Croyances

Par John Ptacek.

Les croyances nous séparent tels des fils de fer barbelés. Sont-elles vraiment nécessaires ?

Ce que je crois n’est pas important. Le fait que je puisse mettre de l’ordre dans mes pensées, les trier en opinions et croyances n’est guère impressionnant. En fait, une telle pensée est inévitable. C’est ce que font nos cerveaux humains évolués. Ils comparent, évaluent et jugent dans une tentative sans fin de donner un sens au monde qui nous entoure.

Croire est aussi automatique que marcher, parler ou éternuer, et à peu près aussi remarquable.

Il fut un temps où je considérais que mes croyances étaient quelque chose de plus qu’un simple assemblage de pensées. Je les ai prises pour quelque chose de beaucoup plus important. Je pensais qu’elles venaient de moi.

À divers moments de ma vie, j’ai cru être un Catholique, un Holistique, un Agnostique et un Laïc humaniste. J’étais un libéral, féministe, écologiste et pacifiste. Je prenais de nouvelles identités à la recherche d’une plus grande autonomie et, tout au fond, je crois, pour me distancer de certaines vulgarités qui caractérisent la condition humaine – des qualités telles que la cupidité et l’agression. En reliant certaines pensées, en bricolant de nouvelles identités, j’ai pu convaincre, moi et les autres, que ces traits malsains de l’homme ne pouvaient pas me définir. Ils définissaient des voleurs, des violeurs et des assassins. J’étais au-dessus de tout cela, et je disposais d’un portfolio de croyances pour le prouver.

Je n’étais pas seul dans ma tentative d’adopter une nouvelle identité. Tout le monde de par le monde l’a bien fait avec moi. Hindous, Musulmans et Bouddhistes. Les Socialistes, les Communistes et les Verts. Les Syndicalistes progressistes, Démocrates-chrétiens – des identités élaborées tout comme les étudiants de première année élaborent des majors. Nous avons tous été tenter de nous élever au-dessus de notre nature animale héréditaire, mais nous élever au-dessus ne la fait pas disparaître. Nous restions toujours avides et agressifs en dépit de nos convictions profondes. Nous marchions dans les contradictions, projetant nos conflits intérieurs sur le monde, en fait, nous étions le monde, et c’est pourquoi il était un tel gâchis.

Après avoir erré d’un système de croyance à l’autre, je pensais avoir exploré les grandes questions de la vie, mais je ne faisais que poser des questions auxquelles mes croyances me fournissaient des réponses toutes faites. Je ne m’étais pas encore posé les questions les plus radicales, celles qui finiraient par fracasser mes croyances. Il s’agissait de questions qui ne semblaient pas nécessaires de se poser, des questions comme :

Si un conflit de croyances peut être trouvé à la racine de toute la violence dans le monde, alors ne devrions-nous remettre en question leur validité – pas la validité d’une croyance particulière, mais la croyance elle-même ?

Séparés de nos croyances, perdrions-nous notre portée morale ? Serions-nous la proie de nos instincts les plus bas et secourions-nous le monde par des actes de violence dépravés ? Ou est-ce précisément le comportement que nous avons quand nous sommes sous le charme hypnotique de nos croyances ?

Imaginez une ville dont les bâtiments ont été détruits par un tremblement de terre. C’est l’image que je me faisais de mon esprit après que mes convictions aient été renversées. Je sentais que je pouvais voir à l’infini dans toutes les directions. Les imposantes structures de pensées qui se trouvaient dans mes croyances n’ont plus bloqué ma vision du monde. J’ai ressenti un  déroutant sentiment de liberté. Libéré des croyances qui avaient édifié mon identité, je me sentais merveilleusement anonyme. J’étais une personne sans suffixe, sans iste- pour affirmer mon existence. J’avais inconsciemment rejoint le seul club qui importe. Il nombre dans les milliards, ne fait pas payer de cotisation et accueille les criminels de carrière. C’est ce qu’on appelle la race humaine.

Il y a des années que j’ai déposé mes convictions, et je ne suis pas encore transformé en tueur sociopathe. Au contraire, j’ai développé une profonde affection pour mes camarades de la planète, maintenant que je ne les mesure plus à l’aune de mes croyances. Finis les murs de la pensée qui m’empêchaient de voir qui ils sont vraiment. Finies les conférences que je donne dans une tentative d’élever leur conscience. Et disparue, heureusement, ma compulsion à les pointer comme mauvais pour pouvoir paraître vertueux.

Aussi sacrée ou profonde que soit une croyance, elle n’est rien de plus qu’une pensée, et la pensée n’est jamais la chose qu’elle décrit. Elle peut seulement permettre d’entendre les merveilles qu’elle tente de toucher. Les sermons sur l’amour déforment la beauté ineffable de l’amour . Les discours sur l’unité crachent après la première syllabe. Courtiser les croyances est une prescription pour une vie virtuelle, pas une vie vertueuse.

John Ptacek – Traduction par Christine sur Du Tout et Du Rien

Source originale

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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151 réponses à Croyances

  1. Jonas dit :

    Le contenue de cette article mavais énormément décu mais je regarde la première image avec les nouveau faits qui sont apparu et cette image est frappante .Quest-ce que tu en pense mon ami.

  2. Cent Nom dit :

    L’aspect le plus étrange du mental

    L’aspect le plus étrange du mental est qu’il s’efface sous le rayon silencieux de la conscience profonde .

    De même que la lumière chasse les ténèbres, la conscience pure disperse le contenu du mental, les pensées, les fantasmes, tous les artefacts.

    Autrement dit, la méditation est simplement un état de pleine conscience, d’intelligence claire non fragmentée. Cette clarté intérieure révèle la nature des choses. Cela ne résulte pas d’une invention quelconque. Le témoin intérieur n’imagine rien. Il découvre ce qui est.

    Et qu’est ce qui est? En rentrant en vous-même, vous découvrez la vacuité infinie, indiciblement belle, absolument silencieuse, débordante de lumière et de fragrance. On l’a appelée « Dieu ». Je préfère parler de votre propre essence divine.

    En quittant cet état de plénitude, vous ne serez plus le même homme ou la même femme. Vous aurez totalement changé. Vous existerez sans masques, votre visage originel au grand jour.

    Vous continuerez de vivre dans le même monde, mais n’y vivrez plus de la même manière. Vous côtoierez les mêmes gens, mais votre attitude sera différente.

    Osho

    • alain thomas dit :

      C’est exact

      • Thau dit :

        L’ aboutissement de toute introspection conduit le plus souvent à ce changement de regard ou de point de vue. La méditation est l’une de ces portes, pas la seule…a chacun de trouver sa clé.
        C’est probablement le but essentiel de notre présente existence.

        • alain thomas dit :

          Oui Thau mais ce n’est pas ce qui est écrit ici.
          Il est fait état de l’expérience de la vacuité infinie, indiciblement belle, absolument silencieuse, débordante de lumière et de fragrance, cette clarté intérieure qui révèle la véritable nature des choses, vide d’existence propre.

          L’introspection est une autre forme de méditation, non contemplative comme celle qui est décrite ici mais analytique, qui fait appel au raisonnement, union du coeur et du mental.

  3. François dit :

    Bonjour Marie-Anne, je te réponds ici pour une question de place.

    tu demande: « comment être plus conscient(e) du Nouveau qui n’arrive pas, mais qui est là? »

    En devenant action, en expérimentant tout simplement.

    Je vais tâcher d’être clair dans l’explication de mon point de vue en sachant que mon ‘don’ n’est pas l’écriture. (je suis plus à l’aise en contact direct)

    Nous sommes toutes et tous ‘doués’ pour quelque chose. L’objet n’est pas important, ce qui l’est c’est de l’exprimer, de le vivre et, de fait, de le partager. Notre prochaine destination sera (est déjà) ce partage de nos connaissances, compétences offerts pour le bien de tous.
    Observons ce que nous aimons ‘faire’ par dessus tout et faisons le ou plutôt soyons le. Devenons , dans notre quotidien ce que nous aimons être. Vivons le , partageons le, offrons le au monde à l’instar du Passeur et d’autres Êtres (R)éveillés.

    Les êtres les plus ‘épanouis’ que je rencontre ne sont pas obligatoirement orientés spiritualité. Non, ils sont justes heureux. Pourquoi le sont-ils? Parce qu’ils ont trouvé leur voie et ils la vivent.
    La dimension supérieure sera (est) de trouver sa voie et d’y …. plonger…. le cœur ouvert et à fond de gratitude pour la joie que cela nous procure. Et ce sera chacun la sienne car ‘il faut de tout pour faire un monde’.

    Qu’est ce qu’être sauvé ? C’est être heureux de notre incarnation, c’est accepter chaque matin de ‘redescendre’ dans ce quotidien qui est le notre et que nous construisons à grands coups de croyances (une conséquence), de choix conscients (une autre conséquence), de prises de risque (encore une autre conséquence), de positionnement etc… Il n’y a d’autres sauvetage que nos choix, notre détermination et notre capacité à désirer une vie pleine de vie. Quelques soient les supports ou aléas extérieurs.
    Il ne cesse , à cet endroit (ce site) plus qu’ailleurs d’y avoir des messages, des réponses qui disent, en substance, ceci:
    « toutes les réponses sont à l’intérieur de toi. Vas en ton centre le plus souvent qu’il t’es donné. Écoute ton silence. Ose créer ta vie. Prends des informations qui t’interpellent, qui t’inspires, qui te donne envie et … vis les en vrai , pas seulement en théorie. Vis les dans la matière, dans le quotidien.  »
    Laissons les belles phrases des autres que nous aimons tant pour ce qu’elles sont: de la pure théorie. Prenons-en l’essence et expérimentons les dans notre quotidien et ensuite nous pourrons en parler, nous pourrons les partager et les offrir au monde sur la base de notre propre et divine expérience. C’est sortir du mental pour exprimer une vibration. Ça change tout….
    Revenir c’est prendre de l’élan pour notre prochain saut. L’un ne va pas sans l’autre. Alors vive les retours en arrière si je puis dire. Redescendre c’est venir chercher du carburant pour aller plus haut la fois d’après. Alors vive la descente.
    Tu es un grand cœur Marie-Anne, sois le pour toi d’abord car alors tu l’es (ou le sera) pour les autres. On ne peut donner que ce qu’on a.

    Comment avoir des attentes, des peurs de ce que sera fait demain si je vis l’instant présent (mon quotidien) avec Présence à moi-même et à l’objet de mon attention? Ce n’est pas possible. Je ne peux pas être totalement présent ici et ailleurs en même temps. Quel choix est le plus judicieux, vivre en se demandant ce que sera demain ou vivre ce qu’il m’est offert aujourd’hui? Perso aujourd’hui c’est déjà pas mal et ça m’occupe à plein temps, alors demain……
    Je t’embrasse ainsi que vous tous.
    PS: (Merci Passeur de choisir tes textes avec tant d’amour, de lucidité sur ce qui se vit pour chacun dans l’instant.)

    • marie christine dit :

      Magnifique, François !

    • Marie-Anne dit :

      Merci, François,
      Tu as parfaitement raison de me rappeler de vivre le moment présent et d’être et d’agir là où est ma plus grande Joie.
      Mais, vois-tu, tout m’incite à me faire prendre conscience que, dans ce moment présent et dans cette action, j’ai tendance à ne pas suffisamment diriger mon attention vers une ou des dimensions autres qui sont là et qui n’attendent que mon attention. J’ai des difficultés à m’expliquer. C’est une sensation indescriptible qui me suit ( ou me précède) dans mes rêves et dans toutes sortes de signes de la vie quotidienne. C’est comme si « on » ( mon Moi » supérieur », je suppose) me disait: « arrête de poser ton attention ici, pose-la là ; s’il- te- plaît ,ne résiste pas ».
      Je veux bien, mais je n’ai pas l’impression de résister et je ne sais pas comment poser mon attention là (où, là?) plutôt qu’ici .
      Mon attention, je la porte le plus souvent possible ( et maintenant de plus en plus spontanément) vers le Beau, vers la Paix, vers la joie,…, mais peut-être que je n’ose pas suffisamment accepter que je suis plus prête que je ne le crois pour…Dieu sait quoi!( cela me vient maintenant, en parlant avec toi).
      Bon, je vais suivre vos bons conseils à tous: lâcher prise et faire confiance à la Vie qui saura me faire comprendre là où elle veut que j’aille!
      Merci, François, et merci au grand coeur que tu es toi aussi!
      Je t’embrasse

      • Soleil Bleu dit :

        Bonjour Marie Anne,

        Il me semble que c’est moins notre attention qui se porte vers telle ou telle chose, qui ne porte aucune beauté ou laideur en soi, que ce ne sont les choses qui se révèlent à nous dans telle ou telle essence par rapport à notre état d’Etre du moment.

        Tout est miroir à nous faire prendre conscience de notre Être, à partir de cette constante on peut affirmer que nous sommes la Joie ou la Paix lorsque celle-ci nous habite quel que soit le spectacle ou l’évènement qui s’offre à nous. A ce moment on est dans la conscience que ce n’est plus l’extérieur qui influe et fait fluctuer notre ressenti, c’est notre ressenti qui crée l’extérieur dont on devient le témoin.

        J’ai pu goûter à cet état d’Etre un jour où je prenais le soleil dans la cour commune de mon immeuble, tout à coup tout fut beau, ou plutôt rien n’était plus dissonnant, pas plus les papiers et déchets divers qui l’encombraient que les végétaux hirsutes qui lui donnaient un air misérable.
        Tout était à sa place et harmonieux, car je n’étais plus habitée par ma vision personnelle du beau. Ce jour là y a eu un déclic en moi sur le shéma duel et relatif que chacun instaure en fonction de Qui il Est à l’instant, et qui ne peut s’objectiver ou s’ériger en valeur sous peine d’en perdre toute la quintessence.

        Cet état d’acceptation et de joie sans objet ne s’exprime que dans le « vivre », sans qu’il soit possible de le « penser » puisqu’il demande de lâcher prise à tout parti-pris ou toute valeur instruite dans un shéma +/-

        J’aimerai tellement le vivre plus souvent 🙂
        Je t’embrasse.
        S.B

        • Marie-Anne dit :

          Comme je te comprends , Soleil Bleu!
          Mais lorsque je parle du Beau, de la Paix, ou de la Joie, je ne parle évidemment pas de leur apparence extérieure, bien au contraire( même si j’apprécie aussi de voir du beau à l’extérieur, mais je le prends pour ce qu’il est : une belle apparence agréable à regarder – et qui pour cela peut avoir ma gratitude- mais je ne le prends pour rien d’autre à ce niveau-là).
          Lorsque je dis que je me tourne vers le Beau ou la Joie, cela veut dire que je me permets tout simplement de les ressentir derrière ce que je vis , et qu’au début, je devais souvent me le rappeler; maintenant, cela « va de soi » beaucoup plus fréquemment ;.
          D’une manière plus générale, je dirais que je laisse entrer l’extérieur en résonance avec le Beau, la Paix et la Joie en moi: cela vient d’ailleurs de plus en plus naturellement, de plus en plus spontanément, mais je dois encore, dans les moments plus « difficiles » veiller à ne pas me laisser emporter par l’illusion;
          => d’où mon attention vigilante , ferme( mais douce, rassure-toi 🙂 !)
          Merci pour ton commentaire,
          Je t’embrasse à mon tour!

    • acacia dit :

      Alors là, François… BRAVO !
      C’est pile ce qui devait être dit.
      Je t’embrasse et te remercie

    • Margelle dit :

      C’est très juste, c’est très beau, c’est surtout tellement simple que ça parle ! en tout cas, ça me parle ! et c’est également courageux…

  4. guil dit :

    Lumineux.

    Dans cette veine de non croyance, j’ai bcp aimé lire Nisargadatta Maharaj, même si ce fut (très) difficile intérieurement, je sus après ce qu’est un véritable nettoyage des croyances, nous en sommes remplis à ras bord, nous ne sommes que ça tant l’illusion prédomine en fait.

    Attention tout de même, le monsieur décape à sec, vous êtes prévenus, ces livres ne sont pas les plus plaisant à lire… Qui aime aller se faire opérer? 😉

    Il faut être prêt pour le lire, et quand sachons nous que nous sommes prêt? Quand on est conscient que l’on est complétement perdu dans nos croyances peut être, en tout cas faut être bien ouvert.

    « Quand je vois que je ne suis rien, c’est la sagesse. Quand je vois que je suis tout, c’est l’amour. Et entre les deux, ma vie s’écoule »
    Nisargadatta Maharaj

    Qui est ce ?

    Nisargadatta Maharaj est considéré par ceux ou celles qui l’ont cotoyé et se considérent ses disciples comme un guru traditionnel hindou, humble dans sa démarche, ne cherchant pas la notoriété et la richesse, continuant à vivre de son commerce de cigarettes malgré la célébrité internationale.
    Dans l’esprit de l’Advaita Vedānta, il enseigne principalement qu’il n’y a rien à chercher, que tout ce que l’être humain recherche est déjà là, qu’il est l’absolu.
    Quand cela est réalisé, le chercheur ou le questionneur disparaît et devient identique au Brahman.
    C’est alors la libération, ou mokṣa.
    Il reste l’un des inspirateurs principaux d’un certain courant de la non-dualité venant de l’Inde exporté en Occident.

     » Mes mots ne peuvent échouer, ils vont pulvériser les concepts de quiconque les écoute. »

    N.M

    Amitié.

    • Soleil Bleu dit :

      Guil, ça resonne en moi ce que tu dis de Nisargadatta Maharaj, d’autant qu’un autre personnage accueilli avec frilosité par nombre de « chercheurs » en spiritualité U.G Krishnamurti (l’autre, « Jiddu » est beaucoup plus connu et cité fréquemment ici et ailleurs) a vraiment été une pièce du puzzle trés importante dans mon cheminement.
      Je m’en vais à la rencontre de ce personnage que tu m’as donné envie de rencontrer.
      Amitié et Merci.
      S.B

      • guil dit :

        Salut Soleil Bleu,
        Que te dire, a part que te lire est comme d’habitude, une véritable joie.
        Merci pour tes retours, tjrs très sympathique sur mes posts, et surtout pour ta simple présence ici.
        Je post peu, mais je lis bcp, et tes messages ne sont que sympathie et amour discret mais pur, je le ressent très profondément.
        La Bhakti!
        J’essaie de voir Amma à chaque passage en france, cette personne me fait du bien, je sais pas comment mais c’est clair, j’ai eu lasbas la méditation la plus profonde de ma vie, pourtant dans le brouhaha que je ne supporte normalement que difficilement.
        Bref, pour la faire un peu new-age : Quelle belle lumière! 😉
        Je pense qu’il y a bcp de chance que tu apprécie Nisargadatta Maharaj , il complète effectivement très bien des Krishnamurti, E.Tolle, Jac o’keeffe, Jeff Foster (etc…)
        Cependant je trouve qu’il va bien plus loin que les autres, il est aussi du coup plus difficile de le suivre des fois, mais quel mise à nu, quand tout, absolument tout (même le concept que nous ne serions que conscience pure), vole en éclat, il ne reste que ce qui est.
        Buenas noches!
        Amitié
        Amitié

        • guil dit :

          Oups c’est de U.G Krishnamurti dont tu parle, désolé j’avais pas capté,
          Je ne connais pas, mais je vais y remédier ^^
          Bises.

          • Soleil Bleu dit :

            Tes paroles ont été un baume de douceur lorsque je les ai lues guil, c’est drole comme je n’imagine jamais qu’on puisse me percevoir avec autant de mansuétude dans le regard. Je reste surprise et étonnée à chaque fois, comme si c’était la 1ere fois. J’apprends…un ptit peu chaque jour. Merci !

            J’ai ammorcé ma rencontre avec Nisargadatta Maharaj, tu avais raison ! elle est pleine de promesses avec lesquelles je m’accorde déjà bien ! Que de belles aventures et découvertes en perspectives !

            Belle nuit, la lune est très brillante dans le ciel, je viens de lui rendre une ptite visite.
            Bises
            S.B

        • Stéphanie dit :

          Bonjour Guil,

          Quelle chance tu as d’aller voir Amma à cha