Les dons offerts par la responsabilité émotionnelle

Peinture de Tomasz Alen KoperaPar Michael Brown.

Beaucoup parmi nous ont participé par le passé à des méthodes de nettoyage émotionnel et n’ont pas atteint les résultats espérés. Notre douleur, notre colère et notre chagrin semblent sans fin. Nous avons donc commencé à nous demander si nous faisions quelque chose de manière incorrecte. Il se peut que l’une des raisons de notre manque de succès soit dû au fait que nous avons abordé le nettoyage émotionnel de façon réactive sans nous rendre compte que tout ce qui résulte d’un comportement réactif ajoute un déséquilibre supplémentaire. Cette discussion est destinée à transformer notre approche du nettoyage émotionnel afin que celui-ci puisse nous permettre de rétablir consciemment notre équilibre plutôt que d’augmenter inconsciemment notre  mal-être.

Nous abordons tous inévitablement le nettoyage émotionnel de façon réactive car nous y sommes conduits par un sentiment d’inconfort. Il est peu probable que quelqu’un expérimentant le bien-être se sente appelé à purifier son corps émotionnel. Le ‘Catch 22’ (situation paradoxale) nous explique que tout comportement réactif fait systématiquement naître un déséquilibre, il se peut donc qu’au départ le nettoyage émotionnel nous mène vers un inconfort encore plus grand et si nous persistons à rester dans la réaction face aux déséquilibres de notre corps émotionnel, nous ne faisons que jeter de l’huile sur le feu.

En ce sens, nous ne pouvons désirer aborder nos peurs et espérer les dépasser simplement parce que nous sommes ‘effrayés’ de ce qui pourrait se passer si nous ne le faisions pas ; ou aborder notre colère parce que nous sommes contrariés par notre irritabilité continuelle et que nous espérons la dépasser ; ou encore aborder notre chagrin parce que nous sommes épuisés par nos larmes incessantes et que nous espérons le dépasser.

Une autre façon d’aborder notre tristesse, notre colère et notre peur de manière réactive – ce qui signifie aussi que nous les abordons inconsciemment – est lorsque nous le faisons en fonction des autres. Par exemple, si nous essayons de faire face à notre déséquilibre émotionnel parce que nous avons peur de perdre notre compagnon ou notre emploi si nous ne le faisons pas. De telles approches, bien que ‘nobles’, sont également réactives et ne nous permettront pas de réaliser un nettoyage émotionnel durable. Même si nous accomplissons un changement dans notre comportement grâce de telles motivations, la réalité est que si l’on enlève le stimulus externe de la situation qui nous a donné envie de réaliser ce nettoyage émotionnel – ex: notre compagnon ou la menace d’un licenciement – nous reviendrons tôt ou tard vers un comportement émotionnel déséquilibré.

Tous les ajustements de nos comportements obtenus depuis une réaction sont stimulés extérieurement.

Pour être permanents, les ajustements de nos comportements doivent être menés de l’intérieur.

Un autre exemple de cette approche stimulée extérieurement est par exemple lorsque nous participons à « un travail de groupe sur la libération des émotions » où nous nous appuyons sur un groupe pour faciliter, soutenir et encourager notre nettoyage émotionnel. Nous ne pouvons faire aucun progrès réel et durable si nous avons besoin de la présence d’un groupe pour réaliser ce travail. C’est un début, mais quand il s’agit d’accomplir profondément des ajustements intérieurs, un groupe ne peut être qu’accessoire. Lorsque nous exposons en public la libération de nos émotions, nous faisons toujours le jeu des « besoins et désirs » de notre inconscient ; nous mettons en scène une représentation en utilisant notre drame personnel pour attirer subtilement l’attention des autres – une attention que nous n’avons pas encore la maturité émotionnelle de nous offrir à nous-mêmes. Par le travail de libération des émotions il s’agit de mûrir émotionnellement, de devenir pour nous-mêmes le soutien que nous avons cherché chez les autres et cela ne peut véritablement s’accomplir si nous avons besoin de leur présence au cours de nos expériences libératrices.

Tout ce que nous faisons qui est motivé par la présence des autres est réactif.

Une autre raison pour laquelle notre travail de libération des émotions peut s’avérer stérile est notre insistance « à vouloir comprendre » la nature complexe du déséquilibre émotionnel que nous vivons. Si nous devons comprendre ce qui nous arrive et la raison pour laquelle cela nous arrive pour permettre au processus de libération émotionnel de se dérouler, c’est alors que nous n’avons pas encore vraiment pénétré dans les couches émotionnelles ; c’est que nous ne sommes pas encore arrivés au ‘cœur du sujet’. S’accrocher à « vouloir comprendre » signifie que nous errons encore sur le plan mental.

La façon la plus efficace pour nous libérer de notre charge émotionnelle négative est de « pleurer tout seul sans absolument aucune raison ». C’est le signal que nous avons quitté le plan mental et que notre attention est pleinement immergée dans notre corps émotionnel.

Le moment où nous intégrons que « la seule issue à un comportement réactif entraine encore davantage d’inconfort » nous sommes prêts à envisager une autre approche vers notre cœur.

Notre défi consiste donc à aborder le nettoyage émotionnel par la réceptivité et non par la réactivité. En d’autres mots, comment pouvons-nous activer la fréquence de notre responsabilité émotionnelle authentique ? Nous trouverons la réponse à cette question si nous sommes capables de percevoir les choses sous « une plus large perspective ».

Cela va nous demander d’élever notre conscience par-delà son intrication avec la peur, la colère et le chagrin qui nous poursuivent et la placer plutôt dans le Dharma en ramenant à la lumière le plus haut dessein de tout ceci : la divine intention qui sous-tend cette étape particulière de notre voyage éternel. C’est ce que nous désirons faire au cours de cette discussion et cela nous demande de revenir un instant en arrière et de prendre du recul pour éveiller notre clairvoyance grâce à notre intuition.

Le Processus de la Présence nous présente deux outils de perception : « La Voie de la Conscience » et « Le Cycle des Sept ans ». L’intention de cet ouvrage en nous proposant ces outils est de nous dévoiler l’intentionnalité de notre incarnation dans notre expérience humaine actuelle.

‘La Voie de La Conscience’ nous révèle que notre conscience évolue de façon précise, intentionnelle et méthodique depuis le plan vibratoire (matrice) vers le plan émotionnel (enfance) vers le plan mental (adolescence), puis dans l’expérience physique (adulte).

‘Le Cycle de Sept Ans’ nous révèle le déroulement de cette séquence intentionnelle et nécessaire afin que nous puissions développer notre capacité à interagir avec les différentes caractéristiques de notre expérience.

Ces deux outils de perception nous aident aussi à intégrer la raison pour laquelle ‘le contenu émotionnel’ est le point d’origine de la qualité de notre expérience et pourquoi c’est donc cet aspect de notre expérience (le cœur) qui doit être rééquilibré si nous voulons dépasser notre mal-être.

En d’autres termes, la paix n’est pas une circonstance physique ni un concept mental ; la paix authentique est un état d’être, lorsque nous l’embrassons émotionnellement, lorsque nous la ressentons, elle rayonne sur notre état mental et jusqu’au cœur de nos situations sur le plan physique.

Lorsque nous cherchons à retrouver la pleine conscience (- en détachant notre attention du paradigme basé sur le temps et en nous réveillant à la complétude de notre authentique Présence immortelle tout en voyageant dans cette expérience humaine mortelle -) ‘La Voie de La Conscience’ nous permet de réaliser qu’il existe un chemin précis et intentionnel qu’il nous faut prendre. Nous devons inverser la façon dont nous avons eu l’habitude d’emprunter cette voie.

Peinture de Sergei AparinEn d’autres mots, nous devons d’abord parvenir à être présents dans notre corps physique, puis atteindre la clarté mentale et enfin l’équilibre émotionnel. Ce n’est que lorsque cela est accompli que nous pouvons nous réveiller à notre identité vibratoire. Si nous sautons l’une ou plusieurs de ces étapes du chemin, il nous faudra à un moment donné revenir pour les compléter.

Le but de cette évolution intentionnelle vers l’éveil de notre pleine conscience est évident dans toutes les pratiques de méditation :

– On nous enseigne d’abord à adopter une posture physique et à rester tranquille.

– Puis on nous propose un mantra à répéter pour nous apaiser et nous concentrer sur nos processus de pensée.

– Ensuite on nous encourage à accueillir l’expérience de ‘l’amour et de la dévotion’ grâce à laquelle nous pénétrons sur le plan « spirituel » ou vibratoire.

Une fois encore nous observons le mouvement de notre attention qui se déplace du physique vers le mental puis vers l’émotionnel pour entrer dans le vibratoire. (Dans Le Processus de la Présence nous utilisons le mot « vibratoire » au lieu de ‘spirituel’.)

Le problème est qu’en raison de l’intensité de notre mal-être émotionnel refoulé, beaucoup d’entre nous essayent de prendre un raccourci : nous essayons de pénétrer directement sur le plan vibratoire sans aborder méthodiquement et intentionnellement chaque étape du voyage qui s’avère nécessaire.

Notre « raccourci vers Dieu » se manifeste inévitablement comme une tentative camouflée de fuir l’expérience dans laquelle nous nous trouvons ; nous tournons le dos à l’importance et à la signification de notre vie ordinaire de tous les jours et recherchons plutôt « une expérience spirituelle » qui pourrait d’une certaine manière nous sauver de notre inconfort quotidien. Nous dissimulons souvent ce comportement réactif sous la forme d’une quête pour « ouvrir notre conscience », « réaliser notre destin » ou « connaître Dieu ».

Cependant, peu importe la manière dont nous la camouflons, notre recherche d’une « expérience spirituelle » qui se trouverait hors du quotidien que nous expérimentons déjà ne peut être qu’une réaction, pas une réponse. Il s’agit d’une réaction à notre mal-être intérieur profondément refoulé auquel nous tentons d’échapper. Du fait que nous avons la conviction que notre mal-être est dû à quelque chose se trouvant « là-bas à l’extérieur », nous croyons qu’en changeant ce quelque chose « là-bas à l’extérieur » cela va nous aider, par exemple en devenant un « disciple spirituel ».

S’il n’y avait en nous aucun mal-être, nous n’aurions absolument aucune envie de « sortir du lit » et de rechercher activement des réponses ou le salut à l’extérieur de notre expérience quotidienne ordinaire.

C’est donc en réaction à notre mal-être intérieur que nous rejoignons des chemins spirituels et des mouvements religieux qui promettent de « nous délivrer de la souffrance de ce monde ». Nous nous retrouvons alors à suivre des maîtres et des groupes qui nous promettent de nous mener au ciel vers un quelconque paradis ou vers Dieu. Il nous est dit qu’une fois arrivés dans ce futur refuge il n’y aura plus de souffrance, mais ce qui exigera que nous accomplissions certaines pratiques (pendant de longues années voire des vies) – Dans cette perspective, « suivre » n’est qu’une réaction. Il n’y a là rien de responsable. Suivre une personne ou suivre les autres nous éloigne de nous-mêmes. Nous abandonnons notre pouvoir à une idée, à une autre personne que nous-mêmes, à une organisation ou à une pratique basée sur le temps.

Les voies spirituelles et les religions qui promettent de nous sauver de nos souffrances passées et présentes en nous garantissant un avenir parfait nous volent notre moment présent.

Ces organisations et ces individus nous volent nos vies, juste sous notre nez. Toute démarche qui nécessite « un sauveur » ou un « paradis » pour réaliser son objectif est une démarche réactive car elle nous fait aborder Dieu comme un moyen d’évasion.

Dieu n’est pas un moyen d’évasion.

Dieu est partout. A quoi pensons-nous échapper et où croyons-nous fuir ? Croyons-nous vraiment que nous allons accomplir quelque chose d’essentiel en abordant notre Source de façon réactive ? Tout comportement de réaction, sans exception, fait naître un déséquilibre.

Lorsque nous nous comportons inconsciemment et de façon réactive, nous mésinterprétons le mot « suivre ». Nous croyons ensuite littéralement que pour accomplir quelque chose spirituellement nous devons abandonner l’endroit où nous sommes pour aller là où se trouve quelqu’un d’autre ; et que si cette personne se déplace, nous devons alors nous déplacer également. Il est vrai qu’il existe des Maîtres sur cette terre qui sont là pour nous initier aux mystères vibratoires de notre propre identité. Cependant, lorsqu’ils disent « Suivez-moi », ils veulent dire « Que ma présence physique sur cette terre soit un reflet extérieur de votre potentiel intérieur afin que vous preniez conscience de comment vous évoluez dans l’accomplissement du Soi et donc de la ‘Réalisation de Dieu’ « . Ils mettent ainsi l’accent sur « votre propre évolution ». Ils ne sont pas en train de vous dire « laissez tomber tout ce que vous êtes en train de faire et rejoignez-moi ici » ou « habillez-vous tout en blanc et donnez-vous un nom Indien ». Lorsqu’un Maître authentique utilise le mot « suivre », il fait toujours référence à un ajustement intérieur et non pas à un mouvement extérieur. Les Maîtres qui exigent qu’on les suive au sens littéral du terme – un groupe se déplaçant avec eux où qu’ils aillent – sont à éviter à tout prix. Nul Maître authentique n’a « besoin » ou ne « veut » de disciples. Un Maître n’a besoin d’aucun adepte pour être un Maître. Potentiellement, nous sommes tous des Maîtres. Dans cette perspective, qui est censé suivre qui ?

Toute activité extérieure réalisée dans le but de « devenir spirituel » est une réaction inconsciente vis-à-vis d’un mal-être émotionnel intérieur.

Voilà donc ce que beaucoup d’entre nous ont fait inconsciemment : Nous avons abordé le domaine vibratoire comme une réaction au mal-être que nous vivons actuellement en nos cœurs. Dès que nous pouvons l’admettre intérieurement, nous sommes libres de l’emprise que tous les faux prophètes peuvent avoir sur nous.

Cette approche réactive (celle d’essayer de prendre un raccourci vers le plan vibratoire) se manifeste aussi de façon évidente au sein de nombreuses organisations New-Age par la façon dont celles-ci s’identifient comme étant des mouvements dédiés au « Corps, Mental & Esprit ». Le mot « Cœur » est laissé de côté.

Il se peut que cela ne soit pas fait consciemment mais c’est révélateur de la façon dont nous essayons dans notre ignorance de conquérir le plan vibratoire alors que nous méconnaissons la façon d’aborder méthodiquement et intentionnellement ‘La Voie de la Conscience’.

Nous ne pouvons contourner notre cœur et nous attendre à rencontrer ce que nous considérons être Dieu. Dieu est amour et le cœur est le point d’origine pour expérimenter cet amour pendant que nous sommes incarnés sur les plans physique, mental et émotionnel.

Dieu ne peut être connu que par le Cœur.

InconnuDans de nombreux textes bibliques, il est expliqué très clairement que « la souffrance est la clé de la libération ». Nos religions et nos maîtres – dont les émotions n’ont pas été intégrées – ont mal interprété ces textes et les ont par conséquent dénaturés, ils les ont utilisés pour nous faire accomplir toutes sortes de rites, rituels et dogmes ridicules qui ne servent qu’à ajouter davantage de souffrance à notre expérience. Ceci est dû au fait que les partisans de ces systèmes religieux et voies spirituelles n’ont eux-mêmes pas intégré leurs propres cœurs. Mentalement et physiquement paralysés, ils approchent les Ecritures de manière littérale. Toutes les Ecritures sont métaphoriques et toutes les métaphores parlent la langue du cœur. Afin d’entendre les véritables messages des Ecritures et d’être capables de nous abreuver à leurs vérités, il nous faut faire l’expérience de pénétrer et intégrer l’état de notre propre cœur. Lorsque ces textes parlent de « souffrance comme clé de la libération », ils ne signifient pas « ajoutez de la souffrance à votre expérience pour connaître Dieu ». C’est absurde.

Nous n’avons pas à ajouter de souffrance à notre vie pour nous libérer de notre inconscience ; nous devons faire face à la souffrance qui réside déjà dans nos cœurs.

Dans cette perspective, nos peurs, nos colères et nos douleurs actuelles possèdent un sens profond. Ces circonstances énergétiques sont des cadeaux. Comprendre ce dessein élevé au sein de nos inconforts actuels nous permet de transformer notre réactivité en réponse, et en conséquence, notre déséquilibre en équilibre. Découvrons ce changement de perception …

Lorsque nous sommes enfants, notre corps émotionnel fonctionne parfaitement, mais vers l’âge de sept ans il commence à se refermer pour que nous puissions entamer une période de développement focalisé sur le corps mental. Lorsque notre corps émotionnel se referme, nous en perdons pratiquement conscience. En d’autres mots, nous ne fonctionnons plus à partir de la « perception de nos ressentis ». Percevoir nos ressentis signifie que nous sommes capables de « sentir les conséquences de nos pensées, paroles et actes avant même de les mettre en œuvre ». La perception de nos ressentis peut également être appelée « la conscience des conséquences ». En tant qu’adultes, nous n’avons pas de perception de nos ressentis. C’est intentionnel.

Si nous avions la perception de nos ressentis, nous n’aurions pas vécu la moitié des expériences qui ont été les nôtres et notre monde n’en serait qu’appauvri. Il nous a fallu être inconscient afin d’initier et participer à la plupart des activités qui nous ont amenés vers ce moment d’éveil.

Du fait que nous ne fonctionnons pas à partir de la perception de nos ressentis, nous parlons, agissons et pensons d’une manière que sinon nous éviterions. Ce niveau d’engourdissement émotionnel nous est nécessaire afin que nous puissions pénétrer les voies obscures dans lesquelles nous sommes entrés afin d’y apporter la lumière.

Cependant, il arrive un moment dans notre évolution où il nous faut nous sortir de notre comportement inconscient et réactif. Nous devons nous réveiller pour que nous puissions effacer ces expériences inconscientes et les utiliser comme une palette de couleurs nous aidant à peindre ce monde avec un niveau de compassion qui ne peut naître que de l’humilité de l’expérience personnelle. Une partie de l’expérience de notre éveil est que nous devons nous reconnecter avec la véritable Présence que nous sommes afin de pouvoir agir à partir de cet état d’attention parfaite.

Il nous faut « être dans le monde, mais pas de celui-ci » ; il nous faut nous tenir les pieds ancrés fermement dans la terre mais le cœur embrassant consciemment le plan vibratoire. Comme ‘la Voie de la Conscience’ le révèle, cela demande que nous ré-entrions consciemment dans notre corps physique, que nous retrouvions notre clarté mentale, puis que nous nous engagions dans le challenge qui est de prendre conscience du potentiel de notre corps émotionnel en débloquant tous les schémas de disfonctionnements énergétiques inconscients qui alimentent nos comportements réactifs. Ces schémas émotionnels dysfonctionnels sont ce que nous appelons la peur, la colère et la douleur.

Rétablir l’équilibre émotionnel nécessite de ressentir ces conditions énergétiques – simplement cela – « RESSENTIR ». Pour ce faire nous devons d’abord ancrer notre attention fragmentée dans notre corps en ressentant les multiples sensations intérieures qui lui sont inhérentes, sensations que nous avons essayé d’éviter par la sédation et le contrôle. Sentir consciemment les diverses sensations physiques dans notre corps réveille automatiquement notre capacité à « ressentir » et sert donc de portail pour réveiller la conscience du corps émotionnel. C’est pourquoi la présence sur le plan physique doit être activée en premier. Dans ‘Le ‘Processus de la Présence’, la présence sur le plan physique est initiée par la pratique quotidienne de la respiration consciente et connectée.

Une fois que la présence sur le plan physique est activée, il nous faut retrouver la clarté mentale. Cet état de clarté mentale est triple :

Premièrement, c’est la prise de conscience que nous sommes responsables de la qualité de nos propres expériences de vie.

Deuxièmement, c’est la prise de conscience que le corps émotionnel est le point d’origine de la qualité de nos expériences.

Troisièmement, c’est la prise de conscience que ce n’est qu’en équilibrant le point d’origine de notre expérience que nous pouvons réellement équilibrer le déroulement de nos pensées et de nos circonstances extérieures sur le plan physique.

Une fois que nous atteignons ce niveau de clarté mentale, nous sommes prêts à cesser de penser et à nous abandonner entièrement au ressenti. Ce stade est une partie cruciale du voyage.

Ce n’est qu’en nous abandonnant à notre véritable état émotionnel que nous pouvons réveiller notre conscience du corps émotionnel.

Ce n’est qu’en « ressentant le véritable état de notre corps émotionnel » que nous pouvons réveiller la perception de nos ressentis.

Par la purification émotionnelle il ne s’agit donc pas « de nous débarrasser de tout çà pour pouvoir passer à autre chose ». C’est l’approche réactive par laquelle la plupart d’entre nous abordons ce travail – c’est cette même approche qui nous mène à croire que nous n’arrivons à rien et qui, au dire de tous, semble aggraver les choses. Par le nettoyage émotionnel, il s’agit « d’activer un état d’être au sein du monde par lequel nous fonctionnons à partir du cœur comme étant le point d’origine motivant toutes nos pensées, paroles et actes ».

Peinture de Tomasz Alen KoperaLorsque nous sommes en mesure d’agir à partir de la perception de nos ressentis, nous n’avons aucun besoin de loi. Là où il y a amour, il n’existe pas de loi. Lorsque nous pouvons ressentir les conséquences de nos pensées, de nos paroles et de nos actes avant de les mettre en œuvre, nous n’entretenons pas de comportements blessants et réactifs. Nous fonctionnons alors à partir d’un point d’amour et de respect authentiques pour toute forme de vie. Personne n’a à nous dire comment nous devons mener notre expérience en ce monde ; notre cœur nous guide à le faire naturellement. Réveiller la perception de nos ressentis nous transforme spontanément en êtres humains qui font preuve de compassion, d’amour, de respect et emplis d’attention consciente.

Ce n’est cependant pas le seul bénéfice qu’apporte la perception des ressentis ; elle stimule également la joie authentique. Jusqu’à ce que nous devenions capables de ressentir notre propre peur, colère et chagrin, nous ne pouvons connaître la joie. Jusqu’à ce que nous soyons capables d’embrasser notre propre mal-être intérieur, nous croyons à tort que la joie est un état émotionnel qui est à l’opposé de notre mal-être. Nous croyons à tort que la joie est « un état émotionnel dans lequel nous nous sentons heureux ». Il est inexact de penser que la joie est une émotion, en particulier ‘une émotion heureuse’.

La joie ne signifie pas se sentir bien; la joie signifie pouvoir tout ressentir.

La joie c’est nous permettre d’être attentifs à tous nos ressentis sans en censurer certains et en favoriser d’autres. La joie n’est ni le bonheur ni une émotion, la joie est « la relation consciente que nous entretenons avec notre corps émotionnel » ; nous ne pouvons donc connaître la joie authentique que lorsque nous mettons fin à notre relation réactive avec celui-ci.

Notre volonté d’enter dans un état de conscience où nous pouvons répondre (et non réagir) à nos peurs, colères et douleurs refoulées est donc un élément crucial du voyage. En accueillant celles-ci nous réveillons notre capacité de ressentir à nouveau – de ressentir profondément. Cette capacité nous permet de sentir ce qu’est véritablement la Vie. La vie n’est pas une pensée, un concept ou une idée. Elle n’est pas non plus une situation physique. La vie en son essence est un ressenti.

Si nous ne nous « sentons » pas en vie, c’est que nous sommes morts.

Le symptôme d’une personne sans vie est l’ennui. A moins que nos cœurs ne soient ouverts aux énergies en mouvement circulant en nous et autour de nous, nous ne sommes pas en Vie – nous ne savons même pas encore ce qu’est la Vie. Nous la recherchons donc mentalement par la « compréhension » ou physiquement par nos interminables « actions » ou encore par l’accumulation de ‘choses’. Le « Catch 22 » (situation paradoxale) signifie : que nous ne pouvons connaître le sentiment d’être en vie tant que nous fuyons inconsciemment l’inconfort qui se trouve en nos cœurs.

Nous ne pouvons savoir ce qu’est la Vie lorsque nous nous échappons du moment dans lequel nous sommes en croyant à tort qu’il existe quelqu’un ou un lieu autres qui vont nous sauver de ce monde.

Cependant, dès que nous permettons à tous les sentiments de nous pénétrer – un processus qui au départ commence par le désir de vouloir consciemment faire face à notre peur, notre colère et notre chagrin – nous réveillons la perception de nos ressentis. Grâce à cela toutes sortes d’aperçus s’éveillent en nous comme un lever de soleil nous délivrant d’une longue nuit obscure. Une fois que nous cessons de fuir notre inconfort intérieur et au contraire y répondons comme un moyen de nous apprendre à ressentir, l’expérience merveilleuse que nous avons tant attendue apparaît à l’intérieur, devant et tout autour de nous. C’est une découverte magnifique : Tout ce que nous recherchons se trouve devant notre nez. Réaliser cela permet à notre attention de s’installer au cœur de ce moment. Nous observons par la suite avec admiration que ce qui nous plongeait auparavant dans l’ennui se révèle en fait être la profonde expérience spirituelle que nous recherchions.

Ce n’est que lorsque nous embrassons tous les ressentis de façon égale comme étant des communications vibratoires provenant directement de Dieu, que nous pouvons commencer à reconnaître ce que notre existence est réellement : un Don de Dieu nous permettant d’avoir une relation intime avec tout ce que Dieu représente pour nous. C’est le « ressenti », non pas la pensée ou ‘le faire’ qui nous rend capables d’interagir directement avec le plan vibratoire. Ce qui est vibratoire doit être ressenti pour être connu. Quoi que représente Dieu pour nous, cela doit être ressenti pour être connu.

Lorsque nous essayons d’entrer dans une « expérience spirituelle » en contournant ou passant par-delà le cœur, nous nous privons des moyens de nous éveiller au ‘vocabulaire’ nécessaire pour communiquer directement avec le plan vibratoire. Nous pouvons alors méditer pendant 1000 ans sans pour autant faire d’expérience réelle et donc durable. Nous pensons ensuite que la joie signifie le bonheur et nous continuons à courir après un état émotionnel en essayant d’échapper à un autre.

Un tel comportement réactif crée un profond conflit intérieur dans nos cœurs. Nous nommons alors ce que nous fuyons « le diable » et ce vers quoi nous courons « notre sauveur ». Nous manifestons ensuite ce conflit vers l’extérieur, à l’image d’un monde en guerre avec lui-même.

Nous ne pouvons approcher le plan vibratoire en réaction à notre expérience de vie et nous attendre à accomplir quelque chose de réel ou durable. La conscience vibratoire n’est pas une échappatoire ; c’est la floraison naturelle de notre parcours humain, un voyage qui honore ‘la Voie de la Conscience’.

Si un parent donne à son enfant une somme d’argent et que l’enfant réagit en repoussant ce cadeau en demandant autre chose à la place, il est peu probable que le parent lui offre à nouveau de l’argent. Il continuera à prendre soin de lui, si toutefois le comportement réactif de l’enfant le permet, mais ne lui donnera plus aucun argent car il n’est pas encore à même d’apprécier ce cadeau. Cependant, si le parent donne de l’argent à l’enfant et que celui-ci lui donne de la valeur, c’est avec plaisir que le parent lui en donnera davantage car il voit que la valeur du don a été appréciée. En fait, le parent donnera même un jour à cet enfant tout ce qu’il possède sachant qu’il saura y accorder de la valeur par son appréciation.

Le mot « Appréciation » est à double sens. Il signifie « être reconnaissant pour », mais il possède également une autre fréquence : lorsque nous possédons des actions immobilières et qu’elles prennent de la valeur, cela signifie que leur valeur s’accroît (‘appréciation’ en anglais : ‘plus-value’). Lorsque nous apprécions quelque chose nous « lui donnons de la valeur à travers notre gratitude ». Notre expérience de vie est un don qui nous a été offert par notre parent vibratoire. L’apprécions-nous ? Lorsque nous la repoussons et recherchons plutôt une autre expérience qui puisse nous sauver de celle-ci, nous sommes dans la réaction face au don qui nous est offert par notre parent vibratoire. Nous faisons preuve d’un manque de maturité. Nous sommes infantiles.

Le cadeau de la vie doit être ouvert en conscience pour être apprécié. Cela ne peut s’accomplir que lorsque nous nous engageons à le ressentir pleinement au fond de nos magnifiques cœurs, avec toutes ses complexités.

Cela ne nous aide en rien de fuir l’expérience dans laquelle nous nous trouvons en ce moment pour courir vers une « voie spirituelle » ou une organisation religieuse qui promet de nous délivrer de nos souffrances. Cela ne nous aide en rien de suivre qui que ce soit promettant de telles choses. Ce n’est qu’un piège et une illusion et ne fera que nous entrainer dans l’inauthenticité, affaiblir notre intégrité et nous priver de l’expérience d’intimité avec notre essence vibratoire. Un tel comportement inauthentique et réactif nous amène à faire des choses stupides, comme porter des « vêtements spirituellement appropriés », pratiquer des rituels étranges et nous donner des noms Indiens fantaisistes alors que ce que nous avons de plus en commun avec les Indiens est le curry que nous consommons. Un tel comportement réactif est toujours une tentative d’échapper au mal-être de nos propres cœurs, peu importe combien ce comportement est flagrant ou subtil et peu importe la façon dont nous le cachons sous des gestes de « sainteté ».

Croyons-nous honnêtement que quelqu’un soit à même de nous sauver alors que nous sommes les seuls à savoir ce que ressent notre cœur ? Les autres peuvent réaliser des choses pour nous physiquement comme poster une lettre ou mentalement comme s’adresser au tribunal en notre nom ; mais personne ne peut ressentir pour nous. « Ressentir » est la responsabilité de notre ‘Âme’. Personne ne pouvant ressentir pour nous, personne ne peut guérir pour nous. Seule notre volonté de répondre à l’inconfort de notre cœur peut restaurer l’équilibre au point d’origine de notre expérience et permettre ainsi à cet équilibre intérieur de rayonner dans nos pensées et jusqu’au cœur de nos circonstances physiques. Ce n’est qu’en réalisant cet équilibre intérieur que nous entrons dans une relation « authentiquement joyeuse » avec notre corps émotionnel.

La joie signifie s’autoriser à tout ressentir. Dans cet état de lâcher-prise, nous développons un profond ‘vocabulaire’ appelé perception des ressentis qui nous permet d’interagir consciemment avec le plan vibratoire. Nous ne pouvons accomplir cela qu’au centre de ce que nous expérimentons ici et maintenant. Là est l’entrée symbolique au cœur de l’expérience appelée « crucifixion »:

Lorsque nous réalisons véritablement que nous ne pouvons rien faire d’autre que lâcher-prise à ce que nous ressentons à chaque instant et que ceci est la prochaine étape de notre éveil, c’est comme si nous nous retrouvions les mains clouées. Lorsque nous réalisons qu’il n’y a nulle part où aller pour rétablir l’équilibre dans notre propre cœur et qu’il nous faut lâcher-prise aux ressentis inhérents à ce moment, c’est comme si nous nous retrouvions les pieds cloués.

Notre seul choix est alors soit de réagir soit de répondre.

Si nous choisissons de réagir nous ajoutons à notre souffrance et cela prolonge l’expérience que nous devrons de toute façon traverser. Lorsque nous répondons à notre éveil dans le moment présent, la conscience se déploie de manière naturelle à un rythme plus adapté à la beauté de notre épanouissement.

Il n’est absolument pas nécessaire d’ajouter de la souffrance à notre expérience comme moyen de connaître ce que Dieu représente pour nous. L’importance des souffrances de notre cœur est en proportion directe avec l’importance des ressentis qu’il nous faut expérimenter pour nous réveiller pleinement ‘au vocabulaire de la perception des ressentis’. Lorsque nous répondons à cette souffrance intérieure et observons les fruits d’un tel lâcher-prise, nous ne pouvons nous empêcher d’être saisis d’admiration devant la profondeur de l’expérience appelée La Vie au cœur de laquelle nous nous trouvons.

A travers la guérison de notre propre souffrance, nous apprécions spontanément la valeur de ce moment ainsi que l’infinie complexité des ressentis qui s’y tissent et y évoluent en spirales. Cette appréciation nous permet d’approfondir toujours davantage l’expérience, indéfiniment. Grâce à l’éveil de la conscience de notre corps émotionnel, notre propre cœur nous élève jusqu’à l’étreinte intime avec tout ce que nous avons recherché. Nous retrouvons, ici et maintenant, tout ce que nous croyions avoir perdu. Par la suite, nous expérimentons la conscience de notre essence vibratoire en répondant à ce que nous recevons dans notre vie et non en y réagissant. Il nous est alors donné davantage. Il nous est alors Tout donné.

Michael Brown© Michael Brown –  Traduction française : Linda P. Steketee (Traduction révisée 2012) 

Source originale.

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Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source

 

 

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189 réponses à Les dons offerts par la responsabilité émotionnelle

  1. Youdaee dit :

    Tout me parle en effet nous sommes un ,tout les articles et témoignages m’apportent tant merci pour ce partage tellement important pour moi merci

  2. graffitique dit :

    Je suis bien heureux de vous lire toutes et tous ici, et de ce que vous écrivez.
    Grâce à cela je me sens bien en vie et en accord.
    Margelle, ton poème est très beau, merci de l’avoir offert 🙂

  3. Louisetta dit :

    graffitique m’a demandé des citation des écrits de Krishnamurti, « Amour, sexe et chasteté »
    Voici donc plus précisément ses quelques mots qui donnent, à mon sens, une idée sur sa manière d’appréhender ces sujet:
    « Ceux qui se contraient au célibat dans le but d’accéder à Dieu ne sont pas chastes, car ils sont à la recherche d’un résultat ou d’un gain, et au but recherché il substituent le sexe (…) Leurs cœurs sont sans amour, et toute pureté en est exclue (…) or, un cœur discipliné ne peut connaitre l’amour si il est englué dans les habitudes, les sensations -qu’elles soient d’ordres religieuses, psychologiques, physiques ou perceptives »
    « Ce qui est innocent est toujours pur et chaste, mais l’innocence n’est jamais le fruit de la pensée ».
    Et enfin:
    « Ce n’est qu’une fois l’esprit libéré de la peur que ce problème peut être enfin remit à sa place -ordinaire- qui lui convient. Alors, vous pouvez y faire face de manière simple et efficace. Alors, ce n’est plus un problème. La chasteté cesse donc d’être un problème dès lors que l’amour est la. La vie, alors, n’est plus un problème, il suffit de la vivre complétement, dans la plénitude de l’amour, et cette révolution suscitera l’avènement d’un monde nouveau »

    Je me demande bien qu’ajouter à cela.

  4. Salvia dit :

    Bonjour Marie Christine,

    j’ai envie de te renvoyer un petit rayon de soleil que mon miroir vient tout juste de capter…
    🙂
    Et pour qu’il ne se perde pas dans nos commentaires, je te le mets à part, comme ça, tout seul.
    Pourquoi? Parce que … ma petite voix me l’a murmuré … tout simplement 🙂 ♥

  5. François dit :

    Allez aujourd’hui c’est deux pour le prix d’une :

    (Les) 7 merveilles du monde
    On a demandé à un groupe d’étudiants de dresser la liste de ce qu’ils croyaient être « Les Sept Merveilles du Monde » de notre époque.
    Il y eut quelques différences mais voici en gros ceux qui ont reçu le plus grand nombre de votes :
    1. Les grandes pyramides d’Égypte
    2. Le Taj Mahal
    3. Le Grand Canyon
    4. La Canal de Panama
    5. L’Empire State Building
    6. La Basilique St-Pierre
    7. Le Grand Mur de Chine

    Pendant qu’elle compilait les votes, l’enseignante nota qu’une étudiante n’avait toujours pas remis son papier.
    Elle demanda alors a la jeune fille si elle avait de la difficulté à dresser sa liste. Elle répondit : « Oui, un peu. C’est difficile de décider car il y en a tellement ! »
    L’enseignante dit, « Dis-nous ceux que tu as, et peut-être pourrons-nous t’aider ».
    La jeune fille hésita puis dit, « Je crois que les Sept Merveilles du Monde sont :
    1. Regarder
    2. Écouter
    3. Toucher
    4. Gouter
    5. Sentir
    6. Rire
    et…
    7. Aimer

    …/…

    En Chine, un porteur d’eau possédait deux grosses cruches, chacune d’elle pendante aux extrémités d’une solide perche qu’il portait sur ses épaules.
    L’une des cruches était fêlée, tandis que l’autre était parfaite et livrait toujours une pleine portion d’eau.
    À la fin de la longue marche du ruisseau à la maison, la cruche fêlée arrivait toujours à moitié pleine. Tout se passa ainsi, jour après jour, pendant deux années entières où le porteur livrait seulement une cruche et demi d’eau à sa maison.
    Évidemment, la cruche qui était sans faille se montrait très fière de son travail parfaitement accompli. Mais la pauvre cruche fêlée était honteuse de son imperfection, et misérable du fait qu’elle ne pouvait accomplir que la moitié de ce qu’elle était supposée produire.
    Après ces 2 années de ce qu’elle percevait comme étant une faillite totale de sa part, un jour, près du ruisseau, elle s’adressa au porteur d’eau : « J’ai honte de moi-même, et à cause de cette fêlure à mon côté qui laisse fuir l’eau tout au long du parcours lors de notre retour à votre demeure ».
    Le porteur s’adressa à la cruche : « As-tu remarqué qu’il y avait des fleurs seulement que de ton côté du sentier, et non sur le côté de l’autre cruche ? C’est que j’ai toujours été conscient de ta fêlure, et j’ai planté des semences de jolies fleurs seulement de ton côté du sentier, et chaque jour durant notre retour, tu les as arrosées. Durant ces deux années j’ai pu cueillir ces jolies fleurs pour décorer notre table. Si tu n’avais pas été comme tu l’es, nous n’aurions jamais eu cette beauté qui a égayée notre maison ».

  6. Aiouch dit :

    Bonsoir à tous,
    je vois que nous sommes nombreux à réagir à cette réédition de M. Brown 😉
    Je ne veux pas en remettre une couche, mais j’ai eu cette même réflexion il y a quelques jours, car j’avais relu son texte, et le lendemain je le retrouve une deuxième fois sur le site.
    Mais j’étais enchanté de le revoir 🙂
    On parle de lapsus révélateur, cette réédition en fait peut être parti, Passeur, non ?
    Une bonne occasion de refaire le ménage dans nos méninges 🙂

    Quand M. Brown dit:

    « Comme ‘la Voie de la Conscience’ le révèle, cela demande que nous ré-entrions consciemment dans notre corps physique, que nous retrouvions notre clarté mentale, puis que nous nous engagions dans le challenge qui est de prendre conscience du potentiel de notre corps émotionnel en débloquant tous les schémas de disfonctionnements énergétiques inconscients qui alimentent nos comportements réactifs. »

    N’est ce pas le chemin inverse ou le retour vers l’enfance (pour ceux qui ont eu la possibilité de vivre au delà de l’enfance)?
    Comme si notre évolution était un retour vers notre naissance, voir même vers notre pré-naissance …

    Il dit aussi:

    « Toutes les Ecritures sont métaphoriques et toutes les métaphores parlent la langue du cœur. Afin d’entendre les véritables messages des Écritures et d’être capables de nous abreuver à leurs vérités, il nous faut faire l’expérience de pénétrer et intégrer l’état de notre propre cœur. Lorsque ces textes parlent de « souffrance comme clé de la libération », ils ne signifient pas « ajoutez de la souffrance à votre expérience pour connaître Dieu ». C’est absurde.
    Nous n’avons pas à ajouter de souffrance à notre vie pour nous libérer de notre inconscience ; nous devons faire face à la souffrance qui réside déjà dans nos cœurs. »

    Je me pose la question, mais à quoi bon toutes ces expériences ici sur terre dans notre corps physique ?
    si nous venons tous de l’UN, pourquoi tout cela ? Pour expérimenter avec l’UN et EN Lui tout ce qui peut être expérimenté ?

    Je reste dubitatif sur le pourquoi de tout cela, même si je prends un véritable plaisir à expérimenter … c’est contradictoire …

    Une autre réflexion de Brown:
    « Une fois que nous cessons de fuir notre inconfort intérieur et au contraire y répondons comme un moyen de nous apprendre à ressentir, l’expérience merveilleuse que nous avons tant attendue apparaît à l’intérieur, devant et tout autour de nous. »

    c’est une réponse qui résonne en moi, je l’avoue, même si je me pose toujours la question du pourquoi tout cela… Pourquoi cet inconfort intérieur existe t’il ? Quel est sa raison d’Etre ? Que nous apprend t’il ? Dans quel but devons nous le ressentir et surtout pourquoi il Est ?
    Je le vis parfois, je le sens, mais je ne comprend pas ce qu’il veut nous dire … quel est sa finalité ?

    Je continue dans le texte de Brown, je cite:

    « Ce n’est que lorsque nous embrassons tous les ressentis de façon égale comme étant des communications vibratoires provenant directement de Dieu, que nous pouvons commencer à reconnaître ce que notre existence est réellement : un Don de Dieu nous permettant d’avoir une relation intime avec tout ce que Dieu représente pour nous. C’est le « ressenti », non pas la pensée ou ‘le faire’ qui nous rend capables d’interagir directement avec le plan vibratoire. Ce qui est vibratoire doit être ressenti pour être connu. Quoi que représente Dieu pour nous, cela doit être ressenti pour être connu. »

    Mais qui est Dieu ? et pourquoi nous a t’il créé? dans quel but ? Je ne pense pas que nous soyons une « expérience », mais dans quel but sommes nous ?

    Et pourtant j’agis de la même façon avec mes enfants, susciter en eux cette soif de curiosité et de connaissance. Créer à l’infini … à l’image de Dieu

    Et pour finir, car il y a toujours une fin et un renouveau 🙂
    Cette phrase de Brown qui me rappelle un texte que j’avais lu déjà, mais avec une suite dont je ne me souviens plus, ma mémoire me joue des tours à moi aussi …

    « Si un parent donne à son enfant une somme d’argent et que l’enfant réagit en repoussant ce cadeau en demandant autre chose à la place, il est peu probable que le parent lui offre à nouveau de l’argent. Il continuera à prendre soin de lui, si toutefois le comportement réactif de l’enfant le permet, mais ne lui donnera plus aucun argent car il n’est pas encore à même d’apprécier ce cadeau. Cependant, si le parent donne de l’argent à l’enfant et que celui-ci lui donne de la valeur, c’est avec plaisir que le parent lui en donnera davantage car il voit que la valeur du don a été appréciée. En fait, le parent donnera même un jour à cet enfant tout ce qu’il possède sachant qu’il saura y accorder de la valeur par son appréciation. »

    il y avait à la suite de ce texte, la corrélation avec les Dons de Dieu, que nous pouvons refuser ou accepter, sans jugement de sa part, et c’est à nous d’en faire usage en notre Âme et Conscience …

    Bonne nuit à vous tous, il est tard dans la nuit, tôt aujourd’hui …
    T.
    « Quand tous les cœurs battrons à l’unisson, nous atteindrons le paradis »

    • Aiouch dit :

      Quand tous les cœurs battront ! (et non battrons) sorry …

    • Margelle dit :

      Aïouch, Tes réflexions, et les extraits que tu as retenus me touchent totalement, résonnent parfaitement en moi. Tu rejoins mon questionnement, auquel je réponds par à coups, par tâtonnements, et surtout en acceptant ce questionnement sans qu’il me trouble. Il est vrai que certains témoignages viennent y répondre. De façon un peu décalée parfois, mais il suffit de les entendre. Je retiens que ce passage sur terre est là pour nous permettre d’aller plus loin dans notre divinité (appelons la comme ça !), et qu’apparemment c’est une chance de faire ce passage car il nous permettrait d’aller plus haut, plus loin… Je parle bien de témoignages, et non de théories, mais ils abondent.
      Ensuite, pourquoi ça a été pensé, conçu ainsi, de cette façon, alors là, souvent je me rebelle. Cela me semble absurde, compliqué, tarabiscoté… Et je me dis « mon Dieu, quel Esprit tordu a pu fabriquer tout ce bordel ? (excusez le terme !) » Mais bon, il est comme ça, j’en fais partie, allez, je l’accepte !!! Mais Dieu, quelle drôle d’idée ! Pour paraphraser je ne sais plus qui, « si Dieu m’avais consulté, je lui aurais suggéré quelque chose de sûrement moins compliqué ! »
      Bien à toi, et merci pour avoir relever ces extraits, qui, pour moi sont allés à l’essentiel du message.

      • Aiouch dit :

        Margelle, Merci …

        Merci pour ton retour, « merci » qui touche ce cœur qui est en moi et en nous, qui résonne au rythme des battements d’ailes de tout ce qui vibre dans notre planète Mère, merci à la Vie et à ce cocon qui est en train d’éclore en chacun de nos frémissements de vie …
        Taoufiq

      • Phiphi dit :

        Je découvre le site et vos conversations…Merci à Tous et quel bel enseignement pour moi ce texte sur l’émotionel. Cela pourrait me recaler dans mes souliers. Alors Merci

  7. acacia dit :

    Tout frais pondu du jour, un proverbe pour la Nouvelle Ere :
    « Qui moins raisonne mieux résonne ».
    🙂

  8. AlKriS dit :

    De bonnes et belles et nombreuses cogitations pour faire echo à un texte qui, par une brillante façon d’articuler et d’exposer les « faits », nous invite à taire le mental (coupant ainsi sans doute le jus à un ego inquiet) afin d’accueillir l’émotion dans la joie (c’est à dire coupé du jugement de valeur qui placerait invariablement l’expérience reçue en deux sous groupes principaux : ce qui est bien et ce qui l’est moins). Le tout en le faisant seul car ceci touche l’intime avant tout.

    Cherchez l’erreur ^^

    Nous sommes indécrottables nous autres, egos sur pattes 🙂 C’est sans doute ce qui fait notre charme et notre valeur (du moins la valeur de toutes ces expériences sans queue ni tête). « On » nous a pourvu d’humour, nous en faisons bel usage, ça fait plaisir :-)) .

    J’ai eu par deux fois la chance de me trouver tellement dépassé par ce qui venait, que je n’ai eu que le choix de laisser passer. Me laisser submerger. Pas en subissant comme j’aurais pu le craindre, mais en gardant la possibilité d’observer ce qui se passait à l’intérieur même de cette « tempête » existentielle et émotionnelle. Autant dire qu’à ce moment là ni le mental ni l’ego ne sont en capacité de faire les malins. Ils auraient plutôt l’irésistible envie de fermer boutique et de pointer aux abonnés absents. Du coup l’observation « sèche » de ce qui se passait a dû porter ses fruits.

    Je dois bien reconnaitre avec le recul que ces deux expériences ont, après coup, apporté beaucoup à mon moulin. Bien plus que la somme de toutes les autres expériences de la vie trempées de réflexions et d’appréciations egotiques qu’elles étaient.

    Ce que j’ai ressentis et que j’ai ramené à ce moment là, c’est le sentiment d’avoir « compris » ce qu’est d’être vivant. Sans projection ni devant, ni derrière, juste sur l’instant. D’avoir vu venir et pris en pleine tête ces émotions. Sans jugement, car dans l’incapacité d’en porter. Juste une observation rapprochée des faits tout en ressentant pleinement les choses. Un paradoxe total. Et le plus paradoxale sans doute c’est que ces deux évènements n’ont pu avoir lieu que par l’acharnement d’un mental et d’un ego qui ont voulu toujours plier les évènements à leur convenance…. pour arriver à une fracture qui les a fait disparrâitre juste un moment. Comme quoi nous avons bien tous les outils nécessaires en nous ^^

    Je crois avoir ramené ce qu’il faut pour pouvoir aujourd’hui apprécier pleinement des moments que je choisis, pour l’essentiel totalement anodins. Les plus beaux.
    Quant à être capable d’ancrer ça au quotidien, dans tous les domaines… il reste encore du boulot je crois. Ca tombe bien, pas grand chose d’autre de prévu de ce côté-ci de la galaxie pour le moment….

    Alors évidemment, je ne peux que plussoyer avec l’auteur lorsqu’il nous invite à nous tourner vers l’intérieur lorsque les circonstances extérieures nous y poussent et regarder venir. Ces moments « d’Etreté » sont des pépites. Même si parfois ça fait flipper et qu’on souhaiterait plutôt prendre la fuite que de passer par là. C’est un peu comme chez le dentiste : pas envie d’y aller, mais normalement ça va mieux après 😉

    • Soleil Bleu dit :

      Merci ALKriS, ça a bien vibré en moi ce que tu exposes.

    • acacia dit :

      AlKriS
      ♫ ♪ ♥ ♫ ♪ ♥ ♫ ♪… allegro non moderato

    • graffitique dit :

      Exactement 🙂

    • Margelle dit :

      Très beau, très juste, ce que tu dis.. ça résonne ! 🙂

    • Marie-Anne dit :

      Exactement, Alkris:
      Voilà un beau démélage et une belle synthèse du but de nos expériences de ce côté-ci de l’ Univers ; une belle ode piquante à l’expérimentation et à la difficulté de transformer un égo-chenille à pattes en un Moi lumineux-papillon aérien !
      Heureusement, le Dentiste en nous a tous les outils et toutes les compétences pour un tel « miracle »!
      J’en ai eu, moi aussi , l’époustouflante preuve plus d’une fois.
      (A ceux qui prendraient la discussion en marche, ne vous prenez pas la tête en ce qui concerne le lien entre un dentiste et un papillon).

      En tous cas, merci à toi, Alkris pour ce témoignage supplémentaire.

  9. Thau dit :

    L’Ode à la joie: excellent pour le nettoyage émotionel!
    http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/article-flashmob-a-la-joie-114412359.html
    Bon visionnage
    Fraternellement

    • François dit :

      🙂 🙂 🙂 la la la la laa la laaa la la laaaa 🙂 🙂 🙂

      Merci …. c’est Splendide !

      Ce moment me remplis le cœur et le reste…. 🙂

    • Soleil Bleu dit :

      Merci infiniment Thau,
      Des larmes ont mouillé mes joues quand j’ai visionné la vidéo. Au delà de l’hymne qui est trés belle, c’est cette rencontre inopinée entre plein de gens différents où chacun joue sa partition, qui offre un moment de partage coloré et émouvant. Des passants regardent le spectacle ébahis de surprise, on voit une vague d’émotion en envahir d’autres, de la joie presque extatique se lit sur certains visages, des mômes grimpent sans gêne aux lampadaires pour mieux les voir ou gesticulent sur des mouvements qui expriment librement leur ressenti dans leur monde sans limite, les musiciens jouent avec ferveur et enthousiasme, les voix chantent avec générosité et construisent une arche à bord de laquelle tout le monde (moi y compris) met pied.
      Génial ! tout le monde y a sa place, sans restriction de place ou de nature d’expression. Quel p..d !
      Je t’embrasse cher Thau
      S.B

    • acacia dit :

      Waouh…!
      De telles envolées musicales offertes à ciel ouvert, comme ça… cadeau… quel superbe moment au coeur du quotidien !
      Merci Thau ♥

    • Margelle dit :

      Merci 🙂 J’en ai pleuré ! de joie…

    • alain thomas dit :

      Magnifique

    • AlKriS dit :

      Ca envoie fort ! 🙂

    • Marie-Anne dit :

      Magnifique, Thau, merci! 🙂

    • alain thomas dit :

      Pour le nettoyage émotionnel, j’ai autre chose.
      Attention, ça décoiffe, c’est différent !
      Mais peut-être allez-vous trouver du divin là-dedans… ou autre chose… cela dépend du regard que l’on a…

      http://www.youtube.com/watch_popup?v=cWIhXzZT8dE&vq=largeS

      • Marie-Anne dit :

        Très joli, Alain Thomas, merci!

        J’y vois une belle métaphore de toute la beauté et de toutes les prouesses remarquables qu’une Femme et un Homme peuvent manifester quand la Femme peut se permettre une entière confiance en l’Homme, et que l’Homme se met, avec coeur, au service de la Création de la Femme qu’il porte et qu’il met en valeur.
        Sans l’Homme, la Femme ne peut s’envoler; sans la Femme, l’Homme ne peut incarner un tableau si beau et si délié.

      • graffitique dit :

        Irina Akulenko (« Justice » de « Tarots »)
        Fantasy Bellydance – World Dance New-York
        http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=8XGIRLwcw4o

        • Marie-Anne dit :

          Superbe, Graffitique!
          Le Tarot dansé! Les archétypes exprimés par le corps!
          Symbolisme, Sagesse, Mystère, Art, Beauté, Mouvement , Grâce et Harmonie rassemblés!
          C’est beau à voir, et cela doit être merveilleux à danser en conscience!
          J’aimerais voir ce que donneraient les autres arcanes ainsi mis en scène!

        • stephanie dit :

          Merveilleux Graffitique merci de tout cœur ! J’adore ce genre de musique et les mouvances sinueuses et sensuelles de la danseuse. Elles m’évoquent l’énergie du serpent, énergie que possède toute femme à l’intérieur d’elle, énergie de la création … Voilà sans doute la raison pour laquelle les religions « masculines » ont diabolisé cet animal et la femme.

        • Margelle dit :

          La danse est très très belle, mais je ne sais pas de quel tarot elle parle ??? le tarot oriental ? Enfin, ce n’est sans doute pas important du tout… et puis, on peut l’appeler comme on veut, après tout !! mais on pouvait aussi ne pas l’appeler du tout !

      • Margelle dit :

        Oui, je dis comme Marie Anne, avec la confiance on peut oser l’abandon, et s’élancer vers le ciel…

      • Li dit :

        C’est trop beau!
        Merci Alain pour ce moment de pure beauté.
        J’avais déjà vu cette vidéo mais je l’avais oubliée…Oup’s!
        Il y a tant d’harmonie, de fluidité, de synchronisme, de communion et de grâce que cela peut paraître facile, pourtant… Il y a derrière ce moment suspendu dans le temps certainement de nbeuses heures d’entrainement, une confiance, une détermination et un désir de partager toute cette beauté dans un lâché prise total et avec beaucoup d’amour.
        Comment ne pas être dans l’instant présent en regardant évoluer ces deux êtres merveilleux?
        Donc vous tous qui êtes sur ce chemin de l’éveil, sur ce retour à l’unicité ne vous découragez pas. C’est en faisant des gammes jour après jour que nous réussirons nous aussi à atteindre cette grâce naturelle.
        Je pense que Michael Brown met vraiment le doigt sur ce qu’il est primordial de comprendre et d’intégrer à un certain moment de notre évolution. Je travaille sur : Le processus de la Présence.( M. Brown). Je n’en suis qu’à la quatrième semaine.
        L’exercice qu’il préconise sur la respiration consciente et connectée m’aide beaucoup. C’est même la seule façon efficace que j’ai trouvé pour arriver à être de plus en plus dans l’instant présent. Je relis aussi :Nouvelle terre ( d’Eckart Tolle). Il parle lui aussi si bien de l’instant présent.
        Courage donc à vous tous! Comme je le dis souvent: « le chemin n’est pas facile mais il n’est pas dur! ». Nous avons tout ce qu’il nous faut sur ce site, et sur d’autres, pour évoluer. Encore merci au Passeur d’éclairer notre chemin.
        Un pas après l’autre, ici et maintenant est la meilleure façon d’avancer à notre propre rythme.
        Ne perdons pas de vue que le travail que nous faisons sur nous, nous le faisons aussi pour les autres. Plus nous nettoyons, plus nous nous libérons de notre formatage, plus nous lâchons ce qui n’a plus de raison d’être, plus nous reconnaissons notre Ego pour ce qu’il est, plus nous intégrons nos mémoires émotionnelles, plus nous nous rapprochons de ce que nous sommes vraiment plus vite nous dépolluerons l’humanité de ses couches de négativité. C’est peut-être tout simplement cela le nouveau monde que nous sommes en train de construire…?
        Avec tout mon Amour.
        Li.
        PS: J’aimerais vous faire partager ce poème de Rumi qui se trouve en avant-propos du livre de M. Brown.

        « L’être humain est un lieu d’accueil.
        Chaque matin un nouvel arrivant, une joie, une déprime, une bassesse, une prise de conscience momentanée arrivent
        tels des visiteurs inattendus.
        Accueillez-les et choyez-les tous!
        Même s’il s’agit d’une foule de chagrins qui d’un seul coup balaye votre maison et la vide de tous ses biens.
        Chaque hôte, quel qu’il soit, traitez-le avec respect. Il peut vous débarrasser du superflu.
        Peut-être vous prépare-t-il à de nouveaux ravissements.
        Les noires pensées, la honte, la malveillance rencontrez-les à la porte en riant et invitez-les à entrer.
        Soyez reconnaissant envers celui qui arrive, quel qu’il soit,
        car chacun est envoyé comme un guide de l’au-delà. »

      • Stéphanie dit :

        Merci Alain Thomas, cette petite vidéo résume à la perfection ce que j’ai essayé d’exprimer, avec ma pensée limitée, dans mon commentaire sur le documentaire de Thau. Certains animaux sont de grands Maîtres qui portent en eux la pure énergie/vibration de l’amour inconditionnel … bienheureux ceux qui entrent en contact avec ces êtres lumineux, ils ont la capacité d’ouvrir les cœurs.

      • acacia dit :

        Une parfaite rencontre de deux coeurs innocents, par-delà toute forme et apparence… c’est si beau et si émouvant à ressentir !
        Merci à toi

      • Li dit :

        Merci encore Alain de nous faire partager tous ces moments de douceur.
        Quelle belle preuve d’amour inconditionnel.

  10. graffitique dit :

    Un peu hors sujet en l’occurrence, mais comme avec ces fameux dons, on a tendance à perdre la mémoire, je crois utile de redonner ici le lien que quelqu’un a déniché pour nous (qu’il m’excuse, je ne me souviens plus qui c’était^^)
    Il s’agit donc, à propos de la Révélation des Pyramides, de l’interview de 6 heures sur la radio « Ici et Maintenant » avec Patrice Pooyard et Jacques Grimault :
    http://www.marc-candelier.com/article-egypte-la-revelation-des-pyramides-114321270.html
    La hâte de voir le prochain film va grandir parce que c’est véritablement hallucinant…
    Les considérations sur les langages sont très érudites, complètes, passionnantes, et révèlent, pour le moins, un aspect important de l’unité, à travers mathématiques, sémantique, linguistique, etc…
    Voilà voilà 🙂

    • graffitique dit :

      Une petite précision de mon cru sur ce que dit Jacques Grimault : je suis scotché par son approche méthodologique lorsqu’il s’agit véritablement ici de fusionner les savoirs, habituellement fragmentés soigneusement en petites spécialités académiques bien étanches et absconses.
      Comme il le dit à peu près, il peut surmonter la « complexité » des apparences en prenant de la hauteur au niveau même de sa méthodologie (et nul doute qu’il a construit la sienne au cours de ses recherches, ce qui souligne, comme il le fait lui-même, la créativité qu’il a fallu mettre en oeuvre… Pour ma part, j’adore 🙂
      Je trouve cette approche extrêmement pertinente, et confère une grande valeur à ce document audio.

    • acacia dit :

      Chère Graffitique
      Merci pour le lien que tu viens de nous donner… il l’a été il y a 48 h par Alain, sur cette même page…
      Tout va très bien.
      :):):)

  11. alain thomas dit :

    Ce texte est très intéressant mais plusieurs phrases m’interpellent pour des raisons qui me paraissent importantes à exprimer ici :

    « La façon la plus efficace pour nous libérer de notre charge émotionnelle négative est de « pleurer tout seul sans absolument aucune raison ». C’est le signal que nous avons quitté le plan mental et que notre attention est pleinement immergée dans notre corps émotionnel. »

    Je suis en phase avec ça.

    « Notre défi consiste donc à aborder le nettoyage émotionnel par la réceptivité et non par la réactivité. »

    En phase aussi.

    « Cela va nous demander d’élever notre conscience par-delà son intrication avec la peur, la colère et le chagrin qui nous poursuivent et la placer plutôt dans le Dharma en ramenant à la lumière le plus haut dessein de tout ceci : la divine intention qui sous-tend cette étape particulière de notre voyage éternel. C’est ce que nous désirons faire au cours de cette discussion et cela nous demande de revenir un instant en arrière et de prendre du recul pour éveiller notre clairvoyance grâce à notre intuition. »

    Ça se complique et surtout après :

    « Le Processus de la Présence nous présente deux outils de perception : « La Voie de la Conscience » et « Le Cycle des Sept ans ». L’intention de cet ouvrage en nous proposant ces outils est de nous dévoiler l’intentionnalité de notre incarnation dans notre expérience humaine actuelle.

    ‘La Voie de La Conscience’ nous révèle que notre conscience évolue de façon précise, intentionnelle et méthodique depuis le plan vibratoire (matrice) vers le plan émotionnel (enfance) vers le plan mental (adolescence), puis dans l’expérience physique (adulte).

    ‘Le Cycle de Sept Ans’ nous révèle le déroulement de cette séquence intentionnelle et nécessaire afin que nous puissions développer notre capacité à interagir avec les différentes caractéristiques de notre expérience.

    ‘La Voie de La Conscience’ nous permet de réaliser qu’il existe un chemin précis et intentionnel qu’il nous faut prendre.

    En d’autres mots, nous devons d’abord parvenir à être présents dans notre corps physique, puis atteindre la clarté mentale et enfin l’équilibre émotionnel. Ce n’est que lorsque cela est accompli que nous pouvons nous réveiller à notre identité vibratoire. »

    Puis à cet instant, on passe du « nous » au « on » sans savoir qui est le « on ».

    « – On nous enseigne d’abord à adopter une posture physique et à rester tranquille.
    – Puis on nous propose un mantra à répéter pour nous apaiser et nous concentrer sur nos processus de pensée.
    – Ensuite on nous encourage à accueillir l’expérience de ‘l’amour et de la dévotion’ grâce à laquelle nous pénétrons sur le plan « spirituel » ou vibratoire.

    Etc… etc…

    Le début du texte est un constat très réaliste de notre situation d’être humain confronté à ses peurs, ses projections et à tout ce qu’il nourrit venant de l’extérieur. L’être humain oublie de tourner son regard vers l’intérieur pour éviter de tomber dans le piège de la « réactivité » au lieu d’accueillir les événements dans la « réceptivité ».
    Nous savons tous cela maintenant alors bien sûr, nous pouvons le répéter inlassablement.

    Le narrateur ici donne des moyens habiles pour permettre au lecteur ou au disciple de modifier son comportement afin d’accéder à une dimension supérieure et à une paix intérieure…
    Tous les enseignements envoient le même message ou presque. Ce qui change est que chaque narrateur exprime son propre vécu.
    C’est cela qui est intéressant. Connaître le vécu de chacun, sa façon d’expérimenter ses ressentis, sa perception des choses, ses intuitions, tout cela est la richesse de l’âme du monde en perpétuelle évolution.
    Dès que le narrateur parle comme un maître en expliquant au lecteur ce qu’il doit faire pour évoluer, il transgresse la loi naturelle de l’interdépendance qui consiste à laisser à chaque indidividu l’entière liberté de penser, de s’exprimer, d’évoluer et d’agir, sans qu’il soit bousculé par quelque prosélytisme que ce soit.
    Si nous pouvions exprimer nos expériences comme nous le faisons ici sans vouloir convaincre qui que ce soit, simplement établir une fraternité d’opinions, de vérités multiples basées uniquement sur l’expérience individuelle, une énergie formidable pourra rayonner, la Lumière et l’Ombre s’interpénétrer durablement pour une évolution perpétuelle en forme spiralaire, sans jamais désirer savoir ce que nous ne saurons jamais tant que nous serons limités dans une enveloppe charnelle.

    Non pas qu’il faille éluder les textes écrits par les philosophes ou érudits, bien sûr que non, mais identifier que dans chaque texte, chaque certitude énoncée, quelle que soit l’origine de cette certitude, ne peut être qu’une certitude individuelle basée sur l’expérience, énonçant une vérité parmi une infinité de vérités.
    Identifier également chaque conseil ou précepte comme étant prosélyte, du fait que personne ne peut affirmer qu’il détient la Vérité en matière spirituelle et qu’il est seulement détenteur d’une méthode personnelle qui lui sied et qu’il désire partager.

    Alors oui, toute expérience vécue devient une richesse pour tous parce qu’elle est librement exposée, qu’elle ne convertit personne et qu’elle ne prétend pas être la Vérité.

    • marie christine dit :

      « …sans jamais désirer savoir ce que nous ne saurons jamais tant que nous serons limités dans une enveloppe charnelle . »

      Ca, Alain, je ne sais pas jusqu’où on peut aller avec une enveloppe charnelle … peut-être très loin … Gardons la porte ouverte à tous les possibles .

      En ce qui concerne les enseignements, il est vrai que chaque maître fait part de sa propre expérience . Mais quand il découvre une « méthode de prospection » qui marche pour d’autres qui l’essaient, elle est valable et utile .
      Michael Brown parle et écrit pour ceux que ça intéresse, je suppose . Et je remercie encore le Passeur de nous transmettre ce texte parce qu’il marche comme ça pour moi et il m’intéresse .

      • Thau dit :

        Tous nos atomes font parmi du mouvement Brownien…

        • graffitique dit :

          🙂 bien joué Thau. Peut-on dire que c’est une thauthaulogie ? :p

        • Margelle dit :

          🙂 + 🙂 pour Thau et Graffitique !

          • Louisetta dit :

            Margelle, en fait je crois bien qu’au delà des traits physiques, c’est le charme d’un être qui passe: ce charme, c’est juste une belle énergie.

            L’on peut avoir des traits plastiquement harmonieux, voir « parfaits » (et encore là on pourrait se demander, parfait par rapport à quoi?) mais ne pas avoir développé de belles énergies, et avoir pourtant bloqué tout amour.

            C’est avant tout cela qui se ressent, je pense.

            Et ouhla, je ne me considère pas vraiment comme une « belle nana » avant toute chose. Mais je crois -j’espère- que l’on dit souvent ça de moi parce qu’on capte à travers mes traits et mes gestes tout ce que j’ai regardé en beauté et en harmonie dont je me nourris régulièrement.
            ça peut être un chant, une danse, un tableau, un paysage, une musique qui m’aide à garder un certain axe et qui me correspond intimement.
            Et je crois bien que ça se reflète, en fait (tant mieux!) C’est exactement ça l’essentiel de ce que je voudrais donner!
            En espérant que cela puisse éclairer, bien que ce ne sois qu’une manière parmi d’autres, et que ça reste finalement assez instinctif.

          • Margelle dit :

            Merci pour ce très doux et joli retour Louisetta. Qui éclaire, illumine et fait plaisir.
            Tu l’as compris, j’ai réagi à la notion de « séduction » au sens où je l’entends et qui est son étymologie « qui coupe du vrai ». Et qui garde, à mon sens, toute sa vérité dans nos jeux de relation.
            Pour le reste tu as raison, le beau, le charme est nourri de l’intérieur.
            Je voulais également amener à poser la question de là où il y a souffrance. L’ayant rencontrée, j’ai appris à voir la beauté là où il y a la vie, y compris quand elle souffre. Souffrance que l’on peut dépasser, d’ailleurs. Ce n’est jamais facile à exprimer, parfois maladroit, mais à tâtons on arrive à partager nos ressentis qui sont les plus belles choses du monde quand on pose le regard dessus.
            Bien à toi, avec toute mon amitié.

          • Louisetta dit :

            Merci pour cette belle réponse…

          • alain thomas dit :

            La séduction est partout et particulièrement dans le monde animal.
            « Qui coupe du vrai » pour un animal n’est peut-être pas le même sens.
            N’oublions pas que nous sommes encore primates !
            Ceci dit, notre vocation est d’évoluer.
            Tant que nous serons sexués et que l’étincelle du désir enflammera, ce sera compliqué pour modifier le processus naturel.

          • Stéphanie dit :

            Pardonne moi Alain Thomas, mais je ne comprends pas pourquoi la sexualité devrait être un frein à notre évolution si elle intègre le cœur ?

          • alain thomas dit :

            Stéphanie où ais-je écrit que la sexualité serait un frein à notre évolution si elle intègre le coeur ?
            Je pense même avoir écrit le contraire et je maintiens.
            Sourire à toi

          • Stéphanie dit :

            Merci Alain Thomas, oui c’est vrai j’ai mal interprété tes mots « Tant que nous serons sexués et que l’étincelle du désir enflammera, ce sera compliqué pour modifier le processus naturel. »

            Je me suis permise de te poser cette question directe parce, qu’en effet, j’avais eu l’impression dans d’autres messages que tu étais d’accord avec moi sur ce sujet. Mon erreur d’interprétation m’a un peu confondu les idées, merci pour ta réponse qui clarifie.

            (sourire à toi aussi)

          • alain thomas dit :

            Non au contraire Stéphanie, c’est bien.
            Tu sais, l’Amour est « l’Essence ciel » de toute chose.
            Il traverse tout.
            Je ne sais pas ce que la Création vient faire exactement, comme le suggère Margelle sur un commentaire à Aiouch.
            Je voudrais dire que j’ai en moi cette possibilité de sublimer tout ce que je fais et l’énergie sexuelle est la plus puissante des énergies capable de me libérer.
            Je pense que ce n’est pas anodin dans le Plan divin.
            Cette énergie ne peut pas être utilisée n’importe comment, elle revêt quelque chose de sacré, sans que le « religieux » puisse détenir une quelconque Vérité, sinon « sa » vérité.
            Oui l’amour entre en homme et une femme peut être transcendé, sublimé.
            Seulement, c’est extrêmement difficile car je ne dois jamais oublier qu’il est impossible, malgré ce qui est souvent dit ici, de vivre sans égo.
            L’égo est simplement cette croyance en un « moi » existant de manière indépendante et autonome. Il est une illusion, pourtant bien réelle quand je me touche.
            L’égo est présent en permanence dans la conscience parce qu’il est fabriqué au sein d’une enveloppe matérielle, charnelle.
            Plutôt que d’en faire un ennemi ou un intrus, j’en fais un ami à identifier chaque fois qu’il m’entraîne dans des histoires ou des émotions négatives.
            Les poisons qu’il engendre comme la jalousie, l’orgueil ou la possessivité peuvent être identifiés et transcendés.
            Ce n’est pas simple.
            Bien à toi

      • alain thomas dit :

        Marie, le texte de Michael Brown m’intéresse aussi grandement, comme la plupart des textes que nous propose le Passeur d’ailleurs, même si je ne suis pas en phase sur tout… heureusement.
        Je voulais juste signifier que personne ne détient la Vérité… simplement.

        Je persiste à penser de mon simple point de vue que nous sommes limités dans notre enveloppe charnelle et que cela ne me semble pas fortuit.
        Les expériences de NDE sont très parlantes sur ce point. D’un seul coup, on traverse les murs, on entend ce qu’il se passe dans la pièce d’à côté et on file à la vitesse de la lumière, enfin… d’après les témoignages bien sûr.

        • graffitique dit :

          Tu n’es pas obligé de me répondre Alain, car c’est personnel. Mais ce que tu dis ici sur la limitation de notre enveloppe charnelle, n’entre-t-il pas en contradiction avec ce que tu disais à Louisetta ? Je me trompe peut-être, bien sûr, car nous expérimentons le tout en chacun.
          Je dirais comme Marie-Christine :
          « je ne sais pas jusqu’où on peut aller avec une enveloppe charnelle … peut-être très loin … Gardons la porte ouverte à tous les possibles »

          • Margelle dit :

            Il me semble que vous avez raison tous les deux, pardon, tous les trois ! 🙂

          • Margelle dit :

            ou tous les 4, je ne sais plus, à la fin !!

          • alain thomas dit :

            Je ne vois pas la contradiction peut-être peux-tu préciser, ceci dit la contradiction est permanente chez moi.
            C’est un principe fondamental de l’évolution spirituelle.
            Mais j’aimerais que tu précises concernant Louisetta, pour ma gouverne.

            Maintenant le point de vue de Marie est parfaitement clair et pertinent. Je le trouve même excellent.
            Il n’exclut pas mon point de vue non plus.

          • marie christine dit :

            Allez, Alain, Graffitique, j’ai envie de partager avec vous une petite louche de lait de la grande Maman céleste, ou terrestre (je ne sais plus) :

            « -Si on a le contact avec le Divin, quel effet cela aura-t-il ?
            -Pour chacun un effet différent . Parce que nous sommes en présence d’un fait : il y a un univers, du moins il y a une terre (de cela nous sommes à peu près sûrs, on ne peut pas discuter là-dessus, tu l’admets ?…) . Tu t’es quelquefois demandé pourquoi il y a une terre ? Non ! Probablement c’était très sage . Un jour, je vous ai parlé de cet occultiste que je connaissais . C’était un sage à sa manière . Il y avait des gens qui venaient lui demander :
            Premièrement, pourquoi y a-t-il un univers ? Réponse : qu’est-ce que cela peut vous faire ?
            Deuxièmement, alors pourquoi est-il ce qu’il est ? Réponse : il est comme il est, qu’est-ce que ça peut vous faire ?
            Troisièmement, je ne trouve pas qu’il soit satisfaisant .
            Alors très bien, nous commençons à toucher à la pratique . A ceux qui ne le trouvent pas satisfaisant, je dirai : il n’y a qu’une chose à faire, mettez-vous au travail pour que cela change, trouvez un moyen que ce soit autrement et que ce soit bien . Les choses sont comme elles sont . Pourquoi elles sont comme cela ? … Peut-être pourrait-on le savoir … ce n’est pas sûr . En tout cas, elles sont comme cela . Le plus remarquable, c’est que si vous êtes sincères, vous trouverez pourquoi elles sont comme cela et comment elles sont comme cela : la cause, l’origine et le procédé . Parce que c’est une seule chose . Il y a ce que nous appelons la Vérité, la base de toute chose ; parce que si ce n’était pas là, il n’y aurait rien . Une fois que vous avez trouvé la Vérité, vous trouvez l’origine, vous trouvez le moyen de changer la cause : comment c’est comme cela, pourquoi c’est comme cela, et le moyen de le changer . Si vous êtes en contact avec le Divin, vous avez la clé de tout . Vous savez le comment, le pourquoi et le procédé pour que cela change .
            Il y a quelque chose à faire : à travailler, c’est tellement intéressant ! Vous représentez une petite masse de substance agglomérée qui forme vous-même . Entrez dedans et trouvez la clef . Vous n’avez qu’à descendre là-dedans . Vous ne pouvez pas dire : cela me dépasse, c’est trop grand pour moi . Allez au-dedans de la petite personne et vous trouverez la clef qui ouvre toutes les portes . »

          • graffitique dit :

            La contradiction je connais aussi, heureusement.
            Il faut bien vivre avec, et en tirer du sens.
            Ce que je voulais exprimer est un peu difficile à dire. Ça passe par ce qu’a évoqué pour moi certains propos de Michel Brown dans les vidéos présentées ici (Processus de la Présence), la citation de Satprem sur l’homme et la femme, etc. entre autre un ressenti général plus ancien pour moi, disons enfantin.
            Pour tenter un raccourci, je dirais que la différence entre les sexes est de l’ordre de l’illusion (bien que nous la vivions pleinement, parfois avec douleurs, parfois avec délices). Cette différence est prégnante pour nous humains dans la mesure où elle est à la racine de beaucoup d’émotions qui parfois s’entrechoquent.
            La séduction entre femelles et mâles occupe, chez les animaux, de courtes périodes circonscrites; tandis que chez l’humain (surtout masculin), c’est une préoccupation constante, et presque constamment narcissique. Autant dire que durant notre incarnation, les habitants des deux sexes sont soumis à rude épreuve à cause de ça.
            Si on évoque la question d’une responsabilité consciente, elle est partagée entre femmes et hommes, mais on ne peut en appréhender l’unité qu’à partir de la conscience de la polarisation des codes féminins et masculins (organiques, symboliques, sémantiques, culturels etc.)
            Au delà de ces codes nous ne sommes ni hommes, ni femmes : nous sommes chacun un être, et nous sommes tous ensemble un être.
            C’est pourquoi une idée concernant les rôles respectivement assignés à la femme et à l’homme, me semble précisément une idée d’homme.
            Ça ne veut pas dire qu’elle soit mauvaise, mais peut-être incomplète.
            C’est ce que suggère Michel Brown (si j’ai bien compris) quand il parle de la responsabilité pour l’homme de créer un espace de « sécurité » pour que la femme puisse s’exprimer.
            En d’autres termes, il pourrait y avoir en chacun de nous une part de conscience « hermaphrodite » qui capterait tous les codes de cette polarisation.
            Mais peut-être je te réponds à côté : il se peut aussi que je t’aie mal compris, et vu une contradiction là où il n’y en avait pas.
            C’est sans doute l’opinion de Margelle, qui estime qu’on a tous les 4 raison 🙂

          • Margelle dit :

            En tout cas? Graffitique, ta précision me parle très bien. Dans la mesure où je peux entendre quelque chose. Je ne sais pas vous, mais souvent, quand ce type d’échange s’amorce, je sais que je ne capte pas tout. Je percute des bribes. Et en fait il me semble que certains mots, ou signifiants me parlent, mais à un niveau presque inconscient. Je sais qu’il m’est difficile d’être réellement consciente de ce que veut dire l’autre. Le pire est que malgré tout je réagis comme si je percutais parfaitement !! Et malgré ça, au-delà de ce que finalement je comprends ou pas, l’échange est nécessaire. Il ouvre des portes, des brèches, et fait avancer, élargit des horizons, mais sûrement à un tout autre niveau que celui que je conçois. Ca doit être la question du mental à mieux repérer. Pas si simple.
            Pour ça que j’aime qu’on ne se mette pas trop la tête au carré !! (de temps en temps)…

          • alain thomas dit :

            Je pense comprendre ce que tu veux dire Graffitique.
            Il y a plusieurs niveaux de perceptions.
            Sur le plan relatif, les êtres humains naissent libres et égaux entre eux. On sait bien que c’est faux, la femme n’est malheureusement toujours pas l’égale de l’homme dans le monde.
            Quand je dis que l’enjeu du troisième millénaire est le rôle de la femme, cela signifie qu’elle doit avoir les mêmes droits partout dans le monde, c’est obligatoire pour l’équilibre de la planète. Ici, je place le débat au niveau politique et juridique sur toute la surface du globe. C’est dans le Plan.
            Ensuite, au niveau du désir (sensuel/sexuel), je ne pense pas que la séduction soit essentiellement masculine. Ce serait intéressant que les femmes s’expriment sur ce sujet. il peut y avoir des surprises. Disons que la séduction chez la femme est beaucoup plus subtile qu’il n’y paraît.
            Au plan spirituel, nous passons là à un autre niveau, on dira ici une autre dimension. Effectivement, sur ce plan, il est intéressant de noter que le féminin et le masculin s’accomplissent dans les deux sexes et ainsi, au travers des commentaires, s’ils étaient tous anonymes et si le genre n’était pas apparent, il serait difficile de savoir si tel ou tel commentaire émane d’un homme ou d’une femme.
            Dans une dimension supérieure qui n’existe pas ici-bas (pour le moment), je dirais que l’ange en nous est asexué. Je le dessinerai comme le font les artistes, aspect d’un chérubin, ni masculin ni féminin, les deux réunis en un.
            Enfin, au plan absolu, la vacuité ou la plénitude, toute de Lumière, ne laisse aucun doute à l’Unicité, le sexe étant bien illusoire au plan relatif.

          • alain thomas dit :

            Marie, je reviens sur ce dernier entretien avec Mère.
            Celui-ci m’interpelle vraiment.
            Il est question de la « Vérité ».
            Cette « Vérité » existe bel et bien mais nous n’y avons pas accès sinon par cette Unique Certitude qui se trouve en nous mais que nous ne pouvons pas expliquer, elle ne se voit pas, est intangible et nous dépasse totalement.
            Elle ouvre la porte à tous les possibles certes mais elle nous oblige à accepter le principe qu’elle n’est pas accessible autrement que par la Foi (Unique Certitude), sans pour autant la dénommer ni l’identifier, la peindre ou la visualiser, juste la trouver au contact du Divin en nous, par le Coeur et la connexion au Divin.
            Chaque être humain peut en faire l’expérience, unique et différente pour chacun, dans l’humilité de « l’être », du remerciement, de l’émerveillement, du recueillement et de la méditation.
            Se connecter exige une telle humilité qu’il n’est pas possible de passer outre. L’humilité ne souffre d’aucune incertitude, elle ne pose aucune question, elle est un état d’enfant silencieux, joyeux, discret.
            Alors ensuite, tout est possible pour chacun.
            De l’acétisme à l’altruisme, tout peut se réaliser grâce à cette foi inébralable et mystérieuse et l’intention qui en découle.
            Mais, comme le dit Tolle dans la vidéo que nous a offert Salvia, embrasser le fait de ne pas savoir ce qu’il va nous arriver, embrasser l’incertitude de tout ce qui est autre à l’Unique Certitude.

          • Margelle dit :

            J’aime beaucoup tout ce que tu dis Alain Thomas, c’est plein de paradoxes qui sonnent.. Il me semble entendre un carillon, et c’est beau…
            Oui la femme (femelle) est bien dans la séduction, comme l’homme (mâle)… dur d’en sortir… mais je le crois utile… pour trouver autre chose… et sortir de l’animalité.

          • Louisetta dit :

            Concernant les rapports homme-femme et séduction (eh oui, décidément, j’ai particulièrement creusé ce terrain là) je vous recommande chaleureusement le livre de Krishnamurti « Amour, sexe et chasteté » Je viens de le terminer et voudrais pouvoir le recommander au monde entier!
            Il résolve les questions fondamentales du sujet.
            Il propose avant toute chose, et cela ne surprendra pas les habitués, une rigoureuse introspection et une réflexion sur notre ego.
            Ce qu’il dit sur l’amour réel est tellement vrai que s’en est presque dur au départ. Mais cela donne envie de ressentir d’avantage, d’aimer d’avantage, de vivre vraiment.

            A mon sens, le couple, l’amour, la sensualité, sont des potentiels de transformation et d’expression du beau et de la loyauté envers soi même et le monde.
            Je le sens de tout mon être, et je ne sais d’où je viens exactement, mais je sais que l’amour homme-femme peut être quelque chose de merveilleux, comme une lanterne toujours allumée dans l’écrin de nos cœur, et dans une douce passion pleine de droiture et de poésie, un éternel échange mystérieux et surprenant…

            Les mots son limités lorsque l’on voudrais partager une énergie particulière.

          • alain thomas dit :

            Je pense que l’énergie sexuelle est l’un des moyens les plus puissants de la libération.
            Si le désir et la jouissance sont sublimés puis transcendés, nous sortons de l’animalité.
            En cela, la séduction est utile Margelle.
            Cependant, la séduction est un mélange subtil où l’animalité tient encore toute sa place.
            Merci à toi
            Bien à toi

          • alain thomas dit :

            « A mon sens, le couple, l’amour, la sensualité, sont des potentiels de transformation et d’expression du beau et de la loyauté envers soi même et le monde.
            Je le sens de tout mon être, et je ne sais d’où je viens exactement, mais je sais que l’amour homme-femme peut être quelque chose de merveilleux, comme une lanterne toujours allumée dans l’écrin de nos cœur, et dans une douce passion pleine de droiture et de poésie, un éternel échange mystérieux et surprenant… »

            Merci Louisetta pour cette poèsie libérée à faire pleurer d’amour et de joie…

          • graffitique dit :

            C’est révélateur …
            Tout le monde il a raison,
            mais pas forcément au même moment, ni au même endroit, ni dans la même enveloppe 🙂
            Je ne connais pas le texte de Krishnamurti qu’évoque Louisetta, mais quelques petites citations auraient bien décoré le tout 😉
            ok je sors

          • Margelle dit :

             » mais je sais que l’amour homme-femme peut être quelque chose de merveilleux, comme une lanterne toujours allumée dans l’écrin de nos cœur, et dans une douce passion pleine de droiture et de poésie, un éternel échange mystérieux et surprenant… »

            ooohhh ! mais bien sûr que je suis d’accord… comment ne pas l’être ?
            Alain Thomas, quand je parlais de séduction, je l’entendais au sens initial de « détourner du vrai », je pense que tu le prends plutôt dans le sens de « plaire ». Il faudrait donc d’abord savoir ce que l’on a envie de dire quand on parle !! 🙂 je crois bien que cela va devenir un exercice de style… Juste ne pas en abuser…
            Mais dans mon expérience -et ce n’est pas nombrilique, Marie-christine, juste pour situer d’où je parle- je n’ai pas eu la chance de Louisetta d’être une « belle nana », et pour une femme, du coup la vie ne se donne pas d’elle-même. J’ai un peu réfléchi à la question. Je pense qu’on se donne un physique, ou qu’il se construit avec la construction de l’être. C’est une hypothèse. Petite j’avais une belle petite gueule, mais qui s’est renfrognée avec le temps… peut-être l’éhritage, peut-être le karma, ou l’ensemble des deux. Le corps compense, mais ce n’est pas tout.. voilà pour le nombrilisme, pas toujours exaltant !!
            Ma jeunesse plutôt douloureuse ne m’a pas facilité la confiance en moi. Je l’ai conquise à force de lâcher-prise, de renoncement aux images. Et je peux dire que mes amours ont été des amours de « regards ». Des amours de coeurs. Et que c’est le coeur effectivement qui se développe. Mais il reste toujours une blessure, ou une vision autre. Le monde se vit autrement. Tout n’est pas donné. C’est du moins ainsi que je le vis. Peut-être pour vivre autre chose. Tout ça pour expliquer pourquoi je remettais en cause la séduction. Je pense que l’amour est au-delà. Et qu’il n’a pas de loi.
            J’ai beaucuop de livres à lire, actuellement, Louisetta, mais tu me donnes envie de connaître ce qu’a dit Krishnamurti, bien que ma dernière relation à lui se soit refroidie, et que je pense qu’il dit ce que la plupart des sages disent… L’autre est là pour se rassurer soi-même… non ? 🙂

          • Louisetta dit :

            Merci de l’avoir lu et apprécié, alain thomas…

    • Margelle dit :

      Alain, je relis ton texte plus tranquillement et il me parle bien. Je suis entièrement d’accord sur l’importance que celui qui propage une parole dise qui il est. L’importance de s’impliquer, d’ancrer son discours dans le concret (ou le concert ?) avant de le divulguer. Cela permet mieux à l’autre de se situer et de tracer son chemin à lui. Le seul qui compte. Je viens de visionner Krishnamurti, qui semble désabusé, c’est en 1983, à la fin de sa vie. Il exhorte la foule de ne pas faire qu’écouter, mais vivre ce qu’elle a entendu. Cela me donne l’impression d’un sentiment d’avoir prêché dans le désert une bonne partie de sa vie…. mais je peux me tromper.
      bien à toi.

      • alain thomas dit :

        Oui Margelle c’est cela.
        Krishnamurti lui-même a maintes fois répété qu’il n’y avait pas de maîtres et pourtant il a enseigné toute sa vie et donné des conseils.
        C’est très difficile d’échapper à cela.
        Un maître d’école enseigne et donne des conseils mais en termes de spiritualité, je n’en vois aucuns à donner, je ne vois que des expériences à partager, en utilisant le « je » ou le « nous ».
        Bien à toi

  12. acacia dit :

    Alors comme ça tout le monde perd la tête ?
    Mais c’est très bon signe !!
    Encore quelques ajustements et le cœur sera devenu l’organe décisionnel qui est son véritable état… En attendant… voyons… je voulais rajouter quelque chose… qu’est-ce que c’était donc… ? tiens, j’ai oublié…
    On n’est pas au bout de nos surprises, chouette chouette chouette !!! 🙂

    • graffitique dit :

      Oui, ça commence à pas mal fusionner, mais heureusement qu’on a la thauthaumobile de Thau et la potion magique de Marie-Christine (on se déshydrate vite, comme les bébés) pour foncer joyeusement dans les dimensions paradoxales et les structures fractales, au mépris des collisions browniennes. 🙂

      • marie christine dit :

        Graffitique, sans parti pris en ce qui concerne Alain (je n’ai pas d’opinion), je trouve très beau et très profond ce que tu dis plus haut .
        Ca devient intéressant parce que ça dépasse le nombril et concerne l’humanité entière . Là, on se rapproche de l’origine …

        • graffitique dit :

          Je ne sais pas trop Marie-Christine, car il n’est pas toujours facile de traduire en mots ce qu’on ressent.
          Aussi ai-je pris soin de préciser que j’avais peut-être mal compris ce qu’il voulait dire, que j’ai peut-être répondu à côté. Nous sommes forgés par nos expériences et il est fort délicat d’émettre des « vérités » qu’on n’est pas sûr d’avoir pour soi. On tâtonne. Au moins nous échangeons et réfléchissons à tout ça, le partage peut ouvrir certaines portes à nos perceptions.
          Michael Brown disait dans une de ses videos, qu’il parle en tant qu’homme (ce qui suggère qu’il admet que cette polarité influe son expression).
          Comme Alain, je parle aussi en tant qu’homme, ce qui fait que je ne peux pas exclure la moindre de ces maladresses que nous manifestons souvent dans notre langage, à travers nos filtres perceptifs.
          Les rôles du masculin et du féminin ne sont pas forcément figés, surtout en ces temps présents. Encore vaut-il mieux distinguer si on parle de rôles sociaux ou sociétaux, ou d’autres choses plus personnelles.
          Je ne pense pas qu’on ait d’autres réponses que celle de notre ressenti, que nous devons éventuellement affiner le plus possible.
          Mais, ce qui me semble juste, c’est de secouer notre cuirasse de préjugés ou croyances, pour nous permettre de changer notre regard, le démultiplier.
          Chaque être peut avoir alors plus de chance, d’assumer en soi-même l’évolution du rôle qu’il sent être juste dans le moment, l’entourage et les circonstances qui sont les siens, configurant alors la même possibilité et la liberté pour autrui.
          Cette expérimentation a donc un caractère mouvant / émouvant qui n’a rien à voir avec des principes (même généreux), ni même avec des mots (si on les prend à la lettre au lieu de s’en inspirer simplement en résonance).

  13. Quatrième du nom dit :

    ce texte a deja été publié, non ?

    • Soleil Bleu dit :

      Ah la bonne blague Quatrième du nom, sa redif a valu nombre de commentaires en amont qui ont donné lieu à pas mal d’humour. J’adore ces anachronismes 😉 c’est frais et ça m’fait rire, ce qui me va bien en cette période 🙂
      Bisous affectueux

  14. fabien dit :

    Ce que je retiens dans ce texte c’est que l’on a l’option de ne pas réagir mais plutôt d’acceuillir les évènements extérieurs, les émotions qu’ils provoquent en nous .
    Se positionner un peu en retrait de la situation ou du ressenti pour l’observer, le ressentir .
    En ce moment j’ai beaucoup de peurs et même d’angoisses qui refont surface et j’essaie justement de ne pas nécessairement réagir, je laisse venir les images et sensations et c’est pas facile car parfois vraiment pas agréable .
    Mais ça n’est pas plus désagréable que le refoulement ou le dénie .
    En tout cas j’ai de meilleurs résultats et bien que j’ai parfois des angoisses assez forte, je les gèrent mieux en les acceuillant et les observant, sans les refouler ni les accentuer .

    • Marie-Anne dit :

      Pour moi, ton attitude est le courage et la sagesse même, Fabien; elle révèle une belle compréhension des choses.
      Donne-toi beaucoup d’amour. Je fais comme toi lorsque des angoisses surviennent: je les accueille et je les observe, puis je me calme en me rappelant que tout est bien. Si ces angoisses remontent ou arrivent sans raison apparente extérieure, je les remets à la Source (la Lumière, le Divin, donne-lui le nom que tu préfères) pour qu’elles soient transmutées( et je le leur dit); si elles sont causées par un événement extérieur peut-être inquiétant ( inquiétant dans l’ancienne façon de fonctionner), je me rappelle que tout a sa raison d’être et que cet événement arrive pour m’apprendre quelque chose; quoi?
      Parfois même, l’événement semble se profiler juste pour voir tu y réponds en l’acceptant, et, si oui, tout s’arrange.
      Et dans le cas d’événement plus collectif, je fais confiance au Nouveau qui s’installe et qui a un meilleur recul que nous :-), et je reste le plus centrée possible; j’écoute ce que me dit mon coeur ou ce qu’il me pousse à faire.

      Dans tous les cas, j’insiste, donne-toi beaucoup d’Amour, dans la Paix et dans la Joie ( comme l’a définie Michael Brown).
      Avec toute mon amitié, M-A

  15. pantxika dit :

    ce n’est pas facile d’exposer son drame devant un groupe et parfois de le faire cela permet au groupe d’avancer et à chaque participant dans le groupe de se libérer en résonnance
    de plus le groupe permet une oeuvre de nettoyage en fractale que pour un individu seul à son petit niveau il est très difficile d’accomplir
    Tout dépend bien sûr de l’authenticité de la personne et de son dessein…
    C’est vrai aussi qu’acceuillir et accepter avec amour tout ce que nous sommes est une bonne manière de dépasser les blocages et leur fixation, encore faut-il être prêt à plonger tout au fond

    • marie christine dit :

      Je suis en phase avec vous, Fabien et Pantxika .
      Et surtout se rappeler que ces choses ne sont pas nous . Elles viennent de l’extérieur . Accueillir donc ce que l’on trouve quand on plonge au fond, mais s’en débarrasser comme d’un intrus que s’est trompé de chemin en lui mettant la lumière pour éclairer et nettoyer la place . Quand on a des poux, on ne les garde pas .

      • Salvia dit :

        Bonjour Marie Christine,
        tu dis : »ces choses ne sont pas nous . Elles viennent de l’extérieur ».
        Ceci me semble juste, mais si elles viennent chez nous c’est que quelque chose en nous les a attirées. Elles sont donc une indication de notre état.
        Je te cite encore : »mais s’en débarrasser comme d’un intrus qui s’est trompé de chemin », ne me semble pas la meilleure solution… Je préfère pour ma part remercier l’intrus pour son aide et me mettre à faire le ménage chez moi. Alors l’intrus partira tout seul après avoir joué son rôle.
        Mais chacun selon son ressenti, pas vrai? Et puis, tout n’est-il pas le Divin? 🙂

        • Margelle dit :

          Tu exprimes assez bien ce que je ressens, également…

        • marie christine dit :

          Oui Salvia, l’intrus a incontestablement son utilité mais je doute que ce soit son intention ! Alors le remercier …
          Je pense que son intention est toute autre (saboter, détruire) et que l’utilité vient d’ailleurs . Je pense que c’est une grâce divine qui le rend utile pour nous .

          • Salvia dit :

            Marie Christine, que savons-nous de l’intention d’un intrus? Si nous le ressentons comme tel, son intention me semble accessoire. Tu dis qu’il veut saboter, détruire, c’est cela qui m’interpelle. De quoi as-tu peur?… Mais peut-être que je me trompe, alors excuse ma question…
            Par contre je suis entièrement d’accord avec toi lorsque tu dis que c’est une grâce divine. Alors pourquoi ne pas remercier l’intrus, et à travers lui, remercier le Divin? Puisque, et tu le sais bien, tout est le Divin, comme le dit si souvent Mère 🙂

          • Margelle dit :

            J’ai malgré tout l’envie de poser la question de l’intrus. Car finalement, je ne sais pas ce que c’est réellement. Qu’est-ce qu’un intrus ? je ne vois pas, je ne saisis pas. Si je suis composée de matières de l’univers, ce que je crois, même si je ne suis pas très sûre des termes à employer, je suis le Tout, avec juste la difficulté de le reconnaître. Pour ma part, j’avance en incluant, en intégrant tout ce qui se présente à moi, difficilement parfois. Je le reconnais comme faisant partie de moi, en des proportions différentes, certes, ce qui peut créer un obstacle, mais réellement, dans mon essence je suis le Tout. Je suis seulement encore en-deçà de la connaissance à laquelle je tends. Ce qui me fait régulièrement réagir, mais à tort.
            Sans doute votre vision est différente ?

          • Salvia dit :

            Margelle,
            j’ai la même vision des choses que toi!
            Aussi, lorsque j’ai répondu à Marie Christine et que j’ai parlé de cet intrus qu’elle mentionne, c’était plutôt dans les sens de l’amener à parler plus clairement de ce quel appelle un intrus. D’où aussi mon commentaire en réponse dans lequel, à la fin, je dis que tout est le Divin, ce dont je suis absolument convaincue.
            Nous disons trop souvent, « tout sauf … », alors ça ne peut pas marcher.
            Il n’y a pas d’intrus à mon avis… Je persiste et je signe 🙂

          • alain thomas dit :

            Bonjour Salvia, Margelle,

            Je vous rejoins dans votre propos.
            L’intrus dont il est question ici est partie intégrante de nous-mêmes ; en cela il n’est pas un intrus mais « partie » de nous.
            Il n’existe donc pas en tant qu’entité indépendante ou autonome.
            Reconnaître en nous un « obstacle » est une façon de réaliser que nous avons provoqué cet obstacle. L’accepter comme tel en l’identifiant permet de le le dissoudre dans la nature même de l’esprit, sans jugement.
            Ainsi, comme un nuage dans le ciel, il passe, est reconnu comme tel et disparaît à l’horizon.
            Facile à dire tout ça… mais à faire !!! C’est autre chose.

        • François dit :

          Salvia,
          je remercie aussi , la plupart du temps l’intrus et ça propose systématiquement de faire le ménage… enfin si on veut bien le faire,car, y’a tjrs le choix final qui nous appartient de saisir une opportunité ou pas …. 🙂 (en général c’est un cadeau)

          • marie christine dit :

            Toutes les solutions sont bonnes . Chacun remercie ce qu’il croit bon et tout est bien ainsi .
            Et je vous dis que le nettoyage personnel n’est pas la fin de l’histoire …

          • Margelle dit :

            Eh non, le nettoyage n’est pas la fin de l’histoire, mais il en fait partie… partie intégrante. Sinon comment la faisons nous l’histoire ? Il me semble que nous sommes tous les 10 d’accord là-dessus ??? 🙂
            Je pense impossible de vouloir avoir la fin de l’histoire, ou le dernier mot… A part quelques êtres (avec un E ?) mais je pense que ceux là on les sent… et c’est limpide, ça coule de source, de la source (avec un grand S ?).
            Oui toutes les solutions sont possibles… Chacun étudie celles qu’il rencontre, les teste, les éprouve ou les épouse… Ne pas s’y identifier est préférable pour avancer mieux… et ensemble ?
            Et vive l’échange et le partage !! en musique ! 🙂

  16. Jonas 27 dit :

    Quand nous avancons avec la transcendance ,notre perception de ce que nous étions est très claire (imcomplet).C’est un peu comme chercher des morceaux d’un miroir que nous avons brisé et don les morceaux sont resté un peu partout derrière nous le long de notre chemin de vie.Nous venons au monde (graine d’espoir) mais, très vite (la peur) fait son apparition et essais de nous mettre a l’abris ou de nous piétiner et elle change notre chemin alors nous poussons a l’ombre et revenons a la lumière.Nous passons notre vie a la recherche du chemin de lumière parfait mais nous retournons inévitablement a l’ombre aussi appellé (((la nuit))).Tout c’est incursions (travail sur soi)dans l’ombre nous apprennent a voir dans la noirceur, a sentir mieux,a gouter la vie,a écouter les autres et a les toucher, pour les fusionner en un seul sens (le sixième) et a le ramener dans la lumière.Un beau jour on se retourne pour regarder cette tige toute tordue et fatiguée et a notre grand étonement (On se rend compte),de tout les obstacles et danger rencontré sur le chemin et que tout notre savoir en découle et que même si les fleurs qui on poussés a la pleine lumière te dise comment pousser droite ,il ne se rende pas compte ,mais ils connaissent très bien la lumière car telle est leur rôle.Quand une jeune pousse nait au pied de cette vielle tige tordu le seul conseil valable c’est (crois en toi) car un jour tu rendra compte que toute était indispensable et que le rôle que tu as choisis demande toute cette souffrance et toute cettte amour (toute cette ombre et toute cette lumière).Pour vraiment bien incarner ton rôle ,il te faudra les connaitre de fond en comble (((transcender)))

    • alain thomas dit :

      En phase avec toi Jonas
      Bien à toi

    • Thau dit :

      Salut Jonas,

      Merci de nous inciter à réfléchir sur la transcendance…C’est coton mais on peut tjrs essayer…

      La définition:

      Est transcendant ce qui est « trans », « au-delà », sous-entendu d’une frontière de l’humain; par opposition est immanent ce qui est à l’intérieur de cette frontière, dans l’ « en deçà » ou l’ « ici-bas ».

      Voyons ce qu’en disent qq auteurs (wikipédia):

      Pour Kant, la raison éprouve le désir de connaître des objets se trouvant en dehors de l’expérience empirique (qu’elle soit sensible ou intelligible), à savoir Dieu, la liberté et l’âme, et c’est pourquoi elle a « besoin d’une discipline pour contenir ses débordements et éviter les illusions qui en proviennent». Et encore cette citation encore plus explicite: « Nous appellerons immanents les principes dont l’application se tient entièrement dans les limites de l’expérience possible; et transcendants ceux qui doivent élever leur vol au-dessus de ces limites. »

      Comme « il n’y a rien à dire » de ou sur l’au-delà absolu, certains, comme Kant, Marx, Wittgenstein, veulent ignorer la frontière absolue: « Tout ce qui proprement peut être dit peut être dit clairement, et sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence». Et encore: « Un Nietzsche, un Gide, et tous les autres, refusent la transcendance, alors (…) on rétablit (…) en la déplaçant, en la déviant (…), une transcendance qui, tout comme l’âme gidienne, a perdu son nom ».

      D’autres, comme Sartre à la suite de Husserl, reconnaissent l’existence d’une frontière absolue, mais ils déconseillent à l’humain de s’y laisser prendre car elle ouvre vers un au-delà absolu où la parole (ou pensée ou connaissance) humaine n’a aucune prise, car il n’y a rien à relationner et que la pensée est relation: « Ce qui passe la relation nous surpasse; et l’irrélatif est… l’impensable… ». Ainsi Husserl déclare: « la philosophie de la transcendance nous jette sur la grand-route, au milieu des menaces, sous une aveuglante lumière. » Ils préfèrent s’intéresser à la frontière morale, plus concrète: « Chez Jaspers, il y a un second sens du mot transcendance, en tant qu’il caractérise le mouvement que nous accomplissons sans cesse pour nous dépasser nous-mêmes. L’existant accomplit sans cesse un mouvement de transcendance, se dépasse sans cesse ». Et encore: « C’est parce que ma subjectivité n’est pas inertie, repliement sur soi, séparation, mais au contraire mouvement vers l’autre, que la différence entre l’autre et moi s’abolit et que je peux appeler l’autre mien (…) je ne suis pas une chose mais un projet de moi vers l’autre, une transcendance ».

      D’autres, au contraire, pensent que c’est à la tangence de cette frontière que se joue la philosophie première ou métaphysique. Ainsi Bergson écrit: « En ce point (de tangence), est quelque chose de simple, d’infiniment simple, de si extraordinairement simple que le philosophe n’a jamais pu le dire, et c’est pourquoi il a parlé toute sa vie. » Ils tentent, par les chemins de la raison, du logos, bref, de l’en deçà, d’aller au plus près de cette frontière infranchissable, jusqu’à l’effleurer, touche mystique ou intuition.

      Pascal: « La distance infinie des corps aux esprits figure la distance infiniment plus infinie des esprits à la charité… De tous les corps ensemble on ne saurait faire réussir une petite pensée… De tous les corps et les esprits on n’en saurait tirer un mouvement de vraie charité… » Dans ce texte, la frontière relative est une distance infinie, la frontière absolue, une distance infiniment infinie. Peu importe le nom donné au transcendant, ici « charité », ailleurs Dieu ou l’Acte ou Cause première ou le Transcendant, étant entendu que l’au-delà est absolu, inconnaissable et donc innommable. Et encore cette citation plus explicite: « Cette élévation est si éminente et si transcendante qu’elle ne s’arrête pas au ciel, il n’a pas de quoi la satisfaire. »

      Jankélévitch: « Ce que nous cherchons n’est pas seulement l’Autre-ordre du Logos, mais le Tout-autre-ordre… Si la métempirie d’éternité, d’universalité et de nécessité était le plan suprême, il n’y aurait d’autre métaphysique que gnoséologique, c’est-à-dire encore immanente et, comme dans l’apriorisme kantien, non point tant transcendante que transcendantale… ». Dans ce passage et un peu plus loin, Jankélévitch, comme Pascal, distingue bien une frontière relative, ou « choquante », entre le monde des corps perçus et celui des esprits ou de la raison: « le monde des essences et rapports intelligibles, s’il transcende le donné immédiat, ne transcende pas la pensée… », et une frontière absolue, ou « scandaleuse » entre « la pensée » et « ce qui passe la pensée et nous surpasse », parce qu’il est « impensable et contradictoire de renier les conditions axiomatiques qui rendent possible la pensée en général… ».

      C’est la métaphysique qui a pour objet l’étude de cette transcendance absolue: « On nomme métaphysique ce qui surpasse la nature et qui est au-delà de la causalité et du langage » (Errenios). On retrouve bien l’idée d’une frontière absolue, au-delà de la causalité et du langage qui sont notre frontière humaine. Et encore: « L’ego qui a réellement découvert le néant du monde et du moi ne peut pas ne pas rencontrer la réalité et la plénitude de la Transcendance. Il ne peut pas ne pas découvrir que seule la Transcendance est réellement l’Absolu ».

      La métaphysique ne peut que conduire par une suite de « négations secondes, toutes partitives et hypothétiques » jusqu’au seuil de l’au-delà absolu… dans lequel elle ne peut pas plus entrer que les autres sciences. Elle est donc incapable en elle-même de choisir entre transcendance et immanence… Les philosophies de la transcendance et les philosophies de l’immanence, tout comme les religions, sont condamnées à tomber dans des dogmatismes souvent opposés: « Au regard de l’histoire, l’immanence la consacre en la déifiant, et la transcendance la juge en la dépassant ».

      Quand je vous disais que c’était coton…

      Passons sur la variabilité des points de vues ( mais j’aime bien celui de Bergson…)
      que peut-on retenir de tout ce blabla ?

      La transcendance a à voir avec l’absolu et se situe par delà les croyances (religions, et spiritualités). Avancer avec la transcendance n’est donc peut-être pas le terme le plus approprié car cheminer avec (dans?) l’absolu c’est se situer dans un état indéfinissable où l’ Etre Est (tout simplement…); ce qui revient aussi à dire que les connaissances (incluant celles de notre (nos?) vie(s)) n’ont plus de raison d’être… Certains parlent de « demeure de paix éternelle » mais le terme demeure est surement très caricatural…

      Bref comme disait Bergson « qq chose d’infiniment simple dont on ne peut parler »…mais que peut-être le vis-tu mon ami?

      Fraternellement

      • Margelle dit :

        ouh là là !!! comment tu fais pour mettre tout ça en musique, hein ? comment tu fais ??? 🙂

      • Jonas 27 dit :

        Bonjour mn cher Thau,
        Je comprend mieux maintenant quand tu souhaitais que je travail plus profondément mes commentaires,Moi,ce que je souhaiterais ce n’est pas que tu me dise selon telle ou telle (g)RAND ,ce qu’est la transcendance mais bien qu’est-ce que toi (T)hau tu en pense ou as vécus car elle(la transcendance) fait naître .Si je la vie ???C’est plutôt (Si je vie aujourd’hui c’est bien grace a elle,avec toute ma lumiombre.

        • Thau dit :

          Bonjour Jonas,
          Tu vois clarifier les concepts, surtout si difficiles à exprimer, permet d’avancer, sinon le lecteur ne peut suivre…
          Par exemple pour moi on ne peut vivre grâce à la transcendance : on ne peut vivre que dans la transcendance…c’est pas la même chose.
          De plus, si on vit l’absolu, « la lumiombre » c’est à dire les A/R, tjrs de mon point de vue « on s’en fout » c’est très secondaire…
          Rien n’est simple…mais tout s’éclaire!
          Ton ami

          • Jonas 27 dit :

            Merci mon très cher (T)hau,
            Je vais être d’une clarté l’impide et transcendante et peut-être va tu mieux comprendre.Je te demande (PERSONELLEMENT) donne moi un expérience vécu de transcendance dans ta vie .Pour toi(on ne peut vivre grâce a la transcendance ,on ne peut vivre qu’avec elle).C’est une très belle phrase facile a comprendre pour les lecteur mais exprime telle vraiment la transcendance.Sans la transcendance je ne vivrais pas (je survivrais)et survivre c’est encors un grand mot,mais il est aussi vrai que depuis ,je vie avec(la transcendance)= (ma lumiombre).Si tu vas relire mon commentaire sur le même article ,il y a deux mois, mon opinion n’est pas le même.Je l’ai trouvé innovateur (a l’époque)parce que (je pense)que c’est la première fois qu’un article décrivais tant bien que mal ((((le tout))))divisé en quatre savoir (l’être,la foi,la spiritualité et le mental),mais il est dirigé (comme je l’avais dit il y a 2 mois).Ne soyez pas réactif ,soyez passif,pas a l’extérieur mais a l’intérieur,pas d’ombre ,suivez la lumière,ne prend pas ta main gauche pour écrire,prend la droite choisis!!!!!!!!!(((Prend les deux,sois patient ,attend ,ressent elle est en train de naitre d’ombre et de lumière)))Pourquoi les gens ne veulent pas du troisième choix ,tu as un raison c’est que c’est le chemin de l’infint,de l’éternel(il n’y a aucune limite dans l’horizon qui s’éveil)L’acceptation ((((((((TOTAL))))))))Nous commencons dans ce monde en transcendant et nous devons le refaire a notre mort et c’est (((((LA RÉPONSE))))) Prend les deux pilule Néo.Avec toute ma lumiombre.

          • Stéphanie dit :

            Bonjour mes amis,

            Pardonnez moi si je viens mettre mon grain de sel dans votre conversation. Merci Thau pour en être à l’origine et merci Jonas pour cette très belle réponse faite à Thau.

            Le thème de la transcendance est passionnant, mais je suis d’accord avec Jonas. Il ne sert à rien de l’aborder par la pensée des autres, c’est une expérience que nous ne pouvons vivre que de l’intérieur et c’est quelque chose de tout à fait intime. Nous pouvons partager et échanger nos expériences mais aucun lecteur ne comprendra ce qu’est la transcendance s’il ne la vit pas par lui-même.

            Mon expérience personnelle de la transcendance est différente dans les faits de celle de Jonas, mais le résultat est le même, on part de l’ombre la plus sombre pour basculer en quelques instants (c’est mon cas) dans l’amour inconditionnel et l’unité, le troisième c’est le choix ou la transcendance, c’est-à-dire, comme dit le Passeur ramener cette expérience « mystique- transcendantale » dans notre dimension physique.

            Ma première expérience de ce type je l’ai vécu à 6 ans, ensuite il y en a eu d’autres. Ce que je peux dire c’est que depuis que j’ai touché « du bout des doigts » à l’amour inconditionnel, celui qui n’appartient pas à ce monde, et à l’unité, mon cœur n’aspire plus qu’à l’amour et à la lumière. Je ne vis plus que pour aimer et pour servir mes frères (de tous les règnes) parce que je sais intimement que nous sommes tous unis et que l’amour inconditionnel est notre vraie nature. Je rêve depuis toujours à un monde de paix, de joie, de beauté, d’unité et d’amour que je tente de vivre à chaque action, à chaque pensée et à chaque instant de ma vie. Ce qui ne veux pas dire que je n’ai plus d’ombre en moi, mais j’en suis davantage consciente et donc les ombres me traversent très rapidement.

            Je crois que c’est ce que Jonas veut exprimer ici en parlant de « Lumiombre », et puis sans l’ombre il n’y a pas de transcendance possible. C’est UN TOUT les ombres, la lumière et la transcendance.

            Avec toute ma lumiombre …

          • Thau dit :

            Merci Jonas et Stéphanie pour la vos réponses belles et sincères comme tjrs. Peut-être arriverai- je un jour à « ramasser » en qq lignes des élts plus personnels mais fichtre c’est un Sacré effort..trop difficile ce soir en tout cas…De toute façon, ce dont je suis sur, c’est de ne pas être transcendant du tout… sinon je ne m’y intéresserais pas, cela n’aurait aucun sens!
            J’ ajoute un lien pour apporter qq « briques » supplémentaires (vidéo de Satprem):
            http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Ez9BE68oPS8
            A bien Thau les amis

          • Margelle dit :

            Merci Stéphanie pour ce beau témoignage ! 🙂

          • Jonas 27 dit :

            Merci mon cher Thau ,j’ai vraiment apprécié ton petit vidéo sur l’être et je suis en partie d’accord avec ce que dis le personage(je me souvien plus de son nom).Ca ma mis tout de suite en phase d’entendre mon guide(le corbeau) chanter dérière.Ce film m’amène a la même conclusion plusieur facteur(qui son différent pour chacun) empêche la transcendance et cela reste personnelle a chacun.J’ai écris un commentaire il y a peu de temps qui parlait du grand retour de la foi(pour moi.)Je commencais comme ceci (J’étais mort dans un monde sans vie).Il y a de nos jours encors des endroits d ‘horeur décris par ce monsieur et nous les encourageons ,sa s’appelle (Prison) .Oui mon ami !!!La transcendance de nos erreurs ira jusque là.La lumière la plus vive nait dans l’endroit la plus sombre.Cet homme sait exactement ce qu’est l’être mais il y a d’autre chose(la foi,le mental,la spiritualité)et c’est ce qui rend l’être (humain),tu comprend.Un être concient de vivre une expérience humaine,avec toute ma lumiombre.

      • Phiphi dit :

        Merci pour le la Video de SatPrem. émouvant, touchant, ça résonne

  17. Jonas 27 dit :

    Quand nous exposons en publique un drame personnel ,nous fesons cela pour attirer l’attention ,les ressentis c’est quoi sinon.Dévolutif c’est le mots que j’ai choisis pour cette article.Il est très loin de la transcendance.extérieur ou intérieur (le piège).C’est peut-être pour cela qu’il on oublié quelque choses .C’est unique a chacun et ca s’appelle la transcendance mais ce n’est pas aussi facile que la paix intérieur.Je vais transcender ma déception et je vais quand même remercier le Passeur pour nous faire vivre toute sorte d’émotion grace a son site des bonne et des moin bonne comme dans la vie ,merci avec toute ma lumiombre.

    • graffitique dit :

      Pour te répondre Jonas, ainsi qu’à Quintus, je dirais plutôt (mais ce n’est que mon avis) que la forme trahit un peu le fond dans ce billet.
      Je l’ai trouvé surtout trop long et peuut-être un peu désordonné, comme si on avait mis par écrit un texte parlé.
      Je le trouve cependant plein de bonnes choses, mais il faut admettre que ce n’est pas forcément très facile de mettre ça en ordre et à la portée de tout le monde, pour le partager avec un public forcément varié.
      Il est vrai qu’on a parfois un peu de mal à accrocher et ressentir ce qu’il dit, si on ne l’a pas déjà pleinement expérimenté.
      Comme en toute chose, il est difficile de savoir la juste mesure (quand on s’exprime) de ce que les autres peuvent assimiler.

  18. Quintus dit :

    Ben tiens.. fastoche je suis dans le dharma tout les jours.. !!
    Texte d’une grande simplicité.. tout le monde à compris et sans le moindre sac de nœud au cerveau.
    L’auteur est très clair.
    Reconnaissez que ce texte n’est quand même pas facile, ou alors vous avez des superneuronnes dopés.

    • Soleil Bleu dit :

      Salut Quintus,
      Il m’arrive d’être sur la même ligne que toi quand certains textes restent hermétiques à mes petits neurones. Je ne m’en agace plus car j’ai compris que c’est parcequ’ils ne résonnent tout simplement pas avec ce que je vis ou ressens sur le moment. Je peux lire plusieurs fois le même texte, selon mon état intérieur il me montre à chaque fois quelque chose de neuf, qui peut aller de l’incompréhension à tous les niveaux, à une illunation totale si c’est aligné avec le ressenti du moment.
      Aujourd’hui, je me dis que tous les textes qui arrivent à ma vue s’accordent avec quelque chose en moi, mais le moment pour en prendre conscience ou que je m’en empare n’est peut-être pas synchrone. Alors je les laisse partir si cela reste sans écho, ils reviendront me visiter si cela s’avère necessaire pour moi.
      Bien à toi

      • Saam Enki dit :

        Tout à fait d’accord avec toi Soleil Bleu!

      • Mza dit :

        je fais exactement comme toi Soleil Bleu

      • Quintus dit :

        Oui je suis d’accord avec toi soleil bleu, c’est une façon de le voir.
        C’est possible.
        Merci

        • okavecca dit :

          Oh oui, moi aussi je suis en accord avec toi soleil bleu, tout le monde devrait l’être d’ailleurs, la lumière inonde ce message! (90 what minimum!!)
          C’est beau, c’est vrai! C’est le beauvrai!
          Il reste tellement de gens a sauver… nous devons faire valoir notre spiritualité, nous sommes tellement plus conscient que la masse de soit disant intellectuel!
          Bon, ils sont sur la route, j’ai de la compassion, je suis humble et bon, je veux la paix dans le monde, comme vous mes freres et soeurs, nous sommes du coté des justes!
          Je vous embrasse avec compassion, amour pur indicible et lumiere divine qui efface l’ombre qui n’existe pas dans la lumiere, et bisous a vous.

    • Margelle dit :

      Bien sûr Quintus qu’on se dope !!!! sinon comment veux-tu qu’on suive ?? 🙂
      Non, plus sérieusement, « on », j’accepte de ne pas tout comprendre… et des tonnes en plus ! bien sûr que je râle, mais je souris aussi en même temps… ce que je pense que tu fais également… C’est vrai que c’est du dense, du super concentré, et que je -nous- suis -sommes – loin du compte… Ca ne fait rien, ce qui compte c’est le chemin, n’est-ce pas ? Pas lâcher, pas abandonner, et se tenir la main de temps en temps !! et savoir que l’autre est là également, ça aide bougrement ! (mais, bon, on est aussi tout seul).
      Jonas, je ne saisis pas trop ce que tu veux dire… pour toi il n’y a pas de transcendance dans l’article ? Je ne vois que ça, mais peut-être à l’envers ? celle qui empêche de s’envoler un peu loin du sol ? la transcendance du profond… ?????
      Bien à vous tous…

      • Quintus dit :

        Oui mais cela m’agace ce genre de texte (fouillis) alors que comme vous le dites tous on y trouve de bonnes chose à méditer.. mais alors il faut mettre une bouillotte de glace sur le crâne ensuite parce que ça fume.

    • Phiphi dit :

      Non, j’ai pas tout compris mais j’ai le sentiment que cela me recalle dans mes baskets, le ressentis émotionel. cela me fait du bien, merci pour ces partages et tout vos échanges, je décolle pas de vos conversations.

  19. Thibou dit :

    Cette redite me permet de te remercier (encore une fois) Passeur de m’avoir poussé à me plonger dans le Processus de la Présence de Mickael Brown. Je suis en train de le lire actuellement et c’est extrêmement instructif et formateur.

    Je ne suis pas encore dans l’application du processus (il va falloir d’ailleurs que je m’arrange avec ma vie de famille pour réussir à méditer 2 fois par jour) mais je prends conscience à quel point l’on a tendance à s’accrocher à sa souffrance telle une bouée de sauvetage pour se sentir exister.
    Or plus qu’une bouée, notre souffrance est un lest qui nous fait couler. Le pire s’est de réaliser à quel point même notre souffrance ne nous appartient pas.

    Je trouve que sur le principe, ça s’apparente quelque peu à la méthode Ho’oponopono (en tous cas de ce que je connais de l’un et de l’autre) sauf qu’ici on se concentre essentiellement sur soi-même en tant qu’être plus que le relationnel avec les autres ce qui me semble être une priorité le reste découlant naturellement (même si je reconnais tous les bienfaits d’Ho’oponopono).
    Encore plus intéressant dans le Processus, c’est cette possibilité de se débarrasser de vieilles blessures conscientes ou pas.

    Je vous conseille à tous les vidéos (il y en a un paquet sur dailymotion il me semble) où Mickael Brown explique le Processus, je l’avais découvert par ce biais et déjà à l’époque je l’avais trouvé incroyablement juste dans ses propos.

    Bien à vous tous
    Namaste

    • Le Passeur dit :

      EH ben oui, ça fait deux fois que le publie en deux mois ! Je ne sais pas vous, mais moi je n’ai plus du tout de mémoire…

      • Soleil Bleu dit :

        Quelqu’un a écrit ici « Je n’ai plus de mémoire, je n’ai que des souvenirs » et j’avoue que ça m’a bien parlé quand j’ai lu ça !

      • Marie-Anne dit :

        Oui, Passeur, on dirait que des choses s’effacent ou passent à l’arrière plan; des choses reviennent aussi et ne sont pas reconnues car manifestement , elles sont vues avec un regard nouveau ou une mémoire engourdie.
        Je viens juste d’en avoir l’expérience maintenant même, exactement comme toi.
        J’en suis encore toute ahurie, moi qui suis censée avoir une mémoire excellente!
        Enfin, restons zen et accueillons, comme le propose Michael Brown!

      • graffitique dit :

        Pour ce qui est de la mémoire, c’est vrai qu’il y a semble-t-il quelque changement, observation qui m’a même semblé d’une portée assez générale, car d’autres personnes l’ont remarqué aussi.
        Il est évidemment impossible d’en fournir la moindre preuve pertinente, il faut donc s’habituer à fonctionner sans repères ou bien en accepter le caractère relatif ou impermanent. Ce n’est pas spectaculaire, mais perceptible

        • Cécile dit :

          Je confirme ! J’ai de plus en plus souvent des sortes d’absences, je ne sais plus ce que j’ai fait dans les heures qui précèdent… et le plus étonnant, c’est que cela n’éveille aucune inquiétude en moi, plutôt une sorte de bien-être paisible. C’est grave, docteur ?

          • Chantal dit :

            Ah ben oui, tiens, c’est vrai que je l’avais déjà lu. Très étonnant, la différence de résonance entre les deux lectures…
            Ici aussi, la mémoire fout le camp, mais comme Cécile, je trouve ça très reposant.
            Merci, Passeur, pour tous ces repères dont vous jalonnez nos chemins.Et Merci à tous les intervenants pour tous ces commentaires qui me permettent de voir un tout petit peu plus loin que le bout de mon nez.
            Plein de bonnes choses pour vous tous.

        • Thau dit :

          Il faut mesurer les protéines THAU !

      • François dit :

        c’est quoi la mémoire ?

        • Le Passeur dit :

          Quelque chose qui semble devoir ne plus être ce que nous en concevions jusque-là. Lorsque nous accédons instantanément à toute l’information qui toujours est là, à quoi sert la mémoire telle que nous la concevons ? Peut-être allons-nous vers quelque chose de cet ordre, peut-être est-ce juste une remise à zéro de l’expérience vécue.

          • François dit :

            Merci c’est aussi mon ressentit. Puisque tout est là et que tout est nouveau à quoi bon les références du passé. Elles ne peuvent que nous empêcher de vivre le présent avec ce qu’il nous offre d’inattendu.
            Et …. il y en a des choses nouvelles à découvrir, dans certainement tous les domaines de notre existence et pour nous tous. Le regard de l’enfant quoi…!

          • Cécile dit :

            Passeur, tu dis : « Lorsque nous accédons instantanément à toute l’information qui toujours est là, à quoi sert la mémoire telle que nous la concevons ? »
            Merci pour cet éclairage ! Je comprends mieux cette douce sensation de paix et de reliance, dans mes moments d’absence. En effet, ces absences ne signent pas une coupure mais au contraire une reconnexion… Voilà une perspective pleine de sens que je n’avais pas envisagée !

        • alain thomas dit :

          Quand je regarde hier, je ne sais pas ce que j’ai fait, je dois réfléchir et si je regarde demain, sans mon agenda je suis perdu.
          Sans doute parce que la technologie fait que nous n’avons presque plus d’effort à fournir pour travailler notre mémoire.
          N’oublions pas que la mémoire est un effort à fournir, alors que les souvenirs sont des faits marquants.
          Ceci dit, les choses s’accélérant, nous n’avons plus le temps de faire cet effort de mémorisation et nous sommes constamment sollicités pour être dans la présence permanente.
          Un exemple, j’avais une grande mémoire des chiffres, notamment des numéros de téléphone. Je connaissais une centaine de numéros de téléphone. Je peux vous donner des numéros vieux de 40 ans.
          Aujourd’hui, je ne connais pas le numéro de ma fille, je n’en ai pas besoin, mon portable me guide.
          Je dois par contre ouvrir mon agenda dix fois pour connaître mes RV du lendemain. Autrefois, je savais tout par coeur.

        • Salvia dit :

          Et moi qui n’ai jamais eu de mémoire, me voilà enfin plus seule 🙂 … Pour une fois je suis en avance sur ceux qui se vantent d’avoir cette faculté sans se rendre compte à quel point je souffrais jusqu’ici de ce handicap. Voilà une excellente nouvelle qui me rend bien légère 🙂
          J’ai de la mémoire, mais pas au sens où on l’entend d’habitude, ce sont d’autres sens qui me restituent certaines informations dont j’ai besoin.

      • marie christine dit :

        Quand on n’a plus de mémoire, c’est le ressenti vrai qui fait agir .
        Ce que tu as republié, Passeur, c’était la chose nécessaire, juste au bon moment .

        • Marie-Anne dit :

          Ah, ça c’est une bonne conclusion, Marie-Christine! Et j’ajoute que tout ce qui a été dit ici représente sûrement les différentes facettes/ explications de ce qui se passe actuellement.
          Bon, donc, on continue comme on sent, tvb

      • Dan dit :

        Merci Passeur de cette seconde lecture (merci au trou de mémoire donc !!) ; dans la foulée j’ai relu ‘le vrai secret’ de Michael Brown.

      • elba dit :

        Idem pour ma mémoire, Passeur.
        Je ne me souvenais plus que ce texte avait été déjà édité. Et en fait, peut-être qu’il n’a été remis là en partie pour moi. 🙂
        En effet, ce petit rappel sur le fait qu’il ne faut pas chercher à comprendre certaines choses et ne pas entrer en ‘réaction’ mais plutôt en introspection me fait beaucoup de bien à l’heure où je le lis.

        Alors, merci beaucoup. 🙂

    • Phiphi dit :

      Merci, j’y cours

  20. chimène dit :

    Et ouiiiiiiii c’est exactement cela ressentir, tout le reste est foutaise et nourriture pour le mental égo
    Gratitude pour ce partage

    Nelly

  21. Delta de la Lyre dit :

    Admirable.
    Une belle page à épingler en favori si besoin était d’y revenir.
    Tombe à pic aux vues des travaux intérieurs qui nous sont demandés en cette période.
    Adéquate à ce qui se passe en nous aujourd’hui.
    Merci

  22. caroline lepoittevin dit :

    Rien a rajouter …….c’est sublime !!!!!
    merci d’être attentif a notre eveil , merci pour cette transmission !!
    caroline

  23. Soleil Bleu dit :

    C’est extraordinaire de découvrir toutes les clés qui se cachent dans ce texte de Michael Brown. Quelle découverte ! Et quelle joie !
    Lorsque je l’avais lu la 1ere fois que tu l’avais diffusée Passeur, j’avais acquiescé à son contenu mais n’avais pas pris la pleine mesure de sa profondeur. J’allais bien à ce moment là et y avais trouvé une certaine confirmation à mon état de présence à la vie, sans bien évidemment saisir, je m’en rends compte aujourd’hui, que tout cela ne concernait qu’une couche superficielle de l’iceberg, que je serais amenée à descendre plus loin au fond de mon Être et en faire l’expérience dans des strates plus obscures, plus subtiles, les points de naissance de mon nid de souffrances.
    J’ai le sentiment de passer d’un rivage à l’autre et changer de perspective de conscience à sa relecture, une clé lumineuse qui dévérouille des cadenas rouillés par le temps de l’oubli.
    Je t’en suis d’une telle reconnaissance Passeur de l’avoir remis en lumière.
    MERCI ! De tout Coeur !

    • Le Passeur dit :

      Ah bon ? Je l’avais déjà publié ?

      • Margelle dit :

        Eh oui !! et ce n’est pas un mal, parce qu’avant de rentrer juste un peu dans ce qu’il nous déverse, « nous » avons des plongeons à faire ! de le relire me redonne les mêmes frissons que la première fois, mais sûrement aussi très différents… ça donne quelque chose du genre « grr…brr.. broui… brou.. croin, croin… « . Mais je me souvenais quand même de certains passages !

  24. Alain dit :

    Bonjour,

    Voici un lien audio sur la construction des pyramides.

    http://www.marc-candelier.com/article-egypte-la-revelation-des-pyramides-114321270.html

    cordialement

    Alain

  25. robert alexandre dit :

    Le moment dans le temp où le changement devient naturel…

  26. Alain dit :

    Bonjour,

    Je pense que le nettoyage émotionnel est utile, pour l’avoir vécu, même capital pour vivre mieux dans sa peau. Sans cela difficile, voir impossible d’avancer vers la paix, la sérénité.
    Après cela l’émotion disparaît, reste simplement une image, une coquille vide de cette énergie qui nous pourrissait la vie, le souvenir est présent quant on va vers lui, mais sans réaction.
    C’est un pas vers la libération de l’être,
    Qui cherche trouve dans le domaine de l’éveil, il faut faire connaitre les outils de développement et les nouveaux qui arriveront ou qui sont déjà là. l’ère du verseau a commencé pour 2000 ans.
    Il faut persévérer, volonté courage…
    Et puis l’éveil du coeur est la base de toute chose, c’est le plus bel outil qui est été inventé depuis notre venue dans la matière, ce jardin à cultiver.
    Quelqu’un connait-il quelque chose de mieux????
    Il faut labourer, drainer, ratisser, semer, arroser, surveiller, tailler, soigner, remettre en cause ses croyances pour faire grandir sa conscience et parfois recommencer sur un Laps de temps très court, une vie.
    Je suis issue du milieu ouvrier et l’Amour que soeur Thérèsa et Emmanuelle portait et avait en elle, était abstrait pour moi. voir d’un autre monde.
    J’ai eu un déclic, je me suis dit, dépenser de l’énergie à souffrir, n’est il pas mieux de le dépenser à chercher de toute façon cette énergie sera perdue, alors je l’ai utilisé pour comprendre, pour chercher, trouver et chercher encore et je trouverai car la foi est là.
    Chacun travail dans son coin ou au plus dans son entourage. mais il devrait y avoir une banque de données pour cela, il y a bien une banque pour l’argent!

    Alain

  27. marie christine dit :

    Admirable ! C’est exactement ça !
    Tendresse à Michael Brown et à toi Passeur pour nous transmettre ce texte .

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