Les dons offerts par la responsabilité émotionnelle

Par Michael Brown.  (Traduction révisée 2012). 

Beaucoup parmi nous ont participé par le passé à des méthodes de nettoyage émotionnel et n’ont pas atteint les résultats espérés. Notre douleur, notre colère et notre chagrin semblent sans fin. Nous avons donc commencé à nous demander si nous faisions quelque chose de manière incorrecte. Il se peut que l’une des raisons de notre manque de succès soit dû au fait que nous avons abordé le nettoyage émotionnel de façon réactive sans nous rendre compte que tout ce qui résulte d’un comportement réactif ajoute un déséquilibre supplémentaire. Cette discussion est destinée à transformer notre approche du nettoyage émotionnel afin que celui-ci puisse nous permettre de rétablir consciemment notre équilibre plutôt que d’augmenter inconsciemment notre mal-être.

Nous abordons tous inévitablement le nettoyage émotionnel de façon réactive car nous y sommes conduits par un sentiment d’inconfort. Il est peu probable que quelqu’un expérimentant le bien-être se sente appelé à purifier son corps émotionnel. Le ‘Catch 22’ (situation paradoxale) nous explique que tout comportement réactif fait systématiquement naître un déséquilibre, il se peut donc qu’au départ le nettoyage émotionnel nous mène vers un inconfort encore plus grand et si nous persistons à rester dans la réaction face aux déséquilibres de notre corps émotionnel, nous ne faisons que jeter de l’huile sur le feu.

En ce sens, nous ne pouvons désirer aborder nos peurs et espérer les dépasser simplement parce que nous sommes ‘effrayés’ de ce qui pourrait se passer si nous ne le faisions pas ; ou aborder notre colère parce que nous sommes contrariés par notre irritabilité continuelle et que nous espérons la dépasser ; ou encore aborder notre chagrin parce que nous sommes épuisés par nos larmes incessantes et que nous espérons le dépasser.

Une autre façon d’aborder notre tristesse, notre colère et notre peur de manière réactive – ce qui signifie aussi que nous les abordons inconsciemment – est lorsque nous le faisons en fonction des autres. Par exemple, si nous essayons de faire face à notre déséquilibre émotionnel parce que nous avons peur de perdre notre compagnon ou notre emploi si nous ne le faisons pas. De telles approches, bien que ‘nobles’, sont également réactives et ne nous permettront pas de réaliser un nettoyage émotionnel durable. Même si nous accomplissons un changement dans notre comportement grâce de telles motivations, la réalité est que si l’on enlève le stimulus externe de la situation qui nous a donné envie de réaliser ce nettoyage émotionnel – ex: notre compagnon ou la menace d’un licenciement – nous reviendrons tôt ou tard vers un comportement émotionnel déséquilibré.

Tous les ajustements de nos comportements obtenus depuis une réaction sont stimulés extérieurement.

Pour être permanents, les ajustements de nos comportements doivent être menés de l’intérieur.

Un autre exemple de cette approche stimulée extérieurement est par exemple lorsque nous participons à « un travail de groupe sur la libération des émotions » où nous nous appuyons sur un groupe pour faciliter, soutenir et encourager notre nettoyage émotionnel. Nous ne pouvons faire aucun progrès réel et durable si nous avons besoin de la présence d’un groupe pour réaliser ce travail. C’est un début, mais quand il s’agit d’accomplir profondément des ajustements intérieurs, un groupe ne peut être qu’accessoire. Lorsque nous exposons en public la libération de nos émotions, nous faisons toujours le jeu des « besoins et désirs » de notre inconscient ; nous mettons en scène une représentation en utilisant notre drame personnel pour attirer subtilement l’attention des autres – une attention que nous n’avons pas encore la maturité émotionnelle de nous offrir à nous-mêmes. Par le travail de libération des émotions il s’agit de mûrir émotionnellement, de devenir pour nous-mêmes le soutien que nous avons cherché chez les autres et cela ne peut véritablement s’accomplir si nous avons besoin de leur présence au cours de nos expériences libératrices.

Tout ce que nous faisons qui est motivé par la présence des autres est réactif.

Une autre raison pour laquelle notre travail de libération des émotions peut s’avérer stérile est notre insistance « à vouloir comprendre » la nature complexe du déséquilibre émotionnel que nous vivons. Si nous devons comprendre ce qui nous arrive et la raison pour laquelle cela nous arrive pour permettre au processus de libération émotionnel de se dérouler, c’est alors que nous n’avons pas encore vraiment pénétré dans les couches émotionnelles ; c’est que nous ne sommes pas encore arrivés au ‘cœur du sujet’. S’accrocher à « vouloir comprendre » signifie que nous errons encore sur le plan mental.

La façon la plus efficace pour nous libérer de notre charge émotionnelle négative est de « pleurer tout seul sans absolument aucune raison ». C’est le signal que nous avons quitté le plan mental et que notre attention est pleinement immergée dans notre corps émotionnel.

Le moment où nous intégrons que « la seule issue à un comportement réactif entraine encore davantage d’inconfort » nous sommes prêts à envisager une autre approche vers notre cœur.

Notre défi consiste donc à aborder le nettoyage émotionnel par la réceptivité et non par la réactivité. En d’autres mots, comment pouvons-nous activer la fréquence de notre responsabilité émotionnelle authentique ? Nous trouverons la réponse à cette question si nous sommes capables de percevoir les choses sous « une plus large perspective ».

Cela va nous demander d’élever notre conscience par-delà son intrication avec la peur, la colère et le chagrin qui nous poursuivent et la placer plutôt dans le Dharma en ramenant à la lumière le plus haut dessein de tout ceci : la divine intention qui sous-tend cette étape particulière de notre voyage éternel. C’est ce que nous désirons faire au cours de cette discussion et cela nous demande de revenir un instant en arrière et de prendre du recul pour éveiller notre clairvoyance grâce à notre intuition.

Le Processus de la Présence nous présente deux outils de perception : « La Voie de la Conscience » et « Le Cycle des Sept ans ». L’intention de cet ouvrage en nous proposant ces outils est de nous dévoiler l’intentionnalité de notre incarnation dans notre expérience humaine actuelle.

‘La Voie de La Conscience’ nous révèle que notre conscience évolue de façon précise, intentionnelle et méthodique depuis le plan vibratoire (matrice) vers le plan émotionnel (enfance) vers le plan mental (adolescence), puis dans l’expérience physique (adulte).

‘Le Cycle de Sept Ans’ nous révèle le déroulement de cette séquence intentionnelle et nécessaire afin que nous puissions développer notre capacité à interagir avec les différentes caractéristiques de notre expérience.

Ces deux outils de perception nous aident aussi à intégrer la raison pour laquelle ‘le contenu émotionnel’ est le point d’origine de la qualité de notre expérience et pourquoi c’est donc cet aspect de notre expérience (le cœur) qui doit être rééquilibré si nous voulons dépasser notre mal-être.

En d’autres termes, la paix n’est pas une circonstance physique ni un concept mental ; la paix authentique est un état d’être, lorsque nous l’embrassons émotionnellement, lorsque nous la ressentons, elle rayonne sur notre état mental et jusqu’au cœur de nos situations sur le plan physique.

Lorsque nous cherchons à retrouver la pleine conscience (– en détachant notre attention du paradigme basé sur le temps et en nous réveillant à la complétude de notre authentique Présence immortelle tout en voyageant dans cette expérience humaine mortelle–) ‘La Voie de La Conscience’ nous permet de réaliser qu’il existe un chemin précis et intentionnel qu’il nous faut prendre. Nous devons inverser la façon dont nous avons eu l’habitude d’emprunter cette voie.

En d’autres mots, nous devons d’abord parvenir à être présents dans notre corps physique, puis atteindre la clarté mentale et enfin l’équilibre émotionnel. Ce n’est que lorsque cela est accompli que nous pouvons nous réveiller à notre identité vibratoire. Si nous sautons l’une ou plusieurs de ces étapes du chemin, il nous faudra à un moment donné revenir pour les compléter.

Le but de cette évolution intentionnelle vers l’éveil de notre pleine conscience est évident dans toutes les pratiques de méditation :

– On nous enseigne d’abord à adopter une posture physique et à rester tranquille.

– Puis on nous propose un mantra à répéter pour nous apaiser et nous concentrer sur nos processus de pensée.

– Ensuite on nous encourage à accueillir l’expérience de ‘l’amour et de la dévotion’ grâce à laquelle nous pénétrons sur le plan « spirituel » ou vibratoire.

Une fois encore nous observons le mouvement de notre attention qui se déplace du physique vers le mental puis vers l’émotionnel pour entrer dans le vibratoire. (Dans Le Processus de la Présence nous utilisons le mot « vibratoire » au lieu de ‘spirituel’.)

Le problème est qu’en raison de l’intensité de notre mal-être émotionnel refoulé, beaucoup d’entre nous essayent de prendre un raccourci : nous essayons de pénétrer directement sur le plan vibratoire sans aborder méthodiquement et intentionnellement chaque étape du voyage qui s’avère nécessaire.

Notre « raccourci vers Dieu » se manifeste inévitablement comme une tentative camouflée de fuir l’expérience dans laquelle nous nous trouvons ; nous tournons le dos à l’importance et à la signification de notre vie ordinaire de tous les jours et recherchons plutôt « une expérience spirituelle » qui pourrait d’une certaine manière nous sauver de notre inconfort quotidien. Nous dissimulons souvent ce comportement réactif sous la forme d’une quête pour « ouvrir notre conscience », « réaliser notre destin » ou « connaître Dieu ».

Cependant, peu importe la manière dont nous la camouflons, notre recherche d’une « expérience spirituelle » qui se trouverait hors du quotidien que nous expérimentons déjà ne peut être qu’une réaction, pas une réponse. Il s’agit d’une réaction à notre mal-être intérieur profondément refoulé auquel nous tentons d’échapper. Du fait que nous avons la conviction que notre mal-être est dû à quelque chose se trouvant « là-bas à l’extérieur », nous croyons qu’en changeant ce quelque chose « là-bas à l’extérieur » cela va nous aider, par exemple en devenant un « disciple spirituel ».

S’il n’y avait en nous aucun mal-être, nous n’aurions absolument aucune envie de « sortir du lit » et de rechercher activement des réponses ou le salut à l’extérieur de notre expérience quotidienne ordinaire.

C’est donc en réaction à notre mal-être intérieur que nous rejoignons des chemins spirituels et des mouvements religieux qui promettent de « nous délivrer de la souffrance de ce monde ». Nous nous retrouvons alors à suivre des maîtres et des groupes qui nous promettent de nous mener au ciel vers un quelconque paradis ou vers Dieu. Il nous est dit qu’une fois arrivés dans ce futur refuge il n’y aura plus de souffrance, mais ce qui exigera que nous accomplissions certaines pratiques (pendant de longues années voire des vies) – Dans cette perspective, « suivre » n’est qu’une réaction. Il n’y a là rien de responsable. Suivre une personne ou suivre les autres nous éloigne de nous-mêmes. Nous abandonnons notre pouvoir à une idée, à une autre personne que nous-mêmes, à une organisation ou à une pratique basée sur le temps.

Les voies spirituelles et les religions qui promettent de nous sauver de nos souffrances passées et présentes en nous garantissant un avenir parfait nous volent notre moment présent.

Ces organisations et ces individus nous volent nos vies, juste sous notre nez. Toute démarche qui nécessite « un sauveur » ou un « paradis » pour réaliser son objectif est une démarche réactive car elle nous fait aborder Dieu comme un moyen d’évasion.

Dieu n’est pas un moyen d’évasion.

Dieu est partout. A quoi pensons-nous échapper et où croyons-nous fuir ? Croyons-nous vraiment que nous allons accomplir quelque chose d’essentiel en abordant notre Source de façon réactive ? Tout comportement de réaction, sans exception, fait naître un déséquilibre.

Lorsque nous nous comportons inconsciemment et de façon réactive, nous mésinterprétons le mot « suivre ». Nous croyons ensuite littéralement que pour accomplir quelque chose spirituellement nous devons abandonner l’endroit où nous sommes pour aller là où se trouve quelqu’un d’autre ; et que si cette personne se déplace, nous devons alors nous déplacer également. Il est vrai qu’il existe des Maîtres sur cette terre qui sont là pour nous initier aux mystères vibratoires de notre propre identité. Cependant, lorsqu’ils disent « Suivez-moi », ils veulent dire « Que ma présence physique sur cette terre soit un reflet extérieur de votre potentiel intérieur afin que vous preniez conscience de comment vous évoluez dans l’accomplissement du Soi et donc de la ‘Réalisation de Dieu’ « . Ils mettent ainsi l’accent sur « votre propre évolution ». Ils ne sont pas en train de vous dire « laissez tomber tout ce que vous êtes en train de faire et rejoignez-moi ici » ou « habillez-vous tout en blanc et donnez-vous un nom Indien ». Lorsqu’un Maître authentique utilise le mot « suivre », il fait toujours référence à un ajustement intérieur et non pas à un mouvement extérieur. Les Maîtres qui exigent qu’on les suive au sens littéral du terme – un groupe se déplaçant avec eux où qu’ils aillent – sont à éviter à tout prix. Nul Maître authentique n’a « besoin » ou ne « veut » de disciples. Un Maître n’a besoin d’aucun adepte pour être un Maître. Potentiellement, nous sommes tous des Maîtres. Dans cette perspective, qui est censé suivre qui ?

Toute activité extérieure réalisée dans le but de « devenir spirituel » est une réaction inconsciente vis-à-vis d’un mal-être émotionnel intérieur.

Voilà donc ce que beaucoup d’entre nous ont fait inconsciemment : Nous avons abordé le domaine vibratoire comme une réaction au mal-être que nous vivons actuellement en nos cœurs. Dès que nous pouvons l’admettre intérieurement, nous sommes libres de l’emprise que tous les faux prophètes peuvent avoir sur nous.

Cette approche réactive (celle d’essayer de prendre un raccourci vers le plan vibratoire) se manifeste aussi de façon évidente au sein de nombreuses organisations New-Age par la façon dont celles-ci s’identifient comme étant des mouvements dédiés au « Corps, Mental & Esprit ». Le mot « Cœur » est laissé de côté.

Il se peut que cela ne soit pas fait consciemment mais c’est révélateur de la façon dont nous essayons dans notre ignorance de conquérir le plan vibratoire alors que nous méconnaissons la façon d’aborder méthodiquement et intentionnellement ‘La Voie de la Conscience’.

Nous ne pouvons contourner notre cœur et nous attendre à rencontrer ce que nous considérons être Dieu. Dieu est amour et le cœur est le point d’origine pour expérimenter cet amour pendant que nous sommes incarnés sur les plans physique, mental et émotionnel.

Dieu ne peut être connu que par le Cœur.

Dans de nombreux textes bibliques, il est expliqué très clairement que « la souffrance est la clé de la libération ». Nos religions et nos maîtres — dont les émotions n’ont pas été intégrées — ont mal interprété ces textes et les ont par conséquent dénaturés, ils les ont utilisés pour nous faire accomplir toutes sortes de rites, rituels et dogmes ridicules qui ne servent qu’à ajouter davantage de souffrance à notre expérience. Ceci est dû au fait que les partisans de ces systèmes religieux et voies spirituelles n’ont eux-mêmes pas intégré leurs propres cœurs. Mentalement et physiquement paralysés, ils approchent les Ecritures de manière littérale. Toutes les Ecritures sont métaphoriques et toutes les métaphores parlent la langue du cœur. Afin d’entendre les véritables messages des Ecritures et d’être capables de nous abreuver à leurs vérités, il nous faut faire l’expérience de pénétrer et intégrer l’état de notre propre cœur. Lorsque ces textes parlent de « souffrance comme clé de la libération », ils ne signifient pas « ajoutez de la souffrance à votre expérience pour connaître Dieu ». C’est absurde.

Nous n’avons pas à ajouter de souffrance à notre vie pour nous libérer de notre inconscience ; nous devons faire face à la souffrance qui réside déjà dans nos cœurs.

Dans cette perspective, nos peurs, nos colères et nos douleurs actuelles possèdent un sens profond. Ces circonstances énergétiques sont des cadeaux. Comprendre ce dessein élevé au sein de nos inconforts actuels nous permet de transformer notre réactivité en réponse, et en conséquence, notre déséquilibre en équilibre. Découvrons ce changement de perception …

Lorsque nous sommes enfants, notre corps émotionnel fonctionne parfaitement, mais vers l’âge de sept ans il commence à se refermer pour que nous puissions entamer une période de développement focalisé sur le corps mental. Lorsque notre corps émotionnel se referme, nous en perdons pratiquement conscience. En d’autres mots, nous ne fonctionnons plus à partir de la « perception de nos ressentis ». Percevoir nos ressentis signifie que nous sommes capables de « sentir les conséquences de nos pensées, paroles et actes avant même de les mettre en œuvre ». La perception de nos ressentis peut également être appelée « la conscience des conséquences ». En tant qu’adultes, nous n’avons pas de perception de nos ressentis. C’est intentionnel.

Si nous avions la perception de nos ressentis, nous n’aurions pas vécu la moitié des expériences qui ont été les nôtres et notre monde n’en serait qu’appauvri. Il nous a fallu être inconscient afin d’initier et participer à la plupart des activités qui nous ont amenés vers ce moment d’éveil.

Du fait que nous ne fonctionnons pas à partir de la perception de nos ressentis, nous parlons, agissons et pensons d’une manière que sinon nous éviterions. Ce niveau d’engourdissement émotionnel nous est nécessaire afin que nous puissions pénétrer les voies obscures dans lesquelles nous sommes entrés afin d’y apporter la lumière.

Cependant, il arrive un moment dans notre évolution où il nous faut nous sortir de notre comportement inconscient et réactif. Nous devons nous réveiller pour que nous puissions effacer ces expériences inconscientes et les utiliser comme une palette de couleurs nous aidant à peindre ce monde avec un niveau de compassion qui ne peut naître que de l’humilité de l’expérience personnelle. Une partie de l’expérience de notre éveil est que nous devons nous reconnecter avec la véritable Présence que nous sommes afin de pouvoir agir à partir de cet état d’attention parfaite.

Il nous faut « être dans le monde, mais pas de celui-ci » ; il nous faut nous tenir les pieds ancrés fermement dans la terre mais le cœur embrassant consciemment le plan vibratoire. Comme ‘la Voie de la Conscience’ le révèle, cela demande que nous ré-entrions consciemment dans notre corps physique, que nous retrouvions notre clarté mentale, puis que nous nous engagions dans le challenge qui est de prendre conscience du potentiel de notre corps émotionnel en débloquant tous les schémas de disfonctionnements énergétiques inconscients qui alimentent nos comportements réactifs. Ces schémas émotionnels dysfonctionnels sont ce que nous appelons la peur, la colère et la douleur.

Rétablir l’équilibre émotionnel nécessite de ressentir ces conditions énergétiques – simplement cela – « RESSENTIR ». Pour ce faire nous devons d’abord ancrer notre attention fragmentée dans notre corps en ressentant les multiples sensations intérieures qui lui sont inhérentes, sensations que nous avons essayé d’éviter par la sédation et le contrôle. Sentir consciemment les diverses sensations physiques dans notre corps réveille automatiquement notre capacité à « ressentir » et sert donc de portail pour réveiller la conscience du corps émotionnel. C’est pourquoi la présence sur le plan physique doit être activée en premier. Dans ‘Le ‘Processus de la Présence’, la présence sur le plan physique est initiée par la pratique quotidienne de la respiration consciente et connectée.

Une fois que la présence sur le plan physique est activée, il nous faut retrouver la clarté mentale. Cet état de clarté mentale est triple :

Premièrement, c’est la prise de conscience que nous sommes responsables de la qualité de nos propres expériences de vie.

Deuxièmement, c’est la prise de conscience que le corps émotionnel est le point d’origine de la qualité de nos expériences.

Troisièmement, c’est la prise de conscience que ce n’est qu’en équilibrant le point d’origine de notre expérience que nous pouvons réellement équilibrer le déroulement de nos pensées et de nos circonstances extérieures sur le plan physique.

Une fois que nous atteignons ce niveau de clarté mentale, nous sommes prêts à cesser de penser et à nous abandonner entièrement au ressenti. Ce stade est une partie cruciale du voyage.

Ce n’est qu’en nous abandonnant à notre véritable état émotionnel que nous pouvons réveiller notre conscience du corps émotionnel.

Ce n’est qu’en « ressentant le véritable état de notre corps émotionnel » que nous pouvons réveiller la perception de nos ressentis.

Par la purification émotionnelle il ne s’agit donc pas « de nous débarrasser de tout çà pour pouvoir passer à autre chose ». C’est l’approche réactive par laquelle la plupart d’entre nous abordons ce travail – c’est cette même approche qui nous mène à croire que nous n’arrivons à rien et qui, au dire de tous, semble aggraver les choses. Par le nettoyage émotionnel, il s’agit « d’activer un état d’être au sein du monde par lequel nous fonctionnons à partir du cœur comme étant le point d’origine motivant toutes nos pensées, paroles et actes ».

Lorsque nous sommes en mesure d’agir à partir de la perception de nos ressentis, nous n’avons aucun besoin de loi. Là où il y a amour, il n’existe pas de loi. Lorsque nous pouvons ressentir les conséquences de nos pensées, de nos paroles et de nos actes avant de les mettre en œuvre, nous n’entretenons pas de comportements blessants et réactifs. Nous fonctionnons alors à partir d’un point d’amour et de respect authentiques pour toute forme de vie. Personne n’a à nous dire comment nous devons mener notre expérience en ce monde ; notre cœur nous guide à le faire naturellement. Réveiller la perception de nos ressentis nous transforme spontanément en êtres humains qui font preuve de compassion, d’amour, de respect et emplis d’attention consciente.

Ce n’est cependant pas le seul bénéfice qu’apporte la perception des ressentis ; elle stimule également la joie authentique. Jusqu’à ce que nous devenions capables de ressentir notre propre peur, colère et chagrin, nous ne pouvons connaître la joie. Jusqu’à ce que nous soyons capables d’embrasser notre propre mal-être intérieur, nous croyons à tort que la joie est un état émotionnel qui est à l’opposé de notre mal-être. Nous croyons à tort que la joie est « un état émotionnel dans lequel nous nous sentons heureux ». Il est inexact de penser que la joie est une émotion, en particulier ‘une émotion heureuse’.

La joie ne signifie pas se sentir bien; la joie signifie pouvoir tout ressentir.

La joie c’est nous permettre d’être attentifs à tous nos ressentis sans en censurer certains et en favoriser d’autres. La joie n’est ni le bonheur ni une émotion, la joie est « la relation consciente que nous entretenons avec notre corps émotionnel » ; nous ne pouvons donc connaître la joie authentique que lorsque nous mettons fin à notre relation réactive avec celui-ci.

Notre volonté d’enter dans un état de conscience où nous pouvons répondre (et non réagir) à nos peurs, colères et douleurs refoulées est donc un élément crucial du voyage. En accueillant celles-ci nous réveillons notre capacité de ressentir à nouveau – de ressentir profondément. Cette capacité nous permet de sentir ce qu’est véritablement la Vie. La vie n’est pas une pensée, un concept ou une idée. Elle n’est pas non plus une situation physique. La vie en son essence est un ressenti.

Si nous ne nous « sentons » pas en vie, c’est que nous sommes morts.

Le symptôme d’une personne sans vie est l’ennui. A moins que nos cœurs ne soient ouverts aux énergies en mouvement circulant en nous et autour de nous, nous ne sommes pas en Vie – nous ne savons même pas encore ce qu’est la Vie. Nous la recherchons donc mentalement par la « compréhension » ou physiquement par nos interminables « actions » ou encore par l’accumulation de ‘choses’. Le « Catch 22 » (situation paradoxale) signifie : que nous ne pouvons connaître le sentiment d’être en vie tant que nous fuyons inconsciemment l’inconfort qui se trouve en nos cœurs.

Nous ne pouvons savoir ce qu’est la Vie lorsque nous nous échappons du moment dans lequel nous sommes en croyant à tort qu’il existe quelqu’un ou un lieu autres qui vont nous sauver de ce monde.

Cependant, dès que nous permettons à tous les sentiments de nous pénétrer — un processus qui au départ commence par le désir de vouloir consciemment faire face à notre peur, notre colère et notre chagrin — nous réveillons la perception de nos ressentis. Grâce à cela toutes sortes d’aperçus s’éveillent en nous comme un lever de soleil nous délivrant d’une longue nuit obscure. Une fois que nous cessons de fuir notre inconfort intérieur et au contraire y répondons comme un moyen de nous apprendre à ressentir, l’expérience merveilleuse que nous avons tant attendue apparaît à l’intérieur, devant et tout autour de nous. C’est une découverte magnifique : Tout ce que nous recherchons se trouve devant notre nez. Réaliser cela permet à notre attention de s’installer au cœur de ce moment. Nous observons par la suite avec admiration que ce qui nous plongeait auparavant dans l’ennui se révèle en fait être la profonde expérience spirituelle que nous recherchions.

Ce n’est que lorsque nous embrassons tous les ressentis de façon égale comme étant des communications vibratoires provenant directement de Dieu, que nous pouvons commencer à reconnaître ce que notre existence est réellement : un Don de Dieu nous permettant d’avoir une relation intime avec tout ce que Dieu représente pour nous. C’est le « ressenti », non pas la pensée ou ‘le faire’ qui nous rend capables d’interagir directement avec le plan vibratoire. Ce qui est vibratoire doit être ressenti pour être connu. Quoi que représente Dieu pour nous, cela doit être ressenti pour être connu.

Lorsque nous essayons d’entrer dans une « expérience spirituelle » en contournant ou passant par-delà le cœur, nous nous privons des moyens de nous éveiller au ‘vocabulaire’ nécessaire pour communiquer directement avec le plan vibratoire. Nous pouvons alors méditer pendant 1000 ans sans pour autant faire d’expérience réelle et donc durable. Nous pensons ensuite que la joie signifie le bonheur et nous continuons à courir après un état émotionnel en essayant d’échapper à un autre.

Un tel comportement réactif crée un profond conflit intérieur dans nos cœurs. Nous nommons alors ce que nous fuyons « le diable » et ce vers quoi nous courons « notre sauveur ». Nous manifestons ensuite ce conflit vers l’extérieur, à l’image d’un monde en guerre avec lui-même.

Nous ne pouvons approcher le plan vibratoire en réaction à notre expérience de vie et nous attendre à accomplir quelque chose de réel ou durable. La conscience vibratoire n’est pas une échappatoire ; c’est la floraison naturelle de notre parcours humain, un voyage qui honore ‘la Voie de la Conscience’.

Si un parent donne à son enfant une somme d’argent et que l’enfant réagit en repoussant ce cadeau en demandant autre chose à la place, il est peu probable que le parent lui offre à nouveau de l’argent. Il continuera à prendre soin de lui, si toutefois le comportement réactif de l’enfant le permet, mais ne lui donnera plus aucun argent car il n’est pas encore à même d’apprécier ce cadeau. Cependant, si le parent donne de l’argent à l’enfant et que celui-ci lui donne de la valeur, c’est avec plaisir que le parent lui en donnera davantage car il voit que la valeur du don a été appréciée. En fait, le parent donnera même un jour à cet enfant tout ce qu’il possède sachant qu’il saura y accorder de la valeur par son appréciation.

Le mot « Appréciation » est à double sens. Il signifie « être reconnaissant pour », mais il possède également une autre fréquence : lorsque nous possédons des actions immobilières et qu’elles prennent de la valeur, cela signifie que leur valeur s’accroît (‘appréciation’ en anglais : ‘plus-value’). Lorsque nous apprécions quelque chose nous « lui donnons de la valeur à travers notre gratitude ». Notre expérience de vie est un don qui nous a été offert par notre parent vibratoire. L’apprécions-nous ? Lorsque nous la repoussons et recherchons plutôt une autre expérience qui puisse nous sauver de celle-ci, nous sommes dans la réaction face au don qui nous est offert par notre parent vibratoire. Nous faisons preuve d’un manque de maturité. Nous sommes infantiles.

Le cadeau de la vie doit être ouvert en conscience pour être apprécié. Cela ne peut s’accomplir que lorsque nous nous engageons à le ressentir pleinement au fond de nos magnifiques cœurs, avec toutes ses complexités.

Cela ne nous aide en rien de fuir l’expérience dans laquelle nous nous trouvons en ce moment pour courir vers une « voie spirituelle » ou une organisation religieuse qui promet de nous délivrer de nos souffrances. Cela ne nous aide en rien de suivre qui que ce soit promettant de telles choses. Ce n’est qu’un piège et une illusion et ne fera que nous entrainer dans l’inauthenticité, affaiblir notre intégrité et nous priver de l’expérience d’intimité avec notre essence vibratoire. Un tel comportement inauthentique et réactif nous amène à faire des choses stupides, comme porter des « vêtements spirituellement appropriés », pratiquer des rituels étranges et nous donner des noms Indiens fantaisistes alors que ce que nous avons de plus en commun avec les Indiens est le curry que nous consommons. Un tel comportement réactif est toujours une tentative d’échapper au mal-être de nos propres cœurs, peu importe combien ce comportement est flagrant ou subtil et peu importe la façon dont nous le cachons sous des gestes de « sainteté ».

Croyons-nous honnêtement que quelqu’un soit à même de nous sauver alors que nous sommes les seuls à savoir ce que ressent notre cœur ? Les autres peuvent réaliser des choses pour nous physiquement comme poster une lettre ou mentalement comme s’adresser au tribunal en notre nom ; mais personne ne peut ressentir pour nous. « Ressentir » est la responsabilité de notre ‘Âme’. Personne ne pouvant ressentir pour nous, personne ne peut guérir pour nous. Seule notre volonté de répondre à l’inconfort de notre cœur peut restaurer l’équilibre au point d’origine de notre expérience et permettre ainsi à cet équilibre intérieur de rayonner dans nos pensées et jusqu’au cœur de nos circonstances physiques. Ce n’est qu’en réalisant cet équilibre intérieur que nous entrons dans une relation « authentiquement joyeuse » avec notre corps émotionnel.

La joie signifie s’autoriser à tout ressentir. Dans cet état de lâcher-prise, nous développons un profond ‘vocabulaire’ appelé perception des ressentis qui nous permet d’interagir consciemment avec le plan vibratoire. Nous ne pouvons accomplir cela qu’au centre de ce que nous expérimentons ici et maintenant. Là est l’entrée symbolique au cœur de l’expérience appelée « crucifixion »:

Lorsque nous réalisons véritablement que nous ne pouvons rien faire d’autre que lâcher-prise à ce que nous ressentons à chaque instant et que ceci est la prochaine étape de notre éveil, c’est comme si nous nous retrouvions les mains clouées. Lorsque nous réalisons qu’il n’y a nulle part où aller pour rétablir l’équilibre dans notre propre cœur et qu’il nous faut lâcher-prise aux ressentis inhérents à ce moment, c’est comme si nous nous retrouvions les pieds cloués.

Notre seul choix est alors soit de réagir soit de répondre.

Si nous choisissons de réagir nous ajoutons à notre souffrance et cela prolonge l’expérience que nous devrons de toute façon traverser. Lorsque nous répondons à notre éveil dans le moment présent, la conscience se déploie de manière naturelle à un rythme plus adapté à la beauté de notre épanouissement.

Il n’est absolument pas nécessaire d’ajouter de la souffrance à notre expérience comme moyen de connaître ce que Dieu représente pour nous. L’importance des souffrances de notre cœur est en proportion directe avec l’importance des ressentis qu’il nous faut expérimenter pour nous réveiller pleinement ‘au vocabulaire de la perception des ressentis’. Lorsque nous répondons à cette souffrance intérieure et observons les fruits d’un tel lâcher-prise, nous ne pouvons nous empêcher d’être saisis d’admiration devant la profondeur de l’expérience appelée La Vie au cœur de laquelle nous nous trouvons.

A travers la guérison de notre propre souffrance, nous apprécions spontanément la valeur de ce moment ainsi que l’infinie complexité des ressentis qui s’y tissent et y évoluent en spirales. Cette appréciation nous permet d’approfondir toujours davantage l’expérience, indéfiniment. Grâce à l’éveil de la conscience de notre corps émotionnel, notre propre cœur nous élève jusqu’à l’étreinte intime avec tout ce que nous avons recherché. Nous retrouvons, ici et maintenant, tout ce que nous croyions avoir perdu. Par la suite, nous expérimentons la conscience de notre essence vibratoire en répondant à ce que nous recevons dans notre vie et non en y réagissant. Il nous est alors donné davantage. Il nous est alors Tout donné.

© Michael Brown.

Traduction française : Linda P. Steketee – Source originale. 

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source)

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234 réponses à Les dons offerts par la responsabilité émotionnelle

  1. Relience dit :

    Pour sortir du shémas action/réaction,
    Il faut être en mode don/réception.
    Voilou

  2. Cécile dit :

    Je vous réponds avec un peu de retard, n’ayant pas eu le temps de me connecter ces deux derniers jours. Alors, dans le désordre…

    Margelle,
    Je suis dans le Sud-Ouest, entre Pau et Mont-de-Marsan. Si tu veux l’adresse précise pour le visiter (je t’accueillerai avec plaisir), tu peux me joindre par la messagerie privée.

    Marie-Anne
    Electron harmonieux… J’adore ! Non, ce n’est pas du boulot, c’est du plaisir. Si ce n’en était pas, je ferais autre chose, voire je ne ferais rien. Je ne suis pas une bonne jardinière, mais je compense par l’amour que je donne au petit coin de planète qui m’a momentanément été confié. Et j’ai la chance de pouvoir communiquer assez facilement avec les dévas du jardin et des plantes (pour les questions de plan et de calendrier des interventions au jardin), ainsi qu’avec les esprits gardiens des plantes (pour les soins à donner à chaque plante en particulier).

    Acacia,
    Je ne sais pas ce que cela donne sous les autres climats. Ça fonctionne bien pour le Passeur et pour moi-même, qui sommes dans le sud (lui côté est des Pyrénées, moi côté ouest). Je suppose que pour les régions plus arrosées du nord, c’est encore mieux. Peut-être d’autres visiteurs du site ont-ils une expérience à partager ?
    En effet, le fait que j’aie répondu au commentaire de Freespirit est très probablement une réaction de mon ego, mais je ne considère pas l’ego comme une mauvaise herbe à arracher de force. Pour citer Jo Ann Read, dans « Ces Herbes qu’on dit mauvaises » : « Une mauvaise herbe est une herbe dont on n’a pas encore trouvé l’usage ». A méditer…

    Freespirit,
    Je suis totalement d’accord avec ce que tu dis sur le travail de lecture des messages effectués par le Passeur, mais comme je le disais à Marie-Anne, tout dépend de la façon dont on le vit. Mon jardin n’est pas « du boulot », et j’imagine (j’espère pour le Passeur !) que son travail de « tri » de nos messages n’est pas une corvée. De plus, s’il trouve que nos messages sont inutiles ou redondants, je le crois assez grand pour nous le dire.
    Cela dit, je reconnais que l’aspect foisonnant des messages peut parfois donner le vertige. Pour filer ma métaphore avec la nature et les jardins, j’ai appris en lisant l’excellent « The Earth Path », de Starhawk, hélas pas traduit en français (si un éditeur me lit, je veux bien en assurer la traduction !), que dans la nature, chaque plante a au moins deux ou trois fonctions, et que chaque fonction est assurée par au moins deux ou trois plantes différentes. Par exemple, il y a plusieurs plantes qui sont reminéralisantes (prêle, ortie…), plusieurs plantes qui sont assainissantes (thym, romarin…), etc. Nos commentaires suivent un peu la même voie. Derrière leur aspect parfois redondant, ils permettent de souligner une idée, de renforcer une énergie qui est là. La répétition n’est pas forcément un bafouillage inutile, du moins à mon avis.
    Et puis, c’est le propre des conversations, il y a des redites, des retours en arrière, des digressions, comme le prouve notre échange actuel, qui n’est pas en rapport direct avec l’article. Qu’importe ? Nous ne sommes pas ici pour tracer une épure mais, me semble-t-il, pour nous éclairer les uns les autres de nos petites ou grandes lumières.
    Quand à notre ego, certes, il existe, mais le condamner est-il la solution ? Si cela t’irrite, peut-être es-tu toi-même en quête de « moins d’ego », ce qui est tout à fait louable et devrait j’en conviens être notre quête à tous. Accepte que nous n’ayons pas tous atteint le même niveau que toi. Nous sommes tous en chemin, chacun à une certaine étape. Avec ton beau nom de Freespirit, je ne doute pas que tu te sois déjà libéré(e) de beaucoup de
    choses !
    Merci pour tes remarques sur le potager. Je ne sais pas si c’est « mon » potager qui est beau. Je dirais plutôt que c’est la nature qui l’est. Et, comme Stéphanie le dit si justement, tout est dans le regard que nous portons sur ce qui nous entoure. En jardinant, je ne fais qu’ouvrir à la nature un espace d’expression et d’échange.
    Par contre, quand tu dis que la peur des insectes (enfermés dans un verre) joue dans le fait qu’ils ne reviennent pas chez toi, cela m’interroge. Il me semble que c’est par l’établissement d’une relation de confiance et non par la peur que l’on peut se respecter mutuellement, non ?

    Marie Christine,
    Je trouve très beau ton témoignage sur ta ferme et tous ces animaux autour de toi. C’est l’Arche de Marie Christine… Dans ma prochaine vie, je veux être chouette ou chat dans ton jardin !

    Graffitique,
    As-tu essayé la fougère, la prêle ou l’ortie pour le mildiou ?

    Passeur,
    J’envie ta capacité à négocier avec les limaces. J’ai essayé, comme je le relate sur ce lien :

    http://lejardindelasorciere.jimdo.com/l-ange-du-jardin/9-la-guerre-des-limaces/

    sans grands résultats. J’habite dans un lieu très argileux et humide, où elles sont naturellement attirées. De plus, le jardin est entouré de champs de maïs qui, eux, sont abondamment saupoudrés de poison anti-limace. Je suppose que 1) mon jardin est pour les limaces un refuge à des centaines de mètres à la ronde 2) leur collectif animal doit tellement souffrir, à l’échelle locale, de cette agressivité humaine qu’il doit probablement résister à mes appels.
    Je t’avoue en toute franchise qu’après avoir vu 100% d’une plantation de laitues dévorées en deux nuits et la totalité de mes semis de tomates (en pots, sur une table surélevée) eux aussi dévorés, ainsi que le second semis réalisé dans les jours suivants, sans parler de TOUS mes semis réalisés directement en pleine terre, il m’arrive de mettre des granulés.
    Je le fais avec culpabilité, en demandant pardon aux limaces, mais je le fais quand même et je suis consciente que ce n’est pas ce que je veux vraiment. C’est encore quelque chose à résoudre dans ma relation avec les limaces. Partager avec elles (et les autres « prédateurs naturels du jardin »), je le fais avec plaisir. Ne rien voir pousser du tout sur de nombreux semis ou repiquages de suite… J’ai un peu plus de mal.
    Les premières années, j’ai accepté que les précédents potagers ne donnent rien, car je pressentais qu’il y avait des guérisons et des rééquilibrages à faire dans cet espace, ainsi que dans mes relations avec la nature, mais j’aimerais aussi pouvoir goûter les fruits de ce jardin ! Je me dis que cela se fera peut-être avec le temps, ou qu’il y a peut-être un manque de conviction de ma part…
    Cela dit, si tu as un conseil à me donner, je l’accueille avec gratitude !

    Pour conclure, j’emprunte tes sages paroles, cher Pierrot : Osons faire des erreurs c’est le meilleur moyen d’avancer !

    Amitiés à toutes et à tous

    • Le Passeur dit :

      « J’envie ta capacité à négocier avec les limaces. »

      Celle-là on ne me l’avait pas encore faite ! Je me suis longuement entraîné, plusieurs vies durant. Non, sérieusement, c’est pour les limaces comme pour les autres animaux (à part les mouches avec qui je n’arrive à rien). Maintenant, ce que tu décris des champs environnants expliquent en effet qu’elles n’ont peut-être que ton potager où se nourrir. J’ai pour ma part offert quelques choux chinois aux insectes. Le choux chinois est très coriace et repousse sans cesse, c’est donc un excellent potager pour les prédateurs habituels des salades. Et du coup mes laitues sont totalement préservées.

      • Marie-Anne dit :

        De toute façon, les animaux sont aussi tributaires de notre état de conscience individuel et collectif.
        Même notre façon de manger est tributaire de notre état de conscience (viande, végétaux ou prana? ).
        (D’accord, c’est un raccourci)

        Je crois que le jour où l’humanité aura vraiment élevé ses vibrations, les animaux et autres règnes dont il semble que nous ayons la responsabilité, auront tout naturellement une toute autre attitude.
        Leur façon de manger et de se comporter est tributaire de la nôtre: lorsque nous serons doux , respectueux et peut-être déjà « absorbeurs » de prana, les animaux seront-ils doux, participants et mangeurs de prana eux aussi?
        On verra bien!
        En attendant, les jardiniers négocient, si j’ai bien compris? 🙂

      • Cécile dit :

        Bon, je vais me trouver des graines de chou chinois !

    • graffitique dit :

      Bonjour et merci Cécile pour ces belles précisions. Notamment celle que tu m’indiques pour le mildiou, je vais donc me renseigner. Je pense que les spores sont possiblement sujettes aussi aux mutations comme tout ce qui vit.
      Mon petit terrain est indemne de toute chimie intentionnelle depuis plusieurs années, sauf un peu de bouillie bordelaise ce printemps dernier ( la peur d’une mauvaise récolte et ça c’est pas bien^^ ).
      Les bêtes je m’en accommode assez bien, je les laisse faire. Je souhaite au moins l’an prochain agrandir la surface que je peux cultiver, afin de la partager. Je ne sais si je saurai entrer en communication avec les dévas du potager, mais le coeur y est 🙂

    • Marie-Anne dit :

      Merci, Cécile pour toutes ces réponses!
      Si tu le veux bien, j’aimerais te contacter sur la messagerie Urantia Gaïa> Se connecter: est-ce bien toi qui y est inscrite sous le nom: cecile ?
      D’avance, merci

    • freespirit dit :

      Bonjour Cécile, bonjour à tous,
      Mon message avait aussi pour but de me mettre moi-même à l’épreuve car je savais que j’allais avoir des remarques. Ainsi j’ai pu voir ce qui gratte encore en moi.
      Voilà je livre à cœur ouvert ma façon d’avancer, il n’y avait aucune intention négative bien au contraire.
      Concernant les insectes, le verre n’est qu’un moyen transitoire pour les remettre dehors. Certains insectes sont calmes mais d’autres sont bien agités : voilà pourquoi je parlais de peur. Ils n’aiment peut être pas l’intention que je leurs soumets…
      Au plaisir de te lire et de vous lire.

      • Margelle dit :

        Freespirit, j’ai bien ri à ta méthode pour éloigner les moustiques. Je me disais aussi que tu allais avoir un retour… Et j’aime ta façon de le prendre..
        J’ai côtoyé une véto éclairée qui parlait aux moustiques, leur permettant parfois une piqure. Une autre qui disait avoir passé un pacte avec eux en Amazonie car ils étaient trop nombreux. Et ça marche. J’ai essayé, mais je crois avec encore trop peu de conviction; Il m’a semblé une fois qu’un moustique faisait demi-tour… Pour les aoûtats ou acariens qui me persécutent, j’ai essayé le verre d’eau reposant sur l’intention écrite, avec un léger effet pas très convaincant encore..
        Mais je suis sans doute encore trop mentale, pas assez proche de leur monde…

      • Thau dit :

        Insecte ou humains même combat!

    • Margelle dit :

      Merci Cécile pour ce retour qui me touche infiniment dans sa simplicité et sa tendresse. Je retiens avec joie ta proposition de venir visiter ton lieu, mais pour un futur à venir. J’habite également le sud ouest, mais plus au nord, le Périgord limite du Limousin, avec son humidité et sa terre argileuse. Actuellement ma vie au quotidien n’est pas toujours fluide, aussi je ménage mes absences…. mais cela va en s’améliorant !
      Concernant les limaces rouges, dont je vais finir par faire mon animal totem (elles sont belles dans la forêt !), j’ai une question au sujet de la négociation (!!!) avec les dévas. Comment s’y prend-t-on ? on en prend une et on la prie gentiment de s’éloigner du lieu et d’informer les autres de ce souhait ? on en réunit plusieurs et on fait une réunion de concertation avec avantages et inconvénients à rester sur le terrain, en essayant d’argumenter au mieux en faisant confiance à leur esprit de coopération ? on s’adresse virtuellement à l’esprit Limace ?
      Je crois que si on réussit cet exercice avec ces bestioles, on réussit avec toutes les autres.. (je crois que j’ai oublié la considération dans ma liste)…

      • François dit :

        🙂
        Margelle, pour ma part je parle (ce qui fait rire généreusement mon voisin immédiat) à toutes les plantes et animaux de mon jardin à chaque fois que je m’y rends. Lorsque je sème , je parle aussi aux graines , je ne les prient pas , je leur souhaite simplement le bonjour, bon courage pour le processus de transformation et une belle vie dans ce lieu. Alors j’en sème toujours plus qu’il ne m’en faut. D’abord pour mes enfants et potes qui habitent en ville et qui n’ont pas la chance d’avoir un bout de terre et aussi pour les animaux locaux. Je rajoute donc quelques salades et autres gourmandises limaciennes, c’est ce que j’appelle ‘la part de la nature.’ Cette part supplémentaire est pour eux, je leur explique comme je le ferais avec un humain, simplement et ça marche. Elles mangent ce qu’il leur est destiné et me laisse le reste. La même chose avec les oiseaux et mes plants de myrtilles par exemple… voilà, pas de grandes incantations, juste un partage, offrir et recevoir…..
        🙂
        et pour les mouches Passeur , ma ‘solution’ c’est de les attraper à la main et de les mettre dehors, je considère cela comme une façon de garder une certaine dextérité dans le geste et ça fait mon sport…. 😉
        Il est 5h45 , le ciel est étonnant de clarté ce matin, le ciel est ouvert à notre méditation de ce soir…. et il se réjouit…. tout comme moi 🙂 bises à tous.

        • alain thomas dit :

          Oui, les mouches, je les ai prises à la main longtemps. Maintenant, elles font comme elles veulent, les araignées aussi.
          C’est avec ma chatte que c’est compliqué. Elle imite le pépiement des oiseaux pour mieux les attraper. Alors je tape dans mes mains sans me lever du canapé,comme ça l’oiseau s’en va.
          Avant que ma chatte soit dans la maison (c’était celui de ma fille), j’avais des oiseaux qui entraient dans mon salon. Maintenant, comme ma maison jouxte un petit bois, ils se parlent entre eux et se préviennent de la présence de ma Bobbie dans le coin.
          Ce sont les corbeaux qui me font le plus impression. Ils se réunissent, ont un véritable langage. Une légende (?) dit qu’ils ont une cour de justice quand un des leurs ne respecte pas les règles. Is appliquent une sentence et le désigné subit les foudres de ses congénères.
          Parfois ma Bobbie me ramène un mulot ou une musaraigne. Une fois sur deux, elle ne les tue pas. Je récupère le rongeur, le fait prisonnier dans une boite et le remet en liberté. Attention, ne pas les prendre dans la main, ils peuvent mordre, ce qui est bien naturel.
          Les mantes religieuses entrent facilement dans les maisons. Quand elles perdent leur « verdeur », c’est qu’elles vont mourir, elles peuvent mourir où elles veulent.
          Les moustiques ne me piquent plus depuis longtemps, je ne sais pas pourquoi. En tout cas, ils sont les bienvenus.
          Ce ne sont pas les grosses araignées qui piquent mais les petites, encore faut-il qu’elles attaquent. Elles n’ont aucune raison de le faire sauf si elles se perdent dans le lit.

          • Thau dit :

            J’ai connu une mante religieuse qui entrait facilement chez moi…heureusement elle avait perdu une peu de sa verdeur!
            Attention aux grosses araignées certaines dégustent leur amant une fois l’acte consommé…

          • elba dit :

            Exact, les mulots mordent : j’en ai eu un suspendu à mon doigt, alors que je le sauvais des griffes de mon chat. 🙂
            Pour les araignées, je les prends délicatement avec un sopalin, ce qui évite de les écraser, et je les remets dehors.
            Les mouches me comprennent très bien lorsque je leur montre la sortie. 😉

        • Margelle dit :

          Merci François. Ton message est précieux et je l’aime, je vais m’entraîner. Il ne me reste plus que ma défense contre les acariens qui reste en plan… ♥ + sourire….

      • Cécile dit :

        Comme je le dis, avec les limaces, j’ai du mal. Avec les souris, j’ai eu des résultats intéressants. Je leur ai demandé de partir de la cuisine, elles ont accepté. Et elles sont toutes parties dans le bureau de mon mari, qui regarde maintenant avec un drôle d’œil mes histoires de communications avec les animaux.
        Je ne crois pas que la « négociation » (je reprenais le terme du Passeur) soit aussi cérébrale, avec avantages et inconvénients. L’âme de groupe, le déva de tel ou tel collectif animal, comprend plus les intentions que le discours. Il faut leur parler avec amour, mais aussi avec respect et fermeté. Leur demander de respecter ton espace, en leur proposant (et c’est là que l’aspect négociation intervient) un autre espace. On peut partager. Je ne vois pas pourquoi les animaux, qui participent à l’équilibre du jardin, n’auraient pas leur part. C’est, comme toujours, une question d’équilibre.

      • Thau dit :

        J’ai participé à des meetings avec des limaces c’est en effet dévas-stateur pour l’Esprit des non-limaces…

  3. Patrick dit :

    Le masculin est le défenseur éclairé des valeurs féminines.

  4. noemie dit :

    Bonjour Passeur,
    J’ai besoin d’une réponse ou d’un éclaircissement par rapport à la « vision »que j’ai eue dans la nuit du 15 novembre dernier.
    En effet, j’ai été réveillée par une lumière blanche très intense avec un visage humanoïde ovoïde pourvu de grands yeux noirs entourés d’un cercle noir qui a fait défiler très rapidement des pages encodées (je ne peux pas reconnaître tous les signes) dont la dernière comportait une portée avec des notes de musique.
    Je reconnais être en bonne santé mentale et possession de tous mes moyens mais cette expérience me trouble ……
    Je sais que je suis dans les pas de ma mère qui a passé sa vie à oeuvrer pour la nouvelle terre.
    En juin 2009, j’ai également eu une vision d’un visage blanc encadré d’un voile bleu à qui j’ai demandé « est-ce vous Marie »; elle m’a répondu par trois clignement d’yeux.
    J’ai également en plusieurs séances eu un défilé de visages principalement de femmes (qui doivent être les personnages de ma vie antérieure) et quelques visages d’hommes et d’animaux.
    Voila en quelques mots une synthèse de mes expériences très privées pour lesquelles je n’ai pas de confident et pour lesquelles je souhaiterai un avis averti et autorisé.
    Merci d’avance Passeur et Messager pour vos réponses.
    Bon dimanche à vous.
    Dieu vous garde !

    • Le Passeur dit :

      Eh bien ce sont de belles présences qui sont venues vous transmettre ce qu’il y avait à vous transmettre. Vous intégrez sur les plans subtils énormément de choses qui parfois sont accessibles sans pour autant les comprendre sur les plans plus denses, tout comme ces codes que vous ne comprenez pas à votre niveau de conscience mais que vous intégrez pourtant parfaitement.
      Prenez-les comme de cadeaux qui vous sont faits pour vous rappeler que vous n’êtes jamais seule et que vous œuvrez au-delà du visible bien plus que vous ne l’imagineriez. Maintenant vous dire qui sont ces personnages entrevus, je n’ai pas la réponse précise. Ils peuvent être une part de votre être sur un autre plan dimensionnel, un allié qui vous guide et avec qui vous avez passé ces accords de guidance avant de vous incarner, la manifestation d’une conscience sans forme qui en revêt une pour donner un sens que vous pouvez accepter à cette expérience, mais de toutes manières un clin d’œil bienveillant sur le chemin.

      • noemie dit :

        Merci Passeur pour votre réponse rapide.
        En effet je sais que je ne suis pas seule mais ces expériences ont une forte charge émotionnelle pour ma « petite personne » !!!!
        Je vais faire une belle randonnée comme tous les dimanches et pouvoir méditer ……….
        Belle journée à vous !

  5. Cécile dit :

    Freespirit,

    S’il y a une chose que j’ai apprise en jardinant selon les méthodes de Perelandra (avec les dévas et esprits de la nature), c’est que les forces à l’œuvre dans un jardin sont de trois types :
    – certaines sont visibles : l’eau de pluie, le soleil, les interventions du jardinier qui plante, arrose, taille ;
    – d’autres ne sont pas visibles à nos yeux mais restent compréhensibles et applicables selon certaines méthodes « universelles », valables sur l’ensemble de la planète : l’influence de la lune et des planètes, les préparations biodynamiques ;
    – d’autres, enfin, sont subtiles et si localisées, si intimement liées à ce jardin, à cet espace précis, que seul le jardinier peut les capter et/ou les appliquer, en co-création avec les intelligences de la nature.

    Le but du jardin co-créatif est de parvenir à un équilibre subtil entre ces trois types de forces – un équilibre où le jardinier limite autant que possible ses interventions et laisse la nature trouver elle-même la meilleure organisation interne, où plantes et animaux se régulent et s’adaptent aux conditions géologiques et climatiques.

    Urantia Gaia est, à sa façon, un jardin.
    Son sol est l’espace des articles, alimentés par l’intention et la focalisation du Passeur.
    Sa floraison et fructification est la « biomasse » de nos commentaires que génèrent ses articles.

    Le Passeur-Jardinier réduit ses interventions à leur strict minimum, signe que l’équilibre est atteint : très peu de désherbage (mon intuition me dit que la « censure » des commentaires avant publication est minime, voire inexistante), un soupçon de pulvérisation de purin d’ortie (quand l’un d’entre nous semble s’égarer sur une voie sans issue), quelques gouttes d’arrosage en appoint (quand nous demandons un conseil, une piste de réflexion), et voilà le travail.

    Il ne me viendrait pas à l’idée, en regardant un jardin, de m’offusquer que le chêne occupe plus de place que le brin d’herbe. Le chêne, qui abrite toute une faune et apporte sa protection contre le soleil en été et le gel en hiver, contribue de façon déterminante à l’équilibre du tout. Il régule le jardin par sa seule présence. Dirais-tu, Freespirit, que le chêne a un plus gros ego que le brin d’herbe ?

    Comme lui, il a sa juste place. Chacun se nourrit des échanges avec l’autre et contribue à la beauté et au sens de l’ensemble. Jusqu’à ce que les choses changent, car rien n’est définitif. Un jardin évolue sans cesse dans le temps, chaque journée n’en est qu’un aspect en mouvement. Urantia Gaia n’échappe pas à cette règle. Le visiteur discret d’aujourd’hui sera peut-être celui qui fera entendre sa parole et sa vérité demain. Je ne vois pas d’ego dans tout ceci, juste une danse d’électrons en harmonie avec les saisons.

    Je t’embrasse fraternellement, Freespirit.
    Et vous tous et toutes aussi !

    • Acacia dit :

      Chère Cécile
      En voilà de belles images, si parlantes et si justes… ♫
      Merci, merci beaucoup !

    • Marie-Anne dit :

      Merci, harmonieux électron Cécile! j’aimerais beaucoup voir ton jardin!
      Je t’embrasse aussi!

      • Cécile dit :

        Acacia, Marie-Anne,
        Le voilà : http://potager-mandala.jimdo.com/. Je l’ai fait après avoir lu les articles du Passeur sur le jardin en buttes.
        Amitiés

        • Margelle dit :

          Magnifique ! Merci pour ce partage… Où se trouve ce potager ? Si tu veux bien l’indiquer…

        • Marie-Anne dit :

          Beau travail, Cécile, mais quel boulot, non?
          Cela a pourtant l’air d’en valoir l’effort, surtout, à partir d’un terrain non encore aménagé.
          Mais je suis assez mauvais « juge » car, si j’aime la Nature, je jardine assez peu. Et pourtant, chaque fois que je le fais: quel alignement!
          Merci à toi pour ce partage !

        • Le Passeur dit :

          A propos, ça a aussi parfaitement fonctionné chez moi les buttes, je n’ai pas arrosé de l’été malgré 5 semaines de canicule consécutives, sauf les 15 jours qui ont suivi les plantations, le temps que les plants s’installent. A postériori, j’aurais peut-être du arroser un tout petit peu les poireaux et les oignons, qui ont de courtes racines et qui ont moins profité du système, mais pour le reste c’est nickel. Je suis en train de terminer le travail qui n’a pas pu être fait avant les plantations.

        • acacia dit :

          Cécile… bravo !
          Pour le jardin d’abord, et pour le site qui nous permet de visionner le sacrément beau résultat de ton travail !
          Je ne dispose plus que d’un mini balcon mais je vais donner ton site à ma fille. Elle habite en Aveyron, est-ce que les procédés que tu as utilisés fonctionnent quelque soit le climat ?
          Bisou

    • freespirit dit :

      Bonjour Cécile,

      Ton texte est très joli…
      Mais les plantes et le genre humain ne me semblent pas vraiment similaires.
      Une forêt se suffit à elle-même. Par contre notre société humaine actuelle est en train de s’auto détruire.
      Une prise de conscience peut inverser le phénomène et c’est ce qui se produit maintenant grâce à des sites comme « Urantia Gaïa ».

      Je voulais juste faire remarquer (par une prise de conscience) que plus il y a de commentaires, moins ils seront lus. Un nouveau venu ne prendra pas le temps de lire tous les messages. Par contre Le Passeur lit systématiquement tous les commentaires : je te laisse imaginer le travail.
      De plus je vois beaucoup de messages qui traitent de sujets déjà abordés de nombreuses fois dans des commentaires d’articles précédents. Il est tellement plus facile