Neurones miroirs : l’apprenti-sage

Remedios VaroPar Christian Duval.

Les neurones du cerveau sont inter-reliés entre eux par des synapses. La synapse désigne une zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones ou entre un neurone et une autre cellule (cellule musculaire, récepteur sensoriel) elle assure la conversion d’un potentiel d’action déclenché dans le neurone pré synaptique (émetteur) en un signal dans la cellule post synaptique (récepteur). Les différentes synapses forment un « treillis synaptique » ou « circuit neuronal » et ainsi tout ce que nous lions par notre conscience est « lié » par celui-ci.

C’est ainsi que par la loi de « correspondance-répondance » nous pouvons établir des liens entre les choses et que nous sommes aussi prisonniers de ces « attaches ». Il suffit d’avoir une éruption cutanée après l’ingestion de fraises en même temps qu’on se fâchait avec sa belle mère pour que notre cerveau établisse un lien entre fraises- éruption-belle mère et à chaque fois que l’un de ces mots est activé par notre conscience l’éruption cutanée se manifeste à nouveau et l’on finit par croire que celle-ci est due à une allergie aux fraises et cela renforce le « treillis synaptique » relatif à cette information. La plupart des allergies alimentaires ou autres sont liées à des « événements antérieurs » de cette vie ou d’une vie précédente qui se sont enregistrés en nos mémoires cellulaires.

Tant que le « concept » est nourri par notre Attention – consciente ou inconsciente- on reste soumis à cette schématique, par contre dès que le lien est « rompu » et que le treillis n’est plus nourri, celui-ci finit par s’estomper et disparaître. Dés que nous cessons de penser à une « chose » la mémoire de celle-ci commence à s’estomper (voir mes articles sur le « pardon »).

C’est par cette loi « correspondance répondance » que nous restons prisonniers des images et vécus de notre passé proche (enfance, adolescence, adulte) et de notre passé lointain (vies antérieures : mémoires ethniques, religieuses, raciales, sociales etc..) et c’est à nous de délier ces « nœuds » qui nous maintiennent prisonniers de schémas inutiles.

Anecdote de mon vécu : lors de mon cheminement sur le chemin de Compostelle j’ai vécu une expérience particulière. Comme il pleuvait à seaux, je m’étais abrité sous l’avancée d’un balcon d’une maison sans clôture attenante. Pour me protéger de la saucée j’avais passé un « poncho », ce qui me donnait une allure hors du commun. Trois minutes plus tard un individu énervé et agressif s’est pointé vers moi et muni d’une fourche de jardin m’a révélé qu’il n’hésiterait pas à me la planter dans le corps si je ne déguerpissais pas immédiatement. Il hurlait des mots incompréhensibles. J’ai pris mes jambes à mon cou et sans demander mon reste je me suis éloigné. Ebahi, je me suis arrêté un peu plus loin ne comprenant pas pourquoi cet homme m’avait ainsi agressé alors que je n’avais pas forcé la grille de sa maison vu qu’il n’y avait aucune clôture. C’est alors qu’une femme s’est approchée de moi et m’a dit : « monsieur, je vous prie d’excuser mon père de son attitude, il passe son temps à regarder à la télé, des films policiers où gangsters et cambrioleurs sont foison à tel point qu’il croit que le monde est comme cela. Il ne veut plus sortir. Il vous a pris pour un cambrioleur »…

Cela démontre bien , contrairement à ce que certains spécialistes affirment, que les images qu’on regarde via notre écran télé entre autres sont inductrices d’émotions qui modifient non seulement notre comportement mais aussi la biochimie de notre corps et notre état de santé. Le monde extérieur finit par ressembler étrangement au monde que l’on perçoit depuis notre imagerie interne. Cependant cela n’est qu’illusion, mais dans notre « monde qui n’est qu’illusion cette illusion semble être la réalité.

Responsabilité des médias.

Les médias ont donc une énorme responsabilité quant à l’état psychique et matériel de notre société humaine. Les chaînes télés sont saturées de films violents (meurtres, catastrophes, viols, cambriolages, horreur), de reportages tout aussi violents (catastrophes ferroviaires, tremblements de terre, guerres, enquêtes policières relatives à des grands assassins du passé), de télé réalités et talk show, et notre cerveau enregistre toutes ces infos sans discernement et cela modifie à notre insu notre « vision du monde » et nos comportements, et peu à peu le monde extérieur finit par devenir le « miroir » de ce qui est diffusé sur le petit ou grand écran…

Il suffit qu’une information – vraie ou fausse – soit diffusée pour annoncer une pénurie de sucre pour que la majorité des humains se précipitent dans les magasins pour faire des réserves. Notre nature est instinctive et animale et tant que notre conscience ne maîtrise pas l’animal en nous, nous nous comportons comme des bêtes. L’évolution est un grand leurre : soit nous vivons inconscients et animaux, soit nous vivons conscients et humains. Il n’y a aucune échelle d’évolution entre les deux. Tant qu’un individu ne respecte par son environnement, jette ses détritus n’importe où, détruit ou vole les biens des autres, se comporte avec brutalité, agresse les autres, c’est qu’il n’a pas encore basculé dans la Conscience humaine; il agit comme un animal dégénéré non conscient que les déchets qu’il jette un peu partout vont s’entasser et joncher le sol… Certes la technologie à évolué mais non la Conscience de l’humain animal, si demain l’électricité venait à disparaître nous aurions tôt fait de constater que l’animal humain se comporte comme une bête enragée.

Nous tissons notre devenir.

A chaque instant, via nos sens, nous établissons des liens entre les choses et ceux-ci nous enferment de plus en plus dans notre « toile d’araignée ». Notre cerveau ne peut pas discerner, il n’est qu’une banque « mémoire » et tout ce que l’on regarde et ressent émotionnellement s’enregistre en son programme. Peu importe que l’information reçue soit réelle et vécue par nous ou un autre, qu’elle provienne d’un film ou d’une publicité, d’une fiction télévisée ou d’une télé réalité : dès que l’image « touche » les émotions, le cerveau enregistre l’information comme étant réelle. A ce titre on peut donc percevoir que « tout est illusion ». Mais comment se fait il que notre cerveau ne puisse pas distinguer le réel de l’imaginaire ? Pour comprendre cela il faut faire connaissance avec les « neurones miroirs ».

Neurones miroirs….

C’est grâce à ceux-ci que notre cerveau est capable de stocker des souvenirs d’actions et de situations, même quand nous ne les avons pas exécutées nous-mêmes. Les neurones miroirs sont une catégorie de neurones qui présentent une activité aussi bien lorsqu’un individu (humain ou animal) exécute une action, que lorsqu’il observe un autre individu de son espèce exécuter la même action ou même lorsqu’il imagine une telle action, d’où le terme de « miroir ». Ils permettent donc l’apprentissage par imitation et des processus affectifs tels que l’empathie. Ce sont donc les mêmes zones du cerveau qui s’activent que ce soit pour exécuter une action ou l’imaginer.

Il faut si peu de choses pour réactiver un « circuit neuronal » : une image, une photo, une chanson, une odeur suffit à réactiver tous les « liens ».

Leonora Carrington45La fonction de ces neurones miroirs est cependant extraordinaire : elle nous permet d’apprendre certaines choses simplement par l’observation. Ainsi tel le sage assis sous son arbre et regardant le monde vaquer à ses affaires, nous pouvons apprendre une multitude de choses sur le comportement humain sans avoir à bouger le petit doigt. Ces neurones nous aident à faire des progrès phénoménaux. Il nous suffit d’effectuer mentalement certaines actions pour que celles-ci s’engrangent dans notre banque de souvenirs. C’est ainsi que si grâce à la visualisation nous devenons persuadés que nous savons faire telle chose, au moment où nous devrons faire celle-ci notre cerveau activera nos zones réflexes pour que nous puissions accomplir cela.

C’est la méthode qu’emploient certains sportifs de haut niveau, qui adeptes de sophrologie, visualisent dans tous les détails l’exploit à accomplir avant de passer à l’action proprement dite. Cette méthode est un véritable cadeau du ciel qui peut être utilisée par tous. Il suffit d’accomplir un moindre effort pour que cela fonctionne. Ainsi avant de passer une épreuve, un étudiant peut visualiser la réussite de son épreuve jusqu’à ressentir cela comme réalité. Il lui suffira de lire avec Attention une seule fois ce qu’il a besoin d’apprendre pour que cela fonctionne.

Le cerveau assume la triple fonction de récepteur, émetteur et décodeur. Il reçoit des informations, les stocke et les restitue au moment souhaité. Cependant il faut être capable d’agir en accord parfait avec le circuit neuronal.

Exemple : l’Individu qui a vécu une enfance matérielle difficile aura tendance à agir en fonction toute sa vie. Tout ce qu’il fera sera induit par l’idée infuse de « combler un manque » et même si à coup d’efforts et de volonté il arrive à une situation plus bénéfique, il aura toujours tendance à se comporter comme pendant son enfance. Il peut être riche mais « avoir peur » de la pauvreté. C’est la raison pour laquelle un « radin » même s’il gagne le gros lot au loto se comporte toujours comme un « radin ». Tant que le « circuit neuronal » reste alimenté il en est ainsi. Ainsi celui qui a expérimenté la pauvreté reste « pauvre » tant qu’il n’a pas réussi à convaincre son cerveau du contraire. Pour cela il peut lire des multitudes d’ouvrages sur la richesse et l’abondance afin de générer un nouveau « circuit neuronal ». Cependant cela ne fonctionnera que lorsque le circuit neuronal sera relié aux zones réflexes du corps par l’intermédiaire des émotions, car c’est l’émotion qui « impressionne » les cellules et y appose son empreinte. Pour que le cerveau établisse le lien entre le neurone et la cellule réflexe via les circuits neurotransmetteurs, il faut que l’individu accomplisse une action déclenchant le « synapse chimique » ou « bioélectrique ».

En d’autres termes cela revient à dire qu’il doit faire un acte par lequel il démontrera à son cerveau que la richesse fait partie de sa nature profonde. Il va sans dire que le Soi va se charger via les rencontres d’amener cet individu devant une situation ou un être qui va lui demander d’accomplir cet acte démontrant la richesse et ainsi faire « ses preuves ». C’est ainsi qu’un clochard peut lui demander l’aumône et c’est à ce moment-là que tout va se jouer. Dés qu’il va mettre sa main à la poche, l’individu concerné va y trouver quelques piécettes ou les derniers gros billets qui lui restent s’il vient de toucher sa paye. Trois possibilités s’offrent à lui : ne rien donner du tout et s’excuser en disant « je suis désolé je n’ai pas d’argent », donner quelques piécettes en essayant de se convaincre qu’il est riche, ou donner quelques gros billets – voire la totalité- et démontrer ainsi sa foi en l’abondance.

S’il choisit la première option ou la seconde, il réactive en lui le « circuit neuronal » cristallisé en lui et démontrant qu’il est pauvre et voué à le demeurer; par contre s’il choisit la 3° option, il nourrit le nouveau circuit neuronal qui démontre qu’il est riche. Cependant cela ne fonctionnera que si au moment du don et immédiatement après, ne surgit pas en lui une émotion sournoise qui va lui faire ressentir une peur de manquer. Il ne lui sert absolument à rien d’essayer de se convaincre que ça va marcher ou d’effacer ce « ressenti » car c’est celui-ci qui déterminera la suite de l’histoire. Lorsque le cerveau a déclenché le synapse réflexe qui permet d’accomplir le « don » dans un état de grâce et de foi totale, le tour est joué… Le circuit neuronal est activé, il ne reste plus à l’individu qu’à continuer à agir comme s’il était riche (et à oublier totalement l’ancien concept de pauvreté). Certes cela demande une Attention permanente, jusqu’au moment où le vieux « circuit neuronal » n’étant plus alimenté sera dissous et retournera à la poussière comme s’il n’avait jamais existé. Alors l’état de richesse sera pour l’individu comme un état naturel, inné. Etant « devenu la richesse » on ne peut lui retirer ce qu’il est.

Sortir de la dualité.

Tant que l’on fonctionne avec des « circuits neuronaux » se faisant obstacle l’un à l’autre on reste dans la dualité : richesse ou pauvreté. Dés qu’on cesse de nourrir le concept dont on ne veut plus et qu’on en nourrit un autre on retrouve l’Unité première : devenir pour Être, car c’est s’identifiant en totalité à une chose, que disparaissant en elle, on la connaît par l’intérieur. Pour connaître, il faut devenir.

Ce processus est identique pour toute expérience, qu’elle concerne la santé, l’affectif, l’amour, la réussite, la beauté, la richesse… Il suffit de faire preuve d’un peu d’imagination et percevoir au fond de soi ce que l’on veut réellement et cesser de nourrir le vieux circuit neuronal.

Nous disposons de ce pouvoir mais celui-ci ne peut fonctionner qu’à partir de l’Unité (corps, âme, esprit) afin de concentrer en totalité notre Attention sur ce que l’on veut expérimenter et cesser de nourrir, ce que l’on ne veut plus être. La visitation du passé et le pardon permettent d’effacer les vieilles mémoires cristallisées dans nos neurones et cellules via nos émotions, la visualisation et l’imagination créatrice permettent de cocréer une autre réalité, cependant il faut que nos pensées, émotions, ressentis, et actions soient en parfait accord. Tant que cela reste au niveau de la pensée tout reste au niveau conceptuel et théorique, seule l’action génératrice de l’émotion permet l’activation du nouveau concept.

Via les synapses, le cerveau est en connexion directe avec les neurotransmetteurs qui envoient l’information réflexe à la cellule concernée. La méthode intensive utilisée par les sportifs de haut niveau agit de la même façon qu’un entraînement musculaire. Le corps prépare chacune des cellules pour l’action à accomplir, l’Attention envoie des ondes électriques qui agissent comme le font les appareils de stimulation musculaire électrique (type Slendertone). Plus le sportif visualise la situation désirée, plus le désir est intense, plus il entre en répondance avec ce qu’il souhaite.

Concentrer l’Attention.

Par cette pratique nous pouvons atteindre nos buts, notre corps tout entier se prépare à vivre l’événement. Nous éludons trop souvent ce « pouvoir généré par l’Attention » qui est efficace dans les petites choses de la vie : avant de manger on peut envoyer une pensée positive aux aliments et leur demander de nous donner plus de force, de vitalité et ressentir cela. On peut protéger sa demeure, son automobile, ses proches par des boucliers de Lumière. Ce Pouvoir est octroyé à tous sans exception. Celui qui veut améliorer sa silhouette via une discipline physique ou sportive verra ses résultats s’amplifier s’il pratique cette méthode. S’il veut muscler ses abdominaux c’est en visualisant ceux-ci comme il le souhaite et en faisant l’exercice que ceux-ci se muscleront plus vite. Cependant maintenir l’Attention semble en ce monde chose difficile : à chaque fois que nous entreprenons une action nous pensons à hier, demain ou à d’autres choses ou écoutons la télé ou de la musique et ainsi perdons énormément d’énergie.

Dans les villes on peut apercevoir multitude de joggeurs du soir qui courent pour se garder en forme tout en étant casqués d’un walkman diffusant leurs chansons préférées. Certes cela peut détendre et déstresser mais amène souvent dans des états proches de la schizophrénie : le corps sue sang et eau mais la « conscience du joggeur est ailleurs » et même si cela peut maintenir le corps en activité physique les résultats sont moindre car le lien corps/esprit est rompu. Cela occulte en outre la capacité de voir le paysage, de respirer consciemment, et aussi de rencontrer d’autres personnes avec qui on pourrait sympathiser. Le mal est moindre lorsque le joggeur écoute une musique inspirée et revivifiante, mais le rythme généré par certaines musiques techno et autres provoquent des interférences au niveau du cerveau.

L’empathie…

Les neurones miroirs activent aussi la tendance à l’empathie : plus on s’identifie à quelqu’un, plus nos aspirations communes sont semblables, plus l’empathie devient forte. Dés que nous observons attentivement comment certains accomplissent l’impossible, nos neurones miroirs deviennent actifs et nous entrons en résonance avec les champs de résonance de ces personnes. C’est la raison pour laquelle l’environnement dans lequel on évolue modifie intensément nos perceptions de la réalité.

Un enfant qui vit dans une ambiance de pauvreté entre en résonance avec l’égrégore de pauvreté en découlant, et via le processus de l’empathie devient « pauvre ». Pour sortir de cette situation il devra porter son Attention sur un évènement extérieur qui l’attirera hors de ce champ de résonance. Le Soi offre à tout individu la possibilité de « sortir de certaines conditions enfermantes », encore faut il que l’Attention ne soit pas détournée par l’environnement médiatique. L’enfant élevé dans les cités de banlieue est formaté dés son plus jeune âge via son environnement et en grandissant dans ce milieu, il peut être attiré par un genre de chansons type « rap » dont les paroles ressemblent à des revendications sociales et cela peut le maintenir enfermé dans ce champ quantique de « rebelle contre l’ordre établi ».

Lorsqu’on souhaite sortir d’un champ de résonance qui ne nous réjouit pas il importe donc de changer d’environnement, de lectures, de relations etc. Comme je l’ai décrit dans mon article « reconstruire le passé pour modifier le présent ».

Il importe donc d’être vigilant quant aux informations que nous engrangeons en nos neurones. Quand nous nous endormons stressés et angoissés suite à des vécus expérientiels ou aux informations diffusées sur le petit écran nous stockons ces informations dans notre mémoire et celles-ci en outre déterminent aussi la qualité de nos rêves.

Notre cerveau est donc modulable : il est capable d’effacer certains circuits et d’en créer d’autres, mais c’est nous qui par nos pensées activons ou effaçons ceux-ci. Nous pouvons modifier l’orientation de notre vie. L’affirmation est un moyen qui permet de procéder au changement et la visualisation créatrice s’avère un outil terriblement efficace. Pour se mettre dans le bain de la situation souhaitée on peut intensifier le processus en collant sur les murs de notre chambre à coucher les images de ce que l’on veut être ou devenir, comme le font si bien les adolescents, ceci afin de s’imprégner de la situation souhaitée. Si notre souhait consiste à acquérir une voiture particulière, on peut accélérer le ressenti en allant essayer celle-ci chez le concessionnaire dépositaire de la marque, ainsi en conduisant l’auto on ressent l’émotion qui va déclencher l’activation du circuit neuronal et émotionnel. Pour que cela fonctionne il faut cependant effacer tout doute et aussi toute idée du style : je n’ai pas les moyens, je ne mérite pas une telle automobile, que vont en penser mes voisins… etc…

Le corps : Temple des sons.

Notre corps est un temple et telle une caisse de résonance il est apte à émettre des sons qui font vibrer toutes les cellules et les os. Entre chaque note de musique on trouve un intervalle de silence (vide) d’où s’émet une musique harmonique de nature ultrasonique. Certaines harmoniques sont audibles à certaines personnes mais la plupart sont inaudibles : elles sont en résonance avec notre Musique d’âme. C’est ainsi que certaines musiques entrant en résonance avec notre Mélodie d’âme nous font ressentir des frissons ou des ondes chaleureuses qui nous mettent en extase, alors que d’autres génèrent par leur rythme des cacophonies ressenties par toutes nos cellules. Lorsqu’on se trouve à proximité d’un caisson de basses émettant des sons à une certaine fréquence sonore on peut ressentir notre plexus solaire vibrer et ressentir l’effet que cela à sur notre corps. Lorsque cela m’arrive je croise les bras devant mon plexus pour atténuer la vibration sonore.

Il existe deux formes de chants : les chants extériorisés par la voix (chanteurs et chanteuses) et les chants vibrés intérieurement (on ne chante pas des mantras, on les fait vibrer depuis l’intérieur), chacun d’entre nous peut percevoir que certains sons intériorisés provoquent des changements dans les cellules.

La Pensée et le son sont des catalyseurs permettant d’être en bonne santé. Les chants joyeux provoquent de l’allégresse alors que les chants tristes attirent dans la résonance avec la dépression.

Le couple et l’empathie.

Roger Suraud - Le coupleLe principe de l’empathie décrit plus haut dans le texte est extrêmement puissant dans les couples : lorsqu’on rencontre une personne avec laquelle on entre en résonance intérieure on se sent léger et joyeux : on appelle cela tomber amoureux. Tant qu’on vibre sur la même fréquence avec l’être aimé on reste dans cet état. La force d’attraction absolue est vibratoire, elle maintient le lien via l’émotion, la pensée ne suffit pas; on ne peut être en osmose avec un être que lorsque nos émotions sont touchées.

Projeter l’ombre ou la Lumière.

Par la puissance de nos pensées nous pouvons modifier l’état vibratoire d’une personne. Quant on émet des pensées négatives vis-à-vis d’elle (critiques etc.), on lui projette de l’ombre et celle-ci diminue l’état vibratoire de celle-ci, à l’inverse quant on émet des pensées positives on élève ses vibrations. Il importe aussi que par notre comportement nous incitions les autres à avoir des bonnes pensées envers nous et cela est généré par notre façon d’être à chaque instant. Si nous nous comportons comme un lâche irresponsable fuyant ses engagements ou responsabilités, ou comme un être brutal et vicieux, il est évident qu’il sera difficile pour les autres de « redorer » notre blason. Agissant ains,i nous attirons à nous des énergies qui sont en correspondance/répondance avec notre façon d’Être.

Obstacles aux désirs.

Nous disposons de la capacité à réaliser tous nos bons désirs. Lorsque cela semble ne pas fonctionner il faut en chercher la cause dans le passé plus ou moins récent. Ce peut être des convictions religieuses, ethniques, éducatives ou parentales qui ont généré un « circuit neuronal » faisant obstacle, qui refoulé dans notre subconscient continue à influencer nos décisions. Ce n’est qu’à force de compréhension du processus, d’affirmations et de visualisations positives qu’on peut effacer l’ancien modèle.

Changer les souvenirs.

Le travail de pardon (décrit en détail dans mes articles précédents) est l’arme absolue pour modifier notre destinée. Combien de personnes souffrent-elles de rancunes envers des soi-disant ennemis du passé alors que ceux-ci sont morts et enterrés depuis des décennies !!! La réconciliation avec soi-même passe par la réconciliation avec les autres et le passé. Ce ne sont pas les événements du passé qui influent sur notre vie actuelle mais surtout notre façon de les voir et de les raconter. Ainsi nous pouvons modifier le souvenir d’un événement vécu ici et maintenant. Pour s’en convaincre il n’y a qu’à écouter certains hommes qui racontent avec emphase et enthousiasme les péripéties de leur « service militaire ». A les écouter on croirait que tout était super et qu’ils étaient des super héros alors qu’en fait, au moment de leur vécu, ils étaient angoissés, stressés, mal dans leur peau. J’en sais quelque chose car je fais partie de cette gent masculine. Ainsi un passé malheureux peut s’inscrire dans la mémoire comme passé heureux et cela modifie l’état d’Être d’aujourd’hui.

Revisiter le passé permet aussi de trouver en celui-ci des potentiels innés parfois éludés ou oubliés. On peut se souvenir qu’on savait jouer de la guitare, qu’on était doué pour le chant ou tel ou tel autre talent qu’on a mis au grenier et qu’on a oublié et ainsi s’y remettre à nouveau.

Anecdote personnelle.

Pendant une bonne partie de ma vie je ne me suis jamais trouvé beau et je me sentais mal dans cette peau d’humain et cet ainsi que cette vision intérieure m’a desservi pendant longtemps, comme si l’Univers me disait « c’est vrai, t’es pas beau » et naturellement comme je me comportais comme si je n’étais pas beau, je « vivais à travers ce miroir neuronal » et cela m’empêchait de me voir tel que j’étais. Récemment j’ai eu l’occasion de revoir certaines photos et je me suis rendu compte qu’en fait je n’étais pas si moche que je l’avais pensé, certes je n’étais pas un top model mais l’image était plus que convenable. Ainsi pendant toutes ses années je n’avais pas regardé dans le miroir qui j’étais… quel dommage ! Alors je me suis réconcilié avec mon portrait.

Ce matin j’ai eu l’occasion de voir une vidéo diffusée par le site Epanews, illustrant ces propos. Sur cette vidéo un organisme proposait à certaines femmes qui ne se trouvaient pas belles, de se coller un patch de « beauté »  miraculeux, qui leur permettrait de changer leur vision. Le résultat fut positif à 100%. Au bout de quelques jours les femmes avaient totalement changé, se trouvaient plus belles. Par contre elles ont été fort surprises lorsqu’on leur à révélé que le patch était factice, juste un bout de collant !!! Ainsi l’effet placebo à fait des miracles et ces femmes (qui ont toutes réagi différemment) continuent de nourrir cette nouvelle image d’elles-mêmes. Miraculeux non !!

Anticiper le futur.

Tout est donc possible. Nous pouvons dés aujourd’hui anticiper le futur en le vivant en conscience dès maintenant : changer de plan de résonance ne tient qu’a chacun d’entre nous ! Des miracles sont possibles à chaque instant et pour se conforter dans cette réalité il faut tout d’abord percevoir les miracles de la vie : le soleil qui se lève, nos cheveux qui poussent, nos cellules qui se renouvellement, et peu a peu réaliser des petits objectifs qui conforteront notre foi… Se réconcilier avec la vie et soi-même est indispensable. Tout cela est imagination diront certains !! Et alors… Nous sommes dans le monde de l’illusion et du rêve et tant qu’à faire autant élaborer des rêves agréables que des cauchemars… Tout commence dans la Conscience, à l’intérieur, tout guérit de l’intérieur, tout vient de l’Intérieur, et notre extérieur (y compris notre forme corporelle) se modèle sur l’image que nous nourrissons intérieurement.

Plus notre conscience s’élargit plus nous disposons d’énergie, plus nous entrons en résonance avec la Source et nous percevons que tout – atomes, cellules, planètes, espèces vivantes – baignons tous dans cette énergie de résonance quantique. Nos sentiments, pensées, émotions nous lient avec telle ou telle situation. Notre libre-arbitre nous permet de choisir nos imageries internes. Nous sommes la Conscience qui sous des formes particulières expérimente la vie et comme disait Bouddha « nous sommes ce que nous pensons. Tout ce que nous sommes naît avec nos pensées. Avec nos pensées nous faisons le monde ».

Quand une ampoule de faible intensité est allumée dans une pièce, certaines zones restent dans l’Ombre. Dés que l’intensité de l’ampoule augmente les zones d’ombres régressent et disparaissent. Nous voyons alors ce qui était tapi dans l’Ombre. Quand l’ampoule prend l’intensité du Soleil alors tout est illuminé, il n’y a plus d’Ombre, tout resplendit. Cette pièce c’est notre corps, l’ampoule c’est notre moi et quand celui-ci est relié au Soleil – Soi… tout notre corps entre en résonance avec la Lumière Une… et notre passé resplendit lui aussi en cette Lumière.

Christian Duval – 28 avril 2014

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

Source originale.  Vu sur La Presse Galactique. 

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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39 réponses à Neurones miroirs : l’apprenti-sage

  1. Lisaa dit :

    bonsoir Passeur,
    l’illustration de Leonara Carrington45 n’apparaît plus dans cet article. Inutile de publier ce commentaire qui n’apporte rien. J’ai essayé de t’écrire en privé mais çà n’a pas fonctionné.
    belle nuit.
    Lisaa

  2. Anthrôpos Adam'ish dit :

    Bonjour,
    Je viens de lire cet article. J’ai cherché les textes dont tu parles sur le pardon et « reconstruire le passé pour modifier le présent »…je ne trouve rien…peux-tu m’aider s’il te plait.
    Bonne soirée
    Merci!

  3. Margelle dit :

    On n’arrête pas le progrès !!
    http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2014/05/22/lincroyable-machine-a-lire-dans-les-pensees/#xtor=RSS-3208

    C’est vrai que la prochaine fois, ils pourraient complexifier la proposition…. elle paraît un peu simplette en l’état actuel, mais c’est instructif …

  4. lamagie dit :

    Nous retrouvons toujours la même chose sous des formes variées :
    La maya et le Nirvana chez les boudhistes
    « Je suis le Chemin, la Vérité et la vie » dans le Christianisme
    Les chamanes « maîtres des rêves » …

    Et plus proches de nous (dans le temps… en admettant qu’il existe =))
    Les quatre accords toltèques
    Abraham-Hicks
    What the bleep do we know… etc, etc

    Pour ma part j’appelle cela la Voie de l’Impeccabilité,
    Mais les mots ne sont pas importants, vivre est l’essence.

    Merci Passeur, Merci à tous pour vos commentaires

      • lamagie dit :

        Oui Passeur, c’est pour cela que depuis 3 ans que je lis les articles de votre site, assidûment, j’ai fait très peu de commentaires.
        Je chemine dans le silence et l’écoute.
        Peut-être faut-il aussi des « écouteurs » pour ceux qui veulent prendre la parole et dont c’est la voie, trouvent les mots les plus justes, à l’instant.

      • lamagie dit :

        PS : et votre site m’a particulièrement attirée parce que Odilon Redon est le peintre qui m’a le plus inspirée. (commentaire personnel bien sûr) =)

      • Margelle dit :

        Passeur, il est toujours bénéfique, et le mot est faible, de lire et relire ce texte…. Nous dérivons si vite.. et parfois (souvent) sans nous en apercevoir…. Je ne le reprends pas, mais la conclusion me paraît primordiale, avant toute autre visée, vision… ce texte m’accompagne, mais je sais que souvent je le perds… merci de nous le rappeler.

    • Lisa BDX dit :

      Bonsoir à tous
      De l’unité ‘Corps,Ame, Esprit’
      Il y a je pense une vingtaine d’années aux Etats Unis, une expérience avait été tentée, justement concernant l’étude des neurones,des réactions émotionnelles, de la volonté et du pouvoir de la pensée. J’ai vu ce documentaire en salle de conférence, il y a quelques années, aussi,mon écrit ne sera basé que sur mes souvenirs,je suis incapable de citer des références.
      Sur un grand nombre de parents d’enfants assassinés dans des conditions atroces, des chercheurs et analystes comportementaux ont sélectionné 5 parents( pour un test), parmi les plus haineux envers l’assassin de leur enfant.
      A noter que les parents,bien sûr, étaient OK pour ce test,sans cependant en connaître le déroulement exact, et qu’entre temps, l’assassin avait été condamné à mort.
      Il a été mis à leur disposition une machine fictive, avec un levier gradué de 1 à 5 , chaque chiffre étant supposé infliger une douleur plus ou moins forte à l’assassin.
      Le 5 donnant la possibilité de tuer.
      Avant le test, ces parents avaient eu des entretiens volontairement dirigés, à leur insu (mais dans le cadre de l’expérience) en ce sens qu’il leur était donné une possibilité de détruire, tuer le responsable de leur souffrance, de leur malheur.
      Le résultat fut que 1 des parents ne put aller au-delà du 2, (douleur forte)
      3 autres allèrent jusqu’à 3 (douleur violente) le cinquième allât jusqu’à 4 (douleur violente, intolérable, mais non mortelle)
      Aucun d’entre eux malgré la colère, la souffrance et le conditionnement,n’a pu tuer.
      Ces tests n’ont fait l’objet que d’observations cliniques, n’ont jamais été validés, par manque de renouvellement.
      Les neurones ont dû mettre en place l’Unité Corps Ame Esprit, dans cette incapacité à tuer……….
      Bonne nuit à tous
      Bien à vous

  5. Eric D dit :

    Effectivement Pierrot, ce n’est pas par la pensée que l’on sort du rêve. Je dirais que l’on en sort grâce aux pensées intégrées… comme des réflexes conditionnés.

    • pierrot dit :

      Dans le livre de Yolanda, elle décrit ce passage comme passif et non actif.
      Femme d’affaire active, elle était occupée dans un tas de choses et soudain le silence l’a saisi.
      Ce n’était pas ‘j’ai fait silence en moi’ mais ‘le silence m’a saisi’.
      Il n’ y avait pas de volonté personnelle dans ce réveil.
      Donc on peut méditer toute une vie entiêre et ne pas basculer comme on peut ne pas méditer et basculer, il n’ y a pas de recette de cuisine.
      Bien sûr on peut aussi méditer et basculer 🙂

      • pierrot dit :

        Bien sûr il y a des techniques pour modifier son rêve, certains parlent de co-création consciente mais en ce qui me concerne ce n’est qu’un rêve de plus.

        • MPaule dit :

          Pourquoi ne pas simplement accueillir ce qui est, au lieu de vouloir co-créer?

          • Cécile dit :

            MPaule,
            L’un n’exclut pas l’autre, et il me semble que c’est précisément ce que nous sommes là pour apprendre : devenir des créateurs conscients, l’accueil faisant partie intégrante de la création.
            En accueillant ce qui se présente, je permets à cela d’être, de se manifester, non pas n’importe comment mais dans un espace de conscience qui « informe » la création en train de se faire, avec ou sans moi.
            Disons que dans l’espace de ma conscience éveillée (autant que possible…), ce qui se manifeste prend une dimension plus reliée, plus inspirée, plus alignée. Enfin, c’est comme cela que je vois les choses…

      • Moonlight dit :

        C’est comme nommer :

        Pierre est mon compagnon et pour moi cette énergie est largement de l’ancien…je n’appartiens à personne et personne ne m’appartient.

        Je nomme en conscience: Aujourd’hui, ici et maintenant je suis la compagne de Pierre…

  6. Yaya dit :

    Ouaip en tout cas c’est parfait tout ça… ça me rappel ce que j’avais appris la 1er fois que j’étais tombé amoureux, en résonance. Le chemin vers l’amour était rallongé par la peur.
    J’avais compris ça m’ai impossible de le formuler, un dessin ça le fait mais parler c’est autre chose, trouver le mot qui se rapproche le plus du pouvoir à exprimer… j’avais du dire un truc comme « Il faut Etre pour Avoir et non pas Avoir pour Etre » mais elle a pas compris x) Je rigole souvent de mon passé parce oui se détacher des choses ça aide beaucoup, comme un aigle qui survole une vallée et voie la petit souris qui se cache sous les feuillages, et en se détachant des choses on voie plus grand et en rire tout simplement !!
    Sur ce bonne nuit à tout le monde 🙂

    • Lisa BDX dit :

      Bonjour yanis
      Tes commentaires vont droit dans mon coeur par ta façon d’exprimer ce que tu penses, ce que tu vis, et ce que tu Es . Tu chemines entre bien être et mal-être, aussi courageusement que possible…Chapeau bas.
      Alors, si ça peut t’aider, te soutenir ou te filer la pêche,je vais te donner mon point de vue et la façon dont j’ai acté avec……..
      Evan, c’est mon fils, il a le même âge que toi.
      Un jour, alors que nous parlions de relations parents/enfants,il avait à peu près 6/7 ans,je lui ai expliqué ce que je croyais et ressentais à ce sujet, je le sentais assez mature pour intégrer l’histoire.
      Il était une petite Ame errant dans l’Univers sachant profondément qu’il avait un boulot à effectuer içi bas, mais que pour ce faire,il devait se choisir un berceau, qu’en l’occurrence on appelle Maman……..
      Le berceau a servi à l’aimer, le protéger, le consoler, l’éduquer,pour qu’il devienne « lui » à part entière et non pas qu’il appartienne au berceau.
      Alors, depuis qu’il est tout petit, il est « lui »,un « lui » très spirituel et ça n’est pas sans souffrance….
      Peut-être que de par ta spiritualité précoce, tu te sens incompris et en décalage avec notre monde 3D, entre les adultes ,surpris parfois par la maturité de tes propos ou ce qui leur en semble incongru (par méconnaissance) , et les gens de ton âge, qui ne sont pas allés aussi loin que toi sur le chemin de l’éveil et peuvent te traiter de « déjanté » ça ne doit pas être facile.
      Je te rassure :
      1) Tu n’es pas déjanté, tes écrits le prouvent
      2) Tu n’es pas le seul dans ce cas.
      Toi et Evan avez beaucoup de points communs,je voudrais te rassurer une fois de plus en te disant qu’aujourdh’ui, il assume parfaitement bien sa spiritualité, avec ses « up » and « down », et que même, il la revendique.
      A la fin de mon commentaire, il y a un petit poème de Khalil Gibran si tu te la sens, lis le, moi perso, j’le kiffe.
      Nous sommes en train Yanis ,d’embarquer sur le Bateau Amour, Il a ceci de différent des autres, c’est que plus il y aura de monde à bord,moins Il aura de possibilités de couler……….
      Bienvenue à Bord Moussaillon !!

      http://www.poesie.net/gibran1.htm

      • Yaya dit :

        Ca me touche… vraiment et encore merci. Oui y a toujours eu ce décalage qui m’a rendu solitaire, dans le recueillement avec sois même et du coup j’ai pu galoper à travers beaucoup de contrées 🙂
        Très beau texte, il me semble le connaitre, là je retiens, j’oubli pas. Et meme que je te répond avec cette belle chance de Pep’s, Liberta !! https://www.youtube.com/watch?v=Nx7cT6dP5Xk&feature=kp

        • Lisa BDX dit :

          Merci Yannis ,
          Pour ta chanson de Pep’s que j’aime beaucoup.
          Je t’en renvoie une autre, qui je trouve te correspond quelque peu quand tu nous parle de l’aigle.
          Reste toi même Yannis, avec cette âme d’enfant qui te différencie des autres, mais qui je sais peut aussi te faire souffrir dans le « décalage »,simplement, remercie le Ciel de te l’avoir donnée.
          On n’est jamais si seul que ça………..
          Affectueusement

          http://www.youtube.com/watch?v=5QgKMJYwo5w

  7. Machachouette dit :

    Super synchrone! Pour moi et mon entourage!

    Merci à toi très cher Passeur!

    Je m’en vais aussi aller voir ses articles sur le pardon car je suis en plein dedans : j’ai vraiment la sensation de me trimballer avec des ‘tonnes’ de gamelles derrière moi dont je n’ai finalement rien à faire! C’est le grand nettoyage et je sais que le pardon est la clé! Je vais aller vérifier dans ses articles s’il ne manque rien à ma procédure!

    Milbizzzz

    ♥♥♥

    • Machachouette dit :

      Chères toutes et chers tous,

      je cherchais des infos sur le pardon et voici ce que j’ai trouvé, en voici un extrait et le lien pour l’article complet :

      http://www.psychologiedelame.com/message-09-07-11.html

      « La résistance
      Tous les obstacles rencontrés sur Terre sont liés à la résistance à l’amour. Ce n’est pas Dieu qui s’acharne sur les humains, c’est la résistance que les Êtres offrent à l’amour qui crée les tensions que vous rencontrez; la résistance à s’aimer inconditionnellement et à accepter d’être aimé inconditionnellement. C’est cela le véritable pardon, se pardonner d’avoir résisté à l’amour.

      Le pardon n’est pas « voilà, je te pardonne de m’avoir offensé ». Cela n’est pas le pardon, c’est plutôt une incompréhension des rôles. Lorsqu’un Être pardonne à un autre Être de l’avoir offensé, il ne comprend pas qu’il a lui-même créé cette offense. Il n’a pas à pardonner à cet autre Être, il a à se pardonner à lui-même d’avoir créé cette offense. L’autre Être, il faut le remercier d’avoir accompli son rôle, et non pas lui pardonner. Et en le remerciant sincèrement et de façon ressentie, vous le libérez de son rôle. Voilà une nuance fondamentale à saisir, et aussi, difficile à accepter pour plusieurs, nous le comprenons. Mais c’est pourtant la vérité.

      Les Êtres humains n’ont pas à pardonner, ils ont à remercier la vie, remercier les autres Êtres d’avoir si merveilleusement bien joué leur rôle. Et ils ont à se pardonner eux d’avoir interprété qu’il leur fallait créer ces drames, ces tensions, ces complexités dans leur vie pour comprendre que durant tout ce temps, ils résistaient à l’amour. Et maintenant, ils sont prêts à l’accueillir totalement, sans limite ni réserve. Voilà qui est magnifique! »

      ….Pur moment de bonheur!!!!

      Passeur encore et toujours merci car c’est encore grâce à toi!

      Oserai-je te dire je t’Aime?! … Voilà c’est fait!!

      ♥♥♥

      • Marie-Anne dit :

        Oui, Machachouette,
        Il n’y a, en fait, rien à pardonner lorsque l’on comprend que chacun a joué son rôle.
        Au niveau de l’âme, c’est une âme ayant tout particulièrement de l’amour pour nous, qui a accepté de venir éventuellement jouer, ici, sous le voile de l’oubli, un rôle très ingrat pour nous faire avancer (…et elle, du même coup, a expérimenté aussi, ici, quelque chose de particulier et d’intéressant pour elle, en partie grâce à nous).

        Tout dépend du point de vue où l’on se place: du point de vue humain terrestre encore limité, ou du point de vue de l’âme?

        Si on va encore plus loin, nous n’avons même pas à nous pardonner à nous-mêmes, car la résistance à l’Amour faisait partie de la difficile et pénible expérimentation aux frontières artificielles du presque Non-Amour que nous avons ( à un niveau supérieur) , accepté de jouer par… Amour et pour l’Amour!

        Ici, nous avons jouer le Jeu, et maintenant, ce Jeu-là se termine.

        ❤️

        • Lisa BDX dit :

          Il est vrai que l’état de « désamour » génère une sensation de plénitude, de rien et de tout, simplement flotter dans la lumière et y rester sans avoir besoin de rien d’autre. Seulement être, vivant cependant les moments présents ici bas, en une forme de fluidité par laquelle nous sommes en même temps tout ce qui nous entoure,c’est à dire le Tout.
          Comment expliquer le Désamour, à part dire, Il Est

      • Lisa BDX dit :

        Merci Machachouette pour ton commentaire,
        beaucoup de plaisir à le lire
        Bien à toi,

      • pierrot dit :

        oui et le pardon se fait sur le plan de l’unité. et comme le soi disant méchant et le soi disant gentil viennent de ce plan, le pardon guérit l’offenseur et l’offensé.
        A la limite on pourrait même pardonner à une personne sans la connaître.

  8. dany dit :

    J’ai beaucoup aimé cet article…Je pense en effet que nous sommes ce que nous croyons je le sais intuitivement , mais je n’en avais pas la démonstration « scientifique »… Cela corrobore mes perceptions.
    Cher Pierrot ,d’accord , mais alors comment se sortir du rêve???

  9. Nn. dit :

    « Tout commence dans la Conscience, à l’intérieur, tout guérit de l’intérieur, tout vient de l’Intérieur, et notre extérieur (y compris notre forme corporelle) se modèle sur l’image que nous nourrissons intérieurement. »

    Cet article mérite d’être lu et relu pour s’imprégner de tout ce qu’il implique. Nous sommes formatés à la RÉACTION. Dans cette mécanique bien huilée du formatage, notre esprit, dans un automatisme devenu presque naturel, s’implique et réagit. On ne peut s’empêcher d’avoir un avis. On se positionne… Nos neurones entretiennent un esprit de dualités par la non conscience de l’influence et des conséquences de nos implications dans tout ce qui nous sollicite. Nous mésestimons l’importance de la neutralité. Le concept de neutralité est bien trop délaissé voir ignoré. A mon sens la neutralité n’est pas une finalité mais un passage nécessaire voir incontournable.
    Restructurer l’esprit pour qu’il se « rode » à un positionnement neutre pour se dégager de la réaction. Le neutre est une base qui offre la liberté et l’espace à la création, non pas issue de l’influence extérieure, mais dans une véritable intention d’exprimer notre vérité. S’exprimer par soi-même et non une attention sollicitée,orientée dirigée…
    Merci Passeur pour cet article.

  10. Marie-Anne dit :

    Très intéressant et très vaste, cet article de Christian Duval!
    Merci Passeur de l’avoir publié ici!

    Je vais le relire à tête reposée, mais je note déjà qu’on y parle de la genèse de nombreuses croyances, associations et automatismes personnels qui, la plupart du temps nous enquiquinent et nous faussent la vie.

    Intéressant aussi de voir l’importance des émotions (très généralement négatives) qui portent et qui nourrissent tout cela; et de savoir qu’il existe une possibilité d’effacer progressivement les circuits et les associations liées à ces croyances, « simplement » en ne les nourrissant plus de notre attention ( pas si simple, en fait: cela demande compréhension, vigilance et détermination, à tous les niveaux de notre être; mais c’est faisable!)

    Intéressant aussi, ces neurones-miroirs et le fait que le cerveau ne distingue pas le « réel » de
    « l’imaginaire »(ce qui me semble normal dans un monde d’illusions): à nous d’en tirer créativement parti.

    Et j’aime beaucoup aussi ce paragraphe:
    « Tout est donc possible.nous pouvons dès aujourd’hui anticiper le futur en le vivant en conscience dès maintenant:changer de plan de résonance ne tient qu’à chacun d’entre-nous.
    Des miracles sont possibles à chaque instant,et pour se conforter dans cette réalité, il faut tout d’abord, percevoir les miracles de la vie: le soleil qui se lève, nos cheveux qui poussent, nos cellules qui se renouvellent, et, peu à peu, réaliser des petits objectifs qui conforteront notre foi…Se réconcilier avec la vie et soi-même est indispensable.
    Tout cela est imagination, diront certains!
    Et alors? Nous sommes dans le monde de l’illusion et du rêve, et tant qu’à faire, autant élaborer des rêves agréables que des cauchemars!
    Tout commence dans la Conscience, à l’intérieur, tout guérit de l’intérieur, et notre extérieur[…]se modèle sur l’image que nous nourrissons intérieurement  »

    Et:  » nous sommes ce que nous pensons » ( Bouddha), etc, etc,…..

    Oui, intéressant et vaste, cet article, je vais le relire! 🙂

    • pierrot dit :

      Le cerveau ne fait pas la différence entre le réel, l’imaginaire mais aussi le virtuel et le symbolique.
      Le cerveau n’est pas intelligent, il est performant et la communication la plus efficace pour le cerveau est le symbolique (maximum d’info en un minimum de temps).

    • Marie-Anne dit :

      …j’ajouterai qu’un rêve mené depuis notre connexion avec notre Moi Divin et Réel,
      devient une exploration consciente et créative des diverses dimensions de la Création- Création qui est ce « rêve » conscient et gigantesque de notre « Divinité » Incréée et au centre de tout!

      Une fois que nous nous tournons consciemment, avec confiance, joie et amour vers l’Amour et sa Lumière ( et donc que nous détournons notre attention de ce qui nous tire vers le bas- sans déni- juste, nous ne le nourrissons plus), nous passons dans les dimensions dites  » supérieures » où l’Amour est Loi (et nous quittons les dimensions basses artificielles, où l’Amour est  » momentanément » et artificiellement « oublié » ou presque).
      Nous ne pouvons alors que manifester cet Amour sous bien des facettes…..et l’Amour est Joie, Sérénité, Bonté, Générosité, légèreté, Intelligence, Connaissance, Créativité, etc, etc,…: c’est donc cela que nous manifestons alors, en nous, et autour de nous (conscients qu’en nous et autour de nous, c’est Nous aussi).

  11. pierrot dit :

    ‘Nous sommes ce que nous pensons’ alimente le rêve mais ce n’est pas par la pensée que l’on sort du rêve.

    • pierrot dit :

      La pensée colore l’écran elle projette un bon ou mauvais film selon notre degré de maîtrise de nos pensées mais l’écran est neutre par essence.


      Les émotions, voie sans issue
      Que vous soyez guidés par vos émotions ou par votre intellect, cela vous mène au désespoir car c’est une voie sans issue. Mais vous vous rendez bien compte que l’amour n’est pas le plaisir, qu’il n’est pas le désir.
      Vous savez ce qu’est le plaisir, vous ? Lorsque vous regardez quelque chose, ou que vous éprouvez un sentiment, le fait de songer à ce sentiment, de vous attarder constamment sur lui vous procure un plaisir, et ce plaisir, vous en avez besoin, et vous voulez qu’il se répète, encore et encore. Qu’un homme soit très ambitieux ou juste un tout petit peu, il en retire un plaisir. Lorsqu’un homme est en quête de pouvoir, d’une situation ou de prestige, au nom de la nation, au nom d’une idée, et ainsi de suite, il en retire un plaisir. Mais il est totalement dépourvu d’amour, c’est pourquoi il répand le malheur à travers le monde. Il apporte avec lui la guerre, à l’intérieur de nous comme à l’extérieur.

      Il faut donc voir le fait que nos émotions, nos sentiments, notre enthousiasme, notre bonté supposée et tout le reste n’ont absolument rein à voir avec l’affection véritable, la compassion vraie. Les sentiments, les émotions sont tous liés à la pensée et conduisent donc au plaisir et à la douleur. L’amour ne connaît ni douleur ni souffrance, car il n’est ni le fruit du plaisir ni le fruit du désir.’
      Krishnamurti – Le livre de la Méditation et de la Vie

      ‘On ne rêve que de soi’ Betty

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