Le clavier de l’âme

Peinture d'Odilon RedonVoici réunis deux êtres d’une infinie richesse pour lesquels je nourris une grande affection. Jean-Philippe Rameau, immense aux côtés de Bach, et Marcelle Meyer qui l’interprète comme personne, captant dès les premières notes l’écoute attentive de l’âme.

Pour ceux qui en ont la possibilité, je ne peux que le conseiller en vinyle.

Rameau par Marcelle Meyer – Extrait de l’œuvre pour clavier – 18mn
Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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46 réponses à Le clavier de l’âme

  1. Taoufiq dit :

    Un sms de mon fils Kaïs il y a quelques minutes :

    « une pensée pour Ray Manzarek, il est allé rejoindre jim aujourd’hui »

    Bon voyage Ray, tu nous manques ici déjà …
    à bientôt
    quand l’heure du départ
    à notre tour viendra.

    Taoufiq

  2. Taoufiq dit :

    bonjour,

    je trouve une ressemblance entre certains passages de cette magnifique suite de Rameau et ce morceau composé par Frédéric Mesnier « Medievel song » (3’12 »)

    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=ZOES3YXlCTw

    bonne écoute

  3. Gingko Biloba dit :

    C’est curieux comme le goût que nous éprouvons pour une musique nous révèle, dans un espace et un temps commun où le sujet et l’objet se confondent, ceux de l’écoute, à la fois la saveur de l’objet et les intimes dispositions du sujet, l’inclination vibratoire de celui qui écoute. Un effet de résonance se crée ou ne se crée pas entre la musique et notre être.

    J’ai un temps, dans mon parcours musical, cru devoir aimer certains grands compositeurs, ou certains morceaux d’un grand compositeur, par révérence envers le nom qu’ils portaient. Cette phase d’apprentissage à la façon du « bourgeois-gentilhomme » est, heureusement pour moi, révolue.

    Le goût s’éduque-t-il ? En tout cas, j’ai choisi et accepté depuis d’être simplement sensible à une autre écoute, celle de mes ressentis, sans pour autant savoir encore, ce que cela révèle au juste, de mes états intérieurs ou de l’empreinte énergétique d’un morceau.
    Concernant Bach justement, dont je ne connais évidemment pas tout, j’ai aussi le sentiment qu’il y a, allez savoir pourquoi, moins de joie que par exemple chez Mozart. Je trouve chez ce dernier, c’est paradoxal, également plus de profondeur et… de légèreté.

    L’aria des variations Goldberg, entre autres morceaux de Bach, est un divin présent fait à notre ouïe et notre cœur, qui me remplit de gratitude… Je ressens cela comme une évidence. Dans d’autres pièces,pourtant, je perçois à l’inverse une sorte de course en avant, sans relâche, exténuante, astreignante et monotone, mécanique et crispante. Jankélévitch disait, je crois, trouver Bach « ennuyeux »…

    J’ai une tout autre impression avec Scarlatti et justement… Rameau. Chez Rameau, il y a ce relief délicieux. C’est aéré, aérien. De la dentelle, ample et fine. Que du bonheur…

    Allez savoir pourquoi, J’ai aussi tendance à préférer le chant des compositeurs italiens, français, espagnols, de l’époque baroque. C’est un chant palpitant qui respire, qui n’oublie pas de respirer, que l’on entend et que l’on sent respirer. Un chant qui assume aussi ses brisures, qui sait parfois et à bon escient distiller quelques dissonances, reflets individuels et vivants de l’humaine émotion qui le saisit. Un chant qui pleure et qui rit, qui tantôt se clame et tantôt se chuchote, se ravive et se calme. Un chant qui évolue et qui se cherche, dont les répétitions ne me lassent pas, mais m’enchantent…

    http://www.bing.com/videos/search?q=domenico+belli&docid=4762033041637394&mid=0651E34BD2B0A623C02E0651E34BD2B0A623C02E&view=detail&FORM=VIRE1

    Je trouve la même analogie frappante en ce qui concerne les compositions pour ce fantastique instrument qu’est la viole de gambe (chez Marin Marais, Sainte-Colombe et d’autres). C’est une musique où l’on sent comme une respiration, un souffle vivant. Une voix à l’écoute et en dialogue avec ce silence, que l’on dit vide et qui est plein…

    Plus près de nous (dans le temps), que de beautés, de chatoiements chez Debussy… et pourtant, je l’avoue, et j’en demande pardon, certaines œuvres m’insupportent. Impossible de prolonger un tantinet l’écoute de Pelléas et Mélisande, entre autres.

    Ravel au contraire, en dépit de ses moments emportés parfois, de sa propension si particulière à évoquer le « mécanique» dans certaines de ses compositions, Ravel, avec ce je-ne-sais-quoi d’acide et de clair, de transparent et d’anguleux(Jankélévitch), demeure pour moi un merveilleux magicien. Que de ravissements subtils, de frémissements délicats, d’harmonies qu’on ne soupçonnait pas et qui dormaient, celant tant de rêves enchanteurs à l’intérieur de ce clavier de 88 touches…

    http://www.dailymotion.com/video/xv1kns_vanessa-wagner-pavane-pour-une-infante-defunte_music

    http://www.youtube.com/watch?v=KZe6hmhkPN8

    Et puis il y a aussi cette rencontre, qui aurait pu ne pas avoir lieu, tant ce compositeur fut discret, peu connu et peu joué. Je me suis tout soudain trouvé plongé dans un univers musical intimiste et secret, fait de miniatures à la finesse et aux aspérités étranges, à la sensibilité aiguë et envoûtante . Sensibilité qui semblait conduire vers un autre temps et un autre espace : un monde où flottait un parfum onirique de féérie et d’enfance. Où de puissants sortilèges aussi tout à coup se nouaient, puis se déliaient dans la simplicité d’une douceur retrouvée. Avec des notes égrainées, des accords étagés tout en nuance, nimbés d’échos. Comme pour là aussi, -là encore- approfondir l’écoute et le silence… Un univers parcouru de mélodies languissantes, parfois dolentes, à la saveur douce-amère, sorties des limbes de songeries lointaines et fantastiques, qui semblaient dire avec les mots de Nerval : « Il est un air pour qui je donnerais… »

    http://www.youtube.com/watch?v=23H4e9RmVsM

    http://www.youtube.com/watch?v=IUrfsbs3ujo

    Mais c’est de joie et de bien-être que mon cœur est empli. Chez Rameau , « le temps a laissé son manteau/De vent, de froidure et de pluie/ Et s’est vêtu de broderie/ De soleil luisant, clair et beau (….)Rivière, fontaine et ruisseau/Portent, en livrée jolie,/Gouttes d’argent, d’orfèvrerie/Chacun s’habille de nouveau… ». C’est un Watteau, un Fragonard… O la céleste ferveur ! Un mimosa en fleurs que parcourt le zéphyr… aux rameaux odorants chargés d’oiseaux… Un divin parfum nous atteint par bouffées… Merci Passeur… Je me tais…

    • Taoufiq dit :

      Quelle mélodie dans ton texte, ton poème … Gingko Biloba,

      J’écoutais les notes musicales au son de tes mots, et pourtant de la musique classique, je n’y comprends que mon ressenti
      N’ayant pas étudié le solfège, ni la musique, j’éprouve parfois quelques frustrations, quand une mélodie résonne dans mon esprit et que je ne peux l’écrire sur papier ou l’interpréter au piano …
      il me reste la joie d’écouter, de vibrer à l’intérieur des œuvres de ces magiciens.

      En ce moment, c’est Petrucciani qui joue dans le lecteur, un autre répertoire tout aussi vibrant …

      • Clady dit :

        Taoufiq,je viens juste de m’apercevoir que tu exprimes exactement ce que je m’apprêtais à écrire!L’érudition musicale est admirable,mais
        est-elle frustrante pour mon chat,le cheval ou le chien qui se délectent de tant de vibrations?L’essentiel est dans le ressenti et la plénitude qui en découle.Le plâtrier qui oeuvre en ce moment dans ma maison,a été « inspiré »comme jamais:il en a même oublié la pause café/cigarette,et il m’a demandé de lui remettre le même « piano »,quand il reviendra lundi!La musique est une guérison,et une re-connection à notre source originelle..Et à partager! Merci à notre Passeur pour cet espace de liberté….

        • Taoufiq dit :

          J’espère que ton plâtrier en mettant sa main à la pâte, fera de ton plafond, au son du piano, une symphonie 😉
          je n’en doute pas une seconde …
          J’y penserai à l’occasion de mes prochains chantiers (en architecture, à l’école des beaux arts de Paris, on ne nous a pas appris cette façon de procéder 😉 )

          Grâce au commentaire de Gingko Biloba, en recevant mon neveu hier soir, ce dernier m’a fait découvrir Fritz Kreisler, magnifique !

          Entre autres : Praeludium and Allegro, interprété par plusieurs violonistes (Francescatti, Midori Goto, Szeryng, Itzhak Perlman, et … Kreisler lui même)

          voici le lien youtube de Kreisler plays Kreisler-Liebesleid :

          http://www.youtube.com/watch?v=AqQ2_2qd-5Y&list=RD02RTNeHzzF8i8

          Bon chantier, bon courage à toi et mes respects à ton plâtrier

          • Clady dit :

            Merci pour les encouragements ! Pour l’instant la
            « symphonie » du plafond de la salle d’eau est encore inachevée…J’hésite entre Vivaldi et les Variations Goldberg pour stimuler le plâtrier;je mettais souvent du Mozart à mes élèves du cours d’arts plastiques que j’animais jadis (j’ai 70 ans,et j’ai encore beaucoup à découvrir,n’ayant jamais reçu la moindre culture musicale;le solfège,n’en parlons même pas!)Grâce à internet je vais peut-être progresser,sinon,être »enchantée »,c’est certain! Merci mes amis de « la toile » !
            Joyeuses salutations et beau moment présent !

      • Gingko Biloba dit :

        Bonjour Taoufiq, oui, je comprends bien cette frustration… on aimerait tellement pouvoir créer dans l’immédiat, dans la joie du ressenti.. Certains y sont parvenus et cela semble si naturel. Je pense à Manitas de Plata ou Erroll Garner, qui ne savaient pas lire une partition, ne « connaissaient pas la musique »! Et pourtant…
        Mais je me dis que l’on peut tenter une approche nouvelle, à tout âge, en acceptant de faire confiance à ses doigts, en prenant le plaisir pour guide, en s’acceptant, avec curiosité et bienveillance. Cela me fait penser à Daniel Tammet, ce génie des nombres, ancien enfant autiste, et qui explique, comment, pour lui, les nombres ont une texture, une couleur, une personnalité. Plaisir et ressenti, sont pour lui, dit-il, la clef de cet univers des nombres. Tenter une approche similaire avec la musique… Prendre un morceau simple, qui nous enchante, et avoir pour but d’en assimiler simplement les quatre premiers accords ou notes. On peut faire l’expérience avec une Gymnopédie de Satie: cela correspond aux deux premières mesures du morceau qui sont à elles seules un délice…
        Et puis je me dis que nous sommes un peu comme des abeilles qui butinent ces fleurs musicales, en s’en laissant pénétrer, en les intégrant un peu en nous, pour faire un jour notre miel… même à l’échelle de plusieurs vies. Patience. Etre présent…
        Petrucciani, oui, cela laisse songeur.. Je repense notamment à cet album avec Grappelli, « Flamingo ». Merveilleux… J’aime aussi beaucoup Michel Graillier(une découverte tardive, o combien heureuse…):
        http://www.youtube.com/watch?v=K4xBNIO6UEE

        http://www.youtube.com/watch?v=x3a0J36wxus

        http://www.youtube.com/watch?v=o9ller7oZHo

        Allez. Un dernier pour la route? Impossible, pour moi de résister à la joie communicative d’Ahmet Gülbay. Ce pianiste, improvisateur virtuose, marie tous les styles. Life goes to a party… L’essence du jazz, non?… Bonne écoute
        http://www.youtube.com/watch?v=BPaFYKttwdg

        • Taoufiq dit :

          quand j’étais enfant, je m’amusais à voir les couleurs qui se dégageaient des voyelles, les mélodies formées par les mots, la texture qu’ils revêtaient.

          Ainsi, la lettre, le mot, la phrase, prenaient vie dans des dimensions sensorielles fluides et entremêlées; cela m’enchantait et m’enchante toujours d’ailleurs 🙂

          je pianotais à l’occasion, quand je trouvais un piano, chez des amis, ou la famille et le plus souvent en fermant les yeux … pour ressentir
          Les fausses notes, me donnaient cette sensation de goût amer, et les autres plus harmonieuses, me berçaient et m’emportaient.

          j’aimerais et je pense m’y mettre ou remettre, juste pour la joie de vibrer avec les notes, et retrouver ces sensations non plus au passé, mais dans le présent.

          Merci pour les Gymnopédies de Satie, je vais les écouter progressivement ainsi que les orchestrations de Debussy

          Belle journée à toi et à tous, ici à Casa, le soleil brille, alors … si je peux vous renvoyer quelques rayons, Voilà !

          • graffitique dit :

            Merci pour le soleil de Casa, Taoufiq
            Je me souviens … les roses en février, la grêle et le soleil, l’océan … les sardines grillées au vieux port …
            autres souvenirs aussi. Contrastes et mi-teintes subtiles.

          • Taoufiq dit :

            C’est avec cœur Grafittique,

            Les roses de février t’envoient leur parfum printanier, la grêle et le soleil se chamaillent parfois, comme Pierrot et Alain Thomas 😉 l’océan baigne dans sa quiétude bleutée… les sardines grillées nous offrent leur saveurs iodées au vieux port qui s’est refait une beauté.
            Et les souvenirs, mi-teintes ou contrastés, se mélangent subtilement entre rêves et réalité …

          • pierrot dit :

            Heu Taoufiq,
            comment on fait l’émoticone qui tire la langue?

          • Synesthésie, le fait de voir de couleurs sur les lettres ou les chiffres. « Synesthésie cognitive : cette catégorie de synesthésie est généralement considérée comme relevant des fonctions supérieures cognitives : il s’agit de l’association d’un mode sensoriel à une représentation mentale en général : par exemple une couleur associée à une lettre. »
            Et aujourd’hui plus de couleurs associées aux lettres ?

          • Taoufiq dit :

            Dans le fil de l’eau reçois mes chaleureux remerciements Fille de l’eau,

            Synesthésie … je n’avais pas le mot, j’en ai le sens maintenant avec ton aide ‘❤’ je « m’en vais » explorer toutes ses subtilités …
            Merci à toi, Graffitique, Gingko B., Clady, à toute-s

    • acacia dit :

      Bonjour Gingko Biloba
      Tu manies les mots comme des notes de musique et tu nous offres là une bien jolie partition !
      Les sons pénètrent tous nos champs énergétiques et la musique nous apporte des messages proches ou lointains, une mémoire se réveille en nous, une émotion surgit, le corps vibre ou se taît, mais toujours la musique nous touche et nous pénètre.
      Explorer les effets des sons c’est aussi se mettre à l’écoute de soi-même. Et du monde. J’aime !
      Merci pour cette très belle intervention harmonique !

      ( PS : j’ai été tentée de commencer par un « salut vieille branche » à cause du pseudo que tu t’es choisi… le plus vieux des arbres vivants… mais je ne te connais pas… alors les sourires de la familiarité … 🙂 )
      Respectueusement.

      • Gingko Biloba dit :

        Bonjour acacia,
        merci pour ce franc éclat de rire que je te dois. Tu peux bien m’appeler « vieille branche ». Ne sommes-nous pas tous du même
        « bois », celui dont on fait les caisses de « résonance »? Que veux-tu, en matière de « pseudo », il faut bien se donner une contenance… Alors, j’essaie de rester ancré au sol tout en poussant mes deux lobes curieux dans ce monde de dualité bizarre, pour lequel tu me sembles bien dotée, parée que tu es des deux éternels attributs de la rose… Mais, réflexion faite, c’est la faute à Rameau…!
        Bon dimanche…

        • acacia dit :

          Hello Gingko Biloba
          ( soulagée de n’avoir pas froissé tes vénérables branchages 🙂 ).
          Je ne suis pas une mélomane avertie du tout, et je suis heureuse de découvrir ici des instrumentistes que je ne connaissais pas.
          Un que j’apprécie, Mamadou Diabaté et son aisance fabuleuse sur une kora :
          http://www.youtube.com/watch?v=WjPq30bK5x0
          et un très connu Curley Bridges que la musique garde jeune jeune jeune :
          http://www.youtube.com/watch?v=qQEpnb-FRuQ

          Je suis allée chercher ce qu’est la gymnopédie de Satie et suis tombée là-dessus :
          http://www.youtube.com/watch?v=R21ZJBAK_6U
          une aquarelle musicale, petites touches de notes et petites touches de couleurs, bien joli !
          Mais ça ne m’explique pas ce qu’est cette gymnopédie ? Quel rapport avec les pieds-nus ?
          Je crois que je vais devenir incroyablement savante… va encore falloir calmer l’égo-baudruche…
          Amitié !

  4. Chantal dit :

    Quelle jolie ballade, c’est frais, joyeux, mon coeur est ravi, merci.

  5. graffitique dit :

    c’est beau ça 🙂

  6. spot dit :

    Rien ne peut être perçu en dehors de cette fuite en avant, de cet état de conscience insoumis qui comprend qu’il ne peut advenir d’autrement.
    http://www.youtube.com/watch?v=buq-p8vSCLQ
    Ce n’est pas un sentiment dépouillé de son essence, ni un objet inanimé séparé de toute relation, mais une intimité qui émane d’elle-même.

  7. CB dit :

    le clavier de l’âme…
    merci Le Passeur

    J’ai fait et défait ce commentaire plusieurs fois, et comme je n’ai pas la soirée devant moi,
    je me lance…

    http://www.youtube.com/watch?v=cKb5w9cZKZo
    Je voulais parler de la musique de la vidéo que j’avais postée hier (Gravityless), et de l’artiste qui l’a composée, c’est le même que celui qui a composé ce morceau ci-dessus,
    qui s’intitule « Passage D » (pas fait exprés)

    Ne pouvant pas me décider où poser mon commentaire, j’ai fait comme Li l’a suggéré, en demandant à l’harmonie de choisir. Je m’excuse auprès des mélomanes…
    j’ai écouté en même temps les notes de Rameau et celles de Benn Jordan…
    et…
    mon message est ici
    merci

    • Li dit :

      Bonjour CB,
      En écoutant ce morceau de Benn Jordan, j’ai eu l’image d’un cours d’eau qui, tantôt s’accélère, tantôt s’arrête presque dans sa course, éclabousse et retombe en gouttelettes.
      Merci CB.❤✿ ❤✿

  8. Machachouette dit :

    c’est un pur délice, je ne connaissais pas et en plus c’est JOYEUX!
    C’est vrai que l’interprétation est pleine de finesse et de délicatesse,

    Au risque de m’attirer vos foudres, je ne trouve pas de joie chez Bach (j’avais bien aimé le morceau que tu nous avait mis Passeur, vif et fort) mais à part ça je ne suis pas transportée!

    J’aime beaucoup Mozart, Vivaldi et Beethoven. Mais je sais que Bach est officiellement le nec plus ultra.

    J’aime la joie ou la vivacité!

    Merci Passeur, Rameau/Meyer, j’adore, je l’écouterai tant et plus!

    Bonne journée,

    ♥♥♥

    • Le Passeur dit :

      Pas de joie chez Bach ? Voilà un exemple parmi bien d’autres.

      • Li dit :

        Connaissez-vous Jean François Zygel? Il explique la musique classique aux enfants. N’ayant pas, moi-même, une grande culture musicale, je me régale de l’écouter. Ses leçons sont très ludiques. Je l’ai trouvé par hasard en cherchant le boléro de Ravel sur youtube. ❤♬ ❤♪

        • Le Passeur dit :

          Non, je ne connais pas.

        • Aiouch dit :

          Bonjour Li,

          je me permets de t’écrire ici, non pas par rapport à François Zygel, mais à propos du Boléro de Ravel.

          Ce matin en lisant le commentaire d’Acacia : »J’y reviendrai donc – là je pars au boulot – mais peut-être peux-tu tout seul dans un premier temps pencher ton bel esprit ouvert ( je ne te blague pas ! 🙂 ) sur les mots :
          don – transformation – fertilité – abondance – partage – ouverture – équilibre
          ce sont ceux qui me viennent mais tu en trouveras d’autres – les tiens. »
          j’avais en guise de réponse un air qui trottait dans ma tête, celui du Boléro, j’ai aussitôt vu sur youtube un extrait du film ‘les uns et les autres » dont voici le lien :
          http://www.youtube.com/watch?v=k_PYlcpkwtU

          et ensuite le ballet de Maurice Béjart du Boléro, que je trouve splendide.
          http://www.youtube.com/watch?v=AURs7nWp3Ik

          voilà, je n’avais pas trouvé opportun de parler du Boléro, mais maintenant l’occasion s’y prête 🙂

          Taoufiq

          • Li dit :

            Bonsoir Taoufiq,
            Je ne sais pas pourquoi mais je gardais le souvenir très précis, que dans le film « les Uns et les Autres » le danseur était Noureev. Il y a quelques temps j’ai recherché sur la toile le passage où je pensais qu’il dansait sur le Boléro, mais je ne l’ai pas trouvé .
            Et pour cause! Ce n’est pas lui qui danse dans ce film mais bien Jorge Donn. Je ne me souviens absolument pas de lui. Il est dit un peu partout que son personnage est inspiré de Noureev.
            Dans mon esprit je revois, très clairement, un passage où Noureev danse sur ce Boléro…J’ai même de nbreux détails: Il évolue et tournoie dans un ralenti très esthétique, son torse est nu et le bas de son corps est vêtu de voiles très vaporeux. J’ai le souvenir d’avoir trouvé cela très beau, très aérien et d’avoir été éblouie par autant de talent. Après avoir vu ce film je suis devenue une fan de Noureev et du Boléro…
            ( Dans mon esprit la chorégraphie et le décor n’étaient pas du tout les mêmes qu’avec Donn )
            Où suis-je allée chercher tout ça? Je dois bien reconnaître qu’apparemment Noureev n’a jamais dansé dans ce film sur le Boléro de Ravel et je n’ai jamais rien trouvé qui corresponde à mes « visions »…
            Strange isn’t it?
            Bonne nuit étoilée. ❤✿❤✿

        • Taoufiq dit :

          Bonsoir Li,

          « Strange isn’t it? »

          Rudolf NOUREEV et Jorge Donn sont ils les 2 spin d’un même électron ? 😉

          Comme chante Jim Morrison, « People are strange when you’re a stranger Faces look ugly when you’re alone Women seem wicked when you’re unwanted Streets are uneven when you’re down (…) »

          Les gens sont étranges quand on est un étranger,
          Les visages semblent laids quand on est seul.
          Les femmes semblent perverses quand elles ne veulent pas de vous,
          Les rues ne sont pas sûres quand on a le cafard.
          Quand on est étrange, des visages surgissent dans la pluie,
          Quand on est étrange, personne ne se rappelle votre nom,
          Quand on est étrange, quand on est étrange,
          Quand on est étrange.

          Pas de relation avec Noureev, ni Donn, mais juste un clin d’œil à « Strange isn’t it » et Morrison que j’adore

          bonne soirée 🙂

      • Sally Sparrow dit :

        Celui-ci est encore plus flagrant :
        http://www.youtube.com/watch?v=qNhYVQM6TsM
        Là il a carrément inventé le jazz.
        🙂

        • alain thomas dit :

          Celui-ci (Badinerie) et la Tocata ont bercé mon enfance.

          • Taoufiq dit :

            Quand j’écoute la musique, j’écoute en ce moment et en même temps Bach (Badinerie) et Vivaldi (les 4 saisons) je me dis que la télépathie existe dans cette dimension … aussi.
            On parle souvent de télépathie, comme d’une chose inaccessible, et pourtant … ce mode de communication existe dans la musique … dans l’émotion qu’elle suscite …
            Elle existe surement dans d’autres modes de communications subtiles … en relation avec le Cœur et véhiculée par l’esprit, par le mental que l’on dénigre souvent à tord à mon sens …

            Télépathiquement votre … 🙂

        • Katerina dit :

          Merci à Sally Sparrow et au passeur
          J avais oublié Bach
          Merci de partager sa musique
          C est une merveille de l écouter
          Affectueusement
          Katerina

      • Machachouette dit :

        effectivement, merci beaucoup, j’ai passé un après-midi sur youtube et je n’ai trouvé que des morceaux que je connaissais mais rien qui me plaise, je chercherai plus assidûment maintenant que je sais.

        Et en plus, dans cet exemple, les photos sont super,

        et en plus j’aime beaucoup les concerti pour violons! Ca donne envie de danser! Excellent!

        Merci Passeur

    • Sally Sparrow dit :

      Voici une autre joyeuseté que j’aime beaucoup. C’est pas du Bach, mais c’est contemporain de Bach, Maurizio Cazzati :
      http://www.youtube.com/watch?v=L_vrBLedI9E
      🙂

  9. Li dit :

    Bonjour passeur,
    Croyez-vous que si nous pouvions communiquer en musique nous réussirions à être tous au diapason ou y aurait-il encore des fausses notes et des interprétations différentes ? ☺
    Je connais la réponse mais on peut rêver!
    Merci pour ce moment d’évasion et d’envolées musicales toutes en douceur et en énergie. ❤✿❤✿

    • Le Passeur dit :

      En musique et autrement, dieu merci toutes les interprétations reflèteront toujours la multitude des facettes de l’Un.

      • KaKa dit :

        Bonjour à tous
        En musique je dirai que oui.
        Mais en Musique j’ai envie de dire que la note qui sait sa Source sait aussi qu’Elle est Harmonie et « devient » Source/Note dispensée de toute interprétation et ne peut entendre qu’Une seule Musique, la Perfection, la Vérité qui ne peut pas ne pas savoir Ce qu’Elle Est, ni Où Elle Est, ni avec Qui Elle Est : des notes/Notes parfaites ( tel qu’elles le veulent et tel que je le veux avec Elles).
        Croire aux fausses notes c’est vouloir défigurer le Visage/l’Harmonie de « Dieu » et c’est croire qu’on l’a réellement fait. Heureusement c’est impossible. On peut juste le croire un instant, un instant seulement. Il Est, toujours là… Ouf !
        Bisous à tous

        • KaKa dit :

          J’ai aussi envie de rajouter que les fausses notes que nous croyons percevoir ne sont que Passé dans notre esprit que nous aimons entretenir.
          D’autres Bisous

  10. Sally Sparrow dit :

    Ha ha c’est normal c’est du Rameau…
    Pas la peine de publier cette bétise ! merci passeur.

  11. Sally Sparrow dit :

    Merci, je ne connaissais pas.
    Bach est mon compositeur préféré et je n’en finis pas de le découvrir.

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