Paroles d’Hommes

Odilon RedonA travers sagesse, déroutes et contradictions, trois points de vue croisés sur la spiritualité du nouveau millénaire, qui apportent des éclairages parfois inattendus.

Paroles de Arnaud Desjardins, Lee Lozowick et Stephen Jourdain .

Paroles d’Hommes – Arnaud Peuch – 1h 07mn

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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7 réponses à Paroles d’Hommes

  1. graffitique dit :

    Ce document me plaît beaucoup, le montage de ces entretiens est ciselé.
    On aurait même envie de connaître aussi ces autres propos « off », qui n’auraient éventuellement pas été retenus.
    Belle expérience avec le langage, d’ailleurs, avec cette mise en évidence du « piège » qu’il nous tend si l’on n’y prend garde, si justement déjoué ici.
    Les apparentes contradictions assemblées de la sorte, forment un tout pertinent,
    une belle trame de résonance multidimensionnelle.
    C’est (pour moi) un indice très fiable. Comme un signe.
    Flux et reflux.

  2. alain thomas dit :

    La richesse vient de la diversité ; non pas de la diversité qu’il pourrait exister entre les êtres mais de la diversité qui est en chacun de ces êtres, quels qu’ils soient.

    Plus l’être est dans la contradiction, plus il échappe aux dogmes.

    La contradiction est la richesse parce qu’elle exprime la capacité infinie de l’esprit à se manifester.

    Ces hommes, aussi divers soient-ils, expriment cette capacité.

    Plus l’homme expérimente, plus il tend vers le Divin. C’est le saut dans l’Inconnu… le Nouveau.

    « Le troisième millénaire sera spirituel… ou ne sera pas » André Malraux

    Cette phrase n’est pas la Vérité mais elle a un sens qui va dans le mouvement de l’Univers et de l’aspiration de l’Homme à évoluer et à se réaliser, si tant est qu’il puisse se réaliser.

    L’Evolution n’est pas un effort ni une direction mais une propension naturelle au Sacré.

    Ce n’est pas un avancement mais un dévoilement… un retour inéluctable à la Source.

    Le fleuve à tendance à amener l’eau vers l’Océan pendant que le saumon remonte la rivière vers la Source.

    L’expérience amène l’Homme vers la Source ou alors elle l’entraîne dans les méandres de l’ignorance jusqu’à ce qu’il capte l’Essence. C’est ainsi qu’il dévoile son cœur.

    Le saumon fournit un effort. L’Homme a le choix.
    L’Enfant connaît la dérision et l’humour. C’est pourquoi il joue aux billes.

    La spiritualité demande un effort nécessaire avant la joie d’être.

    Le cœur de l’être est la Source. La Source est en lui… pour Lui.

    Ne croyez pas… Soyez !

    L’homme qui vit dans sa case est plus proche de la Source que celui qui vit dans sa belle demeure. Mais il ne le sait pas car celui qui sait ignore…

    Le Mystère est la seule croyance.

    Merci Passeur, ce documentaire est un monument d’expression libre. Je ne commenterai pas les idées des uns et des autres mais l’auteur a su diversifier. Chacun a sa trajectoire bien définie… ou non définie.
    Si j’avais une remarque, je dirais que celui qui est le plus fou est le plus sage. C’est une ineptie… évidemment.

    S’agissant de la « Folle Sagesse » Chögyam Trungpa la décrit comme un état d’esprit innocent comparable à l’aurore – éveil d’une fraîcheur étincelante. Il met en lumière son principe comme le point inaugural d’un voyage spirituel étourdissant. Approchée sous cet angle éclairant, la pratique spirituelle n’a pas pour objet d’apporter quelque réponse confortable à la douleur ou à la confusion qui nous habitent. Au contraire, notre souffrance, nos émotions, nos « défauts » sont perçus ici comme autant de tremplins vers une nouvelle découverte de nous-mêmes.

    « On creuse dans ce que la vie a d’irritant, dit Trungpa, on y plonge et on s’y établit. »

    Liberté authentique

  3. Margelle dit :

    Oui, très intéressant. J’aime ces contradictions, bien qu’elles soient dérangeantes, nous en sommes modelé-e-s. Même si ce film a été tourné en 2004, je les pense d’actualité. Nous avançons bien sûr, mais sommes encore sur le chemin (je parle pour moi bien sûr !).
    Je suis sensible à l’énergie qui se dégage des êtres et l’irrévérence me réjouit. Elle apporte la joie, bien plus que le ton docte… J’ai essayé de les imaginer dialoguant tous les trois. Il me semble qu’ils auraient du mal (ce qui ne serait peut-être pas un mal !). Mais va savoir !!
    Rien de nouveau sous le soleil, ces questionnements sont éternels, nous les porterons toujours tant que nous vivrons sous cette forme. Sans doute leur diffusion à plus grande échelle est ce qui fait la différence, et le 100ème singe (ou le sel) fera bouger les lignes. Mais cela dépend de nous, de notre présence au monde, nous ne le savons que trop !
    J’ai lu dernièrement que ce qui apportait la joie à l’homme étaient l’ouverture à la poésie et la parole du sage…. merci Passeur de nous transmettre ces paroles qui réjouissent… A nous d’être poétique-s et sage-s !! (la folle sagesse ? 🙂 ).. avec tous nos questionnements…

  4. Louisetta dit :

    La musique de fin est vraiment magnifique…

    Ces débats sont réellement intéressants et traités avec dignité, avec passion, et avec une honnêteté certaine.

    Je me rend compte à son visionnage que les jeunes et enfants ont une chance inestimable en cette période: nous la traversons avec moins de préconçus, peut être un peu plus de fraîcheur, d’évidences dans le ressenti, là ou d’autres doivent faire tout un travail très courageux de déconditionnement.

    Il est extrêmement difficile d’expliquer par des mots le changement actuel. On ne peut le conceptualiser, l’encadrer, le définir, le contrôler…

    J’aime à citer George Sand sur le sujet des mots, à la fin de sa vie (eh oui, encore elle) une des écrivain les plus prolifique de son siècle: « Je voudrais me réincarner sur terre ou il n’y aura point l’usage des mots, il faudra être assez parfait pour pouvoir s’en passer. »

    Nous avons tant de chance d’être dans un corps physique et de pouvoir participer au « jeu » de l’éveil. Nous avons tant de chance que cette période attire une multitude d’êtres de tous les recoins. C’est un peu un bal, et tandis que se jouent les dernières valses masquées, la terre accouche déjà de ses premières fleurs.

    Voici ce qui se murmure: Le chemin a été long, plein de solitude, de doutes, d’ignorance, de violence. A présent, tu peux rentrer à la maison. Tu as oublié ton foyer pendant longtemps, mais lui jamais ne t’a oublié, et la porte fut toujours ouverte. Les guerriers lourds d’armures peuvent à présent déposer les armes et entrer à la maison, aussi longtemps qu’ils le désirerons. Tu es sorti nu, enfant inconscient et pur, tu ne peut rentrer que nu de nouveau, adulte et conscient de ton trésor.

  5. Marie-Anne dit :

    Merci Passeur, pour ce croisement de points de vue.

    Oui, à chacun sa vérité; à chacun son chemin ; à chacun son rythme.
    Ce reportage que je trouve bien mené , témoigne aussi, pour moi, de la réelle difficulté pour l’humain, même considéré comme  » sage » ou  » spirituel », de se désengluer de la dualité!

    En ce qui me concerne, je ne peux que me sentir proche d’ un Arnaud Desjardins lorsqu’il nous dit ( en 2004, donc):

     » Il y aura des prises de conscience individuelles – qui se préparent, qui existent déjà, mais
    qui ne sont pas formulées, car le contexte ne donne pas les instruments de cette
    formulation.
    Mais c’est un ressenti; et l’addition de ces ressentis individuels va amener une
    transformation collective générale. »

    Et aussi:

     » Dans une solution saline, si on augmente la quantité d’un sel, il arrive un moment où il
    suffit d’un catalyseur pour que la cristallisation s’opère.
    [ De même] on peut prévoir raisonnablement, que les véritables demandes spirituelles –
    même si elles ne sont pas clairement exprimées, mais clairement ressenties – grandissent
    dans la société, et qu’à un certain moment, cette cristallisation s’opère. »

     » Ayez une vision de l’existence qui soit la vôtre; qui soit ce qui est vrai et juste pour vous,
    pas pour les autres »

    C’est un point de vue dont je me sens très proche; c’est aussi le point de vue de l’homme qui, dans ce reportage, est le seul à avoir utilisé le mot « Amour » avec spontanéïté, douceur et bienveillance ( mot « Amour » qui n’arrive que vers la 53ème minute du reportage, soit dit en passant).
    Amitiés à tous

  6. guil dit :

    Un très bon doc, cool de le voir ici.

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