Mourir de son vivant

Par Françoise MYRHA Leskens.

Les enfants sont la cible idéale visée pour empêcher l’Éveil de notre planète et de ses habitants. Nous le savons, je ne souhaite pas entrer dans la polémique ici.

Je souhaite partager avec vous ce que cela peut engendrer dans le cœur et corps de la mère que je suis, et comment j’essaie de composer avec cette situation.

Le système est pervers, en ce sens qu’il se nourrit en nourrissant les manques des personnes “faibles” et non construites. La société actuelle entretient l’illusion de l’amour et du bonheur dans un système complètement sado-masochiste.

La construction d’un individu autonome et libre passe par les étapes initiatrices de la traversée des manques. Une société voulant vivre le flux du Vivant se doit de proposer la guidance des jeunes dans leurs étapes de “castration”, selon les termes psy, et non entretenir leurs frustrations. Nous manquons à nos rites d’initiation, rites de passages des jeunes. Cela n’était pas le cas “autrefois”. Nous savions l’importance des initiations ; au risque d’en perdre la vie en ce plan, il était question de perdre ses illusions, et oui, cela allait parfois jusqu’à la perte de l’incarnation.  Par les rites de passage, il s’agit de grandir à une plus grande représentation de nous-même, sans illusions.

Je reviens sur ce terme de “castration”. Il signifie couper, séparer, dans le sens de trancher les liens de dépendance. Évidemment cette rupture, sur un certain plan vibratoire, entraîne des frustrations. Et c’est bien là que se situe l’initiation.

L’individu se construit par initiations successives, étapes où il se sépare de quelque chose de nourricier et sécurisant extérieur à lui-même pour passer à un autre état d’être de plus en plus autonome. Il passe ainsi d’un état de dépendance et fusion, normal pour un bébé humain, à des états de plus en plus créatifs et ouverts sur le monde. Il s’agit d’un processus de prise d’autonomie. Si nous ne vivons pas ce processus en notre corps psychique d’incarnation, comment le vivre au niveau spirituel et multidimensionnel ?

Le bébé et enfant humain est le plus dépendant des mammifères. Pour se construire il va traverser des étapes de séparations successives appelées “castrations”.

Ces étapes ? Quitter les mondes Unifiés et venir en ce plan, est déjà vécu comme une terrible “castration” ; quitter la Fusion Originelle est initiateur et douloureux… De cette dissociation naît notre capacité à aimer.

La Šource Elle-même souhaitant quitter son état indifférencié, s’est dissociée en deux principes complémentaires ; le Christ est né de la transformation du magma de la fusion, en deux principes différenciés qui relationnent et font l’Amour… c’est ce que nous pouvons vivre en nos cœurs aujourd’hui, et qui va permettre notre mutation en Cinquième Dimension.

Le bébé humain quitte la fusion utérine, qui elle-même est déjà moins fusionnelle que les mondes indifférenciés, vu que l’enfant in-utéro a déjà conscience d’un monde et d’un rythme extérieur à lui, c’est d’une conscience cellulaire qu’il s’agit. La prochaine séparation est la coupure du cordon ombilical, et le bébé va vivre son propre rythme respiratoire et circulatoire. Les étapes suivantes, qui sont également “castratrices” et constructives : sevrage, œdipe, interdiction de l’inceste posé clairement, interdiction de meurtre et cannibalisme posé clairement. Cela va faire sourire certains, mais ceci est capital pour la construction d’un individu autonome et sécurisé par rapport à ses propres pulsions. Ce qui est le thème de ce livre, la Falsification s’est imposée par la non-intégration de notre puissance pulsionnelle fondamentale et sa récupération par nos systèmes masochistes et pervers. Lorsque notre puissance pulsionnelle est orientée vers l’Amour, la Liberté et la Créativité, nous ne sommes plus manipulables, ni manipulateurs.

Toutes ces étapes sont initiatrices dans le sens où elles conduisent l’enfant et l’adolescent à acquérir la maîtrise de ses énergies pulsionnelles, sans refoulements. Et pour traverser ces étapes, une seule baguette magique : la Parole, elle nous institue en notre Humanité, animalité pulsionnelle intégrée.

Évidemment qui dit initiation, dit traversées de zones peu agréables car elles ne vont pas dans le sens de la facilité, ni de l’ego ne voulant pas évoluer vers l’autonomie car ainsi il perd sa capacité de manipulation et illusion de puissance…

Ces étapes initiatiques sont frustrantes, mais c’est bien ici que nous pouvons apprendre à aimer… à nous aimer. Les parents qui savent accompagner leur enfant par une présence aimante, non jugeante, avec des mots justes, vont permettre à l’enfant de gagner sa liberté en récupérant l’énergie contenue dans la frustration, sans refoulements autodestructeurs.

Mais voilà… Tellement de parents sont eux-mêmes d’immatures enfants frustrés…

Toute “castration” est traversée initiatique pour acquérir autonomie, sécurité et liberté. Ces étapes peuvent être comparées au travail et polissage d’une matière brute et sans forme pour en dégager la beauté et le rayonnement. Voyez comment cette société entretient dépendance, confusions et illusions, se nourrissant de nos énergies inaccomplies. C’est devenu une habitude telle, que peu d’êtres sentent, par un sursaut de Conscience, qu’il est possible de vivre autrement. Nous sommes citoyens immatures et souffrants d’une société immature et souffrante ; nous nous laissons manipuler énergétiquement et nous manipulons.

Notre périple en ce plan dissocié, nous l’avons au départ choisi comme expérience créatrice de nous-même grandissant l’Amour, et à l’image des dieux que nous sommes, expérience de création de mondes… Et oui, et nous avons bien créé ce monde, nous le créons et le recréons à chaque fraction de seconde expirée-inspirée en ce plan.

Alors, que choisissons-nous de créer ? À partir de quelles parties de nous créons-nous ? Comment oser changer nos croyances et habitudes ?

Animée de ces prises de consciences, j’ai choisi le périlleux chemin du grandir de ma propre autonomie. Je souhaite goûter un jour à la capacité de m’aimer sans camouflages, sans séparativité et sans jugements, m’aimer afin d’aimer inconditionnellement. M’aimer m’affranchit des prises de pouvoir de ce système pervers enfermant cet aspect de moi “Françoise” incarné dans cette matrice  répétitive. N’oubliez pas, tant que cet aspect de nous reste “coincé” dans cette illusion de vie en ce plan, la Vie véritable, qui est Unité multidimensionnelle, ne peut s’accomplir et s’expanser.

J’ai choisi la Vie, non la survie…

J’ai choisi pour moi. Et ce fut TRÈS difficile ; durant des années j’ai traqué en moi ce qui est attaché à l’illusion et se nourrit de l’illusion. Et cela n’est pas terminé… J’ai beaucoup souffert de la traversée des initiations nécessaires sur mon chemin de prise d’autonomie.

Pourquoi ? Parce que ce système de société ne fonctionne qu’à partir de notions perverties nourrissant nos croyances. Ce système est même glorifié ! La réussite… C’est quoi ???

Alors ? J’avais une famille, un mari, trois enfants, des amis ; j’ai fait des études universitaires, j’avais un métier brillant, je gagnais des sous, j’en dépensais, c’était agréable… Jusqu’au jour où l’Appel du Réveil a été le plus fort. Alors ? Et tout ce que j’avais construit, créé ? Mais, avec quelles parties de moi avais-je construit et créé ? Et dans quelles intentions cachées ? J’ai osé visiter l’envers du décor… et mes abysses terrifiantes, emplies de surprises et de d’imprévus se sont révélées de véritables trésors d’enseignements et d’énergie vitale.

Je me suis vite retrouvée seule avec mon Appel… et les pertes successives de qui je croyais être… Treize années d’étapes initiatiques se fondent en ces pages ce soir.

Je me souviens des mots d’une amie, il y a douze ans de cela. « Ma pauvre Françoise, qu’es-tu devenue… ? » Ouais, je me le demandais moi-même…

Seule la Foi découverte petite fille en prise de Conscience « On ne me volera jamais mon âme » me guidait avec la certitude que le Vivant JAMAIS ne causera ma perte.

Aujourd’hui, je vois mes jeunes enfants pris dans ce système dont ils ne peuvent voir et comprendre la perversité ; ils s’engluent, mettant de l’intérêt à du futile illusoire, prisonniers des engrenages de la machine à sous sociétale. Je les vois perdre leur innocence à petit feu, se soumettre et entrer dans un moule carcéral les rendant malades et confus. Sans énergie, sans vitalité, domestiqués, ils n’habitent pas leur corps mais les envies qui les tirent hors d’eux-mêmes, projetés en avant, vers quoi ? Où est leur flamme et leur passion? Ils ne cherchent même plus le temps de se sentir vivre.

J’ai essayé de faire le mieux possible, comme toutes les mamans. Je ne peux me battre contre leur engloutissement par le système. Je ne peux le faire que pour moi et continuer ma route montrant l’exemple, rayonnant ma vérité et mes reconquêtes. Je ne peux qu’être.

Nous les femmes, nous perdons notre Lumière par nos amours souffrantes…

Nous devons apprendre à récupérer la Lumière que nous avons laissée filer, que nous laissons filer en voulant porter nos proches. C’est bien une des intentions de la falsification de ce plan, garder les femmes vivotant à “faible régime” énergétique pour que surtout elles ne s’éveillent pas, vu que c’est par elles que l’Envol de ce plan s’accomplit ! Nous sommes manipulables et blessables par nos liens à nos enfants et nos amants.

Ainsi, j’ai vécu des phases de morts successives et de deuils… J’ai dû apprendre à totalement transformer la nature de mes liens et de ma relation à la vie, et cela n’est pas gagné… Le choix est simple, soit je me laisse abîmer, entraîner par la souffrance de ce que je vois et vis au contact de mes proches, soit je me détache, vivant uniquement ma propre évolution. Vous la voyez la source des culpabilités ?

Le challenge ? Évoluer sans attaches névrotiques, et combien c’est difficile lorsque nous sommes mamans… Mais l’Amour est bien en ce vécu libre, amour pour soi avant tout, et amour sans jugements, sachant que chacun, même l’enfant “passant” par nous, a des expériences de vie qui sont les siennes. Pour moi, c’est similaire à une mort véritable, et l’impermanence de la vie devrait nous amener à l’expérience instantanée de la plénitude du vécu hors lien aliénant.

Notre seule action de Femme est de vivre notre Féminitude, notre royauté libre et épanouie, sans dépendre des circonstances de vie. Là nous avons une réelle action, car notre Amour va semer des graines et nous ne savons où… Et elles ne seront sûrement pas immédiatement visibles dans le terreau de nos propres enfants… Le temps… la pluridimension… Confiance.

Il y a une loi de vie importante que j’ai découverte :  Lorsque nous vivons et posons des choix que nous sentons justes pour nous, c’est-à-dire dans le sens du Vivant, ils le seront obligatoirement pour ceux que nous côtoyons ; se respecter est respecter l’autre.

À nous d’accepter de ne pas savoir pour l’autre, ni le porter, ni projeter nos propres idéaux. Car nous allons mettre des freins aux systèmes évolutifs en faussant les expériences de chacun.

Voyez l’importance de l’autonomie et la clarification des liens et culpabilités sous-jacentes.

Me détacher de ce que je sens de bon pour mes enfants et les rendre à la Vie en confiance et Conscience est devenu un acte d’Amour qui me rend solide, légère, joyeuse et aimante. Si je meurs dans l’instant, quittant ce plan, notre lien est déjà clair et libre. Arrêter de cautionner le jeu sado-masochiste des attentes jamais comblées renforce tous les protagonistes du jeu relationnel familial.

Aujourd’hui, je me dis que c’est bien le meilleur que je puisse offrir à mes enfants. Je choisis donc de ne plus me battre et de ne vivre que ce que j’ai à vivre, tout en les accompagnant le mieux possible. Je choisis de ne plus me donner en pâture à ceux que je dis aimer. Récupérant ma Lumière et celle que j’ai laissée en arrière à bien des étapes de ma vie, je redeviens la Femme Déešše redécouvrant son potentiel créateur.

© Françoise MYRHA Leskens.

Extrait de L’envol de la SerpenTerre – Editions Ariane – Avec l’aimable autorisation de l’auteure pour urantia-gaia.info.

Ouvrage pour le moment en téléchargement ici

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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38 réponses à Mourir de son vivant

  1. wince dit :

    c est beau simplement, merci

  2. Younes Dominique dit :

    A tous les lecteurs,

    En commandant le livre »L’envol de la SerpenTerre » de MYRHA -Françoie Leskens que je viens de recevoir j’ignorais le début d’un Voyage Initiatique que je viens d’entreprendre,si vous avez les moyens de vous offrir ce livre d’une Alchimie que les mots ne peuvent expliquer ,offrez vous ce cadeau Divin d’un Amour qui touche le plus profond de l’Etre son Ame dans ses entrailles jusqu’au tout début de son histoire
    depuis la nuit des temps dans sa manifestation multidimensionnelle jusqu’au coeur de la Terre là où tous les « dragons » apprivoisés vous font rencontrer le coeur de la beauté manifestée en eux.
    De plus audelà de sa puissance de Rayonnement Vibratoire ce livre est beau d’une érudition accecible à tous,c’est une véritable oeuvre d’Art.
    Fraternellement

    Dominique

    • Le Passeur dit :

      Il va très bientôt être également disponible en ebook à un prix moindre, mais il est vrai que la version papier avec ses illustrations est très belle. Une suite, plus courte, est prévue pour la fin de l’année.

  3. marie christine dit :

    Les racines de la division hommes/femmes sont extrêmement profondes . Ben oui, elles sont carrément originelles ! C’est dire la difficulté !
    Quand on voit les racines d’un arbre multi-centenaire, pour nous c’est des milliers et des milliers d’années ! Elles ont eu le temps de s’enfouir loin, loin …
    Jusque là, nous n’avons fait qu’essayer de colmater, de compenser … de faire comme si nous étions entiers, ou alors en harmonie avec l’autre moitié … Mais ça n’a jamais marché . Et pour se faire croire que ça peut marcher, on a défini des rôles, on a dit qu’on était complémentaires … Ainsi, on a, chacun de son côté, éludé, refoulé des aptitudes qui ont fini par tomber dans l’oubli ou devenir des tabous : un homme n’a pas de sensibilité, une femme ne doit pas affirmer sa volonté, etc …
    Mais nous savons maintenant que tout est hologramme et que nous naissons à partir de cellules souches, donc que nous possédons en puissance le Tout d’où nous venons . Il est à l’intérieur de nous . Il n’y a plus qu’à le laisser éclore et s’épanouir .
    La division homme/femme, c’est comme pour une plante : on fait un bouturage et ça donne deux plantes à part entière .

  4. graffitique dit :

    Bonjour
    Un peu hors-sujet, hormis peut-être le titre de cet article :
    Une vidéo pas trop mal faite sur les NDE. Chacun se fera son idée.
    J’y ai trouvé quelques petites choses intéressantes.
    « Ils sont revenus de l’au-delà : révélations et témoignages sur la vie après la mort », documentaire de Direct8
    http://www.youtube.com/watch?v=JG7G-Rqy6dQ&feature=related

  5. Stepiphanie dit :

    Merci, du fond du cœur. Cette larme qui coule sur mon visage au moment ou je finis de lire votre texte, je la dédie à votre âme, à la source, à moi, et à tous ceux qui, courageusement, vont leur chemin, dans la liberté et la responsabilité. Merci.

  6. Gilles dit :

    Bonjour à vous tous

    C’est la première fois que je laisse un message sur ce site excellent que je consulte pourtant tous les jours depuis pas mal de temps.
    Tous vos commentaires résument bien mon ressenti, donc je ne trouve plus grand chose à dire et vous l’écrivez toujours beaucoup mieux que je ne pourrais le faire. Si, si.
    C’est peut-être aussi un peu de paresse…… aussi.
    Le texte ci-dessus est un texte de femme qui parle de femme. Mais à sa lecture j’ai aussi ressenti beaucoup de choses identiques qui ont jalonné ma vie et ma façon aussi de la percevoir.
    Et peu d’hommes se sont exprimer sur le sujet.
    Je partage pleinement ce qu’a dit François et sa façon de l’exprimer et je pense que pas mal d’hommes rencontrent aussi les mêmes épreuves dans leur vie quotidienne mais avec une approche et une analyse un peu différente.
    Que tout ce qui nous touche ne reste pas qu’un écho qui s’atténue au fil des jours, voilà une chose moins facile et dans ce domaine j’ai encore pas mal de boulot…..

    Bonne journée à tous.

    Amicalement

    • Marie-Anne dit :

      Bonjour, Gilles,
      Je suis heureuse de pouvoir lire un autre commentaire d’homme concernant ce texte qui parle surtout des mères.
      Les pères ont ,eux-aussi, leur manière de s’investir dans leur paternité ; et il peut leur être tout aussi difficile de garder un recul indispensable et une autonomie vis-à-vis de leur propre éducation ou de leurs propres craintes, bref, de garder une vision mûre ,sage ,et , pourtant, évidemment, pleine d’amour, tout en assurant protection , guidance et ouverture au monde adéquates lors de l’éducation d’un enfant.
      De plus, certains pères ont un côté féminin et presque maternel bien développé, et, je vois aussi, notamment par mon propre parcours, à quel point, il est difficile pour de nombreux pères , de lâcher prise à leur rôle, même une fois l’enfant devenu adulte ( encore un paradoxe!).
      Pour ce qui est de ne plus se laisser perturber par le quotidien et de se tourner vers Ce Qui Est réellement, ne t’inquiète pas: je crois que nous avons tous une réelle et difficile rééducation à mener dans ce sens. L’essentiel, je crois , est d’en prendre conscience le plus souvent possible et de rectifier au mieux en nous demandant ce que le Maître en nous dirait de ce qui nous arrive ( et sans se juger ni s’envoyer des noms d’oiseaux si on n’y arrive pas!).
      Merci pour ton témoignage, très clair, et malgré ce que tu nous dis, très bien écrit !
      A bientôt, peut-être,
      Amicalement, M-A

  7. malouise dit :

    J’ai vécu un peu la même expérience , j’avais une vie riche , bateau , vacances , enfants , travail , appartement agréable etc.. et un jour j’ai tout lâché suite à une prise de conscience de ma vie , je m’appelle aussi françoise c’est mon deuxième prénom , je ne dirai pas  » pauvre Françoise » car aujourd’hui je sais que je vais grandir que quelque chose de nouveau arrive, tant pis si mon entourage qui m’a abandonné ne me comprend pas , je n’avais pas le temps de sentir ce qui se passait autour de moi , j’ai élevé mes 2 enfants du mieux que je croyais être , en donnant le maximum de moi , maintenant à eux de s ‘éveiller en pleine conscience , je ne suis plus la même pourtant je suis toujours là , bon courage à tous et bonne vie!

  8. Relience dit :

    La fusion semble être ce qui suit la même direction…
    Contrairement à la passion qui semble être issue
    de ce qui se possède dans l’avoir non dans l’être.

    Je sais que ce stade s’oublis et s’apprend simultanément instantanément
    avec plusieurs niveau d’accélérations lorsque la disquette à été téléchargé
    depuis sa prise de courant-conscientisé et révéler comme indispensable.

    Lorsque non seulement le choix est effectué mais que le don ne cesse jamais,
    sa transmission en saisissant chaque occasions de nos voix intérieur, de nos
    intuitions, nos échos et phénomènes intemporel, le doute cesse complètements.
    Ces impressions et codes de signes sont de plus en plus affiné et de ce fait affirmé.
    On accède au lâché prise entre soi et l’évènement qui se découle.

    Que ce passé ancestral fait éprouver chez certains une blessure qui dénoue
    un champs énergétique karmique en une douleur hyper-sensible tel que des
    crise ou autre chahut assez prononcé, exerce sa capacité à le vivre
    en le libérant en même temps. Que ombre qu’est la souffrance en est en fait
    sa plus grande merveille. Une porte salle n’est pas inspirante…
    Et pourtant le plus féroce de certain animaux soulage comme une soiffe.
    Cela devient un besoin confondu à ce qui est appelé « la survie »…
    En plein dans la gueule du lion nous apprenons la dignité de la liberté total.

    Ainsi le magnétique même de la personne, flux d’énergies concentré augmente.
    Un véritable chemin se table, se pose concrètement.
    Les loi ne doute plus. L’être ne doute plus.
    Tout suit le court même et propre de sa Co-création fondé sur le créateur.
    Sacré sa création implique à rester honnête avec soi-même en soi-même.
    Car la valeur n’a plus rien. Elle est. Ne nous appartiens pas.
    On ne peut pas avoir ce que nous sommes déjà.

    Cette beauté transmise en chaque points cordiaux coordonné
    en un temps donné aide l’être à rester présent au bon endroit, au bon moment.
    Que le rythme du temps est une implication de la vie…
    Et que tout arrive a bout car : « le temps est sans importance, seule la vie l’est. »
    Ce qui signifie que de se réimprégner de son énergie aide à comprendre
    cette notion du vivant : en chaque organe, en chaque particule osseuse
    de son corps… Les bijoux… Toutes choses qu’on affectionne devient sacré.
    Car l’intension posé est l’amour de sa création renversé en renvoie à sa voie en voix intérieur écouté et dirigé en un vert coloré…
    Cela ne fait pas qu’aider… Cela se ressent comme l’enracinement.

    Ainsi le chef d’œuvre de sa vie et son dessin créer le talent
    lent redéfinissant l’harmonie de ce qui est avec ce que « je suis. »

    Que voici :

    -http://www.youtube.com/watch?v=hwnUejxqWs0&NR=1&feature=endscreen
    -http://www.youtube.com/watch?NR=1&feature=fvwp&v=h2IL5bhmElc

    Merciiii !! LoOl !

    Jenny -_^

  9. elba dit :

    Martine, Isabelle, Soleil bleu, Marie-Anne, Lune, Nada et François, je me rends compte que nous vivons tous plus ou moins la même chose, avec quelques petites différences.
    Je vous remercie d’être un peu l’écho de ma voix que je vais taire, puisque vous avez à peu près dit tout ce que j’aurais eu à dire.

    Merci à vous, Passeur, pour cette très belle lettre de Françoise Myrha Leskens qui nous donne une fois de plus l’occasion de regarder en nous.

    Mon amitié à tous. ♥

    • Soleil Bleu dit :

      Coucou Elba,

      Pour ma part, le retour à la Source est loin d’être un long fleuve tranquille.
      Les haltes lumineuses s’y fraient un passage quand mon corps fatigué (ou autre chose en moi) parvient à être à la hauteur de l’effort à fournir en terme de lâcher-prise, mais la houle semble doubler d’ardeur en ce moment, à tel point qu’il m’arrive de ne plus discerner le lâcher-prise du blackout énergétique.

      C’est un moment délicat que je traverse, où mes vérités d’hier se rediluent pour former un autre ensemble, plus vaste, plus complexe, car plus infini que les certitudes rassurantes d’une vérité qui n’étaient que celles d’un moment limité de mon expérience dans cette vie.

      La vie nous entraîne sur des chemins nouveaux dés lors où nous acceptons de nous rediluer et mourir à l’impermanence de soi à chaque instant. Mais cet ancrage à l’instant présent est une quête à lui seul tant il demande de confiance à se laisser mouvoir dans l’inconnu sans plus d’égo (mental ou spirituel) pour y réflêchir ou en tirer un quelconque parti.

      J’avoue que le passage du chas est difficile en ce moment, et j’en ressens d’autant plus de joie et de grattitude quand je parviens à me repropulser dans la zone apaisée de l’oeil du cyclone. Là ! C’est un véritable miracle de paix, une mutation sans préavis, aussi instantanée qu’extraordinaire dans la libération qu’elle produit à l’instant d’y poser un orteil.
      Et pourtant…malgré toutes ses promesses auxquelles il m’arrive de goûter, le saut dans l’oeil du cyclone ne se fait toujours pas sans un gros effort de ma part, l’égo est tenace et me sussure invariablement « mais tu vas y laisser ta peau cette fois-ci, réagis, bouffe les une bonne fois pour toutes, allez ! juste une fois pour te faire du bien… »
      Alors j’me rappelle que mon égo réclame mon amour pour l’alléger des souffrances qui l’habitent à ce moment….et je l’enlace aussi bien que je le peux.

      Bien à toi Elba.

    • Soleil Bleu dit :

      Coucou Elba,

      Comme souvent en ce moment, mon ordi bug et ne veut pas envoyer mes post sur le site.
      Alors à la place du dernier qui s’est vu refuser les mots que je t’adressais, je t’embrasse tendrement.
      Coeurdialement

      • Le Passeur dit :

        Si si, il est bien passé.

        • Soleil Bleu dit :

          Oui, je pense que la raison des bug vient du fait que je pars du flux pour aller lire sur le site les commentaires qui me touchent, du coup j’ouvre une multitude de pages et quand je post, il a du mal à se frayer un chemin dans ce même espace démultiplié.
          Tiens tiens ! belle métaphore de ce que je vis en ce moment.
          Merci Passeur

      • elba dit :

        Merci de ton message, soleil bleu. 🙂

        Lâcher prise n’est pas un sentier facile, lorsqu’on a pris conscience que finalement c’est le meilleur pour nous et que nous décidons de le prendre. Comme toi, je connais ces luttes contre l’égo et je ne parviens pas toujours à faire la planche et à me laisser porter par le courant de ce « lâcher prise ».
        Je trouve que tu exprimes vraiment bien ton ressenti lorsque tu parles de « ne plus discerner le lâcher-prise du blackout énergétique », ressenti que je partage également, tout spécialement lorsque mes pensées vont vers ceux que j’aime, alors que je suis séparée d’eux géographiquement (ce que mon p’tit égo n’aime pas du tout, parce qu’il voudrait ‘profiter’ de la présence de sa petite tribu. « Tirer parti » en quelque sorte, comme tu le dis si bien, alors que mon coeur lui, me dit que tout est bien puisque ceux que j’aime sont heureux, même loin de moi, et que nous sommes unis quoiqu’il arrive, où que nous nous trouvions.)

        Françoise Myrha Lenskens parle de « castration ». Toutes ces choses qui se passent depuis le jour de notre naissance, qui ne nous plaisent pas mais que nous devons accepter : le fait de quitter l’utérus de notre mère (bien que ce ne soit pas quelque chose dont je me souvienne) puis de quitter à notre tour notre maman… et ensuite de voir nos enfants partir loin de nous. Et de nous sentir, en tant que mères, inutiles, délaissées parfois (il m’arrive de ressentir cela, mais alors me reviennent en pensée mes années antérieures où moi aussi j’ai délaissé un peu ma maman pour mon propre rôle de mère…)

        Et puis ensuite se fait par moments le retour à la sérénité. Le sentiment que nous avons accompli ce qui devait l’être, de tout notre coeur, de tout notre amour, de toute notre imperfection aussi.
        Alors, tout est bien ! Nous pouvons nous occuper de nous-mêmes, que nous avons parfois et même souvent négligée dans les moments d’intense activité où nos enfants (et nos conjoints) retenaient toute notre attention et tout notre coeur. Pas toujours facile, d’ailleurs, de changer nos objectifs pour s’occuper de soi en priorité !
        Nous disposons alors d’une vacuité (si notre égo avec ses pensées manipulatrices nous laisse tranquille) qui nous permet de constater que l’amour que nous éprouvons est bien plus étendu que celui que nous vouons à nos enfants, à qui nous avons transmis de notre mieux cette notion d’amour maternel (ou paternel pour les messieurs,) ainsi que les valeurs morales que nous pensons les plus justes.

        Ce repos dans l’oeil du cyclone, comme tu l’écris, lorsque notre coeur nous dit alors que « tout est bien » est alors un petit bout de bonheur que nous devons savourer et apprécier, puisqu’il ne dure pas. Mais il est bien là, cependant.
        Je me dis que nous sommes bien compliqués, parfois ! 😉

        Tendresse à toi également. ♥

  10. marie christine dit :

    Heureusement, tous les jeunes ne sont pas comme le décrit Myrha Leskens ! Quelques-uns ont une certaine lucidité . Et je pense même que faire la fête à tout prix, boire, s’abrutir de musiques trépidantes dénote un malaise qui ne demande qu’à trouver mieux … Et quand ils trouveront mieux, ils se jetteront dessus avec la même ferveur, j’imagine . Mais les personnes qui vivent une vie spirituelle sincère le font encore avec une discrétion souvent nécessaire . Et pour les charlatans, les jeunes sont des proies convoitées . Alors, peut-être vaut-il mieux que ceux-ci expérimentent la vie telle qu’elle est jusqu’au bout afin de mieux la connaître par eux-mêmes . Tout juste pouvons-nous donner quelques informations et conseils, ou aider, à la demande, au fur et à mesure des nécessités . Il est tellement nuisible d’interférer dans le rythme personnel d’évolution dont nous ignorons tout !
    Par ailleurs, Myrha décrit magnifiquement son parcours . Elle a réalisé un grand travail intérieur, qui n’a l’air de rien parce qu’il aboutit à un dépouillement, mais c’est la précieuse redécouverte de l’axe vertical, celui de la relation directe avec la Source divine . Ce n’est pas rien !
    Pendant des années, pendant des vies, on se balade en se laissant tirailler à droite à gauche par les autres, leurs émotions, leurs opinions … ; en avant en arrière par notre passé, nos espoirs, nos précipitations … On ne devrait jamais être déçu par qui que ce soit ni quoi que ce soit . La déception est le pendant inversement proportionnel d’un espoir, d’une attente donc d’un désir . De quel droit peut-on avoir des attentes par rapport à quelqu’un ? C’est un abus de pouvoir . De même, de quel droit doit-on craindre la déception ou satisfaire les attentes de quelqu’un ? C’est se renier soi-même .
    Jusqu’au jour où basta ! On décide de maintenir sa colonne vertébrale droite et inébranlable . Non, ce n’est pas de la rigidité, au contraire : c’est la liberté retrouvée ! La rigidité, c’est quand on plie comme un roseau sous les influences diverses et qu’on essaie de se redresser .
    A l’intérieur, dans le coeur il y a la foi . Dans le mental il y a la foi . Dans le principe de vie et dans l’action il y a la foi . Dans le corps il y a la foi .
    C’est quand il n’y a plus de contradictions dans les différentes parties de soi, quand il y a une certaine cohérence, une certaine cohésion, que l’on devient libre . Enfin, jamais complètement libre car il reste beaucoup à nettoyer …! Mais on a franchi un palier en quelque sorte : on ne peut plus se perdre, on ne peut plus se laisser entraîner n’importe où, on reste ferme car on peut se fier à ses intuitions . On a confiance en soi parce que « soi », c’est le Divin en soi . Donc on a confiance en Lui et en Lui seul . Et si parfois on doute, c’est Lui qui nous guidera toujours . Les clés sont à l’intérieur .

    • Le Passeur dit :

      Je ne lis pas qu’elle ait fait la moindre généralisation, elle a juste dit « je vois des jeunes ». Et il est vrai qu’il y en a quand même pas mal qui se sentent perdus, même si heureusement, on en voit tout à l’opposé, plein d’une grande sagesse et porteurs d’une belle lumière.

    • Marie-Anne dit :

      Tout à fait d’accord avec toi, Marie-Christine.
      Et tout particulièrement en ce qui concerne les Jeunes.
      Ceux-ci ont leur parcours à effectuer et ils ont choisi eux-mêmes , au niveau de l’âme, de le vivre dans cette incarnation , en ces moments difficiles.
      N’interférons pas plus qu’il est nécessaire et faisons confiance à lIntelligence qui les a mené jusqu’ici pour leur plus grand bien et pour le nôtre.
      Même par leur malaise ou par leurs difficultés, « nos » jeunes tendent un miroir à la vieille humanité et obligent celle-ci à remettre en questions ses vieux schémas .
      Nous pouvons aimer nos enfants, nous pouvons les encourager, les conseiller, les canaliser et les soutenir jusqu’à un certain point que notre Amour, notre Respect et notre Discernement peuvent déterminer ; et surtout, nous pouvons aussi leur montrer qu’il existe d’autres façons de voir et de recevoir ce monde, simplement par notre propre façon de voir et de percevoir le monde, tout en incarnant de notre mieux les qualités de Coeur et de Vie que nous voudrions qu’ils redécouvrent.
      Rien ne vaut l’exemple!
      ( Avec les tous petits, on peut aussi raconter des histoires ou des allégories simples, sages, amusantes et belles, qui vont dans le Sens de la Vie et de son Intelligence).
      Souvent, j’ai cru que tout cela ne servait à rien, face au poids énorme du Collectif et de la Société actuels; mais très souvent aussi, finalement, j’ai été émerveillée de voir que j’avais semé beaucoup plus que je ne le pensais ! Il est même arrivé que ce soit mes enfants qui me rappellent, par exemple  » de discerner, soit, mais de ne pas « tomber » dans le jugement qui condamne » et qui l’incarnent mieux que moi à un moment donné!

      • marie christine dit :

        C’est vrai, Marie-Anne, ils ont par ailleurs des qualités que nous n’avions pas à leur âge . Tout est à relativiser et à considérer avec optimisme .

        • Mesnet dit :

          Ce que je vais dire ici est ce que je perçois….et je sais que cela va déranger car cela va à l’encontre de ce qui est dans l’imaginaire collectif : « l’enfant est pur, presque un modèle à retrouver ».
          Je travaille souvent avec des enfants et oui, certains, vibratoirement, sont lumineux, dans tout les sens du terme. Je perçois l’incarnation d’êtres qui ne passent pas complétement le voile de l’oubli. Mais ils sont rares. extrement rares.
          Pour les autres, voilà ce que je visualise :
          j’ai recu des images telépathiques d’un nouveau né, une fois. Ce qui me donne à imaginer, qu’un nouveau né est très proche de la mémoire du TOUT. Qu’il a des capacités hors du commun, mais que ces capacités sont très vite oubliées. Du coup, il devient un enfant humain, et à mes yeux, l’enfant humain est « pire que l’adulte ». L’adulte a appris au moins à vivre en communauté, il y a un « vernis » d’apprentissage qui en fait un être convenable. Pas l’enfant. Il n’est à ce stade qu’un humain duel, prédateur, sans aucun vernis. Si des enfants avaient dirigé le monde, il serait mort depuis longtemps. L’enfant est un futur adulte à l’état brut. Il n’y a qu’en grandissant qu’une certaine sagesse le mène vers un contrôle de soi, ou mieux, une découverte de soi.
          La violence chez un enfant est la même que celle d’un adulte….mais elle est hors contrôle.
          Ce que je sais par contre, c’est qu’un enfant est malléable.
          C’est terrible, mais on peut le mener là ou l’on veut. Et l’auteur a raison en disant qu’ils sont une cible de choix.
          Mais imaginons que les adultes qui ont entre les mains, l’éducation de ces petits , soient enfin éveillés ? Plus question d’âbimer ces futurs adultes mais de les guider vers eux même, en douceur.
          L’enfant est un trésor mais pas de la façon dont on la visualisée si longtemps. C’est juste un humain à l’état brut qui ne demande qu’à devenir l’humain éclairé de demain.

          • marie christine dit :

            Tout à fait d’accord avec toi, Mesnet !
            Il y a plusieurs facteurs …
            Tout comme les animaux, les enfants ont un comportement en relation avec l’éducation qu’ils reçoivent .
            D’un autre côté, ils viennent souvent éponger un karma personnel et un karma familial (j’en ai eu la preuve étonnante très récemment) .
            Tout cela se conjugue et s’enchevêtre …
            Et comme tu le dis si bien, les éducateurs peuvent grandement améliorer les choses s’ils sont éclairés .

          • Gilles dit :

            Bonjour

            Tout à fait d’accord avec cette analyse, il y a énormément de violence chez un enfant et sans retenue. On peut souvent l’observer dans une cour de maternelle par exemple. Mais par contre il est très malléable et il comprend rapidement et facilement si l’adulte lui explique bien les choses dans sa compréhension à lui et cela dès son plus jeune âge.
            Surtout sans lui faire de chantage avec une quelconque punition qui aurait certainement un effet inverse.
            Les basses vibrassions qui nous entourent en sont aussi certainement la cause.
            Il faut tellement peu pour que tout se passe bien qu’il est dommage que les adultes ne veuillent pas le comprendre à la base.
            Mais ce monde est ainsi fait que c’est justement pour ces conditions difficiles que nous sommes venus.

            Amicalement

          • Marie-Anne dit :

            Bonjour, Mesnet,
            Je ne suis pas sûre d’être d »accord avec tout ce que tu avances.
            Lorsque l’enfant naît , il me semble que ses corps énergétiques ne sont pas encore vraiment formés.
            Ces bébés et très jeunes enfants absorbent donc ce que leur entourage proche et ce que le collectif expriment, visiblement ou subtilerment, et ,comme ces enfants n’ont pas la possibilité de filtrer ou de rectifier ce qu’ils reçoivent, ils ne peuvent renvoyer ( télépathiquement p.ex. ici) que ce qu’ils reçoivent et qui les imprègne. C’est probablement pour cela qu’ils te donnent parfois l’impression d’être « pire qu’un adulte »( pour reprendre ton expression).
            En fait, je crois plutôt que ce que tu perçois chez l’enfant, c’est le « duel et le prédateur » de son entourage, via un petit être incapable encore de manier et de maîtriser ce duel et cette prédation.
            Il faut, ai-je appris, 7 ans à l’enfant pour compléter la structure de ses corps énergétiques!
            En attendant, il est tributaire de celui de ses proches. C’est du moins ainsi que je vois les choses.
            Et là, je te rejoins parfaitement sur l’idée de l’importance d’un milieu équilibré et rempli d’amour pour l’épanouissement d’un petit être qui ne demande que cela !
            Amitiés à vous tous!

          • François dit :

            J’ai sensiblement la même pensée que toi sur les enfants Marie-Anne. Lorsqu’il arrive en incarnation son corps mental n’est pas encore en pleine fonction, il va donc ‘découvrir’ le monde et ses occupant avec son astral principalement (en tout cas en ce qui concerne les relations aux autres humains). Soyez assurés que les « tout jeunes » ont la capacité naturelle de savoir dans quel état émotionnel se trouve les parents. Bien mieux que les parents eux-même d’ailleurs. Alors oui ils absorbent à fond. Souvent ils ‘prennent en charge’ les lourdeurs des parents afin de les aider. Ce qui , bien entendu, va donner de fausses indications sur ce qu’est la vie. Mais est-ce « faux » ou est-ce la condition de départ de toute vie afin d’apprendre à s’en sortir plus tard et de se découvrir libre d’être qui l’on veut vraiment être? A chacun sa réponse.
            Le jour où chaque humain prendra conscience que la souffrance, la colère, les maladies, etc. ne sont que et uniquement des peurs de vivre pleinement, nous serons alors à la fin d’une étape du processus d’évolution que nous avons choisi d’expérimenter sur cette planète et dans la dualité. Encore et toujours le choix et le libre-arbitre.
            Encore une chose, j’ai eu l’occasion de lire un texte de Pline l’ancien il y a quelques années qui parlait de « la jeunesse d’aujourd’hui » (donc de son époque à lui) et qui avait, en substance, à peu près les mêmes mots que nous utilisons quelque-fois maintenant du genre: ‘ les jeunes sont intenables, ce n’est plus comme autrefois, il n’y a plus de valeurs , etc…’ Comme quoi !!!

          • Marie-Anne dit :

            Bonjour, Mesnet, Gilles, François et Marie-christine!
            Pour éclairer ou compléter nos commentaires, je nous suggère de relire l’article concernant « Les Enfants de la Nouvelle Ere », posté le 25 mai 2011, par Le Passeur sur ce site. .
            C’est un texte de P. Kribbe, un peu long, mais qui vaut la « peine » d’être lu jusqu’au bout.
            Amitiés à vous tous!

  11. graffitique dit :

    Bonjour,
    Je me sens un peu réservé à l’endroit de certaines choses dites par ce texte, et ce qui attire mon attention est que j’ai une difficulté à le formuler.
    Il me semble qu’il peut y avoir une confusion sur la distribution des rôles sexuels.
    Beaucoup de ces notions qui sous-tendent les comportements que l’on choisit (plus ou moins) sont héritées ou acquises. Sans doute justifiées par la nécessité des adaptations au monde physique qui se présente à nous, en relation avec l’expérience de notre corps et des autres.
    On peut ressentir cela tantôt comme une belle gratification, tantôt comme une prison.
    Et en effet, un certain « retrait » est parfois utile pour re-dessiner la carte de nos systèmes de dépendances, concevoir autre chose, autrement.
    Ce n’est qu’un niveau de l’être : il se peut que ces différences prégnantes que nous vivons soient plus illusoires que réelles.
    Cette confusion apparente a ses raisons : nos rêves et certaines de nos réalisations vont bien au-delà. Souvent on s’en rend compte avec le « recul » du temps, la mémoire, les rêves.
    On se fait parfois bien du mal avec ça.
    Pas seulement, heureusement 😉

  12. Béa dit :

    Aimer c’est rendre l’autre libre.Or qui est cet autre sinon un soi projetté réclamant notre attention bienveillante pour s’affranchir des dépendances crées par les peurs illusoires du manque et de l’absence.

    Les lois de l’unité et de l’amour qui engendrent toute la création nous ont faits complets.Seuls notre ignorance ,notre oubli, nos esprits distordus et nos consciences limitées engendrent l’enfer de la séparation et semblent créer un opposé à l’absolue perfection originelle.

    C’est en retrouvant La co-naissance et en faisant le choix conscient,dans l’éternel présent,d’incarner cette ultime vérité que nous pourrons,simplement, Etre ce que nous sommes de toute éternité.

    Nous n’avons plus à entrer en relation pour les mauvaises raisons,celles qui incitent à attendre un retour à ce que l’on offre,celles qui nous font croire que donner c’est perdre car,en vérité, donner est la plus brillante expression d’avoir !.

    « Donne de l’amour et tu verras que tu n’en manques pas ! ».Et que peut-on rêver de plus grand ??

    L’amour inconditionnel est La clé qui ouvre toutes les portes que nos peurs ont bâties au nom de l’illusoire séparation,au nom de la nécessaire expérience de l’incarnation et de l’éveil de la conscience.

    L’amour multiplie ce que la peur divise et,ces deux fonctions ne sont que l’expression de la même force créatrice et universelle qui fait le vivant.

    Inspirer la dualité et expirer l’unité permet à la respiration cosmique de s’exercer (à travers la particularité de notre individualité incarnée) et à la perfection Divine de s’expanser selon un rythme qui nous dépasse .

    Nous sommes laissés libres de rendre harmonieuse ou désordonnée cette vibration créatrice…

    A chaque Un de s’accorder à cette magistrale orchestration cosmique en renonçant à la domination de l’égo pour laisser le guide suprême orienter divinement nos missions sacrées…

    Que la volonté de mon petit « je » s’efface au profit de celle d’un Tout qui m’enveloppe avec bienveillance et qui, bien au-delà du connu, m’ouvre au merveilleux champ de tous les possibles.

    Là,dans ce lâcher-prise,j’accueille l’éternel Présent(cadeau!) avec la confiance de l’enfant innocent qui se sait aimé et aimant depuis toujours et à jamais.Enfant de l’amour rayonnant fidèlement cette divine filiation loin des abominables projections de peurs qui rendent insensée,destructrice,douloureuse et indigne la magie d’être simplement Vivant.

    Là,l’unité embrasse la dualité et l’absolu englobe tous les éphémères.

    Là, je suis…liberté absolue d’embrasser tout ceux qui semblent extérieur car je les reconnais comme autant d’infinis appels à aimer,comme des parts égarées à réintégrer,comme les morceaux interconnectés d’un Tout qui ne souffre d’aucune limite ni d’aucun opposé…

    Au-delà de la perception est la vision,au-delà de l’égo est le coeur,au-delà de la mort est la vie,au-delà de la peur est l’amour,au-delà de la dualité et l’unité,au-delà du temps est l’éternité,notre demeure !

  13. François dit :

    Bonjour tout le monde,
    Que ce soit les enfants, nos enfants ou tout autres sujets, les séparations, coupures, sont pratiquement toujours des épreuves proportionnelles au service rendu par l’attachement justement. De ce que j’ai pu observer, ces liens ‘d’aide’, ces besoins d’aider sont en fait , la plupart du temps, des deals pour recevoir de l’amour. L’Ego prend les commandes de nos choix, de nos pensées, émotions et jugements afin d’obtenir un peu de reconnaissance. J’ai quelquefois évoqué ici ma « difficulté » à vivre émotionnellement certains choix de mes enfants. Aujourd’hui je sais qu’ils doivent vivre certaines formes d’ombres, d’attachements, d’illusions afin qu’ils prennent seuls conscience (ou pas d’ailleurs) qu’il existe un autre choix possible. Celui de la liberté de construire leur vie en fonction de ce qu’ils ont à apprendre et de ce qui les rends heureux. Pour faire le choix de la lumière il faut connaître l’ombre. La difficulté, la mort évoquée par cette personne n’est pas dans le changement en soi mais dans la résistance à ce changement. Vivre libre implique , aujourd’hui en tout cas, de vivre relativement isolé. Or, s’il y a isolement, il n’y a plus de reconnaissance de la part des autres. Voilà la souffrance principale car nous croyons avoir besoin d’être aimé des autres et sommes prêts à payer le prix le plus fort pour recevoir cette (illusoire) reconnaissance. Oui s’aimer soi-même est le passage. Il va falloir tellement de ‘déceptions’ des autres pour enfin faire ce choix de vie. Quand nos actions , décisions nous font être jugé par ceux qui nous sont proches, ça fait flipper c’est clair. Le mental nous dit que ce doit être très égotique de penser que NOUS détenons une vérité relationnelle ou de choix de vie, alors que nous sommes le ou la seul(e) à penser comme cela. Le piège est monumental et pourtant il fonctionne à merveille. Je sais aussi que chaque maman, papa, mari, individu …. fait toujours du mieux qu’il peut à travers ce qu’il est à un moment donné. Si l’un de nos choix de vie dérange quelqu’un c’est bel et bien son histoire, pas la notre . Et cela fonctionne aussi et surtout dans l’autre sens.
    Alors quoi?! Ben rien! Vivons notre vie , faisons nos choix et occupons nous de nous, ce qui sera déjà pas mal pour une si courte vie.

    • Nada dit :

      Je trouve tes propos équilibrés et sensés.

      On dit maintenant que la liberté est celle de la liberté de l’âme dans le monde incarné.
      La personnalité pour se maintenir en vie est toujours dépendante de l’ancien système, pour manger et boire, se loger, se vêtir.
      Un rentier dépend des sources de ses rentes.
      Un sdf dépend de la charité des passants et des associations.

      C’est la question des relations humaines. Sont-elles subies, destin ou karma ? Sont-elles choisies sans les clivages connus ?

      Vieux système : dépendances à l’argent, au sex-appeal, à l’intelligence, à la culture, aux réseaux sociaux définissant un humain, donc injustice.
      Nouveau système en naissance: échanges d’âme à âme, plaisir relationnel, plus d’ennui existenciel, équité de la fonction et du rôle sociologique, donc justice.

      Celui-ci fut défini par paradis, nouvelle jérusalem, nirvana,…
      Celui-ci est à présent défini par ascension, nouvelle terre, l’ère du verseau, le 5ème règne,…

      Comment éduquer un enfant dans cette relation d’âme à âme, en équilibrant son intégration dans les lois du vieux système, résistant au nouveau système ?

  14. Nada dit :

    Très belles prises de conscience.
    Un texte qui posent des problèmes de la femme, et bienvenu en ces jours de pleine lune du lion / verseau ( Je suis « accompli/e » et donc j’existe avec les autres et plus grâce aux autres, qui alimentent les dépendances).
    Néanmoins, elle écrit : « je redeviens la Femme Déešše redécouvrant son potentiel créateur. »
    Et bien, bonne route !

    Cette liberté de la femme déesse est encore ds l’utopie, car corollaire d’aucune dépendance, d’aucun attachement. Dans cette société de consommation et de conforts matériels, d’hyper outils de communication presque imposés, de stress financiers de l’économie mondiale, de besoins réactivés de l’instinct de survie en groupe, de sécurités amenées par le stable, l’indépendance est rare.

    Le potentiel créateur de la femme a été limité à celui d’épouse pour être mère et éducatrice de l’enfant à temps plein, le père fut limité à celui d’époux géniteur, structurant les obéissances aux lois. Tout a commencé à être remis en question avec l’ accès libre des femmes au travail, à la libération sexuelle, aux nouvelles formes des familles ( famille recomposée, famille pacsée, famille homosexuelle).

    Néanmoins, chaque femme et chaque homme est perçu comme incomplet si les fonctions de père ou de mère sont absentes, dans les inconscients collectifs.
    Or, de plus en plus de femmes et d’hommes jeunes envisagent leur existence volontairement sans enfant, avec l’intention de s’accomplir autrement. Cà, c’est nouveau.

    Si j’ai compris son texte, elle s’est détachée des dépendances à son époux, ses enfants, etc…Soit ! Et maintenant ? Concrètement ?
    Désolé, je pense plutôt qu’elle s’est détachée de son éducation et moins de ses relations intimes, pour commencer à écouter l’appel de son âme.Et à recevoir la culture new-âge.

    Les potentiels créateurs sont des potentiels, pas de la création.

    Lion / verseau ( Je suis « accompli/e » et donc j’existe avec les autres ).
    Dans cette accomplissement, être mère et père devient un acte créatif libre, et donc libre pour l’enfant.Pas encore pour aujourd’hui 🙂

  15. Lune dit :

    Merci Passeur, Merci Myrha Leskens… Je suis très touchée par ce texte. Ces paroles de femme sont intenses et me font vibrer profondément.
    Pour répondre à Martine: je pense aussi que le désir d’aider est dicté par l’ego: « moi qui sais, moi qui peux éponger ta douleur, je vais te montrer le chemin, pauvre petite chose qui n’as pas les capacités de t’en sortir tout seul… » Et c’est ainsi qu’on perpétue le cycle de la dépendance – et de notre faux self.

    Je résonne à ces paroles fortes de femme: mère je ne le suis pas, mais j’accompagne tellement de gens, beaux-enfants, amis, compagnon… Nous sommes toutes sollicitées à abandonner notre trajectoire pour pousser à la roue de celle des autres.

    Je résonne particulièrement à cette phrase en gras:
    « Lorsque nous vivons et posons des choix que nous sentons justes pour nous, c’est-à-dire dans le sens du Vivant, ils le seront obligatoirement pour ceux que nous côtoyons ; se respecter est respecter l’autre. »

    C’est respecter la préséance du vivant. C’est prendre conscience de la portée délétère ou vivifiante de chacun de nos actes. Il est difficile d’être vraiment libre: loin d’être égoïste, c’est notre responsabilité à chacun d’être au plus près de nos besoins véritables, bien différents du faux-self dicté par l’ego, bien différents de nos désirs, par essence inassouvissables…

    J’ai pu vérifier cette attitude maintes fois, et bien que difficile à tenir, car elle exige beaucoup de rigueur, c’est une attitude magique: plus on est proche de soi-même, plus on cherche à poser des actes parfaitement justes et en phase avec ce que l’on ressent, plus on est à même de toucher l’autre et ce qu’il y a de fondamentalement humain en lui: ce qu’il y a d’essentiel et de commun, un, entre nous tous.

    Pour ma part je l’ai compris dans ces termes dans le cadre de la création artistique, qui m’a propulsée malgré moi sur le chemin de la méditation et du développement spirituel auxquels je n’étais pas du tout préparée.
    Le maître mot pour moi est aussi celui qui est mis en exergue ici: le juste.
    Il s’agit d’une sorte de verticalité, de conscience multidimensionnelle de son être dans l’instant – éternité de l’instant.

    Bonheur et conscience à vous tous…

  16. Marie-Anne dit :

    Merci, Passeur, pour ce texte qui est un beau résumé d’une part de ma vie et de son cheminement.
    Je me doute que je suis loin d’être la seule à pouvoir dire cela.
    Il est vrai que les femmes sont particulièrement « manipulables et blessables » , non seulement, parce que, comme les hommes ( ou presque!), elles sont encore tributaires de leur égo et de leur mental, mais aussi, parce qu’elles sont , le plus souvent, sous l’influence de leurs pulsions maternelles.
    Pulsions faites d’amour à donner, de soins, d’attention, d’empathie, de protection, de présence, de soutien à prodiguer,etc, etc,…: toutes conditions qui, chez un être non accompli, sont très difficiles, sinon impossibles, à assumer dans un détachement parfait qui ne serait ni laxisme dangereux, ni indifférence ou irresponsabilité.
    Cela est vrai, non seulement vis-à-vis de leurs enfants, mais aussi, dans une large mesure, vis-à-vis de tout leur petit monde (parents âgés, mari (souvent!), amis et cie).
    Et ce, dans un monde qui tourne à l’envers de l’Amour, et détourne donc tout au profit de quelqu’uns qui ont tout intérêt à ce que cela dure ainsi ( = la « Falsification  » , ou le « Détournement », comme je préfère l’appeler).
    Je suis d’autant plus heureuse de lire ce témoignage de Françoise Myrha Leskens, que le Challenge qu’elle décrit est mon challenge principal actuel : le détachement de l’illusion et la Confiance en Ce Qui Est réellement.
    J’y suis préparée depuis quelques années: j’ai ainsi pu voir et ressentir la justesse et la nécessité de ce détachement , et j’ai pu comprendre et suivre le fonctionnement de notre monde basé sur l’égo.
    Maintenant, tout concourt à me faire mettre en pratique sur un beaucoup plus « grand pied » ce défi que j’ai assumé plus ou moins « correctement » à petites doses nombreuses jusqu’ici.
    C’est difficile et piégeant, car le Mental est très, très, puissant.
    Heureusement, mon Mental est tombé amoureux de mon Coeur, et mon Coeur l’aime beaucoup .
    Donc, la Femme Déesse redécouvrant son potentiel créateur surgit en moi, mais avec encore des « ratés » parfois dignes d’anthologie, mais cela n’est finalement pas très grave:
    la partie Mère en moi accompagne et encourage de plus en plus consciemment ma partie « enfant » , avec amour et sans jugement.
    Et si mon Mental commence à s’emballer, mon Coeur arrive de mieux en mieux à l’apaiser ( et tant pis pour les erreurs d’anthologie !)
    Amitiés à tous!

    • georges dubuis dit :

      Bonjour les âmes mises sur la table du discernement.
      Sœur Anne vous avez vu quelque chose venir « Il est vrai que les femmes sont particulièrement « manipulables et blessables » « , c’est réel qu’elles sont un monde à part, une possible création permanente de pro création.Le K DS, l’interface de l’autre, tristement célèbre.
      Ne sommes nous, pas à pas, des revenants d’un monde de fantômes qui fonctionne à l’image, nous le valons bien comme le déclare, candidement, cette publicité diabolique.
      Play Station: il règne sur ce site une douceur maternelle, l’unité première.L’ennemi c’est la dualité,vie privée/vie publique où l’égo a un nom grossier et vulgaire: une PLACE, qui devient de plus en plus chair,le doux jésus est enfin incarné, une charnière voir un charnier.
      Lâchez tout comme disait la surréaliste Annie Lebrun, peut être un euphémisme.La réflexion dans l’autre, supprime l’image dérisoire.Se co-naître.
      Ce monde est riche de…. communication. Parola en turc veut dire mot de passe.
      L’esprit de la nature, c’est la nature, l’essence de notre esprit et c’est bien pratique, CA, c’est même phénoménal ce fil d’Ariane.
      Bon voyage à toutes et à tous, aimer c’est comprendre, puisez des questions et vous aurez des réponses, çà coule de sources.
      Georges

  17. Soleil Bleu dit :

    Des mots trés justes pour décrire le processus, ô combien à contre-courant du shéma familio-culturel actuel, du détachement des liens de dépendance affective ou materielle au profit de l’essence qui nous relie et nous fait libre d’aimer au delà de la forme et du temps.
    Mais, oui ! ce courant en eau profonde avec Soi est incompréhensible et jugé durement par ceux qui se cramponnent les uns aux autres à la surface d’une lumière artificielle qui les rassure, en cela les coups de harpon sont nombreux et se veulent blessants, voire mortels, à l’encontre des nageurs qui s’échappent du filet de la peur et osent répondre à l’appel du large.
    Cela demande d’être relié à beaucoup d’Amour pour resister à la pression extérieure et rester centré dans sa flamme intérieure, et qui peut mieux nous l’offrir à part Soi ?
    Merci à Myrha Leskens pour son beau témoignage plein de courage et d’Amour de Soi.

  18. Isabelle dit :

    Je lis avec intérêt vos post depuis plus d’un an. Je prends la peine d’applaudir celui ci.
    Je suis moi mm une femme et une maman; ayant fait des choix de vie « à contre courant ».
    La maison, le mari l’enfant et un jour un appel intérieur une alarme m’exhortant de suivre mon propre chemin, car je me perdais et mourrais chaque jour un peu plus.
    Il y a eu la revolte contre les carcans que nous impose la societe puis enfin ce retour a moi meme. J ai découvert mes propres enfers!!!! Un monde intérieur et solitaire, un désert initiatique!
    Après presque 7ans de voyage, mon trésor est au fond de moi.
    Loin de tout discours feministe ou de tout jugement sur un choix de vie, débarrassée de toute culpabilité, je salue donc cet article, et m émerveille de nos capacités!
    Fraternellement

  19. Martine dit :

    Bonjour à tous,
    Très beau témoignage plein de justesse où je me retrouve.
    On parle beaucoup d’unité mais la voix de la sagesse me prévient de ne pas mettre trop vite la charrue avant les boeufs. Assurons-nous d’abord d’avoir vraiment accompli la séparation, toutes les séparations de ce qui nous rend dépendant. Même le besoin compulsif d’aider les autres est louche, il peut très bien être une béquille. A nous de voir si sans notre action sur les autres nous tenons debout, ou si nous nous écroulons comme un château de cartes. Et on se retrouve à se demander qui on est. Dans ce cas la notion d’unité n’est qu’une vue mentale. L’unité ne peut s’acquérir qu’à partir d’une autonomie véritable, sans être troublé par ce qui nous entoure. Le retour à l’unité doit se trouver à l’intérieur de soi en priorité comme l’indique le témoignage de Myrha Leskens.
    Bonne journée à tous.

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