Les ailes de la volupté ou l’adoration de la déesse
L’une des infortunes des pilotes serait qu’ils viennent à survoler « la Blanche » où gravite l’étrange « Tête Noire », fille aux attributs angéliques ; Douée d’une puissance hallucinogène et diabolique. Cette créature ne se contente pas seulement d’attirer les pilotes par ses célestes charmes mais entretien une sorte d’adoration ; surveillée qu’elle était par les « Trois évêchés ». Elle avait l’obsession de la transparence. Simultanément pour ces paranos de l’air amoureux des Femmes et des Oiseaux, elle charriait les troubles des plus exotiques… Valeureux guerriers sur leurs voiliers des airs, aspirés par une pulsion de rêve.
Là ; La féerie commence, le rideau se lève …
A la place des gorges qui s’ouvrent et qui débordent de chaque côté, cet amant pilote dans son délire mystique y voit la métamorphose céleste d’une orchidée sauvage dévoilée de ses sous-vêtements intimes. Mais la beauté ne se laisse t’elle pas effleurer à travers un voile ? Des failles qui se pavoisent de leurs franges sourcilières et de leurs oriflammes. Ici une « clue-bouche » avec ses lèvres sensuelles et des dents étincelantes. Là un « dôme menton » arrondi comme une arabesque. Cet Amant pilote rivé sur ses commandes poursuit ainsi par la voie royale la déréliction de la cuisse libertine ; étreignant le paysage de ses émotions ; ordonnant une abondante chevelure, luxure et qui plus est que la brise envelope délicatement
La danse de Shiva…
De là, après tant d’efforts, le pilote monte au-dessus de la turbulence dédaléenne, arpente le creux d’un mollet, glisse sur un monticule et aperçoit les troublantes aspérités du jardin des délices qui s’étalent à l’horizon dans leurs draperies des grands jours où l’azur déploie ses petits doigts roses. La pente s’offre à lui, délicieuse et sismique en quittant la gorge nue.
Là à l’entrebâillement des cuisses qu’il espère hospitalières, il chevauche à toute allure, badin dans le rouge, le sillon central pour venir se raccrocher tant bien que mal aux touffes clairsemées et ruisselantes de « Lure ». Alors sur l’onde majestueuse, l’extase s’installe dans l’absolue de la petite mort. Désarmé par les strates, il se prend à admirer la délicieuse turgescence cachée par devers le proscenium. L’entrée d’une voie apparemment invisible mène tout droit aux effluves parfumées. Mais la pliure se fait plus rebelle encore. Cirque mystérieux que le pilote appelle abysse. Il n’en doute pas une seconde et doit s’orienter, le compas à la main en brandissant sa brûlante torche, lançant son planeur, premier découvreur de la caverne.
Oh, Zarathoustra ! L’ivresse, la grande ivresse …
Il s’engouffre avec prudence et scrupule, en ressort pulpeux, trempé dans les ondes volcaniques. La vallée bouche et tressaille. Va-t-elle s’ébranler à la manière du « Vésuve ». Mais le planeur comme assoiffé, poussé par une puissance décuplée, redouble déjà sa glisse majestueuse. Les derniers lambeaux hyménaux s’épuisent à résister un moment où le « Congestus » s’enfle et s’étale en altitude. Il faut faire vite avant que n’explose par petites gouttes de rosée le musc laiteux et béni. Cimes astrales, montagnes de lumières sont secouées par l’orage… Alors se produit le dépôt de la substance blanche où suintent les laves séminales de l’étreinte libératrices et humide. Le rêve continu, royal qu’il était immense et divin.
Mais ce n’était qu’un rêve ; déjà au crépuscule, le pilote ayant assouvi ses fantasmes adultérins constate que la liberté s’est envolée.
Alors le calvaire durera jusqu’à l’aurore
St Auban sur Durance 04/1999
« Poème écrit après un shoot à l’oxygène pendant huit heurs de vol d’onde en planeur à dix mille mètre d’altitude au dessus des alpes. »

Zarathoustra

La vision duelle séparatrice (moi et les autres) implique et génère inévitablement chez l’humain la croyance que lui seul est le commandant de bord (c’est normal c’est l’illusion de la réalité que nous expérimentons) pour décider et agir à orienter les choses dans le sens qu’il « juge » bon. L’égo se régale dans cet oubli de Soi. Et s’éveiller ou se réveiller à sa véritable nature d’Être Tout Ce qui Est, est vite remis en arrière-plan quand le phénomène d’hypnose de notre réalité 4D nous confronte à des scénarios anxiogènes.

Si l’on s’inscrit ans cette perspective que Tout est l’Un dans son expression aussi diverse que variée, l’autre n’est alors que l’expression d’une partie différenciée de Ce que Je Suis.
Or, n’est-ce pas la question fondamentale qui s’impose à chacun de façon tellement lancinante (et urgente) : « Qui suis-je ? »
Les autres seraient donc un miroir qui m’en apporterait la réponse. Est-ce que je veux vraiment connaître la réponse et accueillir avec humilité ce qu’elle me révélera de ma Vraie nature ? Il semble en tout cas que l’égo, lui, n’en veuille pas, et se bat comme un damné pour rester maître de l’illusion qui crée sa propre existence. Il sait pour ça nous caresser dans le sens du poil, en nous soutenant notamment à créer des scénarios illusoires où « je » tiens une place particulière, où « je » a un rôle important à jouer, où « je » est dépositaire de secrets que les autres ignorent, où « je » est conscient là où règne l’ignorance, bref…j’en passe et des meilleurs (c’est du vécu). Cherchez l’erreur…..

Dans cette situation particulière et contraignante que nous fait traverser cette crise du covid, ne peut-on pas y voir un formidable coup de pouce ? La complexité, voire l’impossibilité, à gérer tous les paramètres perfides qu’elle révèle, ne nous laissant au final aucune autre alternative que de devoir s’en élever pour s’extraire de son illusion, et se remettre en lien avec Soi pour corriger cette dérive collective dont chaque égo individuel est l’auteur. Lao Tseu disait :  » Tu veux changer le monde, changes-toi toi-même ». Il avait sacrément raison le bougre, et c’est bel et bien à appliquer au sens propre.

Se laisser Voir et Accepter nos parts qualifiées d »ombre » en tant que « Ce qui Est », signe cette réconciliation inséparable et préalable au retour à l’Unité.
Quel potentiel déjà réalisé va-t-on activer au final ? Seule la Source connait son dessein.

En tous cas, aujourd’hui y a encore un peu de soleil dans mon ciel normand, et « Ça », c’est le beau cadeau du jour dont je vais grandement et avec joie profiter. 🙂
S.B

https://staticmail.editionsbiosante.fr/2020/05/egi/manuel_de_survie_luc_bodin_2020.pdf

J’ai donc reçu ce livre d’une amie, avec le texte ci dessous :
Le Dr Luc Bodin m’a demandé de relayer un message important ainsi qu’un livre qu’il a rédigé pour nous éclairer sur la situation actuelle.
Ce que vous vous apprêtez à lire demande une grande ouverture d’esprit.
Personnellement, je ne peux pas vous dire que j’y adhère totalement.
Mais je crois à la liberté de parole et à l’expression de toutes les idées, aussi étonnantes soient-elles. Parmi les éléments qui m’ont le plus intéressés, dans ce livre:La manipulation de nos peurs et de nos énergies, en ces temps de coronavirus, nous empêche d’élever nos consciences ; L’élévation de la vibration terrestre se serait beaucoup accélérée et a atteint des sommets précisément au moment du confinement. Il vous propose une explication dans ce manuel ;Et surtout, il vous partage 10 clés simples à mettre en place pour développer la puissance de votre pensée, remonter votre état vibratoire et retrouver la voie de la lumière.Certains seront choqués par ce qu’ils vont lire. Pour d’autres, ce sera une source d’inspiration.
Dans tous les cas, sentez-vous totalement libre d’adhérer ou non.
C’est dans ce souci de liberté que je vous relaie son message et ce livre gratuit que le Dr Bodin met à la disposition de tous.Belle lecture et portez-vous bien,
 Antoine Harben 

Voilà, bien cordialement, Maryse