Heureux qui comme Ulysse…

Par le Passeur.

Quel étrange décalage nous vivons entre un monde où le temps paraît figé dans un vague sentiment d’imminence et où tout en nous semble toujours s’accélérer sans que nous maîtrisions quoi que ce soit de la succession des paliers franchis. Nous ne voyons plus passer les jours, les semaines, les mois, nous ne comprenons plus où est passé le temps, nos mémoires se défont, nos savoirs les plus élémentaires nous échappent. Si tout paraît vain et peut nous démobiliser, quelque chose pourtant nous pousse à entreprendre dans une inhabituelle indécision, à créer une dynamique, un mouvement.

Être à l’écoute sans demeurer dans l’attente, faire sans s’éloigner de l’essentiel, où se trouve le juste chemin ? A quelle juste distance placer notre chaise à la table du monde ? Telle est la question qui taraude plus d’un artisan du nouvel Âge d’Or en ce monde pourtant encore si terne, si éteint, en apparence.

Dans l’arrière plan du visible, tout se met en place, mais rien ne demeurera à terme invisible aux yeux de tous, et ce terme semble à présent très proche. Peut-être est-ce là que trouve sa source le sentiment imprécis d’imminence que nombre d’entre vous ressentent. C’est ce qui explique peut-être aussi cette démobilisation, ce désir de retrait du monde connu, cette envie d’en finir avec tout ça, de rentrer à la maison.

Il n’est pas dans nos plans d’âmes de se laisser démobiliser, ni d’attendre tourné vers l’extérieur ce qui ne peut naître que si nous regardons à l’intérieur. Ne vous laissez pas aller à ce goût d’accoster sans plus attendre sous prétexte que les premières senteurs de la terre promise vous parviennent enfin et que les premiers oiseaux se posent sur le pont après une si longue traversée des eaux. Vous y êtes encore sur le pont, il y a une barre à diriger, un cap à tenir et un gréement à manœuvrer, l’accostage réclamant toujours la plus grande attention. Faites ce que bon vous semble pour vous maintenir à flot durant les derniers bords à tirer, faites ce que vous sentez juste pour vous et pour l’ensemble de l’équipage, ne vous occupez pas des sirènes qui vous appellent vers les fonds, comme Ulysse attachez-vous au mât si vous le désirez ou, simplement, ne prêtez plus l’oreille aux chants de malheur.

Que dire d’autre que cela : soyez présent à vous-même. Sans concession à l’à-peu-près, sans faiblesse en ces moments bénis après tant d’efforts à pagayer contre les courants d’un monde aveugle. Vous surfez à présent, dans le sens des grandes marées. Soyez conscients de votre propension innée à garder l’équilibre, vous l’avez toujours fait, c’est inscrit dans votre mémoire.

Ceux qui s’agitent à contre-courant sont ceux-là même qui croient encore définir le sens des marées, ils détiennent encore quelques leviers pour entraîner les ignorants dans le courant de la peur. Si certains de ceux-là essaient encore de déclencher leurs guerres insensées, ils ne sont en rien le reflet de l’état du monde. Les intérêts du microcosme de ces faiseurs de souffrance ne sont en rien les vôtres. Oubliez-les, n’accordez plus de crédit à leurs gesticulations, sortez du regard imposé par ceux-là et soyez enfin pleinement présent au vôtre. Là est la mesure de la distance à conserver entre eux et vous. Ils existent au sein de leur illusion, sur les planches vermoulues de leur théâtre obscur, ils sont vous comme tout un chacun, mais vous n’êtes plus en phase avec cette part désormais en retrait de votre expérience de vie. Vous-même avez grandi, votre regard porte plus loin, vos visées sont à présent ailleurs, loin du contrôle illusoire de ceux qui ont forgé les chaînes en lesquelles vous avez cru si longtemps.

Si vous vous sentez encore vulnérable à la morsure des incendies qu’ils allument, alors demeurez hors de leur vue, hors de leurs pensées, hors de leurs propagandes, ne soyez rien qu’ils ne puissent voir comme une proie à leur portée et attisez peu à peu les braises de votre amour et de votre sagesse jusqu’à ce qu’ils vous aient empli de la force qui est légitimement vôtre. Si vous vous sentez assez fort pour être ce que vous êtes aux yeux de tous, alors ne vous cachez pas, portez haut votre lumière, elle les éloignera comme le flambeau chasse le prédateur dans la nuit car ils n’ont de courage que dans l’obscurité qui les masque, ils ne sont dans la lumière plus rien que leur propre misère. Votre clarté attirera à vous ceux qui ont besoin de reprendre des forces pour découvrir qu’eux-mêmes sont forts, que leur faiblesse n’était que croyance et que toute croyance qui rapetisse peut être laissée là à jamais, et se noyer avec les traces de leurs pas dans la boue du passé.

L’horloge cosmique vous appelle une ultime fois à ne plus accepter dans votre vie que ce qui vous hisse vers ce que vous reconnaissez comme votre Être suprême, votre essence divine. Laissez de côté ce qui ne nourrit finalement que l’égo, prenez soin de votre corps et de ce que vous lui donnez, séparez-vous enfin des addictions, abandonnez le superflu, tout ce qui vous distrait de votre aspiration profonde et toute chose autour de vous qui vous ramène aux vieilles énergies, vous savez désormais faire intuitivement et instantanément la différence. Si vous êtes présent à vous même, sincère et sans compromission, si vous suivez votre voie royale de l’impeccabilité, vous êtes alors à l’écoute de votre canal intérieur, vous savez entendre la voix de votre âme, vous percevez la hauteur de vue de l’Esprit qui préside à votre chemin de vie et vous êtes alors là où vous l’aviez choisi en ces temps d’exception. Quel que soit son visage – et il vous appartient d’en scruter les facettes – seule la peur vous maintient dans le moule qu’ils ont façonné pour étouffer en vous votre pouvoir, pour vous asservir toujours plus.

Une vie simple où chaque jour qui se lève vous emplit de gratitude est le signe infaillible de votre équilibre sur la vague. L’accueil, l’acceptation de tout ce qui vient sans tenter de contrôler le flux est la juste attitude. Vouloir contrôler, c’est s’opposer à ce qui vient à vous et qui est toujours juste, c’est rompre l’harmonie des courants qui vous portent à votre couronnement. Pour autant, la vigilance demeure une nécessité parce que votre perception s’ouvre et va s’ouvrir de plus en plus, que ses effets pourront être déstabilisants si vous n’êtes pas dans la sérénité de l’accueil. A rappeler à vous sous forme de rêves et de visions dans un premier temps vos autres dimensions, à ne plus rien comprendre au temps qui s’écoule, à voir la mémoire d’une vie s’effacer et celles d’autres émerger, à ne plus comprendre ce que votre corps peut exprimer dans ses réactions inexpliquées, parfois douloureuses, à se sentir ailleurs jusqu’à voir parfois l’ailleurs, vous risquez de perdre le centre, la présence nécessaire à vous-même ici et maintenant. C’est une expérience qui peut être déstabilisante jusqu’à être chaotique, même pour ceux qui en ont déjà fait l’expérience, j’en ai déjà parlé dans La voix au-delà du chaos, Le Passage du Chas et Les Nouvelles saisons, l’humanité et Gaïa.

Pour autant, tout ce que vous avez vécu sur votre parcours d’éveil vous a préparé à cela. Dans cette situation nouvelle, vous n’êtes démuni que de l’encombrant, pas de l’essentiel. Accueillir ce qui vient, c’est donner la main à son enfant intérieur sous le regard éclairé de l’Esprit qui vous guide, c’est faire preuve d’innocence et d’humilité. De l’innocence du juste qui n’a rien à craindre par ce qu’il n’a pas de peur, de l’humilité de l’humble qui s’est donné en confiance à la vie, ne cherchant pas le contrôle, ne cédant pas tout ce qui fut jusque-là de l’ordre de la guérison en soi des vieilles souffrances, du dépôt des armes et de l’armure. Tout ce qui vous a dénudé des oripeaux de l’égo douloureux vous a oint de cette bénédiction de l’innocent. C’est votre plus grande force, elle n’éloigne pas de vous le prédateur, elle éloigne du prédateur sa propre volonté de pouvoir qui n’est autre que sa propre peur, elle le guérit, elle le ramène à votre niveau parce qu’il est ce que vous étiez et qu’enfin il se souvient de qui il est lorsqu’il n’a plus peur. De votre force de guérison naît un sillage où d’autres s’inviteront. Là se place votre chaise à la table du monde.

Le chaos vient pour chacun, porteur de ce qu’il y a de meilleur en lui. Du point de vue de la chenille au sol, la peur l’emportera probablement, du point de vue élevé du papillon dans l’envol, l’amour portera ses ailes. J’ai vu ce matin disparaître soudainement sous mes yeux un vol d’hirondelles virevoltantes dont j’observais l’étrange comportement. Sans réfléchir, un mot m’est venu en l’instant : ascension. De quoi donc était fait l’air qui portait leurs ailes et qu’elles ont alors reconnu…

Fraternellement,

© Le Passeur – 30 Septembre 2012 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
Ce contenu a été publié dans 01- Mes articles, 06- Tous les articles, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

114 réponses à Heureux qui comme Ulysse…

  1. agathe dit :

    Bonsoir Passeur,
    Ce texte me paraît très juste et très percutant de par la résonance que j’en éprouve et qui me relient aux autres… il est aidant pour cela car nous avons besoin de nous relier à nos semblables dans les moments d’ébranlement de la conscience.
    Je partage entièrement ce qui est exprimé dans ce texte que je ressens très profondément.Je voulais savoir si en ce moment l’interpénétration des dimensions peut nous rendre vulnérable de par notre incompréhension du phénomène ou bien si ce sont nos peurs de l’inconnu qui nous saisissent et nous font perdre nos repères! je pense que cela n’est pas facile à comprendre. Est ce qu’il y a des risques? Des entités du bas astral qui se manifestent car des portes s’ouvrent et j’ai vraiment des difficultés à m’en protéger. Je voudrais rester simplement dans le processus sans crainte mais mon hypersensibilité me donne du fil à retordre, alors j’aurais besoin d’éclaircissement est ce que vous pouvez m’aider ?

    • Le Passeur dit :

      Les peurs tirent vers le bas. Plus précisément, elles abaissent la fréquence vibratoire et c’est là que les portes correspondantes s’ouvrent. Dans la confiance en nous et la recherche de ce qui nous tire vers le haut, donc ce qui augmente notre fréquence vibratoire, on se place d’emblée dans une résonance avec tout ce qui vibre dans cette énergie. D’autres portes alors s’ouvrent.
      Les conditions actuelles d’élévation de la fréquence vibratoire du système solaire font que tout ce que porte la Terre l’accompagne dans la mesure de ses possibilités. Guérir ce qu’il y a à guérir en nous favorise notre adaptation à ce processus, cela nous prépare à tous les niveaux à accueillir au mieux cette transformation, à comprendre ce qui nous arrive et avancer sans trop de désagréments dans cette mutation majeure de l’être humain. Dans le cas de l’être encore totalement sous conditionnement et qui n’a donc rien pu guérir en lui, l’afflux d’énergie se passe nettement moins bien, déclenchant toutes sortes de dysharmonies psychiques et physiques (pour ce qui est du visible), plus ou moins difficiles, pouvant aller jusqu’à son départ de ce plan de vie. C’est de toutes manières son choix d’âme.
      Vous n’êtes donc vulnérable à rien, si ce n’est aux limites qu’imposent votre croyance ou votre manque de foi en vous. Si vous laissez la peur vous envahir, alors la peur l’emporte. Si vous laissez la foi vous imprégner, alors tout est à votre portée. Le choix est finalement déterminé par ce que vous avez guéri ou non en vous et il n’est jamais trop tard pour aller explorer avec détermination ce qui vous tire encore vers le bas.

      • Louisetta dit :

        Merci pour cette réponse.

        Quand une peur irrationnelle monte en moi, pour ma part, je la sent dans mon corps physique et énergétique. J’en identifie la cause. Je laisse la colère, la tristesse autour s’exprimer seule avec moi même.
        Puis, pendant un autre temps, je réfléchis au sujet autour de ma peur, je m’en imprègne pour bien la comprendre personnellement, socialement, historiquement, je lis des livres dessus par exemple, ou je questionne les autres.
        Je ne m’interdit pas de pleurer dessus quand l’émotion revient, et je pleure avec de plus en plus de lucidité et de soulagement, de compassion pour moi même. J’accuse alors de moins en moins les personnes ou situations déclencheurs, mais je me concentre sur mon ressenti, et il m’arrive même d’expliquer à la personne qui m’a « blessé » (bien sur, souvent une personne avec qui il y a beaucoup d’amour) ce qui se passe réellement et en quoi elle n’y est pour rien.
        Et un beau jour, je n’y pense plus, car l’émotion n’est plus la alors qu’autrefois un mot, une personne, ou une situation la déclenchait. Je me suis plusieurs fois regardé avec étonnement: telle peur a disparut! je réagis avec sagesse sur le sujet et au moment venu, quelle liberté!
        Anecdote souriante, en ce moment lorsque nous nous appelons avec un ami intime, une des première questions que nous nous posons est: « alors, tu nettoie quoi en ce moment toi? Tu es dans quelle sujet? »

        En espérant que cette manière de faire, sans prétendre devoir s’appliquer à tous, puisse être un exemple éclairant.

      • agathe dit :

        Merci pour cette réponse éclairante je comprend mieux ce qui se joue en moi Je veille sur mes pensées et choisie la liberté! Je perd la mémoire pour en trouver une plus proche de ma vrai identité.
        Merci à toi Louisetta pour ton témoignage qui résonne en moi.

  2. Viviane dit :

    Heureuse d’avoir accès à un texte qui me rejoint dans l’âme, et qui plus est, la nourrit.
    Je le relirai encore, possiblement avant de m’endormir, afin de m’en imprégner, de lui permettre de se déposer en moi et de m’apporter l’enseignement qu’il recèle, et finalement de me porter sur ses ailes vers demain, munie d’une lumière plus grande, qui ne vacille plus au moindre souffle… toujours plus consciente.
    Merci.

  3. dania dit :

    Ces échanges sur les addictions m’ont permis de l’aborder avec plus de légéreté! Je ne vais plus me prendre le chou à ce sujet et je vais cesser de culpabiliser. Ok, ce n’est pas terrible de fumer mais ça fait partie de mon côté sombre et je vais l’accepter pour ce qu’il est.

    J’aime beaucoup ton commentaire Soleil Bleu. C’est exactement ça! En fait, j’ai fumé beaucoup moins aujourd’hui, sans même m’en rendre compte.
    Merci encore pour vos commentaires qui sont toujours enrichissants.

    Amicalement,

  4. Salvia dit :

    Je lis et je relis ce beau texte, et il y a toujours de nouvelles phrases qui m’interpellent. Après avoir échangé avec plusieurs d’entre vous au sujet des addictions, c’est ce passage que j’aimerais relever: « De votre force de guérison naît un sillage où d’autres s’inviteront ».

    • mesnet dit :

      Bonjour.
      Voilà ce que je visualise aujourd’hui :
      Il semblerait que notre travail à tous en ce moment, dont le résultat est l’expension de la conscience, soit inscrit dans la matrice.
      Ce que tu es, cette paix que tu trouves en toi, ces chemins qui sont les tiens, parviennent à nos frères et soeurs sous une forme de communication vibratoire.
      Ce que tu es change les autres autour de toi de deux façons :
      – ceux qui te « voient » : perception limité mais toujours utile
      – ceux qui sont à l’autre bout du monde et qui captent les informations que tu as mis dans la matrice.
      Ce « nouveau » mode de communication devient de plus en plus efficient, je le perçois chaque jour. La terre, le cosmos, nos frères galactiques, nous mêmes, communiquons en dehors des mots et de la pensée. « C’EST »….juste ça.

      • François dit :

        « à l’autre bout du monde » ou bien juste sous nos mains quand on est comme toi Salvia, thérapeute et qu’on invite seulement le silence pour ‘travailler’. La communication vibratoire se met en place et est ouverte à tous. Toutes les guérisons sont inscrites dans cette ‘matrice’.
        Merci mesnet ♥

        • Salvia dit :

          François,
          je viens tout juste de répondre à Mesnet, et ton post s’est affiché après mon envoi.
          Merci donc à toi aussi, nous sommes tous les trois, et certainement bien davantage … (mais voilà, le trois est un beau chiffre en symbolique, alors je le mets) sur la même longueur d’ondes. Joli et bienfaisant rayon de soleil pour nos coeurs 🙂

      • Salvia dit :

        Merci pour ce que tu as écrit, cela confirme, si c’était encore nécessaire, mon vécu au quotidien. C’est ainsi que je le vis de plus en plus. Lorsqu’une petite pensée négative voudrait se former, j’entrevois immédiatement cette matrice, c’est plus rapide qu’une réflexion, et cette pensée est effacée aussitôt. Je prends cela comme des tentatives de l’ombre qui chercherait à me coincer, mais la lumière est là, et tout rayonne. Et ces tentatives sont de plus en plus fugaces. Je sais, tout comme tu le dis toi-même, qu’il n’y a pas de distance, qu’il n’y a pas de séparation, cela est une certitude.

  5. Dania dit :

    Je sais que les commentaires ne sont pas publiés tout de suite mais avant, il y avait « en attente de validation ». C’est la mention « détection de doublon » qui apparait désormais. C’est normal alors ?

  6. mesnet dit :

    Toujours juste la vibration, ici.
    Ne plus combattre ces « méchants » qui dirigent le monde devient une évidence.
    Se détacher, encore et toujours, dans une vibration aimante.
    J’ai souvenir d’avoir été à leur place dans une autre vie (riche, ayant le pouvoir et pesant de tout mon poids pour que la société reste ainsi, la loi du plus fort me propulsant à la tête des puissants). Si le cycle avait pris fin à ce moment, j’aurais fait partie de l’ombre, ces textes parleraient de mon machiavélisme, de mon égoïsme, de ma noircceur et de ma capacité à générer le mal.
    Aujoud’hui, je fais partie de la lumière. Et mes frères qui sont aux commandes ont certainement évolués un jour en tant qu’humains bons et responsables.
    Nous nous appuyons sur un espace temps linéaire pour déterminer le mal et le bien mais l’esprit n’évolue pas dans cet espace temps !
    Je suis lumière aujourd’hui, j’étais ombre hier.
    Ils sont ombre aujourd’hui, ils étaient lumière hier……juste un raport à l’espace temps.
    Si je sors de ce raport, ne reste que l’effet miroir. Ils sont ce que je suis, ce que j’étais, ce que je serais.
    L’Unité prend tout son sens. Un sens que nos perceptions limitées ne pouvaient concevoir.
    Je ne comprends toujours pas la trame divine, certes, mais je la « vois »et je lui fais confiance. Je m’abandonne.
    Ceux qui sont dans l’ombre semblent faire exploser notre monde (perception limitée) mais en même temps, ils génèrent l’éveil de la conscience (Unité).
    Bonne route.
    Je continue à vous lire, mais « dire » et « faire » semble aussi se dissoudre.

  7. dania dit :

    J’avais répondu à chacun de vos commentaires et il semble que mon message est disparu!
    On m’a indiqué « doublon » ?!
    Que passa ?

  8. dania dit :

    Merci Passeur, merci à vous tous pour vos réponses.

    Ce que vous dites Passeur m’interpelle !
    Faut-il encore se soumettre à leur volonté ? NON, Résolument NON!

    Merci François, Salvia, Cent Nom pour vos commentaires.
    J’ai connu à un moment donné ce sentiment de bien-être et de libération après quelques jours d’arrêt. C’était génial! Et puis, un gros coup de stress et l’habitude a repris le dessus.

    Bref, ce truc doit être quand même puissant pour que ce soit si compliqué de s’en séparer!
    J’ai surmonté plus grandes difficultés dans ma vie et je suis fâchée contre moi-même de ne pouvoir me libérer de cette clope, qui pue, qui pollue, qui donne mauvaise haleine, qui coute cher, qui donne l’illusion de te réconforter et qui en fin de compte te domine!!

    J’en ai assez !! Serait-ce le bon moment ?..

    Il y a 30 ans, c’était très glamour de fumer. Aujourd’hui, on est considéré comme des pestiférés. Et comme je suis plutôt à contre-courant, fumer est d’une certaine manière un moyen d’afficher ma différence. Non, je n’ai pas envie d’être dans le moule… 😉
    Mais bon, il est peut-être temps de me différencier autrement 😉

    Amicalement,

    • Soleil Bleu dit :

      Est-ce que ce mot « addiction » a encore une quelconque valeur lorsqu’on habite le moment présent ? Il y a une expérience qui se vit dans l’instant ou on fume cette cigarette oui ! Ensuite, la manière de regarder cette expérience sous l’ombre de l’addiction parcequ’elle s’est répètee dans le passé, n’est qu’une projection/création d’un scénario futur qui n’a sa raison d’être que parcequ’il prend appui sur la scission entre ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Sans ce parti pris, il n’y aurait aucun attachement à la non existence de la question.
      En ce moment je sens plutôt une invite à lâcher prise à toute volonté de changer ce qui Est, à ne plus m’inscrire dans un shéma de causalité qui a été le terreau de mes peurs et à dire « oui » (sans y apporter mon aval ou mon désaveu) à l’expression de la vie qui se traduit à travers moi.
      Sans ce « oui » inconditionnel, qui exclut tout jugement de valeur par le mental, je ne peux habiter le moment présent et m’abandonner avec confiance au flux changeant de la vie. Et mes dernières expériences m’ont montré que tout changement que j’opérais dans la lutte était le fruit du « vouloir » de mon « je », lorsque je laissais faire celui de la conscience, sans pouvoir le prévoir ni donc l’anticiper par la pensée, c’était fluide et cela s’opérait sans obstacle.
      Finalement, la question est peut-être : Aprés s’être autorisé à penser que Tout est parfait, s’autorise-t-on réellement à le vivre, sans culpabilité ni jugement ?
      Namasté

      • François dit :

        Soleil Bleu merci.
        C’est exactement ce que je pense sur le fait de vivre sa vie, ses expériences, de les assumer et d’arrêter de se prendre le chou. Profitons de ce qui vient comme ça vient.

        • Soleil Bleu dit :

          Coucou François, je t’invite à respirer bras d’sus bras d’sous l’adage que tes mots plein de vérité m’ont inspiré « Qui veut goûter au Tout, évite de s’prendre le chou » 🙂

          • François dit :

            Hello Soleil Bleu,
            J’accepte avec grand Plaisir ton invitation à la respiration….
            Respirer avec le Soleil…. j’en rêvais mais c’est vrai que je ne le voyais pas spécialement Bleu 🙂 , comme quoi c’est bien ça …!
            …. prendre ce qui vient comme ça vient et juste le Plaisir de vivre ces derniers instants de contorsions entre les deux dimensions …
            En parlant de ça permets moi de te féliciter car , si j’ai bien compris, tu ‘diriges’ ‘gères’ une équipe de personnes dans ton milieu professionnel et tu interviens ici. Dans une situation je peux raisonnablement penser que d’une façon générale l’ancien schéma (3D) est encore bien ancré chez nombre d’individus (à ton job) et de l’autre tu as une ouverture, une sincérité et une sagesse dans certains de tes coms que tu es déjà, et c’est clair, bien ancrée dans la dimension qui nous tend les bras avec Amour. Alors Merci d’Être là.

          • Soleil Bleu dit :

            Cela me touche beaucoup François que tu aies fait le lien entre mon ouverture de conscience et mon milieu pro. C’est en effet mon terrain d’expérimentation de cette lumière qui se glisse dans tous les interstices de la personne que j’exprime, et oui ! tu as raison ! la rencontre des 2 énergies est un chalenge de chaque instant. Dieu que cette union demande comme énergie…
            Je nettoie, et nettoie inlassablement en moi….
            Merci et belle journée à toi François
            S.B

          • François dit :

            il n’est demandé beaucoup qu’à ceux qui peuvent beaucoup donner.
            C’est la suite de la chanson des choux 🙂

  9. dania dit :

    Un grand Merci pour ce texte cher Passeur qui me remplit de joie.

    J’aimerais revenir sur un point qui me taraude. Je cite : « séparez-vous enfin des addictions »…
    Une addiction au tabac, à l’alcool, aux médicaments, au chocolat ou aux jeux par exemple serait une entrave à l’Eveil ?
    Mon addiction à moi, c’est le tabac, je le confesse. J’apprécie de fumer une cigarette même si je n’aime pas l’odeur du tabac froid. Chaque jour, je me dis que je suis stupide de continuer mais le plaisir de fumer reprend toujours le dessus…Et après tout, il y a plus grave que ça… Le mental a mille et une façons de justifier cela.
    J’aimerais bien résoudre mon petit conflit intérieur sur ce sujet…

    • Le Passeur dit :

      Je dis surtout de prendre soin de son corps et de ce qu’on lui donne, surtout qu’il a besoin en ces temps de toute son énergie et que tout ce qui ne l’aide pas ne nous aide pas. Déjà, une addiction répond à un manque qui relève de l’émotionnel, elle dissimule plus ou moins bien quelque chose que le corps de souffrance exprime. Il y a donc déjà là quelque chose à éclairer et nous sommes dans les temps où tout doit se révéler.
      Ensuite, parmi les addictions la cigarette est peut-être l’une des pires en ceci qu’elle a été très soigneusement élaborée pour détruire de nombreux facettes de l’être vivant, sur les plan physique, psychique et éthérique. C’est donc une entrave puissante au bon fonctionnement de notre corps de matière. Voyez la liste impressionnante des substances hautement toxiques qui en composent la recette, du plomb au mercure, en passant par l’arsenic jusqu’à l’uranium 235 et 238. Ceux qui l’ont voulu ainsi savent très bien ce qu’ils font. Faut-il encore se soumettre à leur volonté ? Peut-être y-a-t-il un temps pour tout…

    • François dit :

      J’ai essayé deux fois d’arrêter de fumer et les deux fois je me sentais basculer dans la folie. Alors j’ai choisi une option intermédiaire en attendant. En Suisse (France?) on trouve du tabac à rouler sans aucun additif ce qui évite d’absorber toutes les saloperies qu’ils mettent dans les clopes toutes faites. Ok, ce n’est pas LA solution puisque ce serait de cesser totalement , néanmoins cela rends la chose moins violente en attendant d’être prêt à poser l’amour sur le manque émotionnel, sur la peur qui génère le besoin de fumer. Je n’en suis pas encore là non plus mais je crois que ce qui est important c’est de ne pas non plus vouloir tout faire et tout être en même temps. Un pas après l’autre. Pour ma part j’ai choisi de ne plus du tout me culpabiliser de fumer car ce serait rajouter une couche. Nous fumons… et alors?! Tu sais c’est chacun son truc. Actuellement je ne connais personne qui soit détaché de tout. C’est sûr qu’il est essentiel d’être toujours en mouvement vers plus de santé, plus de lumière mais aussi de permettre au corps et au reste de prendre le temps du changement.
      Ha , au fait, je bois aussi du café, l’appero de temps en temps, je fais l’amour le plus souvent qu’il m’est offert et je passe une heure par jour devant un écran d’ordinateur qui me fragilise l’aura….. et tu sais quoi?!…. j’adore ça!
      Personne ne peut raisonnablement te juger parce que tu es simplement et comme nous tous un être humain en voie de perfectionnement.
      à ta santé! 🙂
      Merci à toi, au Passeur et à vous tous.

      • Le Passeur dit :

        Tu fais bien de le rappeler, il n’y a de toutes manières aucune culpabilisation à avoir et on fait selon son rythme. Simplement les addictions n’aident pas à passer ce moment où nos cellules sont déjà tant sollicitées. Et j’aime aussi mes quelques cafés de la journée.

      • Salvia dit :

        Bonjour François,
        ce que tu cites comme addiction autre que le tabac, ne me semblent pas avoir la même dangerosité que le fait de fumer. Pourquoi? Parce que dans l’air que nous respirons se trouve une énergie subtile que l’on appelle aussi le Prana, indispensable à notre vie. En fumant nous la polluons de façon certaine et donc nous nous polluons, nous polluons chacune de nos cellules, tout comme notre environnement.
        Ayant fumé durant de longues années, il y bien longtemps, je comprends fort bien tous tes arguments comme ceux de Dania. Je sais que le fait d’arrêter de fumer ne peut venir que de soi-même, et je n’essaie jamais de convaincre un fumeur de cesser de fumer, cela ne sert tout simplement à rien 🙂 Mais je sais aussi que le jour où j’ai cessé de fumer ma vie a changé. Les manques d’affection, les frustrations etc… ont disparues progressivement, remplacés par une envie d’activités nouvelles que je ne me connaissais pas. J’ai pu entreprendre tant de belles choses, mon corps s’est tellement allégé, les joies devenaient de plus en plus nombreuses, que je ne regretterai jamais d’avoir pu me libérer de cette prison. Je me suis dit un jour: « et toi tu te dis femme libérée, alors que tu crois ne pas pouvoir passer la journée sans fumer ta première cigarette après le petit déjeuner? …! ».
        En tant que thérapeute, ce que je n’étais pas lorsque je fumais, j’ai pu nettoyer sur le plan énergétique subtil plus d’un poumon de fumeur, et crois-moi, c’est dégoûtant! Ca pue, ça colle aux doigts, mais ensuite les personnes sont délivrées d’une chape de plomb. Cependant derrière tout changement de notre comportement se trouve d’abord notre réel désir de changement.

        • Salvia dit :

          … et comme le dit le Passeur: jamais te culpabiliser, ça ne marche pas, au contraire!

          • louisetta dit :

            chers fumeurs,

            Je vous recommande le livre « arrêter de fumer tout de suite -sans perdre de poid » d’Allen carr.

            Je ne fume pas, mais mon frère était un fumeur régulier et depuis qu’il l’a lu, il a tout de suite arrêté. Ce livre a fait plus de 2 millions de lecteurs dans le monde sans publicité, simplement de bouche à oreille.
            Il ne fait pas la leçon de morale, et l’auteur était un des plus grand fumeur que le monde ai jamais connu, et il avait tout essayé pour arrêter avant de comprendre que la bonne méthode ne se situait pas dans la simple volonté, mais dans le mental et dans nos croyances.
            Sa méthode est simple, il aborde un a un tous les sujets autour de la cigarette et abat les croyances erronées autour du sujet, y compris dans la société.

            Mon frère a prit la décision d’arrêter, il a lu ce livre en une semaine, et n’a plus jamais touché à une cigarette. Il en était en quelques jours psychologiquement, physiquement (et sincèrement) dégouté.

            Bref, c’est une piste.

          • louisetta dit :

            « sans prendre de poid » * pardon.

          • Cent Nom dit :

            Je dirais au contraire céder à l’addiction, la reconnaître pour ce qu’elle est : un substitut de plaisir.
            Comme nous n’avons pas forcément ce que l’on souhaite, on n’a recours à tout plein d’addiction pour palier.
            Prend plaisir à fumer, mais en conscience cette fois.
            Ressens chaque bouffée de cigarettes que tu inspires.
            Goûte chacune des sensations que le tabac dépose sur ta langue.
            Libère toi donc de la culpabilité de fumer. Et en même temps de tout ce qu’on peut te dire, y compris moi, sur le fait de fumer.
            Tu as envie de fumer alors fume mais fume vraiment !
            Un jour, tu ne trouveras plus le désir de fumer et tu arrêteras sans même y faire attention.

            Porte toi bien

        • François dit :

          Merci ma chère de ton intervention. Je suis ravi que tu sois thérapeute car certains de tes commentaires sont plein de sagesse et de lumière. Je me laisse à penser que tu dois être une chance pour les gens dont tu t’occupe ou plutôt devrais je dire que tu éclaire de ton propre Amour car tu en as.

          • Salvia dit :

            Merci à toi François. Je ne sais si je suis une chance pour les gens comme tu dis. Ils me présentent leurs blessures, souvent vieilles de toute une vie, et pouvoir leur transmettre l’énergie qui leur permettra de pouvoir trouver les forces de guérison en eux-mêmes et par eux-mêmes, c’est très beau, crois-moi, et pour moi un cadeau à chaque fois. Tendre la main et sentir l’énergie de vie passer à travers elle, pour se déverser dans le frère, la soeur en souffrance, et constater que progressivement l’espoir d’une vie différente s’éveille en eux, m’apprends à accueillir l’autre sans le juger, je l’espère du moins. C’est pourquoi, comme cela était dit dans un autre commentaire, il est si important de faire la différence entre constater et juger.

  10. Chapes dit :

    Ce que j’ai du mal à comprendre Passeur, c’est que vous avez expliqué et dénoncé un tas d’horreurs : les chemtrails, les Bilderberg, surtout en 2011 je crois, le NOM…., et que vous nous dites de pas bouger, alors que ceux qui tirent les marrons du feu, sont de plus en plus omnipotents, agressifs et dangereux, alors que qq part il a été dit par exemple : Aide toi le ciel t’aidera. En fait, je suis perplexe et dubitatif !

    Amicalement ! Pablo

    • Le Passeur dit :

      Il y a plusieurs phases dans l’éveil de conscience, la première étant de la prise de conscience des mécanismes primaires du monde et de notre conditionnement à ne pas les percevoir, ce afin de pouvoir justement s’extraire de ce conditionnement et ne plus alimenter ces mécanismes, la seconde étant la prise de conscience de nos mécanismes égotiques ouù le principe d’action-réaction est l’axe majeur. A partir de là on peut commencer à guérir notre manière de penser et d’agir et reprendre la vraie maîtrise de notre être. Reprendre les armes à ce stade et monter sur les barricades nous replonge dans le mécanisme dont on commence à sortir tout en nourrissant l’énergie qui y préside. Bref, c’est une marche arrière. Le chemin est bien plus audacieux en ceci qu’il est très éloigné de tout ce à quoi nous avons été conditionnés.

      • Quintus dit :

        Question technique passeur: Pour l’avatar quel est la procédure? Je n’arrive pas à finaliser.

      • Chapes dit :

        En attendant le pouvoir temporel actuel, omnipotent exploiteur et destructeur, son anachronisme…, sont concrets et ravageur. Face au fascisme mis en selle maintes fois par les mêmes rapaces, il a fallu s’armer et combattre, avec des résultats là seulement bénéfiques, un temps du moins. Tant que la bête immonde n’a pu resurgir. Pour moi nous sommes à un moment de notre histoire de terriens, après 4 milliards d’années d’évolution, à prouver que notre animalité originelle peut et doit être dépasser. Non ? Nous sommes quand même 7 milliards pratiquement à subir Passeur le talon de fer !

        • Le Passeur dit :

          Je crois que la totalité du contenu de ce site est justement constituée d’articles expliquant sous plusieurs angles comment ne pas subir et reprendre la possession de soi. Ne « subissent » que ceux qui ne sont pas conscients de qui ils sont et dans ce cas justement, ils ne « subissent » pas, ils créent une réalité qui entre en résonance avec ce qu’il croient.

          • François dit :

            C’est d’ailleurs ça qui nous définit comme créateur de notre réalité.
            Merci Passeur et Chapes pour l’intervention riche de sens.

          • Chapes dit :

            En somme, si j’ai compris, vous nous expliquez Passeur, qu’heureux sont les simples d’esprit, le royaume des cieux leur étant acquis ? Et sur terre Passeur, que va devenir de notre espèce ? Avec une atmosphère terrestre transformée par la grande racaille en une unique chambre à gaz ! Par exemple et entre tant d’autres horreurs, commises par rien de mieux que les successeurs des Hitlers et Cie !

            • Le Passeur dit :

              On va dire que vos propos ne sont que le reflet de ce en quoi vous croyez aujourd’hui. Vous déterminez votre ligne d’avenir. Pour le reste, lisez les articles de l’Eveil si ça vous dit et vous aurez des éléments de réponse à la question que vous posez.

  11. François dit :

    La bonne nouvelle d’hier….
    Il y a 4 mois on m’a informé que j’étais porteur de staphylocoques dorés et que j’en avais plein le ventre (digestif). J’ai catégoriquement refusé les anti-bio et toutes forme d’allopathie.

    3 mois de traitement homéopathique (staphylo aurus en 24X) puis 3 semaines du même en 18X et aucun autre traitement à part bien sûr de fréquents et grands moments de méditation/introspection.
    Hier j’ai appris que c’en était fini. Plus rien !
    Je me disais que les bonnes news doivent se partager aussi.
    Je vous embrasse. 🙂

    • Cent Nom dit :

      Bonjour François,

      C’est une grande nouvelle que tu partages, merci et bravo pour ta rémission.
      C’est vrai que nous oublions très souvent de nous faire confiance dans la guérison.
      Nous oublions que depuis petit, nous nous soignons, que lorsque nous nous coupons notre corps cicatrise. Nous oublions trop souvent le pouvoir de notre esprit à rétablir et le pouvoir de notre corps à suivre les instructions précises.
      Merci à toi pour ce rappel important !!
      Et Je suis heureux que tu ailles très bien !! Très bonne et agréable journée.

      Porte toi bien

    • Auer dit :

      Bravo…. C est super…. Merci de partager.

    • Quintus dit :

      Bonjour François
      Tu pouvais aussi te soigner avec une solution de propolis à 70%. Sachant que le Staphy aureus est tué par la propolis des abeilles.

    • elba dit :

      Je prends part avec joie à cette bonne nouvelle.
      Amitié, François.

    • liliane dit :

      Tres heureuse pour toi Francois, et pour nous tous de ton partage.

      • Soleil Bleu dit :

        Je suis heureuse de ta guérison pour toi/moi François. Celle de ton corps m’offre certainement celle d’un amas de cellules dans le mien, et je t’en remercie infiniment.
        A charge d’échange 🙂 (pour le moment mon corps n’a pas succombé à l’invite du rhume qui touche les personnes que je cotoie)
        Coeurdialement.
        S.B

        • François dit :

          Ha, je me disais aussi que je sentais souvent une aide pour apprendre à aimer les staphylos qui avaient choisis mon ventre comme nid d’amour et… c’était toi… rôôôô… alors comme je n’ai pas eu de rhume non plus, je suppose que nous sommes quitte.
          merci et moi aussi je t’embrasse. 🙂

          • Soleil Bleu dit :

            Oh françois ! ton..rôrôrô..m’a offert un formidable éclat de rire qui m’avait beaucoup manqué aujourd’hui.
            C’est génial !!! Tout est génial ! Et toi itou !
            Tirelipinpon……

  12. acacia dit :

    Cher Passeur je viens te dire une fois de plus merci. Les textes que tu écris sont habités d’une vraie justesse et d’une sincérité profonde. Les lire c’est comme se baigner en eau claire. Merci de nous les offrir !

  13. Stéphanie dit :

    Quel magnifique texte et quelle merveilleuse synchronicité avec ce que je vis ici et maintenant …

    Reçois toute ma gratitude et tout mon amour cher Passeur pour ta lumière et ta douce chaleur qui nous accompagnent en ces temps extraordinaires …

  14. guil dit :

    Très profond ce texte.
    Merci
    Amitié

  15. pierrot dit :

    Ce qui est merveilleux dans l’impermanence c’est que l’on n’a pas vraiment le choix d’être fluide, de se laisser porter si l’on souhaite s’amuser comme un enfant.
    D’ailleurs je me questionne beaucoup sur notre libre arbitre car pour ma part le libre arbitre est synonyme de choisir ses pensées afin de créer ce que l’on souhaite créer mais savons nous réellement ce que l’on souhaite créer alors que l’on connait qu’un morceau de la toile.
    Ce qui m’ amène au fait que l’on bénéficie du libre arbitre aussi longtemps que l’on est dans l’ignorance, une fois ce voile enlevé, il y en a plus de libre arbitre, on a alors plus le choix que d’être heureux.
    Alors pardonnons nous nos erreurs car ces erreurs ne sont des erreurs qu’en apparence et c’est grâce à nos erreurs que l’on évolue.
    Transmutons donc nos erreurs et rions de nous-mêmes!
    Le pardon est comme dirait le cours en Miracles, la seule illusion qui n’en crée pas d’autres.
    Merci pour ce texte Passeur!

    • livre magique,a lire et a relire a l’infini!

    • guil dit :

      « Ce qui m’ amène au fait que l’on bénéficie du libre arbitre aussi longtemps que l’on est dans l’ignorance, une fois ce voile enlevé, il y en a plus de libre arbitre, on a alors plus le choix que d’être heureux. »
      Nous marchons le même sentier on dirait 🙂

      Amitié

    • Marie-Anne dit :

      Tout à fait d’accord avec toi en ce qui concerne le libre arbitre et les essais-erreurs qu’il ne peut qu’entraîner, Pierrot;
      Il y a quelque années, j’avais refermé un livre car il mentionnait justement cette perte du libre arbitre lors de la levée du voile : j’étais scandalisée: nous enlever le peu de ce qui faisait notre liberté!
      Puis j’ai compris que cette notion de libre arbitre n’était précieuse et nécessaire que dans notre expérimentation de la dualité et de la densité où tout précisément nous était voilé et ardu.
      Si, nous étions pleins de la Bonté de Dieu, si tout nous était connu dans ses moindres cheminements et effets, il n’y aurait aucun autre choix/ chemin possible que celui dicté par notre grande bonté alliée à l’intelligence et à l’omniscience divines.
      L’ignorance et l’apparente « déconnexion » d’avec Dieu pouvaient, seules, nous faire créer et emprunter de nouveaux chemins nous menant à une nouvelle conscience jamais  » façonnée » jusque là.
      Dieu nous a alors donné le libre arbitre , pour créer ces nouveaux chemins par nos choix , puis pour le retrouver, Lui/Elle (Nous) quand nous le désirerions vraiment, élevant ainsi une part de notre monde en même temps que nous.

      Une fois le voile levé, nous pourrons – notamment, profiter du nouveau monde que nous avons contribué à créer , et, tout naturellement, nous ne suivrons plus que le « choix de Dieu », la Volonté de Dieu ( toute Bonté, toute Intelligence, toute Sagesse, toute Connaissance) que nous sommes réellement.
      Et ce, jusqu’à ce que nous ayons, probablement, envie d’autres aventures qu’une part de notre multidimensionalité se fera une joie de vivre, pendant que d’autres profiteront du reste de la Création.
      Voilà comment, je sens et je vois,( encore assez schématiquement) les choses!
      Amitiés à toi, amitiés à tous

  16. Marie-Anne dit :

    Bonjour, Passeur,
    Merci pour cette synthèse, revigorante et claire.
    Après l’avoir lue, je me suis laissée aller à une sorte de méditation-intériorisation dans laquelle une phrase de ton texte revenait souvent: « …il se souvient de qui il est lorsqu’il n’a plus peur ».
    Et moi, est-ce que je me souviens de Qui Je Suis quand je n’ai plus peur?
    Pour cela, il faudrait d’abord que je n’aie plus peur, et donc que que je sois dans la Conscience de Qui Je Suis: donc, que je ressente Qui Je Suis, sans forçer, juste en essayant d’établir un début de contact, comme cela m’est déjà arrivé de temps en temps, de manière plutôt fugace; que je me laisse aller en confiance, en conscience dans ma Paix intérieure.

    A ce moment de ma « méditation », un bruit soudain venu du dehors m’a fait sursauter et mon coeur s’est mis à battre de peur autant que de surprise, puis, mon grand courage et ma grande paix m’ont fait rire.
    Ne pas oublier d’accueillir sans juger! Sans juger, c’était raté, mais j’ai aussitot envoyé de l’Amour à cette partie de moi encore très instinctive, et /ou très affolable, puis à celle qui avait jugé!
    En attendant: dur dur d’être dans ce monde sans être de ce monde!
    Notre Corps et nos instincts sont encore très réactifs!
    Que d’Amour, de Compréhension et de Douceur nous devons nous prodiguer pour, telle La Force du Tarot, dompter par le seul rayonnement de cet Amour et de notre Confiance le Lion des forces instinctives qui sont en nous!

    Voilà, c’était une petite tranche de la vie d’un artisan (féminin) du Nouvel Âge d’Or en ce 1er octobre 2012, à 14h44.
    Amitiés à tous, et encore merci à toi, Passeur

    • acacia dit :

      Tu m’as fait rire Marie-Anne ! Ils sont drôles ces petits rappels à l’humilité… Il m’est déjà arrivé d’essayer une robe de lumière un peu grande pour moi, de me prendre les pieds dedans et de m’étaler piteusement… ! J’ai toujours été persuadée que les êtres lumineux qui nous entourent sont plein d’humour – ça me les rend plus proches encore.
      Je t’embrasse.

      • Marie-Anne dit :

        C’est vrai, Acacia, nous sommes entourés d’Amour et d’Humour.
        Moi aussi je crois aussi que nos amis lumineux aiment bien rire!
        Avec joie et bienveillance, bien sûr, mais très gaiement!
        A propos de rire, as-tu remarqué comme les rêves( trop rares) où l’on rit de tout coeur sont si évidemment merveilleux, si délicieux?
        Je t’embrasse à mon tour

  17. Gaya dit :

    Merci Passeur pour ce texte! Merci pour tout, pour le temps que vous passez pour éclairer la toile de votre Lumière.

    Je ne peux m’empêcher d’être impatiente, vu le nouveau monde « promis »… Un monde de paix, d’harmonie, loin des contraintes de la 3D… Mon ego est en pleine ébullition: Comment cela est-il possible? Mais quand? Et comment?

    Belle journée à tous

  18. Gérard dit :

    Depuis le temps que je te lis tu es toujours aussi merveilleux c’est beau encore ! on n’arrêterai pas de te lire
    Plein de Lumière

  19. Cent Nom dit :

    Merci Le Passeur !

    Franchement, qu’est ce que ça fait de vivre ça : … »J’ai vu ce matin disparaître soudainement sous mes yeux un vol d’hirondelles virevoltantes dont j’observais l’étrange comportement. Sans réfléchir, un mot m’est venu en l’instant : ascension. »…????

    Merci pour ce déplacement de conscience, qui me permet d’entrevoir l’ascension.
    Parce que désormais, je sais qu’elle est dans ma conscience et que je peux me mettre en harmonie avec et la vivre.

    Agréable journée
    Porte toi bien

  20. SolarLight86 dit :

    Je vois encore tant de gens coincé dans cette dimension 3d, pensant qu’il n’y a que çà que parfois, on doute de notre futur, mais une fois qu’on ressent l’invisible, on se dit que ce changement est en cours et surtout inévitable, le monde sur lequel on va, en sera que meilleurs.

    Laisser venir ce qui arrive, ne vous retenez plus aux repères 3d qui vont finir par disparaître.

    je citerais un texte d’une parole de Kyo sur l’album kyo, « fermons les yeux »:

    « Fermons les yeux, fermons les si l’on veut, voir au delà des visages,
    Fermons les yeux, fermons les juste un peu, ouvrons nos coeurs davantage ».

    PS: s’il y a un géobiologue parmi vous, qu’il puisse venir sur le forum de la 5ème ère, j’aurais besoin d’une analyse d’une zone géographique à l’échelle d’un département. Merci d’avance

  21. François dit :

    L’acceptation de ce qui est, de ce qui nous arrive, de ce qui se présente dans nos vies est certainement une très grande étape à franchir en cette période. Les synchronicités sont tellement rapides, denses, puissantes, bousculantes qu’il devient nécessaire de s’abandonner avec un regard le plus neutre possible sachant que nous ne pouvons rien changer au chaos qui s’en vient. Devenir le moins concerné possible sur le plan mental ou émotionnel me semble être la porte la moins étroite pour notre passage car c’est bel et bien de cela qu’il s’agit. Oui c’est maintenant qu’il est temps de faire confiance.
    Belle lumière à vous tous.

  22. fabienne dit :

    Bonjour
    Merci, merci merci et encore merci
    Bonne journée

  23. MERCI,MERCI,MERCI
    ça fait un bien fou

  24. Jonas 27 dit :

    Tout simplement parfait et syncros.Merci

  25. angie dit :

    Oui grand Merci Passeur!
    Tu rappelles combien l’innocence et l’humilité sont essentielles pour ne pas perdre le Cap…..Ca tombe au mieux pour moi, ma décision n’en sera que plus éclairée….Merci……

  26. Doud dit :

    Merci, Merci, Merci Passeur
    Cela va Dans mon sens, par rapport à la décision que j’ai à prendre demain.
    Je vais me libérer, laché prise.

    Amour, Paix, Sérénité.

  27. Liz dit :

    Encore…Encore…Passeur!
    J’ai t’en besoin de savoir que je ne suis pas seule…
    Que le tout est là autour de nous, dans nous…à l’infini…

    • Saam Enki dit :

      Chère LIZ,

      Tu n’es pas seule , tu ne l’as jamais été et tu ne le seras jamais!
      J’ai cru un bon moment que je l’étais aussi, tellement les malheurs, les affres de la vie se sont abattus et continuent de s’abattre sur moi, je me suis senti seul, délaissé par tout et par tous sauf le malheur il m’est même arrivé de me vouloir quitter ce monde le plutôt possible car je me voyais comme un accompagnateur, genre un spectateur quelqu’un dont l’existence n’avait point d’importance puisque ne voyant point d’avenir radieux. Mais à chaque quand je sombre des propos bienveillantes me réconfortent, quelques bonnes personnes me tendent la main et m’ouvrent leur cœur et ils me disent  » nous croyons en toi car tu es quelqu’un de bien ».

      Je te rassure que personne n’est seule!
      Que la lumière divine nous apporte réconfort et sérénité!

      Merci Passeur et à tous!

  28. Romarin dit :

    Bonjour,
    Je vous lis si souvent ainsi que tous les commentaires car cela m’aide à avancer.
    Je vous cite: »Le chaos vient pour chacun, porteur de ce qu’il y a de meilleur en lui.  »
    qu’en est-il pour un enfant adopté à 5 ans et demi, diagnostiqué autiste Asperger à 16 ans et qui aujourd’hui à 21 ans présente des délires schizophréniques?
    lui aussi a des visions, mais je ne vous explique pas la nature des visions: c’est l’horreur. Quel monde explore t-il?
    alors bien sûr: ne pas avoir peur, seulement voilà, ses visions lui disent des choses dangereuses ei a des fixationset par peur du passage à l’acte il se trouve en Hôpital psy. le dialogue ne sert à rien tant il est coincé par ses visions.
    alors quelle évolution pour lui et tous ceux qui sont piégés par une maladie mentale?
    vous voyez, cela m’empêche de poindre vers un passage de monde meilleur.
    continuez à enrichir la toile, c’est tellement bon de vous lire.
    merci

    • Le Passeur dit :

      Le cas d’un désordre mental relève d’une autre réalité, celle où s’est enfermée la personne concernée. Je ne peux parler pour ces cas qui tous sont très personnels et relèvent d’ailleurs bien moins souvent de maladies mentales que de multidimensionnalité. L’histoire de ce garçon est la suite choisie par lui avant sa naissance de l’ensemble de ces expériences ici-bas, il est bien difficile d’en comprendre la teneur vu de notre point de vue limité, il faudrait pour cela une vison extralucide très pénétrante. L’évolution en revanche a toute sa place dans ces expériences à priori si difficiles, mais elle n’est que peu perceptible de là où nous sommes, surtout si l’émotionnel l’emporte sur notre vision.
      Cela dit, lorsque vous dites que cela vous empêche de poindre vers un monde meilleur, je vous réponds que c’est ce que vous avez décidé de penser, mais que ce n’est en rien le reflet d’une évidence. Si vous voyez vous-même l’expérience de ce garçon en-dehors du filtre émotionnel qui la teinte, si donc vous vous désengagez des sentiments d’impuissance et d’injustice, si vous reconnaissez alors le droit de cette âme d’avoir choisi cette expérience, en quoi ce choix serait-il une prison pour vous ?

      • Romarin dit :

        L’émotionnel reste la grosse partie à calmer face à la souffrance physique ou la souffrance de celui qui est perdu dans une dimension qu’il crée.
        Je vous remercie pour vos paroles Passeur, elles me redonnent confiance en ce qui doit être – sans que je contrôle tout.

        • acacia dit :

          Bonjour Romarin
          Les choix de vie de chaque âme reste encore pour beaucoup d’entre nous un grand mystère…
          Demain l’explication, et la résolution. Et demain, heureusement, va s’appeler aujourd’hui plus vite que nous ne le pensons. Ouf !!
          La part émotionnelle de notre relation avec nos enfants est puissamment présente en nous. Nous en libérer – car c’est absolument nécessaire – est un fichu challenge ! On n’y peut parvenir que par l’Eveil à ce qui Est, cette foi absolue à laquelle je ne saurais donner nom mais qui vit, qui vit là au cœur de moi.
          Le cordon est là qui nous attache bien au-delà de sa coupure physique, et que l’enfant soit adopté n’y change rien : un lien est là. On peut psychologiquement s’en défaire peu à peu lorsque l’enfant grandit et acquiert son autonomie, mais lorsqu’il reste dépendant et souffrant… Telles sont les lois planétaires de nos incarnations. Il n’y a que l’Eveil… là sont les lois cosmiques qui régissent ce que nous sommes au fond de nous.
          Tu es un romarin, une « rose de Marie », vivace et guérisseuse dans l’âme. Il n’y a jamais de hasard n’est-ce pas.
          Quoique ce garçon et toi ayez mis en place comme parcours commun pour cette vie ci, le proche accostage sur les rives du nouveau monde sera l’occasion des retrouvailles divines, et votre regard sera celui de l’émerveillement. C’est demain, Romarin, c’est demain…
          Pour le temps qui nous reste à ramer, chacun à son poste sur cette grande barcasse humaine, rien d’autre à « faire » que d’être, avec l’aide des entités de lumière qui nous entourent, nous entendent et nous aiment.
          Je regrette de n’avoir pas de mots plus justes et plus… forts ? pour t’exprimer tout l’Amour que je sens poindre vers nous, vers toi, vers lui. Mais Il est là.
          Je t’embrasse

          • Romarin dit :

            Je t’embrasse aussi et te remercie Accacia d’avoir pris également le temps de me répondre.
            tes mots sont suffisament justes et forts pour adoucir mon âme. Ton parallèle avec une embarcation proche du rivage de la libération me plait bien, je vais donc ramer en toute conscience afin de rejoindre cette terre d’éveil et de lumière.

  29. Anne dit :

    Waouh !
    Juste une profonde respiration entre tous…. l’instant présent….
    Merci de me réconcilier avec moi même.
    Toute ma Gratitude Le Passeur.
    In lakesh

  30. Auer dit :

    Merci pour ce texte plein d espoir. Ce jour encore ou je ressent un tel decalage avec ce monde qui affole mon ego dans des recherches vaines . Ce texte m a apaise… Laisse couler me dis je… Le calme et le silence est revenu merci mille fois

  31. joysse dit :

    Partage plein et serein de ce que tu décris et précise Passeur…
    merci
    Un tout petit bémol … le vous, utilisé dans le texte : je lui préfère le « nous » !!!!

  32. Tara dit :

    Un texte qui ne peut pas mieux tomber aujourd’hui ! MERCI !!!

  33. michel dit :

    à propos des hirondelles, je possède des abeilles…les miennes vont très bien!
    beaucoup d’apiculteurs se plaignent de la disparition des abeilles sans laisser aucune trace…
    l’hypothèse qu’elles ascensionnent est également de mise.
    merci pour tes propos.

    Michel

  34. Elisabeh dit :

    Merveilleux texte Merci

  35. François dit :

    Oui voilà, c’est tellement ça, un grand Merci Passeur. Un moment de bonheur que de te lire et perso j’aime bien les moments de bonheur, je sais pas pourquoi mais ça me rends heureux.
    En te lisant j’écoute avec attention ce qui se passe en moi et ce que je constate cette fois, c’est l’ouverture du cœur à la Vie, au mouvement. C’est comme si ce doux mouvement, comme une brise légère, était une préparation à une prise de conscience de plus. Je serais bien incapable de dire quoi et je ne cherche surtout pas, j’aime bien aussi les surprises. Alors je laisse venir ce qui vient, en fermant les yeux. Et là , c’est le mot ‘ACTION’. A ce moment-là c’est comme si une porte s’ouvrait et j’entends la réponse, la surprise. Et cette ‘ voix ‘ me souffle délicatement « tu as suffisamment appris , il est temps maintenant d’être. Il y a un temps où tu as fait, puis un temps où tu as appris, un temps où tu transmet , maintenant tu entres dans le temps où tu peux Être. Fais simplement mais totalement confiance que la vie t’aime et te soutiens dans tes choix quels qu’ils soient. Ton Libre-arbitre tient dans le choix que tu fais à chaque instant. N’oublies pas que chaque choix à une conséquence, alors commence par rêver les conséquences que tu souhaites dans ta vie et cela devrait éclairer tes choix. »
    Voilà je voulais juste vous partager ce moment délicieux vécu à la lecture de ce texte.

  36. marie christine dit :

    Méditation, recueillement, prière, concentration (quel que soit le nom qu’on lui donne) est la base inaltérable de toute aventure spirituelle . Apprendre à ne pas penser, pour ne pas juger ce qu’on ne comprend pas encore …
    Puis vient cette belle vigueur, ce souffle de vie qui s’exprime si bien dans cet article, Passeur .
    L’élan qui donne la force de tout traverser . Jusqu’à l’invisible prometteur …
    Que de bonnes nouvelles !
    Je vous embrasse tous .

    • elba dit :

      Coucou Marie-Christine,

      Je lis tes nombreux commentaires sur ce site, et j’admire chez toi cette force tranquille que je ne possède pas (je suis trop spontanée pour ça…) Et là justement, ma spontanéïté a envie de s’exprimer :
      Pourquoi dis-tu « apprendre à ne pas penser » ? Je ne suis pas trop d’accord avec ça, parce que je dirais plutôt qu’il faut apprendre à penser à toutes les différences qui existent dans la vie, mais y penser avec un esprit, je dirais « observateur » pour éviter le jugement.
      Il y a certaines choses que nous ne comprendrons sans doute jamais, parce que nous manquons d’expérience : par exemple, nous ne pouvons pas être dans la peau de quelqu’un qui un jour a tué quelqu’un d’autre pour une raison ou pour une autre. Nous ne pouvons pas être à la place de celui qui a faim et qui a volé, parce que notre assiette est remplie etc.
      Alors, je dirais plutôt qu’il faut penser… Penser que des enfants meurent de faim par milliers, penser que certains hommes n’ont que la guerre en tête, penser que ce monde que nous habitons est magnifique, mais que la nuit des petites bêtes mangent les autres, penser que les étoiles dans le ciel sont un spectacle magnifique et que nous sommes si petit au regard de l’univers… etc.
      Et en pensant à tout cela, si nous envoyons des ondes d’amour sur les choses tristes, si nous souhaitons très fort que tout s’arrange pour tous ceux qui souffrent, pour tous ceux qui sont violents, alors peut-être qu’un effet que nous ignorons viendra poser un peu de paix sur tout cela…

      Un passage du texte du Passeur est assez significatif dans ce sens : « …Tout ce qui vous a dénudé des oripeaux de l’égo douloureux vous a oint de cette bénédiction de l’innocent. C’est votre plus grande force, elle n’éloigne pas de vous le prédateur, elle éloigne du prédateur sa propre volonté de pouvoir qui n’est autre que sa propre peur, elle le guérit, elle le ramène à votre niveau parce qu’il est ce que vous étiez… »

      J’ai l’impression de ne pas m’exprimer correctement. Ce n’est pas toujours facile de dire ce que l’on ressent. Mais plutôt que de tenter « d’oublier » (ne pas penser – surtout aux choses moches-), il me semble que c’est plus bénéfique pour nous et pour les autres de regarder… Oui, regarder avec les yeux d’innocence, comme les enfants, ainsi que le dit le Passeur, avec empathie, avec tolérance, avec amour.

      Là, maintenant, à propos de pensée, j’en ai une pour toi, Romarin. J’admire ce courage qu’il te faut pour surmonter les difficultés qui sont avant tout celles de ce jeune autiste que, si j’ai bien compris, tu as adopté lorsqu’il était enfant, et qui rebondissent sur ta vie. J’admire l’amour qui t’anime à travers ton commentaire, et si c’est possible que la force que je désire t’envoyer te parvienne, je souhaite de tout coeur qu’elle arrive à bon port.

      Amitié à toutes les deux. ♥

      • pierrot dit :

        Tu as des pensées mais tu n’es pas ces pensées. Alors il ne sert à rien de s’identifier à ses pensées si ce n’est que l’on va encore alimenter nos projections que ce soit vers le bien ou vers le mal.
        Il me semble que c’est de cela que voulait parler Marie Christine.

        • elba dit :

          Merci Pierrot. Je t’avoue que j’ai encore bien des démêlées à propos du bien et du mal. Même si j’effectue un lâcher-prise plus aisément à présent, surtout par rapport aux choses que je qualifierais de ‘moches’ (maladies, guerres, séparations etc.) j’ai tout de même de la difficulté à me dire que bien et mal n’existent pas.

          J’effectue souvent un jugement envers moi-même (parce que je peux me changer, mais pas changer les autres) par rapport aux pensées qui me viennent à l’esprit, et qui ne sont pas toujours ce que j’appellerais ‘charitables’ ou même par rapport à certains de mes actes.

          Faut-il donc essayer de ne rien changer à nous-mêmes ?
          Je m’aperçois que je suis toujours dans la dualité.

          • Le Passeur dit :

            Il y a une différence entre juger et constater Le jugement s’accompagne d’un sentiment d’approbation ou de désapprobation et du rejet qui va avec. Il est d’ordre moral et passe à travers le filtre limité de nos défiances et de nos craintes. Le constat est un jugement non moral, il permet de faire ses choix mais s’accompagne d’un sentiment de compréhension, voire de compassion. On peut vouloir ne pas fréquenter quelqu’un qu’on n’apprécie pas particulièrement sans pour autant le juger ou médire sur lui. On a opéré le jugement de notre choix, pas le jugement de ce que paraît être cette personne aux yeux de notre égo. Au-delà de l’égo, on ne perçoit plus en l’autre qui paraît désagréable que l’une des expressions de sa souffrance. D’où naît la compassion. Dans la dualité, on fait ce qu’on peut. Ce qui compte est notre vigilance par rapport à nous-même, notre sens de la responsabilité et du pardon, et pas les affres de la dualité que nous connaîtrons de toutes manières jusqu’au bout du processus. Il n’y a pas à lutter en soi, il y a juste à être présent.

          • Salvia dit :

            Faire la différence entre juger et constater était à l’ordre du jour dans mon mental … merci pour ce rappel:-)

          • pierrot dit :

            J’ai le goût de partager ce lien.
            Pour la suite il suffit de cliquer sur les autres parties.
            http://www.connaissancessansfrontieres.net/BentinhoMassaro/Bentinho_Massaro_Video3.html

  37. Ambre dit :

    J’aime beaucoup quand tu nous fais partager tes pensées..Je retiens encore une fois le mot « innocence »..
    Très peu de souris ou de petits rongeurs ici en Haute Provence..Plus de coccinelles ou si peu..) non plus..par contre, beaucoup d’oiseaux, du corbeau, en passant par les geais de chêne…Beaucoup de tourterelles cette année, et des mesanges fidèles au jardin..les hirondelles sont déjà parties..

  38. Anne B dit :

    Merci pour ce petit vent arrière de douceur …Tout est dit , envisagé ! Lumière à tous

  39. Quintus dit :

    Magnifique, tout simplement magnifique. Nous aimerions encore continuer à lire et lire vos textes qui sont une pure merveille.
    Les hirondelles ont probablement rejoint un azur cristallin, une dimension qui nous est « encore » invisible pour nos sens physiques.

    En cela je voudrait ajouter mon propre témoignage sur la disparition animale qui surprend quelques personnes ici près des Pyrénées. Nous observons une disparition totale des rongeurs depuis un an (souris, mulots, musaraignes surmulots, y compris les ragondins et une disparition de près de moitié des petits passereaux et une disparition de bon nombre d’insectes y compris d’abeilles. Un apiculteur du coin possédant 500 colonies à vu 300 de celles-ci s’évanouir. Il n’a rien retrouvé. Ou sont elles passées??
    J’ai remarqué également que l’eau du sous-sol avait beau couler pendant 20mn.. cette eau là était tiède. Tout cela à t-il un rapport, je reste prudent quand même.

    • Le Passeur dit :

      J’ai eu de mon côté aussi des témoignages d’essaims disparaissant totalement du jour au lendemain. Par contre je vois plein d’insectes que je n’avais jamais vus auparavant, tous très colorés.
      J’ai vu aussi moins de petits rongeurs cette année et mon chat m’en a d’ailleurs très peu ramenés par rapport à l’an dernier. L’eau de source en revanche ne me semble pas s’être réchauffée dans ce coin-ci des Pyrénées où il y a pourtant aussi des sources chaudes.

  40. Dom dit :

    MER VEIL LEUX cher Passeur, reçois toute ma gratitude.
    Dom

  41. max dit :

    merci pour cette bouffée d’oxygène car les temps sont durs
    Max

  42. Salvia dit :

    Que serions-nous, sans toi, Passeur? Tu as su au fil des mois nous accueillir tel que nous nous présentions. Tu ne nous as pas éloigné de toi lorsque nous venions avec nos peurs, au contraire, tu a permis de nous guérir de nos peurs et de retrouver au plus profond de notre être notre enfant que nous avions cru perdu à jamais. Aujourd’hui ton texte nous encourage à vivre avec une absolue confiance cet amour inconditionnel. Il est vrai que le corps a encore quelques raideurs, quelques lambeaux qui traînent et qui ont quelque difficulté à se dissoudre. Alors oui, je tiens bon la barre et navigue en confiance sur les flots agités. Que te dire, sinon merci du fond de mon coeur?

  43. Esprit dit :

    C’est très poétique et vrai en même temps, je partage, merci !

  44. Blacktail dit :

    Merci pour ce très bon texte Passeur 🙂

    Suivez votre chemin, avancez, laissez vous portez par les nouvelles énergies et laissez vous portez par le monde invisible qui sera monde visible pour tous.

    Revenons à l’essentiel.

    Au plaisir.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *