L’empreinte de la servitude

Peinture de Leonora CarringtonPar le Passeur.

La quête de la Vérité signe la noblesse de l’Homme. Elle est le Graal. Qu’y a-t-il sous la volonté de maintenir ce fil ténu mais indestructible qui guide toute incarnation éveillée ? Quelle force puissante se manifeste ainsi dans la verticalité de l’être arpentant la densité du sol qui le porte ? Nous sommes des saumons qui remontons coûte que coûte les puissants courants vers l’amont d’où nous sommes un jour partis et cela reste le mystère de la Source qui brûle en nous.

En sa quête de Vérité sur lui-même, dans sa remontée du torrent, l’être en chemin cherche souvent du regard la main qui se tendra, l’exemple à suivre, le signe qui le rassurera, parfois aussi le maître, le mentor, le professeur. La frontière est parfois bien mince entre la main qui vous propulse et celle qui vous retient. Entre l’aide ponctuelle et l’inféodation. Et lorsque les failles de son humanité n’ont pas été vues ou suffisamment vues en soi, alors l’asservissement s’empare de chacun à travers la distribution des rôles.

L’asservissement est le résultat de deux forces qui se rencontrent : la peur d’avancer seul et le besoin d’emprise. Ces besoins naissent tous deux au fin fond des failles de l’être devant ce qu’il perçoit comme une immense solitude dans l’immensité. Cela le terrorise et cette terreur demeure la plupart du temps diffuse parmi les brumes lointaines du fond des abîmes, creusés et longtemps érodés par les blessures qu’il a reçues au fil des vies qu’il a incarnées. Être seul, petit et désemparé face aux courants qui emportent nos vies est un sentiment reconduit à chaque incarnation, jusqu’au jour où nous nous libérons de toute peur fondatrice de l’illusion et où nous pouvons enfin sourire aux flux en qui nous nous sommes abandonnés.

A ce point du chemin d’ascension, il n’est plus possible de faire l’impasse sur cette prise de conscience. Il n’y a plus à remettre ce qui est essentiel mais que l’égo voudrait voir comme secondaire, voire inexistant. L’asservissement est de ces remèdes dont les effets secondaires sont bien pires que le mal qu’il est sensé pallier. Ne le sous-estimez pas, il s’infiltre dès notre plus jeune âge sous les aspects les plus variés à tous les niveaux de la psyché humaine, il sait se faire remarquablement discret, c’est un as du camouflage et il a su sous certains apparat se faire accepter à visage découvert comme étant la norme admissible. Chassez-le par une porte, il revient aussitôt par une autre. Car il y a toujours quelqu’un pour exercer une emprise et toujours un point que nous avons négligé à ce propos. Sans cesse en ce monde duel, nous nous soumettons à une autorité ou une influence que nous reconnaissons comme telles, qui ne trouvent leur justification que dans les constructions illusoires des hommes. En sa mésestimation, en son manque de confiance en lui, devoir subir est une des puissantes croyances de l’égo.

Maintenant qu’en est-il de ce que nous apprend l’asservissement ? Il désigne les limites que nous nous créons, autrement dit celles en qui nous croyons, il nous les montre de manière claire et lancinante jusqu’à ce que la gêne devienne trop forte pour qu’on persiste à l’ignorer plus longtemps. Voilà quelque chose qui peut prendre plusieurs vies avant d’en sortir. La preuve en est que l’on voit encore aujourd’hui, où cette vie est la dernière du grand cycle d’apprentissage jusque-là vécu sur Gaïa, des êtres qui ont fait un certain chemin d’éveil se réfugier à la première occasion sous la coupe de quelque nouveau gourou sorti de nulle part. Peu importe ce qu’il raconte pourvu qu’il séduise, au diable les contradictions émises, l’improbabilité des propos, la grossière infiltration de la peur, tout est bon à qui réclame encore un peu de flagellation pour se sentir une place dans le processus de libération en cours. Que ceux-là ne doutent pas qu’ils ont à regarder sérieusement sous le tapis pour voir quelles douleurs ils cherchent à dissimuler, parce qu’à persister dans cette vieille habitude de servitude, ils trouveront tout le contraire de la libération. Et que ceux qui jouent encore de la manipulation d’autrui, quelles que soient leurs intentions, s’interrogent aussi dans le silence à l’écoute de soi sur la nature profonde du pouvoir ainsi exercé. L’apprenti-sorcier est une éternelle tentation pour l’égo.

Même ponctuelle, il ne doit être nulle emprise dans la main qui se tend, ni de la part de celui qui la tend, ni de la part de celui qui la prend. En-dehors de cette attitude, nous manquons de lumière. C’est un exercice qui demande pour celui qui tend la main une grande vigilance et une interrogation permanente sur ses vraies motivations et sur la dépendance qu’il peut voir naître en celui qu’il souhaite aider.

Peinture d'Anne BachelierNous sommes entourés d’êtres bienveillants en ce plan comme en d’autres, qui de bien des manières nous viennent en aide sur nos trajets en fonction des choix que nous avons posés, souvent avec eux, avant de naître en ce monde. Quelles que soient les sollicitations pour nous en écarter et pouvoir ainsi estimer ponctuellement où nous en sommes, aucun de ces êtres de lumière ne nous contraindra jamais à quoi que ce soit. Il nous sera juste présenté de quoi dépasser nos insuffisances et notre libre-arbitre fera que nous le ferons ou pas devant toutes les sollicitations qui se présenteront et se représenteront à nous, jusqu’à ce que nous fassions de nous-même le choix du dépassement ou de la transcendance. Jamais un guide ne nous forcera à quoi que ce soit, jamais non plus il n’insinuera la peur en nous, ne cherchera le contrôle ou pire, l’inféodation, ou n’essaiera de nous tirer d’une quelconque façon vers le bas. Toute autre attitude n’est que subterfuge. Et le Service à autrui n’est pas la servitude.

Seuls ceux de nos guides qui incarnent la lumière sombre tireront ces ficelles. En cela ils seront parfois pertinents dans l’estimation que nous pourrons faire de nous-même, mais pour autant ils ne sont en rien indispensables à notre progression. Nous n’en avons pas besoin. Mieux, nous n’en avons jamais eu besoin. Nous l’avons longtemps cru, collectivement, cela a été organisé, exploité et institutionnalisé par les pouvoirs dominants tout au long de l’histoire et de toute évidence bon nombre encore y croient.

Nous avons en fait toujours eu les moyens de notre pleine souveraineté sur nous-même. Ceux-là parsèment le chemin de l’Amour et il nous a toujours été offert de l’emprunter.

L’être présent à lui-même, qui n’agit plus comme un robot façonné dans le moule de la pré-humanité aux commandes du monde, et qui n’est plus essentiellement la proie de son égo réactif, se suffit dans sa capacité de transcender ses limites.

N’en déplaise aux religions et autres gourous, on n’ascensionne pas dans la crainte et sous le fouet vers une hiérarchie finalement faite encore d’emprises, d’expiations et de souffrances, mais dans la libération totale de l’être qui bascule en lui-même, là où se trouve la porte lumineuse de l’Ascension. Le moteur de cette bascule étant la vibration, tout ce qui peut abaisser sa fréquence vibratoire est contraire au sens du chemin. Il a pourtant été dit des milliers de fois toutes ces années par quantités d’êtres éclairés, que la Joie EST le chemin. La Joie dans la Simplicité et dans l’Amour de la vie en toutes ses expressions. Elle est gratitude, elle est ce qui réside au-delà de l’humilité et de l’abandon, elle est ce qui emplit la coupe une fois qu’elle s’est vidée. Elle est la porte de lumière grande ouverte en nous. (Voir L’invitation à l’abondance). La fausse joie, celle qui sert à masquer les douleurs, n’est par contre qu’illusion.

Il y a ceux qui croient que la souffrance et la peur sont les bons moteurs pour leur évolution, soit, ils vivront alors cela. Souvent les mêmes pensent que la dévotion à un maître qu’ils ont choisi de reconnaître les soulagera de toute responsabilité quant à leur existence, soit, ceux-là sont mûrs pour un asservissement de plus. Comprenez-vous comment cela fonctionne ? Nous créons toutes les lignes de vie auxquelles nous attachons une croyance et nous les appelons alors dans notre expérience. Au sein de l’illusion collective, elles deviennent notre réalité, puis un egrégore à la mesure du nombre et de la crédulité de ceux qui y adhèrent.

Peinture de Leonora Carrington

C’est donc simple, quel egrégore voulez-vous désormais créer ? Une oligarchie pyramidale de plus où vous serez encore embastillés dans une matrice close, bernés par ceux qui détiennent une connaissance qui vous est soigneusement cachée ? Ou bien allez-vous choisir enfin de vous libérer de tout, à commencer par l’emprise de qui que ce soit, et de retrouver votre vraie place au sein de la Création ?

A l’image de Jérémie, ne vous compliquez pas la vie, ne vous créez pas de peurs et surtout n’adhérez plus aux combines des faiseurs de peurs qui font commerce de la crédulité. Tout est beaucoup plus simple, mais nécessite néanmoins une quête sincère de la Vérité, une exploration des méandres intérieurs de nos psychés, afin de débusquer nos mensonges à nous-même et par voie de conséquence de discerner clairement les mensonges d’autrui, quelles que soient les nombreuses vérités au sein desquelles ils se dissimulent pour mieux endormir.

Soyez alors vous-même sans chercher de norme à laquelle se confondre, sans chercher l’approbation dans le regard de l’autre, soyez celui qui incarne ce qu’il a déjà croisé de la Vérité et qui dans cette quête sincère s’enrichira chaque jour un peu plus. Quel que soit l’endroit où vous en êtes, quelles que soient vos éventuelles insuffisances, ça sera pour tous un grand bénéfice.

Fraternellement,

© Le Passeur – 10 Mars 2013 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

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Nomade sur le chemin...
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271 réponses à L’empreinte de la servitude

  1. Chantal dit :

    Très chère fratrie, Comment abandonner la maison des manques? En devenant stable, comme l’a dit un maître authentique, visez ce qu’il y a de plus haut, de mieux, si vous devez vous comparer à quelque chose ou quelqu’un, comparez-vous à la Conscience divine; En contemplant le Soi, nous atteignons la stabilité, en restant tranquille et encrez dans notre coeur.Il n’est rien qui puisse se comparer à la beauté somptueuse du coeur. Quand notre coeur est ouvert, quand je demeure dans mon coeur, la perception du soleil levant, des arbres, des montagnes a quelque chose d’unique, d’extraordinaire, les yeux du coeur vous ouvre à cette conscience rayonnante de plénitude, bien sûr la conscience vibre dans les montagnes, les arbres, les animaux, les oiseaux, dans l’eau, l’air, le feu, néanmoins c’est dans le coeur qu’elle rayonne dans sa plénitude, et le coeur subtil, le noyau le plus intime de notre être, connaît le contentement; Découvrir la splendeur divine de ce coeur, c’est le but du voyage intérieur, le coeur est la source du courage et du contentement, la méditation est l’outil nécessaire car il faut amener le mental dans le coeur, je vous souhaite à tous de vous éveillez à votre courage intérieur et de vous plongez dans le contentement divin.

  2. marie christine dit :

    Quelqu’un connaît-il le neuro-marketing ?
    L’art d’utiliser le cerveau reptilien …

  3. graffitique dit :

    Il est parfois question de malentendu.

    Faute de mieux, les mots : puisque les sons n’ont que peu de place, dans cet espace d’écriture, encore moins les gestes, les interactions sensorielles.
    Le mot est une commodité d’usage dans la transmission, et il a ses limites :
    il ne peut pas se substituer à la chose.
    En désignant celle-ci, si nous n’y prenons pas garde, il nous en sépare, il rompt la conscience d’une continuité, voire d’une multiplicité, du phénomène qu’on veut décrire et pour lequel on le met en oeuvre.
    Ainsi que ses polarités comme, par exemple : Raison – Intuition.

    Alors, par exemple, on invoque l’Un, un autre mot. Par exemple.
    Ainsi du mot de l’ego, dont on fait grand usage pour incriminer ce qu’on discrimine.
    Il semble porter en lui certaines manifestations de l’individu qui, à travers la diversité des formes, sont pourtant parfaitement universelles.

    La linéarité du discours ne rend certes pas aisé le compte-rendu de la transversalité de l’idée. Ou, pour reprendre la métaphore du temps, ses multiples dimensions, et les implications qui en résultent. Ou pas.

    C’est bien à l’intérieur de toute limite qu’on expérimente l’infini de la création, puisqu’on y entrevoit à quoi elle pourrait ressembler : nous sommes en charge d’influer, sans doute, sur les combinaisons de formes et de structures, recelées dans l’univers informel des possibilités.
    Peut-être pouvons nous « agencer » notre propre syntaxe de polarités.

    Ce serait peut-être une autre sensation si on communiquait, par exemple, par glyphes.
    🙂
    Par moments, ça y ressemble…

    • graffitique dit :

      (((((gruiiiik?)))))

    • katerina dit :

      Graffitique ,

      Agencer notre propre syntaxe des polarités .
      Serait ce insuffler au vocabulaire existant un nouveau sens , par notre esprit .
      Les malentendus sont infinis c est pourquoi j ai arreté pratiquement de parler à un certain moment de ma vie .
      Effectivement donner un sens nouveau aux mots par l esprit changerai les choses .
      Ou tout au moins nous permettrait d etre libre ?
      Katerina

      • graffitique dit :

        Katerina,
        Ce n’est pas tant « donner aux mots un sens nouveau », que peut-être, en disposer à sa guise : prêter une meilleure attention à leur vibration permet peut-être d’en jouer autrement, de prendre quelque recul avec le présupposé du « sens ».
        C’est à nous de jongler avec tout cela comme des enfants, avec quelque fraîcheur et distance, avec l’envie joueuse et exploratoire d’un enfant.
        Comme le suggérait Pierrot, ils sont en lien, comme tout ce qui est de nature vibratoire, avec l’ADN.
        Ainsi il nous revient la liberté de « créer », sans se laisser assujettir par les marionnettistes dont les codes sont sempiternellement aliénants et anxiogènes 🙂

        • katerina dit :

          Merci Graffitique ,

          Tu exprimes ce que je ressens . Je n ai pas encore vraiment pris assez de distance peut etre .
          Ou je suis lasse d essayer .
          Ce que tu dis est sans doute pour moi de trouver de l insouciance au delà des mots .
          Cela doit etre sans le regard des autres .
          Merci pour ta réponse
          Affectueusement
          Katerina

  4. Li dit :

    Passeur,

    Je ressens presque de l’indécence et de l’impudeur, dans certains cas, à parler de moi et je vous demande pardon pour cela.
    J’ai souri du début à la fin en lisant votre texte.
    Ce que vous dites est exactement ce que je pensais ces derniers temps.
    Pourquoi ce ressenti de joie et de bien être en lisant les paroles d’un autre, de quelqu’un que je ne connais pas et qui pourtant traduit si bien mes ressentis et mes idées?

    Mû par une force d’inertie, créée par une paresse et certainement un reste d’habitude, je cherche encore un peu (sans vraiment être sûre de l’utilité) celui ou celle qui m’aidera à savoir si je suis bien sur le bon chemin (si je ne me suis pas endormie en plein milieu) et qui peut-être pourra m’aider à accélérer les choses.
    Mais à chaque fois que ces pensées font surface elles s’effacent pour laisser la place à d’autres qui sont : Chacun a son propre rythme, j’ai tout en moi, je dois me faire confiance, je dois écouter mes ressentis, je n’ai pas besoin de l’approbation des autres, leurs chemins n’est pas le mien, je n’ai besoin ni de flatterie, ni de mots à connotation trop ésotériques…

    Me gargariser de « divin » juste pour faire bien et faire partie de la bande, écrire de longs textes tirés textuellement de manuels sans en avoir intégré le tiers serait une perte de temps pour moi. Ça ne me ressemble pas. C’est pourtant ce que je ressens chez certaines personnes en lisant leurs textes ou leurs commentaires un peu partout sur la toile.

    Je comprends que nous employions tous, facilement, les vocables qui nous correspondent le mieux. Nous utilisons tous un langage qui nous est propre. Il provient de notre culture, de notre éducation parfois ou est le résultat de notre parcours. Je ne suis peut être pas encore mûre pour certains langages. Bien que je les respecte, la plupart du temps ils ne me parlent pas, je ne les ressens pas.

    Une conversation, toute récente, avec ma sœur m’a fait comprendre combien un mot, anodin pour moi, avait pu la traumatiser au point de ne pas répondre au mail qui contenait ce mot. Plus tard elle m’a demandé de ne plus l’employer. Il s’agissait du mot « formatage »…
    Voyez comme le même mot peut être un ami teinté de réconfort pour les uns ou bien comme il est diabolisé pour d’autres …
    En l’occurrence, à partir du moment où les mots sont dits avec le cœur, sans intentions de heurter ni de nuire, ce n’est peut-être pas à moi de les retirer de mon vocabulaire…? Même si je le fais bien volontiers, pour ne pas blesser inutilement, cela devrait être à celui qui les perçoit comme une agression de chercher à savoir quelle émotion se cache derrière. C’est là encore une hypothèse tout à fait personnelle!

    Vos mots par contre, Passeur, me parlent bien !

    Si mon chemin ne m’a pas préparé à maîtriser (à donf) certaines matières, comme la physique, les mathématiques, l’astronomie, l’astrologie par exemple, c’est certainement que ma voie était ailleurs. (Ce sont pourtant des secteurs qui m’intéressent mais je sens lorsque mes limites sont atteintes et je comprends plus avec le cœur qu’avec mon intellect.)

    Rien dans ma vie ne m’a jamais empêché de me cultiver, mais je n’en ai jamais fait une priorité. Par contre j’ai toujours été intéressée par l’Être humain et le fonctionnement de son cerveau.
    Je me disais qu’il était impossible que je sois aussi limité.
    Lorsque j’ai lu, quelque part, que nous utilisions seulement 10% de notre cerveau, je me suis mise en quête de faire progresser ce pourcentage. Sans grands résultats !
    En fait notre cerveau n’est pas limité à ces 10%, nous utilisons simplement qu’une partie à la fois. Il est utilisé à 100% mais pas en même temps. Apparemment nous ne sommes pas conçus pour utiliser toutes les parties de notre cerveau en même temps au risque de « surchauffer ».

    Quant à l’intelligence, est-ce que ce ne serait pas, tout simplement, notre capacité à nous adapter ?

    Peut-être qu’un jour je me débriderai et que toutes ces choses, que je ne sais pas et qui sont peut-être en moi, ces choses auxquelles je n’arrive pas à donner l’importance qu’elles semblent avoir pour certains, feront surface si c’est nécessaire à mon évolution.

    Pour l’instant j’ai le sentiment que la recherche de culture, cette boulimie de savoir, sont des diversions, qui certes peuvent apporter une ouverture d’esprit et faire grandir mes compréhensions, mais qui risquent aussi de m’éloigner de l’essentiel et de la simplicité que je recherche en toutes choses.
    De plus, la culture divise les êtres humains. D’un côté il y a ceux qui savent, et qui bien souvent en font état de façon un peu voyante, et de l’autre il y a ceux comme moi qui n’arrivent pas à donner de l’importance au fait de savoir ou non ce qu’est un torseur en mathématique par exemple. Et lorsque je lis le début de la définition simplifiée d’un torseur : C’est un champ de vecteurs équiprojectif…
    Je me dis que certaines matières sont comme nos vies et nos relations: bien compliquées parfois !
    Et qu’avant de maîtriser tout cela, je dois plus me pencher sur des compréhensions susceptibles de me faire progresser sur mon chemin. Pour moi, aujourd’hui, c’est d’une remise à zéro dont j’ai le plus besoin et non pas d’une remise à niveau !
    Mais chacun son chemin n’est-ce pas ? Je m’égare un peu ! C’est juste un point de vue parmi tant d’autres! Nous avons tous nos priorités en fonction de notre chemin personnel. Le mien, en ce moment, est d’essayer de tout simplifier au maximum.

    Bien souvent mes échanges épistolaires se soldent par une incompréhension de ce que j’ai voulu exprimer.
    Par ce fait, ce besoin de communiquer est en train de se déliter et je ne vais plus réellement au fond des choses et ne recherche plus les mots exacts pour me faire comprendre.
    C’est un non sens n’est-ce pas ?
    J’ai peut-être compris que l’on ne peut pas être compris sur tout et à tous moments par les autres. C’est bien normal car j’ai déjà pas mal de boulot à essayer de me connaître moi-même que ce serait une gageure que de prétendre être comprise à tout moment par tous!

    Je le dis souvent, mais j’ai vraiment envie d’être télépathe et d’envoyer juste des ressentis simples et compréhensibles par tous, pas des messages hermétiques et alambiqués qui ne seraient compris que par un groupuscule.
    Apparemment ce qui semble simple pour les uns peut être compliqué pour d’autres !
    Tout est relatif en somme !?

    C’est tellement plus facile et plus confortable de n’être qu’avec moi-même qu’il m’arrive de devoir me forcer un peu pour communiquer.
    J’aimerais connaître des personnes qui me voient, sans la barrière des mots, qu’il y ait juste des ressentis entre nous. Des personnes avec qui je pourrais rire de nos dérives, de nos erreurs, qui me diraient sans trop de fioritures quand je déraille, surtout des relations sans conditions, avec qui je pourrais parler et avec qui je pourrais partager des silences, progresser de concert avec eux.
    Je pense que de telles relations doivent faire grandir l’amour qui est en nous et vraiment donner toute sa signification à la notion de ne faire qu’UN.

    Je peux concevoir que nous provenions tous d’une même cellule, originelle, mère, stellaire ou autre. Mais j’ai du mal à m’y retrouver face au déphasage que je ressens tous les jours dans les relations humaines.

    Faire partie d’un Tout, tout en étant unique c’est bien !
    Mais qui dit unique dit souvent seul et ça c’est moins bien !

    Au début lorsque je venais sur votre site, je ne lisais pas les commentaires, puis petit à petit j’ai « mordu à l’hameçon »…
    J’ai fonctionné avec le cœur et j’ai laissé des commentaires. J’ai apprécié aussi certains commentaires, les mains tendues et la gentillesse qu’il y a le plus souvent dans les réponses.
    (A ne faire que lire sans laisser de post je me sentais un peu faire preuve de voyeurisme.)

    Je ne comprends plus très bien aujourd’hui pourquoi je me dévoile, pourquoi j’exprime mes ressentis sur telle ou telle chose à présent et pourtant je le fais encore un peu !
    Lorsque je clique sur « envoyer » je me dis : J’ai oublié encore une fois de faire passer mon post par les 3 tamis de Socrate !

    Je ne me pose pas continuellement des questions, au contraire c’est plutôt le vide dans mon esprit le plus souvent, mais il m’arrive qu’elles surgissent par « paquets ». Comme aujourd’hui !

    Même si j’ai une tendance à préférer le « miel » et le monde des bisounours, je ne décolle pas pour autant. Je n’occulte rien. Je me recentre le plus souvent possible.
    J’essaie de ne plus me polluer inutilement lorsque c’est de mon ressort.

    En ce moment mon chemin se fait tout en douceur. Tout se fait naturellement, sans trop de contrainte. Je dirais même sans trop d’efforts. Tout est zen autour de moi. J’essaie de faire simple dans tous les domaines. Et si quelque chose m’interpelle, je travaille sur moi.

    Je n’ai plus l’impression d’être, comme par le passé, cette éponge qui absorbait tout le malheur du monde, ni ces épaules qui ployaient sous le poids de la souffrance et de la misère des autres. J’ai compris que ce n’était pas en souffrant moi-même que j’allais aider qui que ce soit.

    J’ai le profond sentiment que ce travail de nettoyage, avec tout ce qu’il comporte, je ne le fais pas uniquement pour moi. C’est une graine que je sème, consciente que je n’en verrai peut-être pas l’éclosion.

    Je n’ai que très rarement des expériences extrasensorielles.

    J’applique seulement les règles de bases que j’ai apprises, celles que je ressens.

    Ce n’est pas pour autant que je sois en joie du matin au soir, je suis plutôt dans un état neutre mais positif. Mon cœur ne déborde pas en permanence d’amour. Je ne connais que rarement un état de plénitude. Mais je suis sereine. Pas de peur, pas d’inquiétude.
    Cela semble trop beau pour être vrai…(ça c’est un reste de doute !)

    A présent je suis plutôt du genre à voir la bouteille à moitié pleine, à avoir une grande envie de bien faire. Peut-être que cela m’aide…?
    Est-ce que le fait de voir le plus possible le positif dans toutes choses gomme progressivement le négatif dans ma vie…?

    J’ai plus l’impression, aujourd’hui, d’avoir fait une auto-analyse et de me retrouver enfin, libre, bien avec moi-même et avec les autres que d’avoir fait un travail spirituel.

    Je vois la vie, sous un nouvel angle, dépouillée de tout ce qui l’encombrait et la rendait trop difficile pour moi. Elle a enfin un sens.

    Je n’ai plus de dépendance affective et j’apprécie la solitude par moment. J’ai pris de la hauteur par rapport au formatage que j’ai pu subir.

    Je reste quand même vigilante, car mes travers du passé ne demandent qu’à resurgir si je n’y prends pas garde. Je fais des gammes et bien sûr encore des fausses notes.

    Je n’attends rien. Je suis là seulement avec mon grand cœur prêt à tout et mon altruisme indémodable. J’accepte ce qui vient, comme ce qui ne vient pas avec la même philosophie. (Il ne vient pas grand chose en ce moment !)
    Et dire qu’il ne dépendait que de moi pour avoir accès à cet état d’être!

    Pensez-vous qu’en étant un peu trop simpliste l’on puisse passer à côté de l’essentiel ?
    Est-ce le calme avant la tempête ?

    Je suis consciente qu’il me reste encore beaucoup de choses, à comprendre, à intégrer et à nettoyer.
    Il y a encore des paradoxes en moi : D’un côté je trouve que les mots sont devenus inutiles (pire, ils me fatigues!) et pourtant je les emploie à foison par moments et j’éprouve du plaisir à lire certains textes, ils me permettent de me recentrer.
    J’aime qu’un autre exprime ce que je ressens.
    Ça me conforte en quelque sorte!
    Certains textes me font grandir aussi. Ils me font voir un angle de vue que je n’avais pas encore exploré.
    Grâce à vous, Passeur, j’ai appris à prendre du recul et à ne pas confondre ressenti avec réactivité.

    Je me nourris toujours de ce qui me parle en premier, puis je laisse le reste dans un coin de mon esprit pour, peut-être, y revenir plus tard.
    Tout va si vite. Des choses qui ne me parlent pas, que je ne comprends pas sur le moment, deviennent quelquefois des évidences une semaine après.

    Pour moi tout a été dit et bien dit.
    Mes commentaires sont inutiles et n’apportent rien de plus à ceux qui les lisent.
    La plupart du temps j’exprime des vérités qui ont été développées dans tous les sens par d’autres et bien mieux que je ne le fais.
    Se triturer l’esprit pour en faire sortir des idée que l’on croit lumineuses et personnelles, alors qu’ en fait elles ne sont, le plus souvent, que des réminiscences glanées ça et là, à quoi bon ?

    D’un côté, j’ai l’impression de ne plus avoir besoin de personne pour rester sur ma voie, et de l’autre je me demande si ce chemin ne doit pas se faire tous ensemble… Dilemme ou dualité ?
    Mes ressentis ne sont pas clairs à ce sujet.
    Toujours trouver le juste milieu, tout est une question de bon sens me direz-vous ?

    Décidément tout n’est que questions pour moi aujourd’hui !
    Conseiller la prudence à quoi bon ? N’avons-nous pas tous essayé de donner des conseils à nos enfants lors de leur éducation ? Qu’en ont-ils fait ?
    Ne devons-nous pas tous faire notre propre expérience ? Ne fait-elle pas partie de notre chemin ?
    Tous les chemins et toutes les erreurs sont respectables.

    Pourquoi ne sommes-nous pas plus simples ?

    Pourquoi cette dualité entre l’envie de faire ce chemin seul et celle de partager nos connaissances et d’apprendre des autres ?

    Pourquoi c’est si facile de voir le schéma mental chez l’autre et si difficile de voir le sien ?
    Pourquoi voyons-nous de façon flagrante : l’Ego, l’orgueil, la colère, la dépendance, le manque de confiance en soi, la mésestime de soi, la réactivité, la fragilité, le chaos, la difficulté à rester sur le chemin, la bêtise, l’ignorance, etc… chez l’autre et que nous ne les voyons pas toujours chez nous ?

    Pourquoi chercher à être crédible ?

    Pourquoi avons-nous toujours besoin de nous poser autant de questions ?

    Pourquoi se désir d’exprimer ce que je pense, ce que je ressens, de façon très basique et naïve quelquefois, si ce n’est pour que certains se retrouvent dans mes lignes et qu’ils éprouvent peut-être un peu de réconfort…?
    N’y a-t-il rien d’autre caché derrière ce désir d’exposer mes ressentis et mes idées ?
    La peur d’être seul et l’incapacité à nous suffire à nous mêmes sont-elles encore un peu présentes?

    L’Ego n’en finira-t-il jamais de nous surprendre là où nous pensions l’avoir débusqué?

    Prendre sans donner ce n’est pas le but n’est-ce pas ? Encore faut-il savoir quoi, à qui, à quel moment donner et si nous en sommes vraiment capables !
    Peut-être ne devrions-nous donner qu’à ceux qui nous en font la demande, sans devancer leurs requêtes. Mais quelquefois un noyé n’a pas la force de crier au secours… C’est bien compliqué tout ça!

    Je n’ai pas encore assez de sagesse pour voir très clair et trouver vraiment ma place dans les relations avec les autres !

    Dans mon entourage beaucoup voudraient avoir une vie plus simple. Mais lorsqu’ils voient la façon dont j’ai simplifié la mienne, ils ont peur et s’éloignent un peu.

    J’ai l’impression que nous sommes des insectes englués dans une mare et que même ceux qui réussissent à s’en sortir gardent quand même un peu de glu sur leurs pattes.

    Vous semblez bien connaître l’être humain, Passeur, car j’ai remarqué que toutes les fois où la température monte un peu, dans l’arène des commentaires, vous publiez un texte, une musique, une vidéo qui fait rapidement redescendre la fièvre…Vous avez le don de recentrer tout en douceur et quelquefois vos réactions énergiques me surprennent un peu (et m’amuse plutôt).

    Savez-vous ce que je pense après avoir écrit ce laïus ?
    -Est-ce que je l’envoie, qu’est-ce qu’il en a faire de mes allers-retours, de mes circonlocutions et de mes labyrinthes mentaux le Passeur ?
    -Saura-t-il, en deux mots, répondre finalement à la question : Doit-on faire ce chemin seul ou doit-on le partager avec les autres ?
    La réponse qui me vient est encore : trouver un juste milieu !

    Désolée, Passeur, de vous soumettre mes états d’âme aussi longuement. En ce moment vous êtes la seule personne que je connaisse et en qui je fasse assez confiance pour faire un peu le point.
    Pour l’instant pas besoin de me mettre en garde, mes ressentis sont bons à votre égard et je leurs fais confiance aussi! ☺

    Je viens de perdre un ami. (Il n’est pas mort☺, du moins je l’espère, il s’est simplement éloigné de moi !) J’en profite pour lui faire un bisou car je sais qu’il passe de temps en temps sur votre site.
    Il m’aidait beaucoup sur ce chemin que je vis un peu en accéléré. Il me « voyait ».
    Sa guidance était très juste. C’était bon de pouvoir partager nos points de vue.
    Mais apparemment « La main qui m’a propulsée était devenue celle qui me retenait ».
    Comme vous le dites dans votre texte : il y a toujours quelqu’un pour tenter d’exercer une emprise ou une pression.
    (J’ai toujours un voyant rouge qui s’allume lorsque quelqu’un pense savoir mieux que moi ce que je pense et ce que je ressens.)
    Surtout lorsque l’on débute ce chemin et que l’on rencontre des personnes qui ont de longues années de travail derrières eux.
    C’est peut-être le signe que je dois continuer toute seule ce chemin et trouver seule mes réponses…?

    J’hésite à envoyer ce message.
    D’un côté c’est un peu égoïste et contradictoire de ma part d’espérer votre aide, mais d’un autre côté, vu le travail considérable que vous faites sur le site pour nous éveiller, je me dis que si j’étais à votre place cela me semblerait normal de tendre la main à quelqu’un (qui se dit simple, mais au vu de toutes ses questions ne doit pas vraiment l’être) qui rame un peu.

    Allez, je l’envoie encore une fois, sans le faire passer par les 3 tamis sinon c’est sûr que je ne l’enverrai pas!

    Ce n’est pas de soutien dont j’ai besoin en ce moment, c’est de vérité.
    Si vous voyez quelque chose qui vous semble important que je travaille, n’hésitez pas à me le dire SVP.

    Amicalement et avec beaucoup d’amour.

    Lisa. ❤✿❤

    • Le Passeur dit :

      Que dire que vous ne sachiez déjà… Il y a bien des questions… et aussi déjà toutes les réponses. Donc finalement vous n’avez pas besoin de mon éclairage. La voie du milieu est celle du funambule et nous sommes tous des funambules, vous le saviez.
      En tout cas, votre démarche dans la vie, vos interrogations et vos réflexions montrent la grande sincérité qui vous anime. Vous ne vous cachez rien, vous savez regarder en vous et autour de vous et vous ne réchignez pas à corriger la trajectoire en fonction. Une amie dirait “c’est la voie du chevalier”. Elle a raison, il n’y en a pas d’autres pour les êtres comme vous. Simplifiez sa vie ramène toujours à l’essentiel, ce qui n’est pas compris de beaucoup autour de soi et donc a tendance à nous isoler. Mais ce que l’on a guéri en nous nous libère du moule non pas pour nous propulser seul en un lieu inconnu des autres, mais pour nous amener sur une nouvelle terre d’expérimentation ou d’autres nous ont précédé et d’autres nous rejoignent peu à peu.
      Ceci pour vous dire qu’il ne s’agit pas de choisir entre poursuivre seul ou pas. On est seul par rapport à ceux que l’on côtoient et qui n’ont rien guéri en eux, mais on est amené à rencontrer ceux qui résonnent avec nous et qui rompent ainsi cette solitude. Parfois il convient de changer de lieu de vie pour cela, seule l’âme le sait et le dit, c’est en ce cas un appel intérieur qu’il convient d’entendre. Il est clair que dans les villes les conditions sont plus difficiles pour trouver cette résonance. Parfois pourtant notre rôle est de demeurer là où nous sommes incompris pour rayonner ce dont les autres ont besoin. Seule vous savez si vous devez demeurer où vous êtes ou pas. Et s’il faut partir, vous serez conduite sans hésitation là où il convient.
      Beaucoup de bavardages en effet dans les commentaires, mais aussi beaucoup de partages qui aident souvent quelqu’un au moment où il en a besoin. Si parfois, je suis un peu énergique pour reprendre vos termes, c’est lorsque je pressens une dérive ou que je perds patience.
      Le chemin intérieur est un chemin éminemment solitaire. Mais pour autant, on est amenés à partager à présent ouvertement nos expériences avec ceux qui peuvent l’entendre. C’est une aide et un réconfort pour tous. Il est à présent possible collectivement d’amener et d’intégrer un tout autre enseignement de la vie, car un certain nombre ont commencé à vider leur coupe et laissent ainsi la place au renouveau. Mais bien peu encore offrent avec humilité une coupe vide, bien peu offrent en silence leur nuque au divin en eux. Le chas de l’aiguille dont j’ai parlé ne se présente à l’être qu’à ce moment. Il faut avoir tout perdu de ses projections, devenir totalement fluide, renoncer à toute volonté jusqu’à avoir perdu l’espoir et vivre pleinement l’abandon. Car tout ceci n’est que l’expression de l’égo, nous sommes au-delà de tout ça et c’est ce qui nous est offert que nous ne prendrons pas tous cette fois encore. Quelle importance ? Il n’y a pas d’objectif, il n’y a que le chemin.

      • alain thomas dit :

        … le chemin de l’inespoir…
        Bel échange… fraternel… comme c’est agréable !

      • Li dit :

        Passeur,
        C’est vrai que pour l’instant je me sens plus dans un lieu inconnu des autres qu’en compagnie de ceux qui résonnent avec moi.
        « Côtoyer ceux qui n’ont encore rien guéri en eux » est ma plus grosse difficulté sur ce chemin.
        Je me laisse encore surprendre par les réactions disproportionnées que peuvent avoir mes proches. Je reste bien souvent sans voix.
        Vous dites: « tout ce qui peut abaisser sa fréquence vibratoire est contraire au sens du chemin. »
        Pourtant toutes les fois où je constate que mon entourage puise dans mes énergies, abaisse ma fréquence vibratoire, c’est un bon exercice pour moi que de devoir faire en sorte qu’elles remontent. J’essaie toujours de comprendre ce qui a pu les altérer. La présence de mon entourage est une bonne école car je mesure à quel point nous sommes tous différents et tout le travail qu’il me reste à faire.
        Même s’ils confondent un peu Amour avec aide morale et physique, si c’est plus un amour-intérêt qu’un amour inconditionnel je sens bien qu’ils m’aiment tous beaucoup à leur façon.
        En étant plus moi-même je ne suis plus tout à fait la même. Je les déstabilise et les inquiète un peu par moments.

        Vous m’avez dit un jour : « Le moment venu, chacun est toujours au rendez-vous et chacun n’a pas la même chose à faire. »
        Du plus loin que je me souvienne, enfant déjà, je rêvais d’harmonie, d’entraide et d’amour entre les êtres humains.
        J’ai fait du mieux que j’ai pu, j’ai aimé comme j’ai pu. J’ai compris ce que j’ai pu.
        Par ignorance j’ai confondu amour de soi avec égoïsme.
        J’ai cru que tant que l’on n’avait pas tout donné l’on n’avait rien donné…
        Je me suis épuisée physiquement et moralement.
        Je me suis totalement oubliée. Je pensais que c’était mon chemin, je l’acceptais bien volontiers faute d’en avoir trouvé un autre satisfaisant.
        Jusqu’au jour où j’ai compris tout le ridicule d’agir comme cela et l’irrespect que j’avais pour moi.
        L’esclavage était révolu !
        Ça n’avait servi à rien, je ne me respectais pas en agissant ainsi. J’ai découvert que je ne m’aimais pas, que je ne pourrai sauver personne malgré lui, avec toute ma bonne volonté j’étais incapable de rendre vraiment heureux quiconque et personne ne me voyait (même pas moi-même).
        Comme vous le dites: « Le service à autrui n’est pas la servitude  » (et encore moins l’oubli de soi).
        J’ai donc commencé un travail sur moi. J’ai tout repris à zéro.
        Je voulais mieux comprendre les autres et surtout me connaître mieux.
        J’ai appris à dire non et à ne plus tout accepter. Je passe sur les détails de ce chemin vers soi et vers les autres car il est plus ou moins le même pour tous.
        J’ai quand même dû prendre certaines décisions radicales et pas toujours faciles.
        Même si j’ai pu blesser en m’éloignant de certaines personnes, je l’ai toujours fait en pensant fermement et très sincèrement que cet éloignement était autant, (sinon plus) bénéfique pour eux que pour moi.
        Cela a été un peu difficile de renoncer à l’idée que je n’étais pas là pour sauver mon entourage mais pour me sauver moi-même dans un premier temps.

        Tout cela pour vous dire que tout me prédisposait à être dans l’aide à autrui et aujourd’hui, à moins de recevoir une aide « extraordinaire », je sens bien que je suis limitée. Bien que l’envie soit là, je n’ai pas les capacités pour aider réellement les autres. Je n’ai pas de signes et très peu de résultats dans ce sens.
        Je suis certainement là où je dois être mais le moment n’est pas encore venu de connaître ce que je dois faire…
        C’est un peu comme si je n’étais plus vraiment concernée, comme si le monde s’était séparé en deux…
        Je suis une partie d’un tout, mais pour l’instant je ne sais pas quel est mon rôle dans ce tout!
        Je ne suis pas impatiente, mais je cherche encore un peu par moment à comprendre tout en sachant qu’il n’y a rien à comprendre, qu’il y a seulement à Être et si possible le plus souvent : Être dans l’instant présent, être dans les ressentis, être dans le cœur.
        N’en étant pas à une contradiction près, j’aime à croire que celui qui cherche fini toujours par trouver !
        Mes compréhensions se feront lorsque ce sera le moment pour moi n’est-ce pas ?
        Il faut de l’humilité pour accepter qu’ils en sachent plus que moi ( là haut) sur mon chemin ! Je plaisante bien sûr car j’ai choisi de vivre cette remontée vers la source et j’ai certainement accepté ce voile de l’oubli.
        En attendant que le voile ne se déchire un peu, je fais le ménage sous les tapis!!!!!!
        Je dois être prestidigitatrice pour mettre autant de grosses choses sous de si petits tapis sans que cela ne se voit trop!

        Merci pour cette phrase: « Pour rayonner ce dont les autres ont besoin ».
        En quelques mots vous avez traduit tout ce à quoi j’aspire.
        Le chemin peut être difficile, mais il n’est pas dur une fois que l’on a bien compris et intégré quelques règles de base.
        Si l’on me demandait un seul conseil aujourd’hui, je dirais: Essayer de FAIRE SIMPLE, même si tout semble compliqué.
        Merci passeur.❤✿❤✿

        • Le Passeur dit :

          Vous faites juste ce qu’il faut. Si nous avions une mission dans cette vie, c’était celle de nous réveiller, puis de nous secouer de toutes les scories qui nous ont alourdis, enfin d’aller dans tous les aspects de notre vie vers le simple essentiel. Là nous rayonnons ce que nous sommes, là nous aidons ainsi au réveil de chacun.
          N’oubliez jamais que vous n’êtes ici qu’une toute petite part d’un être vaste qui vit en plusieurs dimensions et que cette petite part a été envoyée là par vous même sous les voiles de l’oubli afin de mener cette remontée aveugle jusqu’à la lumière qui inonde la surface au-dessus des abîmes. Au plus loin de la Source, nos flammes ne se sont pas éteintes et nous ont conduit sans faille jusqu’à la surface.

          • Li dit :

            Oui je sais, Passeur, que je ne suis qu’une toute petite part d’un être vaste qui vit en plusieurs dimensions. J’ai eu cette révélation.
            Mais je me sens si petite, qu’il m’arrive de me demander ce que font les autres Moi dans les autres dimensions, sur d’autres planètes peut-être, pour que je me sente aussi bridée par moments. Dans ces moments là je leurs envoie de l’amour et un grand sourire, faute de pouvoir communiquer.
            Un grand merci encore, Passeur.❤✿❤✿

        • Taoufiq dit :

          Bonsoir Lisa,

          je n’ai pas eu le courage de te lire la première fois, mais non seulement je t’ai lu après, mais je l’ai fait à haute voix en présence de mon neveu et son adorée blonde.
          Tu as suscité tellement de réactions et de débats entre nous 3,
          Jusqu’à même leur faire lire « le monde selon Jérémie Regard ».

          Merci d’avoir cliqué sur « laisser un commentaire » après tes hésitations, nous l’avons je pense tous fait …
          Tu as couché sur ce blog tes ressentis et c’est honorable.
          Nous recevons tes questionnements, nos questionnements aussi … avec leurs réponses également 😉
          En parlant de ton ami disparu (pour un moment) de la toile, j’ai pensé à Jonas et espère que Myah et lui vont bien.

          • Li dit :

            Bonjour Taoufiq,
            Tu as la chance d’avoir beaucoup de jeunes autour de toi et de pouvoir partager tes connaissances.
            C’est merveilleux de pouvoir le faire.
            Te connaissant, un peu, à travers tes commentaires, j’aurais été surprise que tu me dises t’être découragé définitivement devant la longueur de ce dialogue et de tous ces questionnements!☺☺
            Il faut toujours donner le temps au temps. Des choses qui peuvent nous sembler rébarbatives, voire soporifiques, sur le moment peuvent devenir ludiques ou nous inciter à revoir notre copie à d’autres moments.
            Même les divergences d’opinions ne sont pas à mettre à la corbeille. Peut-être qu’un jour elles nous ouvriront un nouvel angle de vue…ou pas!
            Reçois toute mon amitié et quelques rayons de soleil.
            Merci à toi et tous ceux qui ont pris le temps de me lire, et de me poster un commentaire, pour votre ouverture d’esprit.
            Mon cœur est en train de reprendre sa croissance et cela me fait du bien!.
            Lisa.❤☼❤☼

          • Taoufiq dit :

            Bonsoir Lisa, Li …

            je viens de relire ton message ce soir et je voulais t’écrire une expression marocaine affectueuse :

            « Khallik Lili »

            Je traduis littéralement : « Que Dieu te garde pour moi »
            🙂
            Mais cela ne veux pas dire « réellement » pour moi, mais plutôt pour la Communauté, car le « moi » a une connotation négative dans langue arabe, quand on dit « moi » on rajoute toujours « je retourne auprès de Dieu pour avoir dit ce mot: moi »
            C’est pas évident à traduire, mais j’ai fais de mon mieux 🙂

            Alors, khallik Lili !

    • pierrot dit :

      On peut être seul et ne pas vivre de solitude et être en compagnie et vivre la solitude.
      J’ai bien aimé te lire même si j’ai du mal à lire les longs commentaires mais le tien ne m’a pas paru long c’est l’essence derrière le contenu que j’ai aimé.

      • Li dit :

        Pierrot,
        Désolée, c’est vrai qu’il est un peu long ce commentaire.
        Une idée amenant un mot…un mot amenant une idée et je ne peux plus m’arrêter!
        Ce que tu dis sur la solitude est vrai au premier abord. Je ne développerai pas au risque de tous vous endormir!❤✿❤✿

        • Patricia dit :

          Bonjour chère Li et Merci !

          J’ai reconnu une partie de mon être terrestre dans cette facette de ton kaléidoscope.Dans une autre facette j’ai vu le reflet d’une éléphante ordinaire dans un magasin de porcelaines… sa trompe me dit de lâcher la « prise » de ne plus « prendre » conscience…mais de laisser La Conscience émerger de mon sommeil lourd.
          Dans une autre facette que je n’ai pas encore aperçue, je devine que je m’éveille à mon identité impersonnelle.

          A toi,à Nous avec Amour

          • Li dit :

            Patricia bonjour,
            L’identité…vaste sujet!
            J’ai beaucoup de mal à faire comprendre à mon entourage, bien assoupi encore, le fait que je n’ai pas d’identité.
            L’identité n’est qu’une illusion de plus! Cela nous le savons tous ici, n’est-ce pas?
            Bisou. Lisa. ❤✿❤

          • pierrot dit :

            Oui Li cela s’appelle la personnalité

    • muriel dit :

      Par-delà tes mots Lisa… un beau ressenti
      Que l’amour et la douceur t’enveloppent…

      Merci à toi et à vous Passeur pour cet échange profond et d’une grande simplicité

      • muriel dit :

        Quand je dis « beau » Lisa… c’est plus que ça

      • Li dit :

        Merci Muriel,
        De l’amour et de la douceur, c’est tout ce qu’il me faut!❤✿❤✿

        • marie christine dit :

          Li, ton commentaire me fait penser à un bilan ; la fin d’une étape accomplie avant de faire un grand bond dans l’étape supérieure …

          • Li dit :

            Marie-Christine,
            J’avoue que je ne sais pas…Je n’ai pas ce ressenti pour le moment.
            Passer à une étape supérieure serait pour moi très encourageant. Il y a encore trop d’allers-retours ne crois-tu pas?
            Belle nuit Marie.❤★☽❤

        • katerina dit :

          Li,

          Ton commentaire a un sens .
          Ce qu il me vient à l idée c est que le présent ce que tu vis va changer ton futur qui n existe pas encore . Ou qui existe déjà . Ce qui est impossible de comprendre .
          Il est illusoire de faire des hypothèses . Ce que tu vis maintenant , je pense que tu n as aucune idée de ce que cela va induire dans ton futur ou peut etre en as tu une idée .
          Les choses changent , subtilement , vis le moment et crois en ce qui t a amené jusque là .
          C est pour moi déjà beaucoup .
          Affectueusement
          Katerina

          • Li dit :

            Bonjour Katerina,
            C’est vrai que mon dialogue avec le Passeur pourrait être pris pour un bouillonnement car il est long et part un peu dans tout les sens. Si je t’ai donné le sentiment de chercher à comprendre ce qu’il m’est encore impossible de comprendre, ce n’est pas ce qui m’anime la plupart du temps. Sincèrement je suis là, c’est tout et c’est déjà bien! Je constate sans jugement, consciente de n’être qu’un être humain, encore bien dense, avec,encore un peu, la panoplie qui le caractérise. Je manque encore de fluidité. Crois bien que le futur n’a aucune importance pour moi. Si je dois me désintégrer sous les rayons brûlants du soleil peu m’importe à partir du moment où cela aura un sens. A partir du moment où j’aurai terminé ce que j’avais (mon Moi supérieur) prévu de faire lors de cette incarnation. Tu as raison, et je me le répète souvent, ce qui m’a amené jusque là: c’est moi et je dois plus y croire.
            Avec tout mon amour.
            Lisa❤✿❤✿

          • katerina dit :

            Li ,

            Je n ai pas pensé que tu essayais de comprendre . Je pense que tu as dépassé cela .
            Ce que j ai voulu dire c est par rapport à mon chemin . je m aperçois que ce que j ai pensé il y a un mois , deux , je ne sais pas a influencé ce que je suis aujourd hui . C est donc que le présent au moment où on le vit prépare ou conditionne notre futur .
            je sais aussi que c est bien plus compliqué que cela . En tous les cas je suis en paix et je m émerveille aujourd hui .
            Bien à toi
            Katerina

    • Margelle dit :

      Li, que j’aime ce que tu as écrit ! ♥♥♥
      Merci

  5. Katerina dit :

    Marie Christine ,

    Je suis aussi en train de continuer …
    Le vrai du faux vient quand on a purifier une partie , puis une autre …
    On peut savoir …
    Cela se fait progressivement …
    Les logiques du monde sont illogiques …
    Katerina

    • Katerina dit :

      J ai oublié de te dire que je ressens ce que tu écris …
      Katerina

      • marie christine dit :

        Oui Katarina, je ressens aussi ce que tu ressens .
        « Les logiques du monde sont illogiques » .
        Tellement vrai !
        Parce que les logiques du monde, nous les avons échafaudées avec notre mental qui a cru pouvoir remplacer Dieu . Nous avons ainsi falsifié la logique divine . Toute notre soit-disant logique est un château de cartes . C’est ça l’illusion (entre autres) .

        Pierrot, je crois qu’il y a un malentendu sur le mot « comprendre » .
        Il y a comprendre avec son mental, qui est toujours une compréhension sujette à caution et donc sans intérêt … Mais pour moi « comprendre », ce n’est pas ça . J’estime que l’on a compris quelque chose quand on en a fait l’expérience . C’est la conscience qui qui s’éclaire et qui fait comprendre vraiment et définitivement quelque chose . Cette compréhension-là devient une certitude . C’est ce qu’on peut appeler une connaissance .
        Alors, nous sommes en accord car on ne peut comprendre (ou connaître) de cette manière-là que si on fait le silence mental .
        Et quand une connaissance apparaît, on peut ne pas en avoir conscience . Elle s’enregistre en nous et fait changer nos comportements intérieurs . Mais si en plus on en est conscient, c’est encore mieux parce qu’on devient plus maître de sa vie, on sait mieux où on va et comment les choses se combinent .

        • Katerina dit :

          Marie Christine ,

          C est ce que j ai ressenti … Chateau de cartes ou dominos …
          Tout le monde a voulu etre dieu sans le savoir …
          Ce que je vis est très intense il faut prendre le temps d intégrer ce que nous recevons …
          Et je reçois quand je dois recevoir …
          C est pour cela qu il faut comprendre …
          Je ne me sens pas autre que ce que je suis , ni dieu ni rien .
          Enfin comprendre est sans doute une illusion alors je dirai intégrer …
          De toutes les façons cela s effectue pour moi et je comprends tout de meme de moi de mon passé des choses qui étaient tellement obscures …ou difficiles à intégrer dans mon esprit …
          Jouer sur les mots est inutile …
          Affectueusement
          Katerina
          Nous sommes et je suis humaine évidemment …

    • marie christine dit :

      Li, ce que je ressens quand on arrive à un pallier, c’est une certaine lassitude, une impression de tourner en rond, d’avoir fait le tour de la question, et en même temps de ne pas voir quelle peut bien être l’étape suivante . C’est une phase de flottement, mais en même temps une importante phase de préparation à autre chose .
      Comme toi, je sens que je fais des choses « ailleurs » (on en a parfois quelques indices en rêve) mais quoi ? En tout cas, ça fait du bien de le savoir . On se sent utile …
      Je suis sûre que tu ne vas pas tarder à voir les choses se débloquer . Tu as l’air tout à fait mûre pour que ça arrive bientôt … C’est assez inconfortable mais si ça se trouve, ça fait partie du jeu . Ne faut-il pas ressentir une certaine frustration chez nous les humains pour avoir envie d’avancer ? Parce qu’autrement je crois qu’on aurait assez tendance à nous reposer sur nos lauriers …
      C’est tout le bien que je te souhaite, comme je me le souhaite aussi à moi-même .
      Affectueusement .

      • Béa dit :

        La phase de flottement que tu évoques,Marie-Christine,est ce que j’appelle le saut dans le vide.C’est l’écroulement des repères et des limites qui semblaient nous sécuriser et dont l’absence se fait aussi excitante que troublante.C’est l’ouverture à l’inconnu,le passage de la porte étroite que l’on ne peut franchir que nu de tout jugement et apriori,de tout savoir et habitude.
        C’est le début d’une fin, inscrit dans notre parcours d’incarnation,la révélation d’un rien redouté qui s’avère être tout,le vide révélant un plein,c’est la chenille qui se fait papillon,l’envol d’un Soi allégé des lourdeurs passées et délesté d’un futur projeté,c’est l’installation réjouissante dans le seul espace-temps réel : le Présent !
        Bien à toi !

      • katerina dit :

        La lassitude , nous savons tous ce que cela est . Et nous savons aussi que nous avons continué . Quelque chose nous y invite , et les obstacles sont là pour nous faire avancer . Parce que nous avons aussi cette idée de la perfection en nous , et je pense que nous voulons l atteindre meme si nous ne savons pas ce qu elle est . C est certainement ce qui fait cette grande force , cette lumière intérieure si infime mais là . Je continue mon chemin aussi parce que je me rends compte grace à vous que je ne suis pas la seule à ressentir cela .
        Affectueusement
        Katerina

      • Li dit :

        Coucou Marie-Christine!
        C’est très paradoxal tout ça!
        D’un côté j’ai l’impression de ne pas faire grand chose, d’où la question que je posais à savoir si; en étant simpliste l’on ne passait pas à côté de l’essentiel?
        Et d’un autre côté lorsque je regarde le chemin parcouru en un peu plus d’un an et demi… Je me dis que ce n’est peut-être pas si mal que ça d’être passée du compliqué au simple et que le fruit tombe de l’arbre qu’une fois qu’il est à maturité.
        C’est ce côté « me reposer sur mes lauriers » qui m’a incité à poser la question au Passeur. Tout me semblait un peu trop simple pour la terrienne que je suis.
        Le jeu je pense l’avoir compris, mais je suis un peu dans les starting-blocks par moments et je me sens inutile parfois. Enfin, inutile n’est pas vraiment ce que je ressens, je pense que je pourrai faire plus (si j’en avais les capacités).
        Si saut il y a, ce sera avec de l’aide. Je sens que mes limites sont plus ou moins atteintes. Ça c’est ce que je pense à cet instant. Je ne ferme pas la porte aux bonnes surprises!
        Lorsque ces flottements apparaissent, je me recentre et garde comme cap mon nettoyage. Je calme mes ardeurs en pensant que, ce nettoyage je le fais pour les générations passées et futures.
        Si comme tu le penses je suis sur un pallier qui me permettra de débloquer certaine choses j’en serai ravie. Car j’ai beau rechercher la fluidité elle ne semble pas encore être au rendez-vous!
        Dans sa réponse le Passeur dit: »…renoncer à toute volonté jusqu’à avoir perdu l’espoir et vivre pleinement l’abandon. »
        Tout m’interpelle dans cette phrase.
        Lorsque j’en serai là peut-être aurai-je accès à l’étape qui à cet instant me semble encore inaccessible: « Rayonner ce dont les autres ont besoin ».
        Voili, voilou, voilà, Marie! Je prends tes souhaits et je te les renvoie.
        Je t’embrasse.❤✿❤✿

    • Li dit :

      C’est ça Katerina, nous sommes des créateurs. C’est pour cela qu’il faut être attentif à nos pensées.
      Bisous.❤✿❤✿

  6. Katerina dit :

    Béa ,

    Tes messages sont éternels …
    Tout est en nous comme le dit si bien Mesnet …
    Suffit il d y croire …
    La musique est pour moi cette harmonie …
    La vie est cette musique
    Quand les ombres auront disparus …
    Il y a un but meme si nous savons que ce n est qu une illusion …
    Parce que nous connaissons les ombres …
    Le dire est il illusion
    Affectueusement
    Katerina

    • Béa dit :

      Oui,Katerina,la vie est une mélodie parfaitement orchestrée par le Divin et virtuose Créateur.Il nous suffit de nous synchroniser à sa partition,à son rythme,chacun jouant de son propre instrument (ses particularités) car nous sommes finalement tous musiciens ou chanteurs,jouant à l’unisson,avec plus ou moins de conscience,d’application et de bienveillance .Quoiqu’il en soit Le Chef d’orchestre nous pardonne les fausses notes que nous semblons faire encore !!!
      Affectueusement Katerina et merci pour tes retours !

      • katerina dit :

        Béa ,

        Le divin nous pardonne nos erreurs .
        Ne serait ce pas lui qui orchestre aussi nos erreurs ?
        Je sais que je vais peut etre un peu loin dans mes idées .
        Seulement j ai mis un peu de temps avant de lui pardonner aussi mes erreurs . Je ne sais meme plus . Cette idée de pardon est subtile .
        J ai dailleurs abandonnée cette idée . Je me disais mes erreurs sont aussi une de ses créations .
        J ai été très vigilante face à mes erreurs, mes actions étaient alors minimes ce qui me permettaient d etre attentive .
        Nous avons aussi le libre arbitre .
        Tout cela est bien difficile à comprendre .
        Merci pour tes messages également .
        Affectueusement
        Katerina

        • Béa dit :

          Nous sommes venus faire l’expérience illusoire de la séparation (dualité) pour revenir en co-créteurs conscients à la Source(unité).
          Nos erreurs (qui ne sont pas péchés!) sont les tremplins qui nous permettent de gravir les marches de l’ascension,de la libération consciente.
          La perfectibilité est la voie au sein du relatif alors que la perfection est la règle en absolu.
          Les erreurs sont riches de leçons à l’école de la vie.En y puisant l’enseignement qu’elles recèlent,nous devenons de merveilleux alchimistes et d’authentiques enfants du Créateur.
          Si l’erreur est humaine la réparation,à portée de Cœur,est Divine !
          Nous sommes dans un jeu de rôles qu’il serait inutile de dramatiser car nous ne pouvons manquer de rentrer où nous ne sommes partis qu’en rêve(plus ou moins cauchemardesque suivant notre niveau d’éveil!).
          Merci Katerina pour tes retours qui me permettent de clarifier ma position du moment !

          • katerina dit :

            Béa ,

            Je suis en accord avec toi . C est ce que je ressens effectivement .
            L émerveillement de ce que nous sommes est dans l essentiel .

            Affectueusement
            Katerina

  7. Katerina dit :

    Mesnet ,

    Ce que tu exprimes est vrai .
    Tellement vrai .
    Merci
    Katerina

  8. marie christine dit :

    Juste un peu d’humour …

    Toutes les lettres d’amour sont
    Ridicules .
    Elles ne seraient pas des lettres d’amour si elles n’étaient pas
    Ridicules .

    Moi aussi, j’ai écrit autrefois des lettres d’amour,
    Comme les autres,
    Ridicules .

    Les lettres d’amour, s’il s’agit bien d’amour,
    Se doivent d’être
    Ridicules .

    Comme j’aimerais revivre le temps où j’écrivais
    Sans m’en rendre compte
    Des lettres d’amour
    Ridicules .

    La vérité, c’est qu’aujourd’hui
    Ce sont mes souvenirs
    De ces lettres d’amour
    Qui sont
    Ridicules .

    FERNANDO PESSOA

  9. François dit :

    Rien de ce qui est digne d’être connu ne peut s’enseigner.

    Oscar Wilde

  10. Katerina dit :

    Mesnet ,

    C est toujours époustouflant .
    Cet après midi je viens d avoir c ette idée que tu viens d exprimer . Je me suis dit que j ai toujours été comme je suis aujourd hui et pourtant tellement différente . Je me suis dit que j avais toujours été un etre spirituel naturellement en aimant les autres et pourtant …
    Je ne pensais pas avant que je l étais … C est certainement cette lumière cette énergie qui me protègent réellement aujourd hui … Cela je ne sais pas … Cette liberté retrouvée , cette sensation de pouvoir exister …
    Ton message est sage .
    Je suis toujours vigilante de toutes les façons ..
    Affectueusement
    Katerina

  11. Katerina dit :

    Louisetta ,

    Tu exprimes avec lucidité …
    C est pour cela que c est difficile …
    Les ombres sont en nous …
    L essentiel est en nous …
    La vie est en nous …
    Affectueusement
    Katerina

  12. Béa dit :

    Bah,mes amis,mes frères et sœurs,ne sommes-nous pas tous en train de nous engluer dans les délires du mental-égo !?

    Certes ces questionnements sont inévitables dans la voie du salut et de la libération mais je vous crois tous suffisamment avancés sur la voie de l’éveil pour ne plus tenter de mettre des mots sur l’indicible !

    Toutes les questions ne sont qu’élucubrations d’égo cherchant à limiter l’infini.Il n’y a pas d’issue à ce verbiage et,il me semble que seul le silence peut traduire nos compréhensions instinctives à saisir l’essentiel.

    « Alors,Béa,pourquoi tenter d’exprimer l’inexprimable ? »Je suis moi-même piégée par l’aspiration à traduire (et réduire!) en mots ce qui n’a pas de limite.Pardonnez-moi d’avoir une telle aspiration à inviter chaque Un à se dissoudre dans le Tout et à ôter les barrages à l’Amour que l’égo dissèque et valorise…

    Décidément,il n’y à rien à réduire ou craindre,rien à faire… que ce que l’on est dans le mouvement perpétuel de l’éternel instant…

    Puissions-nous,chaque Un,lâcher la volonté de comprendre ou maitriser ce qui nous dépasse et couler ,en confiance,sur le flux vital de La Vie qui est perfection en perpétuelle expansion!

    Mes amis et mes frères,soyez libérés de toutes les intentions de l’égo qui,dans tous les cas,n’est qu’un empêcheur de tourner en rond,selon la spirale inévitable du temps et de l’espace qui n’attendent pas nos accords pour poursuivre leur parfaite progression.

    Glissons-nous,serviles en ce courant porteur et laissons être ce qui est sans souiller de nos jugements arrogants et factices ce qui de tout éternité nous faits Divinement vivants…

    Je vous aime !

    • Katerina dit :

      Je ne comprends pas la servilité .
      Affectueusement
      Katerina

    • mesnet dit :

      Je t’ai posé une question, plus bas…Je te laisse la chercher, lol.
      Comme on ne relit pas forcement tous les commentaires, je te le signale en haut de page.
      A te lire, mon amie.
      A vous lire tous.

      • Béa dit :

        Oui,Mesnet,ma soeur,on s’est déjà croisé et la connexion s’est faite tout naturellement entre nous !

        Je suis bien l’auteure du commentaire que tu cites et que j’ai signé de mon prénom !

        Tu sais,la plupart de mes écritss me sont…inspirés et,je suis touchée qu’ils parlent à ton cœur et confirment à travers toi une certaine justesse de vue.

        « On enseigne ce que l’on apprend »(UCEM)

        Merci à toi et au beau miroir où nos reflets fusionnent en une même identité !

        • mesnet dit :

          C’est après avoir posté ça que je me suis souvenue…Béa…Béa, celle avec qui il y a eu un si bel échange, un si beau travail, sur un autre site ?
          Mince, c’est la même Béa ?!
          Je pense que nous expérimentons là ce qu’est être l’enfant du nouveau monde : les humaines que nous sommes ne se connaissent pas, et pourtant un véritable amour divin dans nos échanges, une reconnaissance absolue de la beauté de l’autre.
          On pourrait encore parler du miroir, mais je pense que cela va au delà.
          J’ai autant travaillé sur les miroirs « positifs »que sur les miroirs « négatifs », ceux qui me renvoyaient « l’ombre » en moi, et donc au travail à faire pour transcender ma douleur…
          Comment dire ? Ce que je ressens vis à vis de toi est au delà du miroir sympathique que l’on est bien aise de percevoir en l’autre…
          Je suis allée en ville hier, à Brest….et j’ai vécu quelque chose d’extraordinaire….je sentais un réel lien entre mon « centre du coeur » et le « centre du coeur » de ces gens que je croisais…il n’y avait plus de beaux, de moches, de vieux, de jeunes, de vulgaires ou de chics, de sympathiques ou d’agaçants…..il y avait d’abord ce lien d’amour que je vivais avec un « sourire jusque là »…et le reste n’était plus qu’enveloppe, illusion….
          J’aimais, mais j’aimais tous ces êtres !!!
          La dernière fois que l’on a communiqué, toi et moi, je t’ai fait part de ce manque de connexion à l’amour divin que je vivais, parce que ma (re)naissance devait passer par quelque chose de « technique »….Et là, « on » me disait que cette technicité devait faire place à l’amour de façon à être guéri et complète.
          Et bien je crois que c’est ce que nous vivons timidement toutes les deux….pas un miroir agréable et valorisant, mais de l’amour divin….
          Et ma foi, Dieu que c’est bon ma soeur !
          J’ai imprimé ce bout de texte ou tu parles de cette nouvelle affirmation de soi, entre douceur et fermeté….
          Tu utilises le terme « incoruptible », j’utilise le terme « invincible », mais cela est équivalent….
          Et je te mets ici une partie des mots que j’ai utilisé auprès de ceux qui me connaissent…. des mots qui rejoignent les tiens à quelques semaines d’intervalles :

          « J’affirme aujourd’hui totalement ce que JE SUIS sans rien renier.

          Pas de reniement et donc pas de « milieu » ou de compromis.

          Je ne vous offre que ce que JE SUIS. Rien d’autre.

          Car ce que JE SUIS est mon choix.

          Et vous avez les vôtres à faire.

          Vos choix.

          Je n’ai pas besoin de vous car le besoin est une perception humaine.

          Je n’ai pas besoin de vous, car je vous aime et respecte vos pas et vos chemins.
          Si vous ne désirez pas ce que JE SUIS, cela ne me pose aucuns soucis puisque je vous aime et respecte vos pas et vos chemins.

          Si vous désirez vous connecter à ce que JE SUIS, je serais là.

          Je ne dirais rien d’autre que ce que je sais.

          Je ne vous montrerais rien d’autre que le monde qui est aujourd’hui le mien.

          Je ne percevrais rien d’autre que ces lignes de travail que je perçois en vous.

          C’est cela que je vous donne….ou pas.

          C’est votre choix…et je sais qu’il est en train de vous percuter.

          Vous avez pensé que l’éveil consistait à mettre de jolis mots sur la vie comme l’amour, la joie, la paix…..

          L’éveil, c’est mourir. C’est vivre ces mots en transcendant tout ce que tu as appris.

          Accéder à ces fréquences demandent de défaire pierre après pierre ce que tu as cru être.

          Pendant que tu montais tes murs à la chaux, je défaisais les miens….les murs de mes propres prisons. Cela m’a demandé un courage et un travail que vous n’imaginez pas.

          Et vous m’y avez aidé en me tendant jour après jour le miroir de ce que j’étais.
          Je n’ai pas d’autres choix aujourd’hui que de vous rendre au centuple ce que vous m’avez donné.

          Je vous offre donc l’accès à un autre monde…..ou pas….

          Un miroir que je vous tends à mon tour pour vous éclairer…ou pas….

          Tout est entre vos mains. Tout est question de choix.

          Je t’aime. Je vous aime…..et surtout, j’aime ce que JE SUIS.

          JE SUIS guéri et complète car je suis un élément du TOUT et de façon miraculeuse, JE SUIS la somme du TOUT. »

          « Et ce que JE SUIS » prend la route dans un mois, lol, pour obéir à « la feuille de route » que j’ai reçu début janvier…je pars en Inde fin avril pour 6 mois, laissant les miens avancer sur leurs chemins….si cela tente quelqu’un ici…allez donc savoir ?!
          Merci Béa, encore une fois…
          Joie, amour, confiance absolue, abandon, paix….ce monde me plait bien mieux qu’avant !

          • pierrot dit :

            Est-ce limité à vous deux hi hi hi?

          • mesnet dit :

            Limitation n’est plus dans mon vocabulaire, lol…
            Mais comme je l’ai lu plus bas, deux personnes ici se sont rencontrées (« pour de vrai », je crois) et ont partagé quelque chose de grand.

            Béa et moi avons fait une rencontre d’un autre genre, toute aussi belle.
            Je dirais qu’à ce moment précis, c’était entre elle et moi, mais sans exclure l’autre…
            Souvent, en lisant les commentaires, je me sentais mise à l’équart, « pas aimée »….Alors je comprends ta question…
            Ce que je donne à l’un, je ne le retire pas à l’autre….enfin plus maintenant…
            Quelqu’un que je connais vis très fort cette perception : si je dis « cette fille est belle », elle entend « c’est pas comme moi qui suis moche »….si je dis « j’aime cette personne », elle entend « tu l’aimes plus que moi »…
            Je comprends cette douleur, elle fut mienne très longtemps….

            Ce que je vis avec Béa ne se fait pas contre l’autre….C’est juste un instant T ou l’on vibre à l’unisson sur la même fréquence….
            Et mon ami Pierrot (sans jeu de mots, lol), je t’aime et admire ta lumière joyeuse tout autant que celle de nos compagnons de route, ici ou ailleurs.
            Pour l’instant, ces connexions du coeur à travers l’espace, semblent un peu limitées. Elles se font par deux, trois ou quatre et pourraient traduire encore une fermeture à l’autre…je pense simplement que nous tatonnons sur cette nouvelle forme de communication, mais que l’amour pour chaque être y est bien présente….
            Bonne soirée à toi, Pierrot.

          • Béa dit :

            Je te reçois 5 sur 5 Mesnet !Rien à ajouter à tes dires, si ce n’est Merci !

            @ notre ami Pierrot,
            comme le dit Mesnet,il est bon de lever le concept de « limitation » pour laisser notre vision se dissoudre dans le Tout !

            Comme je l’ai dit,la plupart de mes commentaires me sont inspirés.Ils sont un message intérieur qui s’adresse autant à moi qu’à ceux qui me lisent.

            Je n’ai pas l’intention (ni le désir) d’Etre au-dessus de quiconque.C’est peut-être juste l’expression de ce vers quoi je tends (moi et chaque Un de nous?).

            J’aspire réellement à dépasser la dualité et le jugement que mon mental-égo continue à m’imposer.J’ai compris qu’il n’avait aucune fiabilité et je m’applique à déconstruire ses conditionnements et automatismes qui,jusque là,guidaient mes choix.

            La peur m’assaille encore bien souvent mais,par la pratique,et de manière de plus en plus rapide,je lui « tords le cou »!.Mauvaise conseillère bien qu’enseignante hors pair,je la remercie d’être la cause et l’effet de mon avancement sur la voie du salut et de la libération.

            Le temps ne sert qu’à défaire les fausses croyances et les mal-perceptions.
            Ce n’est qu’en habitant pleinement le Présent,là où hier et demain se dissipent,que nous pouvons retrouver l’innocence de l’enfant,sa confiance et son émerveillement.Là,dans l’attention simple portée à « ce qui est »,s’envolent les références au passé et les aspirations en des lendemains sublimés.Là,le regard se fait neuf,neutre,unifié et l’Etre peut alors se laisser pénétrer par la grâce d’incarner le Vivant en symbiose avec le mouvement perpétuel qui manifeste le Néant à chaque instant.

            Ces moments,bien que furtifs,impriment en nous La Vérité ultime et révèlent,par l’humilité et le service(l’abandon),l’insanité de nos volontés personnelles.Alors,on réalise l’ampleur de notre prétention à vouloir limiter l’infini ou maitriser ce qui nous dépasse.

            L’éveil est pour moi la pleine ouverture au champ de tous les possibles que seule une confiance sans faille peut permettre.
            Mais,nous avons été si conditionnés,si restreints par un système de croyances perverti qu’il paraît encore inconcevable de viser plus haut que nos perceptions altérées.C’est pourtant le grand défi de cette fin des temps,le passage de La Porte étroite,le grand saut dans l’inconnu qui,pour qui est prêt et ose,libère,guérit et confirme l’absolue perfection de « tout ce qui est » !

            C’est ici et maintenant que le miracle se vit !

            Bien à tous et à chaque Un,avec l’assurance que nous ne pouvons manquer de revenir là où nous ne sommes partis qu’en rêve (cauchemar de séparation).Chacun est libre de choisir le moment où,jouer à se faire peur,ne l’amuse plus !!

          • alain thomas dit :

            ☼ Béa ☼

          • mesnet dit :

            C’est à Béa que je vais répondre, lol, parce que nous avons entamée une conversation d’un nouveau type, mais c’est un partage avec tous, ici…
            Personne ne te dira que tu es guéri et complète.
            Aucun être, aucune entité, aucun esprit, aucun extra-terrestre…et encore moins un humain.
            Même Dieu ne fera pas cette affirmation à ta place.
            Elle viendra de ce que j’appelle le « grand retournement »….Je me suis retournée, et j’ai vu que j’étais déjà ce que je désirais être.
            Je suis un esprit incarné et je suis ainsi liée au tout : à mes différents corps, à Gaïa, aux esprits, au cosmos, à la feuille sur l’arbre, au cœur de mes frères….Je suis déjà complète !
            Et guéri car je peux l’affirmer sans me battre contre tout ceux qui affirmeront le contraire. Il n’y a rien à prouver, rien à argumenter, personne à convaincre, juste percevoir ce que je suis, dans l’amour et la confiance absolue.
            Il m’a été dit ces derniers jours qu’il ne peut exister « des petits bouts de confiance » en ceci mais pas en cela…
            « On » m’a dit : « fait confiance en tous ces éléments qui te composent aujourd’hui et notamment tes frères. Ne cherche plus le sens de leur chemin, il n’y a pas de sens, mais aime. Juste ça. ».
            Ce que je perçois en toi Béa, c’est que tu es guéri et complète….mais que tu n’oses pas encore l’affirmer.
            Tu parles à ton esprit à travers « ces messages inspirés ». Tu sais déjà que tu es un esprit incarné.
            Et donc…tu es complète ! A moins que tu t’attendes à autre chose ? Aller sur une autre planète ?
            Tu es pleine d’amour, c’est très fort chez toi. Et pleine d’humilité.
            La guérison et la complétude doivent être affirmées en nous-mêmes, personne ne le fera à notre place, c’est cela aussi l’éveil. Affirmer ce que nous sommes en toute humilité, c’est rejoindre l’humilié totale qui existe de l’autre côté du voile.
            Chaque main qui déchire ce voile de l’oubli et qui demande de l’aide de l’autre côté sera accueillie avec la même joie.
            Obama, ne sera pas mieux reçu que moi.
            Un professionnel du spirituel reconnu par les hommes, ne sera pas mieux accueilli que moi.
            C’est cela l’amour que l’on nous offre et c’est cet amour qui me permet d’aimer ce que je suis et d’affirmer ma grandeur en toute humilité….les paradoxes divin, lol
            « Heureux les simples d’esprits », c’est comprendre ce qu’est la simplicité.
            Et la simplicité c’est d’admettre sa complétude lorsqu’elle advient…seuls le mental et l’ego voudraient encore nous faire croire que « c’est mal et très orgueilleux » de notre part que de percevoir Dieu en nous.
            L’humain apprend à être gêné lorsqu’on lui fait un compliment, l’être divin doit apprendre à s’octroyer le droit d’affirmer sa propre beauté.
            En ce qui me concerne, le pas est fait, et la validation de mes frères de lumière est totale.
            Mes frères humains ne le verront pas, et cela n’a pas d’importance.
            C’est pour cela aussi que ce texte que tu as écrit sur l’affirmation de soi est aussi important.
            C’est cette affirmation là aussi « je suis complète et guéri » qui me rend invincible ou incorruptible. Il n’y a plus de guerre à mener contre celui qui voit ou perçoit le contraire….plus de guerre et de peur, juste ce lien d’amour avec mes frères.
            Voilà ce qu’est mon éveil.
            Rien de plus, si simple finalement.
            Je ne suis rien de plus que ce que je suis et pourtant différente de ce que j’étais.
            Je ne demande plus rien, je ne cherche plus le sens, je n’ai plus de questions, je ne décortique plus les propos ou les chemins, je vis cette lumière dans sa plénitude….
            Il y a aussi des mutations physiques car je ne suis plus jamais malade, je regarde le soleil, mon corps se régénère, je vois des couleurs, des auras, et tout cela est jeu et joie….
            Tout est pareil mais tout est différent.
            « Je suis pareil », mes frères ne voient rien d’autres que ce qu’ils veulent voir, mais « je suis différente », ô combien.
            Bref, je vois en toi un être complet et guéri, mais ce n’est qu’une perception qui m’est propre….c’est ta perception à toi qui devra s’affirmer.
            Je t’aime, ma sœur, ta lumière complète la mienne et ne me fait plus d’ombre.
            Je vous aime mes frères, votre lumière complète la mienne et ne me fait plus d’ombre….
            C’est aussi cela la paix.

          • Béa dit :

            Mesnet,
            Une fois encore tes mots font écho à mes ressentis.Tu as tout à fait bien cerné que je suis dans ce basculement,cette aspiration à affirmer ma beauté en dépassant les injonctions de l’égo qui me dirait orgueilleuse.
            Ta perspicacité à capter l’exacte phase où je me trouve et tes justes et sages conseils me touchent,me réconfortent et m’encouragent à franchir plus avant ce cap que tu décris si bien.
            C’est bien là que j’en suis : « sortir de la gêne du compliment,admettre ma complétude » sans honte ni orgueil.Simplement être qui je suis dans l’instant et pleinement,sans rien justifier,sans argumenter,sans rien attendre d’autre que la liberté d’être que l’on est seul à pouvoir s’accorder.
            Ma sœur,je n’ai plus les mots mais tu sauras capter combien ta fréquence a touché la mienne,combien ton éclairage m’a rendue plus lumineuse.Alors,en ton nom : »je suis complète et guérie »!!…MERCI pour ce don d’Amour ! Je nous aime !

          • mesnet dit :

            « sans rien attendre d’autre que la liberté d’être ce que l’on est seul à pouvoir s’accorder. »
            Oui, là était le secret….si simple…et combien de milliers d’années pour y arriver ! un grand éclat de rire me vient….Dieu que nous avons été compliqué, alambiqué…..mais cette aventure valait le détour, non ?
            Au fait, en plus d’être guéri et complète, sais tu aussi que tu es aussi une merveille, lol ?
            Nous sommes tous des merveilles….
            J’ai terminé d’écrire cet après midi…je crois que ces derniers mots sont pour toi, pour vous, pour tous…..
            « Je suis une merveille.
            Combien ici ou là, j’ai vu la conscience s’éveiller:
            d’un coup, le voile se déchire et l’on perçoit un paysage, un animal, un fruit, un lac, une fleur comme étant LE miracle.
            On s’extasie devant la simplicité de cette merveille que l’on semble découvrir.
            Mais en ce qui nous concerne, on attend quelque chose de nouveau et de merveilleux : une autre planète, un autre corps, des extra-terrestres aimants et beaux, des guides lumineux, des entités éthérées et magique, des elfes….Le merveilleux peut prendre tant de forme ! Nous l’attendons depuis si longtemps ! Nous voulons de la magie !
            L’enfant en nous trépigne d’impatience et échafaude encore et encore tant de scénarios plus merveilleux les uns que les autres.

            Je suis LA merveille.
            Là ou mon ego me menait à la détestation de moi-même, l’humilité me mène vers l’acceptation de ma lumière.
            Aucun esprit que je côtoie ne se dévalorise et n’assume pleinement ce qu’il est : beauté, lumière, grandeur, amour, don….
            J’ai pu m’extasier devant le fruit de la terre sans m’apercevoir que je suis égal à ce fruit, que je suis un miracle de la vie.
            L’enfant en nous attend encore quelque chose « d’autre » qui serait plus merveilleux, coloré, originale, grandiose, différent, inconnu….
            L’être complet que je suis s’émerveille de ce que JE SUIS.
            Le retour à moi-même est simple, si simple !
            Que pourrais-je attendre d’autre puisque je suis la merveille de la création ?
            Que pourrait-il bien avoir de plus merveilleux que ce que JE SUIS ?
            Il y a juste un changement de regard sur ce que JE SUIS. Juste cela, un changement de regard et les portes du TOUT s’ouvrent à moi, sans limites et avec simplicité.
            La merveille que JE SUIS ne fera rêver personne, lol….car l’humain imagine et rêve le merveilleux en dehors de lui-même.
            Le voir en soi est si difficile, car l’ego veille ; alors le voir en l’autre, impossible ! L’ego y veille deux fois plus, lol.
            Nous sommes tellement convaincus que nous ne pouvons être le merveilleux que nous attendons.
            Je ne suis rien de plus qu’une humaine complète et guéri qui marche sur ma planète bénie avec mes frères de tous poils, de toutes feuilles, de toutes pierres, de toutes chairs….Je reçois cela comme un cadeau, une vérité toute simple.
            Mais beaucoup cherchent encore et encore le merveilleux ailleurs, très loin de la simplicité d’être.
            Il n’est plus temps d’attendre ce qui ne viendra pas puisque c’est déjà là.
            Et je vis cette phrase tant et tant de fois rabattue : « vous êtes ceux que vous attendez ».
            Vous êtes la merveille. Rien de plus. Rien de moins. Juste une merveille dans toute sa simplicité et son humilité.
            Se reconnaitre c’est renaitre et c’est changer le monde.
            Il n’y a jamais eu autre chose à faire….rien de compliqué…et c’est si drôle quand on y pense, cette multitude de chemins pour mener à la simple merveille que nous sommes.
            Reconnaitre le merveilleux en soi, c’est reconnaitre le merveilleux en l’autre.
            Plus de concurrence, de plus grands ou plus petit. Juste la complétude de l’un augmentant la complétude de l’autre… »

          • muriel dit :

            mesnet, Béa, merci à toutes les deux…
            Votre échange est magnifique.

          • Romarin dit :

            Ce que c’est beau ce que vous dites, cet échange m’a touché et m’a donné envie de pleurer!
            parfois j’ai l’impression de toucher du doigt quelque chose, ou bien comme lorsqu’on cherche un mot et qu’il est « sur le bout de la langue! », et puis, pfff…ça s’en va !
            je n’arrive pas à ôter ce p….. de couvercle.
            que je suis heureuse de voir la simplicité d’être pour vous et d’autres personnes.
            je reste pleine d’espoir. Merci en tout cas pour tous ces messages.

          • Cécile dit :

            Mesnet, Béa,
            Quelle douce et forte lumière dans votre échange ! Elle m’éclaire et me réchauffe… Quelque chose en moi est touché et subtilement transformé par la simplicité, l’évidence, la sérénité qui émanent de vos paroles, qui coulent entre vos paroles, comme l’eau d’une rivière entre des galets.
            Du fond du cœur, merci.

        • pierrot dit :

          ce que l’on apprend ou ce dont on se rappelle ?

    • Béa dit :

      Bonjour Katerina,

      Quand je parle de servilité,je veux dire,comme je le dis souvent,servir La Vie au lieu d’exiger qu’elle nous serve !
      Mais,je comprends tout à fait que mon positionnement puisse porter à confusion.
      Merci pour ton retour,en espérant que la précision que j’y apporte répondra à ton questionnement !

      Bien à toi !

      • Katerine dit :

        Je pense que je n ai rien à servir . Ni la vie , ni rien .
        Je vis simplement .
        Je comprends ton message néanmoins .
        Afffectueusement
        Katerina

      • pierrot dit :

        Servir la vie ou demander à la vie qu’elle nous serve? That is the question.
        On pourrait dire aussi ne pas avoir d’objectif ou en avoir un non?
        La voie du milieu serait avoir un objectif mais ne pas y accorder d’importance, aprés tout on vit dans la matière alors ne faut-il pas naviguer dans la dualité?

        • Katerina dit :

          Servir … Il y a ser … Service ….
          Pourquoi toujours attendre quelque chose …
          Des autres de soi de la nature …
          et meme du Tout …
          Je crois que cela me dépasse …
          Affectueusement
          Katerina

          • Béa dit :

            Chère Katerina,

            Je capte que l’idée de servir te pose problème.Servir est pour moi l’expression de l’abandon de notre volonté propre,la levée des barrages de l’égo sans laquelle nous ne sommes que des morts-vivants,la reconnaissance d’une autorité supérieure,notre mise à disposition consciente d’une énergie qui nous traverse et que l’on reconnait aussi parfaite qu’absolue.

            Cela dit,je comprends ta remarque mais,tout, dans la vie, est un choix entre subir et choisir.

            JE choisis de m’en remettre à ce qui me dépasse et n’y vois là rien de l’ordre de la soumission subie au sens dominant-dominé.C’est un « que Ta Volonté soit faite » humble et reconnaissant qui se vit dans l’instant et exclue toute attente comme tu sembles le suggérer.

            Bien à toi qui me permets,comme beaucoup ici,de clarifier mon positionnement ou de le remettre en question pour dépasser des aprioris devenus obsolètes !

            Merci Katerina !

          • pierrot dit :

            Prenons le corps humains, imagines un instant si chaque cellule ne servait pas au bien être du corps, que se passerait-il?

      • Katerina dit :

        Chère Béa ,

        Je ne suggère rien …
        Que ta volonté soit faite ….
        Cela me rappelle ….
        Subir ou pas …
        Si ce qui te dépasse existe … Lache prise ….
        Et vis tout simplement …
        La vigilance dans l utilisation de certains mots ou expressions …
        Je sais que l on ne peut faire autrement , le verbe ….
        L abandon qui sait réellement ce que c est …
        Chacun en a une idée et est celle de sa vie …
        Je comprends ce que tu exprimes ici c est ton chemin ..
        Affectueusement
        Katerina

    • Louisetta dit :

      Chère Béa,

      Oui, évidement, à qui tout cela ne donne t-il pas envie?
      Mais nous ne pouvons pas être cet état en toute honnêteté si nous n’avons pas d’abord nettoyés en nous. Il y a des temps pour vibrer, des temps pour nettoyer. Et ce nettoyage s’accompagne forcément, entre les sensations, du commentateur en nous, et de réflexions qui émergent naturellement des observations de nous mêmes (comme la servitude, par exemple)
      Et c’est d’ailleurs là tout l’intérêt de textes comme ceux que publie le passeur.

      Après, je tire mon chapeau très bas à ceux qui sont déjà de purs esprits, et à ceux qui parviennent à vibrer et ressentir, sans aucune entrave ni interruption, leur être essentiel en toile de fond de leur vie, car j’entrevois effectivement ce par quoi il faut passer pour installer cette présence.
      Mais enfin, on ne peut en étant honnête, faire abstraction en un seul instant et définitivement, sous prétexte qu’on a juste compris intellectuellement les principes spirituels, des siècles d’habitudes et de souffrances personnelles ou collectives, car nous sommes la justement pour les transformer consciencieusement, et de ne pas renier ce qui demande de ne pas l’être.

      Donc bravo à toi si tu as déblayé les pierres, et que tu ressens la cascade de la vie s’écouler pleinement et sans cesse en toi; c’est en effet ce vers quoi nous allons tous, je te le promet.

      • Katerine dit :

        Je ne pense pas que l on sache jamais si on a fini ou pas …
        Chaque jour est différent , Comment peut on réellement savoir … On approche, on éloigne , pour moi je ressens que meme si je ne suis pas loin j ai encore à comprendre et de toutes les façons à vivre .
        Je sais par les éléments qui m entourent et les synchronisations …
        Ce qui ne m empeche pas de vivre l instant présent …
        Penser qu il y a un travail à effectuer pour un résultat est illusion .
        Nous ne savons pas vers quoi nous allons meme si nous le présentons
        C est pour cela que les leçons sont inutiles …
        Ce qui n empeche pas chacun d entre nous de parler de son ressenti ..puisque je le fais également .
        Affectueusement
        Katerina

      • Béa dit :

        Louisetta,
        Il n’y a pas un moment où l’on peut dire « c’est bon,j’y suis »(et,je n’ai pas cette fausse prétention!).La vie étant mouvement,rien n’est statique.Etre est ce processus perpétuel qui nous invite à nous centrer dans l’éternel présent et ces oscillations sont parties intégrantes de la vibration,une succession de haut et de bas à accueillir sans juger…
        Que vaudrait le fertile bonheur sans la traversée aride du malheur ?
        Il n’y a rien à trier ou privilégier quand on s’accorde à reconnaitre que la perfection Une ne souffre d’aucun opposé (comme notre mental-égo duel persiste à nous le faire croire !).
        Bien à toi !

        • Louisetta dit :

          Oui, c’est vrai.

          Je ne considère pas non plus que nous « arrivons un jour » quelque part en particulier, et même, en effet, le chemin n’est pas graduel comme nous voudrions le voir, mais cela n’empêche qu’il y a des étapes à ce que Krishnamurti appelle si bien « l’éveil de l’intelligence ».
          Et je ressens très clairement que le principal mur dressé entre nous et cet « éternel présent » dont tu parles si bellement, est constitué de nos blessures enfouies, ce sont elles qui en grande partie veulent à tout prix que notre mental accroche tout, veulent nous protéger de tout et nous faire contrôler tout, ou bien encore nous distraire ou nous surenchérir.
          Et il me semble bien que l’essentiel du déblayage émotionnel étant fait, nous pouvons mieux et surtout plus durablement émaner de cet état en toile de fond dont tu parles également et que tu prônes avec une chaleur touchante, Béa.

          J’admire sincèrement les états et tirades littéralement divines ou tendres des interventions sur ce site, que je crois véritablement justes quand à ce vers quoi nous allons tous, mais quand je m’observe moi, je ne vois pas toujours toute cette « bisounourserie ».
          Je refuse de me mentir et de me croire exempt de « travail », C’est une chance d’avoir en soi une flamme innée de douce passion pour la beauté de la vie, mais pas une excuse ou un refuge, et il est parfois temps de se retrousser les manches.
          La dessus je rejoins totalement l’article du passeur sur « de l’ultime jeu des miroirs ». Et peu m’importe en réalité si mon discours ne parle pas de « divin » de « un », et de « voyage astral », pourvu que l’essentiel soit découvert consciencieusement.

          Ceci étant dit, je ressens bien ta sincérité et ta sagesse, Béa, ainsi que ton honnêteté aussi Katerine.

          • Katerina dit :

            Merci Louisetta ,

            Vigilance ….
            Vivre …
            Je connais les longs discours …
            Affectueusement
            Katerina

          • Béa dit :

            Merci Louisetta pour ta touchante réponse dont je ne peux être en désaccord.

            Cela étant dit,la voie de l’éveil est pavée de dichotomies et il y a toujours plusieurs lectures possibles d’une même information sans qu’aucunes ne soient contradictoires dans l’absolu.

            Juste une chose que je relève dans ton commentaire : ton refus ! car qu’elle qu’en soit la raison,il est,à mon sens,l’expression d’un combat contre « ce qui est » (et que je reconnais pour le vivre également).

            C’est assez contradictoire et déroutant en apparence que d’être CONTRE en n’aspirant qu’à être AVEC,juste un essentiel « travail » de discernement entre vérité et illusion jusqu’à ce travail lui-même se révèle obsolète comme tout ce qui nous pousse à saisir l’indicible.

            On cherche jusqu’à réaliser qu’il n’y a rien à chercher puisque tout est là et que la quête elle-même introduit la notion illusoire d’un temps linéaire,d’un but à atteindre,d’un avant ,d’un après…qui tous nous égarent de la magie de l’éternel instant…

            Merci de me permettre de clarifier ce qui,en moi,est encore empêtré dans les brumes d’un mental