Illusions et créations

Tomek SetowskiPar Simon Leclerc.

Salutations à tous,

Me revoilà en ce début d’année pour partager avec vous un nouveau volet des éclairages qu’il m’est donné de comprendre en lien avec l’évolution de l’Âme dans la matière, et plus particulièrement avec sa dimension créatrice. Plus j’avance sur mon chemin personnel, plus je réalise que les ouvertures que mon parcours spirituel me procure renferment aussi des pièges que les «non spirituels» ne rencontrent pas.

L’un de ces principaux pièges concerne le pouvoir créateur que nous avons tous. S’il est vrai que nous sommes des dieux créateurs «encapsulés» dans un corps de matière, pourquoi est-ce que nos vies ne sont pas plus idylliques et paradisiaques ? Pourquoi vivons-nous tant de défis ? Par nos pensées, ne devrions-nous pas pouvoir tout modeler à l’image de nos plus grands idéaux, et ce dans l’immédiat ? Permettez-moi aujourd’hui de partager avec vous mes réflexions sur ce sujet sensible et si important.

«Agir comme si tout dépendait de l’homme, et croire comme si tout dépendait de Dieu». Voilà l’une des citations les plus populaires de monde spirituel. Mais que veut-elle dire exactement ? Si nous en comprenons aisément les grandes lignes, comment est-ce que les subtilités de ce principe de cocréation avec le divin en nous se présentent concrètement dans nos vies ?

Incarnations passées.

Dans mes plus récentes incarnations, ou du moins la dernière, je n’avais pas la vision spirituelle que j’ai aujourd’hui. Je ne comprenais pas que la matière représentait la partie visible d’un Univers plus subtil. Pour moi, elle était la seule réalité qui existait. Quand je me connecte à cette incarnation, je perçois les idéaux auxquels je croyais et toutes mes actions visaient à les concrétiser. Et puisque je ne comprenais pas le principe de cocréation avec l’Esprit, j’agissais vraiment «comme si tout dépendait de moi».

Ce que je retiens de cette incarnation est que plus je gagnais en confiance en moi (nous nommons cela la maturité), plus il m’était facile de créer. J’entreprenais des projets et ils se réalisaient de plus en plus facilement. Pourtant, je ne comprenais rien aux lois universelles, mais je les appliquais tout de même à ma réalité.

Je comprends aussi que l’Univers résonne à la valeur que nous nous accordons, ce que nous percevons de nous-mêmes, beaucoup plus qu’à l’insistance de nos intentions. Plus une personne se reconnaît, plus elle proclame aux yeux de l’Univers sa légitimité à créer, et plus celui-ci répond à l’intention projetée. En parallèle, si un Être insiste pour manifester ceci ou cela tout en se considérant inapte à le recevoir, l’Univers répondra à cette émanation en amplifiant l’inaptitude, au lieu de l’intention créatrice. En fait, l’intention sera reçue, mais elle sera enveloppée d’une autre intention sous-jacente reliée à l’invalidité de recevoir le fruit de sa création. Cette «confusion» dans l’émanation réduira le signal émis et l’Être ne comprendra pas pourquoi la réponse semblera soit tarder ou revenir à lui dans une forme distorsionnée.

Interventions des Guides.

À une époque, nos Guides spirituels personnels avaient l’autorisation de notre Âme d’intervenir pour atténuer nos créations inconscientes douloureuses, afin de faciliter notre évolution. Les Guides ajoutaient une dose de légèreté à nos émanations plus sombres, afin d’en réduire la portée négative dans nos vies. Autrement, notre passage dans l’oubli aurait été encore plus intense. Si toutes nos pensées collectives de destruction (et d’autodestruction) avaient été manifestées, notre monde entier n’existerait plus.

Le passage de 2012 a marqué notre entrée dans les mondes d’amour, de lumière et de conscience. Si nous n’y sommes pas encore ancrés, nous avons bel et bien franchi le premier portail. Pour habiter ces mondes, chaque Être qui y pénètre doit devenir souverain et responsable de ses émanations. Dans la 5ème dimension, personne n’est encadré et pris en charge, car tous comprennent le pouvoir qui les habite. Pour passer d’un monde où nous sommes «soutenus pour atténuer l’impact de nos émanations plus sombres» à un monde où nous devenons maîtres et responsables de toutes nos créations, des étapes doivent être franchies.

Symboliquement, le 21 décembre 2012 a tracé la ligne du passage du flambeau entre la prise en charge et la responsabilisation. Même si nous continuons de nous percevoir petit, nous ne sommes plus infantilisés. Aux yeux de l’Univers, nous avons les pleins pouvoirs de notre essence, et c’est à nous d’en découvrir la portée et de l’assumer.

Tout comme l’amour bienveillant d’un parent qui sait que son enfant est prêt à franchir une prochaine étape de son autonomie, l’Univers nous pousse amoureusement à être responsables de nos émanations. Il sait qui nous sommes et sa principale collaboration est de nous amener à le découvrir. C’est pourquoi nos pensées ne sont plus atténuées de l’extérieur, car ainsi, nous pouvons mieux les contempler et voir le fruit de nos pensées conscientes et inconscientes.

L’Univers n’a pas pour rôle de nous prendre en pitié ni de nous sauver. Personne d’autre que nous ne peut marcher notre chemin. Tout dans l’Univers nous pousse vers notre maîtrise, que nous le voulions ou non. Afin de nous forcer à reprendre le pouvoir sur nos pensées, croyances et émanations, l’Univers manifeste concrètement ce que nous projetons de nous vers l’extérieur.

L’acharnement.

Dans ma pratique d’accompagnement individuel, je vois souvent des gens qui s’acharnent et qui insistent. Ils se disent «après tout ce que j’ai fait, je mérite d’obtenir ce que je veux, ce dont j’ai besoin». Mais l’Univers ne répond pas à la supplication, pas plus qu’à la sensation de mériter quelque chose.

Nous connaissons tous des gens qui, selon nos principes, «ne méritent pas» ce qu’ils ont. Et pourtant, ils en sont les légitimes propriétaires. Si l’Univers évaluait les bénéficiaires de l’abondance selon des principes d’efforts et de mérites, il y aurait une redistribution différente de l’abondance et des ressources planétaires. Et pourtant, ce n’est pas notre réalité collective.

Les jugements de valeur appartiennent aux humains. Pour l’Univers, il n’y a que la sensation de légitimité et la reconnaissance de soi qui compte. Les grands tyrans de notre monde ont du pouvoir parce qu’ils se sentent légitimes à agir comme ils le font et qu’ils se reconnaissent. Ils croient en leur vision du monde.

Cela ne les exclut pas des principes karmiques qui régissent notre dimension, car s’ils profitent de la vulnérabilité des autres, ils seront un jour amenés à vivre l’expérience inverse pour retrouver l’humilité et la compassion nécessaires à l’évolution de leur Âme. Mais comprenons ensemble que les principes de manifestation s’opèreront tout de même, que la compassion soit présente en eux ou non.

Nicholas RoerichEn des termes simples, l’évolution dans la matière consiste à se reconnaitre légitime à proclamer son alliance universelle et à ancrer sur Terre ses plus grands idéaux. Et plus un être se laisse toucher par l’amour en lui-même, plus il se sentira lié aux autres formes de vie qui l’entourent et il cherchera à extérioriser cet amour. Il voudra alors ancrer les expressions toujours plus lumineuses de son Âme.

Amener l’entièreté de ce que nous sommes sur Terre, dans la matière, voilà l’ultime accomplissement de notre voyage dans l’oubli.

Les pièges.

Maintenant que ces fondements sont présentés, revenons aux pièges qui se présentent aux êtres conscients qui comprennent, du moins intellectuellement, les principes universels de manifestation. Je vous disais un peu plus tôt que dans ma dernière incarnation, je ne comprenais rien aux concepts de création et pourtant, les portes s’ouvraient devant moi.

Je dois admettre bien humblement que certains changements que j’aimerais apporter à ma vie actuelle me sont plus difficiles. Si je vous partage cet enseignement aujourd’hui, c’est aussi beaucoup pour me le rappeler, car les leçons que j’ai reçues mettent du temps à s’ancrer en moi. Comme je suis un enseignant, j’intègre ce que je partage, et je partage ce que j’intègre. J’espère donc en inspirer d’autres qui se reconnaîtront aussi dans mon expérience.

Un voyage surprenant.

En 2010, je suis allé en Australie faire un voyage dans une «quête de vision». J’avais reçu des informations qui me suggéraient de m’y rendre, et le jour où j’ai pu établir un contact avec un couple résidant en banlieue de Melbourne, je me suis envolé pour ce pays de cartes postales et de «sagesses ancestrales».

Durant ma préparation, plusieurs amis psychiques m’ont partagé ce qu’ils voyaient de ce voyage mystérieux et je prenais note de «tous ces gens que j’allais rencontrer» et qui devaient marquer mon passage. N’écoutant que mon courage, je suis parti pour me connecter à ce qui devait être mon «chemin de vie».

À lui seul, ce voyage de 5 semaines mériterait d’être décrit dans un livre tout entier. J’y ai vécu des expériences d’une complexité sans précédent, alors qu’à chacune des étapes de mon voyage en solitaire, je me croyais «testé» par l’Univers. Je me disais qu’à travers les défis que l’on me présentait, l’on voulait probablement évaluer ma détermination à avancer, et que bientôt, tout allait se déployer lumineusement. Voici quelques anecdotes que j’y ai vécues.

Une rencontre interrompue.

Je me suis rendu à un centre de méditation pour rencontrer des gens et partager la raison d’être de ma venue en Australie. Je leur disais que j’étais en «quête de vision» et que mon but était de rencontrer des collaborateurs potentiels à un projet qui m’était complètement inconnu. Je me disais que des gens allaient certainement «allumer» et me mettre en contact avec «les bonnes personnes».

L’on m’a alors mis en lien avec une dame qui animait un groupe de méditation chez elle. Nous sommes allés manger ensemble et après la rencontre, elle m’invitait à passer quelques jours dans son lieu de vie, en attendant de «voir la suite». J’ai accepté avec un certain questionnement son invitation, me disant que même si je ne ressentais pas une grande joie à être avec elle, je rencontrerais possiblement quelqu’un de son groupe de méditation avec qui j’allais résonner davantage. Ce groupe devait se rejoindre chez elle le soir même.

Je suis arrivé dans son village vers 13h et elle est venue me saluer au café du coin, alors que je m’affairais à lire mes courriels avant de me rendre chez elle. Elle me mentionne alors qu’elle repasserait me prendre un peu plus tard. Dans l’intervalle, avant qu’elle ne revienne me chercher, sa fille l’a appelée pour lui annoncer qu’elle quittait son mari qui la battait depuis plusieurs années et qu’elle avait besoin d’un lieu de vie intermédiaire de toute urgence. Et cela s’est produit au moment précis où une fenêtre d’opportunité s’était ouverte devant moi. Tout a alors été annulé, je ne pouvais plus aller chez elle.

J’avais déjà fait mes adieux aux gens qui m’avaient si gentiment accueilli au départ à Melbourne. Ces êtres, qui ont été de véritables anges pour moi dans ce voyage, m’ont offert de revenir chez eux, et j’y suis retourné, dans une grande incompréhension de ce qui m’arrivait. Je me disais alors que j’étais testé, que l’on voulait voir ma détermination à avancer sur mon chemin. Mais vous conviendrez avec moi que la «coïncidence» était on ne peut plus étonnante.

Une fête tardive.

Quelques jours après, toujours dans ma tentative de rencontrer «les bonnes personnes», j’ai décidé d’aller dormir dans une auberge de jeunesse près de la mer. Je voulais me rapprocher de la ville, en espérant y faire de nouveaux contacts. À mon arrivée, le gîte était complet, mais j’ai été redirigé vers un autre un peu plus loin où il y avait encore de la place. J’y ai réservé une chambre seule, et vers minuit, alors que je venais de m’endormir, une musique rock d’un volume extrême (le qualificatif est encore trop faible) s’est faite entendre dans la chambre. La source sonore était située juste en dessous de mon lit.

Je me suis alors dirigé vers l’accueil pour questionner, et l’on m’a dit qu’on ne comprenait pas ce qui se produisait, que c’était une situation anormale, mais ils ne savaient pas quoi faire pour corriger le tout. Je suis sorti à l’extérieur pour vérifier et je me suis rendu compte que ma chambre était située juste au-dessus d’un bar où un groupe de musique rock y jouait live. Je ne me sentais évidemment pas l’élan de tenter de briser la fête et je suis parti méditer près de la mer, loin de tout ce bruit excessif. Ce n’est que vers 4h du matin que j’ai pu revenir à la chambre, alors que la fête venait de se terminer.

À mon réveil de cette nuit absolument pas reposante, je suis allé voir le gérant de jour pour demander une explication et une compensation financière (que j’ai obtenue). Il m’a alors expliqué qu’une fois par année – oui oui une seule fois dans l’année, et c’était ce soir-là –, pendant une fête fériée de Melbourne, le bar obtenait un permis spécial de la ville pour faire venir un groupe de musique live.

Sur 365 jours possibles, je suis tombé sur LA soirée où la fête se déroulait. Comme cet événement n’avait pas lieu systématiquement aux mêmes dates, les responsables du gîte l’ont appris en même temps que moi ce soir-là.

La traversée du désert.

Je ne compte plus les anecdotes de la sorte, plus improbables les unes que les autres, qui me sont arrivées durant ce voyage. Toujours dans l’espoir de marcher concrètement sur le chemin qu’il m’avait été donné de ressentir, j’avançais d’une expérience à l’autre, convaincu que «bientôt» tout allait s’améliorer.

Désert-peinture-rupestre

Je me suis rendu jusqu’au centre du désert australien pour réaliser l’étendue de mes illusions. Une fois «au bout du monde», le plus loin que je pouvais aller, j’ai constaté l’ampleur de mon mirage et j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps. En trois jours, je crois que j’ai pleuré autant qu’en 40 années de vie réunies.

À la fin de mon constat d’échec, alors que je me sentais complètement anéanti, humilié d’avoir raté ma vie (c’est ainsi que je me sentais) et de m’être tant illusionné, une énergie d’une intensité sans précédent s’est mise à envahir mon corps. Une phrase a alors pénétré mon esprit : «aller si loin pour revenir en soi». Le lendemain, je revenais au Canada et je déménageais la semaine suivante dans la campagne.

Les leçons de ce voyage ont été majeures pour moi, et encore aujourd’hui, j’en intègre des aspects. Et l’un de ceux-ci est relié à l’illusion de la manifestation. Le principal enseignement de cette expérience est que j’ai cherché à reproduire les visions reçues extérieurement, au lieu de créer mon chemin à partir de l’intérieur.

Beaucoup d’êtres psychiques et spirituels entretiennent une illusion commune qui les amène à imaginer que parce qu’il existe un grand plan à tout, que leur Âme sait ce qu’il y a de mieux pour eux, ils n’ont pas à «agir comme si tout dépendait d’eux». Ils n’ont qu’à avancer avec confiance, et l’Univers s’occupera de tout. Ce principe est vrai, mais il ouvre aussi la porte à de grandes interprétations.

Le Maître.

Quand le Maître Jésus manifestait dans la matière, il utilisait son propre pouvoir créateur pour «créer un moule», un réceptacle, et permettre à l’Univers de le «remplir». Il ne disait pas «l’Univers sait ce qu’il y a de mieux, alors j’ai confiance que la magie se produira». Il était l’incarnation même de cette magie. Il utilisait l’énergie de vie de ses entrailles (la dimension féminine en chacun de nous, énergie localisée au niveau du hara, sous le nombril) pour l’extérioriser et créer instantanément, au moment présent, l’objet de ses intentions les plus pures.

S’il n’avait fait que supplier l’Univers de créer la magie, celle-ci aurait été extérieure à lui et rien ne se serait produit. Il faisait partie du résultat, il incarnait la solution, il devenait l’Univers. Par son exemple – ainsi que celui de tous les Maîtres qui ont marché sur notre planète – il a voulu nous rappeler ce que nous avions oublié.

Un prix de présence.

En 1996, j’ai vécu une expérience intense de manifestation. J’ai participé à un tournoi de golf organisé par mon travail. Des prix de présence étaient offerts à tous dès notre arrivée, et l’un de ces cadeaux était 1 chance sur 15 de gagner un voyage dans le Sud. C’est ce que j’ai pigé.

Dès que j’ai réalisé que je pourrais vendre ce voyage et utiliser l’argent pour concrétiser un rêve personnel que j’avais à cette époque, je me suis mis à sentir que je gagnerais. Je me suis approprié énergétiquement le voyage. Je n’ai pas prié ni supplié, j’ai «choisi» que de le gagner.

Le soir du tirage, alors que tous les gagnants potentiels étaient invités à venir au centre de la pièce, une pige d’élimination était effectuée. Tous les autres étaient soutenus par leurs amis et ensemble, ils «voulaient très fort» gagner le voyage. De mon côté, je me suis fermé les yeux et je me suis mis à ressentir intérieurement le voyage. Je me voyais aller chercher mon prix. Je ressentais l’énergie qui s’amplifiait de plus en plus à partir de mes entrailles et à chaque inspiration, mon rythme vibratoire s’élevait. Je faisais partie de l’expérience, elle n’était pas séparée de moi.

Jamais je n’ai supplié ni prié qui que ce soit dans le but de gagner. Je faisais partie de la solution, j’incarnais l’énergie du gain dans toutes mes cellules. Je prenais l’énergie de vie de mes entrailles et je la dirigeais vers le voyage, comme si tout partait de moi, comme si tout était déjà accompli en moi. Symboliquement, je créais le moule et je collaborais avec l’Univers pour qu’il vienne le remplir.

Le résultat.

J’ai gagné le voyage. Je ne le méritais pas plus qu’un autre. J’ai proclamé ma légitimité à le recevoir et je suis devenu le canal par lequel l’Univers pouvait circuler vers la matière.

Je sais aujourd’hui que si j’avais rencontré un médium cet après-midi-là et qu’il m’avait annoncé que j’allais gagner le voyage en soirée, rien de tout cela ne se serait produit. J’aurais imaginé que tout était déjà manifesté dans l’Univers, que c’était déjà «écrit dans le ciel», et qu’il ne me restait plus qu’à aller cueillir mon prix en soirée. J’aurais alors été séparé du résultat, au lieu d’en faire partie, et la manifestation serait restée éthérée. Ne connaissant pas la finalité, j’ai choisi une direction et je l’ai totalement assumée. Je suis devenu la solution.

Si je vous raconte cette anecdote, ce n’est évidemment pas pour pavaner mes réussites, car elles sont de toute manière accompagnées de tout autant d’impasses. Mais je souhaite vous présenter ici ma compréhension des principes de manifestation.

Vladimir KushUn être qui n’a pas la foi en lui-même pourra difficilement cocréer avec l’Univers, car s’il ne se reconnaît pas, il ne se sentira pas légitime à accueillir la concrétisation de ses intentions (qu’il soit ou non conscient des principes universels). En parallèle, un Être qui a la foi mais qui considère que tout part de l’Univers ne pourra pas non plus cocréer, car il n’accomplira pas sa part du mandat de création. Sa vision de la vie sera d’imaginer qu’un plan plus grand que lui existe et qu’il doit le trouver, au lieu de le créer. Il attendra de l’extérieur les signes qui lui indiqueront la voie, jusqu’à ce qu’il arrive au bout de son illusion.

La maîtrise se situe dans l’intégration de ces deux réalités. La vérité est entre les deux. «Agir comme si tout dépendait de nous (concrètement et énergétiquement), et croire comme si tout dépendait de Dieu».

La peur de se tromper.

C’est souvent la peur de se tromper qui amène les spiritualistes à retenir l’expression de ce qu’ils sont, de ce qu’ils souhaitent réellement. Ils se disent que puisque l’Univers sait ce qu’il y a de mieux pour eux, ils doivent trouver ce qui a spécialement été conçu à leur attention, comme si la vie était une course au trésor dont le but était de trouver les indices extérieurs qui nous conduisent à notre idéal.

Plusieurs s’imaginent que s’ils orientent trop précisément leurs intentions, ils risquent de rater cet idéal qui a été concocté spécifiquement pour eux. Ils cherchent alors extérieurement ce qui devrait naturellement provenir de l’intérieur.

La vie présente certes des indices, nous faisant vivre des expériences pour que nous réalisions graduellement ce que nous aimons vraiment. Mais si nous ne nous approprions pas ce vécu, si nous ne choisissons pas à un moment précis d’orienter la vie dans la direction de nos plus grands idéaux, au risque de nous tromper, alors rien ne se produira, et nous attendrons. Nous chercherons les indications extérieures, alors que la vérité se situe en nous. C’est l’intérieur qui crée notre réalité extérieure, jamais l’inverse. Tout le reste n’est qu’une illusion.

C’est avec beaucoup d’humilité que je vous partage cela, car tout ce que j’écris ici correspond à mon apprentissage du moment. J’ai besoin de vous le partager pour l’ancrer profondément en moi, pour me rappeler que JE SUIS la solution à toute chose. Un JE qui n’est évidemment pas relié à ma personnalité, mais qui comprend et admet que je suis responsable de créer le moule de la vie, pour permettre à l’Univers de le remplir.

Un gâteau aux fraises.

J’aime imaginer la cocréation comme la concoction d’un gâteau. J’aimerais qu’il soit aux fraises, mais je ne connais pas la recette idéale. Je suis responsable de trouver le moule pour recevoir les ingrédients et j’oriente la recherche autour du thème «gâteau aux fraises» (orientation première). La vie se chargera ensuite de trouver la recette parfaite, celle qui répondra le mieux à mes idéaux, au-delà de ma conception humaine. Je suis ouvert qu’elle pourrait être très différente de ce que j’ai imaginé au départ, car il est vrai que l’Univers connait mes goûts encore mieux que moi-même. Je reste donc flexible quant à la forme qui me sera présentée, tout en comprenant que c’est le moule que je fournis au départ qui permettra au gâteau de prendre forme. Sans lui, la recette restera un concept, une idée éthérée.

Beaucoup de gens hésitent à créer ce moule, car ils ne savent pas ce qu’ils veulent et ils ont peur de se tromper. Même si l’Univers sait ce qui est bon pour nous, son rôle n’est pas de nous infantiliser en accomplissant les choses à notre place. Il nous aide à découvrir et intégrer ce que nous sommes vraiment pour qu’ensuite, nous puissions ensemble le manifester à l’extérieur. C’est cela la véritable relation avec le divin; assumer notre rôle dans la cocréation.

Et lorsque nous avançons sans attente, nous nous ouvrons à accueillir un idéal toujours plus grand que nous ne pourrions imaginer au départ. Cela demande à la fois une flexibilité et un lâcher-prise, car le «comment» ne nous appartient pas.

Extérioriser mon énergie.

Ma compréhension de «agir comme si tout dépendait de nous» consiste bien sûr à ouvrir les portes quand elles se présentent. Mais c’est aussi de participer à la création en acceptant d’extérioriser mon énergie de vie dans la direction de mes idéaux. Pour ce faire, je ne peux éviter l’étape de me questionner profondément sur qui je suis, sur ma nature, mes talents, ce que j’aime et ce que je souhaite offrir au monde qui m’entoure. La découverte de soi est au cœur de tout parcours spirituel, car c’est ce qui nous permet de créer le monde à notre image. Quelle image ? Celle qui nous est inspirée de l’intérieur vers l’extérieur.

L’illusion que j’ai rencontrée en Australie concerne le fait qu’au lieu de m’approprier mes élans et de définir mes idéaux, j’ai cherché à faire cadrer ma réalité extérieure – que je croyais «déjà écrite» – aux informations que j’avais reçues. Au lieu de me demander ce que j’avais envie de créer, j’ouvrais très grand les yeux pour tenter de percevoir l’indication que l’Univers, séparé de moi, voulait me montrer. D’une illusion à l’autre, je me suis essoufflé, jusqu’au point de ne plus pouvoir avancer.

J’ai laissé mes illusions dans le désert australien, mais elles me rattrapent encore parfois, souvent. Par cet écrit, je souhaite que vous soyez témoins de mon engagement à me souvenir que je fais partie de toutes les solutions que j’appelle à moi, tout comme vous êtes au cœur de vos propres créations. Vous n’en êtes jamais séparés.

Être à la «bonne place».

Je ne retournerais pas en arrière à une époque où je croyais que seul le visible existait. Mais en même temps, j’envie parfois les gens qui ne croient pas à un grand plan parallèle. Ils ne se questionnent jamais à savoir s’ils sont à la bonne place, car pour eux, la «bonne place» est toujours où ils sont. Je ne dis pas qu’ils sont plus heureux, mais ce ne sont pas eux qui stagnent le plus sur leur chemin de vie. Ils ne questionnent pas leurs choix, ils marchent sur leur chemin en tentant de se découvrir intérieurement. Peut-être que la réponse qu’ils trouvent à «qui suis-je» nous paraîtrait incomplète, mais pour eux, elle leur suffit à définir la direction et ils avancent.

En parallèle, les êtres spirituels comprennent qu’il existe un grand plan et plusieurs cherchent à le rencontrer à l’extérieur d’eux. «Qu’est-ce que l’Univers attend de moi» est une question si souvent posée. L’Univers n’attend rien de nous. IL EST. Pour être à son image, SOYONS nous aussi.

La page blanche.

J’ai toujours aimé l’image d’une page informatique en format Word pour représenter la manifestation. Dès que j’ouvre le programme, la page qui m’apparaît est blanche et tous les mots potentiels qui peuvent y être écrits existent simultanément. Mais si je clique au centre de la page avec ma souris, mon curseur reviendra au début. Tant et aussi longtemps que je n’aurai pas «ouvert l’espace» en appuyant sur enter, je ne pourrai pas avancer dans la page.

Pour moi, la cocréation suit le même principe. Toutes les réalités existent en potentiel à chaque instant. Mais cet énoncé ne suffit pas à les manifester. Pour que les mots puissent s’écrire, je dois créer l’espace pour les recevoir. J’ai une vue d’ensemble de ce que je souhaite composer, mais je sais que l’inspiration détaillée viendra au fur et à mesure que j’avancerai. Mais le texte final sera certainement très éloigné de ce que j’imaginais au départ. Et il sera parfait et totalement adapté à l’intention originale.

Merci d’être là et de vous laisser toucher par l’amour, qui prend plusieurs formes.

Salutations à tous,

Simon LeclercSimon Leclerc – Écrit le 22 février 2014
… au service de la Grande Fraternité Humaine et Universelle

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

Source originale

 

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83 réponses à Illusions et créations

    • Marie Christine dit :

      Merci Pierrot pour ce bel et riche message de Krishnamurti .
      Je pense qu’il y a gourou et gourou .
      Il y a celui qui apporte les réponses toutes faites, les mêmes pour tous .
      Et puis il y a celui qui adapte ses réponse à chacun de ses disciples, en tenant compte de son parcours, de ses caractéristiques, de ses aptitudes, tout en maintenant une ligne directrice . Car il y a beaucoup de voies possibles .
      Dans ce cas, il s’agit plutôt d’un guide, d’un orientateur qui n’impose rien, qui incite plutôt les personnes à réfléchir sur elles-mêmes, à apprendre à se connaître .
      Krishnamurti est un bon gourou pour ceux qui le lisent …

    • Margelle dit :

      Eh bien, Pierrot-Krishna, comme vous le dites si bien, pourquoi des guides ? pour aider à sortir de la confusion.. il le dit très simplement. Ensuite, qu’est-ce qu’un gourou pour lui ??? il semble qu’il les voient (les autres, bien sûr) comme des gens qui savent à la place de l’autre… Ce qui n’est pas la définition que j’en avais : « aider l’autre à voir clair en lui », celle qu’il s’attribue à lui,… Parce qu’il n’a sans doute pas connu l’état de confusion, apparemment, vu le ton sur lequel il en parle, mais je peux assurer que lorsqu’on y nage, on a réellement besoin de quelques repères pour en sortir… évidemment il vaut mieux que le repère soit fiable !!! Vaste sujet qu’on ne risque pas de liquider d’ici bientôt ! (à moins que ???)… Toute la question est donc de reconnaître la fiabilité de l’autre !!! Mais sur le fond il semble bien avoir raison… et ouvre de belles pistes.

      • pierrot dit :

        pierrot-krishna ???
        Est-ce la question qui nous guide ou la réponse ?
        Car si c’est la réponse, cela fige notre potentialité et devient ainsi limité.
        On se pose alors une nouvelle question en s’attendant à une nouvelle réponse et ainsi de suite parce que comme notre nature est infini on ne se contente pas de la réponse.
        Maintenant peut-on rester avec la question sans attendre quoique ce soit ?
        Peut-on rester avec le verbe sans y accoler un objet ?
        Se réaliser ne veut pas dire réaliser quelque chose il me semble mais plutôt être vigilant au mouvement qui permet sa réalisation.

  1. Jonas 27 dit :

    L’être et l,ego (fusionné) et ne pas orienté le voyage ,voila!!!ce qu,il nous faut tenté d,accomplir.
    La peur oriente tout a la hâte alors la co-création disparait dans l,illusion(pour certain).
    Une part de soi et une part de (lui)!!!
    Qui est donc ce (lui),c’est Dieu ???
    Qui est ce Dieu???Ce Dieu ,c’est le tout !!!
    Qui est donc ce (tout)???
    Moi ,toi ,ce violeur,ce meurtrier,ce vieux sage ,cette enfant ,ce lion ,cette fleur ,ce poison,cette extraterrestre etc…
    Que co-créons -nous???Tout ce qui existe en ce moment!!!
    Qu’elle est la solution a tout cela???(la transcendance)!!!
    Le retour du Christ en chacun!!!(La guérison non orienté)!!!
    L’éveil était donc (le retour a la source(Dieu) pour s,accomplir dans le monde en tant que son fils (Jésus) en chacun .
    Donc (l’être)est Dieu et l,ego et l,être fusionné deviennent le(Christ en chacun) donnant accès a son pleine accomplissement dans la foi absolut mais,pas aveugle puisque le mental n,est pas rejeté et peut observer (((les miracles))).
    Nous détenons tous (la clef)de notre prison ,c,est a chacun de re-plonger au coeur des ombres pour retrouver ce graal!!!
    Nous ramener toujours dans ce (8) éternel est confortable mais,ne changera en rien la face du monde et c’est encors plus egoiste que tout ce qui existe alors arrêtons de nous flatter de compliment et travaillons en nous pour faire naître le miracle et chez l,autre pour expliquer (((la transcendance)))!!!
    C’est (((LE VRAI)))chemin de la co-création!!!
    Il est intérieur et extérieur (non orienté)suivant les (((vrai)))règle universel qui ne sont pas des règle(((L’UNIFICATION)))en sentant les courants(le flux)!!!
    C’est ce que ces être venu d’ailleurs sont venu observé (((notre transcendance)))en tant ((qu’HUMANITÉ)).
    C’est le pantin qui réussi couper les corde qui le relis au (marionnettiste) et qui décide de remettre les corde a ces main et a ces pied ,puis le marionnettiste revient pour ce jouer du pantin.
    Il croit faire bouger les bras du pantin mais en réalité ,c’est le pantin qui remu le bras et fait bouger le marionnettiste.

    • Margelle dit :

      wouaouh ! Jonas… comme toujours tu nous rappelles le Tout… l’Unification, sans rien retrancher !!! Je ne crois pas que ça se comprend ce que tu nous dis, mais que ça s’entend…. en faisant taire nos voix rationnelles !!! encore un beau dépoussiérage…. J’adore ton image du pantin qui fait bouger le marionnettiste… c’est osé, il faut le faire. J’aime parce qu’à chaque fois tu m’empêche de m’endormir sur du connu !!! alors je plonge dans l’inconnu… l’inouï…. pour faire peau neuve…

      • Jonas 27 dit :

        Ce nouveau ma belle amie ,il est en partie toi et ce que tu m’a apporté ainsi que les autres Pheonix car ,je suis constament en mouvement(Évolutif).C’est ce que la transcendance nous apprend a(a ne pas s,arrêter en chemin).Je sais que ce n,est pas tout le monde qui est aussi acharné au travail mais,quand les forces naissent ou était campé la peur tout s,éclair (la foi) .Il faut absolument plonger et ne pas avoir peur du vide car ce n,est qu,une illusion (le vide est plein).Hommage au Pheonix pour ce beau travail et a plus tard !!!

  2. pierrot dit :

    Peut-être que si on est capable de créer consciemment un rêve dans un rêve, on est aussi capable de sortir du rêve ?

  3. Pascale dit :

    Merci SIMON,votre témoignage m’a permise de prendre conscience plus en profondeur du lien entre notre FOI en nous et notre pouvoir de création,mille fois merci .De plus Simon prénom si lumineux pour moi,c’est aussi celui de mon fils qui est retourné dans l’autre monde,pour moi il m’a guidé jusqu’à votre message qui résonne particulièrement en ce moment.Une pluie de lumiére et de JOIE sur vous,Pascale

    • pierrot dit :

      En complément.

      Trente rayons se rencontrent dans le moyeu.
      Mais c’est le vide en lui qui crée la nature de la roue.
      Les vases sont faits d’argile.
      Mais c’est le vide en eux qui fait la nature du vase.

      Tao Te King

  4. Katerina dit :

    Si vous en avez le courage :

    http://0z.fr/uj4HA

    • marie christine dit :

      J’ai eu le courage . Merci Katerina, c’est fascinant !
      Ca donne une idée de l’importance des medias (entre autres) dans notre vie … Ca donne aussi une idée de notre potentiel créateur et de notre responsabilité dans la manière dont nous l’utilisons !

  5. Xavier dit :

    L’idée à la fin sur l’univers qui est et ne veut rien m’a rappelé une phrase dans le Procès de Kafka, lu il ya bien 12 ou 13 ans, chapitre La Cathédrale je crois, numéro 9 ou 10 :
    « qu’attends (que veut) la vie de moi ?
    – la Vie ne veut rien de toi : elle te prend quand tu viens, et te laisse quand tu t’en vas. »

    J’avais repensé à cette phrase il y a qq jours.

  6. pierrot dit :

    Le sans-pensée, ce n’est pas l’absence de pensées, c’est ce dans quoi la pensée arrive. Tu es le sans-pensée.

    Le sans-émotion, ce n’est pas l’absence d’émotion, c’est ce dans quoi l’émotion arrive. Tu es le sans-émotion.

    Le sans-monde, ce n’est pas l’absence de monde, c’est ce dans quoi le monde arrive. Tu es le sans-monde.

    Il ne s’agît donc pas de se défaire de quoi que ce soit. Qui voudrait se défaire de cette vie ?

    Il s’agît de savoir ce que je suis, ce que je ne suis pas. Vécue depuis ce que je suis, l’expérience est gratuité, l’expérience est célébration.

    Je suis l’espace de l’expérience, la contemplation sans sujet ni objet.

    Pierre-Antoine

    https://www.facebook.com/SpiritualiteSauvage

    Je suis en accord avec ça, ce n’est pas de moi même si on a le même prénom 🙂

  7. Katerina dit :

    Si quelqu un peut m expliquer pourquoi le ciel est bleu et pourquoi la lune brille alors que l on dit qu elle est inerte …

    • Le Passeur dit :

      La Lune brille parce qu’elle reflète le Soleil. Et le ciel est bleu en raison de la nature des composantes de son atmosphère (gaz, molécules d’eau, poussières…) traversées par la lumière solaire. Plus il est foncé, plus il est pur de poussières et d’eau. Si le bleu domine et non pas toutes les autres couleurs, c’est parce que sa longueur d’onde est moins perturbée par les composantes de l’atmosphère.

    • pierrot dit :

      Tu aurais pu aussi demandé pourquoi la nuit en l’absence de nuage, le ciel est noir alors qu’il y a une infinité de source lumineuse ?

      • Thau dit :

        …et pouquoi le niveau des océans s’élève alors qu’il y a des éponges… 🙂

      • marie christine dit :

        Et puis tu aurais pu demander : c’est quoi le ciel ? Il commence où et il va jusqu’où ?

        • Katerina dit :

          D accord .
          Merci Passeur , voilà une explication qui change ma vision des choses .
          Je comprends mieux .
          Le ciel bleu est tellement en harmonie avec la nature .
          Aussi Pierrot …
          Oui Graffitique , évidemment .
          J aurais pu Marie Christine .
          En fait il y a tellement de questions auxquelles je n ai pas trouvé de réponses satisfaisantes .
          Est ce la façon de donner la réponse qui change tout ?
          Amitiés à tous
          Catherine

          • Katerina dit :

            Pardon c est à Thau que je voulais parler et non à Graffitique …

            • Jacques dit :

              Et quel est le donc sens de la Vie ?

              • marie christine dit :

                Il paraît que quand on pose une question essentielle comme la tienne, Jacques, la réponse est dans la question .
                Alors, le sens de la vie serait donc la quête de sens … autrement dit, le désir de connaître le Divin à travers notre incarnation …

              • acacia dit :

                Christiane Singer – un esprit dont j’aime la rigueur émerveillée – , dit ceci :
                « La vie n’a pas de sens, ni sens interdit, ni sens obligatoire.
                Et si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle va dans tous les sens, et déborde de sens, inonde tout. Elle fait mal aussi longtemps qu’on veut lui imposer un sens, la tordre dans une direction ou dans une autre. Si elle n’a pas de sens, c’est qu’elle est le sens ».

              • graffitique dit :

                Acacia, c’est (à mon sens) la réponse la plus sensée qu’on peut donner. 🙂
                Un jeu espiègle bourré de trompe-l’oeil ?

              • François dit :

                acacia, 🙂
                voici une réponse pleine de bon sens… un peu sens dessus-dessous mais qui en-sens-e celui pour qui sait lui donner un sens… donc en ne donnant aucun sens c’est là que se trouve le sens… j’adore….. !

              • pierrot dit :

                Disons que la vie permet au sens de s’exprimer comme la pensée d’ailleurs.
                Mais ne pas s’identifier au sens, à la pensée … est la vie.

              • Jacques dit :

                Mais non Marie Christine, je ne me la pose plus… C’était une boutade !
                La Vie vient… au travers de moi et suit son chemin que je ne juge pas… Je n’essaye pas de lui imprimer un sens…

              • acacia dit :

                Sens ou pas, sans souci en tout cas, les gars ! 🙂 🙂

  8. François dit :

    « Comme je suis un enseignant, j’intègre ce que je partage, et je partage ce que j’intègre. »

    Voici une information très pertinente et je pense également que cela ne concerne pas uniquement les enseignants …

    • Margelle dit :

      Oui, François, totalement : dans l’écoute de l’autre… dans le respect de l’autre… ce qui n’est pas toujours si évident… mais l’oreille s’affine dans l’attention… et peut-être en perdant de son egocentrisme ? Etre à la fois avec soi et avec l’autre… en même temps… le grand art…

  9. graffitique dit :

    Sacred Economics with Charles Eisenstein (12′ – sous-titré)
    https://www.youtube.com/watch?v=EEZkQv25uEs#t=57

    • Marie-Anne dit :

      Merci, Graffitique, très intéressant ce petit film!

      Oui, guérir les dommages causés par notre ancienne façon de vivre, de croire et de fonctionner, semble pratiquement impossible!
      Cela tient du miracle!
      Eh oui!
      … et j’aime beaucoup une des phrases de conclusion de Charles Eisenstein:

       » je me suis dit que quelque chose qui est impossible d’après une ancienne compréhension de la réalité, peut devenir possible selon une nouvelle compréhension. »

      Oui, mais que faudra-t-il pour que nous nous tournions collectivement vers une nouvelle réalité?
      Je dirais qu’on en revient toujours au même point: partir de nous-même et donner vie en nous à cette nouvelle réalité ( sur tous les plans, du plus mental, du plus visuel, au plus concret, dans nos attitudes, nos choix, notre quotidien,…).
      Pas facile, mais indispensable, comme le dit l’auteur de cette vidéo!

      • Katerina dit :

        Oui Marie Anne ,

        C est aussi ce que je me suis dit .
        Comment faire ?
        Et c est effectivement en partant de nous meme .
        Avons nous d autres choix ?
        Je reviens au : 1+1+1…
        Simpliste mais certainement efficace .
        Et Dieu , l univers , le temps , le monde… feront le reste .
        Amitiés
        Catherine

      • graffitique dit :

        Tu as raison Marie-Anne. On peut imaginer – une certitude – que nous savons déjà tous, en arrière plan, comment « ça marche ». On peut même affirmer qu’au fond de soi, on en a l’intuition, en dépît des résistances qui se manifestent en surface.
        Étrangement on fait pourtant (plus ou moins) comme si on ne le savait pas, ou ne voulait pas le savoir.
        Cette connaissance intime commune émerge de partout, porté par une multitude de formes : sans doute en a-t-on encore besoin. Tout en n’en ayant plus réellement besoin.
        Chaque progrès accompli en soi s’inscrit simultanément – quoique pas forcément perceptible – dans l’évolution collective. (le sentiment trompeur d’être « séparé »).
        Mais ce qu’on croit acquis est déjà perdu, il y a encore jugement et attachement dans cette croyance figeant le mouvement.
        Chaque progrès doit être réitéré, reformé, sans cesse transposé sur d’autres plans.
        Je ne peux m’empêcher de faire la relation avec ceci, au même titre qu’avec les écrits du Passeur ici, à propos du retour en soi.
        http://www.jeshua.net/fr/lightworker/jeshua7fr.htm

    • Katerina dit :

      Merci Graffitique ,

      C est ça .

      Catherine

  10. Sandy dit :

    Un texte qui arrive à point nommé et éclaire mon chemin d’une nouvelle lumière.
    Cela fait des années que je suis dans l’attente d’un « signe » de l’univers afin de me
    permettre de changer de secteur professionnel sans me tromper …
    Attente vaine car aucune « piste » ou « illumination » n’est parvenue jusqu’à moi …
    Ce magnifique texte me conforte dans mes démarches entamées il y a seulement quelques jours et qui m’affranchit à présent de toutes mes craintes.
    A présent le moule est prêt et le gâteau est défini …!
    Merci infiniment à Simon Leclerc et au Passeur !

    • 6u!l dit :

      Salut Sandy,
      Ton com me parle car moi aussi il fut une époque ou j’attendais des signes avant d’entreprendre quoi que ce soit de nouveau, et un jour j’ai compris que ce n’était que de la peur, en effet j’attendais qu’on me dise « tu peux y aller c’est sur tu ne fais pas une erreur », c’était donc seulement de la peur face à un inconnu probablement dangereux (pré-conclusion mentale inconsciente).
      Et en fait quelque part quand on attend une réponse de dieu, l’univers, ect, n’attendons nous pas une réponse de nous même? puisque nous sommes tout ça d’une certaine façon.
      La peur de faire un mauvais choix réduit la vie à un calvaire, a ce fameux samsara ou nous restons enfermé dans la bulle du connu rassurant mais aliénant car il n’a pas tenu ses promesses, il ne nous satisfait pas.
      Je dois lutter pour que la peur ne prenne pas le dessus, je dois l’affronter, m’y confronter, sinon point de satisfaction réelle, de paix véritable.
      Un livre qui peut être sympa à lire sur ce sujet : « le courage , la joie de vivre dangereusement » de Osho.
      Tout ca n’est que mon point de vue bien sur.
      Excellente journée @ toutes & tous.
      Amitié.

      • Stéphanie dit :

        Point de vue fort intéressant … Merci Guil !

      • Marie-Anne dit :

        Ah oui, Gu!l : ces « pré-conclusions mentales face à un inconnu probablement dangereux », je connais aussi ( et même face à un « connu » que l’on croit inscrit dans du marbre, ce qui nous fait toujours réagir de la même façon, là où on pourrait changer plus créativement la donne !)
        Le danger n’est pas là où l’on croit, et nous avons, à l’heure actuelle, de fameux pas acrobatiques à franchir qui demandent à la fois audace et discernement- en fait, je dirais: courage, créativité, confiance et discernement!
        Amitié à toi aussi!

  11. Cécile dit :

    Enfin une clef qui me manquait : la légitimité.
    Je peux appeler tout ce que je veux, et de toute la puissance de ma conviction que c’est ce qui est « juste », tant je ne me reconnais pas le droit de recevoir le fruit de cette création, il me reviendra… ma croyance que je n’en suis pas digne.
    Génial.
    Merci Passeur, Merci Simon.

    • Soleil Bleu dit :

      Coucou Cécile,
      Oui, la fameuse « pensée racine », en arrière fond, inconsciente mais active et créatrice au possible. Le livre « Conversation avec Dieu » nous en donne la clé d’une façon très claire et simple mais néanmoins magistrale.
      Le souvenir remonte à loin mais reste toujours très vif et d’actualité.
      Bizzzzzz ☼

    • graffitique dit :

      Très émouvant, très intéressant, merci Spot.

    • Soleil Bleu dit :

      On ne nourrit jamais aussi bien que lorsqu’on parle de soi/Soi. Très beau témoignage, un vécu plein d’humanité et de Lumière. Merci SPOT ☼

    • pierrot dit :

      Touchant et profond merci !
      Lorsque j’ai gravi le Mont Blanc avec des conditions météoroliques défavorables, je me suis simplement dit un pas devant l’autre et si je n’arrive pas au sommet au moins j’aurais essayé. Et le beau temps est arrivé et je suis arrivé au sommet.
      Dans notre société mentalisé il est bon de revenir au sensitif, donc à ce ressenti dénué de toute volonté à cette passivité où l’action prends tout son sens.
      Ne vous est-il jamais arriver de de ne pas vouloir danser et en dansant d’éprouver une joie ?
      La vie est une danse où le danseur n’est pas.

      • Soleil Bleu dit :

         » je me suis simplement dit un pas devant l’autre et si je n’arrive pas au sommet au moins j’aurais essayé  »

        Oui Pierrot, la mienne de marche crapahute pas loin de la tienne « un pas devant l’autre, et là où je devrais m’arrêter, là est mon sommet » 😀

      • pierrot dit :

        Et quand tu es dans l’amour véritable tu es dans ton cœur et alors aussi dans le cœur de l’autre.

        Dans ce lieu la frustration ne peut pas être ressentie car il n’y a pas de conflit entre ce que je veux être et ce que je suis.

        On est alors dans le monde de l’unité, le je suis.

        Pour vouloir il faut une séparation avec le je suis et on n’est alors plus dans le cœur mais dans le mental.

        Le cœur est le moteur, le mental l’outil donc mettons notre mental au service du cœur et expérimentons la dualité, dans la matière en ayant notre cœur comme guide.

        N’est-ce pas ce que l’on fait quand on se donne un objectif et qu’on ne s’interesse pas au résultat, qu’on ne s’y attache pas ?

        Quand on met l’emphase sur le comment et qu’on se fout du pourquoi ?

        Alors accordons nous cette danse 🙂

  12. Lisa dit :

    Merci Passeur pour ces superbes illustrations et merci à Simon pour cet article.
     » le texte final sera certainement très éloigné de ce que j’imaginais au départ. Et il sera parfait et totalement adapté à l’intention originale. »
    …ce qui résonne avec la « prière des artisans » au Divin trouvée ce jour dans un édifice religieux :
     » Apprends moi à bien user du temps que tu me donnes pour travailler, à bien l’employer sans rien en perdre. Apprends moi à tirer partie des erreurs passées sans tomber dans le scrupule qui ronge. Apprends moi à prévoir le plan sans me tourmenter, à imaginer l œuvre sans me désoler si elle jaillit autrement. Apprends moi à unir la hâte et la lenteur, la sérénité et la ferveur, le zèle et la paix aides moi au départ de l ‘ouvrage, là ou je suis le plus faible aides moi au cœur du labeur à tenir serré le fil de l’attention et surtout comble toi-même les vides de mon œuvre. Dans tout labeur de mes mains, laisse une grâce de toi pour parler aux autres et un défaut de moi pour me parler à moi-même. Garde en moi l’espérance de la perfection, sans quoi je perdrais cœur. Garde-moi dans l’impuissance de l’imperfection, sans quoi je me perdrais d’orgueil. Purifie mon regard: quand je fais mal, il n’est pas sûr que ce soit mal, et quand je fais bien, il n’est pas sûr que ce soit bien.
    Ne me laisse jamais oublier que tout savoir est vain sauf là où il y a travail et que tout travail est vide sauf là où il y a amour et que tout amour est creux qui ne me lie à moi-même et aux autres et à toi. Enseigne moi à prier avec mes mains, mes bras et toutes mes forces. Rappelle moi que l’ouvrage de mes mains t’appartient et qu’il m’appartient de te le rendre en le donnant ; que si je le fait par goût ou profit, comme un fruit oublié je pourrirai à l’automne ; que si je le fait pour plaire aux autres, comme la fleur de l’herbe je fanerai au soir ; mais si je le fais pour l’amour du bien, je demeurerai dans le bien ; et le temps de faire bien et à ta gloire, C est tout de suite.  »
    Belle soirée et belle nuit à tous

  13. Soleil Bleu dit :

    Deux commentaires sur 2 articles du site qui ne passent pas parce qu’au moment de les publier on m’annonce que…je dois renseigner mon pseudo ? Mais je suis connectée pourtant !! Ah non, tiens, j’y suis plus 🙁 deux fois aujourd’hui que le même mini bug se produit. Si le message en langage buggien veut dire « fais plus court » alors OK j’abrège à l’essence-ciel.
    Merci Passeur 😀 😀

  14. François dit :

    Merci Passeur pour ce texte et pour les illustrations …. 🙂

    Né dans une famille terrestre convaincue que la vie se devait d’être pénible, que l’argent était pour les autres, que le couple se devait d’être conflictuel, que la bonne santé était réservé à une certaine catégorie de gens, que la joie de vivre n’existait que dans les films ou les romans, j’ai mis des années et des années à me confirmer ce qu’intérieurement je pressentais; nous ne vivons concrètement que ce que nous pensons profondément ‘mériter’ de vivre.
    Le combat (car s’en était bien un) a été de comprendre qu’il n’y avait pas de pacte de fidélité a honorer vis-à-vis de mon clan familial. Je pouvais donc ‘m’autoriser’ le bonheur quant bien même mes propres parents et ma fratrie pataugeaient dans la détresse affective et financière. En tant qu’enfant j’ai fait comme beaucoup, j’ai pris ces paroles, actes du clan comme une puissante vérité. Les gentils c’étaient nous et les méchants , les autres ; les riches, les heureux, les chanceux. Mon Dieu que de souffrances chez ces êtres…. par quels chemins l’Âme passe quelques fois pour enseigner, en saigner… ça me laisse songeur…

    Les pensées ‘racines’ ou ‘sources’ sont celles qui vont créer notre réalité. Il peut être intéressant de trouver, sentir à qui appartiennent ces pensées… à nous ou à d’autres.
    Il est toujours temps de se réapproprier sa propre énergie car nous sommes des êtres Libres, ne l’oublions pas . 🙂

    Bon dimanche de nouvelle lune à toutes et tous. ♥

  15. Marie-Anne dit :

    Merci, Passeur, pour ce très beau et très franc témoignage de Simon Leclerc;
    …et merci à Simon Leclerc, pour ce partage qu’il nous offre en toute humilité, à la fois dans le but d’éventuellement nous inspirer et dans celui d’ancrer, en lui, la quintessence de ses leçons de vie.

    J’en suis aussi venue à comprendre que l’évolution dans la matière consiste (surtout) à reconnaître (avec foi et clarté) notre légitimité à créer en alliance avec l’univers, et à ancrer sur Terre nos plus grands idéaux.

    Oui, tout part de nous; notre chemin se crée à partir de l’intérieur; et il semble bien qu’aujourd’hui, de plus en plus, « afin de nous pousser à reprendre le pouvoir sur nos pensées, croyances et émanations, l’Univers manifeste concrètement ce que nous projetons de nous â l’extérieur. »
    … » l’Univers nous aide – donc- à découvrir et à intégrer ce que nous sommes vraiment, pour qu’ensuite, nous puissions, ensemble, le manifester à l’extérieur ».
    Co-Création!

    À nous de poser clairement et de manière stable notre intention,…avec détermination, amour et foi en nous , en nos capacités de création et en ce que nous désirons créer.
    Relativement facile à comprendre, mais encore difficile pour nous à expérimenter consciemment!
    Alors,…courage! ❤ (je le dis pour nous aider tous, et pour aussi ancrer ce courage et cette détermination en moi! 🙂 )

    Amitiés à tous

    • Marie-Anne dit :

      Passeur,
      merci pour les magnifiques illustrations de ce texte de Simon Leclerc!
      Elles ont quelque chose d’enchanteur et d’élevé ( les mots sont pauvres à décrire ce que je ressens en les regardant!)

  16. Eric D dit :

    Merci, merci et encore merci…

    Et oui, je me dis aussi que tout est écrit et qu’il « suffit » de savoir découvrir les signes… même si je vois le résultat final de ce que je crée, je n’en connais pas encore les étapes. Et donc… j’attends.

    Merci donc pour ce re-cadrage qui tombe à point nommé …

    Similitude, j’ai aussi fait un voyage dans le but de vivre ma nouvelle vie … cinq semaines… des signes très prometteurs pour des résultats très… décevants (et le mot est faible). Retour case départ et nouvelle vie qui re-démarre de rien (j’ai tout perdu au cours de ces 55 semaines) et avec une toute nouvelle orientation professionnelle dans la création, ce qui est nouveau et inconnu pour moi.

    Et ce matin, comme une évidence, deux rdv pour avoir des renseignements sur mon nouveau parcours artistique. Un pas à la fois mais un pas stable 🙂 .

    Encore merci pour ce témoignage et bonne route Lumineuse .

    Fraternellement.

    Eric

    • pierrot dit :

      Ne pas se préoccuper de ce qui arrive ne veut pas dire s’en fiche de la vie mais ne pas s’attacher au résultat et en n’étant pas attacher au résultat on est justement intensément vivant, absence de projection oblige.
      On peut rire sans avoir ce que l’on aurait voulu avoir hi hi hi, c’est la joie sans cause.
      On rit simplement d’être et non d’avoir.

      • Thau dit :

        On rit Nature 🙂

      • Margelle dit :

        Je suis en accord avec toi Pierrot… (encore que je me méfie beaucoup de mes accords… qui ne respectent pas toujours l’harmonie de la partition… mais bon … ♪♫♪…).
        Il me semble que ce texte correspond à un aspect du Tout… une vue de l’Univers, qui opère certainement de cette façon, mais dont je n’en ressens pas la complétude… quelque chose en moi réclame autre chose, encore, plus grand, meilleur… par exemple, que se passe-t-il lors du tirage au sort (1/15), si 2 ont la même intention, la même force, la même cohérence ??? peut-être que ça n’existe pas, mais ça peut exister !!! Voilà c’est la démone en moi qui parle !!! 🙂 ou la guenon, je ne sais plus…. 🙁 Va savoir… 😀 😀
        Pierrot, merci pour ta contestation qui aide…

        • marie christine dit :

          Chère coéquipière chimpanzée, alias Margelle, il semble en effet que nous soyons encore dans la jungle de notre recherche spirituelle, avec quantité de lianes enchevêtrées qui nous bouchent la vue, mais notre Tarzan et notre Jane intérieurs se chargent de débroussailler tout ça peu à peu …
          Je salue moi aussi la clarté et la franchise de Simon Leclerc . Il nous montre par l’exemple ce qu’est la différence entre la volonté, le désir personnel provenant de l’ego et l’élan vers l’idéal divin .
          Je ressens comme toi un sentiment d’incomplétude, une vague intuition que le secret ne s’arrête pas là .
          Pierrot parle de jouir de l’instant sans s’attacher au résultat, ce qui est un grand pas à franchir car il n’est pas facile .
          Marie-Anne nous parle d’intention, d’idéal, de co-création .
          La tendance actuelle est de considérer l’univers comme le grand pourvoyeur de tous nos désirs, une sorte de super-marché illimité . Je ne sais pas pourquoi mais il y a quelque chose qui me gêne là-dedans . N’oublions pas que l’univers comporte l’astral, que l’astral a le pouvoir de réaliser nos désirs tant que ça lui plaît . C’est là qu’intervient, il me semble, la vigilance et le discernement : soit l’intention est destinée à notre plaisir personnel, soit elle provient de l’intuition juste, celle qui correspond au plan divin, quel que soit le résultat immédiat plaisant ou déplaisant pour nous, mais avec une compréhension plus haute, une vue d’ensemble de ce que cela représente au niveau collectif, de ce que cela représente dans le processus de l’évolution .

        • Eric D dit :

          C’est celui qui aura fait la meilleure visualisation 🙂 …
          Ok, je sors 😉

        • Marie-Anne dit :

          Coucou, Margelle,
          Je trouve ta question plutôt intéressante: » que se passe-t-il si deux personnes ont exactement la même intention tout à fait correctement orientée et nourrie ( p.ex. lors de ce tirage pour gagner un voyage)? »
          Je me suis aussi posée la question!
          Et la réponse qui m’est venue spontanément est: « étape par étape » !
          (!?!)
          J’ai donc laissé décanter; et voici, ce que je crois avoir saisi (il y a encore des strates qui ne me sont pas encore très clairement conscientes ou compréhensibles pour l’instant; la décantation se poursuit; mais voici, ce qui commence à en ressortir) :
          – d’abord, pour l’instant, le « but » est de nous réappropprier notre maîtrise de la matière et de nos pouvoirs de co- création.
          Nous sommes transitoirement en « 4D » et nous n’en sommes pas suffisamment conscients.
          Pourtant, nous pourrions co-créer beaucoup plus facilement qu’avant ( je dis  » nous » car moi aussi, j’ai encore des difficultés à me le rappeler; ça freine de partout- surtout, bien sûr, côté mental).
          Si nous voulons jouer plus avant, ce serait bien de retrouver notre maîtrise, en nous faisant confiance et en nous exerçant à créer en conscience ( et tant qu’à faire, à créer de l’agréable- enfin, à chacun de voir!)
          En 4 D, chacun crée son petit univers; donc, je crois avoir compris que si 2 personnes avaient la même intention (correctement orientée, stabilisée, etc, etc,…) de gagner un voyage, chacune le gagnerait dans son univers parallèle !!!…
          ou alors, l’Univers ferait en sorte qu’il soit possible que les 2 participent quand même à ce voyage dans un même univers (comment? Grâce à un ex æquo accepté de 2 tickets tirés en même temps, par exemple; ou encore, en amenant la personne qui gagnerait le voyage à inviter l’autre- dont elle tomberait amoureuse,… ou » Dieu sait » quoi d’autre: l’Univers a de nombreux tours dans son sac)!

          – enfin, lorsque nous aurons atteints des niveaux de conscience plus élevés, la question ne se posera même plus: d’abord, nous n’aurons plus besoin de « gagner » quoique ce soit grâce à autrui ou à une loterie quelconque: nous passerons directement par nous-même pour créer ce que nous désirerons ( en accord avec la Loi d’amour; en accord avec notre Moi Supérieur)- et donc, si nous désirons aller à tel endroit, nous y serons quasiment instantanément; et, connectés à tous, nous verrons directement comment tenir compte de notre plus grand bien et de celui de tous et de tout ( que nous sommes aussi dans l’Un), dans le respect et l’intérêt de chacun, avec intelligence et sagesse!
          C’est un modèle intéressant, non? 🙂

          • pierrot dit :

            Nous n’aurons plus besoin d’argent non plus 🙂

          • Margelle dit :

            Marie-Anne, la question est TRES intéressante (et pas juste plutôt !)… si on se fait confiance, c’est OBLIGE (avec un accent sur le E)… Je suis en GROS (je n’ai pas trouvé les italiques sur les commentaires) d’accord… mais je freine SERIEUX sur la fin, car la prospection peut aider mais aussi fourvoyer… ça c’est à toi de voir, peut-être qu’elle t’aide… quant à moi je sais qu’elle me gêne… j’ai le sentiment de ne plus en avoir besoin. Même si c’est transitoire, je reste dans le temps présent… à partir duquel je sais (et ça je le SAIS) que l’avenir se déclinera… Mais comme dit par Christophe Allain, « c’est écrit, et tout change en même temps à partir de nos choix, nos engagements » (traduction approximative). Je reste collée au PRESENT… même si des désirs, des envies, des idées hors du temps se présentent. J’essaie de les intégrer, mais en le vivant…. C’est toujours complexe car la projection ou le souvenir (futur et passé) doivent se conjuguer au présent…
            Je préfère pour ma part ne parler que de ce que je vis, dans le présent, et garder le rêve de la chenille vissé au corps en attendant le papillon… (dont je ne connais encore ni la forme ni les couleurs, il y en a tant et tant)…
            Je ne mesure pas encore les conséquences de disperser ses rêves (ou modèles) au vent…. c’est une autre question … que je laisse macérer, maturer. A mon avis elle est assez sérieuse.

            • pierrot dit :

              C’est comme les buffets à volonté (je suis gourmand) au début je trouvais cela génial et après je me suis rendu compte que de manger comme je voulais je ne profitais pas de ce que je mangeais.
              Donc avoir ce que l’on veut ce n’est pas s’émerveiller mais être le jouet de ses pensées et désirs.
              L’émerveillement est dans l’instant, la spontanéité, la vibration, ne se commande pas, ne se planifie pas, ne se pense pas et n’est compris dans aucun objectif, il se vit dans la simplicité.

            • Marie-Anne dit :

              Oui, oui, Margelle: la question est TRÈS intéressante, ok!
              (C’est d’ailleurs pour cela que j’ai essayé d’y apporter des éléments de réponses).

              Et ok aussi pour le reste! (L’importance du moment présent).

              Simplement, d’où je suis, il se fait que j’entrevois, de manière globale et très générale, certaines des grandes lignes de ce que peut nous offrir une ouverture de conscience…et je ne m’en détourne pas.
              Il ne s’agit ici que de très grandes lignes, que de grands principes très généraux, qui pourraient donner lieu à une infinité de déclinaisons, de colorations, d’avènements, de surprises ou « de faits et de choses » dont l’existence-même ne peut sans doute pas nous effleurer aujourd’hui!

              Mais bien sûr, je l’ai dit, il ne s’agit que de visions et de compréhensions qui sont miennes ici et maintenant,…et que je vois comme des propositions ou des modèles très intéressants (et donc, que je partage).

              Pour la suite, d’accord avec toi: on verra.

              Par ailleurs, je ne me refuse ni rêve ni vision conformes à ceux de mon cœur,…mais personne n’est obligé de faire comme moi (quoique, selon moi, ce serait bien que chacun écoute puis exprime à sa façon, les visions et les rêves de son cœur: ainsi, en co-création avec nous, l’Univers pourrait alors faire une belle synthèse de tous ces rêves basés sur la Paix, l’Amour, la Fraternité, la Sagesse,… bref, sur tous les attributs du Cœur! Voilà où j’en suis!)!

              • Margelle dit :

                Eh oui, Marie-Anne, je ressens le « quoique  » que tu émets… et j’apprécie que tu le reconnaisses. Cela dit, tu exprimes bien ton point de vue. Nous ne nous situons pas dans la même dynamique, ce qui est intéressant et enrichissant si nous pouvons le dialoguer… mais ce domaine n’est pas si facile à parler (et puis selon que l’on est bonobo, guenon ou chimpanzé, ça diffère un peu)… Cela dit également cela sous-tend beaucoup, en termes d’énergie et de réalité, que je ne suis d’ailleurs pas à même à décrypter à ce jour. Je souhaitais juste soulever la question…. ce qui est fait… et c’est bien… je trouve qu’il est important de nourrir de son vécu les grands principes que l’on énonce, qu’ils ne restent pas du rêve suspendu en l’air… Je sais que tu ne le vis pas ainsi, cela se traduit dans tes interventions, mais la manière de l’exprimer, de l’aborder peut demander des éclairages… ce que nous faisons… et cela n’a rien d’anodin… je crois important de le souligner (même de façon incomplète)…
                De tout coeur avec toi,

              • Marie-Anne dit :

                Oui,Margelle: en résumé, nous sommes assez d’accord:

                – quant à l’utilité du partage et du dialogue (honnête et respectueux), même si tout ne peut pas être développé dans un simple commentaire ou deux;

                -quant à la nécessité de ne prendre (dans toutes les informations – y compris dans les commentaires du site) que ce qui nous parle vraiment, quitte à laisser de côté ce qui nous alourdit ou ce qui nous étourdit- ou quitte alors, quand on en pressent le besoin, à laisser les choses décanter ou mûrir et à voir ce qui en ressort.
                Tant de vérités et d’expériences coexistent!

                -quant au fait de nourrir ses visions et d’être en accord avec les principes perçus via notre cœur ( et donc de vivre ces principes, même si on trébuche beaucoup au début et même si on doit parfois réajuster son chemin en fonction de ce que la vie nous dévoile,…),
                Etc, etc,…

                Mais rassures- toi: tout ce que je dis ou propose, vient de l’alchimie du cœur, de l’expérience concrète et du mental; mais, effectivement, il ne s’agit que de mon point de vue, et je partage ce que je crois être inspirant ou utile pour qui veut (parfois ce sera du concret, parfois, ce seront des impressions ou des interrogations, et parfois, des compréhensions ou des intuitions, …comme c’est le cas pour la plupart d’entre-nous ici- même ou ailleurs).

                Cela dit, il y a ce que mon « alchimie » personnelle me souffle et m’encourage à suivre, et il y a mon égo, qui tergiverse ou qui même, parfois, prend un malin plaisir à faire exactement le contraire!
                Bon! Alors, je suis poussée (par le coeur) à prendre du recul, et je réajuste et réajuste encore!
                Donc, ma vision m’oriente et me soutient et mon vécu est bien nourri, je trouve! 🙂

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