Le lâcher-prise de votre famille natale

Ou l’épée du discernement…

Canalisé par Pamela Kribbe.

Cela me fait grand plaisir d’être avec vous à nouveau. Vous êtes tous de courageux guerriers. Votre présence dans un corps physique sur la Terre aujourd’hui parle de votre grand courage et de votre disposition à affronter les ténèbres au-dedans et au-dehors de vous et à les éclairer de la lumière de votre conscience. Vous êtes des guerriers au sens spirituel et votre armement se compose à la fois de compassion et de discernement. On ne peut vaincre les peurs et les illusions uniquement par l’amour et la compassion. Ces qualités essentielles à prédominance féminine ont besoin d’être complétées par les qualités masculines de clarté et de discernement. La compassion vous permet de percevoir le cœur de lumière en toute expression de la dualité, par exemple en reconnaissant la lumière de l’âme de quelqu’un, même si sa personnalité est pleine de négativité. Le discernement vous rend conscient de la présence de peurs et d’énergies liées au pouvoir dans de telles expressions et vous permet de vous en distancer, de les laisser sortir de votre champ d’énergie.

Pour connaître ce que vous êtes, il vous faut lâcher prise de ce que vous n’êtes pas. Le discernement vous aide à lâcher prise de ce que vous n’êtes pas. C’est l’« énergie de l’épée », l’énergie qui vous aide à poser vos limites et à trouver votre chemin personnel. Je l’appelle l’énergie masculine et c’est un complément nécessaire aux qualités féminines de compréhension et de pardon. J’insiste sur l’importance de l’« épée du discernement » dans ce message, car il s’applique bien au sujet dont nous allons parler aujourd’hui.

J’aimerais vous parler de vos relations avec vos parents et avec votre famille natale. Lorsque vous empruntez un chemin de croissance spirituelle, vous êtes un jour ou l’autre confrontés à cette question. Votre naissance dans un corps physique pourrait être considérée comme une chute dans les ténèbres, à condition de le dissocier de toute notion de péché ou de culpabilité. Le processus d’enfantement est vraiment un plongeon en profondeur que vous avez décidé consciemment quelque part en votre âme. Au coeur de votre âme, vous avez décidé de prendre sur vous cette incarnation actuelle et vous aviez alors un sentiment de confiance et la persévérance nécessaires pour accomplir cette mission. Mais au moment de plonger, si l’on peut dire, vous baignez dans un état d’inconnaissance, un état d’inconscience temporaire. Sitôt que vous entrez dans la réalité matérielle de la Terre, votre conscience se voile et elle est hypnotisée par des illusions qui ne sont rien d’autre que les habitudes profondément intégrées de la majorité des gens sur la Terre. Tel est le filet dans lequel vous êtes pris.

Lorsque vous entrez dans la vie terrestre, la mémoire de « l’autre côté » est encore fraîche et vive. Mais vous n’avez pas de mots pour l’exprimer, aucun moyen de communiquer la réalité de choses aussi simples que l’amour inconditionnel et la sécurité qui vous environnent partout où vous allez. L’énergie du Foyer est encore évidente pour vous, comme l’eau pour un poisson. Mais ensuite, vous entrez dans le monde physique et la réalité psychologique de vos parents. Vous leur tendez les bras, vous voulez garder vivant ce sentiment du Foyer mais vous avez l’impression d’en être coupé, comme pris dans un filet. Tel est le trauma de naissance, avec son aspect physique tout autant que profondément spirituel.

Le filet qui vous attrape dans votre chute est surtout tissé par le mode de vie de vos parents, leur conception de la vie, leur relation à eux-mêmes, leurs espoirs et leurs désirs envers vous. Quand vous êtes nés, la conscience collective de la Terre était encore sous le joug de l’ego, comme elle l’est encore maintenant. Les temps changent, mais il y a une sorte de phase débutante où les choses ont besoin de temps pour s’élancer avant qu’un changement réel ne s’effectue en profondeur. A présent, vous en êtes encore aux prémices et le travail intérieur que vous accomplissez est vital à cet égard. Ainsi, lorsque vous êtes venus sur la Terre, vous êtes entrés dans une réalité dominée par une conscience fondée sur l’ego et vous vous êtes familiarisés avec elle par l’entremise de l’énergie de vos parents.

Lorsque vous entrez dans la réalité de la conscience fondée sur l’ego, telle qu’elle est représentée par vos parents, vous avez affaire à un certain nombre d’illusions prégnantes, parmi lesquelles je voudrais en mentionner trois.

La perte de la maîtrise

La première illusion est celle de la perte de la maîtrise. Cette illusion vous fait oublier, en grandissant et en devenant adulte, que vous êtes le créateur de tout ce qui arrive dans votre vie. La plupart des gens ne reconnaissent pas ce qu’il se passe dans leur vie comme leur création. Ils ont souvent l’impression qu’ils sont victimes de « puissances supérieures » qui font et façonnent leur vie. Telle est la perte de la maîtrise.

La perte de l’unité

Avec le plongeon dans la conscience collective humaine, telle que décrite par vos parents, vous perdez aussi le sens de votre unité avec tout ce qui existe. L’évidence fondamentale de l’unité de toutes choses est lentement éliminée de votre conscience. On vous encourage à construire votre ego personnel. Selon la conscience fondée sur l’ego, nous sommes tous essentiellement des êtres séparés, qui luttons pour la survie, la nourriture et la reconnaissance. Nous avons l’impression d’être confinés dans notre corps et enfermés dans notre réalité psychologique sans aucune connexion à « l’autre ». Telle est l’illusion de la séparation et du sentiment tragique de solitude qui l’accompagne.

La perte de l’amour

Vient ensuite la perte de l’amour, c’est-à-dire le sentiment de joie et de sécurité inconditionnelles qui vous appartient en propre, comme un droit de naissance naturel. En passant au plan de la Terre, où l’énergie de l’amour n’est pas évidente du tout, vous commencez peu à peu à confondre l’amour avec toutes sortes d’énergies qui ne sont pas l’amour, telles que l’admiration, la richesse ou la dépendance émotionnelle. Ces notions confuses de l’amour influencent vos relations et, fondamentalement, vous font rechercher continuellement quelque chose au-dehors de vous pour retrouver ce sentiment d’amour inconditionnel qui est en fait au fond de vous.

La façon dont ces illusions ou pertes vous influence dépend de l’énergie spécifique du foyer parental et de votre entourage familial. Généralement, la conscience parentale est un composé d’ego et de coeur, de peur et de lumière. Il y a des domaines dans lesquels vos parents sont vraisemblablement très attachés ou accrochés  aux illusions mentionnées ci-dessus. Mais sur d’autres points, il se peut qu’ils soient très éclairés, par exemple en ayant fait une expérience spécifique de la souffrance et de la croissance intérieure qui leur a ouvert le coeur. La manière particulière dont ils sont fixés aux illusions de l’ego est différente pour chaque parent ou chaque famille. Lorsque vous entrez dans cette configuration spécifique d’énergies qui compose votre famille natale, votre conscience est grande ouverte et possède encore très peu le sentiment de ses limites personnelles. En tant que bébé, vous absorbez les énergies de vos parents en profondeur, comme une impression de fond qui a un grand effet sur la façon dont vous vivez les choses plus tard. Il n’y a pas encore de filtre. C’est seulement beaucoup plus tard, lorsque vous devenez conscient de vous-même, grosso modo au moment de la puberté, que vous acquérez la conscience nécessaire pour filtrer ces énergies et découvrir ce qui vous semble bon et naturel et ce qui ne l’est pas.

Vous vous attachez d’abord au paradigme de vos parents, puis à mesure que vous grandissez et que vous  devenez plus conscient de vous-même, vous commencez à remettre en question leur conception des choses en cherchant votre identité personnelle. Ce processus de croissance psychologique est très proche de la transition de l’ego au coeur. Les stades naturels de la vie terrestre, les cycles biologiques et psychologiques, les saisons, sont en corrélation avec les stades de croissance naturelle au sens spirituel. La transition entre l’ego et le coeur se déroule souvent en parallèle avec le dépassement des énergies restrictives liées à la peur, qui contrôlaient votre famille natale.

Le trauma de naissance cosmique que vous avez vécu lors de votre naissance d’âme individuelle est, jusqu’à un certain point, répété chaque fois que vous débutez une nouvelle vie terrestre. Au moment de votre naissance, vos parents appartiennent à l’énergie de la Terre. Ils se sont déjà adaptés à cette dimension, aux lois en vigueur ici. Bien souvent, ce sont des lois restrictives qui ne sont pas du tout évidentes pour l’enfant. Les parents représentent alors la conscience fondée sur l’ego pour l’enfant, l’énergie des trois illusions. L’enfant les rencontre par l’entremise du foyer parental, et la façon dont elles ont pris forme chez les parents influencera fortement l’enfant pour le reste de sa vie.

C’est surtout au cours des trois premiers mois que l’enfant absorbe très profondément son environnement. Les énergies de ses parents se déposent au fond de sa conscience, sans que l’enfant puisse s’en défendre par une pensée rationnelle. D’autre part, il y a encore un « morceau de ciel » dans sa mémoire, une parcelle de sa conscience non-teintée par les illusions, qui connaît l’amour, la maîtrise et l’unité comme état d’être naturel. Cette évidence entre en collision avec les énergies fondées sur l’ego qui l’environnent et cela crée un conflit très douloureux. Cela peut donner envie à l’enfant de repartir et de rentrer « chez lui »; cela peut causer une grave résistance envers la vie au tout début. En fait, c’est le trauma de naissance cosmique qui se répète.

Comment l’enfant gère-t-il cette collision ou ce conflit d’énergies ? La plupart du temps, il ferme des parcelles de lui-même. Des parcelles de la conscience de l’enfant vont se cacher. L’enfant va se conformer  aux énergies de ses parents, s’y adapter, car il dépend entièrement d’eux dès le départ. L’enfant est dans un état physique très vulnérable et il a un grand désir d’être nourri et aimé de ses parents. Sa mémoire de l’état naturel d’unité, d’amour et de maîtrise est en fait le don de l’enfant à ses parents mais ils sont bien souvent incapables de recevoir ce don, aveuglés comme ils le sont par l’énergie des illusions. Ils sont alors incapables de recevoir véritablement l’enfant.

Bien sûr, les parents ont été enfants eux aussi et sont passés par le même processus. Les parents ne font pas entrer de force leurs peurs et leurs illusions dans leurs enfants. Mais, comme adultes, ils ont absorbé involontairement de nombreuses énergies de la conscience fondée sur l’ego.

Au moment de la naissance de l’enfant, les parents vivent souvent un éveil temporaire. Regarder cette petite créature innocente sortir de l’utérus et s’aventurer dans le monde, si confiante et vulnérable, fait vibrer un sentiment profond de respect chez pratiquement tout le monde. Cet instant sacré ouvre toutes grandes les portes du Foyer dans la conscience des parents et, à leur insu, ils ont accès au noyau divin en eux qui connaît l’amour inconditionnel et l’unité. Ils entrent pour un temps dans un espace sacré et ils perçoivent ce qu’ils sont au-delà des illusions. Mais bien souvent, ce n’est qu’un état de félicité temporaire car, après, les choses se calment et reviennent à la normale. Leurs modes de pensée et de sentiment ont tendance à retomber dans leurs schémas habituels. Et alors, cette ouverture à une conscience fondée sur le coeur se referme.

Que se passe-t-il pour l’enfant qui grandit ? La plupart des enfants choisissent de s’adapter si fortement au cadre de référence de leurs parents qu’ils perdent contact avec l’énergie originelle de leur âme dont ils étaient encore très conscients au début de leur incarnation. Dans cette première phase de la vie, jusqu’à la puberté, ils sont tellement occupés à se concentrer sur ce monde et à obtenir l’amour et l’attention de leurs parents qu’ils oublient eux-mêmes qui ils sont.

Comment cela affecte-t-il l’enfant ? Celui-ci a un désir insatiable d’amour et de sécurité et lorsqu’il trébuche sur des parcelles d’énergie parentale pleines de peur ou bloquées, il en est bouleversé. Il en souffre et se sent abandonné. Mais il va se cacher ses émotions à lui-même, car elles sont trop douloureuses à vivre consciemment lorsqu’on est dans un tel état de vulnérabilité et d’ouverture. Ce que fait l’enfant, c’est qu’il va  se mettre des œillères et créer des images de l’amour illusoires. Afin de survivre émotionnellement, il va se permettre d’être trompé par les fausses images de ses parents, parce qu’en l’absence d’amour inconditionnel, l’amour conditionnel semble mieux que rien. Généralement, l’enfant va se replier sur lui-même pour obtenir l’amour et la sécurité dont il a besoin et qu’il garde en mémoire du Foyer. Et donc, il va prendre de fausses énergies pour de l’amour. Par exemple, il va confondre la fierté d’un parent pour certaines de ses réussites ou le besoin émotionnel d’un parent à son égard avec de l’amour.

Lorsque l’enfant accomplit quelque chose dont ses parents sont fiers et pour lequel il reçoit des compliments, il peut sentir son coeur s’ouvrir grâce au plaisir d’être aimé et apprécié. Mais si la fierté des parents ne provient pas d’une véritable compréhension de l’enfant, si elle ne repose pas sur ce à quoi l’enfant aspire mais plus sur ce que la société attend de lui, alors cette fierté est vraiment une sorte de poison. L’enfant est récompensé pour se conformer à des critères externes, alors que l’amour signifie que l’on se mette à l’écoute des critères intérieurs de l’enfant, ce qu’il veut accomplir pour lui-même dans cette vie. Lorsque l’attention est systématiquement portée sur des réussites extérieures, l’enfant sera dupé, il croira que la réussite est égale à l’amour et il aura tendance à se sentir coupable lorsqu’il ne fait pas « ce qui est bien », ce qu’il est censé faire selon des critères externes. Adulte, il se peut qu’il ne reconnaisse pas lorsque ses limites sont franchies ou quand il travaille trop. Il trouvera simplement qu’il se sent poussé à accomplir davantage, ne comprenant pas pourquoi l’excès de travail est devenu une dépendance.

Une autre déformation de la véritable énergie de l’amour se produit lorsque l’enfant commence à confondre l’amour avec la dépendance émotionnelle. Beaucoup d’enfants ont le sentiment d’être aimés quand leurs parents ont besoin d’eux. En fait, ils comblent un vide dans le coeur de leurs parents, un vide dont les parents n’ont pas pris soin et quand l’enfant y entre, il s’offre en substitut parental. Il cherche à procurer l’amour et le soutien dont les parents manquent. Il veut leur plaire de cette façon et obtenir d’eux l’amour dont il manque si cruellement. Mais cette sorte de service n’est bien sûr pas de l’amour. C’est un dangereux enchevêtrement d’énergies qui créera beaucoup de difficultés plus tard à la fois dans les relations entre les parents et l’enfant et dans les relations intimes que l’enfant entretiendra une fois adulte.

Beaucoup de parents ont vécu un manque d’amour inconditionnel dans leur enfance. Ils n’ont pas non plus été vraiment reçus par leurs parents. Cela leur a laissé une souffrance profonde et un sentiment d’abandon. Quand à leur tour, ils ont un enfant, ils l’accueillent avec des signaux mitigés. D’une part, il y a de l’amour vrai en eux mais d’autre part, il y a ce désir subconscient de se dédommager de ce manque. Les parents essaient souvent de soigner leurs blessures émotionnelles grâce à leur relation avec leur enfant. Quand ils le font inconsciemment, ils se servent de l’enfant comme d’un substitut parental, l’enfant est censé leur donner l’amour qui leur a si cruellement manqué lorsqu’ils étaient enfants.

Quand cela arrive, les messages « je t’aime » et « j’ai besoin de toi » se trouvent complètement confondus pour l’enfant. L’énergie de l’enfant ne sera plus la sienne, parce qu’elle sera aspirée par le besoin du parent, et l’enfant trouvera cela très bien ! Cela lui procurera un sentiment de sécurité qui l’amènera, une fois adulte, à avoir le sentiment d’être profondément aimé par une personne quand son énergie est épuisée et possédée par cette personne. Il (ou elle) aura le sentiment d’être aimé lorsqu’il étire ses limites au maximum de ce qu’il peut donner. Il interprètera la dépendance émotionnelle et même la jalousie et la possessivité comme une forme d’amour alors que ces énergies lui sont diamétralement opposées. Cette perte tragique de soi naît de la confusion de l’amour avec le besoin.

Jusqu’à présent, j’ai insisté sur le fait qu’en venant sur la Terre comme enfant, vous êtes submergés par un océan d’oubli, un filet d’illusions qui au premier abord, semble vous enchaîner très profondément. Mais cependant, du point de vue de l’âme, vous vous permettez consciemment d’être dévoyé. Tout au fond de vous, lorsque vous vous incarnez sur la Terre, vous avez la confiance de trouver la solution pour vous en sortir. C’est votre mission de trouver au sein même du monde, une voie pour sortir des illusions et apporter l’énergie de la solution, l’énergie de l’amour et de la clarté et la mettre à la disposition des autres.

A certains moments de votre vie, vous aurez des opportunités et des possibilités qui vous aideront à remplir cette mission. A mesure que vous grandissez, vous rencontrerez des gens ou des situations qui vont vous inviter ou vous mettre au défi de découvrir qui vous êtes. Vous serez gentiment poussé ou, si vous êtes têtu, violemment provoqué par la vie à « démêler le noeud ». Vous avez besoin de lâcher prise des fausses images de l’amour qui ont fait partie de votre éducation, de l’énergie de vos parents. Cela peut susciter une crise d’identité, semblable à ce qui est décrit dans la première partie de ce livre comme le premier stade de la transition de l’ego au coeur. Vous pouvez avoir l’impression que plus rien n’est certain et que tout ce en quoi vous croyez est remis en question. C’est vrai, votre âme retournera chaque caillou pour vous ramener au Foyer. Elle frappera sans cesse à votre porte jusqu’à ce que vous ouvriez et que vous vous libériez.

Les évènements majeurs de votre vie s’arrangent toujours pour vous offrir des opportunités de grandir et de revenir à ce que vous êtes. Mais il faut du courage et de la détermination pour aller au bout de cette quête et regagner les énergies du nouveau-né, non-teintées par les illusions de la perte de la maîtrise, de l’amour et de l’unité. Probablement, vous allez vous trouver en opposition avec l’énergie de votre âme pour un temps, car elle peut vous détourner de ce que vous considériez comme normal et approprié pour vous. Votre âme peut vous paraître une invitée bizarre, puisque vous êtes habitué aux usages du monde, ceux de votre famille natale.

Cela requiert à la fois l’énergie masculine de la conscience de soi et du discernement et l’énergie féminine de l’amour et de la compréhension pour se libérer de la conscience fondée sur l’ego. En ce qui concerne vos parents, le discernement signifie que vous prenez de la distance avec les énergies restrictives gouvernées par la peur qui vous ont nourri. Souvenez-vous de l’importance de l’énergie de l’épée que j’ai mentionnée au début. Afin de lâcher prise de votre famille natale au sens spirituel, il vous faut être capable de distinguer entre leur énergie et la vôtre et de couper les liens qui vous limitent et vous étouffent.

Cela ne passe pas forcément par l’expression de votre colère ou de votre frustration à vos parents ou bien en leur disant leurs torts à votre égard. Cela peut être une bonne chose parfois d’éclaircir votre position ou de leur parler de vos sentiments envers eux. Mais bien souvent, ils ne comprendront pas ce que vous essayez de leur dire. Ils peuvent ne pas être en résonance avec la part de vous qui est différente et en conflit avec leur mode de vie. Vous libérer des liens à l’énergie parentale signifie d’abord et avant tout libérer votre mental et vos émotions de cette énergie. C’est regarder en vous et découvrir à quel point vous vivez implicitement selon les illusions de vos parents, selon leurs préceptes et leurs interdits reposant sur la peur et le jugement.

Quand vous serez clair à ce sujet et que vous lâcherez prise, vous serez libre de leur pardonner et de quitter réellement la maison parentale. C’est seulement après avoir tranché les liens intérieurement et pris la responsabilité de votre vie personnelle que vous pouvez vraiment laisser vos parents mener leur vie. Vous aurez clairement dit « non » à leurs peurs et à leurs illusions (l’épée du discernement), mais en même temps vous verrez que vos parents ne sont pas identiques à leurs peurs et leurs illusions. Ce sont eux aussi des enfants de Dieu qui essaient de remplir leur mission divine. Quand vous percevez cela, vous pouvez voir leur innocence et leur pardonner.

Dans un sens, vous avez été victimes de vos parents, quand ceux-ci représentaient la conscience de l’ego dans votre enfance. Vous avez vécu temporairement et partiellement selon leurs illusions. Vous étiez leur enfant et vous n’aviez pas le choix. Mais vous avez là une des meilleures occasions de votre vie pour transcender votre sentiment d’être une victime. Reconnaître les profondes empreintes énergétiques datant  de votre enfance et choisir consciemment celles qui vous font du bien et celles qu’il vaut mieux laisser tomber, fait de vous une personne libre. C’est cela la maîtrise.

Alors, vous ne vous adaptez plus subconsciemment aux désirs et aux attentes de vos parents quand ils ne sont pas les vôtres. En même temps, vous n’êtes plus en rébellion contre eux. Vous avez la capacité de reconnaître les fausses images qu’ils vous ont offertes comme ne vous appartenant pas, point final. Vous n’avez pas besoin de juger vos parents pour vous avoir chargé de ces aspects. Vous pouvez être à la fois dans l’amour et dans le discernement.

On pourrait le dire ainsi : vous êtes introduits à la conscience de l’ego par vos parents et c’est aussi par eux que vous la transcendez, en les libérant dans l’amour et le pardon et en vous reconnaissant comme le maître indépendant que vous êtes.


Les artisans de Lumière et leurs parents

Je voudrais maintenant parler spécifiquement de l’âme de l’artisan de Lumière en relation avec sa famille natale. Souvent, les artisans de Lumière portent en eux une tâche supplémentaire envers leurs parents ou leur famille natale. Quand ils viennent sur la Terre, les artisans de Lumière ont l’intention spécifique de s’éveiller, de se libérer de la conscience fondée sur l’ego et de planter les semences de la conscience du Christ sur la Terre. Plus que d’autres, ils veulent enseigner, guérir les gens et les aider à grandir vers une conscience qui repose sur le coeur.

Pour cette raison, beaucoup d’artisans de Lumière naissent de parents ou dans des familles qui sont très lourdement coincés dans la réalité de la conscience de l’ego. Parce que leur intention est de faire éclater les  schémas d’énergie rigides et bloqués, les artisans de Lumière sont attirés comme par un aimant vers ces situations à problèmes où l’énergie est stagnante, comme dans une impasse. L’artisan de Lumière arrive avec une certaine qualité de conscience, un certain sens spirituel qui font de lui quelqu’un de différent, qui ne correspond pas aux attentes et aux ambitions de la famille. En quelque sorte, l’artisan de Lumière va défier les conceptions de base de cette famille, simplement par ce qui émane de lui et ce qu’il exprime comme étant sa vérité. De façon quasi-instinctive, il fera tout pour faire bouger et circuler à nouveau l’énergie.

Alors que l’artisan de Lumière ne veut rien de plus qu’être au service de ses parents et de sa famille, il est souvent considéré comme l’original, voire le mouton noir. Quand la beauté intérieure et la pureté de l’enfant artisan de Lumière ne sont pas reconnues, il se perdra souvent dans des émotions de solitude intense, voire de dépression.

Au début de leur incarnation, les artisans de Lumière ont confiance au fond d’eux qu’ils vont trouver leur voie de sortie, qu’ils vont dépasser l’énergie restrictive de leur famille natale. Mais lorsqu’ils naissent sur la Terre et grandissent, ils sont soumis aux mêmes problèmes et aux mêmes confusions que les autres enfants. Dans un certain sens, ils le vivent encore plus profondément et intensément. Parce que ce sont des âmes spirituellement éveillées, souvent plus anciennes et plus sages que leurs parents, ils sont très conscients que quelque chose ne va pas dans l’énergie de leur environnement. Intérieurement, ils sont directement en conflit avec les énergies des parents; ils ne comprennent pas ou ne sont pas en résonance avec leur mode de pensée ou leur comportement. Ce choc provoque en eux une grande détresse, étant donné leur gentillesse et leur sensibilité. Il leur faut trouver un moyen de survivre émotionnellement et gérer le fait qu’ils aiment leurs parents et en même temps, sont très différents d’eux. Cela cause un grand nombre de problèmes chez les artisans de Lumière, de la solitude, l’insécurité et la peur à l’intoxication, la dépression et l’autodestruction.

Par conséquent, votre voyage sur la Terre et dans des lieux de ténèbres où l’énergie est bloquée et hostile ne va pas sans risques. C’est une mission dangereuse. N’oubliez pas que je vous ai appelés «courageux guerriers» ! C’est pour cette raison. Vous êtes comme des pionniers qui s’aventurent en territoire étrange et inconnu. Il n’y a ni panneaux indicateurs ni repères. L’environnement dans lequel vous commencez votre voyage est inhospitalier et ne ressemble pas à votre foyer. Vous allez devoir recréer l’énergie du foyer par vous-même, avec pour boussole vos seuls sentiments et votre intuition. En tant qu’artisan de Lumière, vous êtes un pionnier qui veut briser les limites des vieux modèles de pensée étouffants et libérer l’énergie bloquée dedans. Vous êtes presque toujours le premier à agir ainsi dans votre entourage. Ce n’est que plus tard que vous rencontrez vos âmes-soeurs. C’est ce combat solitaire qui vous distingue, en courageux guerrier que vous êtes. Il vous faut trouver tout seul votre voie de sortie et une fois cela fait, vous attirerez à vous des esprits semblables aux vôtres, des gens qui reflètent votre état d’être éveillé.

Ce combat solitaire que vous devez traverser pour découvrir votre lumière est pour vous le fardeau le plus lourd. Sur le plan de votre âme, vous avez choisi ce chemin consciemment, mais le vivre en tant qu’enfant de chair et de sang est quelque chose de douloureux qui vous blesse en profondeur. Je vous demande instamment de ressentir et de reconnaître cette douleur en vous, parce que ce n’est qu’en vous reliant à elle que vous pourrez la transformer et vous en libérer. Une fois que vous connaîtrez cet enfant blessé en vous qui a porté la croix de la désaffection sur ses fragiles épaules, vous pénètrerez au coeur de votre fardeau.  Lorsque vous pénétrez en son coeur, la solution est proche. Il vous faut simplement étreindre la douleur de cet enfant avec une attention pure et profonde. De cette attention, une énergie de compassion et de profond respect s’étendra vers l’enfant. Vous enlèverez la croix juste en étant présent à vous-même et en aimant vraiment cette parcelle de vous qui est différente. C’est ainsi que vous ramenez l’enfant chez lui et que vous remplissez votre mission de pionnier.

 

Résoudre le karma familial

La tâche des artisans de Lumière envers leur famille natale est de devenir ce qu’ils sont. Ce faisant, ils accomplissent leur mission. Cela ne fait pas partie de leur tâche de changer leur famille ; ce n’est pas votre travail de changer quoi que ce soit en-dehors de vous. Vous n’êtes pas ici pour faire de ce monde un endroit meilleur. Vous êtes ici pour vous éveiller. Et oui, quand cela se fera, ce monde deviendra un endroit meilleur, parce que votre lumière y brillera et apportera aussi aux autres la joie et l’illumination. Mais ne vous concentrez pas sur le monde, que ce soit votre famille ou toute autre relation.

L’œuvre véritable consiste à lâcher prise de tous ces morceaux de peur et d’illusion fondés sur l’ego que vous avez absorbés si profondément étant enfants. Prendre conscience de ces empreintes énergétiques qui ont en partie créé votre personnalité et vous libérer des parcelles qui ne vous appartiennent pas, est un processus intense et déstabilisant. C’est comme enlever toutes les pelures de l’oignon, comme naître une seconde fois.

En insistant sur l’intensité de ce processus intérieur, cette seconde naissance, je n’entends pas vous  décourager. D’autre part, j’aimerais que vous ayez un profond respect à votre égard. Vous êtes les guerriers les plus courageux que je connaisse. Vous êtes des pionniers qui, en allumant votre lumière en des lieux de ténèbres et d’hostilité, préparez le chemin pour une nouvelle conscience sur la Terre.

Ce n’est pas votre tâche d’allumer la lumière dans le cœur de quelqu’un d’autre. C’est à eux de le faire. Vous pouvez offrir une étincelle, donner l’exemple, mais vous n’êtes en aucune façon responsables de l’éveil de l’autre. C’est très important d’insister là-dessus, spécialement en ce qui concerne votre famille natale. Vous avez souvent l’impression, instinctivement étant enfants et plus consciemment adultes, que vous devez sauver vos parents de leurs peurs et de leurs illusions. En outre, vous pensez souvent que vous avez failli à cette tâche. Vous avez le sentiment de ne pas avoir été vraiment capables d’aider vos parents de la façon dont vous l’aviez envisagée.

Cette ligne de pensée repose sur une perception erronée de ce que signifie réellement « aider » et de ce qu’est votre tâche envers vos parents. En réalité, la situation est celle-ci : depuis le moment de votre naissance, vous avez absorbé les énergies de vos parents très fortement, comme si elles étaient vôtres. Vous ne parvenez plus à distinguer où vous commencez et où ils finissent. Parce que vous avez aussi absorbé leurs peurs et leurs illusions, vous êtes entrés en contact avec leurs fardeaux émotionnels. Ces fardeaux leur ont été transmis depuis des générations des deux côtés de la famille. Il peut y avoir dedans un aspect karmique, ce qui veut dire que le même schéma se répète sans cesse, jusqu’à ce que le sort soit brisé. C’est ce que l’on peut appeler un karma familial. Il peut y avoir des schémas en relation avec une énergie masculine ou féminine en déséquilibre, des énergies résultant de vieilles traditions d’esclavage, des schémas appartenant à des maladies, etc. Cette sorte de fardeau karmique se résout lorsque l’énergie bloquée dedans se libère et n’est alors plus transmise à la génération suivante. Le karma familial est résolu quand au moins un membre de la famille brise le lien en se libérant du fardeau émotionnel qu’il a absorbé depuis l’enfance et qui était peut-être même présent dans ses gènes.

Le membre de la famille qui brise le sort le fait d’abord et avant tout en s’aidant lui-même. Cela consiste à se focaliser sur sa croissance intérieure et son expansion. Cette croissance et cette expansion ont un effet sur l’énergie familiale. Elles ouvrent aux autres membres de la famille la possibilité de trouver aussi leur voie de sortie. L’artisan de Lumière qui s’est libéré de l’impasse émotionnelle fournit aux autres membres de sa famille une piste énergétique. Il accomplit cela par son œuvre intérieure et ce qui émane d’elle, non en essayant, voire en poussant les autres à changer et à aller de l’avant. Son énergie leur montre qu’il est possible de changer, et c’est tout ce qu’elle a besoin de faire.

C’est aux membres de la famille de choisir de suivre la piste. Vous n’êtes jamais responsable et votre mission spirituelle n’est pas dépendante de la décision de quelqu’un d’autre de changer ou non. Vous pourrez très bien vous libérer du fardeau karmique dont votre famille vous a chargé et être ridiculisé ou rejeté pour cela par elle, et cependant votre mission aura été une réussite totale. Vous aurez vaincu l’emprise hypnotique que des schémas karmiques peuvent avoir sur une lignée familiale et si vous avez des enfants, vous ne leur transmettrez pas le fardeau émotionnel. C’est cela votre mission spirituelle.

Imaginez que vous viviez dans une vallée stérile et sèche. Toute votre communauté vous dit que vous ne pouvez pas sortir de cette vallée, que c’est tout ce qui existe. Vous semblez être le seul qui se souvienne qu’il existe des terres beaucoup plus luxuriantes et fertiles. Après mûre réflexion, vous décidez de tenter votre chance et vous sortez de cette vallée. L’escalade vous prend énormément de force et d’énergie. Non seulement, la pente est très raide mais il n’y a aucun panneau indicateur ni repères. En grimpant, vous laissez une piste derrière vous. A un moment donné, vous arrivez à sortir de cette vallée et le paysage qui s’étend à vos pieds vous submerge de joie et de reconnaissance. Vous saviez qu’il existait bien quelque chose qui ressemblait davantage à votre foyer que votre terre natale. Avec enthousiasme, vous regardez en bas et cherchez votre famille. Vous aimeriez qu’elle vous rejoigne et s’émerveille de ce panorama magnifique. Vous aimeriez partager votre victoire. Mais vous n’apercevez personne là en bas et ceux que vous voyez au loin ne semblent pas du tout intéressés par votre voyage.

C’est ce qui arrive fréquemment aux âmes d’artisans de Lumière. Je vous demande de ne pas vous affliger de la perte de votre famille. Vous leur avez offert un immense service en sortant de la vallée, en dégageant la voie et en laissant une piste. Celle-ci restera là et un jour, elle sera empruntée par celui qui voudra sortir de cette vallée. Cette piste est un espace énergétique que vous avez mis à leur disposition.

L’élaboration de cette piste était votre but en naissant avec ces parents, dans cette famille. Ce n’est pas votre but de les faire grimper ni de les porter sur vos épaules ! Ce n’est pas votre tâche. Chaque fois que vous essayez de traîner, au sens figuré, vos parents ou votre famille en haut de cette colline abrupte, vous ralentissez votre croissance et vous êtes déçu ou désabusé. Ce n’est pas la voie de la croissance spirituelle ni de l’alchimie. Ceux que vous aimez et avec qui vous désirez partager votre lumière peuvent choisir de rester encore dans la vallée un siècle ou davantage. Cela les concerne. Mais un jour, en leur temps, ils découvriront une petite piste qui monte et ils penseront : « Hé, c’est intéressant, essayons d’aller voir là-haut ; je ne m’amuse plus ici-bas. » Et ils y vont. Ils entreprendront leur voyage de croissance personnelle, leur ascension vers la lumière. Et ce qui est merveilleux, absolument précieux, c’est qu’ils découvriront des repères le long du chemin, une piste à suivre ! Ils devront passer par leurs propres combats mais ils auront une balise pour les éclairer. En pionnier, vous aurez dégagé le chemin à travers un territoire sauvage et inconnu et cette route  que vous avez tracée sera empruntée avec gratitude et honneur.

Pour être vraiment libre et regagner votre maîtrise d’être spirituel indépendant, il vous faut lâcher prise de votre famille natale. Vous devez vous en libérer, non seulement en tant que leur enfant, mais aussi en tant que leur parent. Laissez-moi vous expliquer ce double lien. L’enfant en vous a besoin de lâcher prise de l’espoir que vos parents vont vous offrir l’amour inconditionnel et la sécurité. Il doit se tourner vers vous pour cela et vous devez l’aider à se libérer de cette part de lui qui est en colère, triste et déçue d’avoir été trahie par vos parents. Voilà pour l’enfant. Mais vous avez aussi besoin de vous libérer de cette part de vous qui veut être le parent de vos parents. C’est typique des artisans de Lumière à un moment donné, à l’âge adulte, ils commencent à avoir l’impression d’être les parents de leurs parents. A cause de leur désir inné d’enseigner et de guérir, ainsi que de leur conscience spirituelle éveillée, ils voient souvent les peurs et les illusions de leurs parents et veulent les guérir. Cela peut créer de nombreux conflits avec vos parents car à votre désir de les aider se mêle souvent un besoin inconscient d’être reconnu pour ce que vous êtes réellement. En d’autres termes, l’enfant blessé parle à travers vous lorsque vous essayez d’aider vos parents et c’est la recette pour le désastre quand vous essayez d’aider les autres à travers vos blessures. Vous finirez par être encore plus blessé et vos parents probablement irrités ou perturbés.

Lâcher prise de vos parents signifie lâcher prise de tout désir de les changer. Il vous faut comprendre que ce n’est pas votre tâche de les mener quelque part. Votre mission est de vous occuper de votre propre chemin, c’est tout. Après vous être vraiment séparé de vos parents et avoir lâché prise du double lien, vous trouverez qu’un nouvel espace s’ouvre entre vous, bien plus libre et ouvert. S’ils sont encore en vie, les relations avec vos parents peuvent se détendre, comme les énergies de reproche et de culpabilité auront quitté la scène. D’autre part, vous pourrez avoir envie de les voir moins souvent. Il peut simplement y avoir un manque d’intérêts communs. Dans tous les cas, vous pourrez vous sentir plus libre dans cette relation, vous tracez votre chemin sans avoir besoin de leur approbation ou avoir tendance à vous énerver ou vous mettre en colère s’ils ne sont pas d’accord avec vous.

Dans votre vie, vous pouvez à présent entrer en contact avec des gens qui sont de votre famille spirituelle. Votre famille spirituelle n’a rien à voir avec la biologie, les gènes ou l’hérédité. C’est une famille d’âmes en affinité. Bien souvent, vous les connaissez depuis de nombreuses vies, où vous avez tissé des liens d’amitié, d’amour ou partagé une mission. Il vous est facile de vivre avec eux, car vous partagez une affinité intérieure, vous appartenez à la même famille. Vous vivez une sorte de retour au foyer. Ce qui vous rendait différent et solitaire parmi les autres auparavant devient le ciment de votre communion et de votre reconnaissance. Créer des liens avec votre famille spirituelle est une véritable source de joie sur la Terre. La clé pour le permettre dans votre vie est de trouver votre voie de sortie hors de la vallée et de reconnaître la lumière en vous. Lorsque vous êtes capable de reconnaître votre propre lumière dans un environnement qui ne vous la renvoie pas, vous devenez indépendant et libre. Soulagé des aspects karmiques de votre histoire, des peurs et des illusions qui vous retenaient, vous attirerez dans votre vie des relations fondées sur le respect et l’amour et qui reflètent votre divinité éveillée.

© Pamela Kribbe – Traduction : Christelle Schœttel

Ce channelling a été transmis par Pamela Kribbe le 10 Octobre 2001 à Tilburg. Le langage parlé a été légèrement révisé pour améliorer la lisibilité.

Source originale – Vu sur Koyeba.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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69 réponses à Le lâcher-prise de votre famille natale

  1. Sylvie / Philia dit :

    Merci pour cet article remarquable qui m’a procuré beaucoup d’émotions car il fait échos en moi par rapport à ce que je vis depuis quelque temps.

    Votre site est un oasis d’informations, d’aides et de ressourcements.

    Bravo Le Passeur.

  2. Suzy dit :

    L’amour véritable exige l’action et non pas la complication.
    Nous pouvons parler d’amour toute la journée, nous pouvons écrire des notes ou des poèmes qui le proclament, chanter des chants qui le louent et faire des sermonts qui l’encouragent, mais tant que nous ne manifestons pas cet amour par des actes, nos paroles ne sont qu’un airain qui résone ou une cymbale qui retentit.
    Nous sommes des arbres sans fruit..

  3. Françoise dit :

    Bonjour,

    Je viens de lire ce texte avec grand intérêt!!!…Moi j’ai perdu mes parents en l’espace de 9mois…il y a 17ans, dont ma mère dans un accident juste un mois avant d’accoucher. Mes parents étaient des êtres extraordinaires à mes yeux et ils me manquent toujours…

    Une personne a calculé un jour que ma fille avait un KARMA Zéro….est-ce un signe? est-ce possible?

    Merci de m’éclairer un peu….

    • François dit :

      Bonjour Françoise,
      Te serait il possible de développer un peu ta question?
      Un signe de quoi?
      et qu’est ce qu’un karma 0 ?
      Merci
      F.

      • Françoise dit :

        ouf suis justement pas experte en ce qui concerne le karma? Karma 0? j’ai interprété ça comme quelq’un mettant les pieds la 1ère fois sur terre? n’ayant pas de vies antérieures?

        Souvent on dis qu’il faut que quelqu’un parte pour permettre un autre de venir?

        • François dit :

          Je ne suis pas non plus un expert en vies antérieures. Je pense qu’il y a déjà assez à faire (être) dans celle ci. Je considère le passé comme une information que ce soit une autre vie ou l’actuelle. Une information permettant de nous adapter, de nous modifier ou plutôt transformer aujourd’hui. J’ai entendu une phrase qui dit ceci: « ce n’est pas notre passé qui nous définit, mais plutôt ce qu’on en fait aujourd’hui ».
          Je désirais simplement souligner que je suis très très prudent quant aux informations données par quelqu’un sur ma propre vie.
          F.

    • Le Passeur dit :

      Ca ne veut surtout rien dire. Dans un monde de dualité, il est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible, de ne rien faire qui ne nécessite un rééquilibrage quelque part. Mais tout ça ne sont que des mots et ça n’a pas d’importance, ne vous y attachez pas.

  4. Thésa dit :

    Bonjour passeur,
    J’aimerais savoir comment cela se passe pour les orphelins, ceux qui n’ont jamais connu leurs parents, ceux qui ont passé leur enfance dans un orphelinat? Comment lâcher prise de sa famille natale si l’on ne la connait pas? Est-ce que les parents adoptifs peuvent être considérés comme une famille natale dans ce cas? Je ne pense pas, mais je n’ai pas de réponse à ce questionnement…
    Bon WE et bonne progression à tous dans ce cheminement, difficile certes mais si enrichissant.

    • Le Passeur dit :

      Orphelin ou pas, on véhicule avec soi les mémoires trans-générationnelles. Apparemment, bien que je ne l’ai pas expérimentée, j’ai eu beaucoup d’échos positifs qui me laissent penser que l’une des meilleures manières de les mettre à jour est la thérapie des constellations familiales. On n’a pas besoin pour ça de connaître ses ascendants. Pour le reste, dans ce qui vient de l’acquis, les familles natales sont celles que l’on reconnaît comme telles. Maintenant, je rappelle que le lâcher-prise ne signifie pas une rupture de contact mais un désengagement émotionnel vis à vis des mécanismes qui engendrent la souffrance.

  5. marie christine dit :

    Merci John pour tes précisions importantes .
    Je crois qu’on met beaucoup de choses sous cette appellation, ce n’est pas clair .
    Et quand j’applique un silence absolu, je ressens aussi bien la paix, la joie, le bien-être, l’intimité avec le Divin …
    Je ne crois pas le rechercher avec mon mental . Avec mon mental, je cherchais à comprendre ce que diantre on pouvait bien vouloir dire par « amour inconditionnel » .
    Inconditionnel, pour moi, a un sens de permanence .

    • marie christine dit :

      Pléonasme . L’amour est forcément inconditionnel . Sinon ce n’est pas de l’amour !
      Pourquoi rajouter de la confusion à l’évidence ?

      • John. dit :

        Si tu tiens vraiment à y mettre des mots, je vais me tenter à l’exercice, ça sera forcément réducteur mais ça pourra peut être t’aider. Je dirais que c’est l’amour du concepteur pour ses enfants dans le respect de leur libre arbitre afin qu’ils puissent réaliser le maximum de leur potentiel. Et cet amour est tellement puissant qu’on peut non pas le conceptualiser, mais en témoigner en le ressentant jusqu’ici, par nous même, car on en est une partie.

        • marie christine dit :

          Je te remercie sincèrement, John, pour ton explication .
          Le problème, c’est que chaque mouvance spirituelle a sa terminologie propre . Et quand on n’appartient à aucune, il faut s’adapter au vocabulaire des uns et des autres .
          C’est pourquoi, aux grandes phrases pompeuses et abstraites, aux grands mots à la mode, je préfère le langage simple, clair et précis (comme celui de certains leaders spirituels actuels indépendants), un langage qui parle directement au coeur et à la conscience .

          • Laura dit :

            Je suis d’accord avec toi Marie-Christine les grands mots déblatérés qu’on s’y perd en lisant moi aussi je n’accroche pas. Comme tu le dis si bien ceux pas compliqués et qui viennent du coeur ont plus de résonance a mes oreilles. Et ca ne veut pas dire que l’on doit retourner a la case départ ce qui pour ma part est un jugement qui n’a pas sa place ici.

          • John. dit :

            Je trouve cela amusant que tu trouves la terminologie pompeuse et abstraite, alors que j’essayais surtout de te communiquer que c’est quelque chose qu’on peut ressentir et pas quelque chose à définir. Donnez vous les conditions pour le ressentir et ainsi vous saurez, l’envie de le définir vous passera.

          • Laura dit :

            A John, ce n’est pas a toi que cela s’adressait, je parlais des textes parfois difficiles a saisir et trop de mots pour dire une chose simple. Désolée si tu l’as pris pour toi.

    • Lucie dit :

      Eh bien ! marie christine…
      Tu es bonne au retour case départ, pour le chemin de l’éveil.
      Le premier pas vers la purification :
      Il te faut comprendre le langage spiritique .
      Allez…Courage !

  6. marie christine dit :

    Qu’on me pardonne de parler un peu crûment mais parfois il faut que ça sorte !
    Comme ce qui me tient le plus à coeur est d’être le plus sincère possible avec moi-même (donc avec Dieu), j’affirmerai une chose : le seul amour inconditionnel dont je sois capable est de ne détester personne . Il ne faut pas m’en demander plus pour le moment, et je trouve que c’est déjà très bien ! Il y a des personnes pour qui je n’éprouve pas de sympathie mais je ne les déteste pas, je ne peux même pas dire que je ne les aime pas, non . Il n’y a personne que je n’aime pas . Il y a juste des êtres auprès desquels je ne sens pas d’atome crochu et je m’en éloigne car je ne veux pas les juger . J’en suis à ce stade d’évolution spirituelle . Voilà ! C’est déjà pas mal, je trouve . Alors entendre parler d’Amour inconditionnel obligatoire à longueur de journée, pour aimer tout le monde d’un amour incommensurable, c’est magnifique, mais chacun son rythme ! Je peux aimer tout le monde par la pensée, je peux aimer la terre entière, c’est relativement facile . Mais dans le coeur, dans les faits … Non, je refuse de me mentir à moi-même .
    Et puis, il y a des familles d’âmes, des attirances affectives, des connivences naturelles qui rapprochent, et d’autres avec lesquelles on n’a pas (ou plus) à faire ensemble, des personnes avec lesquelles on a terminé un karma, bien que nous soyons tous reliés . Tout comme dans le corps : un poumon sera plus en affinité avec un coeur et des artères qu’avec des orteils ou une vessie .

    • John. dit :

      Tu sais Marie Christine, l’amour inconditionnel ne se ressent pas vraiment comme tu le décris. J’ai l’impression que tu recherches à le ressentir avec ton mental, cela est impossible. L’amour inconditionnel, tu l’as déjà, il est au plus profond de toi, et la seule manière pour le ressentir, c’est d’appliquer un silence absolu en toi même. C’est une sensation qui nous traverse dans le silence absolu. Et plus on se prend du temps pour se donner les conditions de la ressentir, plus elle aura un impact sur le mental. Mais un impact modéré, le mental n’y arrivera jamais de lui même.

      • Le Passeur dit :

        C’est à peu près ce que j’allais répondre.

      • waterbreathing dit :

        pour ma part, je dirais que l’amour inconditionnel, on ne l’a pas.On l’est.Ensuite, je vis tout ceci , à ma façon, assez proche de ce que décrit marie christine.C’est à dire qu’en théorie, je ne déteste personne, j’appréhende chaque personne comme un potentiel chemin que j’aurais pu emprunter, même des personnes qui m’ont porté tort, au fond, je ne les déteste pas..et ceci, c’est par le fait de m’abstraire, par le mental ? des impacts pragmatiques.Parce que sinon, en pratique, bah, je ne déteste pas non plus des gens, mais, je n’aime pas toujours ce que l’on fait les uns avec les autres.En tous cas, cet amour inconditionnel a plus avoir avec ce que l’on est, que ce que l’on a, je pense;c’est éventuellement, celui ci qui s’exprime, lorsque l’on arrive à « être » avec les autres, qui se véhicule à travers soi.

        • marie christine dit :

          Bien d’accord, Waterbreathing, il y a ce que l’on est, et puis il y a la manière dont l’applique concrètement . Rien ne peut être séparé car c’est dans l’application concrète que l’on prend conscience de son degré de cohérence .

        • John. dit :

          Bonjour waterbreathing, je ne vais pas rentrer dans un débat pour discerner si on l’est, ou si on l’a, car pour moi cela est vrai pour les deux. C’est parce que nous sommes ce que nous sommes, qu’on l’a. Nous vivons dans un monde ou tout le monde l’a, mais ou pourtant très peu de personnes arrivent à l’être ne serait-ce qu’un cours instant.

          Ce dont vous parlez avec marie-christine, est aussi tout à fait normal, être en accord ou en désaccord avec les autres, est une expression de la réalité dans laquelle on vit, d’une partie de nous même, personne ne peut passer complétement au dessus.
          Par contre on est toujours seul responsable de la négativité que l’on peut ressentir une fois notre regard porté sur les choses. Et c’est cela contre quoi il faut agir, rien d’autre. Cerner d’ou elle provient afin d’opérer un basculement positif.

          • alain thomas dit :

            Oui John, l’amour inconditionnel est notre véritable nature, alors on l’est et on l’a.
            Ce que je note et qui vous fais humble est que très peu de personnes le sont, ne serait-ce qu’un instant.
            Mais peut-être que devant une fleur, un paysage, une oeuvre d’art, ou bien lorsque l’on est émerveillé comme un petit enfant devant Cendrillon la bouche grande ouverte… et quand le mental est à peu près dissout, nous le sommes.
            Et quand nous le sommes, nous n’avons aucune idée de ce qu’il est vraiment, parce que justement, à ce moment précis, notre mental ne fonctionne pas.

            Quant au travail à faire sur les négativités qui nous assaillent dans chaque situation, il y a belle lurette que j’ai cessé le combat, je ne veux plus m’exclure de ma condition d’être humain prisonnier dans un corps et qui expérimente la vie.
            La « chose » à laquelle je tente de faire « attention » avec « vigilance », c’est « l’intention » qui se cache derrière chacune de mes pensées. Et rien que là, y a du boulot… boudiou !

          • John. dit :

            Ahah je pensais justement cette aprés-midi que vos message venaient à me manquer alain thomas et vous voilà.
            Je suis tout à fait d’accord avec le début, mais les deux derniers paragraphes m’amusent beaucoup. Cette sorte de pirouhette ou vous dites « faire attention à l’intention », juste aprés avoir dit que vous aviez cessé le combat. C’est assez paradoxale car c’est exactement ce que je disais avec vos propres mots. La négativité nous passe forcément, « faire attention à l’intention », est exactement ce qu’il faut rechercher.

          • alain thomas dit :

            Vous êtes fin limier mon cher John !
            Me voilà démasqué ! Je veux parler de mon égo bien sûr et des contradictions humaines.
            Vous savez, la contradiction fait partie intégrante de la nature de l’homme-animal et j’en use beaucoup.
            En fait vous avez raison, je n’ai jamais cessé le combat ou plutôt, ma petite voix dont je ne sais exactement où elle se situe, est toujours présente dans la brèche de l’amour pour me rappeler ma vraie nature.

          • waterbreathing dit :

            Parler d’avoir est pour moi une expression et un langage duel; ce serait, pour moi, comme de dire, que l’amour inconditionnel, peut se vivre, à travers des modalités de contrats sous conditions.Donc, je ne crois pas que l’on ait, puisse posséder, et quantifier, « avoir », l’amour inconditionnel, pour ensuite, ou non, le redistribuer sous petites barrettes d’amour duel.
             »
            Par contre on est toujours seul responsable de la négativité que l’on peut ressentir une fois notre regard porté sur les choses. Et c’est cela contre quoi il faut agir, rien d’autre. Cerner d’ou elle provient afin d’opérer un basculement positif. »

            cela me fait penser à ce qu’une personne m’a dit, sa vue sur ce qui se vivait dans les camps de la mort; à un moment elle me disait que pour survivre, les personnes qui avaient enduré cette épreuve, n’avaient pas pu, pour beaucoup, selon cette personne, et sa vue, rester « propres ».Je ne sais, si par cette pensée, cette personne sous entendait que les personnes ayant eu à vivre cette expérience, avaient dû nécessairement, et « toutes », ou si nombreuses, commettre actes se mettant au niveau de l’horreur qu’on leur faisait subir; est-ce qu’elle voulait dire qu’il fallait se montrer, selon elle, plus cruel encore, et inhumain que ses « bourreaux », pour seulement survivre ( j’ai l’habitude de raisonnements sombres , et imputant des motivations humaines troublantes, avec cette personne, ce à quoi je n’adhère toujours)ou est-ce que simplement, elle voulait dire, qu’à se tenir à un bout/bord de l’horreur, on la tutoie, devient intime avec celle ci, et qu’elle ne peut éviter de nous gicler la face sombre, un peu la notre, de l »humanité à la figure ?..sujet « sombre ».Mais par exemple, pensez vous que les personnes qui ont eu à vivre ces épreuves, et qui y ont vu du « négatif » de l’ame humaine, sont responsables de ce négatif, qui les a plus ou moins pris en otage ?

  7. Viviane dit :

    Voila des informations qui arrivent à point nommé ! Au lendemain d’un week-end de Pâques familial, et alors que je suis sur le point d’écrire une énième lettre à ma mère pour lui expliquer combien son comportement me paraît blessant et dysfonctionnel (prises de pouvoir diverses et variées, ingérence systématique, incapacité absolue d’entendre et de respecter la parole de l’autre, goût prononcé pour le psychodrame, générosité ambigüe et pathos à tous les étages)… je renonce ! Et j’arrête de culpabiliser devant le constat que je suis impuissante à la sauver de son inconscience.
    Seul « petit » problème que cette magnifique canalisation de Pamela Kribbe ne m’aide pas à résoudre : dans l’absolu, la folie maternelle ne devrait pas me concerner, mais elle va souvent jusqu’à des attitudes violentes envers les autres, le tout emballé dans un dévouement de mère irréprochable. J’aimerais cesser les relations avec cette mère invivable, mais comment rester sereine et agir avec conscience devant les menaces de poursuites en justice pour refus de droit de visite aux petits-enfants et autres délires ?
    Je pose la question non pas pour étaler mes malheurs, mais en espérant que d’autres personnes en chemin vers l’éveil auront des conseils ou des réponses. D’avance, merci à toutes et à tous.
    Viviane

    • marie christine dit :

      Chère Viviane, comme je te comprends ! C’est du vécu !
      Et si tu essayais de penser fortement dans ta tête que cette mère biologique est une personne comme une autre, la mère d’une copine par exemple … Elle ne déclencherait certainement pas tant d’émotions perturbantes .
      Il y a des êtres qui provoquent nos émotions pour s’en nourrir .
      Le mieux est de se montrer zen en face d’eux . L’indifférence ne les nourrit pas, alors ils s’éloignent . On ne les intéresse plus .
      Et demander à la VRAIE Mère de s’en occuper .
      Courage, Viviane !

      • Viviane dit :

        Merci à toi Marie-Christine,
        Oui, il est clair qu’elle se nourrit, littéralement, des émotions qu’elle provoque. C’est exactement ça. Je suppose que si j’arrive à rester indifférente à ses provocations, qui à mon avis ne sont même pas conscientes, je devrais trouver un espace de paix.
        Un grand merci à toi, ta réponse me fait chaud au cœur.
        Viviane

    • Salvia dit :

      Je me permets une petite réponse. Ne pas vous laisser intimider, jamais, car cela n’est que du chantage de la part de votre mère. Elle veut vous tenir par la peur. La peur d’une mère s’exprime souvent par ce genre de chantage. A cela répondez par la sérénité d’un coeur qui sait qu’il a raison. Et puis, quelle est cette loi concernant un éventuel droit de visite des grands parents? C’est la première fois que j’entends parler de cela. Mais admettons qu’elle existe, et alors? Entre menacer et passer à l’acte il y a un monde.

      • vanessa dit :

        pouh pouh mon amie!
        cette loi existe vraiment et ma mère m’en a fait la menace alors que j’étais sur le point d’accoucher du premier!
        « tu n’as pas le droit de m’interdire de voir mes petits enfants! »
        et aujourd’hui même une amie m’a raconté le cas d’une mère qui est allée jusqu’au bout: droit de visite une fois par mois dans un lieu autre que chez elle et chez la mère du petit-enfant, en présence d’un parent et ce durant 1h30… paye ton ambiance! le père qui attend les bras croisé debout derrière la table du salon que mamie fasse mumuse avec le bambin jusqu’au son de la cloche… trop nul! enfin bref, c’est clair qu’entre la menace et l’acte il y a un grand pas à franchir….
        pour ma part, je suis entrain de mettre en place le détachement émotionnel….. et ma foi…..comme dit marie-christine, ça l’a déstabilise de voir qu’elle n’a plus d’emprise sur moi et du coup, son comportement change….et moi, j’arrête de m’énerver pour rien…
        j’y arriverais à mener à bien cette mission… mais pas dans le conflit… en montrant que l’Amour et le Respect sont plus fort que le chantage et la manipulation…..
        bien à toi
        amitiés
        vanessa

        • Viviane dit :

          Vanessa,
          « L’amour et le respect sont plus forts que le chantage et la manipulation »… Voilà une phrase que je veux garder !
          Bien à toi,
          Viviane

      • Viviane dit :

        Bonjour Salvia, et merci pour ta réponse,
        Effectivement, c’est du chantage. Et j’en ai été tellement surprise et choquée que je n’ai même pas pensé à vérifier si cette histoire de loi était vraie ! Quoi qu’il en soit, tu as raison aussi en disant qu’il y a une marge entre la menace et le passage à l’acte. J’avoue que je me suis laissée impressionner par la perspective d’une procédure judiciaire.
        Je cherche la juste mesure entre l’amour que j’ai malgre tout pour ma mère et le détachement par rapport à ce que j’appelle sa folie… et je vois que je ne l’ai pas encore trouvée. Je suppose que cette femme n’est pas ma mère biologique pour rien ! Comme disait Poil-de-Carotte, bienheureux les orphelins…
        Bien à toi,
        Viviane

        • Salvia dit :

          Bonjour Viviane,
          ne t’inquiètes pas et aime ta mère, mais sans y mettre la peur de lui déplaire. Pas toujours facile. Mais au bout du compte, dans un temps dont la longueur ne nous appartient pas et qu’on ne peut connaître par avance, cela sera bon pour elle et pour toi. Même si, au pire, elle ne l’exprimera jamais. Le message d’amour passera tôt ou tard. C’est un peu comme la goutte d’eau sur un rocher. Suis le plus sereinement possible ta route, celle de ta mère ne t’appartient pas. Et aime-la à ta façon et selon ta capacité, ni plus ni moins.

          • Viviane dit :

            Bonjour Salvia,
            En fait, tout ce que je voudrais, c’est qu’elle me fiche la paix… Mais tu as raison et l’image de l’eau sur un rocher est très belle. C’est peut-être à ce rythme que certaines choses doivent se faire !
            Belle journée à toi,
            Viviane

          • John. dit :

            Tu sais Viviane, la réponse est peut être plus simple qu’il n’y parait, et elle se situe toujours au centre. Ne plus être blessé, sans blesser.
            Que toi tu es besoin d’éloignement de ta mère parce que tu te sens étouffée, est quelque chose que tu dois respecter. Tu en as besoin, fais le, aprés l’avoir fait tu pourras dégager un discernement de meilleure qualité. Que ta maman veuille garder contact avec ses petits enfants, respecte le aussi. Accorde lui un dimanche par mois par exemple ou tu iras déposer ses petits enfants en les récupérant le soir. Ainsi, toi tu pourras t’accorder le temps de prendre du recul, sans te mettre dans une situation de conflits qui t’empéchera d’avancer.

  8. Lisa dit :

    Un grand merci à vous Passeur. Comme beaucoup sur ce site, je me suis reconnue dans le texte de Pamela Kribbe. Je voulais aussi remercier Yuca pour le lien qu’il a laissé. Cela faisait très longtemps que je cherchais un site comme celui-là.
    Enfin de la philosophie accessible à tous!
    Le plus beau chemin ici-bas, est celui que nous faisons vers nous-même.
    Je suis désolée, pardonnez-moi, je vous aime, merci.

  9. waterbreathing dit :

    La famille que j’ai vécue, qui ne fut que répétition d’inconsciences, sans respect, ni amour, en méconnaissance des êtres, fait qu’aujourd’hui je suis quasi sûr de ne pas transmettre sur ce mode, car je cherche autre chose, à vivre, et je ne crois pas qu’il sera encore temps de transmettre, le jour ou je le ‘trouverai ».Mais peut-on transmettre autrement, peut-être ?

  10. Nico dit :

    C’est incroyable, c’est exactement ce que je ressens, et ce que je traverse depuis un an avec mes parents. Ce texte est vraiment d’une justesse et d’une vérité remarquable ! Merci

  11. corinne dit :

    Magnifique, ce texte a agi sur moi tel un soin libérateur d’un voile ultime. La re-connaissance de qui JE SUIS. Nous nous re-connaissons en nous et entre nous de plus en plus et c’est merveilleux à vivre. Il n’y a pas qu’un monde sur cette terre, il y a aussi le monde d’Amour inconditionnel, le vivre est superbe, le partager est sublime.
    Avec Amour ..

  12. Yuca965 dit :

    J’aimerais partager un article traitant de l’Ici et maintenant, moitié philosophique moitié spirituel, l’article à l’avantage de résoudre plus de question que d’en posé et d’être facilement compréhensible, peu de symboliques ou de métaphores qui rendent le texte hermétique (dans une optique de partage et non de publicité) : http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/temps6.htm

  13. noëlle dit :

    Merci, merci et encore merci !!!
    C’est après plusieurs lectures que la pureté et l’évidence de ces lignes m’offrent une puissante aide insondable de clarté. vos mots sont magiques, transcendants, profonds, et offrant la légèreté. votre site est une oeuvre d’intérêt public, et peut soutenir chaque âme inconditionnellement vers l’évolution
    MERCI MERCI MERCI

  14. Seselwas dit :

    Bonjour à tous,
    Merci Cher Passeur de partager ce texte,
    Les larmes viennent doucement et le coeur exulte à cette lecture et à celle des commentaires.
    Cela est si juste, et puis tant d’années de souffrances guéries par les mots mis sur les choses, les états. Le voile est levé. La joie de la re-connaissance peut éclore.
    Ce texte me fait un bien immense. Merci.

  15. Anne B dit :

    Tu quitteras Père et Mère a dit Jésus ……Travail d’une vie ! Ces paroles sont de miel …..et pourtant me suis-je dédouannée de l’influence de mes parents ???? Pas sûr et pourtant la transmission auprès de ma fille semble parfaitement réussie ….Ce fameux foyer de référence a longtemps été présent ds ma vie , attendant moi aussi le dernier souffle pour le rejoindre , plus maintenant je songe davantage à nourrir mon âme ici et maintenant ….Merci à tous !

  16. Loulya dit :

    Merci pour le partage de ce texte et merci à vous d’exister ! Vive les artisans de lumière ! Vive la vie ! Garder le cap même dans l œil du cyclone, tenir bon et rayonner autant que faire ce peut. Un peu plus chaque jour… Courage encore, oui ! 🙂

  17. Corinne dit :

    Juste un mot : MERCI

  18. Stéphanie dit :

    D’habitude je mets beaucoup de discernement en lisant les canalisations, et j’ai souvent des difficultés à entrer dans la vibration de ces textes. Ceux de Pamela Kribbe sont totalement différents, à mon avis, cela n’est pas très important de savoir si l’inspiration vient de l’énergie de Jeshua ou de Pamela, une chose est sûre c’est que ces textes sur les « artisans de lumière » parlent directement à nos cœurs et à nos âmes. Tout ce qui est dit résonne profondément dans toutes les cellules de notre corps, comme si l’Esprit qui s’exprime ici nous connaissait tous intimement et nous accompagnait à chaque instant dans notre périple dans ce monde de 3D.

    Que dire de plus ? Je ne ressens qu’une immense et béate gratitude pour cette merveilleuse énergie qu’est L’AMOUR. Je la sens à mes côtés et à l’intérieur de mon cœur depuis toujours, je l’ai toujours conservé et préservé en moi avec reconnaissance et détermination ayant conscience qu’il s’agit là de mon unique trésor. Aujourd’hui, je la sens grandir de jour en jour un peu plus en mon sein, et j’en suis profondément joyeuse et rassasiée.

  19. marie christine dit :

    L’amour inconditionnel de l’enfant est fragile car inconscient . Le guerrier de lumière part donc à la conquête d’un amour conscient, mature, lucide et stable .
    J’aime cette définition de la compassion qui est donnée . La vraie compassion n’est pas une implication émotionnelle qui fait forcément replonger dans le monde dualité . La compassion se vit dans la sérénité quelles que soient les sentiments et les circonstances en jeu . C’est une communication d’âme à âme, une reconnaissance d’être .
    On se croit parfois obligé de s’impliquer émotionnellement pour se faire croire ou faire croire aux autres que l’on n’est pas insensible ou indifférent, et on accuse l’autre s’il ne pleure pas . Mais les pleurs ne sont qu’une manifestation extérieure . On peut pleurer de tout et n’importe quoi . Seul ce qui est dedans compte . Et si on ne se fie qu’à l’extérieur, on ne sait pas ce qui se passe dedans .

  20. Claude de l'Est dit :

    A la lecture de ce texte, j’ai ressenti énormément de choses en moi et ce fut comme une séance de thérapie.
    C’est l’un des (ou le) plus beaux texte qu’il m’a été donné de lire depuis longtemps et qui me fais voir à nouveau le channelling avec un oeil complaisant, de par l’évidence et la clarté de ces lignes.
    Nous avons bel et bien vu, avec ce texte, l’importance du rôle des parents vis-à-vis d’un enfant différent et actuel et les dégâts qui peuvent être fait, privant cet enfant de pouvoir se reconnaître tel qu’il doit se révéler.
    J’espère que les temps actuels puissent créer de nouveaux parents, pour le bien de l’humanité !

  21. cat dit :

    Ce texte est tellement profond et avec l’âge il permet de s’alléger encore et encore de toutes les émotions négatives qui se sont jouées et rejouées dans l’enfance, l’adolescence et le début d’une vie d’adulte qui n’avait pas encore toute la compréhension;
    Je me souviens parfaitement du moment de ma vie ou j’ai compris intuitivement que j’avais ma route à tracer. Le mouton noir parmi les siens s’est doucement transformé en doux rayon lumineux; Plus je suis allée à l’écoute de cette présence à moi plus mes relations familiales au combien éprouvantes et violentes se sont apaisées.
    Être librement soi, mais quel long chemin… Il a fallu sortir de ce fameux triangle de victime, sauveu,r bourreau, se situer dans la polarité du masculin et du féminin. C’est tellement ça, le discernement, et la compréhension, l’un avec l’autre.
    A la double lecture de ce texte je me situe forcement en tant qu’enfant de mes parents et je me sens tellement libérée, et en tant que parent de mon enfant je sais ou il y a eu répétition, mais je sais aussi (et ça fait du bien de le lire encore) que l’énergie familiale s’est ouverte et permet donc à cet « enfant adulte » en devenir de s’approprier de sa propre vie, il en a les clés. Ouf !!!

  22. barbara dit :

    Quitter l’unité de la source et se retrouver immergée dans la dualité est une souffrance.Il m’arrive de ne plus vouloir jouer à ce jeu tordu et disfonctionnel de la séparation..de compter les jours en moins sur cette terre qui me rapprochent du dernier souffle de délivrance,…

  23. Tillandsia dit :

    Bonjour à tous… Moi aussi j’ai pensé au goéland … mais ce qui est le plus fort c’est que chaque fois que je me pose une question ou que j’ai un moment difficile dans ma vie …. de doute et d’épuisement total … je demande de l’aide et je l’ai entre autre de votre site Passeur où j’ai toujours des réponses et du réconfort. Quel dommage que ces petites visites virtuelles ne se transforment pas parfois en partie de vrai fou rire où l’on continuerait la nuit devant un bon feu sous les étoiles en écoutant le bruit des vagues….ou du vent Merci ..

  24. marie christine dit :

    Mais qui parle tout près de mon oreille sous la plume merveilleuse de Pamela Kribb ? Quelle est cette voix, cette présence familière, complice, bienveillante, limpide ?
    Je lis et je suis remplie de tant de clarté, de tant d’intelligence, de tant d’évidente simplicité . Tout le mécanisme expliqué de manière si parfaite, si patiente, si lucide, douce et ferme à la fois . Je suis encore éblouie à l’idée que nous méritons tant de générosité !

  25. Chris dit :

    Le contenu de ce texte est une pure merveille, un véritable pansement cicatrisant et apaisant. Je me reconnais parfaitement dans ces descriptions et j’ai essayé de transmettre cet enseignement à mes enfants, hélas un peu tard. Il m’a fallu d’abord comprendre puis intégrer ces connaissances avant de pouvoir les restituer dans les actes. Pendant ces années de non compréhension, je n’ai pas accueilli mes enfants à leur juste valeur. Lorsque j’ai compris, j’ai rectifié « le tir » sachant que de nombreuses erreurs avaient été comises et qu’il n’était pas possible de les effacer. Mais, ils sont formidables car ils se réparent actuellement, gagnant des décennies sur l’expérience de leurs parents. Et, ils sont doués ! voilà de merveilleuses générations qui vont créer une nouvelle ère…

  26. Louisetta dit :

    Pour ma part, à 20 ans je réalise que je suis née de parents artisans de lumière, et ce texte leur parlerait énormément j’en suis sure.
    Je pense qu’ils ont fait pas mal de déblayages avant moi et n’ai qu’à suivre le sentier qu’ils ont tracés énergétiquement. C’est donc d’un pas léger et optimiste que je m’engage. peut être que certains se reconnaitrons dans ce schéma aussi, qui complète celui du texte.
    Chaleureusement.

    • vanessa dit :

      merci pour ton commentaire Louisetta qui me fait chaud au coeur….. pourquoi?
      car ce texte résonne profondément avec mon âme et en tant qu’artisan de lumière , maman, de 2 jeunes enfants , c’est mon combat quotidien d’arriver çà ce résultat…
      bien sûr, on leur laisse quelques casseroles, ils faut bien qu’ils en aient un peu, sinon c’est pas rigolo ( ! ;o) ) car on n’est pas parfait et le poids de l’égo de nos propres parents n’est pas facile à évacuer, mais j’espère que tout coeur y arriver et ton témoignage me donne bon espoir….
      merci, amitiés

      • Louisetta dit :

        Oui bien sur il reste des défis, mais la part la plus lourde étant déblayée, il est plus simple d’avancer, certaines choses sont des évidences pour moi alors qu’elles ne le sont pas pour tous, et ça je sais que je leur dois. ça allège la vie et permet de se réaliser plus rapidement, alors merci à vous aussi.

        Bonne continuation!

  27. claire dit :

    Merci de tout coeur

  28. Salvia dit :

    Un des passage de ce texte me fais penser à Jonathan Livingston le goéland, de Richard Bach. Lui aussi a su quitter son clan.
    Quitter ma famille biologique … je l’ai fait très jeune, avec mauvaise conscience, certes, mais pour survivre je savais que je n’avais pas le choix. Et cela fut juste ainsi. En lisant ces paroles je comprends encore mieux le sens de mes choix de vie.

    • Salvia dit :

      J’aimerais ajouter ceci: ayant quitté ma famille très jeune, j’ai retrouvé mes parents et ma fratrie au bout de pas mal d’années, il n’y a pas eu de rupture irréversible.On a fini par m’accepter comme je suis, tout en me disant encore aujourd’hui que je suis insaisissable, ou incompréhensible pour eux. Je suis trop différente de ce que mes parents ont inculqué à leurs enfants, ça n’a pas pris chez moi, ou si peu! Pourtant l’essentiel m’a été donné, je sais que mes parents ont été honnêtes vis à vis d’eux-mêmes, ils étaient sûrs de bien faire. Mais devant une récalcitrante comme moi ils désespéraient souvent. Pour un peu (le médecin conseillant un avortement à ma mère vu son état de santé, ce qu’elle a refusé, la preuve: je suis toujours là…) j’aurais dû trouver une autre famille pour mon incarnation actuelle. Je les remercie d’avoir été accueillie dans cette famille pleine de fantaisie, d’une très grande culture et d’ouverture d’esprit, de liberté.

  29. Dania dit :

    Woah!!! Ce texte est un petit bijou!!
    Merci, merci infiniment cher passeur !

  30. John. dit :

    Tout ce que je peux dire, c’est que je suis profondément d’accord avec ce texte.

  31. Mikael dit :

    Merci pour ce texte dans lequel beaucoup d’entre nous se reconnaitront.Nous pouvons désormais mieux comprendre la difficulté à nous libérer de ces liens conditionnés qui perturbent notre évolution.

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