Le cycle karmique personnel et le cycle planétaire

Transmis par Pamela Kribbe.

En ce jour et à cette époque, une transition est en cours sur la Terre. Une nouvelle conscience voit le jour qui prendra tôt ou tard une forme matérielle. De quelle manière exacte se fera cette transition, quelle forme elle prendra, cela n’est pas fixé. L’avenir est toujours indéterminé. La seule chose qui soit donnée en réalité, est cet instant : le Présent. Du puits qu’est le Présent, d’innombrables routes possibles jaillissent, un réseau infini d’avenirs possibles.

Sur la base du passé, nous pouvons prévoir qu’un avenir particulier est plus probable qu’un autre, mais le choix est toujours vôtre. C’est vous qui décidez si vous laissez le passé déterminer votre avenir ! Les prédictions sont toujours basées sur des probabilités. Les probabilités sont en relation avec le passé. Il est en votre pouvoir en tant qu’humain de rompre avec le passé, de générer un cours différent. Vous êtes dotés du libre arbitre. Vous avez le pouvoir de changer, de vous recréer. En ce pouvoir repose votre divinité. C’est le pouvoir de créer à partir de rien (créer ex nihilo). Ce pouvoir divin appartient à l’essence même de qui vous êtes.

En parlant de ce jour et de cette époque comme d’un âge de transition, n’oubliez jamais que vous êtes le maître de votre réalité personnelle. Il n’existe pas de  Plan prédestiné ou Pouvoir Cosmique, qui exerce un contrôle sur le chemin de votre âme individuelle, ou sur votre pouvoir individuel de créer votre réalité. Ca ne fonctionne pas de cette façon. Chaque âme sur la Terre va faire l’expérience de cette transition d’une façon qui convient à ses tendances intérieures. Il y a beaucoup de réalités. La réalité que vous choisissez répondra à vos besoins et à vos désirs intérieurs.

Ce qui rend cette époque (approximativement 1950 – 2070) spéciale, c’est que deux cycles de conscience différents se terminent : un cycle personnel (ou un ensemble de cycles personnels) et un cycle planétaire. L’achèvement de ces cycles coïncide, de sorte que l’un renforce l’autre.

Pour une partie de l’humanité, l’achèvement du cycle personnel de vies Terrestres est proche. La plupart des âmes impliquées dans cet achèvement sont des artisans de  Lumière. Nous parlerons par la suite beaucoup plus en détail de ce groupe d’âmes d’artisans de  Lumière. (NdP : voir ici)

Ici, nous voudrions expliquer la nature de ce cycle personnel : ce que cela signifie de le traverser et quel est le but de vivre toutes ces vies – très compliquées – sur la Terre.


Le cycle karmique personnel

Les vies Terrestres dont vous faites l’expérience font partie d’un cycle plus vaste de votre âme. Ce cycle a été conçu pour vous permettre de faire pleinement l’expérience de la dualité. Au cours de ce cycle, vous passez  par l’expérience d’ être un homme et d’être une femme, d’être en bonne santé et malade, d’être riche ou pauvre, d’être «bon» et «mauvais». Dans certaines vies, vous avez été intensément impliqué(e)s dans le monde matériel, en étant fermier, ouvrier ou artisan. Il y a eu des vies plus orientées vers le spirituel, dans lesquelles vous portiez en vous une forte conscience de vos origines spirituelles. Dans ces vies-là, vous étiez souvent attiré(e)s vers des vocations religieuses. Il y a eu aussi des vies durant lesquelles vous avez exploré le domaine temporel du pouvoir, de la politique, etc. Il peut y avoir eu des vies consacrées à une expression artistique de vous-mêmes.

Souvent, d’une certaine façon, les âmes ont tendance à se spécialiser au cours de toutes ces vies. On peut reconnaître cela clairement chez les gens qui possèdent un don naturel dans un certain domaine. Il semble que même enfants, ils aient là un potentiel qui a juste besoin d’être éveillé au bon moment pour se développer  facilement.

Les âmes d’artisans de Lumière sont souvent attirées vers des vies religieuses et ils ont vécu de nombreuses vies comme moines, moniales, prêtres, chamans, sorcières, médiums etc. Ils ont été enclins à être des intermédiaires entre le monde matériel, physique, et les royaumes spirituels. Ils ont alors développé «une compétence» dans ce domaine. Quand vous ressentez cet appel, ce besoin puissant de vous impliquer dans la spiritualité, même si ça ne cadre pas avec votre vie quotidienne ordinaire, il se peut très bien que vous fassiez partie de cette famille des artisans de Lumière.>

Vivre sur la Terre vous fournit une occasion de faire pleinement l’expérience> de ce que vit un humain. Peut-être vous posez-vous cette question  : qu’y a-t-il de si spécial dans le fait d’être humain ? Pourquoi est-ce que je voudrais faire l’expérience de cela ?

L’expérience humaine est à la fois diverse et intense. Quand vous vivez une vie humaine, vous êtes temporairement immergés dans un champ très intense de sensations physiques, de pensées et de sentiments. À cause de la dualité inhérente à ce champ, il y a un grand contraste et une grande intensité dans vos expériences. Beaucoup plus grands que lorsque vous êtes dans les plans astraux, comme vous les appelez. (Ce sont les plans où vous entrez après votre mort et où vous restez entre les vies). Peut-être est-ce difficile à imaginer pour vous, mais beaucoup d’entités de notre côté aimeraient être dans vos souliers. Ils aimeraient être humains, pour acquérir l’expérience humaine. L’expérience humaine a une sorte de véracité qui lui est propre, et qui est pour eux inestimable. Bien qu’ils puissent créer des réalités innombrables par le pouvoir de leur imagination, ça leur donne moins de satisfaction que la création d’une réalité «réelle» sur la Terre.

Sur la Terre, le processus de création est souvent une lutte. Il est typique que vous rencontriez beaucoup de résistance pour réaliser vos rêves. Le type mental de création dans le monde astral est beaucoup plus facile : Il n’y a aucun laps de temps entre la pensée d’une chose et sa création réelle. De surcroît, l’on peut créer n’importe quelle réalité à laquelle on veut ou peut  penser. Il n’y a aucune limite. A l’instant où l’on imagine un beau jardin, il est là et l’on peut y entrer.

Sur la Terre, donner naissance à une idée, en faire une réalité dans le monde matériel, est toute une affaire. Cela exige une intention forte, de la persévérance, de la clarté d’esprit et un cœur confiant. sur la Terre, vous devez composer avec la lenteur et l’opiniâtreté du monde matériel. Vous devez gérer des impulsions contradictoires en vous,  le doute, le désespoir, le manque de connaissance, la perte de foi, etc. Le processus de création peut être entravé ou même échouer à cause de n’importe lequel de ces éléments. Cependant ces problèmes potentiels, même les échecs, sont les raisons mêmes qui rendent l’expérience de la vie Terrestre si précieuse. Dans ce processus, les défis que vous rencontrez sont vos plus grands enseignants. Ils donnent à l’expérience Terrestre une profondeur bien plus grande et plus vaste que le processus de création sans effort des plans astraux. Ce qui est obtenu sans effort n’a pas de sens. (Nous reviendrons sur ce point ci-dessous). Les entités astrales qui n’ont pas encore vécu de vies sur la Terre savent et comprennent cela.

Vous êtes souvent découragés et même désespérés par la nature indocile de votre réalité. Si souvent, la réalité ne répond pas à vos voeux et à vos espoirs. Si souvent, vos intentions créatrices semblent aboutir dans la douleur et la désillusion. Cependant, à un certain point, vous trouverez  la clé de la paix et du bonheur. Vous allez trouver cette clé dans votre propre cœur. Et quand vous l’aurez trouvée, aucune création des plans astraux ne pourra égaler la joie qui vous adviendra. Ce sera la naissance de votre maîtrise, de votre divinité.

L’extase que vous éprouverez quand votre divinité s’éveillera vous donnera l’énergie  de vous guérir. Cet amour divin vous aidera à vous remettre des maux profonds subis tout au long de vos vies sur la Terre.

Après cela, vous serez capables d’aider à guérir ceux qui ont traversé les mêmes épreuves et les mêmes peines. Vous reconnaîtrez leur douleur. Vous la verrez dans leurs yeux. Et vous serez capables de les guider sur leur chemin vers la divinité.

Le but du passage à travers la dualité

S’il vous plaît, ne sous-estimez pas la signification de vos vies sur la Terre. Vous appartenez à la part la plus créative, la plus avancée et la plus courageuse de Dieu «Tout- Ce- Qui- Est». Vous êtes des explorateurs de l’inconnu et des créateurs du Nouveau. Vos explorations à travers le royaume de la dualité ont servi un but qui va bien au-delà de ce que vous pouvez imaginer. Il est difficile de vous expliquer le sens le plus profond de vos voyages, mais nous pouvons dire que vous avez créé un nouveau type de conscience  qui n’existait pas auparavant.

Cette conscience a été d’abord manifestée par le Christ, quand il a marché sur la Terre. Cette conscience, que nous appelons la conscience du Christ, résulte d’une alchimie spirituelle. L’alchimie physique est l’art de transformer le plomb en or. L’alchimie spirituelle est l’art de transformer l’énergie sombre en «troisième énergie», l’or spirituel présent dans l’énergie du Christ.

Notez bien que nous ne disons pas que le but est de transformer l’obscurité en Lumière, ou le mal en bien. Sombre et lumineux, mauvais et bon sont des opposés naturels; ils existent par la grâce de l’un et de l’autre.

La vraie alchimie spirituelle introduit «une troisième énergie», un type de conscience qui embrasse les deux polarités grâce aux énergies d’amour et de compréhension. Le vrai but de votre voyage n’est pas que la Lumière vainque l’Obscurité, mais d’aller au-delà de ces opposés et de créer un nouveau type de conscience, qui peut maintenir l’unité en présence tant de la Lumière que de l’obscurité.

Nous allons expliquer ce point plutôt difficile au moyen d’une métaphore.

Imaginez que vous êtes des plongeurs sous-marins à la recherche d’une perle. Maintes et maintes fois vous plongez dans l’océan pour trouver cette perle particulière, dont chacun parle mais que personne n’a vue en réalité. Les rumeurs disent que même Dieu, le Plongeur en chef, n’a jamais touché cette perle.

Plonger dans l’océan est plein de périls, puisque vous pouvez vous perdre ou aller trop profond pour pouvoir respirer à temps. Cependant, vous persistez et vous plongez dans cet océan encore et encore, car vous êtes déterminés et inspirés. Est-ce que vous êtes fous  ?

Non, vous êtes les explorateurs du Nouveau.

Le secret est : c’est dans le processus de trouver la perle que vous la créez. La perle est l’or spirituel de la conscience du Christ. La perle, c’est vous, transformé(e) par l’expérience de la dualité.

Et ceci est un vrai paradoxe : en explorant le Nouveau, vous le créez. Vous êtes devenu(e)s la perle de la création de Dieu.

Dieu n’avait aucune autre façon de faire cela, car ce que vous deviez trouver, n’existait pas encore : vous avez dû le créer. Pourquoi Dieu était-il si intéressé par la création de quelque chose de nouveau ? Laissez-nous vous l’expliquer d’une façon aussi simple que possible.

D’abord, Dieu était entièrement BON. Il y avait de la bonté partout et en tout lieu. En fait, parce qu’il n’y avait rien d’autre, les choses étaient statiques en quelque sorte. Sa création manquait de vie; il y manquait la possibilité de la croissance et de l’expansion. On pourrait dire qu’elle était coincée.

Pour créer le changement, pour créer une opportunité de mouvement et d’expansion, Dieu a dû introduire dans sa création un Élément différent de la Bonté qui était répandue en tout. Ce fut très dur pour Dieu, car comment pouvez-vous créer quelque chose qui n’est pas  vous ? Comment la Bonté peut-elle créer la méchanceté ? Elle ne le peut pas. Ainsi, Dieu dut inventer un truc, pour ainsi dire. Ce truc est appelé IGNORANCE.

L’ignorance est l’élément qui s’oppose à la Bonté. Elle crée l’illusion d’être à l’extérieur de la Bonté, d’être séparé de Dieu. «Ne pas savoir qui vous êtes» est la motivation derrière le changement, la croissance et l’expansion dans votre univers. L’ignorance engendre la peur, la peur engendre le besoin de contrôler, le besoin de contrôler engendre la lutte pour le pouvoir et vous avez là toutes les conditions pour que «le Mal» fleurisse. La scène est installée pour la bataille entre le Bien et  le Mal.

Dieu avait besoin de la dynamique des opposés pour que sa création se décoince. Cela peut être très difficile à comprendre pour vous, en regard de toute la souffrance causée par l’ignorance et la peur, mais Dieu accorde une grande valeur à ces énergies, puisqu’elles lui ont fourni un moyen d’aller au-delà de Lui/Elle.

Dieu vous a demandé, à vous qui appartenez à sa part la plus créatrice, la plus avancée et la plus courageuse, de prendre le voile de l’Ignorance. Pour éprouver la dynamique des opposés aussi complètement que possible, vous avez été temporairement immergés dans l’oubli de votre vraie nature. Vous avez consenti à faire ce plongeon dans l’ignorance, mais ce fait aussi a été recouvert par le voile de l’oubli. Aussi vous arrive-t-il souvent de maudire Dieu pour la situation dans laquelle vous êtes à présent  : les tribulations, l’ignorance – et nous comprenons. En essence cependant, vous êtes Dieu, Dieu est vous.

En dépit de tous les ennuis et de toute la douleur, au plus profond de vous il y a encore une sensation d’émerveillement et d’enthousiasme pour la vie dans la dualité, et le fait d’expérimenter et de créer le Nouveau. C’est l’enthousiasme originel de Dieu, la raison pour laquelle il a commencé son voyage à travers Vous en premier lieu.

Quand vous avez commencé votre voyage, vous avez affronté le Mal (la peur, l’ignorance) avec seulement un vague souvenir du Bien (la Maison) dans votre esprit. Vous avez commencé à combattre la peur et l’ignorance, tout en désirant très fort retourner à la Maison. Cependant, vous ne rentrerez pas à la maison dans le sens d’un retour à un état de votre passé. Car la création a changé grâce à votre voyage.
La fin de votre voyage consistera en ce que vous serez devenu(e)s plus grand(e)s que le bien et le mal, la Lumière et l’obscurité. Vous aurez créé une troisième énergie, l’énergie du Christ, qui embrasse et transcende les deux. Vous aurez fait grandir la création de Dieu. Vous serez la Nouvelle Création de Dieu. Dieu sera allé au-delà de Lui/Elle quand la conscience de Christ sera entièrement née sur la Terre.

La conscience de Christ n’existait pas avant «l’expérience humaine». La conscience de Christ est la conscience de celui ou de celle qui a fait l’expérience de traverser de multiples  couches de dualité, qui a réussi à composer avec elles et qui émerge de «l’autre côté». Ce seront les habitants de la Nouvelle Terre. Ceux qui auront lâché prise de la dualité. Ceux qui auront reconnu et embrassé leur propre divinité. Qui seront devenus Un avec leur Soi divin. Mais leur Soi divin sera différent de celui d’avant. Il sera plus profond et plus riche que la conscience d’où il provient. On pourrait dire aussi que Dieu se sera enrichi Lui/Elle-même en traversant l’expérience de la dualité.

Cette histoire est simplifiée et déformée, de même que tout ce que nous disons est déformé par les illusions du temps et de la séparation. Ces illusions ont servi un objectif  précieux. Mais le temps est venu d’aller au-delà. S’il vous plaît, essayez de ressentir l’énergie derrière nos mots, nos histoires et nos métaphores. Cette énergie est dans un sens votre propre énergie. C’est l’énergie de vos futurs Sois faits-Christ qui parle par moi, Jeshua. Nous attendons que vous nous rejoigniez.


Comment surmonter la dualité  – l’achèvement du cycle karmique

Votre cycle terrestre d’incarnations se termine quand le jeu de la dualité n’a plus de prise sur vous. Il est essentiel pour le jeu dualiste que vous vous identifiiez à une position particulière dans le terrain de jeu des polarités. Vous vous identifiez au fait d’être pauvre ou riche, célèbre ou humble, homme ou femme, héros ou bandit. Le rôle que vous jouez n’a pas vraiment d’importance. Aussi longtemps que vous avez le sentiment d’être un avec l’acteur sur la scène, la dualité a toujours une emprise sur vous.

Il n’y a là rien de mal bien sûr. Dans un sens, c’était fait pour être ainsi. Vous étiez censés oublier votre vrai Soi. Pour éprouver tous les aspects de la dualité, vous étiez censés rétrécir votre conscience pour un rôle particulier dans le théâtre de la vie Terrestre.

Et vous l’avez bien joué. Vous avez tellement été rattrapés par vos rôles que vous avez totalement oublié l’objectif et le but qui étaient de traverser ce cycle de vies pour commencer. Vous avez été si oublieux de vous-mêmes, que vous avez pris les jeux et les drames de la dualité pour l’unique réalité. A la fin, cela vous a rendus très solitaires et effrayés – ce qui n’est pas étonnant, puisque le jeu-même de la dualité, comme il est mentionné dans la section précédente, est basé sur les éléments d’ignorance et de peur.

Pour comprendre les mécanismes de la dualité dans votre vie quotidienne, nous voudrions mentionner quelques signes typiques du jeu de la dualité.

Les caractéristiques du Jeu de la Dualité

1) Votre vie émotionnelle est essentiellement instable.

Il n’y a aucun ancrage émotionnel, puisque vous êtes toujours «en haut» ou «en bas» d’une humeur particulière. Vous êtes en colère ou indulgent(e), borné(e) ou généreux(se), déprimé(e) ou enthousiaste, heureux(se) ou triste. Vos émotions fluctuent perpétuellement entre des extrêmes. Vous semblez n’avoir qu’un contrôle limité sur ces fluctuations.

2) Vous êtes intensément impliqué(e) dans le monde extérieur.

La façon dont les autres vous jugent est très importante pour vous. Votre estime de vous-même dépend de ce que le monde extérieur (la société ou les personnes aimées) vous renvoie comme reflet de qui vous êtes. Vous essayez de vivre en accord avec leurs critères de bien et de mal. Vous faites de votre mieux.

3) Vous avez des opinions tranchées sur ce qui est bien ou mal.

Etre dans le jugement vous donne une sensation de sécurité. La vie est si bien organisée quand on divise les actions, les pensées ou les gens en bien et mal.

Ce qui est commun à toutes ces caractéristiques, c’est que dans tout ce que vous faites ou ressentez, vous n’êtes pas vraiment là. Votre conscience réside dans les couches extérieures de votre être, où elle est menée par des modèles de pensée et de comportement dictés par la peur.

Laissez-nous vous donner un exemple. Si vous avez l’habitude d’être tout le temps gentil(le) et agréable, vous manifestez un modèle de comportement qui ne provient pas de votre être intérieur. En fait, vous refoulez des signaux provenant de votre part intérieure. Vous essayez de vivre en accord avec les attentes d’autres personnes, pour ne pas perdre leur amour, leur admiration ou leur attention. C’est la peur qui vous fait réagir. Vous vous limitez dans votre expression. La part de vous qui n’est pas exprimée vivra cependant sa propre vie cachée, créant de l’insatisfaction et de la fatigue dans votre être. Il peut y avoir de la colère et de l’irritation présentes en vous, dont personne n’est conscient,  pas même vous !

La clé  pour sortir de cet état de déni de soi est de contacter ces parts refoulées et cachées.

Les contacter n’est pas difficile, dans le sens où ça n’exige pas des compétences ou une connaissance particulières. Ne faites pas de cette «intériorisation» un processus difficile que d’autres doivent vous apprendre ou faire pour vous. Vous pouvez le faire vous-même et vous trouverez vos propres façons de le faire. La motivation et l’intention sont beaucoup plus importantes que les «compétences» et les «méthodes». Si vous avez vraiment l’intention de vous connaître, si vous êtes décidé(e) à aller profondément à l’intérieur pour changer les pensées et les émotions de peur qui bloquent votre chemin vers une vie heureuse et accomplie, vous le ferez, par n’importe quelle méthode.

Ayant dit cela, nous aimerions vous offrir une méditation simple qui peut vous aider à  contacter vos émotions.

Prenez un moment pour détendre les muscles de vos épaules et de votre cou, asseyez  vous bien droit et mettez vos pieds à plat sur le sol. Respirez profondément.

Imaginez-vous marchant sur une petite route de campagne sous un immense ciel bleu. Vous accueillez les sons de la nature et vous sentez le vent dans vos cheveux. Vous êtes libre et heureux(se). Plus loin en bas sur la route, vous voyez soudain  quelques enfants courir vers vous. Ils arrivent tout près de vous. Comment votre cœur répond-il à cette vue ?

Puis les enfants sont devant vous. Combien sont-ils ? A quoi ressemblent-ils ? Est-ce que ce sont des garçons, des filles, ou les deux ?

Vous dites bonjour à tous. Dites-leur combien vous êtes heureux(se) de les voir. Puis vous entrez en contact avec un enfant en particulier. Celui-ci vous regarde dans les yeux. Elle ou il a un message pour vous. Il est écrit dans les yeux de l’enfant. Pouvez-vous le lire ? Que veut-il vous dire ? Il vous apporte une énergie dont vous avez besoin juste en ce moment. Nommez l’énergie que cet enfant intérieur est venu vous apporter et ne le jugez pas. Simplement remerciez-le et  ensuite laissez partir l’image.

Sentez à nouveau la Terre ferme sous vos pieds et respirez profondément pendant un moment. Vous venez de contacter une part cachée de vous.

Vous pouvez retourner vers cette scène n’importe quand et peut-être parler aussi aux autres enfants qui sont là.

Les caractéristiques de la libération de la dualité

1) Vous écoutez le langage de votre âme, qui vous parle à travers vos émotions.

2) Vous agissez sur ce langage et vous créez les changements que votre âme souhaite que vous fassiez.

3) Vous appréciez les moments de calme et de solitude, car seul le silence vous permet d’entendre les chuchotements de votre âme.

4) Vous remettez en question l’autorité des modèles de pensée ou des règles de comportement qui bloquent l’expression libre de votre vraie inspiration et de vos aspirations.

Le moment décisif du lâcher-prise de la dualité

Votre cycle Terrestre d’incarnations tire à sa fin quand votre conscience est capable de tenir dans sa main toutes les expériences de la dualité, tout en restant centrée et entièrement présente. Tant que vous vous identifiez avec un aspect de la dualité plutôt qu’à un autre (avec la Lumière par opposition à l’obscurité, avec riche par opposition à pauvre etc.), votre conscience est dans l’oscillation. Le karma n’est rien d’autre qu’un harmonisateur naturel pour les oscillations dans lesquelles votre conscience s’engage. Vous libérez vos liens avec le cycle karmique quand votre conscience trouve son point d’ancrage dans le centre immobile de l’oscillation.

Ce centre est le point de sortie du cycle karmique. Les tonalités de sentiment prédominantes dans ce centre sont le calme, la compassion et la joie tranquille. Les philosophes grecs avaient des prémonitions de cet état qu’ils ont appelé ataraxia : imperturbabilité.

Le jugement et la peur sont les énergies qui vous font le plus sortir de votre centre. Au fur et à mesure que vous vous libérez de ces énergies, vous devenez plus calmes et plus ouverts intérieurement. Vous entrez vraiment dans un autre monde, un autre plan de conscience.

Cela va se manifester dans votre monde extérieur. Ce sera souvent un temps de changement et un temps pour dire adieu aux aspects de votre vie qui ne VOUS reflètent plus désormais. De grands bouleversements peuvent arriver dans le domaine des relations et du travail. Bien souvent, votre mode de vie tout entier est sens dessus-dessous. C’est tout simplement naturel, selon notre point de vue, puisque les changements intérieurs sont toujours le signe avant-coureur de changements dans votre monde extérieur. Votre conscience crée la réalité matérielle dans laquelle vous demeurez.  C’est toujours ainsi.

Se libérer de l’emprise de la dualité prend du temps. Démêler toutes les couches d’obscurité (l’in-conscience) est un processus graduel. Cependant, une fois que vous vous lancez sur cette route, la route vers le Soi intérieur, vous prenez lentement de la distance par rapport au jeu de la dualité. Quand vous aurez goûté la vraie signification d’« ataraxia », le tournant sera pris. Quand vous aurez ressenti la joie  d’être simplement avec vous-même, une joie silencieuse et qui pourtant envahit tout votre être, vous saurez que c’est ce que vous cherchiez depuis toujours. Vous irez en vous pour éprouver cette paix intérieure.

Vous ne fuirez pas le plaisir temporel. Mais vous aurez trouvé un ancrage de divinité en vous et vous ferez l’expérience du monde et de toute sa beauté à partir de cet état de béatitude.

La félicité n’a jamais résidé en premier dans des choses matérielles. Elle réside dans la façon dont vous les éprouvez. Quand il y a la paix et la joie dans votre cœur, les choses et les gens que vous rencontrez vous donnent la paix et la joie.

En ce jour et à cette époque, un certain groupe d’âmes se prépare à sortir du cycle karmique. Nous parlerons en profondeur de ce groupe dans les chapitres suivants. Toutefois, ce n’est pas juste un groupe d’âmes humaines qui atteint maintenant la fin d’un cycle personnel de transformation. Cette Terre sur laquelle vous vivez subit une transformation profonde et parfaite. Un cycle planétaire arrive aussi à sa fin.

Cette ère est si spéciale à cause de la coïncidence de ces deux cycles.

Nous allons maintenant parler du cycle planétaire.

Le cycle planétaire

Tout ce qui existe évolue en cycles, les planètes aussi bien que les humains. Il n’est pas exceptionnel que des âmes individuelles ou des groupes d’âmes individuelles sortent du cycle karmique à un moment donné. Ce qui rend cette ère spéciale, cependant, c’est que la Terre elle-même achève un cycle karmique majeur. La Terre est engagée dans une transformation interne qui aura pour résultat un nouveau type de conscience dans son être de planète. Quel que soit le stade de développement du cycle des âmes individuelles, le processus de transformation de la Terre les affectera.

La Terre est votre maison. Comparez-la à la maison que vous habitez. Imaginez qu’elle soit en reconstruction. Cela affectera grandement votre vie quotidienne. Selon votre état d’esprit, vous le vivrez comme un changement bienvenu ou comme un événement brutal et bouleversant. Si vous aviez prévu de reconstruire votre maison de toute façon, vous êtes en phase avec les changements et vous êtes capable d’accompagner le mouvement. Le processus de transformation de la Terre soutiendra et renforcera votre processus personnel de transformation.

Si vous ne vouliez pas du tout reconstruire votre maison, vous allez vous sentir frustré(e) par le chaos qui vous environne. Les changements internes de la Terre vous mettront en déséquilibre. Pour ceux qui accueilleront les changements internes de votre planète Terre, ce seront des temps extrêmement favorables à l’autonomie. Vous serez soulevés par le flot de Lumière qui inonde actuellement votre univers.

A présent, la Terre croule presque sous le fardeau karmique de l’humanité. La négativité et la violence qui proviennent de ce fardeau karmique forment une espèce de déchet énergétique que la Terre est à peine capable de traiter, de neutraliser ou d’intégrer.

Focalisez votre attention un instant sur le cœur de la Terre. Détendez-vous et focalisez-vous… Pouvez-vous ressentir ce qu’il y a là ? Pouvez-vous ressentir à quel point la Terre est défigurée, à quel point il y a de la violence sur elle ?

La Terre ressent en même temps de l’impuissance et de la résistance. Elle est à deux doigts de créer une nouvelle fondation pour son être. Elle se délivre des énergies de lutte, de compétition et de drame, aux niveaux interne et externe. La nouvelle fondation qui voit le jour en elle est l’énergie du cœur, l’énergie de l’équilibre et de la communion : la vivante énergie de Christ.

La Terre, tout comme l’humanité, est engagée dans une expérience d’apprentissage. Tout comme l’humanité, sa conscience évolue et se transforme. Comme pour l’humanité, son voyage a commencé par une certaine forme d’ignorance ou d’inconscience d’elle-même.

La Terre était autrefois «une planète sombre» qui absorbait ou dévorait les énergies qui l’entouraient. Elle prenait en elle les énergies ou les êtres qu’elle rencontrait et les assimilait complètement ; elle leur ôtait leur caractère unique et en un sens, elle les tuait. Cela provenait d’un désir d’expansion. La Terre avait comme un sentiment de manque ou d’imperfection qu’elle interprétait comme un besoin de conquérir et d’assimiler d’autres énergies. Puisque la Terre ne donnait rien en retour à ces énergies, il n’y avait pas vraiment d’interaction entre elles. C’était un processus mortel et mortifère.

A un moment donné, la Terre prit conscience que ce processus ne la satisfaisait pas. Elle avait le sentiment qu’il manquait quelque chose dans cette façon de se nourrir. Cela ne soulageait pas son sentiment d’imperfection. Faire mourir de l’énergie ne satisfaisait pas son appétit d’expansion. C’est à ce moment-là, dans la conscience de la Terre, qu’est né le désir du vivant, de la Vie.

La Terre n’en avait pas pleinement conscience. Elle savait juste qu’elle voulait autre chose, quelque chose de nouveau, une sorte d’interaction avec d’autres énergies, qui ne se solderait pas par la réduction de ces énergies à la seule énergie de la Terre. Dans la conscience de la Terre, un espace s’est créé pour l’expérience de quelque chose de différent d’elle-même.  Energétiquement, cela signifiait le début de la vie sur la Terre.

Selon une loi cosmique, tout désir sincère finit par créer les moyens de sa réalisation. Les désirs, qui sont essentiellement un mélange de pensée et de sentiment, sont des énergies créatrices. C’est valable pour les planètes aussi bien que pour les gens. Au sein de la planète Terre, est né un ardent désir de faire l’expérience de la vie, une envie passionnée de préserver et de chérir la vie, au lieu de la détruire.

Et c’est ce qui advint.

Lorsque la vie vint à la Terre, celle-ci commença à fleurir et s’épanouir. Elle entra dans un nouveau domaine d’expérience qui la remplit d’un sentiment de surprise et de satisfaction. Elle fut surprise que cette simple aspiration, ce besoin confus, puissent générer de telles merveilles.

Sur la Terre, se déploya une prodigieuse expérimentation de formes de vie. De nombreuses formes de vie eurent envie de se manifester sur la Terre et de faire des expériences avec les énergies présentes. La Terre devint un berceau d’innovation. Il y avait la liberté d’explorer de nouvelles voies, de nouvelles possibilités. Il y avait et il y a encore le libre arbitre pour toutes les créatures.

Avec la création de la vie, la Terre et toutes les créatures vivantes à sa surface se mirent à  suivre une certaine ligne d’évolution intérieure. Ce chemin d’expérience avait pour thème central l’équilibre entre donner et prendre.

Au niveau intérieur de sa conscience, la Terre s’efforçait depuis des éons de trouver le juste équilibre entre donner et prendre. En tant que planète, la Terre donne et prend la vie. Pendant sa «période sombre», le stade où elle absorbait et annihilait les énergies, l’aspect « prendre » était très accentué.

A présent, elle a basculé à l’autre extrémité : donner jusqu’à la limite de ce qu’elle peut donner.

La Terre a longtemps toléré la violence et l’exploitation de la part de l’humanité, car en un sens c’était karmiquement adéquat. La Terre devait faire l’expérience de l’autre face du pouvoir et de l’oppression. Ses actions en qualité d’offenseur ont suscité l’expérience inverse : être une victime, comme un boomerang. C’est ainsi que joue le karma ; ce n’est pas une affaire de punition. Pour comprendre vraiment et venir à bout de cette question de pouvoir, vous devez faire l’expérience de ses deux faces. Tout ce que vous combattez ou  voulez dominer, vous le rencontrerez à nouveau en tant que victime ou offenseur, jusqu’à ce que vous reconnaissiez que vous êtes les deux à la fois, faisant partie de l’énergie divine unique.

La cruelle exploitation de la Terre de nos jours est donc, jusqu’à un certain point, karmiquement adéquate, puisqu’elle fournit à la Terre une chance de parvenir à une pleine compréhension de l’équilibre entre donner et prendre. Cependant, les limites dans lesquelles l’irrespect et l’exploitation sont karmiquement adéquats sont visibles. La Terre a atteint une compréhension de son équilibre et elle achève son cycle karmique de conscience. Elle est parvenue maintenant à un niveau d’amour et d’attention qui ne tolèrera plus pour longtemps l’outrage des hommes. Ce niveau de conscience attirera des énergies similaires qui apprécient l’harmonie et le respect, et repoussera celles qui ont une intention destructrice.

Le temps est venu d’un nouvel équilibre entre donner et prendre. Sur la Nouvelle Terre, la paix et l’harmonie règneront entre la planète Terre et tout ce qui vit à sa surface : les humains, les plantes et les animaux. L’harmonie et la communion sincère entre tous les êtres seront une belle source de joie et de créativité.

La transition entre la vieille Terre et la nouvelle est un processus qui n’est pas fixé dans le temps ni dans ses modalités. Cela dépend beaucoup des choix faits par l’humanité, des choix que vous faites en tant qu’individu. Il y a eu et il y a encore de nombreuses prédictions au sujet de ce temps de transition. Faire de telles prédictions est toujours incertain. En fait, votre réalité matérielle visible est une manifestation d’états de conscience intérieurs collectifs. La conscience est, comme nous le disions au début, libre et créatrice. A tout instant, vous pouvez décider de changer votre avenir en ayant des pensées et des sentiments différents. Vous avez ce pouvoir sur vos pensées et vos sentiments. A tout instant, vous pouvez dire non à des pensées ou des sentiments restrictifs ou destructeurs. C’est valable pour vous en tant qu’individu, mais aussi pour de plus grands groupes.

Lorsqu’un groupe important d’individus choisira la liberté et l’amour plutôt que la haine et la destruction, alors cela se manifestera dans la réalité matérielle. La Terre y réagira. Elle est sensible à ce qui se passe à l’intérieur des gens. Elle répond à vos mouvements intérieurs.

Cela pour vous dire que personne, pas même de notre côté, n’est capable de faire de prédictions précises sur la façon dont prendra naissance la Nouvelle Terre. Il est clair cependant que le groupe d’âmes qui achèvent actuellement leur cycle karmique est relié de façon intime et énergétique à la Nouvelle Terre. Ces gens, qui se sentent souvent en profonde connexion avec les idéaux incarnés dans la Nouvelle Terre, auront de belles occasions de grandir et de se libérer grâce à la coïncidence des cycles planétaire et personnel.

© Pamela Kribbe – Traduction : Christelle Schœttel

Source originale 1 & Source originale 2

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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49 réponses à Le cycle karmique personnel et le cycle planétaire

  1. Pierre Turin dit :

    À propos de la douleur,
    la plupart des humains sont effrayés par la douleur. Il la pressente comme inutile, incongrue, inopportune, dégradante, morbide….
    Et pourtant si vous l’accueillez comme un signal, un dernier recours, une alarme, un moyen d’éveil, la préséance d’une mutation possible, vous en retirerez un bénéfice incommensurable.
    Posez vous la question …quel est le message…que me dit celui que l’on prétend invisible, inexistant, injuste ou méchant pour certains….n’est-ce pas la une découverte jubilatoire et salvatrice ?
    Amour et amitié,
    Pierre

    • Marie-Anne dit :

      Très juste, Pierre ;
      La douleur et la souffrance sont des signes d’une résistance à l’écoulement sain de la Vie; elles sont des appels qu’on a tendance à négliger tant on est dans la hâte de s’en débarrasser.
      D’où l’importance d’écouter ces appels, de les comprendre et de se replacer dans le flux normal de la Vie.
      Une fois cela correctement fait et maintenu, la douleur n’a plus de raison d’être ;
      toutefois, en attendant que cette douleur disparaisse faute de substrat , il me semble normal- si nécessaire- de chercher à la soulager( et de chercher à aider à la levée de ses conséquences) de la façon la plus appropriée pour nous.
      Lorsque nous nous coulerons dans le flux de la Vie, à l’écoute de notre Moi Profond, la souffrance et la douleur disparaîtront.

  2. alain thomas dit :

    La peur que son enfant puisse avoir un accident quelconque est naturelle. Cela commence d’ailleurs dès les premiers jours. Je ne vois pas comment on peut se débarrasser complétement de cette peur.
    Pour autant, vous avez raison d’en parler. Nous prêtons trop attention aux dangers. Ils existent certes, on nous le rabâche tous les jours à la télévision, dans la presse audio ou écrite et puis il y a tant d’accidents, alors les mères s’inquiètent pour leurs petits.
    On peut voir ça dans la nature, avec n’importe quelle espèce. La mère protège ses petits.
    Si nous pouvions donner le pouvoir aux femmes, je ne pense pas qu’elles enverraient leurs enfants à la guerre. L’humanité serait peut-être débarrassée des conflits (rêvons un peu).
    C’est paradoxal avec ce que vous dites.
    « La peur n’évite pas le danger, le courage non plus. Mais la peur rend faible, et le courage rend fort ».

    La mort est un passage, tout comme la naissance. Ce sont des moments douloureux. La souffrance qui précède la mort, dans le cas de longues maladies, est inéluctable. Cela fait partie du chemin. Il est vrai que pour l’entourage, certaines morts sont considérées comme des délivrances.
    Pour celui qui meurt, la souffrance disparaît au moment de cette mort mais il ne faut pas croire que cela peut être une sinécure pour tout le monde. On n’en sait rien en fait. Tout va dépendre à quel niveau d’évolution nous nous trouverons à ce moment précis.
    Il est vrai que la peur n’est pas un moyen approprié au moment du passage. La peur est souvent liée à l’ignorance.
    Personne ne sait en fait. C’est cela qui peut susciter la peur chez beaucoup de personnes.
    La foi (confiance) joue un rôle capital mais pas seulement. Nos intentions conditionnent notre devenir mais chaque vie a un sens.
    Tout finit par s’arranger, même mal.

    • John. dit :

      Sur ce point là, je pense que c’est se tromper de comparer avec le règne animal. Les animaux protégent leurs petits de prédateurs qui voudraient les manger, lorsque ceux ci sont réellement dans les alentours. L’humain par un phénomène d’angoisse veut protéger ses petits d’accidents supposés pouvoir arriver, même lorsque rien ne le laisse penser. La protection de l’un vient d’une situation du présent, celle de l’autre d’une angoisse du futur. Protéger ses petits quand ils sont en danger au présent est biensur tout à fait saint et quelque chose de bien.

      Maintenant comme vous dites, les médias ont joué le rôle de décupler cette angoisse, ce n’est donc pas du tout « naturel » à cette échelle. Il suffit de voir, au cours des 30 dernières années en france, le taux de criminalité n’a cessé de baisser d’année en année, mais la sensation d’insécurité des gens ele n’a cessé d’augmenter.

      Pour le moment du passage, et je parle bien des dernières secondes/minutes si vous gardez d’ici là une petite pensée pour ce que je vous ai témoigné, je suis sur que vous penserez à moi. Personne n’est censé savoir, vous avez raison, moi j’ai le sentiment de savoir, je vous le confie donc, aussi dans le but de peut être rassuré. Je ne pourrais pas non plus le prendre pour argent comptant venant de quelqu’un d’autre, ça n’est que le résultat de ma propre expérience.

      • alain thomas dit :

        S’agissant de l’instinct qui prévient des dangers, je ne vois pas de différence fondamentale entre les espèces vivant sur terre.
        Dans l’absolu, il n’y a pas de différence, la forme est vide, lumineuse et non duelle.
        Je n’ai pas d’angoisse au sujet de la mort, au contraire.
        Par contre, certains êtres ont vécu très difficilement leurs expériences de NDE. On en parle très peu mais il y a des témoignages douloureux.

        • John. dit :

          Oui, vous savez qu’une nde puisse être douloureuse ne contredit pas ce que je pense. Pour moi, il y a une échelle de conscience, je l’ai mentionné plusieurs fois, donc l’esprit, la part de connection propre à chaque individu, chacun y voit les mots qu’il veut peu importe, peut elle aussi avoir ses propres limites. Elle peut être perdue, biensur, elle n’est pas parfaite, qui se cache derrière qui dépasse nos concepts mais je le vois ainsi. Lors d’une nde, l’esprit, se retrouve seul, selon sa maturité propre, toutes sortes d’expériences peuvent en découler. entre le tout et nous ce n’est pas un accès direct, et la première étape est propre à chacun.

  3. Marie-Anne dit :

    Elba, je me suis souvent posé la même question que toi et je pense qu’il est naturel d’éprouver de la compassion pour tout être vivant en souffrance.
    Alors, comment faire face à la douleur qui nous environne?
    On peut agir sur l’extérieur, à notre échelle, en aidant de multiples façons, mais c’est bien loin d’être suffisant. De plus, certaines personnes refusent d’être aidées ou recommencent systématiquement les mêmes erreurs malgré tout! Et je ne parle pas des victimes de la loi du plus fort, du plus manipulateur et du plus égocentrique, à tous les niveaux,
    Alors?
    Alors, je me suis souvenue de ce que beaucoup de sages n’arrêtent pas de répéter depuis longtemps, que j’avais compris, mais que j’ai tant de difficultés à concrétiser: « sois ce changement que tu veux voir advenir dans ta vie ». Et c’est vrai que j’ai souvent ressenti à quel point l’extérieur n’est que le reflet de l’intérieur (collectif et individuel).
    « On » m’a aussi souvent rappelé de porter mon attention sur ce qui m’importait vraiment et aussi, , en présence de ce qui commet du tort- non pas de laisser faire- mais d’envoyer discrètement de la Lumière, non seulement à la victime, mais aussi (et presque surtout) au « bourreau » afin de  » dissoudre « ,d’illuminer son obscurité. C’est très très difficile, surtout quand on est très directement émotionnellement concernés , mais je reconnais profondément la sagesse de ce conseil. Alors, j’ai envie de te dire: sois fière d’éprouver de la compassion , mais sans t’y noyer pour ne pas nourrir la Douleur par ta propre douleur; tourne-toi vers ce que tu aimes, donne-lui vie; incarne ce que tu veux voir dans ce monde et envoie ta lumière à ceux qui en ont besoin. Aie confiance en la Sagesse de la Vie ,et, ainsi, en partant de ton propre ëtre, tu apaiseras toi-même et ton environnement, de plus en plus .
    Voilà,ce ne sont là que quelques pistes, mais j’espèrent qu’elles t’aideront ! Amicalement,
    M-A

    • elba dit :

      🙂 merci d’avoir pris du temps pour me répondre, Marie-Anne. Tes conseils sont pleins de sagesse.
      Eprouver de la compassion, mais ne pas s’y noyer… Je vais m’observer vis-à-vis de cela.

  4. elba dit :

    Passeur, il y a une chose que je n’intègre pas bien dans ce texte :

    Il y est écrit : « Notez bien que nous ne disons pas que le but est de transformer l’obscurité en Lumière, ou le mal en bien. Sombre et lumineux, mauvais et bon sont des opposés naturels; ils existent par la grâce de l’un et de l’autre. »

    Pour moi, des OPPOSES sont synonymes de dualité. Non ? Et peut-on parler de la « grâce » du mauvais ou du mal ?

    Et pourquoi est-il proposé par la suite, de nous libérer de cette dualité, de faire un choix ? :

    « Lorsqu’un groupe important d’individus CHOISIRA la liberté et l’amour plutôt que la haine et la destruction, alors cela se manifestera dans la réalité matérielle. La Terre y réagira. Elle est sensible à ce qui se passe à l’intérieur des gens. Elle répond à vos mouvements intérieurs. »

    Pour moi, il y a bien un choix à faire, donc une transformation à effectuer, non ?

    • Le Passeur dit :

      Pour répondre aux deux questions, je dirai que des opposés sont synonymes de polarité, non de dualité. Si nous souhaitons faire de cette polarité une dualité, ça nous appartient, mais si nous souhaitons intégrer l’opposition en nous tout comme un aimant intègre ses deux pôles, ça nous appartient aussi. Sur la Terre, ainsi que le Soleil, en ce moment-même, les pôles magnétiques se déplacent rapidement et il y en a présent quatre sur le Soleil à hauteur de l’équateur, comme quoi rien de ce que nous croyons figé ne l’est.
      La transformation, c’est comprendre qu’il y a autre chose que la dualité pour illustrer notre polarité et qu’il nous appartient de faire le choix ou pas de dissoudre les scories qui nous prédestinent à ne vivre que la dualité.

  5. elba dit :

    Bonjour Passeur.

    Pour ma part, j’ai trouvé ce texte un peu long. Il me faudra le relire.

    MPa

    « Notez bien que nous ne disons pas que le but est de transformer l’obscurité en Lumière, ou le mal en bien. Sombre et lumineux, mauvais et bon sont des opposés naturels; ils existent par la grâce de l’un et de l’autre. »

    « Lorsqu’un groupe important d’individus choisira la liberté et l’amour plutôt que la haine et la destruction, alors cela se manifestera dans la réalité matérielle. La Terre y réagira. Elle est sensible à ce qui se passe à l’intérieur des gens. Elle répond à vos mouvements intérieurs. »

  6. Jonas dit :

    Bonjour a vous tous ,
    J’aimerais enlever ma peur et la remplacer par l’amour .Il y a trois jours mon ancienne conjointe ma menacé de m’enlever mon garcon de trois ans car je ne désir plus continué mon chemin avec elle car on ne se connait pas.Elle a fait un signalement a la protection des enfants a propos des choses que je dis et que je crois et en a rajouté.Comme si ce n’était pas assez elle ma appeller apres qu’on ma annoncé que c’étais ma mère qui garderait mon garcon jusqu’au jugement parce que j’ai été honnête envers moi il m’ont dit d’aller consulter un docteur pour évaluer ma santé mental .Je me suis éffondré et je vous ai manqué de respect sous le voile de la courtoisie et du savoir ,je m’en excuse et surtout a toi Passeur .Aujourd’hui j’ai écouté une conférence de la dame(princesse)de Niburu sur ce qui serais les trois jours et trois nuits dans l’obscurité et la méditation.Voila!demain je vais m’aimer pour le vrai et je vais répondre selon mon âme et conscience .Ma peut s’occuper de mon garcon ou bien mon ex conjointe et ca peut être bénifique pour tout le monde.Je n’ai jamais voulu croire en cette article qui me fâchait (Lâchez prise avec nos famille ).Je crois qu’on y vois ce que l’on veut.Je vous aime et je suis désolé de c’est commentaire qui ont pu vous faire voir cette peur mais c’était tellement indispensable.Pour être sur de ne pas commettre les même erreurs je vais vous inviter a prendre mes coordonnées avec le Passeur si vous êtes comme moi dans un ou l’autre des savoirs car j’aurais besoin de Lumière pour accomplir ma mission d’unification de tout ,mais qui n’est pas nécessairement l’opinion de tous et je tacherai de vous respecter mes amis car vous êtes vraiment important pour moi.

  7. B.D dit :

    Merci Passeur, ces textes de Pamela sont les bienvenus en ces temps de grands changements…

    Pour moi il n’y a aucune contradiction, lorsque je m’abandonne, que je lache prise, que je laisse aller, cela libère de l’espace pour créer; pour créer dans cette « 3ème » nouvelle voie.

    Dans cette nouvelle forme que je crée, quel intention, quel sens vais je lui donner,quelle conscience?? tout simplement, ici et maintenant.

    Le reste n’est pas pour moi, important et je dois dire ne m’intéresse pas !

    Belle soirée.

  8. Mesnet dit :

    Je résume…..si je vous ai bien compris.
    Je vais inscrire ce qui a vibré en moi, pas forcement ce que vous avez voulu dire (les mots sont si limités, j’ai peut-être « traduit » les vôtres)….veuillez dors et déjà m’en excuser.
    Maya : je suis « capitaine », je (co) crée et ensuite je m’abandonne. L’un après l’autre et donc pas l’un contre l’autre.
    Marie-Anne : pas d’opposition non plus…. »je m’abandonne » à l’un ou l’autre, selon la polarité féminine ou masculine qui me porte dans le moment….
    François : complémentarité ; là aussi je laisse venir les phases d’abandon ou de création…
    Ta phrase « je pense aujourd’hui que l’action génère de l’énergie pour accueillir et c’est en cela que ça peut paraître contradictoire »a étrangement vibré et pourtant je ne la comprends pas…..je sens ma conscience « frétiller » comme si le pas que je dois faire ce trouve en parti ici…si tu peux approfondir ta pensée, merci.
    Béa : « c’est La Volonté Supérieure qui prend les commandes et t’inspire,quoi que tu fasses. »
    ça vibre bien ça….je ressens comme un « bouchon » qui va enfin libérer ce que contient la bouteille, lol…..

    Cela a toujours fonctionné comme cela chez moi. Quelque chose remonte à la surface, devient question, comme un exercice-jeu qu »on »veut me voir effectuer . Alors je lis, j’écoute et je finis par comprendre mentalement, inttectuellement. Ensuite, une semaine, un mois, un an plus tard, je me rends compte que l’information a été assimilé, que je vis ce que j’ai compris, comme un nouveau programme remis en place.
    Gratitude pour vos réponses. Je sens ma conscience satisfaite de ces informations…..dans quelques temps, la question aura disparu pour devenir un état d’être totalement évident.

    • Béa dit :

      Merci à toi d’avoir pris le temps de nous répondre .Ce que tu exprimes à la fin,concernant les étapes de l’intégration (d’une nouvelle donnée,d’un nouveau savoir) me parle.
      Comprendre permet de donner sens (donc nous éloigne du doute et de la peur)et de percevoir la cohérance, la logique et l’unité au-delà des complexités et autres confusions et dualités mentales.

      J’ai aussi remarqué les tests sur le parcours.Une fois la leçon comprise,la vie me mets dans une situation déjà vécue, »attendant » de moi que j’y apporte LA réponse issue de ma « nouvelle compréhension »(changer-innover-créer-grandir). Disons que la foi est mise à l’épreuve !
      Inlassablement et patiemment,la vie me présente le même défi jusqu’à ce que je parvienne à le relever !
      Je ne suis pas toujours une « bonne élève »(la vie ne me juge pas et je devrais m’abstenir de le faire !!)mais je sais que l’important est d’être sur la voie et d’avancer au rythme de notre propre destinée car c’est le rythme qui correspond parfaitement à notre évolution personnelle et le seul qui offre la richesse qu’aucun bien matériel ne peut égaler : une paix intérieure,une légèreté de l’Etre,une fusion avec le Tout…moments de grâce qui nous inspirent tant de gratitude…

      J’ajoute,avant de faire trop long, que c’est un réel plaisir que de partager nos visions et nos aspirations.Ces échanges sont riches car chacun peut y puiser une belle nourriture pour l’âme,dans le respect et l’écoute attentive.

      Merci Passeur de permettre que passe le courant et merci à tous pour vos participations qui font chaud au coeur en ces temps de chaos.
      Puissions-nous tenir le cap et rester centrés pour qu’advienne le meilleur que l’amour nous inspire…

    • François dit :

      J’ai remarqué que la qualité d’abandon que je vis est proportionnelle à la puissance de l’énergie que j’ai mise en place précédemment et inversement. L’action génère ou vient du feu. (ce pourrait être également de l’Air) Ce Feu est un élément nettoyant, purificateur et prépare le terrain à l’abandon, à la réceptivité, à la Terre ou à l’Eau, à la créativité dont, je crois, parle le Passeur sur l’intériorisation. C’est un peu comme aller au paroxysme d’une tension pour qu’elle lâche enfin. Principe universel de Vie sur l’équilibre, l’un ne peut exister sans l’autre (en tout cas pour l’instant). Plus je vais dans un état, plus je suis apte à recevoir l’autre. L’action du Feu ne peut être mentale car dans une action totale notre ego perd ses repaires. L’action totale est trop chaotique pour permettre au mental une analyse. Une fois le mental ébranlé, le « rien » qui suit est lui aussi total. C’est dans ce rien que le « je  » disparait laissant place à qui je suis. Ce « qui je suis » dans le rien appelle de toute sa grandeur divine le mouvement. Tranquillement, calmement, sereinement le mouvement commence à devenir Désir, à devenir feu naissant. La vie naît, l’appel est joyeux, prometteur, extatique. Un grand OUI émerge soudainement! C’est un oui à la Vie, à la fluidité, à l’Amour et…. revoilà l’action qui se réveille et qui appelle à l’abandon.
      Voilà Mesnet, j’espère avoir répondu à ta question. Ce ne sont là que des mots et je mets en conscience à quel point ils sont pauvres en terme de qualité de transmission de ce que l’on vit en intérieur.
      F.

      • Marie-Anne dit :

        François, permets-moi de te dire , au passage: fais confiance à tes mots, ils sont très évocateurs malgré tout, et l’énergie qui les accompagne est bien claire! Merci!
        J’aime beaucoup « Ce Qui Je Suis dans le Rien appelle de toute sa grandeur divine le mouvement. Tranquillement, calmement, sereinement,le mouvement commence à devenir Désir, feu naissant. La vie naît (…)Un grand OUI émerge (… )et… revoilà l’action qui se réveille(…) » ( et qui se ressourcera dans l’abandon ).
        C’est comme cela que j’imagine que le Un/Une nirvanesque a eu envie de créer, de s’expérimenter, de mettre au point des aventures , puis de les vivre afin de ramener ensuite toute cette abondante moisson à Elle/Lui, comme dans une respiration!
        C’est la même chose à toutes les échelles!
        Merci pour ces images !

  9. elisabeth gautier dit :

    Ces pages ont un écho très fort dans mon ETRE. C est comme si des voiles se déchiraient et que soudain la lumière apparaisse dans mon brouillard (quotidien). Prendre conscience de ne faire que UN avec mes frères et soeurs humains…Gouter un instant de calme serein. Merci.

  10. Tchunka dit :

    Magnifique texte qui suggère avec simplicité quelle voie prendre pour aller au-delà de notre vision basique, qui propose d’être positif par delà les écueils émotionnels en les considérant comme des faits, sans jugement ou interprétation, afin de trouver l’harmonie telle une énergie universelle créatrice. Très belle image que cette alchimie spirituelle qui s’apparente à une lumière dorée qui nous anime, à nous de la chérir, de la laisser s’exprimer et s’épanouir. A lire ces lignes je me sens légère et heureuse. Merci cher Passeur.

  11. Mesnet dit :

    Question :
    Je vais poser cette question en fonction de ce que je vis et nous savons ici que ce que je vis est unique, pas forcement ce que vit l’autre. C’est donc en fonction de ce que je perçois, que je m’interroge.
    Lorsque je m’allonge et me connecte, que ma pensée exprime « je m’abandonne », le ressenti est toujours très fort. J’ai un corps physique dans cette vie, qui a des centres d’énergie hyper sensibles : des courants dans le dos, la tête, tous le corps. Lorsque je m’abandonne, je ne sais absolument ce qui se passe en moi, mais cela n’a pas d’importance, puisque justement, c’est la source qui sait, qui « fait ». Le « je » s’efface.

    Et puis parfois, je vis les choses autrement : « on » m’assure que je peux jouer comme un enfant avec mes cellules, que je redeviens le capitaine de mon vaisseau et que ma pensée devient créatrice. C’est un jeux, oui, initié par la joie.

    Et de nombreux textes que j’ai pu lire ont validé ces deux réalités : s’abandonner ou être le capitaine et créer.
    Et pour moi, ces deux « écoles » sont contradictoires, pas complémentaire. Je me trompe ?

    J’ai le sentiment que l’abandon est en dehors du désir, et donc plus proche du « vide-plein »; et que la pensée créatrice est plus proche du « je » (« je » désire ceci ou cela et « je » le crée)
    Je n’arrive pas à vivre les deux en même temps, à percevoir le lien. Et vous tous ?
    Gratitude pour vos propres perceptions, si ce sujet vibre en vous.

    • Maya dit :

      Je vis également cette contradiction (apparente) entre le lâcher prise (ce que vous appelez abandon et l’intention (ce que vous appeler créer, ou désir). Il semblerait qu’il ne faut surtout pas confondre l’intention et la volonté personnelle. L’intention correspond à notre rêve profond, il s’exprime par des désirs alignés sur nos besoins, sur notre âme. La volonté personnelle n’est pas alignée et va du côté du contrôle et de la toute-puissance : elle aboutit à la frustration. Mais même quand on pose une intention, il y a le risque que la volonté personnelle intervienne par derrière : car on guette le résultat, on veut contrôler, on s’inquiète de l’avenir… Or on ne crée jamais, on co-crée avec l’univers.Une fois l’intention posée, il faut lâcher prise car on a fait ce qu’on avait à faire : c’est l’Univers qui est à présent en charge, et il est plein de créativité et de surprises merveilleuses ! Il y a donc une danse entre le lâcher-prise et l’intention, essayons d’entrer dans la danse… (j’utilise ici les distinctions faite par le jeu d’oracles « les chemins de qumran » que je découvre avec beaucoup de passion).

    • Marie-Anne dit :

      Tu parles, Mesnet, de 2 écoles ou de 2 réalités que tu opposes .
      En fait, je vois plutôt 1 seule réalité « à 2 têtes » . Ce que tu rapportes m’évoque le JE SUIS ,qui est à la fois le point de départ et la réalisation ultime de notre Être.
      Le « JE » correspondrait à ce que tu appelles  » le capitaine » , la partie masculine en toi, qui te donne le sentiment d’être un être unique et original, qui te dirige, te focalise, désire et crée à partir de l’énergie féminine;
      le « SUIS » correspondrait alors à cette énergie féminine océanique, indifférenciée, illimitée, nirvanesque, que tu ressens quand tu t’abandonnes.
      Je crois qu’on ne peut dissocier ces énergies qui se rejoignent dans le « Je SUIS », qu’on ne peut pas véritablement les opposer, mais plutôt qu’il convient de les unir dans notre danse avec elles. Personnellement, je te dirais donc: aime-les et danse avec elles , mais ne te sens pas absolument obligée de les ressentir, en même temps exactement de la même façon. Il y a des moments plus propices à l’action (capitaine) et qui , de toute façon puisent à la source (l’océan auquel tu t’abandonnes), et des moments plus propices à la méditation qui, eux, peuvent donner des idées au Capitaine! 🙂

    • François dit :

      Bonjour à tous,
      Mesnet. Je connais également cette interrogation. En fait j’en suis arrivé (pour l’instant) à ne plus choisir entre ces deux pôles mais plutôt à m’offrir à « ce qui vient » et à faire confiance. Ce qui vient peut m’indiquer que là il faut mettre une action en place et que ici il est préférable de m’abandonner complètement. Là je fais démonstration de ma partie masculine et ici je montre de ma partie féminine. Je n’y vois plus de contradiction mais seulement une complémentarité qui dit un jour haut , un jour bas. Question d’équilibre. L’endroit qui est le plus confort , pour ne pas dire extatique est , la plupart du temps ce point « neutre » entre action et ouverture totale. Je pense aujourd’hui que l’action génère de l’énergie pour accueillir et c’est en cela que ça peut paraître contradictoire. Voilà ce n’est pas La vérité , c’est simplement la mienne sur mon chemin tout personnel.
      J’en profite pour te remercier Passeur pour ton travail sur ce site qui nous permet de nous remettre en cause, qui nous permet de nous ouvrir, de prendre des risques et de recevoir des cadeaux de Vie. Merci à Toi. F.

    • Béa dit :

      Bonjour Mesnet,

      A ta question,je répondrais que,à partir du moment où tu lâches prise du vouloir de l’égo,c’est La Volonté Supérieure qui prend les commandes et t’inspire,quoi que tu fasses .

      Quand le mental ne fait plus barrage,la vie peut alors s’exprimer pleinement à travers ton individualité et se traduit tantôt par l’abandon,le repos,tantôt par l’action,la mise en mouvement(impulsée par le désir d’agir et d’exprimer ta créativité personnelle selon une autorité supérieure).

      C’est en fait le Soi qui s’exprime à travers ton petit soi quand tu t’abandonnes à la Volonté supérieure.
      Tu deviens alors simplement ce que tu es : l’outil fidèle de La Créativité,de la vie en expansion,une manifestation parmi l’infinité des manifestations existantes,participant joyeusement et à la diversité du monde de la matière.

      L’égo,la personnalité ne disparaissent pas,ils définissent ta façon particulière de traduire les impulsions que tu reçois selon ton propre niveau de conscience du moment et sont totalement indispensables à ton incarnation.

      Ainsi,tu restes le « capitaine »(préservant ton essentiel libre arbitre),une des manifestations,dans la matière, de l’infini champ des possibles du Tout en création,paricipant ainsi harmonieusement à l’immense diversité des manifestations de l’Un.

      D’ailleurs,une bonne façon de savoir si c’est bien la Source qui impulse ton moteur de vie est la paix intérieure ressentie, la pleine confiance et la joie que tu ressens à travers cette guidance intérieure qui te rend vivre (légèreté de l’Etre).

      Un conseil,renonce à comprendre (mental) afin que ta réception s’affine et oeuvre en toi sans restriction,sans crainte,sans désir d’en saisir l’infinie portée.

      Il n’y a pas d’incompatibilité ou d’opposition (dualité) entre tes deux ressentis (l’abandon et le capitaine).Ce sont la les deux fonctions d’une même force qui est l’unité en action,la vie en expansion.

      La Source se manifeste à travers ta propre particularité(ton « je »)et produit alors dans ta vie les parfaites synchronicités de sa nature Une…

      Nous sommes tous pareils mais l’exprimons différemment.L’égalité n’est pas uniformité.

      C’est l’expression du fameux « Que Ta Volonté soit faite » ,l’abandon joyeux ,confiant et humble à une autorité que tu reconnais supérieure et parfaite, qui ne souffre d’aucun jugement et te rend à ta nature originelle qui est d’Etre l’enfant du Divin,de manière ludique et innocente.

      En espérant que cette réponse t’apporte un nouvel éclairage,je te souhaite de poursuivre l’expression de ton unicité au sein de la diversité et au nom de la part Divine que tu es,que nous sommes, de toute éternité…

      Bien à toi !

    • Le Passeur dit :

      « Et de nombreux textes que j’ai pu lire ont validé ces deux réalités : s’abandonner ou être le capitaine et créer.
      Et pour moi, ces deux « écoles » sont contradictoires, pas complémentaire. Je me trompe ?
      J’ai le sentiment que l’abandon est en dehors du désir, et donc plus proche du « vide-plein »; et que la pensée créatrice est plus proche du « je » (« je » désire ceci ou cela et « je » le crée)
      Je n’arrive pas à vivre les deux en même temps, à percevoir le lien.
       »

      Je dirais que c’est un même flux. L’abandon est un état qui s’installe dans le silence intérieur, lorsque l’ego abdique son illégitime couronne. La pensée créatrice, dans l’état d’abandon et non dans l’état égotique où tant d’artistes se complaisent, est l’expression de l’harmonie et pas celle de la personnalité, du Moi. C’est une même respiration que la pensée module en s’inscrivant naturellement dans l’harmonie. L’état d’abandon suggère la compréhension profonde d’une pensée supérieure qui préside à la vie et la pensée créatrice naît alors dans ce flux qui la dépasse, disons qu’elle est la note qui désire participer de l’harmonie symphonique. Et de fait, elle y participe.

      • Maya dit :

        Merci Passeur pour ce commentaire très éclairant : « un même flux », une « harmonie », ces mots me semblent justes. Je faisais la distinction entre lâcher prise et intention, mais effectivement il ne s’agit pas forcément de deux moments distincts, l’intention étant la crête, la note de musique participant à l’harmonie du Tout/océan d’énergie auquel on s’abandonne. Une coloration, un son…

      • Mesnet dit :

        je vais réfléchir à tout cela…..merci.

        • Mesnet dit :

          Je ressens que le « Tout », que la Source, que Dieu est ce « vide-plein » qui m’appelle tant : il n’y a plus rien, même pas de désirs, alors il y tout….
          S’abandonner à ce « vide-plein » est se fondre dans la source, mais si nous existons c’est pour expérimenter la création à partir de ce vide ?
          La pensée créatrice serait donc la juste continuité du « vide-plein » ?
          Et alors, losque je m’abandonne, je suis lié à la source MAIS je peux ensuite emettre un désir et créer l’expression de ce désir ?
          Je commence à percevoir que ce qui bloque est le sentiment que je n’ai pas LE DROIT de créer, d’emettre ce désir. M’abandonner, oui, puisque quelque part, je m’abandonne à quelqu’un d’autre que moi et que j’ai été éduqué ainsi : l’aide viendra de l’extérieur, d’un autre, plus grand et plus fort…
          Quant à créer, il y a encore ce barrage : je ne le mérite pas, je ne suis pas assez bien pour affirmer mes désirs…
          L’impulsion chez moi est réelle, éveillée mais elle est perturbée en sourdine pas ces vieux éléments que je croyais avoir abolis : Dieu fera à ma place, et moi, je ne mérite pas le meilleur.
          Tiens, cette perception (négative) de moi se cachait donc ici ? Et donc, lorsque je m’abandonne à la source et que je vis toutes ces merveilleuses vibrations, il y a un élément, enfouis et non-dit qui me limite ?

          • Mesnet dit :

            Gratitude à vos énergiques contributions à cet exercice qui enlève encore un des voiles qui m’habillent.
            Une joie, une libération, une vibration me portent en ce dimanche « normal », si fort pour moi pourtant.
            Voici ma révélation, qui complète celle que j’ai eue dernièrement : « je suis la fille et le fils ».

            Je suis le fils et la fille.
            Mais je suis dorénavant, également le Père.
            Ma trinité retrouvée.

            J’ai reçu les réponses qui m’ont fait comprendre que lorsque je m’abandonne, l’abandon est faussé : je me laisse prendre en charge par quelque chose de plus grand que moi, qui sait plus que moi….je suis l’enfant dans le giron du Père.
            Et lorsque je crée, ou du moins que j’essaie, au fond de moi, se cache encore le « je ne mérite pas, je ne sais pas faire ».
            L’abandon et la création sont encore faussés par la détestation de ce que je suis et le manque d’assurance.

            Je suis le fils et la fille.
            Mais je suis aussi le père.
            La trinité retrouvée.
            Je serais toujours l’enfant du père, mais je puis à mon tour m’émanciper du père, et en toute humilité, devenir le père.

            La révélation m’a été donnée dans une joie incommensurable.
            Comme une porte qui s’ouvre.
            Je me suis déshabillée, n’ai gardé qu’une chemise, et pieds nus, je suis allée marcher dans le froid et sous la pluie, au sein de la forêt qui m’environne.
            Je pouvais créer le non froid, la non douleur moi qui ai si peur de la douleur, justement….au début, je regardais mes pieds, effrayée de marcher sur quelque chose de coupant….et j’entendais : « ne regarde pas tes pieds, regarde le chemin que tu crées / Ais confiance en ta création, ton chemin sera facile et non douloureux/ Tes pas ne son pas le chemin/ Ton corps est le pas mais pas le chemin/ Avance sans peur comme un enfant qui apprend à marcher : tu hésites, tu titubes mais ne regardes plus tes pas / La souffrance que tu ressens encore, c’est Jésus sur la croix/ Cette souffrance n’existe que parce que tu regardes tes pas, et non le chemin.

            Il s’agit de mon baptême aujourd’hui.

          • Mesnet dit :

            Ce n’est pas de moi, mais cela éclaire ce qui a été fait ici :
            « Il faut constater que le travail de purification est avant tout un moyen de séparation, d’analyse et de division. Pour obtenir la pureté du « cœur » il nous a été demandé d’entrer profondément dans nos intentions, dans la raison qui nous attache à nos habitudes, à nos goûts, à nos amis, à nos choix de vie et même à nos liens familiaux, à notre religion et à nos icônes païennes intérieures. »

        • Mesnet dit :

          Pourquoi vous tenir informés du processus en cours dans ma conscience ? Il semble que j’ai nidifié pour ce jour dans cet égrégore spirituel dévellopé ici et qu’il m’aide à poser l’exercice. Il permet à l’oisillon de battre un peu plus largement ses ailes.
          Je pense que j’arrive au bout de ma « formule mathématiques divine », lol….voici la dernière étape en ce dimanche :
          Autre révélation.
          Parfois, quand je m’abandonne, les pensées reprennent et me ramènent à la réalité humaine (ces pensées qui forment ce brouhaha que l’on connait tous).
          Soudain pourtant, LA lumière, une couleur, une sensation puissante au niveau d’un centre d’énergie ou du corps me font dire que la source est à l’œuvre….qu’elle travaille à mon évolution. Je me recentre alors aussitôt sur la pensée « je m’abandonne » et sur le « vide-plein ».

          Ou bien, parfois, dans la journée, j’ai des sensations énergétiques à tel ou tel endroit du corps, ou une fréquence comme la joie, l’amour, qui fuse en moi….et je sais que la source travaille à mon évolution….

          Et je viens de comprendre que malgré le fait que je pense à autre chose, que je vive autre chose, l’abandon à la source est toujours efficient ! A chaque instant ! Je n’ai pas à porter ma conscience sur l’abandon pour que l’abandon soit ! Trois ans pour arriver à cette évidence ! Que d’humour dans ce chemin.
          Je suis en permanence entre les mains de la Source. Je suis en permanence soumise à sa grâce.
          Le fait de me poser et de le ressentir plus vivement n’est qu’un instant d’abandon dans l’abandon perpétuel.
          L’abandon EST.
          Et le « JE SUIS » s’immerge dans le « EST ». C’est tout. Pas de dualité, d’opposition, en effet : l’unité dans toute sa perfection.
          Je ne tire plus les cartes depuis longtemps, sauf exceptionnellement. Cette journée étant exceptionnelle, je me suis fait guider pas à pas, par de multiples signes. J’ai tiré la carte « ange gardien des jeunes gens »….et la première phrase est : « cet ange gardien veille sur les êtres qui parviennent à l’âge adulte »…..moi qui marchait comme un enfant ce matin, sur ce chemin forestier….oui, que d’humour …..
          Je vais digérer ce repas spirituel pantagruelique pendant quelques jours….à bientôt, dans ce joli nid.

          • Maya dit :

            « Et je viens de comprendre que malgré le fait que je pense à autre chose, que je vive autre chose, l’abandon à la source est toujours efficient ! A chaque instant ! Je n’ai pas à porter ma conscience sur l’abandon pour que l’abandon soit ! »
            Mesnet, j’ai eu la même pensée aujourd’hui. Ce matin j’ai posé l’intention de Recevoir et intégrer pleinement les Dons que j’ai reçu et que je recevrai. Il s’est un peu plus tard passé une chose étrange : toutes les émotions qui ne m’appartiennent pas, celles de tous ceux que j’avais retenues en moi, par amour, et parce que j’étais une éponge énergétique, ont commencé à monter hors de moi pour être reçu par la lumière et revenir à leurs légitimes propriétaires ; ces émotions négatives revenant chez eux se transformaient en pouvoirs, en joyaux, par la grâce de la transmutation. J’ai eu conscience de ce travail « on » m’a dit que je pouvais m’en détourner et laisser faire, le travail se ferait jusqu’au soir sans que j’en ais conscience. Oui, l’abandon n’a pas besoin d’être conscient ! Etonnament, pour Recevoir comme je l’avais demandé ce matin, il faut d’abord dégager l’espace en moi de tout ce qui ne m’appartenait pas et que j’avais absorbé. Mesnet, tes paroles résonnent en moi. Bon chemin.

      • Stéphanie dit :

        Merci Passeur pour cette réponse qui éclaire et confirme mon propre chemin.

  12. Anne B dit :

    Quelle inspiration quelle clarté ,merci beaucoup !J’imagine que Pamela Kribbe a écrit des ouvrages , je vais me renseigner ….J’ai l’impression qu’elle exprime ce qui est gravé en moi , la compréhension du Christ que j’ai toujours ressentie ….Exprimons notre énergie créatrice !Amour et tendresse à tous et à toi le Passeur , belle âme

  13. Mesnet dit :

    Bonjour.
    Ce que je vais exprimer ici est dit avec du recul. Lorsque je vivais ces souffrances et ces manques, je n’aurais pas tenu le même discours. Mais le temps a passé, la distance et la compréhension de ce qui fut sont là. Le détachement sur mes relations, sur le plan matériel et sur ce que je suis me permet effectivement d’affirmer que la vie humaine est une merveilleuse expérience et parfaite.
    Mais il faut vraiment le conscientiser en étant devenu un être spirituel….car lorsque ce prisme ne nous illumine pas, les souffrances sont intolérables parfois.
    Personnellement, il y a un point qui est encore vivace chez moi : la peur de la douleur physique. J’ai le souvenir d’avoir été une femme du peuple, une petite « bonne femme » serait l’expression, lol, qui pratiquait la guerison par l’énergie au temps de l’inquisition. La seule image qui m’en reste, c’est « moi » sur une table de torture ou l’on me brise les membres un par un….et dans cette vie présente, je n’ai jamais pris de risque avec mon corps : imaginer que je puisse me briser un membre me liquefie de peur….
    Bref, cette peur là est encore présente.
    Et l’envie de vivre une vie humaine harmonieuse dans un monde plus harmonieux est ce qui me porte aujourd’hui…..revivre une humanité coupée de la source n’est plus d’actualité….et même si cela fut une expérience divine, c’est tant mieux ! Je pense avoir fait le tour de cette question là et je peux passer à autre chose….Aventure, me voilà !
    Bonne journée à tous.

    • Soleil Bleu dit :

      Bonjour Mesnet,

      En te lisant je ne pouvais m’empêcher de ressentir « comme moi ! exactement la même appréhension vis à vis de la souffrance physique ». D’autant plus que cette question frappe à ma porte avec insistance depuis une semaine.
      La dynamique d’expansion de ma conscience ne parvient pas encore à ce jour à lâcher prise sur l’angoisse que génére la vision d’une souffrance physique chez quelqu’un ou encore celle d’un animal (je n’ai pourtant pas souvenance pour ma part, d’avoir moi-même vécu une souffrance physique abominable dans cette vie présente, seulement des douleurs intenses) et ça reste à l’extérieur de moi sans s’intégrer au reste.
      Pourtant, je suis sincère avec mon Être quand je lui dis qu’il y a assurément un Amour Divin au centre de cette question auquel je sens que je n’ai pas accés car quelque chose en moi n’est pas développé ou reste bloqué. Mais quoi ? Tout aussi sincèrement, je n’sais pas ! Ou bien je n’entends pas la réponse qu’on m’envoie.
      Mais je reste ouverte car cela ne relève pas du hasard si cette souffrance physique revient inexorablement chahuter mon équilibre depuis quelques temps.
      Merci à toi Mesnet d’être un signe parlant sur ma voie.
      In lake’sh

      • elba dit :

        Soleil bleu, comme toi la vision ou la connaissance d’une souffrance physique chez un être humain ou un animal me déstabilise comme si cette souffrance je l’éprouvais aussi. En fait, ça me rend malade de voir quelqu’un souffrir ou ne serait-ce que de penser par exemple à quelque chose comme la torture.
        Ma propre souffrance physique m’est souvent bien plus supportable que celle des autres (sauf peut-être, à quelques occasions du passé).

        Est-ce parce que je n’ai pas encore intégré une compréhension de certains mystères de la vie, ou est-ce de ma part une forme inconsciente de la peur de la mort (avant laquelle nous passons souvent par la douleur physique) ? Ou encore est-ce de l’empathie ? De l’hypersensibilité ?
        Je n’ai pas encore trouvé la réponse à cela.

        Toujours est-il que je ne parviens pas à atteindre l’ataraxie (imperturbabilité ou « tranquilité de l’âme ») devant cette situation de douleur.

        • alain thomas dit :

          Heureusement

          • Soleil Bleu dit :

            Et pourtant Alain thomas, même ce mot « heureusement » ne résonne pas en harmonie avec une vérité plus profonde qui se tient en retrait mais que je perçois pourtant en moi, immuable et sereine.
            Je n’ai pas encore ouvert cette porte qui me fera sans doute descendre encore un peu plus profondément vers la découverte de Qui je suis.
            Mais peut-être s’ouvrira-t-elle à moi au détour d’un corridor emprunté pour une autre question. Cela se passe souvent ainsi pour moi en ce moment.
            Belle nuit à toi, et à toutes les lucioles du site.

          • alain thomas dit :

            Belle nuit à toi aussi Soleil Bleu, ton nom est magnifique.
            Peut-être aussi qu’au lieu de creuser encore plus profondément, découvrir signifie ôter, enlever, dépoussiérer.
            C’est peut-être plus apaisant de faire ainsi.
            Il y a une infinité de portes. Il est inutile de les chercher, elles se présentent d’elles-mêmes dans la paix de l’esprit.
            In lake’sh

      • Mesnet dit :

        Je te cite : « quelque chose en moi n’est pas développé ou reste bloqué. Mais quoi ? »….moi non plus, je ne sais pas. Le noeud est là, pas moyen d’éviter cette peur particulière de la douleur.
        je n’ai pas peur de mourir….mais la souffrance AVANT…..j’en ai des frissons.

        • Mesnet dit :

          Beaucoup de gens disent comme toi, Alain Thomas : ne pas chercher….je ne vis pas les choses ainsi. Il a même été évoqué ici la notion de « travail »….Je cherche, je réfléchie, je trouve, j’intégre et j’évolue.
          Me poser comme cela dans le « rien » n’a pas été mon chemin. Et….qu’est-ce que j’aime mon chemin, lol ! Qu’est-ce que je m’amuse !
          Soleil bleu bleu et Elba, ce que vous dites est ce que je vis aussi. Moi aussi, je sens bien qu’à un moment, la porte s’ouvrira sur l’apaisement et comme tu le dis, SB, cela se fera peut être « au détour d’un corridor emprunté pour une autre question ».
          Moi aussi, je fonctionne souvent comme ça.

          • alain thomas dit :

            Ne pas chercher n’est pas se poser dans le « rien ».
            Et le rien, c’est la richesse du silence d’où émanent toutes les intuitions si l’on est relié au coeur dans la paix de l’esprit.
            Il est aussi important de chercher, raisonner, fournir des efforts, même si nous savons que c’est le mental qui prédomine dans ces quêtes-là.
            Comme toujours, c’est l’équilibre des deux (l’être et le vouloir) qui offre les conditions de notre évolution.

      • John. dit :

        Je n’ai pas grand chose à dire sur le sujet, car la peur de la douleur physique envahissante, je ne l’ai jamais ressenti. Une raison à cela je pense, est que dès tout petit, mon mental a été éduqué par mes parents, à la « dur », on pleurait pas ses blessures chez moi, ça passait pas.
        Mais par contre je l’ai déjà vu sur des gens très proches de moi. Et cela toujours chez des femmes. La peur des parents qu’il arrive quelque chose à leur fille, que son corps soit menacé, fait que les petites filles sont baignées jusque l’âge adulte dans cette peur. Les filles sont en danger dehors, tout le monde l’a entendu et l’entendra encore. Cerner très clairement que cela n’est pas une réalité du soi, mais une réalité culturelle, devrait aider au détachement.

        Vous n’en témoignez pas vous même mais il est aussi possible que vous vous reconnaissiez là-dedans. Cette même peur va jusqu’à anticiper les pires douleurs imaginables et se les visualisent mentalement. Cela se produit en observant une situation qui vous semble un potentiel danger. Comme un petit film d’horreur, la peur renvoie au mental ses pires angoisses.

        Pour finir, une chose qui est revenu plusieurs fois, c’est la peur de la douleur physique de la mort. Là par contre, je peux vous dire que vous vous trompez complétement. Comme souvent avec les peurs, elles ne sont pas lucides sur la réalité, ce qui est paradoxal car ce qui crée la peur c’est une prétendue confiance d’être lucide sur un danger.
        Lorsque la mort vient, ce n’est pas la douleur qui nous attend, mais une poussée orgasmique, une montée de kundalini pour reprendre le vocabulaire d’usage. Ce qui me fait penser ça, est que je pense l’avoir vécu par 2 fois en rêve, je vous passe les détails. Une autre chose qui va dans ce sens, est que quelqu’un sur le point de mourir ne se plaint jamais de la douleur, et sent que ça va arriver. C’est vrai pour les humains, mais aussi pour les grands mammifères. Et si « ils » le sentent, c’est pas parce qu’ ils en ont l’intuition, mais parce que leur corps est entrain de leur envoyer une sensation qu’ils n’ont jamais connu, un mélange entre plaisir et battements qui s’intensifie de plus en plus fort.

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