L’homme qui parle avec les plantes

Nicholas RoerichVoici l’histoire d’un homme étonnant, paysan et porteur d’un savoir oublié qui fait appel aux éléments, aux forces cosmiques et à des techniques particulières, et qui dans son pays, le Mexique, a été pris au sérieux par des ingénieurs qui ont appliqué ses stupéfiantes méthodes de culture. Avec des résultats à grande échelle tout aussi stupéfiants…

Les lobbys industriels étant ce qu’ils sont, peut-on s’étonner que des décennies plus tard l’omerta soit toujours dominante sur ces techniques en harmonie avec la vie, qui permettraient de fournir une nourriture saine et abondante à toute la planète ?

A la demande de Yvo Perez Barreto je suis obligé de retirer le film car je n’avais pas vu qu’il était encore commercialisé par « Magique Trotter« . Je vois avec lui si peux obtenir un extrait significatif de son film. En attendant, sachez que vous pouvez vous le procurer ici et en voici un court extrait…

Extrait : L’homme qui parle avec les plantes – 3mn 08″ 

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

A propos Le Passeur

Nomade sur le chemin...
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246 réponses à L’homme qui parle avec les plantes

  1. kings dit :

    Bonjour, j’ai mis a disposition le livre et le documentaire en entier sur http://kings.ciki.me/?p=96

    le savoir n’est rien sans le partage.

  2. Margelle dit :

    et voici un message reçu aujourd’hui, daté du 23/02/14… pour qu’un film portant sur les dangers des pesticides puisse sortir en salle :

    « Objet : : Peux-tu faire suivre ? Merci

    Voici une affaire qui nous concerne tous, SANS EXCEPTION ! La sortie en salle du film : « Nos enfants nous accuseront ».

    Pour que ce film soit en salle (film qui dénonce les méfaits de la mauvaise alimentation et des pesticides), il faut qu’un maximum de personnes regardent la bande annonce dans les 2 jours qui suivent.

    C’est le nombre de visites dans les 2 jours qui fera emporter la décision de sa mise en distribution grandes salles.

    Faites le suivre rapidement, s’il vous plaît, à tous vos contacts, merci par avance.

    Voici la bande annonce à visionner et à transmettre :

    http://www.idph-videos.com/nos-enfants-nous-accuseront.htm

    Pour que Monsanto & Consorts ne soient pas leur futur… » »

    Cela semble d’actualité…. aujourd’hui et demain !!!

  3. Jonas 27 dit :

    Bonjour mes amis
    Je sens que tout se matérialisera pour vous mes amis.
    Je pense que c’est Katerina qui disait (pourquoi vouloir contrôler les rêves). Premièrement, je les appellent rêves,pour situer l endroit car là est la vrai réponse a ce qui vient. L inconscience (l oublie)est égal (ici et la bas).
    Il faut amener (la conscience), la bas.Par les transcendance accomplis ici ,nous apportons (la conscience) la bas.
    Ce sont les mondes inversés. Cette machine (le net)a été créer pour lire notre inconscience et maintenant notre conscience. Chaque ligne est (lu ,étudié, observé etc)…
    Il faut trouver un lieux (intouchables) et c est ce qui forme cette étape et bien plus encore. Il n y a pas de contrôle la dedans ,c est le total accomplissements de son potentiel (a chacun).

  4. Marie-Anne dit :

    Et merci à toi aussi, Patricia! ♥
    (Refais peut-être la manip demain, et sinon, on te lira « en-haut », ce n’est pas grave!),
    je t’embrasse aussi de tout cœur!♥♥

  5. Katerina dit :

    Etapes , étapes …
    Merci Jonas
    Catherine

  6. Jonas 27 dit :

    Hahahahahaha!!!!
    Sans vouloir tourner le fer dans la plait,j’adore la synchronicité entre ce plantage monstre des commentaires (sans vouloir manquer de respect a ceux qui font tout pour rétablir la situation)et cette nouvelle étape ou il faut apprendre a sentir les courants.Tout est indispensable .

  7. Patricia dit :

    Recoucou Marie-Anne,

    Je vois que cela n’a pas fonctionné malgré vos claires explications….ce n’est pas grave !
    Merci pour ton aide et ta Présence.

    Patricia

  8. Patricia dit :

    Merci beaucoup Marie-Anne pour tes indications qui m’ont été précieuses puisque tu vois …cela a marché !! je n’avais pas validé certainement !

    Ton visage m’apparait aussi doux et tendre que celui de mon imagination ! ♥♥

    je t’embrasse,

    Patricia

  9. Katerina dit :

    Je suis de tout cœur avec ceux et celles qui ont des problèmes de connection .
    ☼☼☼
    Catherine

  10. Eve Lyne dit :

    Dans le silence et la solitude on entend plus que l’essentiel.
    Bonne année à tous. ♥

    • Bergelle dit :

      Magnifique message Eve Lyne, que je crains de ne pas trop respecter, même si je l’entends parfaitement… Tu fais si bien de le rappeler… ♥♥

  11. Patricia dit :

    @ Thau,
    Je me retrouve encore en haut…je te jure que je ne fais pas dans la provoc inconsciente…,mais z’ai tout bien fait comme tu l’as dit pourtant.
    Nouvel essai…
    Après…
    Je reste connectée en silence, c’est ce que je comprends, c’est bien aussi ♥♥

    Amicalement,
    Patricia

    • Thau dit :

      Ne nous quitte pas
      Je t´inventerai
      Des mots insensés
      Que tu comprendras
      Je te raconterai
      L´histoire de ce roi
      Mort de n´avoir pas
      Pu te rencontrer
      Ne nous quitte pas….

      et essais de changer de mot de passe ça mange pas de pain!

      • Patricia dit :

        @ Thau
        Coucou me revoilou !
        Merci beaucoup Thau pour ton humour …j’adore !
        J’avais déjà changé mon mot de passe mais quand j’ai vu que cela ne marchait pas, une part en moi s’est imposée en disant ‘ t’es vraiment trop nulle » et je suis repartie dans ma cabane au fond du jardin (où il n’y a personne!).
        Après je me suis passé la petite vidéo d’Isabelle Padovani sur les M.A.I ( multiples aspects intérieurs) et ai repris mon élan !
        http://www.youtube.com/watch?v=2dFUJSTWQxM

        Néanmoins, je pense que de faire des breaks dans les échanges nous aident, comme le dit Eve Lyne, à prendre de la distance pour mieux regarder et comprendre ce qui se rejoue à l’intérieur de nos émotions ou sur d’autres plans.

        Je suis contente de te, de vous retrouver ♥ !
        Si ce message se retrouve encore en haut…ben…c’est qu’il est en haut!

        Chaleureusement,

        Patricia

        • Thau dit :

          Yes! ton com. est bien placé…tu peux faire un break l’esprit tranquille 🙂

        • Margelle dit :

          Et bien voilà, Patricia, tu as raison, et je voulais aussi faire un break !! mais j’ai fini (oui, ok, je sais, je suis un peu lente !) à comprendre le message du Passeur, alors à priori, je redeviens Margelle, YOUPII !! et maintenant, silence radio ! on va voir combien de temps ? mais j’essaie, promis !
          Bises à toutes et tous ! 🙂

    • Marie-Anne dit :

      Patricia, moi, je suis allée dans la colonne « fonctionnalités » ci-contre à gauche, j’ai tapé sur « connexion », et, comme je n’étais plus sûre de mon mot de passe 🙂 , j’ai suivi la procédure pour en changer ( je suppose que pour ceux qui s’en souviennent, il y a moyen de le changer directement sur son propre profil, de valider, puis de revenir sur le site); je suis donc arrivée sur mon profil, l’ai validé et suis retournée sur Urantia Gaia. ( n’oublie pas de valider)

  12. Patricia dit :

    ♫♫♪♥☻☼♪♪♥

  13. Marie-Anne dit :

    Comment, ça, Soleil Bleu, tu t’es « juste connectée »?
    ( euh, on n’est pas déjà connectés (sur Internet, of course), à partir du moment où nos messages arrivent sur le site du Passeur et où notre nom et notre adresse-mail sont donnés?
    Il y a autre chose à faire?)
    Merci d’avance pour ta réponse! 🙂

    • Soleil Bleu dit :

      En fait, c’est parce que justement mon nom n’apparaissait plus que j’ai tenté de me connecter, mais pas possible, il fallait que je change mon mot de passe. Je l’ai donc changé, ensuite je me suis connectée et tout est rentré dans l’ordre.
      Mais j’ai vu plus bas que Cécile a seulement changé son mot de passe et désormais tout va bien 😉

      • Le Passeur dit :

        Merci de l’info, c’est ce que j’avais suggéré dès le début mais ça n’a pas marché pour Margelle, il reste donc bien à faire de même à ceux qui ont ce problème avec les commentaires.

        • Soleil Bleu dit :

          A vrai dire c’est même encore un peu plus alambiqué que ça !!
          J’en donne les détails ultimes pour Margelle, afin qu’elle essaye avec son ancien (mais toujours vivant) pseudo 😉

          Mon mot de passe n’étant pas reconnu, j’ai donc fait les démarches pour en créer un autre, et à partir du message que j’ai reçu sur ma boite mail, j’ai rentré….le MÊME ancien mot de passe qu’il ne reconnaissait pas, et là ! il l’a accepté comme s’il était inédit ????? J’ai pu alors me connecter sans problème et poster à nouveau à la bonne place.

          • Bergelle dit :

            Merci Soleil Bleu ! Je reste bloquée, car depuis que j’ai reprogrammé Bergelle, et du coup en haut du site, j’ai une barre avec inscrit « salutations, Bergelle », comme s’il attendait quelque chose d’autre (mais quoi ?) et dans les fonctionnalités, je n’ai plus ni inscription ni connexion…. j’ai sûrement une manip à faire, mais je ne voudrais pas me déconnecter !!! Le Passeur essaie de voir…. mais puisque Bergelle va… je reste reliée…

            • Le Passeur dit :

              Mais non, tout ça est normal, tu n’as pas accès à la connexion ou l’inscription parce que tu es déjà inscrite et que tu es connectée. Et tes messages sont bien attribués sous ceux à qui tu t’adresses.

      • Marie-Anne dit :

        Merci, Soleil Bleu,
        Je me suis reconnectée et j’ai changé mon mot de passe.
        On va voir si ça marche!

  14. Marie-Anne dit :

    En ce qui concerne le livre de  » l’homme qui parle aux plantes », Soleil Bleu, je suis heureuse que le lien t’aie intéressé.
    Je ne suis pas sûre qu’il y ait là le livre dans son intégralité, mais, on y trouve déjà, au moins, de nombreux extraits!
    Je suis bien d’accord avec toi qu’on ne peut vraiment pas compter sur les lobbys de
    l’agroalimentaire,…reste, effectivement, l’ouverture des consciences! 🙂
    Très amicalement à toi!

    • Soleil Bleu dit :

      C’est juste que 231 pages, certes limitées dans le format largeur, ça devient un livre pour moi 😉
      M’en vais maintenant le déguster dans son intégralité (n’en ai lu qu’un tiers et l’ai vite recopié dans son intégralité tant les textes ou vidéos de même style sont vites censurées ou disparaissent de la toile ).
      Merci encore et très belle année 1014 pour toi 🙂

  15. Bergelle dit :

    @ Jonas, je commence à intégrer ce que tu entends par « transcendance »… super belle avancée… je crois que le mot que tu emploies « transparence » nous y conduit…
    J’entends bien également les précisions que tu donnes sur ton rêve (qui n’en est pas un) et qui nous parle de la vie… et je veux bien croire que « nous », « moi » ne sommes pas trop à l’aise avec de fortes vibrations… Dame, il faut s’accoutumer aux grosses lames, aux projections de lave, et rentrer dans l’oeil du cyclone… mais en effaçant la peur, on a une chance d’y arriver. En tout cas je ne compte pas sur le mental pour nous y aider ! Merci Jonas pour ta réponse si chaleureuse.
    @ Spot, j’aime beaucoup ton interprétation de « Margelle », je m’y sens très bien…
    @ Soleil Bleu : oui, je crois que nous sommes sur la même ligne de vie… avec des tempéraments bien différents, c’est ça qui est étrange et beau…..
    et bises à toutes et tous…..

    Margelle ♥

  16. Katerina dit :

    ☼☼☼
    Bonne année Marie Anne .
    Catherine

  17. Soleil Bleu dit :

    Alors Margelle, je garde l’empreinte de ce nom qui s’allie bien avec celle de ta perception de nos mondes 🙂
    Et puis en écrivant Bergelle, je penserai Margelle, alors…..
    En passant….une si belle loyauté dans le dernier com que tu as adressé à Jonas m’a montré une figure « impeccable » de l’Amour Vrai, et je te remercie de m’avoir fait vibrer en résonnance à son/ton expression ☼♥☼…

  18. Marie-Anne dit :

    PS: Jonas, il semblerait que le jumelage entre Guanajuato et Québec ne soit pas très actif, si l’on en croit cet article:

    http://www.lapresse.ca/le-soleil/actualites/la-capitale/201209/06/01-4571850-quebec-fait-le-menage-dans-ses-jumelages.php

  19. Marie-Anne dit :

    Bonjour, mon cher Jonas,

    Concernant le Pays des Sept luminaires, je ne peux pas t’en dire beaucoup plus que ce que j’ai déjà dit ci- dessous ( loin ci-dessous, dans les tous premiers commentaires sur « l’homme qui parle avec les plantes »- commentaires du 15 et du 16 décembre, je crois).
    J’avais été rechercher quelques indications sur internet.
    Concernant le jumelage avec le Québec, si tu tapes sur ton moteur de recherche certains mots-clés
    ( comme : Guanajuato; Guanajuato jumelage Québec), tu devrais trouver des informations;
    concernant le Pays des 7 luminaires, tu peux taper :  » la Hoya de cintora misterioso « : tu devrais tomber sur plusieurs articles en espagnol avec traduction française
    (approximative) possible.
    Et puis, puisque tu sembles en connexion particulière avec ces lieux, tu peux aussi demander à ton Cœur toutes les informations adéquates pour toi: elles t’arriveront sûrement au bon moment.
    Voilà, mon ami; de tout cœur avec toi!

  20. Marie-Anne dit :

    À Katerina,

    Merci, Catherine; je suis tout à fait en accord avec ce que tu nous dis.
    De tout coeur: Excellente nouvelle année à toi! <3

  21. Katerina dit :

    Merci Marie Anne ,

    Il est possible de vivre en paix et de montrer aux autres que c est possible .
    Non pas en enseignant mais en étant .
    Cela demande d apprendre , et d explorer notre intériorité .
    Je ressens ce que tu dis .
    Amitiés et de tout cœur avec vous tous .
    Catherine

  22. Bergelle dit :

    Soleil Bleu, à ce petit jeu de colin maillard, j’ai changé mon pseudo… mais ça n’a rien changé au fait que je me retrouve malgré tout en haut !!! et que très peu (j’en ai repéré 3) arrivent, grâce à leurs ondes subtiles (!!!) à se maintenir là où ils le souhaitent… il ne nous reste plus qu’à pratiquer l’humilité et à essayer de « subtiliser » (enfin à peu près.. ) nos vibrations… 🙂 … mais peut-être que le Passeur arrivera à nous éthériser ????? 🙂
    Signé Margelle, Bargelle, Bergelle… (tu choisis celui que tu préfères…. ) 🙂

  23. Marie-Anne dit :

    Bonjour, Jonas et Mar/bergelle,

    Belle Joie à vous et à tous! 🙂

    Jonas, je viens de lire le récit de ton rêve et votre échange de commentaires, à Margelle et à toi, et voici, en vrac,peut-être,… et de manière incomplète, probablement, ce que cela m’a inspiré pour le moment:

    La violence, si l’on remonte progressivement son fil, a sûrement pour origine, dans un premier temps, une intense colère et une intense frustration, contre soi finalement
    ( puisqu’en fait, nous projetons autour de nous et sous forme d’éléments d’apparence extérieure, les conditions de cette colère et de cette frustration).

    La question, pour moi, n’est plus tant de savoir d’où vient cette violence (en fait due à la croyance de notre séparation d’avec l’Amour et de la perte pour nous de cet Amour, ce qui nous fait voir l’extérieur et l’autre ( voire nous-mêmes) comme un ennemi);
    non, la question est surtout maintenant, je pense, de comprendre pourquoi nous en sommes encore à devoir (dans certains cas) avoir à faire avec cette violence (régulièrement ou épisodiquement, selon les cas).
    Oui, qu’avons-nous encore à apprendre de cette violence?

    Pour moi, l’une des principales compréhensions qu’a à effectuer le violent, c’est qu’il est en fait …innocent et que tout dépend de l’amour compréhensif qu’il se donnera.
    Je ne dis pas que cet « ancien violent apparent » a fait, en agissant violemment, est « bien », ni qu’il faut le laisser faire; je dis que cette violence, il doit en comprendre
    l’origine profonde, et comprendre que cette violence n’est pas lui, mais qu’elle est seulement le résultat d’une terrible illusion qui lui fait croire:
    -qu’il doit se battre en permanence contre tout pour son bien -être et pour sa survie;
    -que tout lui est hostile ( y compris lui-même),
    -qu’il est seul et séparé de tout, et surtout rejeté par l’Amour!
    – etc, etc,…
    Le jour où cet être comprend qu’il est Vie et que le « reste » du monde et les  » autres », c’est lui aussi; le jour où il comprend qu’il n’est pas réellement séparé , ni du reste , ni de l’Amour (Amour qu’il est sous ses oripeaux dans l’expérience 3D), ce jour- là, tout peut commencer à changer:

    car, au sein-même de l’illusion (et de son obscurité artificiellement exagérée et densifiée), il a amené un début de Lumière de Compréhension et d’Amour.
    Bien sûr, cet être n’en est qu’au début de sa « remontée »; tout ne change pas en une seconde ( sauf peut-être dans certains cas? Ou à partir d’un certain moment?).
    Mais, de manière générale ( et pour le moment), cet être se retrouve comme nous, dans le rêve de Jonas: c’est-à-dire, qu’il se retrouve entouré de ces « monstres » qui sont une projection de ses peurs et de celles de tout le collectif humain dont il fait partie.
    Il doit alors apprendre à rester centré sur son Coeur, en confiance et sans se laisser distraire; il doit apprendre donc, à rester centré sur cet Amour et cette Unité qu’il ne veut plus perdre de vue et dont il accueille désormais, en conscience la Lumière.

    Très souvent, il rechutera; mais il apprendra aussi de ces chutes, car tant qu’il y a chute, c’est qu’il y a encore un peu à éclaircir, à ajuster, à nettoyer ou à intégrer.
    Et ensuite, il s’en relèvera, plus fort, jusqu’à ce que sa Lumière augmentant dans son Cœur (qu’il n’a pas oublié d’ouvrir de plus en plus à Elle), il rayonne cette Lumière partout en lui et autour de lui.
    C’est ce rayonnement qui englobe, illumine et transmute les monstres fantoches!

    Lorsque j’explique cette façon de voir les choses ( qui n’engage que moi, bien évidemment, mais que je partage avec qui résonne avec elle), je me fais souvent traiter, au mieux de douce et brave rêveuse, au pire, …de Bisounours!

    A mes yeux, ceux qui voient en moi cette rêveuse pathologique, pourraient être comparés à cette personne qui dit, en substance, dans le rêve de Jonas, « qu’entourés de monstres et qu’hors du calme et de la lumière, nous ne pourrons jamais réussir à faire jaillir la Lumière de nos Cœurs! »
    Et pourtant, si, nous le pouvons, même si c’est difficile: ces monstres sont une illusion, et puis, c’est notre rôle (un de nos rôles actuels) de faire jaillir la Lumière dans ce monde illusoire, basé sur la séparation, le manque artificiel d’Amour et la peur!

    Quand aux dates et aux chiffres, mieux vaut ne pas s’y attarder: ils sont peut-être des repères approximatifs, des probabilités ou des moyennes, mais sûrement pas des vérités indéboulonnables.
    De même pour les prophéties: je crois qu’elles sont le plus souvent des avertissements ( « positifs ou négatifs ») de ce qui pourrait se passer sur certaines lignes que nous choisirions, mais en aucun cas, des futurs figés et obligatoires.
    À nous de jouer pour en éviter certaines et pour faire fleurir celles que notre cœur appelle (de toutes façons, les prophéties anciennes sont toutes à revoir.
    Créons donc notre futur avec notre Cœur, sans nous soucier du reste!).

    Donc de tout cœur à vous, Jonas, Margelle ( et aux autres, bien sûr!!!)! <3 <3 <3

    • Jonas 27 dit :

      Bonjour ma bonne amie MARIE ANNE .
      Je te souhaite une bonne année 2014 remplie d ombre de lumière fusionné et (surtout), non orienté. Ayant vécu ce rêve (qui n en est pas un),je vais t expliquer ce qui résonnait en moi(nous).
      ce n était pas un lieu ou vous vous sentiez a l’aise (vibrations intense). Ces monstres n étaient pas des projections de mes peurs(seulement).C était plutôt comme un dévoilement de se qui reste quand on ne transcende pas une peur et c’est la au est (la vrai) illusion d ou cette phrase (ça ne va pas fonctionner(les doutes___les monstres).Ce quil y avait autour de nous ‘nous appartenait collectivement alors l illusion était très forte. Ici (dans cette réalité),nous essayons d expliquer cette vision et (les monde inversé), s entrecroisent dans ,un tourbillon (intense). Nous co,co,co,co,co etc……créons ,maintenant, il faut l,utiliser.

      • Jonas 27 dit :

        Marie Anne j,aimerais que tu m,explique un peu plus ce que tu disais sur les sept luminaires et les correspondances entre le Québec et le Mexique.Le plus de détails serait apprécié.Ce message ressonne particulièrement en moi(clefs).
        Merci mon amie ,tu es très importante pour moi, tu le sais bien!!!

  24. Soleil Bleu dit :

    Ben le voilà revenu !!!!
    C’est finalement drôle ce petit jeu de cache-cache 🙂

  25. Soleil Bleu dit :

    Mes interactions avec le site deviennent de plus en plus hasardeuses.
    J’avais fait un com pour Jonas, celui-ci était en attente de validation. Je reviens sur le site, et celui-ci a tout bonnement disparu.
    Est-ce bien normal tout ça ???? 🙁
    Si non, (et j’crois que c’est non) quelqu’un a une idée de ce qui se passe ? Et donc de ce qu’il faudrait que je fasse ?

  26. Soleil Bleu dit :

    Merci Jonas de tes bons vœux.

    Continue d’orienter ton/nos regards vers cette « lumiombre » que nous avons avec le temps désappris à regarder et à Accepter comme étant LA couleur, Le son, La résonnance, Le lieu et principe ultime d’accomplissement de la grande réconciliation d’avec Soi et la Paix de nos mondes.
    Que l’Energie des étoiles, de la lune, du soleil, de tes/nos Esprits totem, te/nous fassent chevaucher les lignes du temps et ouvrent nos cœurs à la compréhension de l’harmonie à l’œuvre dans cet immense champ/chant de la Création.
    In lakech mon ami, par delà le visible qui nous cache encore en partie la fréquence d’Amour Universel inscrite en toute chose, mais que nous apprenons petit à petit à ré-écouter, à re-sentir et à re-connaitre comme Principe d’Unité duquel nous avons pris Vie, avec lequel nous gardons un lien d’appartenance infaillible, la Conscience pâle ou ardente mais vivante à jamais de cette co-naissance en Je, Lui, Nous, du et en UN.
    Que la clarté de ton aube Jonas s’allie à celle des millions d’autres qui se lèvent à l’horizon de cette nouvelle année 2014 et soutiennent Urantia Gaïa dans les efforts que lui demande sa propre re-naissance.

    • Jonas 27 dit :

      Wow!!!Comment rajouter mes pauvres mots après de tels chef d oeuvres.
      On te laisserait écrire un article sur ce thème et se serait un des plus grandiose que l’on aurait lu.
      Je t aime et bonne année a toi.

  27. Bergelle dit :

    Cher Jonas ! Ta réponse me donne une joie de la taille d’un gratte ciel !
    tu as raison de ne pas être chagrin, nous avançons, nous progressons… Oui ta réponse était une projection, et c’est si beau de le reconnaître ! Oui elle m’a également apporté ta version des choses… et j’en tire profit. Il y a toujours une part de vrai qui se glisse dans tout. Et il y a une part que je reconnaissais absolument… Mais bien sûr je me devais de te répondre de ma place…. pour que nous avancions ensemble, si tu l’acceptais… et tu l’as fait et je trouve cela merveilleux; Je me faisais d’ailleurs la réflexion que j’avais ma part de responsabilité quand je t’ai décerné un rôle d’éveilleur… cela pouvait effectivement t’amener plus loin que le rôle que je te proposais. Ce qui n’a pas manqué !! J’en suis donc responsable, et je devais reprendre mon pouvoir ! Je me disais également que si tu le voulais bien, tu allais rentrer mieux dans la maîtrise dont Marie-Anne te parlait « une fois »… Je me disais que le pouvoir cela s’exerce, cela s’apprend… et c’est essentiel de s’y confronter… nous avons tous à nous exercer…. et trouver notre pouvoir à sa « juste » place….
    Je rajoute que si tu n’avais pas accepté ma réponse, j’aurais stoppé l’expérience… mais non, nous pouvons continuer… 🙂
    Avec tout mon amour, Jonas….

  28. Jonas 27 dit :

    Bonne et heureuse année a tous et a toute .
    L’an passé a pareil heure ,je me souvient d’avoir lu les articles et les commentaires et ce que je ressentais ,c’étais la confusion.
    Celle d’être passé droit devant cette date butoir(21 -12-2012) et celui d’être devant le néan.
    Il sait passé beaucoup de choses en cette annés 2013 avec la fusion de l’ombre et de la lumière (accepté a part égal et non orienté).
    La transcendance a fait naître et renaître et elle continuera a jamais.
    Cette année apporte avec elle ,un nouveau courant que je ne suis pas le seul a sentir mais,comme pour la précédente ,il y aura des éclaireur qui baliseront leur passage.
    C’est aasez simple !!!
    Toute cette force qu’a fait naître la transcendance (((DOIT SERVIR)))!!!
    Il est temps d’agir en tant que (((CO-CRÉATEUR EN PUISSANCE))) et comme dirait une amie très cher ((((((((((((RIEN NE L’ARRËTERA)))))))))))))

  29. Thau dit :

    Meilleurs voeux à toutes et tous!

    Une approche complémentaire à celle résumée dans la vidéo
    Vu dans « Les Chroniques d’Arcturius »

    Fraternellement

    Masanobu Fukuoka et l’agriculture du non-agir

    Masanobu Fukuoka est un des pionniers de l’agriculture « du long terme » (sustainable). Il aime dire de lui qu’il n’a aucune connaissance hormis celle contenue dans ses livres, dont La révolution d’un seul brin de paille (Chez Trédaniel – Editions de la Maisnie, 1983) et The Natural Way of Farming, démontrant ainsi qu’il ne manque pas de sagesse.. Sa méthode d’agriculture ne nécessite pas de labour, pas de fertilisants ni de pesticides, pas de désherbage ni d’élagage ainsi que très peu de travail! Il accomplit tout cela (y compris des rendements élevés) grâce à une extrème précaution dans la détermination de la période de semis tout comme dans le choix des combinaisons de plantes (polyculture). En résumé, il a élevé l’art du travail avec la nature à un très haut degré de raffinement..
    Il décrit comment on peut appliquer ses méthodes d’agriculture naturelle aux zones désertiques de la planète, et ceci sur la base de son expérience en Afrique en 1985.
    Biographie
    Microbiologiste de formation, il s’est spécialisé en phytopathologie, avant de commencer à douter des progrès apportés par l’agriculture scientifique. Il abandonne alors son poste de chercheur et part cultiver sa ferme familiale sur l’île de Shikoku. Dès lors, il consacre sa vie à développer une agriculture plus conforme à ses convictions, qu’il qualifiera d’agriculture naturelle. Ses recherches, inspirées de ses racines culturelles zen, taoïste, shinto, bouddhisme, vont dans le sens d’une unification spirituelle entre l’Homme et la Nature. A partir des années 1980, ses travaux rencontrent progressivement une reconnaissance mondiale, et il multiplie les conférences et rencontres internationales. Sa ferme devient un lieu d’échange sur ses pratiques pour des experts et curieux venus du monde entier.
    Il est l’auteur de la Révolution d’un seul brin de paille qui raconte et théorise son expérience en agriculture naturelle. Sa pratique inspire en grande partie la permaculture de Bill Mollison et David Holmgren, malgré des différences philosophiques notables, l’agriculture naturelle étant basée sur le non-agir et le refus du savoir scientifique et rationnel.
    En laissant faire la nature, et en limitant au maximum les interventions humaines nécessaires, il réalise que le rendement de sa production de riz est meilleur qu’en agriculture classique. Même sans apport extérieur, sa méthode d’agriculture a pour principal effet d’enrichir le sol plutôt que de l’épuiser.

    Selon lui, l’esprit de discrimination, qui frappe l’ensemble de nos sociétés, a touché aussi l’agriculture productiviste moderne, et en explique les dérives. L’esprit de non-discrimination permet à l’homme attaché à la nature de la percevoir comme un tout non différentiable. Le sūtra du cœur, qu’il cite, essence du bouddhisme zen, résume l’esprit et la pratique de cet ancien chercheur en pathologies des plantes. Sa référence à Dieu sera plus marquée dans son dernier livre. Son premier ouvrage offre un éclairage simple et clair sur l’évolution de l’agriculture japonaise et mondiale.
    En 1988 il a reçu le Ramon Magsaysay Award, souvent considéré comme équivalent au prix Nobel en Asie pour ses travaux et services rendus « à l’Humanité ».
    Beaucoup de travail a été fait pour adapter la méthode Fukuoka aux conditions de l’agriculture européenne, entre autres les recherches des français Marc Bonfils et Claude Bourguignon, du travail de Emilia Hazelip, qui au cours de nombreux stages en France, en Espagne, et aux États-Unis, ont repris les fondamentaux du travail de Fukuoka.
    Les quatre principes de l’agriculture naturelle (permaculture) de Masanobu Fukuoka /extrait de La révolution d’un seul brin de paille
    1- NE PAS CULTIVER, c’est-à-dire ne pas labourer ou retourner la terre. Pendant des siècles les agriculteurs ont tenu pour établi que la charrue était essentielle pour faire venir des récoltes. Cependant, ne pas cultiver est le fondement de l’agriculture sauvage. La terre se cultive elle-même, naturellement, par la pénétration des racines des plantes et l’activité des microorganismes, des petits animaux et des vers de terre.
    2- PAS DE FERTILISANT CHIMIQUE OU DE COMPOST PREPARE. [Pour fertiliser, M. Fukuoka fait pousser une légumineuse en couverture du sol, le trèfle blanc, remet la paille battue sur les champs et ajoute un peu de fumier de volaille (à la suite de la construction d’une route entre son poulailler et ses champs, ses volailles ne pouvaient plus se balader dans ses cultures. Il a été contraint à cet apport.] Les hommes brutalisent la nature et malgré leurs efforts ils ne peuvent pas guérir les blessures qu’ils causent. Leurs pratiques agricoles insouciantes vident le sol de ses aliments essentiels et l’épuisement annuel de la terre en est la conséquence. Laissé à lui-même, le sol entretient naturellement sa fertilité, en accord avec le cycle ordonné de la vie des plantes et des animaux.
    3- NE PAS DESHERBER, NI MECANIQUEMENT, NI AUX HERBICIDES. Les mauvaises herbes jouent leur rôle dans la construction de la fertilité du sol et dans l’équilibre de la communauté biologique. C’est un principe fondamental que les mauvaises herbes doivent être contrôlées, non éliminées.
    4- PAS DE DEPENDANCE ENVERS LES PRODUITS CHIMIQUES. [Mr Fukuoka fait pousser ses récoltes de céréales sans produit chimique d’aucune sorte. Sur quelques arbres du verger il a occasionellement recours à une émulsion d’huile de machine pour contrôler la cochenille (insect scales). Il n’utilise pas de poison persistant ou à large spectre, et n’a pas de « programme » pesticide] Depuis le temps que les plantes faibles se sont développées, conséquence de pratiques contre nature telles que le labour et la fertilisation, la maladie et le déséquilibre des insectes sont devenus un grand problème en agriculture. La nature, laissée seule, est en parfait équilibre. Les insectes nuisibles et les maladies des plantes sont toujours présents, mais n’atteignent pas, dans la nature, une importance qui nécessite l’utilisation de poisons chimiques. L’approche intelligente du contrôle des maladies et des insectes est de faire pousser des récoltes vigoureuses dans un environnement sain.
    Pratique de l’agriculture naturelle…
    « Mes champs sont peut-être les seuls au Japon à ne pas avoir été labourés depuis plus de vingt ans, et la qualité du sol s’améliore à chaque saison. J’estime que la couche supérieure riche en humus, s’est enrichie sur une profondeur de plus de douze centimètres durant ces années. Ce résultat est en grande partie dû au fait de retourner au sol tout ce qui a poussé dans le champ sauf le grain.» M. Fukuoka
    Culture
    Quand le sol est cultivé on change I’environnement naturel au point de le rendre méconnaissable. Les répercussions de tels actes ont donné des cauchemars à des générations innombrables d’agriculteurs. Par exemple quand on soumet à la charrue un territoire naturel, de très solides mauvaises herbes telles que le chiendent et I’oseille arrivent parfois à dominer la végétation. Quand ces mauvaises herbes s’installent, I’agriculteur est confronté à une tâche presque impossible, le désherbage annuel. Très souvent la terre est abandonnée.
    Quand on est confronté à de tels problèmes, la seule solution de bon sens est de cesser en premier lieu les pratiques contre-nature qui ont amené cette situation. L’agriculteur a aussi la responsabilité de réparer les dommages qu’il a causé. La culture du sol devrait être arrêtée. Si des mesures douces comme de répandre de la paille et de semer du trèfle sont pratiquées, au lieu d’utiliser des machines et des produits chimiques fabriqués par I’homme pour faire une guerre d’anéantissement, I’environnement reviendra alors à son équilibre naturel et même les mauvaises herbes génantes pourront être controlées.
    Fertilisant
    Il m’arrive de demander en causant avec des experts de la fertilité du sol : « Si un champ est laissé à lui-même, la fertilité du sol augmentera-t-elle ou s’épuisera-t-elle? ». D’ordinaire ils hésitent et disent quelque chose comme : « Bien, voyons. Elle s’épuisera… » Non, ce n’est pas le cas si I’on se souvient que si I’on cultive le riz pendant longtemps dans le même champ sans engrais, la récolte se stabilise alors autour de 24 quintaux à I’hectare. La terre ne s’enrichit ni ne s’épuise.
    Ces spécialistes de réfèrent à un champ cultivé et inondé (culture du riz – MD). Si la nature est livrée à elle-même la fertilité augmente. Les débris organiques animaux et végétaux s’accumulent et sont décomposés par les bactéries et les champignons à la surface du sol. Avec I’écoulement de I’eau de pluie les substances nutritives sont entraînées profondément dans le sol pour devenir nourriture des microorganismes, des vers de terre et autres petits animaux. Les racines des plantes atteignent les couches du sol plus profondes et ramènent les substances nutritives à la surface. Si vous voulez avoir une idée de Ia fertilité naturelle de la terre, allez un jour vous promener sur le versant sauvage de la montagne et regardez les arbres géants qui poussent sans engrais et sans être cultivés. La fertilité de la nature dépasse ce que I’on peut imaginer. C’est ainsi.
    Rasez la couverture forestière naturelle et plantez des pins rouges du Japon, ou des cèdres, pendant quelques générations et le sol s’épuisera et s’ouvrira à I’érosion. Par ailleurs, prenez une montagne improductive à sol pauvre d’argile rouge et plantez-la en pins ou en cèdres avec une couverture du sol en trèfle et en luzerne. Comme I’engrais vert [note 1] allège et enrichit le sol, mauvaises herbes et buissons poussent sous les arbres, et un cycle fertile de régénération commence. Il y a des cas où le sol s’est enrichi sur une profondeur de dix centimètres en moins de dix ans.
    Pour faire pousser les récoltes également, on peut arrêter d’utiliser des fertilisants préparés. Dans la plupart des cas une couverture permanente d’engrais vert et le retour de toute la paille et de la balle sur le sol seront suffisants. Pour fournir de I‘engrais animal qui aide à décomposer la paille, j’avais I’habitude de laisser les canards aller en liberté dans les champs. Si on les y laisse aller quand ils sont canetons, pendant que les plantes sont encore toutes petites, les canards vont grandir en même temps que le riz. Dix canards vont pourvoir à tout le fumier nécessaire sur un are et aideront aussi à contrôler les mauvaises herbes.
    J’ai fait cela de nombreuses années jusqu’à ce que la construction d’une route nationale vienne empêcher les canards de traverser pour aller aux champs et revenir à la basse-cour. Maintenant j’utilise un peu de crottes de poule pour aider à décomposer la paille. Sur d’autres terres, canards ou autre petit bétail sont encore possibles.
    Ajouter trop d’engrais peut causer des problèmes. Une année, juste après le repiquage du riz, je louai un demi hectare en champs fraîchement plantés de riz pour une période d’un an. Je vidai toute I’eau des rizières et procédai sans fertilisant chimique, répandant simplement une petite quantité de crottes de poule. Quatre champs poussèrent normalement. Mais dans le cinquième, quoi que j’y fisse, les plants de riz poussèrent trop épais et furent attaqués par la brunissure (blast disease). Quand je questionnai le propriétaire à ce sujet, il dit qu’il avait utilisé ce champ tout I’hiver comme dépôt de fumier de poules.
    En utilisant de la paille, de I’engrais vert et un peu de fumier de volaille, vous pouvez obtenir de hauts rendements sans ajouter de compost ni de fertilisant du commerce. Depuis plusieurs dizaines d’années maintenant, je reste tranquille à observer la démarche de la nature pour faire pousser et fertiliser. Et tout en observant, je fais de magnifiques récoltes de Iégumes, d’agrumes, de riz et de céréales d’hiver, cadeau pour ainsi dire de la fertilité naturelle de la terre.
    Venir à bout des mauvaises herbes
    Voici quelques points clef à se rappeler dans la manière d’agir avec les mauvaises herbes.
    Dès qu’on arrête de cultiver, la quantité de mauvaises herbes décroît nettement. Les variétés de mauvaises herbes dans un champ donné vont de même changer.
    Si I’on sème pendant que la moisson précédente mûrit encore, ces semences germeront avant les mauvaises herbes. Les mauvaises herbes d’hiver ne Ièvent qu’après la moisson du riz, mais à cette époque-là, les céréales d’hiver ont déjà pris une tête d’avance. Les mauvaises herbes d’été ne Ièvent qu’après la moisson de I’orge et de I’avoine, mais le riz est déjà en train de croitre avec vigueur. En calculant les semailles de sorte qu’il n’y ait pas d’intervalle entre la succession des cultures on donne aux graines semées un sérieux avantage sur les mauvaises herbes. Si I’on recouvre entièrement le champ de paille juste après la moisson, on coupe court momentanément à la germination des mauvaises herbes. Le trèfle blanc semé avec les semences, en couverture du sol, aide aussi à garder les mauvaises herbes sous contrôle.
    L’habituelle voie d’action sur les mauvaises herbes est de cultiver le sol. Mais lorsque vous le cultivez, les graines enfouies profondément dans le sol qui n’auraient jamais germé autrement, sont remontées à la surface et vous leur donnez une chance de germer. De plus, dans ces conditions, vous donnez I’avantage aux variétés à germination et croîssance rapides. Ainsi pourriez-vous dire que I’agriculteur qui essaye de contrôler les mauvaises herbes par la culture du sol, sème littéralement les graines de sa propre infortune.
    Contrôle des « maladies »
    Il faut dire qu’il y a encore des personnes qui pensent que si elles n’utilisent pas de produits chimiques leurs arbres fruitiers et leurs champs de céréales vont dépérir sous leurs yeux. En réalité c’est en utilisant ces produits chimiques que les gens ont préparé à leur insu les conditions par lesquelles cette peur non fondée peut devenir réalité.
    Récemment des pins rouges du Japon ont souffert de sérieux ravages dûs à une irruption d’hylobie de l’écorce (charançon du pin = pine bark weevils). Les forestiers utilisent maintenant des hélicoptères pour essayer d’arrêter les ravages par des pulvérisations aériennes. Je ne nie pas que ce soit efficace à court terme, mais je sais qu’il doit y avoir un autre moyen.
    Les chancres de I’hylobie, selon les dernières recherches, ne sont pas une infestation directe mais continuent I’action de parasites médiats. Les parasites procréent à I’intérieur du tronc, bloquent le transport de I’eau et des éléments nutritifs, et causent éventuellement le dépérissement et la mort du pin.
    La cause profonde, naturellement, n’est pas encore clairement discernée.
    Les parasites se nourrissent d’un champignon qui se trouve à I’intérieur du tronc de I’arbre. Pourquoi ce champignon s’est-il mis à proliférer ainsi à I’intérieur de I’arbre? Est-ce que le champignon a commencé à se multiplier après que le parasite eût déjà fait son apparition ? Ou bien est-ce que le parasite a paru parce que le champignon était déjà Ià ? Cela se résume par la question : qui vint le premier : le champignon ou le parasite ? Qui plus est, il y a un autre microbe dont on sait très peu de chose, qui accompagne toujours le champignon, et un virus toxique pour le champignon. Les effets s’enchaînant en tous sens, la seule chose dont on soit absolument sûr est que les pins dépérissent en nombre inhabituel.
    On ne peut pas savoir quelle est la cause véritable du chancre du pin, ni les conséquences profondes du « remède ». Si I’on intervient à I’aveuglette cela ne peut que semer les graines de la prochaine grande catastrophe. Non, je ne peux pas me réjouir, sachant que les ravages directs de I’hylobie ont été résolus par des vaporisations de produits chimiques. Utiliser des produits chimiques agricoles est la manière la plus absurde de traiter des problèmes tels que ceux-là, et ne conduira qu’à de plus graves problèmes dans I’avenir.
    Les quatre principes de I’agriculture sauvage – (ne pas cultiver, pas d’engrais chimiques ni de compost préparé, pas de désherbage par labour ni herbicide et pas de dépendance chimique)- obéissent à I’ordre naturel et conduisent au réapprovisionnement de la richesse naturelle. Tous mes tâtonnements ont suivi cette ligne d’idée. C’est le coeur de ma méthode pour faire pousser Iégumes, céréales et agrumes.
    Agriculture au milieu des mauvaises herbes
    Une grande variété d’espèces de mauvaises herbes poussent avec le grain et le trèfle blanc dans ces champs. La paille de riz répandue sur le champ I’automne dernier est déjà décomposée en riche humus. La moisson atteindra environ 59 quintaux à I’hectare .
    Hier, quand le Professeur Kawase, qui fait autorité sur les herbes de pâturage, et le Professeur Hiroe, qui fait des recherches sur les plantes anciennes, virent la fine couche d’engrais vert dans mes champs, ils appelèrent cela une magnifique oeuvre d’art. Un agriculteur local qui s’était attendu à voir mes champs complètement recouverts de mauvaises herbes fut surpris de voir I’orge poussant si vigoureusement parmi les nombreuses autres plantes. Des experts techniques sont également venus ici, ont vu les mauvaises herbes, vu le cresson et le trèfle qui poussent partout, et sont partis en hochant la tête d’étonnement .
    Il y a vingt ans, quand j’encourageais I’utilisation d’une couverture du sol permanente dans les vergers, il n’y avait pas un brin d’herbe visible dans les champs ou les vergers dans tout le pays. En voyant des vergers comme les miens les gens arrivèrent comprendre que les arbres fruitiers pouvaient très bien pousser parmi toutes sortes d’herbes. Aujourd’hui les vergers couverts d’herbes sont communs au Japon et ceux qui ne le sont pas sont devenus rares.
    C’est la même chose pour les champs de céréales. Riz, orge et avoine peuvent pousser avec succès tandis que les champs sont couverts de trèfle et de mauvaises herbes tout au long de I’année. Revoyons plus en détail le programme annuel des semailles et moissons de ces champs. Début octobre, avant la moisson, on sème à la volée du trèfle blanc et des céréales d’hiver de variété à croîssance rapide parmi les tiges du riz finissant de mûrir [note 2]. Le trèfle et I’orge, ou I’avoine, Ièvent et poussent de deux centimètres et demi à cinq centimètres pendant le temps qu’il faut au riz pour être prêt à moissoner. Pendant la moisson du riz, les semences levées sont foulées par les pieds des moissonneurs, mais récupèrent en un rien de temps. Quand le battage est accompli la paille de riz est répandue sur le champ.
    Seed bomb
    « En un jour il est possible de faire assez de boulettes d’argile pour ensemencer environ deux hectares. Je trouve que là où les boulettes sont couvertes de paille, les semences germent bien et ne pourissent pas même les années de pluie
    Quand le riz est semé en automne et laissé découvert, les semences sont souvent mangées par les souris et les oiseaux ou bien elles pourrissent au sol et c’est pourquoi j’enferme les semences de riz dans de petites boulettes d’argile avant de semer. La semence est étalée sur un plateau ou une panière que I’on secoue dans un mouvement de va-et-vient circulaire. On la saupoudre d’argile finement pulvérisée et on ajoute de temps en temps une fine buée d’eau. Cela forme de petites boulettes d’environ un centimètre de diamètre. Il y a un autre procédé pour faire les boulettes.
    – On fait d’abord tremper dans I’eau pendant plusieurs heures la semence de riz décortiqué. On la retire et on la mélange à de I’argile humecté tout en foulant des pieds ou des mains. Puis on presse I’argile à travers un tamis en grillage de cage à poule pour le séparer en petites mottes. On doit laisser sècher les mottes un jour ou deux, ou jusqu’à ce qu’on puisse aisément les rouler en boulettes entre les paumes. Idéalement il y a une graine par boulette. En un jour il est possible de faire assez de boulettes pour ensemencer environ deux hectares.
    Selon les conditions j’enferme quelquefois les semences des autres céréales et des Iégumes dans des boulettes avant de semer. De mi-novembre à mi-décembre c’est le bon moment pour semer à la volée des boulettes contenant la semence de riz parmi les jeunes plants d’orge ou d’avoine, mais on peut aussi les semer à la volée au printemps . On étend sur le champ une fine couche de fumier de volaille pour aider à décomposer la paille et les semailles de I’année sont terminées.
    En mai les céréales d’hiver sont moissonnées. Après le battage toute la paille est répandue sur le champ.
    On fait alors entrer I’eau qu’on laisse stagner pendant une semaine à dix jours. Ceci provoque un affaiblissement des mauvaises herbes et du trèfle et permet au riz de lever à travers la paille. Durant juin et juillet la pluie suffit ; en août on fait passer de I’eau courante à travers le champ une fois par semaine sans la laisser stagner. Maintenant la moisson d’automne approche. Tel est le cycle annuel de culture du riz/céréales d’hiver par la méthode naturelle. Les semailles et la moisson suivent de si près le modèle de la nature qu’on peut considérer qu’elles suivent leur processus naturel plutôt qu’une technique agricole.
    Cela ne prend qu’une heure ou deux à un agriculteur de faire les semailles et de répandre la paille sur un are. A I’exception de la moisson on peut faire pousser seul les céréales d’hiver, et pour le riz deux ou trois personne suffisent en n’utilisant que les outils japonnais traditionnels. Il n’y a pas méthode plus facile, plus simple, pour faire pousser le grain. Elle comporte à pe