Les relations amoureuses

Peinture de Anne BachelierPar Pamela Kribbe.

Chers amis,

Je suis Jeshua. Je vous accueille tous sincèrement. Je suis ici en toute cordialité. Je veux partager avec vous, car vous êtes mes frères et mes sœurs et je ressens une profonde parenté avec vous. Je ne suis ni plus important ni plus élevé que vous, nous sommes Un.

Nous nous sommes embarqués ensemble pour planter la semence de l’énergie christique sur Terre, une semence qui avec le temps allait grandir lentement et s’épanouir pleinement. Cette époque sur Terre est celle de l’achèvement de ce voyage.  C’est une époque où beaucoup de jeunes plantes commencent à se développer et de maintes façons, vous êtes ces fleurs en bourgeons ! Ensemble, nous formons une unité, un collectif d’âmes qui se consacrent à la naissance d’une conscience nouvelle. Ne me voyez donc plus comme un maître qui se tient au-dessus de vous, mais comme un ami qui vous donne la main et veut partager son amour avec vous, parce que je vous aime tous profondément.

Vous avez un désir d’amour intense. Vous le cherchez dans vos relations avec les autres, ainsi que dans une connexion au divin. Mais en vérité, ce dont vous avez soif se trouve en vous, c’est votre nature divine, la part de vous qui est Une avec l’amour inconditionnel et la joie. Quand vous faites l’expérience de cette part de vous, c’est comme si vous rentriez à la maison. Tout devient facile, léger, joyeux dans votre vie. Vous êtes à l’unisson avec vous-même, et vous n’avez besoin de rien d’extérieur pour vous sentir bien. Vous formez une unité  à part entière et cependant vous vous sentez relié(e) à toute chose d’une manière profonde et intime.

Ce qui est paradoxal à propos des relations, c’est que l’on ne peut se connecter intimement à une autre personne que si l’on est capable d’embrasser l’unité à l’intérieur de soi. Si l’on est prêt à s’accepter, avec les fardeaux du passé, avec les hauts et les bas, alors il y a de l’espace pour une autre personne avec son individualité unique. Vous n’utilisez plus alors l’autre personne pour rentrer à la maison. Au lieu de cela, vous partagez la Maison que vous portez dans votre cœur avec l’autre. Ce type de relation devient une célébration conjointe, un partage, et c’est une relation qui guérit, que ce soit avec un(e) partenaire, un(e) ami(e), ou un enfant, cela ne fait pas grande différence. Toutefois, les relations amoureuses, celles avec votre partenaire, sont les relations qui font appel au meilleur de vous-même. Elles vous touchent en profondeur et remuent des émotions profondes, parce qu’elles semblent détenir la promesse d’un retour à la maison plus que toutes les autres relations.

Avant de vous parler des relations amoureuses, j’aimerais vous rappeler que la Maison à laquelle vous aspirez, cette unité originelle de laquelle vous êtes nés en tant qu’âme, n’est pas éloignée de vous. On peut dire que dans la sphère temporelle, vous avez symboliquement quitté le Paradis il y a très très longtemps que vous avez tracé votre chemin, en tant qu’âme dans un corps, et que vous avez choisi une certaine forme pour vous manifester, subir des expériences et visiter de nombreux lieux de l’univers.

Quand vous êtes né(e) en tant qu’âme individuelle et que vous avez entrepris votre voyage, vous avez quitté cette unité originelle que vous pouvez imaginer comme une couverture d’amour et de lumière chaleureuse, très familière pour vous. Une unité où vous aviez toujours ressenti la présence sécurisante d’un Dieu Père-Mère et où vous n’aviez donc jamais peur d’être seul(e) ou rejeté(e). ces concepts « négatifs » ne faisaient même pas partie de votre compréhension et pourtant, une puissance archétypale était à l’oeuvre en Dieu qui vous a fait naître du sein de cette unité divine Père-Mère.

Quel était le propos de cette naissance ? Que vous puissiez tous devenir des dieux indépendants ! Que vous puissiez tous devenir le point de départ d’une source d’amour et de chaleur d’où une infinité d’êtres sont créés et émergent. Mais vous avez reçu comme un choc l’adieu offert lors de votre départ. Vous avez réalisé que cette séparation d’avec l’Unité s’accompagnait du fait que vous ne sauriez rien par avance, afin de faire vraiment l’expérience du processus de l’évolution. Vous avez réalisé que vous ne pouviez vous séparer de cette unité primordiale qu’en suivant votre chemin d’âme individuelle qui pour la première fois affronte la peur, la désolation et l’obscurité de l’inconnaissance et de l’incompréhension.

Vous portez encore aujourd’hui en vous cette expérience originelle de désolation et de solitude, qui peut ressurgir très fortement dans l’arène des relations amoureuses. Mais avant d’aborder ces relations, j’aimerais vous rappeler que vous avez la possibilité de vivre cette connexion originelle à tout moment. Quand vous entrez dans le sommeil profond, sans rêves, vous quittez votre corps et vous vous connectez à la source la plus profonde dont vous êtes issu(e), à Dieu, si vous voulez l’appeler ainsi, ou à votre centre intérieur : à cette part de vous qui n’a jamais quitté le Paradis et qui y est encore.  Même si vous l’avez quitté depuis des milliards d’années, cette Unité est encore là en vous, c’est une part inaliénable de votre conscience. La nuit, si votre mental n’est pas trop actif, si vous vous laissez aller au sommeil et aux sphères non-physiques où vous entrez, vous quittez alors votre corps et vous vous ressourcez. De même, dans votre vie quotidienne, vous avez la possibilité de vous relier à cette réalité de l’Esprit divin, dont vous faites intimement partie. Quand vous êtes très calme, vous pouvez parfois ressentir cette présence. Je vous invite à ressentir que tous ensemble, nous constituons une unité, une part de ce visage originel de Dieu.

Peinture de Tomasz Alen KoperaImaginez qu’au milieu de votre poitrine, dans le chakra de votre cœur, se trouve un cristal brillant, merveilleux. Imaginez-le et ressentez sa puissance : un cristal pur et clair dans lequel toutes les facettes reflètent simultanément vos nombreuses expériences. Ce cœur-cristal est aussi relié à tout ce qui vous entoure. Les sentiments que vous recevez des autres peuvent se refléter dans ce cristal et c’est ainsi que vous en venez à comprendre les autres en recevant leurs humeurs et leurs émotions par le biais de ce cristal. De ce cœur-cristal, vous comprenez les expériences des autres : leurs peines et leurs déceptions sont claires pour vous.

Ce cœur-cristal est connecté aux cœurs de tous les autres êtres vivants, car nous sommes tous Un. Et pourtant il vous est possible de ressentir aussi que ce cœur qui bat dans votre poitrine vous appartient : c’est votre âme-coeur. Ressentez comme ces deux aspects vont ensemble. Vous êtes reliés au niveau du cœur, ce champ horizontal qui vous relie avec tout ce qui est vivant. Il n’y a donc pas de séparation, car nous sommes tous Un. Pourtant, vous êtes aussi « un » ce qui veut dire que vous êtes vous, et que personne n’est exactement comme vous. Vous êtes un être individuel et il y a une ligne verticale qui vous relie directement à la Source, à Dieu. Vous êtes dans ce corps physique, véhicule de votre cœur, parcelle unique de conscience divine.

Ressentez la vastitude de ce cristal : la conscience infinie qui vous appartient et qui pourtant peut aller où bon lui semble. Elle n’est pas liée à ce corps, même si elle est dans ce corps maintenant, temporairement, mais c’est une énergie si vaste qu’ultimement elle n’est liée à aucune forme. Vous êtes cette conscience, vous avez apporté une parcelle du tissu divin Père-Mère-Dieu ici avec vous sur cette terre. Vous êtes entier(e) et complet(e) à l’intérieur de vous, et vous êtes le gardien, la gardienne de ce cœur-cristal. Souvenez-vous de cela, alors que nous considérons le thème des relations amoureuses.

Lorsque vous tombez amoureux (se) d’une autre personne, il y a souvent une expérience intense de plaisir au début de la relation. C’est comme si quelque chose s’ouvrait tout grand à l’intérieur de vous, quelque chose qui était resté longtemps caché et ne pouvait s’ouvrir que par le regard de cette autre personne. Les autres ne semblent pas voir ce « quelque chose » en vous, mais votre bien-aimé(e) éveille la beauté nue de qui vous êtes. Votre passion et votre enthousiasme pour la vie revient, vous avez le sentiment d’être vu(e) et aimé(e), et vous allez faire l’expérience de votre profondeur, de la merveille que vous êtes. C’est ce dont vous faites l’expérience dans l’engouement amoureux. Et même si en apparence il s’agit de l’autre, c’est réellement de vous qu’il s’agit, ce que l’autre évoque en vous, ce délice, un miracle ! C’est alors seulement que vous paraissez vous éveiller et ressentir combien vous avez à donner et combien vous pouvez être aimé(e).

À ce moment, généralement les gens deviennent intoxiqués par la crainte et l’émerveillement de cet engouement, et ils s’attachent aveuglément à celui ou celle qui a éveillé ce sentiment en eux. Lui ou elle détient cette « baguette magique » et ce qui avait d’abord mené à une révélation et à un sentiment d’amour envers vous autant qu’envers l’autre mène peu à peu à une fuite de vous-même, à mesure que vous vous focalisez entièrement sur l’autre.

C’est alors que commence un conflit avec l’autre. Vous voudriez posséder cette part de lui ou d’elle qui vous rend si heureux. L’autre fait souvent la même chose avec vous, et tous deux devenez immensément empêtrés dans cette lutte à la corde. Ainsi finalement, le meilleur que vous puissiez vous donner mutuellement finit par appeler le plus bas, la jalousie, la dépendance et les luttes de pouvoir. C’est une chute extrêmement pénible que presque tout le monde expérimente dans sa vie.

Comment cette chute survient-elle ? Il y a deux aspects en vous. De ce cœur-cristal que j’ai décrit, l’amour en vous est capable de voir l’autre exactement tel(le) qu’il ou elle est ainsi que de faire l’expérience de la beauté qui y est présente. De cet espace de votre cœur, vous pouvez entrer dans une connexion égale et équilibrée l’un avec l’autre, dans laquelle vous reconnaissez la divinité en chacun(e) sans perdre de vue votre humanité. Vous octroyez à l’autre ses peines, ses méfiances, ses déceptions et ses résistances.

Mais dans votre ventre, une autre énergie est à l’oeuvre, quelque chose qui peut s’avérer être une force perturbatrice très puissante dans cet engouement. Je nomme cette énergie « l’enfant intérieur négligé », porteur d’ une douleur très forte et profonde qui remonte à cette douleur de naissance cosmique originelle d’avoir quitté l’unité Père-Mère-Dieu. Cet enfant s’éveille aussi lorsque vous tombez amoureux(se) et il a de nombreuses émotions pouvant obscurcir votre cœur. Ces émotions peuvent envelopper le cœur-cristal et assombrir le fait que vous seul(e) êtes la source du plaisir et de la félicité vécus aux débuts de l’amour romantique. Ces sentiments vous concernaient, vous, ainsi que l’espace que vous vous êtes donné, rendu possible par l’autre, mais cela ne concernait que vous.

Toutefois, l’enfant en vous, qui est en souffrance et réclame l’attention,  l’amour et la reconnaissance dont il a tant manqué pendant si longtemps peut être tenté d’opérer une sorte de strangulation sur le partenaire. Il veut s’accrocher à tout prix afin d’obtenir pour lui-même ce dont il manque. Ainsi, l’enfant et le cœur-cristal finissent par être opposés. Ce qui au premier abord semblait être magnifique tourne en une relation destructrice où vous allez vous bagarrer et entrer dans un conflit dont personne ne veut mais qui se produit néanmoins.

Au moment où la magie menace de disparaître, il se peut que le désespoir vous saisisse. À tout prix, vous voulez vous accrocher à votre partenaire, parce qu’un jour, vous avez ressenti un amour absolu avec cette personne. Vous allez vous battre afin de le garder et vos douleurs les plus anciennes, vos émotions de colère, de peur de l’abandon, voire la haine, entrent alors en jeu. Même alors, c’est très difficile de lâcher l’autre personne, car vous serez aiguillé par le rappel de ce que vous avez vécu de bon quand tout était en harmonie.

Il est très important qu’à ce stade vous sachiez lâcher prise. Le moment où vous sentez que votre relation entre dans une spirale descendante, et que vous êtes sur le point de vous accuser et de vous blâmer l’un l’autre est le moment de faire un pas en arrière. Vous avez la capacité de vous blesser si gravement, précisément parce que vous vous êtes touchés si profondément, et cette souffrance est difficile à guérir.

Osez donc faire un pas en arrière quand vous avez le sentiment que vous échappez à tout contrôle, que vous êtes balayé(e) par des émotions qui vous empêchent d’approcher votre partenaire le cœur ouvert. Vous aurez probablement l’impression d’avoir très peur d’être abandonné(e), ou bien juste le contraire : une peur de vous connecter si profondément à quelqu’un que vous vous perdiez dedans. Il peut y avoir d’autres émotions telles que la colère ou la jalousie mais le plus important est de vous rendre compte que les émotions les plus intenses vous concernent vous, davantage que la relation.  La relation a déclenché les émotions mais celles-ci proviennent de causes plus profondes.

Tomasz Alen KoperaCe qui importe à présent est de vous occuper de votre enfant intérieur meurtri et négligé qui est la véritable cause de votre déséquilibre émotionnel. Ce n’est pas la responsabilité de votre partenaire de faire cela. Vous n’êtes pas non plus responsable de l’enfant intérieur de votre partenaire. Le fait de rendre quelqu’un d’autre responsable de votre souffrance et de vous attendre à ce qu’il la guérisse mène à une énorme confusion dans les relations.

Donc, à quoi voyez-vous quand la relation, qui initialement était un lien amoureux, va mal et sort de l’équilibre ? En réalité, il y a des signes clairs, et l’une des façons de les voir est de faire l’exercice suivant avec votre enfant intérieur :

Imaginez que vous êtes debout face à votre partenaire actuel, ou quelqu’un d’important pour vous, si vous n’avez pas de partenaire en ce moment, et permettez à votre enfant intérieur de se tenir à votre gauche. Imaginez-vous à un âge de moins de dix ans et tenez-vous face à votre partenaire avec cet enfant à votre gauche. Voyez maintenant comment l’enfant répond à votre bien-aimé(e). Regardez bien sa première réaction. Demandez à l’enfant : « Qu’est-ce qui t’a attiré vers lui, vers elle ? Qu’as-tu trouvé de si irrésistible ? Qu’est-ce qui a touché ton cœur, qui t’a fasciné ? » Puis demandez : « Comment te sens-tu maintenant ? »

Quelque chose est-il arrivé à cette qualité originelle ? L’enfant est-il capable de ressentir encore cet amour ? Dans une relation de guérison, cette qualité unique est encore très présente. Elle vous nourrit encore, vous réchauffe encore, alors qu’en même temps, votre partenaire a pris une forme plus humaine, avec ses problèmes personnels et ses hauts et bas. Toutefois, quelque chose de cette magie originelle est encore présent et à cause de cette magie, les problèmes peuvent être surmontés. Si vous remarquez que la magie est absente, si votre enfant intérieur se sent en réalité mal-aimé ou mal-traité, alors quelque chose est en cours auquel vous devez prêter attention. Prenez le temps de découvrir cela avec votre enfant intérieur.

Afin de clarifier la situation, laissez aller l’image de l’enfant intérieur, et imaginez-vous à présent debout face au partenaire que vous avez choisi et observez de quelle façon l’énergie du don et de la réception circule entre vous. D’abord, voyez ce que vous donnez à l’autre et ressentez-le, cela n’a pas besoin d’être exprimé en paroles, tant que vous le ressentez. Observez ce qui circule de vous vers l’autre personne et observez comment vous vous sentez à ce moment. Avez-vous davantage d’énergie à cause de ce don ou bien vous sentez-vous vide et épuisé (e) ? Est-ce inspirant de donner ou cela vous fatigue-t-il ? Retenez cette première impression.

Après avoir regardé ce que vous donnez à l’autre, jetez un coup d’oeil à l’interaction opposée. Que recevez-vous de l’autre ? Faites simplement confiance à la première impression qui vous vient. Ce que vous recevez vous semble-t-il bon ? Cela rend-il votre cœur plus ouvert ? Vous sentez-vous plus heureux (se) par rapport à vous-même en résultat de ce que vous recevez ? L’essence d’une relation de guérison est que l’autre vous donne quelque chose qui crée de la joie dans votre cœur.

Enfin, il y a un autre signe d’une relation destructrice : de votre plexus solaire, proche de votre estomac, percevez un « cordon » d’énergie qui vous connecte à l’autre. Si vous êtes sensible, vous percevrez peut-être ce cordon. Ce que vous recherchez, c’est le sentiment d’avoir besoin de posséder l’autre, que vous paniquez à l’idée que l’autre puisse ne plus être là, que quelque chose tire sur ce cordon. Si vous percevez cela, alors il s’agit essentiellement d’un cordon ombilical énergétique qui vous relie à l’autre et vous donne ce sentiment : « J’ai besoin d’eux, je ne peux rien faire sans eux ! » Ce sentiment de panique vous montre que vous n’agissez pas de façon indépendante, ou au moins que vous pensez être incapable d’agir sans l’autre et une telle dépendance peut mener à une relation destructrice.

Dans une relation de guérison, il est normal que l’autre vous manque si d’une manière ou d’une autre il vous arrive d’être séparés. Il est naturel de se réjouir et par conséquent de désirer la compagnie de l’autre. Il se peut que vous vouliez l’autre, mais vous n’avez pas besoin de lui ou d’elle. Mais dans une relation destructrice, il y a quelque chose de pervers à l’oeuvre. Il y a l’impression que vous ne pouvez pas agir ou exister sans l’autre, que vous  dépendez d’eux pour votre bien-être, voire pour votre existence ! Et cela vous affaiblit de façon substantielle. Il y a une peur profonde d’un rejet potentiel de la part de l’autre et à cause de cela, vous vous sentez petit (e) et rabougri (e) et toute la relation perd le caractère libre, joyeux et spacieux qu’elle avait au début.

Essayez de ressentir ces choses pour vous-même, calmement, à votre façon. Et n’ayez pas peur de faire de la place dans la relation pour vous permettre de ressentir cette sorte de chose. Car une fois que vous vous vous trouvez dans une spirale négative dans une relation, il est souvent nécessaire que les partenaires prennent de la distance l’un envers l’autre, physiquement et émotionnellement, afin de réaliser où chacun se tient. À un tel moment, il n’est souvent pas utile d’essayer de discuter. Il est nécessaire que vos champs d’énergie se libèrent d’abord l’un de l’autre afin de gagner suffisamment d’espace pour revenir au centre de votre cœur-cristal. Descendez en conscience dans ce merveilleux cristal clair qui est votre essence. Ne dépendez pas des autres pour expérimenter cela en vous. C’est là pour vous, toujours. C’est le murmure de Dieu que vous pouvez entendre dans le silence.

Puis visualisez des rayons de lumière sortant de ce cristal et rayonner sur votre enfant intérieur qui souffre encore et qui cherche encore l’acceptation, l’amour et la sécurité à l’extérieur de lui. Laissez briller vos rayons de lumière sur cet enfant et vous pourrez voir littéralement que la lumière du cristal semble s’ancrer en descendant de plus en plus profondément dans votre ventre et continuer le long de vos jambes jusque dans la Terre.

Peinture d'Odilon RedonC’est votre lumière, la lumière unique de votre âme ! Vous êtes ici sur Terre pour faire l’expérience de cette lumière dans un corps physique. Votre lumière particulière est unique, c’est votre lumière angélique, et si vous restez relié (e) à elle, vous attirerez alors des relations de guérison dans votre vie. Vous n’avez pas « besoin » de quelqu’un d’autre. Et vous n’avez pas non plus besoin de rendre quelqu’un « parfait » : quelqu’un qui vous voit enfin selon la perspective que vous désirez, qui vous comprend et vous embrasse inconditionnellement comme vous le voulez.

L’acceptation et l’amour inconditionnels se trouvent uniquement dans votre cœur, par et pour vous-même. Ne chargez pas quelqu’un d’autre de ce devoir. Cet amour absolu est quelque chose qui se joue entre vous et votre Soi. Vous seul pouvez vous le donner, et quand vous le ferez, vous deviendrez une fontaine d’amour pour les autres, parce que vous êtes alors complètement vrai(e) et honnête envers vous-même. Vous vous aimez, y compris votre part d’ombre : cet enfant intérieur qui lutte parfois et qui est tourmenté.

Lorsque vous vous aimez, il est plus facile pour vous de voir l’autre personne selon une perspective véridique. Vous ne devez plus prendre si personnellement des choses parfois offensantes ou blessantes qu’il ou elle dit ou fait. Ses actions et réactions lui appartiennent, et il devient plus facile de ne pas y répondre trop émotionnellement. L’autre personne n’est plus responsable du salut de votre âme. Vous l’êtes. Vous êtes maître de votre monde, de votre réalité.

Vous êtes tous sur ce chemin de réalisation de soi et déjà, vous touchez les autres avec votre cœur-cristal : vous leur donnez des étincelles d’amour et d’espoir. Je vous remercie d’être venus sur Terre à cette époque, cette période de transition et de changement. Je suis avec vous et je me soucie de vous, profondément. Vous êtes mes frères et sœurs, et je vous aime.

© Pamela Kribbe – Traduction Christelle Schœttel

Source originale.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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156 réponses à Les relations amoureuses

  1. pie dit :

    Merci a vous pour tous ces enseignement

  2. pierrot dit :

    « L’amour est sans raison aucune.
    La seule chose que tu peux dire c’est : je ne sais pas !
    Tout ce que je sais c’est qu’aimer c’est expérimenter l’espace le plus beau en soi-même.
    Mais ce n’est pas un objectif.
    Cet espace n’est pas mental.
    Cet espace ne peut être converti en confort.
    Cet espace est comme un bouton de rose avec une goutte de rosée posée dessus, brillante comme une perle.
    Et avec la première brise du matin au soleil, ce bouton de rose est en train de danser.
    L’amour c’est la danse de ta vie. »
    Osho

  3. Lisa dit :

    Je suis très touchée et émue par ce texte que je découvre…
    « L’essence d’une relation de guérison est que l’autre vous donne quelque chose qui crée de la joie dans votre cœur. »
    …C’est si beau de se découvrir avec cette joie dans le coeur qui dure. Certes, le quotidien peut momentanément venir la cacher mais elle est là, en arrière plan. Je vis une renaissance qui ne cesse de m’émouvoir…Je suis terrassée…
    « Cet amour absolu est quelque chose qui se joue entre vous et votre Soi. Vous seul pouvez vous le donner, et quand vous le ferez, vous deviendrez une fontaine d’amour pour les autres, parce que vous êtes alors complètement vrai(e) et honnête envers vous-même. Vous vous aimez, y compris votre part d’ombre : cet enfant intérieur qui lutte parfois et qui est tourmenté. »
    …alors j’aime beaucoup venir ici, je me nourris beaucoup des textes et également des commentaires… de belles fontaines…je vous remercie chaleureusement…

    • Taoufiq dit :

      pas trop …
      L’animal sans conscience, je ne pense pas …
      L’être humain qui prend conscience de sa mort comme une fin en soi, non pas trop d’accord.
      J’ai arrêté la vidéo à ce moment, car je trouve cela trop réducteur par rapport au potentiel humain et à la chance de pouvoir expérimenter dans cette vie.
      Mais peut-être que je juge ses propos.

      merci en tout cas pour cette vidéo, Pierrot.
      Va falloir approfondir ma notion de tantrisme 🙂 A savoir ?

  4. Un loup des steppes dit :

    C’est le pleur du petit garçon à l’intérieur qui a attendu trop longtemps aprés toi,
    Noyé dans une tempête d’émotions, aider en cela par une lune noire en poissons, tellement d’eau… Torrent de questions « m’as tu oublié? » « y a t’il toujours de la place pour moi dans ta vie? » puisque pour le moment la vie ne semble pas nous réunir a nouveau…
    Pauvre petit bonhomme en mal d’amour et d’attention, tu as pleuré comme jamais a t’en sortir le coeur de ta poitrine. Petit coeur blessé, quand douteras tu du doute lui méme? franchiras tu la riviére une bonne foi pour toute? Et apprendre au delà du voile des illusions, l’esprit du guerrier sur le chemin qui a du coeur…Par délà les cicatrices, écouter ton coeur qui tu montre la voie de l’amour inconditionel, de la compassion pour toi méme, de l’amour pour tes compagnons de routes, pour la vie elle méme, et par dessus tout, pour ta parèdre…Je t’aime…

    • Marie-Anne dit :

      Ami Loup,
      Ta Renaissance à ton Moi Réel , l’Amour Vrai en ton coeur retrouvé , la Vie puissamment déployée en toi sans entrave : voilà qui guérira jusqu’à tes cicatrices les plus profondes ; voilà qui n’offrira à ton Être que la Quintessence de tes puissantes et tempétueuses expériences terrestres, et ce, dans une belle et souriante sérénité!

      Pour cela : oui, Confiance, Compréhension, Compassion, Écoute de son Cœur et de la Vie qui coule en soi, Amour, et ….Regard tourné vers la partie la plus Belle et la plus Vraie de son Être.

      …Et je crois qu’alors, lorsque nous nous serons enfin identifiés avec Qui Nous Sommes réellement ( le Divin en nous), lorsque nous aurons compris que nous sommes un être complet, nous serons en mesure de retrouver notre  » âme jumelle » , celle que tu appelles « parèdre » ? (et qui est aussi un Être complet ).
      Cette réunion, « génère alors de l’amour et de la joie, et cette rencontre renforce la créativité et la réalisation de soi »;  » ces âmes jumelles se soutiennent mutuellement sans tomber dans les pièges de la dépendance émotionnelle ou de l’addiction » (cf Messages de Jeshua, P. Kribbe)).

      Amicalement, M-A

      • Un loup des steppes dit :

        Marie Anne, merci pour ta douce et sincère attention,

        Celle que j’appelle parèdre est la femme que j’aime, et bien que nous nous soyons séparé par la force des choses, nos cœurs sont toujours restés fidèles l’un a l’autre et ce malgré la distance (nous vivons dans des pays différents) et le temps. 3 années d’errances et d’oscillation, traversée des enfers et du vide et malgré tout l’amour est resté. Œuvre au noir de l’âme, afin de séparé le subtil de l’épais, de purification de la matière, afin de dépassé les pièges et illusions de l’égo. La distance et le temps, dit- on, tuent les petites amours et raffermissent les grandes.

        Etapes nécessaires par lesquels nous passons tous à différents degrés selon notre cheminement, mais à quoi bon forcer les choses alors que l’illusion n’est pas encore tuée ? Avec son lot d’attentes, de peur, de dépendances, d’émotions tourbillonnantes par la force d’une passion parfois dévorante, gage d’un amour ardent( ?)
        Mais à -t’on déjà vu une chenille avec des ailes ? Au risque de se les bruler au Soleil tel Icare par la force d’un amour trop grand ?!

        « Si je n’ai plus besoin de toi pour exister et être complet, si je n’ai plus peur de te perdre, alors je suis LIBRE de t’aimer sans conditions et alors le destin nous ramènera en temps voulu, dans les bras l’un de l’autre, et ce par la force d’un amour vrai et profond, purifié des scories hivernales. »

        Si l’on ne trouve pas la lumière en nous, personne ne fera le boulot à notre place ; l’autre ne peut que nous montrer la voie de ce qui se trouve déjà en nous ! Intérieur et extérieur ne font qu’un.

        Quand la chute se change en remontée, par la charge de la déesse qui nous éveille sur les ailes du Dragon amoureux de la Licorne, en une chevauchée salvatrice…Entre CIEL et TERRE.
        C’est dans le cœur que se fait l’équilibre au-delà de l’animal et du divin, de l’ombre et de la lumière.
        Cependant la vigilance et toujours de mise, car dans cette danse perpétuelle qu’est la vie, tout comme en amour, rien n’est jamais acquis définitivement.

        Bien à vous.

        PS : merci à M. le Passeur d’âmes pour ce site qui est une authentique mine d’or, ainsi qu’à toutes les personnes qui le font vivre par leurs commentaires, qui bien souvent, en apprennent tout autant que les articles !

        • Marie-Anne dit :

          Je suis très touchée par ce que tu écris, cher Loup des Steppes, et je ne peux qu’acquiescer à tant de sagesse.

          Oui, à quoi bon forcer les choses: le Destin te ramènera en temps voulu (et probablement plus trop lointain, j’en ai bien l’impression) dans les bras de celle qui t’aide à voir la voie en toi ; dans les bras de celle que tu pourras aimer librement, sans crainte, sans dépendance, joyeusement, puissamment, créativement , merveilleusement.
          Bonne route à toi, belle confiance et beau courage à toi, cher Ami Loup; garde autant que possible la Paix et la Confiance en ton Cœur: le chemin est parfois inattendu, mais il est sage.

        • Stéphanie dit :

          Merci à toi Un Loup des steppes (merveilleux pseudo) pour ces mots qui font vibrer mon cœur intensément, c’est un enchantement de te lire …

          Je t’embrasse chaleureusement.

        • Katerina dit :

          Merci pour la sagesse de ton message .
          Affectueusement
          Katerina

  5. robertespierre dit :

    Au Passeur
    S’élever ensemble
    et crever l’écran
    Cathare en pays cathare
    Etrange:mes murs ont véçu 1000 ans et me revoilà
    Des outils inimaginables pour reconstruire
    Ce lieu m’a appelé il y a 1/4 de siècle
    J’ai dû m’éloigner 7 ans et je reviens dans un tourbillon
    Je suis pourtant de notre temps
    mais ces murs sont tellement plus
    700 ans ont passé,et au coin du même foyer,les familles se parlaient,se chauffaient ,circulaient en ces murs et vivaient en Cathares qu’ils étaient
    Le temps….qu’en sait-on:prétention!!!
    Je pleure les parfaits de Minerve….L’INJUSTICE
    comme le  » petit » épuisé qui meurt devant la Justice des Hommes de notre quotidien
    Nous sommes debout ENSEMBLE ou nous ne sommes…RIEN
    Fraternellement

    • pierrot dit :

      Personnellement je suis quelqu’un, impersonnellement je suis rien et le rien est inclut dans le tout.
      La question est : Allons nous continuer à nous identifier?

      • margelle dit :

        C’est ce que tu crois ???
        Ne pouvons-nous pas être tout à la fois ?
        Je crois que oui….

      • Katerina dit :

        Bonjour Pierrot ,
        je pensais à l identification il y a peu de temps , hier je crois .
        Tu as raison d en parler . J avoue que je n ai pas répondu encore .
        J essaie d etre simplement ce que je suis naturellement et j ai l impression que les choses changent alors que je ne fais pas grand chose .
        Identification et projection sont ils les meme choses .
        Amicalement
        Katerina

      • robertespierre dit :

        Seul tu es face à un miroir
        Tout part de toi,tout revient à toi
        Ensemble,nos cerveaux sont connectés et nous devenons Humains
        pour pouvoir puiser en haut des marches,
        l’Esprit qui nous nourrit d’Amour et dont chaque personne possède la clef.Pourquoi rester en bas devant cette porte et son miroir.
        L’Amour est là-haut
        cherche seul tant que tu veux:sous toutes ses formes tu découvriras l’illusion
        Seuls les sentiments qui élèvent t’aideront à te trouver
        nous ne sommes qu’une poussière d’Amour,si tu la renie:que reste-t-il?
        L’Univers ne se mesure pas nous ne sommes pas des chiffres
        Ces Sentiments qui élèvent:chacun les connaît
        Eux,ouvrent la porte de l’Univers
        D’Amitié un passant le salue

        • robertespierre dit :

          correction ….Te salue

          • robertespierre dit :

            Margelle
            Ton témoignage m’a fait revenir sur mes pas un instant
            Merlin…non ,pas lui,Le blog de….
            nous a fait un cadeau INESTIMABLE,je t’assure
            De 2012,un reportage
            La révélation des pyramides
            La difficulté principale :Merlin doit le remettre souvent,il « disparaît » fréquemment
            et après l’avoir « bu » tu comprendras…POURQUOI
            La pyramide de « Khéops:c’est Le nombre d’or,…Pi,,,le mètre….
            Scientifiquement démontrés:Les liens entre Gizeh,le Pérou,L’Ile de Pâques etc alignements géographiques…Le Passé….Le Futur…
            Si le Passeur ne l’a pas vu:c’est le reportage 1h 50 qui représente le plus beau CADEAU qui pouvait nous être fait
            Là:C’est vraiment un pas de géant pour l’Humanité

            Alors:Je transmets de toute mon affection un MERCI à son AUTEUR
            Mon épouse poste de temps en temps sur ce site
            sous ce pseudo
            et elle s’y sent chez les siens
            C’est particulièrement pour toi Margelle que
            je suis revenu sur mes pas un instant
            Un sourire en partant:
            un défaut général à corriger
            La seule douleur qu’on supporte:c’est celle des autres
            Merci mille fois au Passeur

          • robertespierre dit :

            Merci Passeur
            Une pensée affectueuse pour toutes les Mamans
            un ocean de tendresse pour que toujours naisse la vie
            pour que toujours vive la Terre
            Elles sont notre Ultime Espoir
            La Terre qui les a fait naître
            les a fait d’Amour
            Elles seules peuvent faire tourner la terre à l’endroit
            L’homme est jusqu’ici resté « un sale gamin »
            et j’en suis un
            Je suis venu déranger le jardin de mon épouse
            aussi,je repars discrètement
            Tendresse à toutes celles qui sont ou seront Mamans

        • pierrot dit :

          Et si on arrêtait de chercher ?

  6. Béa dit :

    Je tiens à remercier tous ceux qui ont été inspirés par mon témoignage et y ont répondu avec tant d’implication,de chaleur et compassion(pardon de ne pas prendre le temps de vous répondre individuellement).Je vous lis et vous relis,tire de vos conseils et encouragements un réel baume au cœur,rassurée d’avoir osé me dévoiler (pas facile!) !

    Les leçons de vie que l’on tire des épreuves deviennent des balises qui participent à nous rendre plus forts face à l’adversité et nous évitent de reproduire toujours les mêmes erreurs.
    C’est à ces errances bien douloureuses que je dois les solides fondations qu’une enfance chaotique et une adolescence souillée ne pouvaient m’apporter.

    Ma plus grande fierté est d’être parvenue à transmettre à mes enfants des valeurs qui,suite à une succession de fêlures( dont la première fut le décès de ma mère quand j’avais 9 ans), ont tant manqué à mon éducation .Aujourd’hui,c’est eux qui,devenus adultes,me sauvent quand je flanche et me rappellent la voie de l’amour inconditionnel(j’ai à cœur de trouver le plein équilibre afin de les libérer de l’inquiétude que je leur inspire, bien qu’ils croient très fort en moi).

    Tout est miroir de soi et on ne nous fait que le mal que nous permettons qu’on nous fasse.Ce « mal » est en fait un appel à l’amour,l’attention aimante que l’on manque de s’apporter.L’autre n’est qu’un messager également en souffrance (venu faire écho à notre souffrance intérieure) qui pointe là où ça fait mal jusqu’à ce que l’on s’accorde les indispensables réparations (le respect de soi et de l’autre).Il n’y a pas de punitions ni de vengeances Divine ! Juste ,selon la loi de cause à effet,la conséquence des choix inconséquents de nos consciences endormies.

    Je remercie donc tous ces autres et,je me remercie d’avoir toujours agi par amour même si son sens profond s’est tardivement révélé à moi.
    Je n’avais pas intégré que l’Amour est douceur ET fermeté!!.Mais,ce qui m’a gardée en vie jusqu’ici c’est d’avoir toujours fait le choix de la force morale face à la force brutale.
    Le pardon et le non jugement sont également de grandes clés de guérison et de salut.

    La spiritualité m’a convaincue du caractère illusoires de nos jeux de rôles dans les méandres de la dualité.Je ne crois plus en la séparation et je m’applique à défaire chaque jour les pièges de la peur que je reconnais comme autant de barrages à l’amour et offenses au Divin.

    Il faut apprendre à recevoir le cadeau du Présent comme un voyage sans distance entre égo et cœur et, peu importe les formes et les niveaux,l’Amour est toujours « Tout ce qui est ».C’est à chacun de l’incarner pour que son rayonnement conscient élimine les voiles de l’oubli et les mal perceptions et nous ramène à sa Divine Source…Inspirer la dualité,expirer l’unité et s’accorder au rythme harmonieux d’une respiration créatrice et parfaite.L’absolu, lui, ne souffre pas de la relativité que nos égos échafaudent pour nous garder petits,séparés et craintifs .Il ne tient qu’à nous de porter attention au-delà de l’insanité de ses projections !!

    Merci vraiment à chaque Un de vous qui œuvrez en ce sens car c’est par l’exemple que l’Ere Nouvelle effacera la folle idée que nous sommes séparés…Vous m’avez donné force et courage pour poursuivre (malgré un épuisement certain et un devenir incertain!), mon humble cheminement qui est de participer à la libération de l’Humain-Divin !

    Je vous aime !

    • Li dit :

      Béa,
      Que cela fait du bien de t’entendre parler comme ça!
      Eh hop, une de plus sur le chemin! Une de plus qui va enfin se voir telle qu’elle est vraiment: UNE EXPLORATRICE DE L’AMOUR.
      Une femme qui n’aura plus besoin de mettre un carquois empli de flèches pour donner de l’amour (ou faire l’Amour).
      Comme je me plais à le répéter : le chemin est difficile mais il n’est pas dur.
      Ne trouves-tu pas que c’est extraordinaire de constater, que malgré toutes les expériences douloureuses que nous avons tous vécu, il y a toujours en nous cette petite étincelle pour rallumer la flamme?
      Nous n’avons pas tous les mêmes expériences à vivre dans cette incarnation.
      Comme dit le Passeur: » l’épreuve porte en elle son potentiel de prise de conscience. Il n’y a pas UN chemin. Et s’il arrive que plusieurs vivent en synchronicité à peu près les mêmes choses, d’autres l’ont parfois vécu des années avant sans savoir alors de quoi il s’agissait, ou le vivront un peu plus tard, mais de toutes façons le vivront peut-être aussi différemment. Le chemin actuel est déterminé par le chemin déjà parcouru, sur plusieurs plans et on va dire sur plusieurs vies. L’essentiel est juste de se sentir clair et juste, bien centré sur son axe. Le moment venu, chacun est toujours au rendez-vous et chacun n’a pas la même chose à faire. »
      Je crois que tout est dit dans ces paroles.
      En ce qui te concerne, Béa, la vie semble t’avoir mis genoux à terre.
      Mais quelle belle victoire d’avoir réussi à te redresser!
      Plus tu seras douce avec toi et plus la vie le sera aussi. Tu as tout compris, il te reste maintenant à intégrer tes compréhensions.
      Cela me fait mal de lire ces mots: » Une enfance souillée. »
      Mon cœur saigne à l’idée qu’un enfant, qu’un jeune, qu’un adolescent ou tout être dépendant puissent souffrir et subir autant de malveillance de la part d’un être qui se dit humain.
      Tous ceux qui ont eu une enfance douloureuse, et qui ont réussi à tirer le meilleur de leur expérience, ont aujourd’hui une grande force en eux. Ils seront ceux qui pourront être à même de reconnaitre la souffrance chez les autres et sauront leur apporter toute l’aide nécessaire.
      Je ne perds pas de vue qu’il nous a fallut être quelquefois des bourreaux pour aujourd’hui pouvoir comprendre ce qu’est la compassion.
      Toutes ces vies, toutes ces expériences ont fait ce que nous sommes aujourd’hui.
      Béa je te vois. Ton expérience de vie est exemplaire.
      J’ai une grande admiration pour tous ceux qui savent renaître de leurs souffrances.
      Il y a très longtemps j’ai lu un livre de Boris Cyrulnik sur la « Résilience ». Il explique bien que tout être traumatisé peut rebondir de façon positive aux traumatismes.
      C’est ce que tu fais en ce moment Béa.
      Comme tu l’as très bien compris, le travail que tu fais sur toi tu ne le fais pas uniquement pour toi. Tu le fais pour nous tous.
      Il facilitera celui des générations à venir. En te débarrassant de ton passé, en l’acceptant, en travaillant les ressentis de tes empreintes émotionnelles et en les intégrant tu allèges du même coup ta descendance.
      Quelle plus belle preuve d’Amour peux-tu leur donner!?
      Un grand BRAVO et que tout mon Amour t’accompagne avec toute la douceur que tu mérites.❤✿❤✿❤

      • Soleil Bleu dit :

        Si je peux me permettre Li, cela fait longtemps que Béa est sur le chemin, sans doute même l’était-elle bien avant nous. La brillance qui se dégage de ses mots me dit qu’elle a accepté de vivre les épreuves qu’elle endure pour nous aider, nous, à transcender nos bobos et nous porter vers la lumière.
        Sacrée bonne femme, oh que oui ♥ et un exemple d’Amour pour nos âmes encore en errance de trouver Tout ce qu’elle nous offre par son courage et sa générosité.
        Tu es un bienfait pour le monde Béa, Merci de la beauté du courage que tu nous offres à tous.
        Avec tout mon Amour
        S.B

        • Li dit :

          Bonsoir Soleil bleu,☼
          Je ne sais pas depuis combien de temps Béa est sur le chemin, certainement depuis longtemps étant donné la lucidité dont elle fait preuve.
          Peut importe de savoir si cela fait plus ou moins longtemps que nous, n’est-ce pas? Ce ne sont plus des sujets qui demandent à s’y arrêter.
          J’ai juste voulu dire à Béa qu’elle n’était pas seule, que j’étais là tout près de son cœur et que je la comprenais. Elle n’a pas sembler se méprendre sur mes sentiments.
          Je m’entraîne à la télépathie afin que les transmissions se fassent plus clairement et sans équivoques! (sourire).
          Avec tout mon Amour.
          Li♥❀♥❀♥

      • Louisetta dit :

        « (…) les individus peuvent toujours s’élever, et même se relever, quand ils ont du coeur et de l’intelligence. Cela, je le crois fermement pour tous les êtres humains, pour tous les égarements, pour tous les malheurs, et dans toutes les conditions de la vie. Il est bon de le dire, et c’est pour cela qu’il est bon d’y croire. Je ne m’en ferai donc jamais faute. »

        George Sand (ou Aurore, un des nombreux artisans de lumière du 19ème, une femme précurseur de notre monde, hélas connue par le seul biais d’une étiquette de féministe, et dont la grande beauté de la plume et les messages éclairés sont bien trop souvent méconnus, et dont je recommande chaleureusement la lecture des romans et des contes pour enfants)

    • acacia dit :

      Ma chère Béa tu es une sacrée bonne femme !!! 🙂
      Merci pour les paroles que tu nous offrent et qui sont autant de rayons de soleil !
      ♥♫♥

    • Margelle dit :

      Je retiens « Douceur ET fermeté »…. et présence à « Tout ce qui est »….
      Superbe Béa… 🙂 ♫♪♫

    • pierrot dit :

      Merci Béa de me faire vibrer!

  7. Zeitgeist dit :

    Ho j’ai mis ces liens sur Sylvie Simon… je me suis trompé…

    Bonsoir à tous !

    L’amour…l’amour…. l’amour…. on commencera par l’amour de soi 🙂

    Voici 2 liens que l’on m’a envoyé et que je souhaitais partager pour ceux qui ne les connaissent pas…. m’en direz des nouvelles ! 🙂
    http://sechangersoi.be/4Articles/5emeAccordTolteque.htm
    http://sechangersoi.be/4Articles/argument01.htm

    Et un autre pour se détendre… m’en direz aussi des nouvelles…. 😉
    http://www.youtube.com/watch_popup?v=EVwlMVYqMu4&vq=medium#t=125%20

    A+
    Z.

  8. François dit :

    Le couple est le plus puissant miroir que je connaisse à ce jour. La relation amoureuse est une Sacrée opportunité d’évolution pour qui veut et ose la vivre avec un minimum de conscience et de courage car l’autre nous renvoie en permanence à ‘qui nous sommes’. Mais elle peut aussi être le plus insidieux des sables mouvants dans lequel, chaque jour on s’enfonce un peu plus sans y prêter spécialement attention et qui finit tôt ou tard par nous engloutir et dont il devient laborieux de sortir …. et encore si on y arrive.
    Le fait d’être amoureux et de partager notre vie avec quelqu’un nous met d’emblée sur le devant de la scène où le cœur et l’ego vont avoir du matos pour se confronter ….. ou s’équilibrer, s’harmoniser. C’est en quasi permanence que l’un ou l’autre vont être invités à déclamer son amour ou à crier ses peurs. Prendre le risque de s’ouvrir ou aller au fond de sa grotte…
    Jamais je n’ai connu un autre domaine où les possibilités de grandir, de se définir, d’exposer au monde ‘qui nous sommes’, d’aller chercher le meilleur en nous, de se remettre en cause, d’être authentique avec soi-même, sont si déroutantes, vulnérabilisantes et pourtant si grandioses, si divinement joyeuses, si percutantes, si rapides et si efficaces. !
    Le couple nous propose d’aller chercher et de confirmer notre choix et notre foi dans ce qu’il offre de potentiel extatique, guérissant, nourrissant pour notre âme, notre corps et notre esprit.
    C’est le lieu où l’Amour, le Partage, la Rencontre peuvent se vivre à travers notre Lumière et celle de l’autre et dans ce cas c’est un cadeau du Ciel. C’est , à mon sens, Le cadeau d’une vie à la portée de tous.
    C’est l’occasion de devenir et de vivre ‘l’amour manifesté dans la matière’.
    Se guérir, grandir, aller de l’avant, goûter à l’instant présent, ‘voyager’, élever sa conscience tout en vivant des états de plaisirs intenses voire extatiques sont une bénédiction. Le couple est une bénédiction, un présent de la Vie que je chérie du plus profond de mon être de par son invitation à inscrire le bonheur durablement.

    • graffitique dit :

      C’est magnifique, François. 🙂

    • Aiouch dit :

      Tes propos sont d’une justesse mélodieuse François,

      j’avais reçu il y a quelques années un petit texte que j’aimerai publier (je ne connais pas l’auteur)

       » Il était une fois, une île où vivaient ensemble tous les différents sentiments :
      le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l’Amour y compris.
      Un jour on annonça aux sentiments que l’île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent.
      Seul l’Amour resta. L’Amour voulait rester jusqu’au dernier moment.
      Quand l’île fut sur le point de sombrer, l’Amour décida alors d’appeler à l’aide
      La Richesse passait à côté de l’Amour dans un luxueux bateau.
      L’Amour lui dit, « Richesse, peux-tu m’emmener? »
      « Non car il y a beaucoup d’argent et d’or sur mon bateau. Je n’ai pas de place pour toi.
      L’Amour décida alors de demander à l’Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, « Orgueil, aide-moi je t’en prie ! »
      « Je ne puis t’aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon
      bateau. »
      La Tristesse étant à côté, l’Amour lui demanda, « Tristesse, laisse-moi venir avec
      toi. »
      « Ooh… Amour, je suis tellement triste que j’ai besoin d’être seule ! »
      Le Bonheur passa aussi à côté de l’Amour, mais il était si heureux qu’il n’entendît
      même pas l’Amour l’appeler !
      Soudain, une voix dit, « Viens Amour, je te prends avec moi. »
       » C’était un vieillard qui avait parlé.
      L’Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu’il en oublia de demander son nom au vieillard.
      Lorsqu’ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s’en alla.
      L’Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir « Qui m’a aidé ? »
      « C’était le Temps » répondit le Savoir
      « Le Temps ? » s’interrogea l’Amour. « Mais pourquoi le Temps m’a-t-il aidé ?
      Le Savoir, sourit plein de sagesse, et répondit :
      « C’est parce que Seul le Temps est capable de comprendre combien l’Amour est important dans la Vie. »  »

      Bon Dimanche à vous tous,
      Taoufiq

      • Marie-Anne dit :

        Jolie histoire, Taoufiq, merci!
        Tout de même…., dommage que Sagesse ou Bonté ne soient pas passées près de l’île…mais il est vrai qu’elles peuvent venir avec le temps! 🙂

    • Margelle dit :

      Que c’est beau, François, ce que tu dis ! Quelle superbe célébration !

      • marie christine dit :

        Le couple a été pour moi une étape formatrice . Mais je trouve beaucoup plus de richesse dans la vie solitaire . Là, on est vraiment au clair avec les dépendances éventuelles . Plus facile de prendre du recul .

    • Marie-Anne dit :

      C’est vrai, François, le couple est une des plus puissantes leçons de vie, si pas la plus puissante!

    • Soleil Bleu dit :

      Oui François, le couple est l’expérience la plus enrichissante, la plus puissante et la plus joyeuse lorsqu’il favorise et offre d’une manière commune et généreuse, car librement consentie et choisie, le marche-pieds de la rencontre de chacun avec Soi.
      Il devient un piège implacable lorsqu’il se replie sur lui-même et n’accorde d’intérêt qu’à sa perdurance au nom de la sollitude, cette rencontre intime de soi avec Soi, dont la clarté sans fard effraie tellement de personnes qu’ils la fuient par tous les moyens.
      Toutes les situations, de couple, communautaires ou solitaires, sont bonnes à utiliser lorsqu’elles sont la clé appropriée à l’éveil de Soi.
      Bizzz
      S.B

      • acacia dit :

        C’est tout à fait exact, Soleil Bleu, et là aussi, comme tout est en mouvement, on peut passer du couple à la solitude, de la solitude au groupe, ou au couple, etc… dans le courant d’une même vie. Tant que la situation est la clé appropriée à l’éveil de Soi tout est en ordre.

    • pierrot dit :

      A mon humble avis le plus puissant miroir est l’observation directe de la nature car elle n’a pas de filtres, donc ne elle ne renvois pas une image déformée.
      Dons je partage l’avis d’Anastasia 🙂
      Ce qui ne m’empêche pas d’apprécier le couple bien entendu.

      • Tchunka dit :

        Tout à fait d’accord la nature est un magnifique miroir, nous pourrions déformer son image si nous la regardons avec notre mental d’adulte alors que si nous laissons L’Enfant intérieur regarder, il l’a voit telle qu’elle est.

  9. Thau dit :

    Extrait du livre « Le guerrier pacifique » de Dan Millman »

    – Socrate : « Tu connais le proverbe : Lorsque tu es assis, sois assis ; lorsque tu es debout, sois debout ; quoi que tu fasses, n’hésites pas. Une fois que tu as fait ton choix, agis totalement. Ne sois pas comme l’évangéliste qui songeait à prier lorsqu’il faisait l’amour à sa femme, et pensait à faire l’amour à sa femme lorsqu’il priait.
    Mieux vaut commettre une erreur avec toute la force de ton être que d’éviter soigneusement les erreurs avec un esprit tremblant. Être responsable signifie reconnaître aussi bien le plaisir que son prix, faire un choix fondé sur cette reconnaissance, puis vivre ce choix sans inquiétude. »

    – Dan : « Cela m’a l’air trop catégorique. Et la modération ? »

    – Socrate : « La modération ? C’est la médiocrité, la peur et la confusion déguisées. C’est la tromperie raisonnable du diable. C’est le compromis qui ne satisfait personne. La modération est pour les faibles et les peureux, pour ceux qui sont incapable de prendre une position. Elle est pour ceux qui ont peur de vivre ou de mourir. LA MODERATION, ….. il inspira profondément, se préparant pour la condamnation finale… c’est du thé tiède, la boisson du diable !

    *

    Partout où j’allais – dans les magasins, au marché, au cinéma, dans les salons de massage – tout le monde était à la perfection ce qu’il CROYAIT ÊTRE. Je passais d’une rue à l’autre comme un fantôme heureux, le spectre de Bouddha.

    Je voulais chuchoter à l’oreille des gens : « Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! Bientôt la personne que vous croyez être mourra – alors réveillez-vous, maintenant, et soyez heureux de savoir ceci : Il n’y a pas besoin de chercher. La réussite ne mène à rien. Elle ne fait aucune différence, alors soyez simplement heureux, maintenant ! L’AMOUR EST LA SEULE REALITE du monde, parce qu’il est UN, voyez-vous. Et les SEULES LOIS sont LE PARADOXE, l’HUMOUR, et le CHANGEMENT. Il n’y a pas de problème, il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. Cessez de lutter, LIBEREZ-VOUS DE VOTRE INTELLECT, débarrassez-vous de vos soucis et détendez-vous dans le monde. Inutile de résister à la vie ; faites simplement de votre mieux. Ouvrez les yeux et découvrez que vous êtes bien plus que vous ne l’imaginez. Vous êtes le monde, vous êtes l’univers ; vous êtes vous-mêmes ainsi que tous les autres ! Tout cela fait partie du Jeu merveilleux de Dieu. Réveillez-vous et retrouvez votre humour. Ne vous inquiétez pas, soyez simplement heureux. VOUS ÊTES DEJA LIBRE ! »

    • Nada dit :

      Bonjour Thau,

      N O N !
      Nous ne sommes pas déjà libres.

      Je viens de saisir de mon précédent écrit de la  » LIBERTE D’AIMER ».

      Liberté fût une approche de Bouddha dans l’ancien monde.
      Aimer fût une approche du Christ dans l’ancien monde.

      Liberté d’aimer sera l’approche du nouveau monde.

      C’est-à-dire : l’état de maître/maîtresse sera connu, apprécié et utilisé dans toutes les affaires du monde. Ceci publiquement et hors dévotions fanatiques.
      Ceci impactera l’éducation des âmes s’incarnant. Aidant à les libérer des effets des mémoires familiales choisies.

      Tu cites Socrate. Un être libre ?
      Que nenni !
      Il dût quitter sa Grèce natale pour créer son école des Mystères à Lecce, dans le sud de l’Italie.

      Je conseille la lecture du shoud d’Adamus de février 2013.
      J’y ai bizarrement lu des choses, sur les cristaux et l’abondance nécessaire au réel projet de vie de création.
      Si cette entité ne dit pas que des conneries astrales, ce passage autorise la liberté. Car sans argent, les projets des éveillés se limitent à leurs sphères de résonance et ne participent pas activement et pratiquement aux affaires de ce monde terrestre.

      • Nada dit :

        C’est le matin, petite erreur.
        Il s’agit de Pythagore.
        « À cette rareté d’informations historiques concernant Pythagore et les
        Pythagoriciens, répond, dans l’histoire de la philosophie dans l’Antiquité, une tendance à
        faire de Pythagore le maître et l’inspirateur privilégié de Platon. Cette tendance prend sa
        source chez Aristote4, qui écrit:
        Après les philosophes dont nous venons de parler [Pythagoriciens et
        Éléates], survint Platon, dont la doctrine est en accord le plus souvent avec celle
        des Pythagoriciens, mais qui a aussi ses caractères propres, bien à part de la
        philosophie de l’École italique 5. (Mét., A 6, 987 a 29- 31) »

      • Thau dit :

        Nada,

        Il s’agit d’un extrait d’un roman où un des personnages est surnommé « socrate » pas du philosophe grec…

        fraternellement

      • Marie-Anne dit :

        Nada, nous sommes comme des êtres qui croient dur comme fer qu’ils sont enfermés à vie dans une prison dont il est impossible de s’évader; qui croient qu’ils l’ont très probablement mérités, et qui, de toute façon, imaginent avec force que  » dehors » n’existe que de façon chaotique et épouvantable.

        Pourtant, cette prison est juste une illusion qu’ils se sont créés eux- mêmes pour expérimenter quelque chose, mais cela, ils l’ont complètement oublié; les portes de la prison sont toutes ouvertes, mais les prisonniers ne les voient pas et de toute façon, ils ne peuvent les franchir que par leur propre décision consciente :personne ne peut le faire à leur place.
        D’ailleurs, même les murs n’existent que de façon virtuelle: en prendre réellement et profondément conscience les abolit, mais les prisonniers sont trop aveuglés par l’illusion et croient ces murs réels( donc les murs deviennent réels pour eux).
        Si l’illusion de ces murs s’évanouissait, les pseudos prisonniers verraient toute la Beauté et la Puissance d’eux- mêmes et de la Création.
        Mais la règle qu’ils se sont autrefois donnés , c’est de sortir consciemment de l’illusion, personne ne pouvant dissoudre cette illusion à leur place.
        Cette illusion a fini par les piéger, et donc leurs  » Frères d’ailleurs »,( disons) sont venus, le plus souvent en connaissance de cause, leur apprendre qu’ils étaient libres, que l’expérience était terminée qu’ils étaient Amour et qu’incarner cet Amour unificateur les sortirait de l’illusion.
        Mais vu l’état des prisonniers et vu l’intensité de leurs croyances millénaires, la tâche de ces Jésus, Bouddhas et autres s’avérait une tâche difficile, progressive et à mener probablement par étapes.
        Pourtant, les prisonniers sont libres, ils sont Amour, ils l’ont toujours été, seules leurs croyances et leurs peurs les retiennent.

        Nous sommes libres mais nous devons le réaliser , et sans haine et sans indignation pour ne pas re- solidifier les murs de la prison virtuelle.
        Et n’oublions pas que nous pouvons changer le monde en nous changeant nous – mêmes , puisque le monde que nous vivons est celui que nous projetons.
        Et un petit mot pour terminer:
        Un être créateur n’a pas besoin d’argent ni de faire des » affaires »; il crée ce dont il a besoin.

        • Nada dit :

          Bonjour Marie-Anne,

          Je résonne avec ceci : »seules leurs croyances et leurs peurs les retiennent ».
          Seules mes croyances et mes peurs sont mes limites à la liberté d’aimer.

          « Nous sommes libres mais nous devons le réaliser ».
          C’est bien le propos de ma vision de la 3ème approche : le réaliser sur terre en mon corps de matière atomique.
          Ex: la mort ne sera plus de quitter son corps, la mort pourrait être de changer de corps.
          Combien de siècles encore pour cela, je ne sais pas.

          « Et un petit mot pour terminer:
          Un être créateur n’a pas besoin d’argent ni de faire des » affaires »; il crée ce dont il a besoin. »

          Affaires = à faire. Je précise.

          Pour cela, Marie-Anne, il serait plus facile de vivre sur une autre planète ou dans une autre galaxie.
          Ou de ne créer que pour soi, dans son petit coin protégé du monde. C’est aussi une attitude juste.
          Les petites rivières font les grands fleuves.

          Lorsque je parle de projet de création, je l’ai toujours associé aux autres, depuis ma jeunesse.

          Je ne connais pas mon réel projet de vie de création.
          Certes, j’en ai eu des projets, des visions de…Si pas faits, pas de problème.

          Donc, j’assure avec mon salaire ce dont j’ai besoin.C’est ainsi !
          Dans le fond, je préfère être limitée plutôt que d’être responsable de millions tant que je suis dans les incertitudes de l’acquisition et de l’utilisation de l’argent.
          Certes, l’utiliser comme dans ce monde pour jouir des bienfaits des civilisations et des territoires magnifiques de la terre est un voeu sain et humain.
          Le hic est comment est-il acquis pour l’utiliser ainsi ?
          Là, je juge.
          Hello, le monsieur ou la dame dans son palace, ou autres luxes, combien de personnes ont travaillé, pour vous enrichir, à moins de 1200 euros nets ? Votre conscience se tait ? C’est comme çà que fonctionnent les choses ?
          Ou combien d’argent sale entre vos mains ?

          Un exemple qui embarrasse bien des éveillés : l’éducation.
          Début 2013, nous observons encore que les écoles ne sont pas satisfaisantes à amener vers la liberté de pensée et vers la liberté du choix professionnel.
          Je dirais donc aujourd’hui, à amener vers la liberté d’aimer.
          Et bien, si des éveillés sont dans le réel projet de vie de créations des nouvelles écoles, universités, ils ont besoin d’argent, et d’argent propre.

          Qu’est-ce qui empêche à ces lieux d’enseignements du nouvel âge d’être dans des bâtiments aussi immenses que nos universités actuelles ?

          …. L’esprit de l’Inquisition …

          • Marie-Anne dit :

            Oui Nada,
            Quand je parle de Créateurs qui créent ce dont ils ont besoin, je parle de ce que , Tous, nous pourrons réaliser lorsque nous aurons intégré Qui Nous Sommes .

            Je voulais aussi juste insister sur le fait que nous sommes libres, à partir du moment où nous changeons notre conscience duelle et  » illusionniste » en conscience unitaire; et que passer à cette conscience unitaire changera radicalement la donne ( par ex., l’argent sera abordé d’une manière radicalement différente- s’il existe toujours!; p.ex., des valeurs comme le respect, la solidarité, ou l’attention à tous et à soi- même, etc, s’imposeront d’elles- mêmes tout naturellement à nous,…).
            Pour moi, la colère et l’indignation n’ont plus de sens puisque je comprends le jeu de la dualité et que je sais que nous avons joué tous les rôles;
            par contre, je considère aussi aujourd’hui que ce jeu est terminé; je ne le nourris plus et , consciente que mon monde extérieur est le reflet de mon monde intérieur, j’agis surtout à partir de moi.

            Élevons notre conscience, rayonnons cette nouvelle conscience, et les choses seront totalement différentes et remises dans leur vrai chemin, le chemin de l’Amour.
            C’était là surtout l’essentiel de mon message.

        • Tchunka dit :

          Que tu dis vrai, Marie-Anne !
          L’illusion se dissout dans la prise de conscience collective, mais avant tout personnelle. Ce qui nous semblait réel, nous apparait soudainement illusoire. Ce qui nous semblait être un rêve, ne deviendrait-il pas réel ?

          • marie christine dit :

            Et s’il fallait d’abord conquérir le monde de l’argent, du pouvoir et des désirs pour devenir qui nous sommes vraiment ?
            On peut attendre longtemps dans un bain de sirop mystique, mais je crains pour les ailes de l’ascension …

          • Tchunka dit :

            Marie Christine,
            Pourquoi vouloir lutter, il suffit de s’accueillir à soi-même et les perspectives changent.
            Ce ne sont que des observations qui ne requièrent pas de preuves, elles se vivent et se ressentent.

          • acacia dit :

            Bonjour Marie-Christine
            Quelle curieuse idée, me semble t’il, que celle d’une conquête d’argent, de pouvoir et de désirs. N’est-ce pas celle qui dirige déjà le monde terrestre depuis des millénaires ? Oh ça nous a bien montré certaines facettes de qui nous sommes… mais le résultat global et individuel en est un tel désastre qu’il paraîtrait plus judicieux de nous écarter résolument d’un tel modèle de fonctionnement, non ?
            En ce qui concerne les êtres qui s’ouvrent aujourd’hui à une conscience différente, plus claire, plus solidaire, plus unifiante, il est probable qu’ils ont déjà vécu – ici ou ailleurs, dans un autre temps ou un autre espace – ces modalités de pouvoir et d’argent… et qu’ils sont ici maintenant pour aller au-delà de cette tromperie instituée et en réparer les dégâts.
            Un bain de sirop mystique ( 🙂 ) ? Il y en a plein, c’est sûr, de ces baignoires collantes, mais ici, sur ce site, je ne ressens pas la présence des englués de la semelle.
            Allez, je ne me fais aucun souci pour les ailes de l’ascension, d’accord elles ne sont pas encore grande ouvertes (pour moi du moins) mais elles poussent !
            Dis-moi… tu n’étais pas réellement dans le doute ? Un peu de provoc ? Je suis tombée dedans ? De toute manière c’est pas grave : tu iras comme nous dans les claires hauteurs ! C’est ce goulot d’étranglement qui est un peu dur à passer…
            Toute ma tendresse

    • Margelle dit :

      Merci Thau pour ce partage, qui me parle totalement. Oui, nous sommes trop souvent ce que nous croyons être… et nous pouvons ouvrir les yeux sur nos croyances.
      Oui, l’amour seule réalité, oui aux lois du paradoxe, de l’humour, du changement… Oui, nous pouvons être déjà libres… si nous cessons de lutter… Je commence à la pressentir, à le sentir, et c’est merveilleux !

      • pierrot dit :

        Abandon et renouveau, quand il n’y a plus rien à enlever le merveilleux apparaît.

      • marie christine dit :

        Bonjour Acacia,
        Quand je dis conquérir, je veux dire maîtriser . Sommes-nous maîtres ou esclaves de l’argent, du pouvoir et des désirs ? Sommes-nous vraiment si sûrs de maîtriser tout ça ?
        Bien sûr, chère Acacia, que je suis un peu dans la provoc; mais ça permet de temps en temps de sortir la tête des nuages . Ne sommes-nous pas des bourgeois de la spiritualité ? Les mots coulent facilement … Les actes doivent suivre … La conscience aussi …
        En tout cas, merci pour ta bienveillance . Je te retourne toute mon amitié sincère .

  10. Margelle dit :

    Et puis, je souhaite, comme on me le demande, faire passer ce lien, qui a comme intitulé :
    « Notre Pierrot est censuré parce qu’il respecte les femmes ». Il s’agit de Pierre Perret avec sa chanson « femme grillagée »…. Non, non Pierrot, on ne te censure pas encore…. C’est assez en phase avec l’intitulé de l’article, je trouve…. non ????

    http://messagerie-12.sfr.fr/webmail/download/Download.html?IDMSG=5207&PJRANG=2.2&NAME=Juste_un_crayon_-MF1.pps&FOLDER=INBOX

    J’espère que le lien va passer, il s’agit des paroles de la chanson… Elle est belle ♫♪♫♪ ☼

    • Li dit :

      Merci Margelle pour ce lien.
      En cliquant dessus je me retrouve sur une page SFR…?
      J’ai néanmoins pu écouter cette magnifique chanson en tapant: « Notre Pierrot est censuré ».
      Une phrase du refrain me parle particulièrement et traduit très bien ce que nous ressentons tous ici: « QUAND LA FEMME EST GRILLAGÉE, TOUTES LES FEMMES SONT OUTRAGÉES ».
      Je dirai même que : LORSQU’UN ÊTRE EST BLÉSSÉ, TOUT L’UNIVERS EST CONCERNÉ. »
      Comme le dit si bien Aiouch:  » Nous sommes Un et tout ce qui touche l’un touche le Tout. »
      Je suis d’accord avec toi Acacia, l’énergie féminine est à l’œuvre en nous tous.
      Ce n’est bien sûr pas la guerre des sexes, c’est juste un équilibrage de la part féminine et masculine qui est en nous.
      En vous lisant sur ce site, et sur d’autres, je peux dire aujourd’hui que je suis humblement fière d’être une parcelle de vous tous. Je vous vois.
      Merci encore. Avec tout mon Amour.♥♥♥
      Li

      • Margelle dit :

        Oui, Li, tu as raison, je n’arrive d’ailleurs pas du tout à ouvrir le lien à partir de mon copiage !! Merci d’indiquer la marche à suivre pour retrouver ces paroles, qui sont belles et tellement tellement parlantes… et qui ne peuvent que nous toucher à quelque niveau que ce soit.. Comme tu le dis, comme le dit Aïouch, comme nous le disons tou-te-s : nous sommes UN et nous avons à nous reconnaître partout et en tou-te-s… et nous aimer, comme le dit si bien Pierrot 🙂 ♫♪♫
        Il y a encore un peu de chemin à faire, mais nous sommes sur le chemin !
        (au fait comment tu fais les fleurs ????) 🙂

        • Li dit :

          Coucou Margelle,
          Eh bien, écoute☎. Je voyais depuis pas mal de temps plein de personnes ⚉ ☃ ☻ ⚇ mettre des petits signes sympas dans leurs textes et je ne savais pas comment en faire autant.☹☁☂
          J’ai un peu bidouillé ♒sur mon ordi et j’ai trouvé.✌☻☼☘☛
          ( je suis sur un mac) Je clique sur: Edition. Puis dans édition sur: Caractères spéciaux. Et là il y a un grand nbre de possibilités. Les fleurs ❀✿❊ je les trouve dans:Dingbats. Je clique sur le sujet choisi et je le fais glisser dans mon texte.(le copier-coller ne marche pas).
          Peut-être qu’il y a un autre moyen plus simple, mais je ne l’ai pas encore trouvé. Enfin, je ne l’ai pas cherché!
          Bisous.❦❥❤❥❦
          Li

        • Margelle dit :

          Merci pour vos recherches et ces liens ! et les paroles bien visibles ! oui, j’ai vu après coup que « Pierrot » n’était pas censuré….. j’aurais dû vérifier, mais pas grave, ça a permis de la mettre en ligne, cette chanson, plutôt d’actualité, non ?
          Merci encore à vous toutes !! 🙂

      • Liliane dit :

        Paroles de « la femme grillagée » – Pierre Perret :

        1. « Écoutez ma chanson bien douce
        Que Verlaine aurait su mieux faire
        Elle se veut discrète et légère
        Un frisson d’eau sur de la mousse
        C’est la complainte de l’épouse
        De la femme derrière son grillage
        Ils la font vivre au Moyen Âge
        Que la honte les éclabousse

        Refrain: Quand la femme est grillagée
        Toutes les femmes sont outragées
        Les hommes les ont rejetées
        Dans l’obscurité

        2. Elle ne prend jamais la parole
        En public, ce n’est pas son rôle
        Elle est craintive, elle est soumise
        Pas question de lui faire la bise
        On lui a appris à se soumettre
        À ne pas contrarier son maître
        Elle n’a droit qu’à quelques murmures
        Les yeux baissés sur sa couture

        3. Elle respecte la loi divine
        Qui dit, par la bouche de l’homme,
        Que sa place est à la cuisine
        Et qu’elle est sa bête de somme
        Pas question de faire la savante
        Il vaut mieux qu’elle soit ignorante
        Son époux dit que les études
        Sont contraires à ses servitudes

        4. Jusqu’aux pieds, sa burqa austère
        Est garante de sa décence
        Elle prévient la concupiscence
        Des hommes auxquels elle pourrait plaire
        Un regard jugé impudique
        Serait mortel pour la captive
        Elle pourrait finir brûlée vive
        Lapidée en place publique

        5. Jeunes femmes, larguez les amarres
        Refusez ces coutumes barbares
        Dites non au manichéisme
        Au retour à l’obscurantisme
        Jetez ce moucharabieh triste
        Né de coutumes esclavagistes
        Et au lieu de porter ce voile
        Allez vous-en, mettez les voiles »

        • Liliane dit :

          Ps : sur son site, il précise cela : « NON mes loulous, ma chanson « La femme grillagée » n’a JAMAIS été censurée par qui que ce soit malgré la rumeur qui circule ! »…

          • marie christine dit :

            Nous n’avons pas de leçons à donner . Occupons-nous de nos propres grillages, bas résilles et compagnie . L’occident est-t-il plus avancé en matière de respect de la femmes ? Les femmes se respectent-elles plus ? Sont-elles plus libres du regard des hommes ? J’en sais rien .

          • Margelle dit :

            On peut aussi le voir comme ça !! 🙂

    • pierrot dit :

      Pour ma part j’ai eu des femmes qui ne m’ont pas respecté hi hi hi.
      J’en ris maintenant mais ce n’était pas vraiment drôle.

      • graffitique dit :

        Fallait pas tirer les cheveux des filles à la récré dans la cour de l’école 😀

      • Margelle dit :

        Ouais, c’est pas parce qu’on est un peu vaches de temps en temps, (pas tout le temps) qu’il faut nous mettre en cage !! on a sûrement de bonnes raisons pour ça !! comme il dit Graffitique 🙂 ♪♫

        • pierrot dit :

          Heu, juste une petite question.
          Comment doit-on agir quand on se fait accuser de pédophilie, que vos enfants sont avec leur mère dans un centre de protection pour femme et que finalement la Direction de la Protection de la Jeunesse intervient en urgence pour me confier les enfants en raison d’un problème de santé mentale chez la mère?
          Lorsque votre environnement s’écroule il est important de savoir aller à l’essentiel, c’est à dire en vous.
          La situation s’est rétablit pas par ma réaction mais par l’abandon de mes attachements et l’amour que j’envoyais à ma souffrance et à la souffrance de ma femme.
          Cela m’a fait grandir et je remercie la vie 🙂

          • acacia dit :

            Tu ♥ as ♥ été ♥ dans ♥ l’acte ♥ juste ♥ Pierrot ♥ 🙂

          • Thau dit :

            Bonjour Pierrot,
            Ces qq lignes apportent/enseignent bcp plus que bien des ouvrages de spiritualité. Merci du fond du coeur pour ce vrai partage très éclairant.
            Fraternellement

          • Stéphanie dit :

            Puissante leçon de vie Pierrot … Merci pour ce partage qui illustre parfaitement qui tu es et les vivrations que tu exprimes ici.

          • Cécile dit :

            Une fois de plus, c’est par le pardon vrai que l’équilibre revient et que la guérison se fait. Belle leçon de sagesse, Pierrot !

          • Margelle dit :

            Oui, Pierrot, tu as été confronté à la souffrance pure. Qui existe toujours… qui nous confronte à nous-même, à l’autre… au reste du monde qui essaie de la masquer… de l’ignorer, ce qui nous isole encore plus. Oui, elle nous fait plonger en nous, pour retrouver l’essentiel…
            La maladie mentale me semble assez courante, sinon générale… et nous voguons sur nos nuages d’espoirs… au lieu de la reconnaître…
            C’est un grand mystère que cette fragilité qui perdure, dans ce monde qui cherche à tout prix à prouver sa force, sa stabilité… ah, ah ah !!!
            Je t’embrasse.

          • Marie-Anne dit :

            Acacia a dit l’essentiel, Pierrot: tu as eu la juste attitude et, pourtant, cette expérience a dû être très éprouvante pour toi!
            Merci d’avoir contribué à notre expansion à tous, en incarnant le lâcher-prise de cette façon!
            Je suis, moi aussi, de tout ♥ avec toi !

          • Soleil Bleu dit :

            On agit, si l’on parvient à transcender la souffrance, comme tu l’as fait Pierrot
            MERCI ♥

          • pierrot dit :

            heu merci pour tous vos commentaires.
            De toute façon quoiqu’elle me fasse, je ne pouvais pas la hair.
            De la colère oui mais pas de haine.
            Maintenant elle me remercie pour ce que j’ai fait pour elle, c’est à dire ne pas l’éloigner des enfants.

          • acacia dit :

            Je parlais de l’acte, pas d’actions.
            L’Acte tel qu’en parle d’Ange des dialogues (relatés par Gitta Mallasz)
            « Entre l’Acte et la matière jaillit l’étincelle. »
            « Chacun de tes actes est offrande si tu ne fais pas pour toi-même ».
            « Par chacun de tes actes tu agis à ma place. Ne me défigure pas. »
            « Je peux être présent dans chacun de tes actes si tu agis avec moi. »
            « L’acte librement accepté c’est le Mouvement. »
            « L’inaccessible est né : le seul acte, La Transition, la Quatrième Vibration »
            entre autres…
            Ah les mots… 🙂

          • Thau dit :

            Acacia,
            dont acte !

          • Aiouch dit :

            Le diamant qui est dans ton cœur, scintille au rythme de ses battements Pierrot !

          • acacia dit :

            Thau
            thaumographie verbale okay 🙂

          • Tchunka dit :

            Pierrot, ces quelques lignes montrent à quel point l’acceptation de la situation, de la douleur qui s’accompagne, du jugement probable de ton entourage, de la confiance en la gente féminine que tu as su conserver en dépit de cette blessure… à quel point, nous sommes des êtres exceptionnels, avec des ressources insoupçonnées ou ignorées. Tu es resté toi-même, souple et robuste, le cœur sur la main. Bravo, merci pour ce témoignage de sagesse.

          • pierrot dit :

            Et je la remercie de m’avoir fait grandir.

    • katerina dit :

      Que de grilles dans ce monde .
      Femmes et hommes .
      Un changement unique pour une paix unique .
      Illusion d attendre ou réalité .
      Gaia nous aime.
      Affectueusement
      Katerina

  11. pierrot dit :

    S’aimer et aimer l’autre, magnifique!

  12. alain thomas dit :

    « Toutefois, l’enfant en vous, qui est en souffrance et réclame l’attention, l’amour et la reconnaissance dont il a tant manqué pendant si longtemps peut être tenté d’opérer une sorte de strangulation sur le partenaire. »

    Cette phrase m’a interpellé parce que l’enfant en moi n’a pas manqué d’amour, en tout cas pas dans cette vie.
    Au contraire, l’enfant en moi a été émerveillé souvent.
    Il a été heureux, sans penser avec l’observateur derrière lui, sans conceptualiser, sans même imaginer que la mort pouvait exister.
    Il a ri, éclaté de rire, il a joué, il a eu la chance de vivre avec la nature, les animaux, les parents, un papa, une maman, des frères et des cousines.
    Cet enfant je le regarde, il est souvent près de moi, en moi. Il me tient compagnie, me guide, me parle quand je me promène dans le sous-bois, sur le chemin de terre.
    C’est lui qui s’émerveille devant un oiseau volant, une petite fleur, des étoiles, la lune ; c’est encore lui qui tient la main de sa petite copine sur le chemin qui mène à l’école.
    C’est lui qui écrit ces mots sans réfléchir, avec son cœur ouvert, pour les offrir aux vents de l’amour.
    C’est lui qui refuse de grandir parce que grandir, c’est conceptualiser, chercher des réponses à des questions, c’est oublier de vivre l’instant.
    C’est lui qui vous aime tous et vous remercie pour votre gentillesse.
    ☺ ♥ ♫ ☼ 🙂

    • Aiouch dit :

      Alain, ton bonheur est sans limite, et cette belle infinité est un Trésor pour toi, j’en suis Heureux !!! 🙂 , et en tous ceux qui fondent un espoir en ton bonheur pour vivre le leur,

      Bien à toi et ceux que tu partages,
      Taoufiq

      • marie christine dit :

        On aime penser qu’on a été bien aimé . Le contraire serait trop douloureux . Sont-ils nombreux ceux qui savent vraiment aimer un enfant ? Avec tous les problèmes non résolus qu’ils transmettent…
        Ce n’est pas du cynisme . Simple lucidité .

        • Salvia dit :

          Chère Marie-Christine,
          c’est vrai qu’on aime penser qu’on a été bien aimé. Puis un jour on découvre quelque secret « bien gardé », et tout s’effondre. Ensuite la vie continue, malgré tout.
          Et un beau jour, un très beau jour celui-là, on comprend que nos parents ne savaient pas, ne pouvaient pas nous aimer autrement, ils étaient seulement capables de nous donner cet amour-là. Alors toute l’injustice, toutes les souffrances physiques et morales endurées, se dissolvent petit à petit, comme par enchantement. C’est nous qui, découvrant la puissance de l’Amour inconditionnel, aimons nos parents, mais d’un amour inconnu par nous jusqu’alors.
          … C’est ce jour-là que j’ai compris qu’il n’y avait ni passé ni futur mais seulement l’instant présent, l’éternité.

          • François dit :

            Salvia, ♥

          • marie christine dit :

            Oui Salvia . L’essentiel est de rester lucide .

          • Salvia dit :

            Marie-Christine, tu dis que l’essentiel est de rester lucide. Peut-être… Est-ce que l’Amour est lucide?
            Mes parents sont décédés depuis longtemps, et pourtant je sais qu’en les aimant sans jugement nos blessures mutuelles ont pu être guéries. J’en ai l’intime conviction. Et cela m’a apporté une grande paix.

          • Salvia dit :

            … je précise que cela s’est passé après leurs décès, que cet Amour de guérison ne fut pas possible pour moi avant cela, mais cela ne change rien au fait. C’est en cela que je constate que c’est notre mental qui dit cela est possible, cela est impossible. Rien n’est impossible!

  13. Stéphanie dit :

    Merci cher Passeur pour la transmission de ce lumineux texte de Pamela Kribbe très inspiré par notre Grand Frère d’Amour. Disons que ce texte résonne et vibre profondément en moi de « la part de vous qui est Une avec l’amour inconditionnel et la joie » à la description de nos relations amoureuses … J’aime aussi l’image du cristal de lumière qui est notre cœur-âme.

    La phrase « L’essence d’une relation de guérison est que l’autre vous donne quelque chose qui crée de la joie dans votre cœur » me renvoie Passeur à ce que tu as écrit dans l’invitation à l’abondance « La joie et la gratitude sont deux sentiments qui nous aident infiniment à nous accorder sur l’harmonie ». Pour moi, il n’y a aucun doute la joie est vraiment le mot-clé et la vibration la plus importante à vivre ici et maintenant.

  14. muriel dit :

    Voilà un sujet bien délicat et pourtant je crois qu’il est à la base de toutes nos relations quelles qu’elles soient car l’amour au même titre que l’amitié peut nous emporter au-delà de tous les possibles.
    Il y a dans la relation amoureuse cette explosion du cœur qui sans aucun doute nous mène à l’unité. Les deux partenaires ne font qu’Un, épris l’un de l’autre, en union totale et parfaite… parce que le cœur est grand ouvert, immensément ouvert, et l’énergie d’amour coule à flot comme une rivière infinie… magnifique. Elle est source de joie divine et brille au grand jour pour emplir le cœur et imprégner l’être de son souffle de vie… C’est magique…
    Le regard de l’autre et notre propre regard sont mêlés, confondus, plongés dans le grand océan de la Vie, du Tout, en miroir et en communion parfaite, éperdus dans la douceur et l’amour infinis…
    Alors bien sûr sentir le regard de l’autre porté sur soi c’est aussi s’aimer soi mais c’est également vivre la lumière dans sa plénitude, c’est donner, offrir, vivre, vibrer sur l’amour, la joie, la vie… c’est porter l’autre au même titre qu’il nous porte, c’est l’aimer dans son entièreté… et c’est aussi le comprendre dans ses états d’âme comme dans ses élans, dans ses différences comme dans ses écarts, dans ses douleurs et ses souffrances comme dans ses contradictions et ses espoirs…
    Mais cette flamme qui anime l’amour entre deux êtres peut vaciller… elle chancelle et est sur le point de s’éteindre parce que c’est ainsi, parce que c’est la vie et que tout est éphémère… le plus difficile vient alors, l’acceptation…
    Et alors que l’égo arrive à son comble dans le chagrin et la souffrance, il peut prendre toute la place et finir par briser le coeur…
    Mais tout en laissant parler son égo (intérieurement) sans agir, en reconnaissant que c’est lui qui s’anime, en l’aimant parce qu’il est dans la souffrance… vient le silence en soi, ce silence salvateur qui dans l’écoute de nos propres ressentis permet au cœur de s’exprimer librement, de prendre le relai plus aisément pour laisser aller son chagrin sans faire de mal à personne…
    Et dans l’ombre de sa peine il devient possible de voir poindre ses propres ressources, sa source de vie, celle qui se trouve en soi et qui dans la lumière de qui nous sommes nous aide au dépassement.
    Laisser partir l’autre c’est le suivre dans son souhait de prendre une autre route, un autre chemin où peut-être la vie lui sera meilleure, c’est le respecter dans son être profond et continuer de l’aimer tout en profondeur et en simplicité pour saisir là où se situe sa vraie liberté, la sienne mais aussi la notre, celle de deux cœurs unis à jamais… c’est alors s’accompagner mutuellement et pleinement dans la lumière…

    L’autre c’est soi et Soi… et seul l’amour véritable aide à la transcendance…

    Merci infiniment Passeur pour ce texte de Jeshua/Pamela Kribbe…

    • Stéphanie dit :

      Oh que c’est beau et profond ce que tu écris là Muriel ! Merci de tout cœur, tes paroles vibrantes et claires touchent profondément mon cœur-âme … Merci pour toute cette lumière éblouissante que tu offres à tous avec autant de sagesse, de clarté, de compassion et de générosité. Grandiose Muriel … Je t’embrasse chaleureusement.

  15. Mélanie dit :

    Jeshua, Ami 🙂 un bol d’amour tiède dans lequel je baigne mes pieds gelés par la tempête de neige et m’en vais donc faire une sieste sur ces belles paroles..les obligations attendront.. 🙂
    Douce Vie..

  16. Louisetta dit :

    Tout ce qui est dit dans ce texte est profondément vrai!
    Je l’ai expérimenté dans toutes les étapes, et c’est exactement cela.

    Sachez qu’à 18ans, déjà effarée d’avance par le manque de poésie et la superficialité de certaines relations que j’entendais autour de moi, j’ai rencontré un homme aussi jeune que moi, avec qui je pense que nous vivions nos débuts amoureux dans une autre dimension, tant c’était beau.

    L’amour a tout bouleversé en moi, bien que je m’étais forgée un équilibre intérieur solidement ficelé accompagné d’une « pratique spirituelle » ne laissant hélas, pas de place à mes blessures enfouies. Cette seule brèche a été saisie par la douceur déroutante de nos liens. J’ai fais alors le vœux intérieur de connaitre l’amour inconditionnel dans le couple, et la vie m’a effectivement répondue pour me l’enseigner, mais alors très très consciencieusement^^

    Nous avons affrontés dès l’aube de la relation tout ce qui est imaginable dans l’amour, et beaucoup de « raisons » qui font se séparer bien des couples (raisons sociales, familiales, distance pendant un temps, différences de caractères, de culture, d’opinions, de croyances, amis et parents défavorables, peurs respectives profondes et violentes, qui s’ « accrochaient » entre elles, et bien sur, dans la logique des peurs, comportements et erreurs diverses et variées qui s’en suivent…)
    Ma seule boussole était mon ressenti profond de qui il est vraiment et qui je suis vraiment, ainsi que la profondeur de notre lien -mais dans un tel brouillard ambiant!

    Et un jour (précis) je me suis détachée de moi même, je me suis vue et je me suis aimée, il n’y a pas d’autre mot; avec beaucoup de compassion, mais une compassion très respectueuse. Je ne pouvais plus m’arrêter de pleurer, j’avais l’impression de ne plus rien contrôler, et c’était tellement libérateur! Je pouvais ressentir l’énergie circuler dans mon corps comme lorsqu’on soulève un barrage et que l’eau remue. Après cette expérience, la vie est devenue plus douce dans la relation. J’ai pu suite à cela, tranquillement, étape par étape, sentir, déposer les armes et y voir de plus en plus clair… C’est un cercle vertueux qu’il convient d’entretenir.

    Aujourd’hui, les gens nous regardent avec admiration « a 21ans, comment pouvez-vous être si surs de votre lien? » ou encore « en ayant une cultures et des goûts si opposées, n’avez-vous pas peurs que cela vous séparent à long terme et au quotidien? » nous échangeons généralement un sourire discret -Si ils savaient le travail et les évolutions qu’il y a derrière ce jardin qui commence a joliment fleurir! Comment peut-on songer à faire la fine bouche devant les « goût » de l’autre après certaines expériences? Nous ne nous disputons jamais sur tous ces détails!

    En conclusion, peu importe que l’autre aime le football ou l’opéra, qu’il soit jardinier, chanteur, vendeur ou que sais-je encore! Peu importe son milieu familial, son compte en banque, ses opinions, ses erreurs et ses blessures.
    Tout cela est un peu dérisoire à coté du potentiel (difficilement exprimable par des mots) que l’on a la chance d’entrevoir en l’autre, (le « trésor », comme je l’appelle en moi-même) et sur la passion de ce partage nous inspire, pour avancer ensemble sur le chemin de la vie -car c’est bien de ça, finalement, dont il s’agit.

    Si ce témoignage peu servir à appuyer le texte, à tous ceux dont les relations sont semées d’embuches: ne fuyez pas. un vrai cadeau vous attend au tournant, et sachez que vos émotions qui remontent à la surface sont proportionnelles à l’amour subtile qui circule entre vous et votre compagnon de route !

    • Marie-Anne dit :

      Merci Louisetta,

      Ton témoignage sonne comme le tintement d’un cristal pur!
      Ton compagnon et toi avez réalisé la quadrature du cercle au moment (précis) où vous avez intégré que l’Amour se fichait bien de cette quadrature!
      Mais comme il est difficile pour un humain de d’abord s’aimer lui-même et de retrouver son propre regard de parent divin vis-à-vis de son enfant intérieur!
      C’est ce que tu as pourtant fait, Louisetta, et tu as par là-même, j’en suis sûre, opéré une transmutation pour toi-même, pour ton couple, et probablement , pour l’ensemble de l’humanité.
      Merci!
      Pourvu que nous soyons le plus nombreux possible à opérer cette transmutation, car ainsi, nous rendrons les choses de plus en plus faciles pour tous!

      Oui, comme le dit mon cher Ieshua, ce qu’on aime à travers l’autre, c’est la Vie Que Nous Sommes, l’acceptation de cette Vie unique dans sa multiplicité, et l’espace que nous offre l’autre pour partager tout cela.

      Merci à Ieshua, à Pamela Kribbe, à toi Passeur et à toi Louisetta pour ce rappel si puissant et si doux!

    • Stéphanie dit :

      Bonjour Louisetta,

      Merci de tout cœur pour ce merveilleux partage de ton expérience ! Il y a une grande résonance entre ton histoire d’amour et la mienne, et tout comme toi, j’ai suivi uniquement mon ressenti profond où cette fameuse voix du cœur qui est ma boussole en toutes circonstances.

      Nous sommes nous aussi regardé avec admiration (et parfois aussi avec envie) par notre entourage qui se demande comment il peut encore y avoir autant d’amour qui brillent dans nos yeux après presque vingt ans. Cette vibration d’amour entre nous rayonne et est nettement perçue et ressenti … Tu as bien raison Louisetta, la culture et les goûts opposés ne vous sépareront pas, ce sont de bien petites choses face à l’immensité de l’amour et de la joie …

      Je t’embrasse chaleureusement.

  17. Béa dit :

    On a encore trop souvent tendance à entrer en relation pour les mauvaises raisons,la réunion de deux moitiés formant un entier.Alors,on rend l’autre responsable de notre bonheur et coupable de notre malheur…

    J’ai été, des années durant, en relation avec ce que j’ai découvert être un pervers narcissique.Il m’a fallu un long travail de « détricotage » pour m’extraire de cette emprise et comprendre que ce lien dominant-dominé n’avait été que la juste matérialisation d’une profonde mésestime intérieure.

    Avec le recul,j’ai appris et compris le sens de cette expérience et l’importance d’être pleinement bien et entier en soi-même pour être pleinement bien dans la relation à l’autre.

    Etre deux entiers qui partagent leur complétude et diffusent,ensemble, une lumineuse harmonie qui peut joyeusement éclairer l’entourage. »regarder ensemble dans la même direction »!.

    La plus belle offrande en Amour est de rendre l’autre libre.Cela est impossible quand on introduit dans la relation des notions telles que la jalousie,la possessivité,la colère…quand on a besoin que l’autre nous aime pour simplement nous sentir estimable, qu’on accepte l’inacceptable, que l’on pense que l’amour ça peut faire mal jusqu’à parfois le confondre avec la haine.C’est une idée si commune culturellement !,le prolongement du conditionnement social qui nous maintient en état de petitesse et de manque pour mieux nous asservir !.

    S’aimer soi-même en priorité,sans égoïsme,juste en assumant la vie qui nous incombe et coule en nos veines,en respectant ce don qui nous est fait de nous sentir vivant,en intégrant notre entièreté originelle,en reprenant notre souveraineté individuelle,en voyant l’autre comme extension de Soi…

    Nous sommes Un !.La séparation est de ce fait illusoire.Dépasser la peur de perdre ou de manquer et admettre que « se trahir soi-même est la plus haute trahison »(CAD) car l’absolu qui nous a engendrés ne souffre d’aucune limite et poursuit sa parfaite expansion au-delà de nos consciences endormies et de nos esprits tordus .

    « Donne de l’amour et tu verras que tu n’en manques pas »!

    Merci Passeur et vous tous pour vos sages et chaleureux partages et commentaires…

    • Marie-Anne dit :

      Encore un témoignage d’une grande force; merci Béa.
      Décidément, la vie sait comment nous rappeler Qui Nous Sommes et comment nous nous sommes perdus de vue au point de donner notre « pouvoir d’être » à autrui:
      car même si, en réalité nous sommes Un, nous devons aussi pleinement assumer notre caractère et notre pouvoir uniques, originaux et responsables au sein de ce Un!
      C’est cela le bonheur et la plénitude; et se souvenir que l’Amour est toujours (avec) Nous, inépuisablement!

      « Donne de l’amour et tu verras que tu n’en manques pas »!
      Merci, Béa

    • Soleil Bleu dit :

      Bonjour Béa,

      Oui, croiser la route d’un PN est une expérience cruelle et destructurante comme il est difficile d’en imaginer les affres tant elles obéissent à une perversité savament et minutieusement orchestrée dans le but de vous détruire.
      Mais ça peut aussi devenir une magnifique (heuuu aprés coup) leçon obligée pour enfin trouver la clé qui ouvrira les portes de l’Amour de Soi. Peu de gens y parviennent il est vrai, tant le piège se montre machiavélique à réduire en miettes la moindre de vos ressources et vous laisser exangue de toute estime de soi.
      Pourtant, comme peut éclore la plus magnifique des fleurs d’un tas de fumier, la lumière la plus brillante peut jaillir de ce néant qui fait approcher la folie.
      Quand la leçon du PN s’extirpe de l’émotionnel pour être comprise, acceptée et traitée par le coeur, il en ressort un nectar Divin pour Soi.
      Je t’embrasse.
      S.B

      • Béa dit :

        Merci,Marie-Anne et Soleil Bleu, pour vos doux retours qui me font réellement chaud au cœur et m’encouragent à poursuivre ce lent et fastidieux « travail de détricotage ».

        Oui,Soleil Bleu,cette expérience avec un PN est bien cruelle et déstructurante.J’en réalise d’autant plus l’ampleur et la mocheté alors que ce lien,en se rompant, révèle une Béa qui fait peine à voir et appelle à être réparée avec la douceur et la compassion qu’enfin j’apprends à m’accorder .

        Comprendre le sens de ces années d’errance m’aide à pardonner et à me réconcilier avec mon histoire. Bien que je me sente anéantie par de si grossières erreurs de parcours et usée,vidée, par tant d’épreuves,je m’accroche aux sages leçons que j’en tire pour écrire ce nouveau chapitre de ma vie et transmuter ce pire en meilleur.

        Je ne sais pas si je parviendrai à me reconstruire et panser tant de plaies (le tout est d’être sur la voie!) mais je m’y emploie avec toute la force spirituelle dont je me nourris chaque jour (notamment sur ce site à lire vos commentaires et partages).

        Je m’exerce,dans l’éternel cadeau du Présent, à devenir une élève appliquée à l’école de la vie car je sais que faire de notre mieux nous place dans l’infini et nourrit le moteur de La Création.Telle est ma première motivation ,la voie pour regagner l’estime de moi, si éprouvée par tant d’injures et maltraitances,et la clé du retour à la Source qui est Amour inconditionnel.Quel beau programme n’est-il pas ?!!

        Plus que tout,j’ai à cœur de sortir de la culpabilité et de trouver en moi confiance et paix afin de rayonner le meilleur dont je dois me reconnaître digne au même titre que chacun d’entre nous (je n’exercerai alors plus d’attrait pour les personnes mal intentionnées et serai guérie de ces mal perceptions).

        J’œuvre donc à réparer humblement ces cafouillages (dus entre autres à mon ignorance et ma naïveté) afin de remplir mon contrat de vie en portant ma pierre à l’édifice d’une l’Humanité digne de ce nom .

        Merci à vous tous ici qui œuvrez également en ce sens car c’est ensemble et unis que nous parviendrons à honorer notre filiation Divine en servant la vie comme il se doit.

        Quand on réalise que l’épreuve du pire ne sert qu’à atteindre le meilleur,tout s’éclaire !.L’ombre alors disparaît aussi sûrement que l’amour réunit ce que la peur divise !

        Je nous aime !

        Je vous embrasse de tout mon petit cœur chiffonné !!

        • Li dit :

          Bonjour Béa,
          Il y a tous les degrés dans la non acceptation de soi. C’est quelquefois difficile à déceler. La vie se charge de nous envoyer des messagers. Seulement nous ne sommes, bien souvent, pas mûrs pour en comprendre les messages.
          Le temps que nous mettons à nous réveiller importe peu. L’important est de commencer à entrouvrir un œil. Puis un jour après l’autre notre regard change, nous voyons la vie sous un autre angle.
          Il ne sert à rien de culpabiliser. Accepte qu’il t’a fallut ce laps de temps pour comprendre que tu n’étais pas sur ton chemin de vie et que ces épreuves faisaient parties des choses que tu avais choisi d’expérimenter dans cette incarnation. Même si tu penses que tu aurais pu le comprendre avant! Peut importe le temps que nous mettons à nous éveiller à nous-même.
          Pense plutôt que tu aurais pu ne jamais te réveiller et laisser, pour de nbreuses raisons ,perdurer cette relation.
          Une des bases de notre évolution est de ne plus juger les autres mais surtout de ne plus nous juger nous-même. Soit indulgente avec toi même et pardonne à ton « bourreau ». Je sais ce n’est pas facile. Grâce à lui et à ses excès, tu peux aujourd’hui comprendre l’importance qu’il y a à se sauver soi-même sans attendre de l’aide de l’extérieur.
          Tu peux aujourd’hui concevoir que les autres ont bien souvent été des béquilles bien instables.
          Je ne sais pas où tu en es aujourd’hui dans ton évolution, mais il y a sur ce site, et sur d’autres, beaucoup d’outils très utile pour nous aider à progresser.
          Je sais qu’il nous faut lâcher le mental, mais au début cela aide beaucoup de comprendre le pourquoi des choses.
          Tout cela pour te dire que lorsque tu auras compris le fonctionnement de la culpabilité, elle s’évanouira comme par enchantement.
          Nous avons toujours fait du mieux que nous pouvions. Si aujourd’hui nous mesurons le temps que cela nous à pris pour comprendre et si nous aimerions avoir compris certaines choses plus tôt, sache que le temps n’a pas d’importance!
          Tant qu’il nous reste un souffle de vie TOUT EST POSSIBLE, et tout âge! Ma maman a 90 ans et elle commence à s’éveiller, à son rythme bien sûr!
          Donne un grand coup de balai à toutes ces années qui sont derrière toi. Ecris chaque jour de ta vie sur une page vierge. Hier n’est plus et demain n’est pas…
          Vis l’instant présent du mieux que tu le peux. Pose tes lourds bagages, remercie les pour t’avoir fait comprendre leurs messages mais aujourd’hui ce qu’ils contiennent est trop démodé pour pouvoir te servir.
          L’expérience d’hier ne sert à rien si ce n’est à faire ce que nous sommes aujourd’hui: des être qui s’éveillent à eux-mêmes.
          Béa tu rayonnes déjà le meilleur! Ton témoignage est très émouvant. Tu vibres d’amour et cela se sent.
          Ne te perds pas dans le passé, dans la mésestime et la sous- estime de toi. Ce que tu nous fais partager de ton parcours prouve que tu as un énorme potentiel d’Amour et cela est tout ce qu’il te faut pour prendre soin de toi. J’ai si longtemps confondu égoïsme avec penser à moi. Je croyais à tors que tant que l’on n’avait pas tout donné l’on n’avait rien donné. Je me suis épuisée physiquement et moralement à toujours vouloir plus donner. Puis un jours j’ai compris que ces actes altruistes à outrance traduisaient le peu d’amour et de respect que j’avais pour moi-même. Le seul fait de réaliser cela à considérablement changer ma vie. J’ai réalisé que c’était en vibrant d’Amour plus qu’en me sacrifiant que je pourrais réellement aider les autres.
          Et pour vibrer une seule solution: FAIRE UN GROS NETTOYAGE!
          Aujourd’hui c’est sans culpabilité que je peux dire non aux attentes des autres si j’estime qu’elles ne correspondent pas à mes ressentis du moment.
          Bien sûr j’enfonce un peu des portes ouvertes en te disant tout cela, d’autres l’ont dit mieux que moi. (notamment le Passeur dans l’Eveil et dans d’autres de ses textes)
          L’Amour que nous recherchons tous est en nous, il est inépuisable. Qui, mieux que nous-même, peut nous apporter l’Amour dont nous avons tant besoin…?
          L’Amour que nous portent les autres c’est la « cerise » sur le gâteau. Le gâteau lui c’est l’Amour que nous nous portons à nous-même.
          Bonne route Béa.
          Je t’aime.❤❤❤
          Li

        • Margelle dit :

          Béa, bonjour, sais-tu que tu m’interpelles bizarrement, et je ne sais si je vais trouver les mots exacts pour me traduire…. !
          Ton expérience semble « cruelle », c’est le mot qui me vient, et mes doigts ont d’abord écrit : « curelle »…. avec le mot « cure », dedans… J’ai un peu étudié les pervers narcissiques, car lorsque mon hypersensible de compagnon a « un peu » pété les plombs, suite à de multiples de-stabilisations qui l’ont touché de façon très émotive, et que j’assistais à des crises paroxystiques, j’ai cru reconnaître les symptômes du PN. Il existe un site sur internet où tout le monde peut s’épancher. J’y ai lu la description de monstres plus ou moins avoués… et j’ai eu du mal à poursuivre sur cette voie. Comme tu le dis, le partenaire a sa part et a à reconnaître son propre manque de narcissisme personnel.

          J’ai fait cette démarche, suis toujours en train de la faire… et lentement, je vois mon compagnon se détendre, retrouver son humour au-delà de certaines crises inévitables pour sa détente 🙂
          Dans ton cas ton compagnon semble plus atteint, et tu as choisi de partir. Ce que je voulais dire c’est que tu – nous n’avons pas à culpabiliser de notre propre défaillance à nous narcissiser. Il existe des raisons et sûrement importantes, voire essentielles à ça. Dans mon histoire j’ai repéré un couple, banni de la famille, oublié, on n’en parle plus… c’est de la vieille histoire… qui me semble porter un abîme de ce genre. Et je pense que je répare leur histoire… Et que rien que ça, ce n’est pas mal… C’est vrai que c’est long.
          Avant ton partage, dont je te remercie infiniment, je me disais justement que je traînais, je piétinais, que je prenais vraiment trop de temps pour éclairer toute cette histoire, mon histoire…. Mais en même temps, je sais que j’avance et fais avancer, à mon rythme… Je sais que ma mère (toujours vaillante à 95 ans !) avance également, fait des prises de conscience étonnantes…. Je lui rends hommage maintenant alors que j’ai hérité de ses propres failles, de cette sensibilité à l’autre…. et je sais que nous avançons ensemble… moi qui l’ai honnie !!
          Merci encore Béa pour ce partage. Je retiens tes derniers mots « Quand on réalise que l’épreuve du pire ne sert qu’à atteindre le meilleur,tout s’éclaire ! »
          J’espère ne pas avoir trahi ton témoignage.. Je t’embrasse, je nous embrasse ♫♪

        • Marie-Anne dit :

          Oh, Béa,
          Ton petit Cœur est un Grand!
          Il s’est sorti d’une épreuve que peu réussissent à surmonter. Tout ce que tu nous dis , force (au sens noble) l’estime .
          Tu as retiré la quintessence d’une leçon de vie très dure; tu en as retiré une sagesse et une lumière qui jaillissent dans chacun de tes mots; oh, oui, donne- toi toute la douceur et tout l’Amour du Monde , et puis vois – toi profondément comme nous te voyons : comme un Grand Être , comme une âme admirable et courageuse , qui a connu « le pire pour atteindre le meilleur ».
          Reçois tout mon Amour et toute ma reconnaissance, et déchiffonne dès que tu le peux ton petit Cœur pour voir comme il est beau!
          Je t’embrasse de tout le mien,
          M-A

          • Béa dit :

            Li,Margelle,Marie-Anne,c’est les larmes plein les yeux que j’ai lu vos commentaires…

            Doucement,j’apprends à recevoir ce beau que je m’étonne d’inspirer.Vos témoignages et conseils me guérissent plus que vous ne pouvez l’imaginer .En votre nom aussi j’ai envie de clore ce passé et de m’approcher de ce meilleur que vous dites voir en moi.

            L’Amour appelle l’Amour !

            J’apprends à accueillir et recevoir à travers le don que vous me faites,trop touchée que je suis de susciter, à travers mon humble témoignage, ce que je croyais jusque là si dénué d’intérêt.

            Oui Li,peu importe le temps…pourvu qu’il y ait l’éveil !!
            Faire du Présent sa résidence principale,se libérer du passé, s’ouvrir au champ de tous les possibles et remercier pour tout ce qu’il nous est donné de vivre car tout est parfait selon un plan qui nous dépasse encore trop souvent.Tu as raison le sacrifice n’est pas don d’Amour s’il est l’oubli de Soi et produit souffrance,injustice et inégalité.Alors que tout est là en nos cœurs,n’attendant que notre attention bienveillante pour se révéler…

            Margelle,Oui,on peut définir de cruelle mon expérience…Tout ce qui n’est pas Amour est appel à l’Amour ,maladroitement et douloureusement.On ne rentre jamais heureux en soi quand on a alimenté le conflit,par soumission ou révolte.Il n’y a jamais de gagnant au jeu de la dualité.

            Je n’ai pas quitté mon compagnon.La relation s’est éteinte d’elle-même comme un feu brûlant qu’on cesse d’alimenter.J’avais fini par renoncer à le changer,à le guérir,à l’apaiser.Je l’ai rendu libre en me libérant par un long et lent travail intérieur…

            Oui,je crois aussi que l’on répare un passé qui dépasse notre seule histoire.L’importance de guérir pour ne plus transmettre à notre tour ce piètre héritage.
            Je te rassure,tu n’as en rien trahi mon témoignage comme je me retrouve dans le tien!

            Marie-Anne,je vais suivre tes conseils et déchiffonner mon cœur pour faire honneur à ce que le tien m’envoie et qui sait, un jour,humblement,je verrai mon âme aussi belle que tu la perçois !Merci d’être ce miroir,cette extension d’un moi qui m’aspire et m’inspire !

            Puissions-nous toutes et tous défaire la prison de nos illusions et incarner ensemble l’absolue vérité de l’Amour en perpétuelle expansion !

            Merci ,merci,merci…Je vous aime et vous embrasse tendrement.

        • Cécile dit :

          Béa,
          Je suis très touchée par ton témoignage et par la justesse, la sincérité, l’honnêteté de tes paroles. Il est manifeste que tu as déjà accompli une grande partie du parcours vers la réconciliation avec toi-même, je le ressens dans la sérénité qui passe entre tes paroles. Ton esprit a compris, ton cœur semble sur le point de pardonner, si ce n’est déjà fait. Il me semble à te lire que tu as mis toutes les conditions en place pour que la guérison puisse s’opérer, ce n’est plus qu’une question de temps. Je suis très admirative de la sagesse dont tu fais preuve : tu es en train de réaliser l’alchimie qui consiste à transformer le plomb en or, la souffrance en paix. Merci à toi pour ce magnifique message.

          • acacia dit :

            Merci à vous, mes sœurs chéries, pour les échanges qui précèdent !
            Un immense élan de tendresse m’a saisi à vous écouter…
            Ça m’a même emmenée dans un espace que je ne connaissais pas encore : je les ai lus hier soir, et lorsque je me suis allongée j’ai vécu un étonnant phénomène d’élargissement du cœur. Ses battements en sont devenus comme de longues pulsations élargies qui dépassaient mon corps, des inspirs-expirs ondulatoires qui se propageaient jusque loin autour de moi. Je me suis sentie comme une méduse dans l’océan… Qu’est-ce que c’était bien ! (je verrai si je peux renouveler ça à volonté ).
            Je n’avais pas encore ressenti cette sensation, pas à ce point du moins, je vous la dois ! Merci…
            Je suis très gaie ce matin, parce qu’il semble que l’énergie féminine se réveille bel et bien et porte de plus en plus d’entre nous – hommes et femmes !
            Elle va donc se créer enfin, cette union du masculin et du féminin, celle qui va nous élever au-dessus de l’ancestrale dualité des sexes. Allez, encore quelques millimètres… !
            Vous la créez déjà, vous qui vous racontez ici des parcours douloureux et celles qui y répondez avec amour et sagesse.
            Pour vous toutes mon inconditionnel amour ♥
            Pour vous tous –je n’oublie pas les hommes (je n’oublie jamais les hommes 🙂 ), surtout que ceux qui sont ici sont de chaleureux compagnons de route vers notre éveil commun – mon inconditionnel amour ♥

          • Cecile dit :

            Acacia, je te réponds ici.
            Je suis très touchée par ces paroles. C’est vrai qu’il se passe souvent, sur Urantia, quelque chose de cet ordre-là : un sentiment de partage, de compréhensions nouvelles, de soutien mutuel, une communauté de cœur. Comme si un esprit collectif s’était créé autour de ce site, que nous nourrissons de nos échanges, et auquel nous puisons réconfort et énergie. Pour moi, c’est une ressource précieuse… Merci pour ta déclaration d’amour inconditionnel !!!

        • Aiouch dit :

          Béa,

          je viens de lire ce que Li t’a écrit et je n’ai rien à dire de plus sinon que nous sommes tous avec toi.

          Les bonheurs et malheurs de tous, nous les partageons, car nous sommes tous pareil.
          Nous sommes Un et tout ce qui touche l’un touche le Tout.
          Tu n’as jamais été seule et tu ne le seras jamais …

          Taoufiq

        • muriel dit :

          Béa,
          Je souhaite juste te dire que ton cœur est grand de la générosité qui t’inonde…
          Il est un pur joyau qui brille de ses mille éclats d’amour… et tu es ce joyau.
          Je t’envoie mes plus belles ondes d’amour…

    • Nada dit :

      Bonjour Béa.

      Je me permets d’écrire le peu de mes réflexions sur cette expression de « pervers narcissique ».
      Il y a quelques années, j’ai écouté des heures au téléphone une femme qui vivait de façon récurente en hiver ce que l’on nomme une crise dans le couple.
      Je connais ce couple depuis plus de 15 ans, et cette femme depuis ma naissance.
      Ils sont toujours ensemble et comme les nouveaux couples, chacun dans sa maison.
      Comme souvent dans les décharges émotionnelles contrôlées, c’est vers la fin des communications que se disent les maux/mots douloureux ou vrais.
      Sa conclusion fut de le juger « pervers narcissique ». J’ignorais cette expression et cette psychologie de l’humain.
      Son compagnon est de la nature de la philosophie de Gandhi: la non-violence pour tous les êtres vivants.
      Curieux, j’ai lu les sites et les forums sur le sujet.
      Une seule conclusion: fuyez le pervers/la perverse narcissique!

      Trop malsain est cet univers, je n’y prêtais plus d’attention.

      Néanmoins, parfois mon cerveau retiltait sur cette expression.
      Ma conclusion: chaque humain porte en latence la psychologie du pervers narcissique. Il suffit que des événements, des mémoires, des émotions refoulées, des frustations, et tutti quanti du langage des psy et depuis quelques décennies du langage new-âge réaniment le narcissisme.
      Narcisse étant l’humain qui s’admire dans les eaux miroitantes.
      De mémoire, la peinture de Narcisse est androgyne.
      En cela, l’humain construit naturellement sa personnalité civilisée: les regards-sentiments de la mère, du père, de la famille, des écoles, de la rue, du milieu professionnel et amical.
      C’est l’ajout du mot pervers qui me semble déstructurant pour les relations au paroxysme des conflits. Que ces conflits soient subtilement des univers du harcélement psychique, psychologique ou des extrêmes des violences physiques.

      Pour l’heure, je ne vois que 2 situations:
      – c’est une relation miroir = l’homme et la femme sont dans le besoin incompréhensible de ces jeux pervers pour exister
      – c’est une relation de guérison = l’un ou l’autre ( travail des vies antérieures) est détaché du narcissisme ( égo humain ) et accepte par compassion l’appel au secours du conjoint.
      Un appel au secours aux noeuds indénouables en cette vie. Dénouable en d’autres vies. C’est l’affaire de l’humain qui a de la jouissance aux choses perverses, sans conscience de l’être.

      Bref, savoir dire N O N au juste moment.
      Et d’après ce que j’ai lu, un PN est habile à culpabiliser l’autre.

      Ce qui est valable pour toutes les relations de l’ancien monde.
      Exemple voilé : les politiciens et les hauts propriétaires de la masse monétaire.

      • Margelle dit :

        Nada, j’aime beaucoup ton intervention. Il fait le clair sur plusieurs points. Oui, la relation à la pathologie, à la souffrance est complexe. Et les conclusions sont souvent réductrices. Comme toi, comme les autres, je sens que nous avons à aller plus loin, à voir plus loin. Ce qui n’a rien de simple, ni d’évident, car cela nous demande de fouiller et cela prend du temps et de l’introspection et de la distance… de la justesse, de l’habileté… Apprendre à dire NON, alors que, on ne SAIT pas, au départ. En général, si on se trouve dans cette relation, c’est qu’on nous a empêché (pas forcément interdit) de savoir dit NON. Il y a tellement de formes de culpabilisation…. C’est aussi ne pas savoir ce que l’on veut, ce que l’on désire… C’est tellement mélangé, fouillis, inextricable… Avant de dire NON, il y a oui, peut-être, sans doute, attends un peu…. Il faut d’abord faire le tri dans tout ce qui se présente…. On a beaucoup parlé de marécage ces derniers temps !! Cela en fait partie… Il y a aussi une vision tellement large alors qu’il faut visualiser juste un détail ! carrément impossible !! Pour ma part, j’apprends à trier, à ne plus me laisser impressionner par mes erreurs de jugements… je dis tant pis à mon souci de justesse…
        Oui, quand tu dis que le PN est habile à culpabiliser l’autre…. Parce que l’autre en question voit très bien tout ce qui ne va pas, n’est pas juste. Un grand souci de perfection, certainement, qu’il faut lâcher absolument.
        Je ressentais, Béa, dans tes interventions antérieures, tu étais -es et seras- d’une profondeur incroyable, qui m’impressionnait… vraiment ! C’est dire Béa, que tu portes une richesse, une subtilité qui m’a beaucoup apporté, m’apporte et m’apportera…
        Alors, à la suite de toutes vos interventions, toutes plus riches, plus tendres, les une que les autres… OUI à se laisser vivre telle qu’on est.. s’apprécier ainsi…. se goûter telle qu’on est….
        Et savoir que le PN est un être qui souffre et qu’il faut savoir affronter.
        Merci Béa, merci Nada, merci toutes et tous….

      • Soleil Bleu dit :

        Bonjour Nada,

        « Pour l’heure, je ne vois que 2 situations:
        – c’est une relation miroir = l’homme et la femme sont dans le besoin incompréhensible de ces jeux pervers pour exister
        – c’est une relation de guérison = l’un ou l’autre ( travail des vies antérieures) est détaché du narcissisme ( égo humain ) et accepte par compassion l’appel au secours du conjoint. »

        Tout le problème de la victime du PN est contenu dans le 2eme type de relation, celui de la « pseudo » guérison de l’autre.
        Qui pense être en pouvoir ou en devoir d’apporter secours à l’autre ? Qui relève le défi de parvenir à changer l’autre quel qu’en soit le prix, jusqu’au sacrifice de soi ? Qui se donne de l’éclat en jouant la carte de la compassion ? sinon l’égo, toujours et encore l’égo.

        Nous réduisons souvent l’expression de l’égo à une conduite extérieure orgueilleuse et narcissique, mais l’autodisqualification est le message d’un égo tout aussi puissant, voire plus, car il est capable de se montrer mortel dans ses injonctions.

        Tout l’intérêt de détricoter les fils qui ont créé la trame de la rencontre avec un PN, est justement, pour la victime, d’aller regarder de plus prés ces fameuses qualités qu’elle possède, qui la rendait si attrayante pour le PN et au nom desquelles il a engagé son jeu mortifère.
        Elles sont la clé qui révèle le jeu des apparences auxquelles nous nous prêtons dans nos relations aux autres, en vis à vis de Soi.
        Pousser la porte de ce lieu demande du courage et du temps, car il met en lumière les leurres et les souffrances cachées qui ont trouvé asile dans l’engagement que l’on avait pensé être généreux auprés des autres. Il expose et met à plat toutes les défenses qui avaient pris le déguisement des qualités humaines avec lesquelles elles s’étaient confondues dans les apparences, avec le temps.

        Mais c’est aussi dans ce lieu que se refait la connection à Soi, que l’on découvre pour la première fois à quel point notre enfant intérieur a été ignoré dans sa soif d’Amour, à quel niveau de maltraitance ou d’abandon nous l’avons hissé au profit de cet altruisme trompeur et dissimulateur.

        Aprés une telle descente aux enfers, aussi douloureuse que lumineuse dans sa prise de conscience, un seul programme de re-naissance :
        S’AIMER, maintenant, avant tout, inconditionnellement ♥ Le vrai Amour pour les autres en découlera naturellement.

        • Nada dit :

          Bonjour Margelle & Soleil bleu,

          si le PN est en souffrance, je refuse la solution de l’affrontement.

          A ce stade, comme le dit Soleil Bleu, c’est de la pathologie, que seuls les psychiatres sont en mesure de canaliser dans le couple prisonnier de ces jeux malsains.
          Je ne crois pas que cela soit de l’affaire des guérisseurs holistiques, car ceux-ci communiquent avec l’âme.
          C’est une relation thérapeutique d’âme à âme.
          Tandis que ds la PN, c’est une relation de personnalité à personnalité.
          La perversité = la boîte de Pandore.

          De l’exemple narré, à ma connaissance l’homme n’a jamais agi comme un PN déclaré. Tandis que la femme a des aspects narcissiques très prononcés. Parfois, en blaguant, je l’appelle en silence Cléopâtre, lorqu’elle joue ses jeux.
          Perso, je suis incompétente pour juger un être de cette pathologie.

          « Qui pense être en pouvoir ou en devoir d’apporter secours à l’autre ? Qui relève le défi de parvenir à changer l’autre quel qu’en soit le prix, jusqu’au sacrifice de soi ? Qui se donne de l’éclat en jouant la carte de la compassion ? sinon l’égo, toujours et encore l’égo. »
          Une ancienne amie m’avait fait découvrir cette expression, lorsque nous racontions des histoires de couples proches: les femmes sont dans le complexe de Mère Térésa. Et les hommes fragilisés à des étapes de leur vie le savent…

          Il y a un bel exemple sur le sujet: le film avec le couple paroxysmique d’Elisabeth Taylor et Richard Burton, « Qui a peur de Virginia Woolf ? ».

          Les croyants ont un bel exemple d’amour dans le couple: Jésus et Marie-Madeleine.
          Evidemment, nous ne savons encore rien puisque le couple idéal n’existera ( de mon avis) que dans le nouveau monde.

          Mes ressentis le nomme « LIBERTE D’AIMER ».
          2 mots mystérieux qui ensemble sont aussi un mystère.
          Quoique j’ai ma petite idée, depuis 1 semaine 🙂

          • Nada dit :

            Désolée, c’est comme le dit Margelle.

          • Margelle dit :

            Juste pour préciser ce que j’entends par « affronter » la personne qui souffre. je savais que ce terme pouvait poser question. Dans mon idée, faire front c’est se poser face à l’autre. Le voir, se voir. Mesurer ce qui est du ressort de l’âme, ou de la personnalité…. C’est tenter de ne pas s’aveugler, ne pas être pris dans les filets de l’autre.
            Comme tu le dis, Nada, nous avons tou-te-s une part de tout ce qui compose l’humain…. nous le portons en nous. Plus ou moins… Si nous le distinguons nous pouvons nous en détacher, ne pas prendre pour nous ce qui revient à l’autre….

            Le texte de Pamela en parle bien et même très bien….
            Quand elle parle de la guérison du couple, il s’agit bien de la guérison mutuelle… chacun apportant sa re-vision des données en jeu… chacun pouvant en jouer, chacun sur son mode. Et là on peut avancer plus loin, ou plus près… comme on veut… ou plus profond et plus haut…. Et c’est un super travail…. où on abandonne plein d’illusions de soi…. on dépoussière, on épure…

            J’aime beaucoup sa distinction entre le coeur et le ventre de l’autre… Nous sommes tou-te-s un mélange des deux. Et je pense que nous apprenons bien à faire la différence, et à accepter le coeur et à glisser sur le ventre, qui, lui, peut grandir… pour s’effacer devant le coeur…

            Pamela nous donne une excellente indication pour savoir si ce que nous vivons nous aide à grandir ou nous détruire…. les 2 pôles que tu citais…

          • Soleil Bleu dit :

            J’ajoute juste un petit point concernant la culpabilité.

            Il est aussi trés important de comprendre que l’autre, PN ou pas, n’a pas et n’a jamais eu le pouvoir de nous faire culpabiliser.
            Il a seulement fabriqué les circonstances idéales, et présenté tous les éléments nécessaires à la produire sur un plateau, (pouvoir d’induction) mais c’est bien soi et personne d’autre qui a appuyé sur le bouton.
            C’est bien là toute la manipulation psychique dans laquelle est engluée la victime, elle ne discerne plus ce qui est de son ressort de celui du PN. Et lui a beau jeu de dire « mais j’ai jamais fait ceci ou dit cela » c’est malheureusement vrai.

            C’est une phase importante dans la guérison de la victime que de parvenir à regarder et à accepter (retrouver l’Amour de Soi et se libérer définitivement de cet énorme traumatisme est à ce prix) que cette histoire maccabre était un monologue entre soi et Soi et n’avait au final qu’un seul acteur, elle.
            Le PN n’a joué qu’un rôle de miroir en matérialisant , d’une manière concrête, brutale, et donc incontournable, la nature des relations de désamour qu’elle entretenait avec elle et/ou celles des autres qu’elle portait par procuration dans le secret de son inconscient.

            la seule et unique réponse qui vainc sans coup ferrir, ni affrontement ce PN qui n’existe pas sans le concourt inconscient de la victime ( sans failles narcissiques à reflêter il ne peut exister) est de détourner son regard du miroir pour le retourner vers soi/Soi.
            Partir à la découverte de son territoire intérieur pour y nettoyer les vitres et mettre à jour toutes les richesses et les trésors qu’on y avait cachés et oubliés avec le temps.

            Ce travail de nettoyage, voire de récurage, utilise le détergent de l’humilité, l’acceptation et la confiance en Soi. Il est lent et minutieux mais chaque petit morceau de carreau nettoyé laisse entrer un rai de lumière qui chasse un peu plus l’obscurité pour laisser apparaître un Être magnifique, languissant d’attendre notre accord à accepter l’offrande de son Amour inconditionnel qui nous est dû.

            Transmuter une mise à mort en mise en Amour avec soi/Soi est bien une oeuvre d’alchimiste Divin que tu entreprends là et dont tu nous rends témoins Béa. Il est, parait-il, demandé des taches à la hauteur et à la grandeur de l’Âme qui les entreprends. Alors la tienne porte en elle, assurément et en sur-poids, la brillance nécessaire a la réalisation de ce cadeau d’Amour de Soi que tu offres à chaque Un et au monde.

            MERCI infiniment Béa de supporter la souffrance de ce don généreux et véritablement altuiste.
            Dans toute ma « lumiombre »
            S.B

    • Marie-Anne dit :

      Ah! Merci, Graffitique d’avoir fait surgir le Magicien!
      C’est son Heure! 🙂

      « Il y a quelque chose que vous désirez le plus au monde et que vous retenez. Permettez-lui de se manifester ».

      « Prenez vos sentiments au sérieux et vous verrez que la réalité matérielle y répond ».

      « Ce qui vous retient, ce n’est pas le monde extérieur, mais vos propres réserves envers le fait de vous embrasser vraiment et de recevoir tout ce dont vous avez besoin pour vous épanouir et trouver de la joie. »

      Oui, sommes-nous capables de répondre au magicien qui est prêt à exaucer ce que nous voulons vraiment; sommes-nous capables de lui répondre sans aucun doute , sans aucune culpabilité, sans peurs diverses, sans fausse modestie , simplement avec…simplicité , confiance et clarté?
      Pas bien encore, je pense, et pourtant, c’est à cela que nous sommes conviés!

      « Cela concerne réellement la liberté d’explorer, découvrir et créer, le sentiment de sécurité, tout ce que vous associez à l’abondance terrestre ».

      Oui, Magicien, comment pouvons-nous apprendre à mieux recevoir; peux-tu nous rappeler ce tour qui est la clé de la manifestation sur Terre de l’abondance qui se trouve en nous ?

      Et que, tous, nous puissions écouter « ce que nous désirons vraiment et ce qui nous nourrit à l’intérieur, (car alors) nous restons en marche et le chemin nous trouve. Nous n’avons pas besoin de lutter pour cela, le chemin nous trouvera ».
      Et il en est ainsi!
      Merci encore Graffitique pour ce très beau lien!

      • graffitique dit :

        De rien Marie-Anne, c’est avec plaisir.
        C’est marrant, je n’aurais peut-être pas songé à mettre ce lien si je ne venais justement d’achever la lecture de l’article sur les relations amoureuse (sur le site de Pamela Kribbe) et entamé celle du Magicien, quand je découvris que Le Passeur venait de publier. C’était tentant alors d’associer ces deux beaux textes de Pamela, qui me « parlent » beaucoup et finement.
        Bon faut que je finisse mon coloriage.
        Areu. 🙂

    • Aiouch dit :

      Beau texte Graffitique,

      Un beau voyage au centre de notre Moi …
      La seule chose à laquelle je n’ai pas adhéré, est l’offre de pièces d’Or. Même si ce n’est qu’une allégorie, cela reste quand même un échange entre quelque chose de matériel, et un sentiment immatériel, celui de l’amour pour l’enfant qui est en soi.
      Mais je peux me tromper 😉
      Taoufiq

      • graffitique dit :

        Ca n’aurait peut-être pas le même impact si ce Magicien signait des chèques ou émettait à la volée des Bons du Trésor 😉
        Mais on peut imaginer que l’or eut bien d’autres fonctions, dans toute la Création, que de symboliser la séduction et l’incorruptibilité de la matière envers celles des humains.
        Mais je n’en sais pas plus que toi, Taoufiq : la Genèse est, je me plais à le croire, tout autre chose que ce que nous pouvons concevoir 🙂

        • Aiouch dit :

          Réponse pleine d’humour 🙂 j’aime ! 🙂

          Je voudrais continuer en disant que le vrai don ne peut être fait que si celui qui l’accepte le ressens comme authentique.

          L’or comme symbole de richesse pure, oui je l’accepte, mais les pièces qui réduisent sa pureté en valeur d’échange …

          Nous devons être humblement l’instrument du don, quel que soit ce Nous …

          Pour étayer mon propos, je citerai des paroles de Khalil Jabran dans « Le Prophète » :

          Un homme riche dit :
          « Parle-nous du Don. »
          Et il répondit : « Vous donnez, mais fort peu quand il s’agit de vos possessions.
          C’est lorsque vous donnez de vous-mêmes que vous donnez vraiment.
          Car que sont vos possessions sinon des choses que vous gardez et préservez dans la peur du lendemain?
          Et demain, que réserve demain au chien timoré enterrant des os dans le sable qui efface les traces, alors qu’il suit les pèlerins vers la ville sainte ? Et qu’est-ce que la peur du besoin sinon le besoin lui-même ? Et redouter la soif quand votre puits est plein, n’est-ce pas déjà là une soif qui ne peut être étanchée ?
          Il y a ceux qui donnent peu de leur surplus – et ils le donnent pour susciter une reconnaissance – et ce désir secret pervertit leurs dons.
          Il y a ceux qui donnent peu mais le donnent entièrement. Ceux-là croient en l’existence et en la générosité de la vie, et leur fond n’est jamais vide.
          Il y a ceux qui donnent dans la joie et cette joie est leur récompense. Et il y a ceux qui donnent dans la douleur et cette douleur est leur baptême. Il y a ceux qui donnent et ne connaissent pas de douleur à ce geste ni ne cherchent de la joie ni la conscience d’être vertueux : ils donnent comme le myrte exhale son arôme dans l’espace de la vallée, là-bas. Dieu parle à travers les mains de tels êtres et, derrière leurs yeux, sourit à la terre.
          Il est bien de donner à qui quémande, mais il est mieux de donner sans que l’on nous le demande, par bienveillance;
          Et pour ceux qui ont les mains ouvertes, la recherche de celui à qui l’on peut donner est une joie plus grande que celle du don. Et que voudriez-vous refuser ?
          Tout ce que vous avez, un jour, sera donné.
          Donnez donc maintenant, afin que la saison du don soit la vôtre et non celle de vos héritiers.
          Vous dites souvent : « Je donnerai, mais seulement à ceux qui en sont dignes. » Ni les arbres de votre verger ni les troupeaux du pâturage ne parlent ainsi. Ils donnent ce que la vie leur donne car retenir signifie périr.
          Celui qui a mérité d’obtenir le flux de ses jours et de ses nuits mérite de recevoir tout le reste de vous.
          Et celui qui est digne de boire à l’océan de la vie est digne de remplir sa coupe à votre petit ruisseau.
          Et quel mérite plus grand que celui qui se trouve dans le courage et la confiance, voir la charité, de recevoir ?
          Et qui êtes-vous pour que les hommes se fendent le cœur et abandonnent leur fierté de telle sorte que vous puissiez contempler leur dignité nue et la contenance de leur amour-propre?
          Veillez d’abord à mériter d’être vous-mêmes donateur et instrument du don.
          Car, en vérité, la vie donne à la vie, pendant que vous, qui prétendez être le donateur, vous n’êtes en réalité qu’un témoin.
          Et vous qui recevez – et vous recevez tous – ne supportez pas la gratitude comme une charge, de crainte d’imposer un joug sur vous-mêmes et sur celui qui donne.
          Ensemble, élevez-vous plutôt avec le donateur comme si ses dons étaient des ailes;
          Car être trop préoccupé de sa dette revient à douter de sa générosité, qui a la terre bienveillante pour mère et pour père, Dieu. »
          Khalil Gibran, « Le prophète » (extrait)

          • Li dit :

            Merci Aiouch pour ce beau texte de Khalil Gibran.
            Confucius disait :  » Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses. » ✿✿✿

        • Margelle dit :

          Et puis, pour rejoindre le symbole et le concret, j’avoue que je n’ai jamais très bien compris pourquoi on me « donnait » de l’argent quand je « travaillais », moi qui apprenais à faire quelque chose…. En revanche, j’attends toujours un peu innocemment que l’on m’offre de l’argent (ou de l’or) gratuitement, pour le plaisir, parce qu’on m’aime (et pas parce que je le mérite)…. Ce qui n’arrive pas très souvent, il faut le dire… 🙁 Mais le symbole de l’or est peut-être de ce ressort, nous sommes encore dans la matière, il nous parle ce langage…. ???? Il me prend l’envie de l’innocenter !! 🙂

      • mimosa dit :

        Si l’on voit l’or avec le regard alchimique, sa signification devient tout autre…

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