiente, mais J’EN PEUX PLUS!
    Cette société chaque jour si affligeante, entre nos dirigeants, ceux qui ont le pouvoir, les peulpes, les gens « ordinaires »…meme dans mon entourage propre…quand est-ce qu’il vont changer! comment ces si nombreuses personnes tous plus méchants les uns que les autres peuvent-il changer!
    si le changement se fait en douceur petit à petit, au vu de l’élévation spirituelle de la majoritéde humains de la Planète y’en a pour une paire de centaines d’années!
    Alors est ce notre Terre qui en se rebellant fera un « tri » en catastrophes parmis nous?
    Et comme vous le dites bien plus haut, il y aura bien une année 2013 ainsi que les suivantes…Notre terre ne va pas s’auto détruire (en tout cas pas maintenat!)…
    mais quoi? Quand?
    Je fais un rêve…Un éveil de conscience collectif monumental…
    c’est peut etre bien ça mais…chaque humain devrait alors faire une NDE…?!!! 😉

    Vous etes plus qu’un Passeur, Passeur. Pouvez vous nous donner votre idée concrète sur cette fin d’année?

    et encore plus que mille Merci pour ce site

    • Le Passeur dit :

      Je ne suis qu’un passeur parmi d’autres et rien de plus. Et je n’ai aucune conviction sur ce que sera la fin de l’année et d’ailleurs, autant que possible, je ne m’en préoccupe pas du tout. Là où nous en sommes, la seule réalité tangible est le présent et notre attention à lui. L’impatience, c’est une vaine projection vers quelque chose qui n’existe pas.

    • Soleil Bleu dit :

      Bonjour J,

      « si le changement se fait en douceur petit à petit, au vu de l’élévation spirituelle de la majoritéde humains de la Planète y’en a pour une paire de centaines d’années! »

      C’est juste oublier que cette élévation de conscience est un mouvement de grande ampleur, qui ne concerne pas seulement les humains mais s’élargit à notre mère Gaïa et au cosmos qui nous entoure. Ce qui en exclut toute idée de punition ou jugement divin au regard de ce que l’homme a produit.
      Ce qui s’opère en ce moment est l’alignement de toute la création sur une fréquence vibratoire plus élevée. Il ne s’agit donc plus de juger de son avènement ou pas au travers de ce que l’on observe à notre échelle restreinte et au travers des filtres que notre mental sait si bien nous distiller, mais bien plutôt de ressentir cette énergie qui circule tel un ouragan en ce moment et atteint peu à peu chaque être et chaque parcelle de la création en vue de sa transmutation.
      Cette rencontre est inéluctable pour tous car universelle, l’accueillir et lui dire « Oui » reste par contre du libre arbitre de chacun, mais son refus individuel ne peut en aucun cas soustraire quiconque l’aurait choisie, de cette alchimie cristaline.
      Il n’y a donc aucune peur à projeter sur un quelconque « aprés » dont la forme annoncée ne relève que du fantasme égotique de celui qui en fait la prédiction .
      La chose est en train de se produire MAINTENANT. Nous sommes tous en Tout en train d’ajuster nos paramêtres de croissance. Selon l’attention et la place que nous lui accordons dans nos choix individuels de chaque instant, dépendra notre capacité à supporter et s’adapter au voltage du « sur-saut » final dans cette nouvelle dimension.

  14. Mateo dit :

    Très bon article mais qui me fait penser à mettre une nuance quant à une phrase : « Ce qui vient à terme, ce qui naît, n’est pas un choix que nous ferions ou pas, ce n’est pas une philosophie à épouser ou une religion nouvelle, ce n’est pas même un engagement. »
    Je pense plutôt que l’humanité a besoin d’une nouvelle religion (dans le sens de religare : relier) universelle (qui fait la synthèse positive de celles existantes) dans laquelle nous serions bien sûr tous prêtre(sse) à soi-même. Je pense aussi que la notion d’engagement est plutôt primordiale aujourd’hui, entendu que cet engagement doit venir de soi et être pris face à soi-même. Car dans ce processus d’engagement, il y a une notion de conscientisation, de conscientisation de ce qu’on souhaite incarner, vivre et faire vivre.
    Si en effet il y a une part de providence quant à l’individu et l’humanité (part sur laquelle nous n’avons aucun libre-arbitre), je pense fermement que nous avons une autre part à jouer, celle de notre légende personnelle… notre destinée, qui provient je pense, d’un engagement initial.

    • waterbreathing dit :

      oui, je trouve l’article très bon, et le regard qui s’en révèle très beau aussi.

    • Soleil Bleu dit :

      Sauf que les concepts « engagement » et « religion » sont antinomiques dans la mesure ou le premier ne peut qu’être réinterpelé et donc modifiable ou re-choisi à chaque instant pour être en vérité et en respiration avec un univers en mouvement permanent, alors que le second implique de rester dans des lignes définies au préalable, dans un temps aléatoire lui-même défini car anticipé, qui sclérosent toute expression diversifiée et rendent du même coup caduque l’expérience que la Source fait d’elle-même par le biais de nos/Ses incarnations dans la matière.
      Remettre en cause la volonté du Créateur ne relève heureusement pas de ma volonté ni de mes compétences. Mais accueillir et accepter son omniscience sur le produit de sa création, grace à l’Amour contenu dans l’humilité à n’être que LUI/ELLE en Qui je suis, oui.
      namasté

  15. Luc dit :

    Nous sommes là, à nous prendre à mesurer l’espace-temps selon des convictions plus ou moins fantaisistes, convulsés par de sottes projections et d’espérances colorées, le tout saupoudré de niaiseries sentimentales.
    Le triomphe de l’égo, voilà ce qui est réellement là aujourd’hui. Il y a belle lurette que l’amour véritable a totalement disparu de cette planète mais nous faisons comme si… par peur de nous voir tels que nous sommes réellement : des êtres vides.

    • Le Passeur dit :

      Comme je l’ai dit mille fois, le regard que vous portez sur les choses détermine et déterminera votre réalité.

      • Luc dit :

        Mais je n’ai pas peur de dire que je n’ai jamais aimé personne. Je ne prends pas pour ce que je ne suis pas. Cela ne me rend pas plus morose pour autant…

        • John. dit :

          Les mots sont là pour shématiser des idées. Dés lors quand vous voyez « amour » chacun met son idée derrière. Vous avez votre propre idée que vous vous mettez derrière le mot « aimer », aimer personne, mais qui est ce personne, vous parlez des autres êtres humains? vous êtes vous aimé vous même?
          La nature de l’éveil, et de la prise de conscience de l’ego, est d’apprendre à équilibrer deux forces, équilibrer la polarité qui nous traverse. Tout le monde est capable de voir que l’on vit dans un monde de dualité, toutes les forces vont par deux. Une fois au centre de ces deux courrants, la perception de l’être humain change, et il prend conscience que tout ce qu’il a mal vécu jusque précédement provenait de ce déséquilibre. C’est en cela que l’on peut parler d’amour véritable, au centre ne réside qu’un sentiment de bien être. On peut en être témoin avant de le penser, et quand cela se produit, cela devient une réalité dont on peut témoigner. Pas une pensée qu’on a envie de partager. Il faut l’avoir vécu pour le comprendre, mais je tenais à vous en faire part avec mes mots.
          Pour le fait que vous ne soyez morose. Non, biensur que ce dont je vous parle n’est pas obligatoire pour que quelqu’un se sente bien. Des générations d’humains se sont enchainés sans même être sensibilisés à cela. L’autre façon d’être quand l’ego n’est pas complétement discerné, réside dans la jouissance. L’ego poussera à cela, plus d’argent, plus de femmes, plus de biens… Peu importe quoi du moment que je sens que cela va m’apporter une sorte de jouissance. Les choses se passent comme ceci, imaginons un grand tour de piste en 0. Au départ, l’ego se donne un objectif, je veux une nouvelle télé, ensuite vous allez vous mettre à courir autour de la piste pour vous donner les moyens d’avoir cette télé, ce moment là est celui qui procure la jouissance. Une fois proche de la ligne d’arrivée, que la télé est presque sous le bras, là vous allez sentir une sorte de nausée, tout compte fait cet événement ne vous apporte plus aucun plaisir. C’est un petit moment de panique et il faut vite retrouver une nouvelle ligne de départ avec un autre objectif. C’est un cercle qui sans cesse se répéte ou il fait très mauvais de terminer le tour.

        • Salvia dit :

          vous dites n’avoir jamais aimé personne. Ceci n’est pas un argument suffisant pour décréter que l’Amour n’existerait pas sur cette planète, que seul y régnerait l’égoïsme. Comment pouvez-vous définir l’ensemble de tout ce qui existe d’après votre seule perception? Et si je vous disais que je fais tous les jours l’expérience inverse, c’est à dire qu’un tas de petits et moins petits signes d’amour, donc d’absence d’égoïsme, faut-il le répéter, se manifestent autour de moi, me croiriez-vous?

      • waterbreathing dit :

        ce n’est pas parce qu’on ne regarde pas certaines réalités, plus dérangeantes, qu’elles n’existent pas.C’est même une excellente manière de se les prendre en pleine figure en état de crise, de s’en être leurré si longtemps alors.

      • Maya Civet dit :

        Bonjour cher Passeur et merci pour ce texte lumineux qui coïncide avec un texte qui me fut inspiré et que je vais vous joindre. Voici le rêve d’un ami de Montréal que je vous invite à lire :

        Superbe  » RÊVE » J’ai le goût de vous le partager !!!
        par Dominic Leduc, samedi 5 février 2011, 16:12 ·

        Bon, premièrement s.v.p ne regardez pas trop les fautes car je ne suis pas écrivain hihihi…Cependant depuis longtemps, je note mes rêves, et je suis de plus en plus en maîtrise de ce que j’y fait et je trouve extrèmement plaisant de m’y retrouver avec une certaine conscience et de pouvoir y construire les scénarios comme bon me semble (Pas toujours) et ce sans limite aucune…N’est-ce pas merveilleux???

        Je suis dans un appartement et je m’apprêtait à partir sauf que je savais que j’oubliais quelque chose. Ça y est, je sais c’est un jeu de carte…y’a une carte qui est identifié à moi, c’est celle de l’inquiétude (loll) et à l’endos de la carte, c’est inscrit de ne pas m’inquiéter , que je serai guidé le temps venu…Je descend donc deux étages plus bas, et là je me retrouve avec un groupe de gens, que je ne connais pas mais qui me semble très familiers…Je suis vraiment bien et je me permets même d’être nu …(je n’ai rien à cacher) J’ai comme réflexion « je suis nu car je m’y sens bien comme ça.. » À la salle de bain, je vois des photos dans l’eau au fond de la douche de moi , ma fille, mon amie Isabelle et aussi d’autres enfants…

        Je sors à l’extérieur, il fait soleil sauf que tout à coup tout s’assombrit…un énorme vaisseau spatial apparait dans le ciel, il semble accroché à des fils, qui eux sont connecté à quelque chose d’encore plus énorme…je ne le vois pas mais je sais…J’ai cette réflexion » ça y est »….Et là, toute la « réalité » se transforme, tout est comme avant mais a changer d’aspect…C’est vraiment étrange et difficile à définir…Je me retrouve donc élevé dans les airs, dans un genre de vaisseau transparent et je dois me choisir un guide, je ne suis pas seul ainsi d’autres aussi se retrouvent chacun dans sa petite bulle mais la majorité des gens demeurent au sol…Donc, je choisis mon guide, elle se nomme Alesxendra, et c’est vraiment ainsi qu’est écrit son nom sur le genre d’écran holographique qui est devant moi…

        Je me demande pourquoi ça arrive alors que je ne suis pas avec ma fille…je suis inquiet à savoir comment elle vit cela…et la réponse me vient télépatiquement d ‘Alesxendra. Elle me dit de me calmer, que je suis trop préoccupé du fait qu’elle ne soit pas avec moi, et de ce fait je créé cette réalité (qu’elle ne soit pas avec moi) Et que je dois prendre conscience que je ne suis séparé de rien…que le temps et l’espace ne sont qu’illusions…Tout ce temps moi, je dirige le vaisseau ou ma bulle par la seule force de ma pensée…et bien sûr en direction de chez Isabelle, soit la mère de Shanny, ma fille.

        Du haut de ma bulle je peux voir les gens s’affoler, courrir dans tout les sens, d’autres marchent mais tous semblent bien perdus…Je vois des actes de violence…comme un homme qui attaque un autre homme pour lui voler son véhicule, il veut se sauver mais de quoi j’me dit…il n’y a rien de menaçant…Il s ont peur me dit Alesxendra…peur de l’inconnu, peur de perdre leurs illusions, peur de perdre ce à quoi ils s’identifient, la peur les font fuirent et fairent des actes irréfléchies mais la peur sera toujours présente tant qu’ils ne prenneront pas conscience de l’illusion dans laquelle ils se trouvent…

        Je descend de cette fameuse bulle pour me retrouver avec les autres au niveau du sol…je marche calmement malgré l’agitation qu’il y règne…pourtant j’ai souvent cette réflexion « Y’a rien de menaçant » sauf un serpent qui a vraiment l’air méchant mais je passe à côté sans crainte car je me sais protégé et ce que je suis réellement ne peut être menacé d’aucune façon…faqu’il me regarde passé mais sans plus….Je me dirige vers une station de métro, à Montréal, c’est la station Joliette, cependant je me demande vu la situation, si le métro fonctionne toujours …J’y entre et oui, il fonctionne…seulement je veux me diriger à la station Viau, et là toutes les station ont changées de nom, et portent plutôt des noms de galaxies et de planètes…mais je me souviens du temps ou les directions étaient Honoré Beaugrand ou Angrignon donc je vais sur le côté Honoré Beaugrand…J’entre donc dans un wagon qui en passant a un look des plus futuriste, avec des sièges très confortables, et est très silencieux à comparer auparavant…

        Cependant moi je veux juste aller à Viau et je m’INQUIÈTE encore à savoir si je ne vais pas me retrouver à l’autre bout de l’univers…et là je me rappelle que je ne suis séparé de rien et je me trouve très drole, je me dis que ça va prendre un certain TEMPS avant de m’habituer à cette nouvelle réalité…et je ris de nouveau..car le temps….hihihi je me réveil

        Merci à ceux qui ont pris le temps de me lire, je vous aimes DOMINIC xxx

        • Le Passeur dit :

          C’est un rêve initiatique. La clé de tout ça est bien l’illusion de la séparation et tout ce qu’elle crée par notre adhésion à elle. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître à certains, il viendra un moment où notre compréhension de de processus sera suffisante pour que nous puissions par exemple nous déplacer instantanément où notre pensée veut nous mener.

    • alain thomas dit :

      La Création part du chaos ou du vide comme vous voudrez.
      Mais qu’est-ce que le vide pour vous Luc ?

      • Luc dit :

        Il ne s’agit pas de savoir ce qu’est le vide sidéral mais de voir ce que la plupart d’entre nous, sommes : Des êtres vides, creux, médiocres, apeurés, solitaires, timorés, sans amour ( nous voulons être aimés parce que nous n’aimons pas nous-mêmes ).
        Le déni nous pousse à nous remplir d’artifices comme le paraître, le vernis artificiel de la respectabilité, le vouloir-pouvoir, le contrôle ( hé, hé ) et toute la quincaillerie de superficialités propres à notre vide, notre insignifiance, notre besoin éperdu de reconnaissance. Cela, que je sache, n’appartient pas à l’approbation de quiconque, c’est un fait, voilà tout.

        • Le Passeur dit :

          C’est juste votre fait, et pas un fait. C’est votre réalité, à travers tout ce qui filtre votre perception de l’autre. Et si vous êtes précisément ici à le dire, c’est que quelque chose en vous sait parfaitement que ce n’est pas juste. Et donc la part de vous qui sent le danger a besoin de venir s’affirmer. Intéressez-vous donc à toucher du bout du doigt ce qui résonne vide au fond de vous par rapport à cette morne vision des êtres.

        • marie christine dit :

          Je crois que le problème est que nous savons beaucoup de choses et le mental est très habile à nous faire croire que nous vivons ce que nous savons .
          Quand je sais qu’une seule goutte d’Amour Divin suffirait à nous anéantir si nous la recevions dans toute sa pureté et sa puissance, je me dis que tout ce que je peux ressentir est de l’amour humain, si amour il y a, car il peut revêtir tellement de formes qu’on peut très bien ne pas le reconnaître comme tel, surtout si on est dans un schema unique, une sorte de dictature de la compassion, de la générosité, etc …
          Personnellement, je préfère commencer par travailler la tolérance inconditionnelle, c’est déjà une grande preuve d’amour .
          Cuicui les p’tits oiseaux, j’y penserai plus tard …

        • alain thomas dit :

          Luc, dans votre réquisitoire, pour ne pas dire jugement, puisque si vous relisez bien vos propos, vous jugez, vous êtes en pleine projection.
          Le jugement est toujours une conséquence de ce que nous avons nous-mêmes expérimenté.
          Le mental s’exprime au travers de ce qu’il a expérimenté et lorsque nous jugeons, nous sommes comme devant un miroir.
          Ce que vous ne pouvez réfuter c’est que nous avons tous la même essence, la même origine. Aussi loin que vous pouvez remonter dans le temps à partir de la création, il n’y a pas de différence fondamentale entre nous tous, les êtres vivants.
          Les scientifiques de la physique quantique vous diront que tout est lumière, que le vide est plein de l’énergie lumineuse.
          Les êtres spirituels vous diront que la lumière est Amour et qu’en chacun de nous réside une parcelle indestructible de l’Amour, la même pour tous et vous en faites partie, quelle que soit votre opinion.
          Fraternellement

        • waterbreathing dit :

          je ne crois pas que ce soit juste la réalité, et le fait de luc; tenir constat qu’une moyenne de relations humaines sont egotiques, sont des trocs dego, cela ne me semble pas juste parler de soi, mais d’une tendance collective séculaire, qui s’inverserait..

      • Béa dit :

        Nous sommes le néant cherchant à se manifester dans une perpétuelle création de l’instant.Nous sommes le point zéro d’un infini,la conscience en mouvement,maintenant d’illusoires limites que l’amour ne cesse de transcender.
        La matière est faite de 99,9999 %de vide,d’espace.C’est l’intemporel,l’infini,le néant qui se recrée,à chaque instant, dans l’infini champ des possibles.

        Nous sommes une des expressions de l’Un,le moyen d’un Tout qui n’en finit jamais de s’étendre,la dualité cherchant l’unité selon un processus qui transcende nos petites perspectives d’égo,l’Etre s’inventant un non-être pour se sentir exister…

        Des enfants du Néant jouant à être quelque chose plutôt que rien…

    • Soleil Bleu dit :

      Bonjour Luc,

      Ton commentaire est une affirmation de ton Amour pour le regard que tu portes sur ta vision du monde. Nier l’Amour dans ces conditions, reviendrait à se nier dans sa propre expression de soi.
      L’Amour est invariablement à la source de nos actes et pensées, mais selon sur quel objet l’égo décidera d’exclusivement le reporter, il s’en produira une scission, avec des conséquences heureuses ou malheureuses pour Soi et les autres.
      C’est là la dure loi de la dualité que chacun expérimente en chaque instant et qui nous fait la grâce de nous rendre responsable, selon son libre arbitre, de choisir d’y transcender ou pas les peurs qui lui ont donné racine.

      namasté

      • Luc dit :

        Je parle de ce qui est et non de ce qui devrait être.

        • Louisetta dit :

          Luc, je vous aime. Pas émotionnellement. Pas affectueusement, mais juste parce que vous êtes. Sincèrement.

          • Luc dit :

            Ne niez pas l’affection, elle existe. Sinon votre coeur ne sera plus qu’un désert.

          • Louisetta dit :

            Bien entendu que j’aime des gens d’une profonde affection et je trouve que c’est aussi une grande richesse.
            Mais dans la mesure ou je ne vous connais pas, je ne peux que vous montrer avec toute ma sincérité que l’amour n’a pas forcément les limites qu’on peut traditionnellement lui donner.

  16. Didman dit :

    Bonjour Passeur et merci pour votre présence très pertinente de ces moments si délicats.
    Aussi, j’aurai une question à vous poser.
    A travers mes connaissances dites très spirituelles qui pratiquent telle forme de Yoga ou de Méditation, je m’aperçois que peu parmi elles croient ou connaissent la véritable dissolution de cette société et de ce monde de 3D. Tout le monde continue à se projeter dans l’après 2012, ce qui fait un réel décalage avec la réalité. Aussi je vous pose ma question : Comment peut on avoir une communication sincère et quelle attitude doit on avoir avec ces gens qui ne lisent que les messages de l’Astral (et dieu sait si ils sont nombreux en canalisation) et qui continuent à croire que le Paradis sur terre est pour maintenant, dans cette vie et avec ce corps?
    Merci de votre éclairage!!!

    • Le Passeur dit :

      Mais IL Y A ! un après 2012. Il faut arrêter de croire que le monde va s’arrêter cette année, tout ça n’est que manipulation de certains milieux. Vous parlez de réalité mais il y a autant de réalités que de pensées en chaque homme. Que savez-vous réellement de ce qui arrivera dans un futur proche ? Je m’évertue à dire dans chaque article qu’il faut vivre le moment présent sans se projeter trop loin mais en continuant à bâtir ce que l’on sent juste en soi. La conscience du moment présent et notre pleine attention en lui est la clé essentielle de notre passage en cette période. Vous êtes arrivé ici il y a peu, lisez les articles de « L’Eveil », vous y trouverez peut-être un autre regard à porter sur tout ça.

  17. HAYAH dit :

    http://www.youtube.com/watch?v=L1DI2mwfdls&feature=related
    voici une vidéo de Bill RYAN qui oeuvre pour la bonne cause de l’éveil et il interwieve un homme de main qui lui avait été envoyé, pour le faire taire, par l’élite mondiale qui se compose de 33 personnes, qui gèrent la planète depuis 17 000 ans avec une avance technologique de plusieurs centaines d’années, ce qui leur permet d’agir sur les évènements planétaires et nous manipuler. Cela nous permet de découvrir la cible contre laquelle il faut agir avec notre éveil
    in lak’ech

    • Le Passeur dit :

      Ce sont des sujets discutables et propices aux manipulations de tous. D’une certaine manière ils aident à prendre conscience qu’il y a peut-être quelque chose derrière tout miroir, mais globalement, par l’émotionnel qu’ils suscitent chez ceux qui n’ont pas pris assez de distance, ils sont également involutifs. C’est pourquoi je ne les traite pas ici.

    • John. dit :

      Ce sujet précisément de Bll Ryan, est complétement faux, Bill a communiqué à ce sujet en affirmant qu’il avait été manipulé. Mieux vaut l’oublier, il y en a d’autres biens plus interressants.

  18. jean b. dit :

    Pour ceux que ca pourraient interessés voir le lien «galactic channelings francais» sur google, sujet interessant sur le futur proche de la planete. Merci! au Passeur de faire suivre.

  19. waterbreathing dit :

    si, pour ma part, je bloque sur des aspects difficiles, c’est plus a etre asociale, qu’à ne voir que le négatif; en tant qu’asocial, je trouve magnifique de vivre des belles choses avec d’autres etres humains.Mais si cela exige de ivre et accepter le pire, aussi, la violence dont l’etre humain est capable?Je crois que je préfère la retraite à tous niveaux.Ces aspects difficiles me heurtent, attaquent une évidence de non violence pour moi, plus que ne rend heureuse les élans d’amour.

  20. waterbreathing dit :

    Chacun est dans son rôle.Arf, justement, marre des rôles, en tous lieux de la vie « sociale », il faut jouer des rôles, la vie sociale, consiste d’ailleurs bcp à cela des positionnements-intérets-rôles-prise-de-place, statut, de sorte quasi territoriale.Et là, à lire aussi que l’on joue des rôles, spirituellement, ça ne cesse jamais, donc.Moi, je ne veux jouer aucun rôle, sur aucune scène que ce soit.
    Pas besoin de regarder la tv, et son actualité sensationaliste pour prendre mesure de ce qui ne va pas.Ce qui est troublant, c’est le quotidien, les gens dans des maisons de retraites( déjà expédiés en ces conditions que je suis pas loin de trouver parfois indignes selon le contexte), maltraités par le personnel, les gardiens de prisons abusant de leur statut, les commissaires de police qui violentent ceux qu’ils arrêtent plus que nécessaire, les maltraitances et incestes qui deviennent dimensions ludiques de la vie familiale, les autistes, depuis des années, déshumanisés, les gens « différents » en général, souvent trop bafoués dans un respect élémentaire, les gens qui avaleront leur repas micro ondé devant des infos tv sur le tueur fou, tout en vivent à la porte de gens qui vivent des violences, les gens qu’on enterre tous kes 5 ans dans le carré des « indigents » et qu’on exhume pour en coller d’autres, ou les concessions qui expirent et qui voient la place réservés aux morts retirée(là ou le controle social va jusqu’à, selon moi, profaner le sacré), l’infirmier qui humilie son patien, les gens qui claquent des thunes devant des gens démunis en les ignorant, les abus en tous genre sur les animaux etc.C’est un des visages du vivre ensembles ?
    ça aussi, tout le monde le nourrit un peu, même des gens qui vivent l’éveil, j’ai impression, à participer à ce collectif, à ce système; l’on peut ne pas vivre cela, on se tient au bout de cela, quelque part.
    et ce serait des « épreuves », .. moi je trouve en rien tout cela obligatoire, se dire que c’est pour évoluer est de façon de composer avec l’inacceptable, et l’invivable.

    • pierrot dit :

      Cela c’est valable sur le plan humain pas divin où les concepts de bien de mal n’existent plus.
      Nous vivons dans un rêve qui paraît bien réel.
      D’ailleurs Betty est ‘On ne rêve que de soi’.
      http://www.lagrandejoie.qc.ca/perlesDeBetty.html

    • Soleil Bleu dit :

      « Moi, je ne veux jouer aucun rôle, sur aucune scène que ce soit. »

      Tout élément entrant en interaction avec d’autres éléments contenus dans un espace/temps va automatiquement jouer le rôle minima d’en faire évoluer la forme et le contenu. Le refuser n’est, dés lors, qu’une posture mentale qui choisit de nourrir un égo en souffrance, niant simultanément sa propre existence et sa coopération au « réel » qu’il construit. L’accepter, c’est commencer à être conscient et reconnaître sa part de responsabilité et sa contribution dans ce qui se crée, à chaque instant, en Soi et pour les autres.
      Cette interférence n’implique absolument pas qu’il soit, dés lors, attendu qu’il joue un rôle prédéfini ou prédéterminé, mais l’existence même de cet élément oblige tout observateur (y compris soi-même) à le reconnaître pour ce qu’il EST, objet relié à d’autres et participant à un mouvement créatif en perpetuelle évolution.

      L’ouverture du coeur commence par cette humilité à reconnaitre que sans cette appartenance à un Tout plus vaste, nous ne serions qu’un être unicellulaire privé de matrice, ne se nourrisant que pour et par lui-même, mais à ce stade de raisonnement ! d’où serait issue cette énergie nourissière ? on voit bien là l’absurdité ou la limite induite par un orgueil égoïque qui veut survivre à son auto-destruction.

      Ta présence même sur le site implique que tu y joue un rôle, assurément différent pour chacun qui te lit, et que tu l’acceptes ou pas n’y change strictement rien. « Vouloir » changer cette loi ramène à « vouloir » contrôler l’ensemble du système plus vaste qui permêt à la Vie de s’exprimer dans tout ce qu’elle a de parfait.

      Sois Qui tu es ; Nourris Qui tu es ; Dans l’acceptation totale de Qui tu es ; En Amour inconditionnel avec Qui tu es, et tu verras que que tu n’auras plus besoin d’interpeller ou de remettre en cause Qui sont les autres, pas plus que leur chemin de vie qui a pour rôle magnifique de toujours nous révèler quelque chose de nous-mêmes et nous faire grandir en conscience.
      namasté

  21. Dominique Doat dit :

    dis moi Le Passeur,
    ce serait une hérésie d’organiser une journée au cours de laquelle pourraient se rencontrer ceux qui ont tant de plaisir à venir sur ton site, genre faire une médit, une ballade en nature … ?
    juste pour le plaisir simple de se connaitre
    et de te remercier
    nous habitons Billère près de Pau (64)
    Dominique

  22. CORINNE dit :

    MERCI, A chaque fois que j’ai l’occasion de vous lire, et de lire les commentaires laissés, Je ressens le lien d’union du « Nous sommes Un » et mes cellules vibrent comme elles vibrent en permanence chaque jour avec le tout que je ressens trés fort. Je me permets de vous dire que je suis d’accord avec vos propos. Et je vous félicite de la clarté de compréhension qui s’en dégage. Bien Fraternellement en Amour et Lumière

  23. michel dit :

    je suis depuis qq temps dans une forme de précarité : pas travail, pas de domicile fixe (j’habite chez qq’un ) peu d’argent …et pourtant j’ai la Foi…je suis en confiance MAIS je me dis comment transmettre au autres, comment retrouver de l’argent pour continuer à me former, à aider mes enfants…je suis un peu perdu sur l’attitude à adopter …as-tu , passeur, quelque