A l’écoute des émergences

Nicholas RoerichPar le Passeur.

Tout ce qui surgit dans nos vies est un langage qui nous demande d’être entendu et intégré. « Tendre l’autre joue » ne signifie pas la soumission ni la résignation, mais l’acceptation de sa responsabilité dans ce qui arrive, ce qui est le premier pas incontournable de la guérison.

Je ne parlerai pas ici du causal – qui est très lié à nos origines sur cette Terre et que j’aborderai peut-être plus tard lorsque j’en aurai mieux intégré l’histoire – mais du fonctionnement qui nous conduit à tourner en boucle dans ce qui est tout à fait assimilable à un programme, comparable à un programme informatique, avec ses lignes de codes dont nous portons tous une ou plusieurs séries.

Dans d’autres articles, et plus particulièrement dans le dernier publié ici, Sandrine et Jenaël ont abordé à travers leur expérience vécue ce thème qui est essentiel à l’amorçage du vrai chemin de libération de l’être. Si je ne devais insister que sur une phrase de leur article, ce serait-celle-ci : « chaque individu quel qu’il soit, est simplement spectateur de son propre univers et que quoi qu’il puisse voir, entendre ou percevoir dans sa vie, il ne fait que décrypter le scénario que son programme d’incarnation vibre à travers ses propres champs d’énergie ».

Je vais essayer d’en parler autrement, dans une perspective complémentaire, non pour ajouter mon grain de sel, mais parce que j’ai reçu plusieurs messages me demandant des éclaircissements et que j’ai vu s’exprimer des rejets prévisibles dans certains commentaires. C’est donc qu’il faut essayer de contourner ce qui est dit de front et qui ne peut être perçu lorsque les schémas erronés de défense se dressent.

Accepter de voir en toute chose le miroir de nous-mêmes est l’outil le plus fantastique pour ce travail, je le comparerais volontiers au traducteur instantané d’un langage qui jusque-là pouvait passer inaperçu ou pour incompréhensible.

Le temps continue à s’accélérer et l’horloge cosmique tourne. Personne ne peut dire ce que sera cette année et les prochaines mais tout le monde y va de ses conjectures tant dans le monde matérialiste que dans le miroir aux alouettes du New Age et des religions. Les faux prophètes et les invocations religieuses pullulent et s’affirment à la mesure de l’adhésion que leur offrent les égarés. Ce miroir-là est le leur, qui les renvoie à leur peur d’être seuls et nus devant eux-mêmes et au réconfort illusoire d’un faux maître à suivre, d’une communauté à créer, d’une aile sous laquelle se réfugier. Parce qu’ils ne voient pas ce que leur dit ce miroir, ils s’égarent en s’éloignant d’eux-même pour ne pas aller voir ce qui fait encore mal en eux et qui refaçonne sans cesse leurs peurs. Comment croire que l’on peut s’éveiller dans le déni de ses ombres… Comment avoir toujours aux lèvres le mot « amour » alors qu’il demeure tant de parts de soi que l’on ne veut pas aimer… Il est temps pour tous ceux-là de se réveiller.

A coté du grand cirque new age, il y a dans la discrétion, des êtres qui ont une vraie sincérité avec eux-mêmes et un grand courage pour aller là où si peu acceptent d’aller. Car c’est la promesse d’un véritable bouleversement que de prendre le chemin du décodage de soi et des énergies à libérer. Et c’est bien peu confortable quand tant de distractions nous endorment dans les croyances du rêve collectif. Chacun de ceux-là y va à sa manière, celle qui lui semble la plus appropriée, mais ils ont compris et intégré ce qui a été déjà été dit ici et ailleurs, que sans cesse nous créons entièrement toutes les expériences et le contexte de notre vie.

Intégrer cela en soi, c’est accepter que tout ce qui se manifeste à nous, absolument tout, est la résonance, l’une des facettes du parfait miroir de ce que nous émettons, de ce que nous vibrons. Donc que tout ce qui vient à notre rencontre nous dit où nous en sommes et nous indique ce qu’il y a à lâcher en nous. Intégrer cela en soi, c’est désamorcer notre réaction à ce qui se manifeste pour en admettre la responsabilité, même si cela paraît injuste à la part de nous qui y réagit.

Cette part de nous est notre Moi, notre égo, dont il n’est absolument pas question de se débarrasser ni de combattre. Il est le bouclier que l’on dresse contre la flèche, il nous « sauve » de la douleur parce qu’il a été conditionné à faire cela et que nous nous sommes abandonnés à lui comme la seule alternative, la seule façon d’être, ce qu’il y a de plus « naturel ». Notre égo, cette part magnifique de nous qui s’est tant dévouée à vouloir nous préserver qu’elle en est devenue un tyran malgré elle, parce que nous nous y sommes peu à peu identifiés en lui déléguant notre responsabilité, est à présent l’obstacle qui nous prive de ce traducteur.

Nicholas Roerich

Réagir à une situation par le rejet n’est pas le meilleur réflexe, mais cela présente l’avantage de nous montrer qu’il y a là quelque chose qui fait mal et dont nous portons la responsabilité. Ainsi dans les conflits entre les personnes se manifeste toujours quelque chose que nous vibrons, quelque chose que nous rejouons une fois de plus pour enfin le voir, l’accepter et le libérer. En ce cas, lorsque l’égo lève son bouclier en criant à l’injustice de ce qui nous est dit ou fait, même si notre identification à lui dans ces moments nous assure que nous avons raison et que nous ne pouvons le remettre en question, sa posture de défense nous éloigne de notre guérison et amplifie davantage le conflit. Le truc, c’est de parvenir à ne pas embrayer sur la réaction, mais accepter que ce qui nous est dit et nous hérisse tant est juste, car c’est ce que nous vibrons et que vibre aussi la personne qui nous le dit.

C’est le choix de l’âme des deux que de jouer et rejouer la scène tant que c’est nécessaire jusqu’à ce qu’elle soit comprise pour ce qu’elle est et devienne enfin l’opportunité de guérir ce qui s’exprime là et que nous devrions recevoir avec gratitude. Il en va de même avec toute situation qui nous est présentée et suscite en nous des réactions émotionnelles.

En ces temps où rien ne peut rester enfoui, tant qu’elles n’ont pas été vues et prises en compte, les émergences de ce qu’il y a à libérer en nous se font de plus en plus pressantes et violentes. C’est pourquoi la plupart vont de plus en plus vers des situations de chaos intérieur personnel et de chaos collectif dans la mesure où tant sont dans l’ignorance et l’incompréhension de ce qui se passe en eux et autour d’eux.

Nous en sommes à ce point de l’histoire que j’avais décrit il y a presque trois ans, à la naissance de ce site. Il m’est étrange de le vivre à présent en observant des situations explosives, des déroutes psychiques et physiques chez les êtres qui ont les plus grandes résistances, en vivant moi-même des bouleversements intérieurs qui m’amènent par étapes à ne plus vibrer certaines choses qui relèvent de l’histoire personnelle et collective, en voyant changer du tout au tout la vie de ceux qui font ce travail, vers une abondance de plus en plus fluide. Nous y sommes vraiment et je peux vous assurer que de voir disparaître en soi des schémas de pensées que j’appelle « parasites » et qui ont toujours été là est à la fois une immense surprise et un grand apaisement. De même que lorsque vous vous sentez ne plus réagir à quelque chose qui jusque-là impliquait fortement vos émotions, ce que beaucoup d’entre vous ont déjà expérimenté.

Remettre cette plongée en nous à plus tard nous expose pleinement à ce chaos croissant qui nous demandera un grand centrage si nous conservons encore trop de résistances. S’atteler à changer sa perspective pour accepter le miroir, c’est à dire notre pleine responsabilité de tout ce qui se manifeste à nous – « j’attire toujours les mêmes personnes, je revis toujours les mêmes problèmes, un tel m’accuse de ceci, telle administration me harcèle, je n’ai que des galères, ma voiture est toujours en panne, j’ai encore une inondation, je ne sors pas des problèmes de santé, ou d’argent, je ne suis pas vu pour qui je suis », etc. etc… – c’est s’octroyer le moyen instantané de traduire chaque élément de notre vie comme un signe précis qui nous montre quelque chose d’utile pour notre croissance, soit que cela révèle une saillie de notre subconscient, soit que cela répond à une question qui nous taraude. Tout est significatif et seule notre vigilance à ne pas l’oublier nous garde en contact avec ce langage, alors que le pouvoir qui organise le monde duel s’évertue à nous le masquer.

La répétition crescendo des évènements n’est que la volonté de notre Soi supérieur d’éclairer les méandres de notre Moi englué dans ses réactions émotionnelles et ses croyances limitées. Tout n’est que nous en communication avec nous. Se battre contre nous-mêmes nous épuise, dénier ce que nous voulons nous montrer par effet miroir nous épuise, nous forcer à le répéter encore nous épuise. Vouloir amener l’autre à épouser son point de vue ou vouloir l’amener à changer, n’amène que de la souffrance.

Alors comment sortir du programme, comment décoder ces lignes de code que nous incarnons tous ?

Dans une première étape, par l’acceptation TOTALE et SANS CONDITION du miroir. Ne jamais perdre de vue qu’il ne nous envoie QUE ce que nous vibrons, même si cela n’est pas visible dans l’instant par les yeux de l’égo que nous avons investi et que celui-ci hurle à l’injustice. Ne pas oublier que dans le cas où le miroir nous décoche des flèches, brandir armes et bouclier amplifie la vibration, tant du côté de l’émetteur que du récepteur, puisque face à notre image nous ne sommes qu’UN qui jouons un rôle avec nous-mêmes dans le but de libérer quelque chose (tendre l’autre joue).

Cette acceptation passe par le mental ET par le cœur. Le mental n’a pas à être laissé pour compte, il est l’outil favori de l’égo et ce dernier ne demande finalement qu’à s’élever avec nous. Comme l’ensemble de notre être incarné, il mourra à ce qu’il est de limité pour s’élever à son vrai potentiel. Mais l’acceptation par le mental seul ne suffit pas à libérer quoi que ce soit, cela nous épargne juste l’épuisement du combat avec soi-même et encore, dans une certaine mesure.

La vraie guérison passe par la libération des énergies captives qui alimentent nos schémas répétitifs et la qualité de nos réactions. Nous appelons ces énergies « Emotions ».

Vladimir KushAller au contact de ces émotions enfouies sous des strates d’isolement demande une réelle volonté, particulièrement tenace tant le conditionnement nous a modelés à nous en détourner. Ce n’est pas là que le fruit d’une éducation, mais l’empreinte de vies et de vies d’une violence qui nous a parfois anesthésiés. Hommes et femmes peuvent considérablement s’aider et se soutenir dans cette quête. Et le partage de leurs compréhensions entre ceux qui cheminent dans cette sincérité est un apport considérable. C’est un « sacré » chemin, le véritable amour n’est-il pas là ?

Autre chose. Changer les codes à l’origine des schémas comportementaux qui amènent de façon répétée les conflits et la souffrance, ne nécessite pas forcément d’en trouver les causes, même si dans certains cas l’apparition de la cause peut avoir un impact énorme sur la prise de conscience. Inutile donc de s’acharner à en trouver l’origine. Il suffit de repérer ces schémas à travers leur symptômes (ce que j’ai dit ou fait) et ce qu’ils créent dans le miroir (comment l’autre réagit si c’est un autre qui fait office de miroir), puis partir littéralement à la pêche de l’émotion liée à ce qui émerge pour la libérer une fois pour toutes, tant pour l’un que pour l’autre. Si l’un seulement y parvient, l’œuvre de guérison sensibilisera les deux, mais si les deux sont à même de faire ce travail, alors quelle avancée !

Dans cette perspective où nous pouvons voir que tout est créé dans nos champs d’énergie en fonction de ce que nous émettons, nous pouvons donc dire que tout est illusoire dans l’expérience vécue et que cette illusion est renforcée par nos systèmes de croyances. Croyances qui sont à l’origine de nos jugements, de nos systèmes de valeurs et détermine le niveau de conscience que nous avons atteint. Au-delà de cette dimension, cette illusion est jouée avec notre plein accord sous la guidance parfaite et incessante de notre Soi supérieur et de tous ceux qui nous assistent avec notre bénédiction.

A l’échelle collective les systèmes de croyances s’érigent en sociétés qui, selon l’égrégore sociétal, vont d’une absence de règles définies à l’élaboration toujours plus poussée de règles et de sous-règles accompagnées de systèmes répressifs échelonnés. Tout cela, juste en fonction de croyances. C’est le même jeu pleinement accepté par tous, élaboré pour nous permettre de nous éveiller. On peut voir ça comme une couveuse en agitation permanente, d’où de temps à autre s’extraient des êtres qui ont appris ce qu’ils devaient apprendre dans la couveuse. Ils ascensionnent car ce qu’ils ont intégré leur permet de s’extraire de l’illusion où tout le monde s’agite et de retrouver leur sain(t) pouvoir.

Un autre aspect des choses… Hors de la conscience des véritables lois de la vie dont nous nous sommes tant éloignés durant si longtemps, le langage mathématique naturel de l’univers s’applique en fonction de sa nature équilibrante. Si vous jouez à pile ou face en adhérant à la croyance que la loi des probabilités est dominante, vous avez toutes les chances d’obtenir un résultat très proche du « un sur deux ». Si vous le faites en ayant intégré dans vos cellules votre réelle responsabilité sur tout évènement en cours, alors vous êtes en mesure d’influencer le cours des choses parce que votre niveau de conscience prévaut sur la loi de probabilité par défaut. Le résultat en sera modifié, faites-en l’expérience.

En extrapolant un peu, on pourrait dire que les lois de la probabilité n’interviennent naturellement sur l’expérience que lorsque la conscience fait défaut. Dans un monde expérimental comme le nôtre, où le libre-arbitre a été laissé à l’homme sans une conscience développée, ces lois de la probabilité sont amenées à régir plus souvent les évènements au sein de la matrice.

Elles sont ni plus ni moins des lois d’équilibre des polarités de la matrice duelle à laquelle nous avons adhéré. Tant est si bien que dans l’inconscience de ce fonctionnement, si nous privilégions une polarité, l’autre devra se renforcer pour maintenir l’équilibre.

Nicholas RoerichImaginez que vous soyez propulsé au sein d’un jeu vidéo très intelligent dont on ne vous dit rien et dont vous devez tout découvrir à commencer par ce que vous faites là et ce qu’il y a à faire maintenant que vous y êtes. C’est à peu près votre situation à la naissance. C’est par l’observation et par l’éducation que vous découvrez ses règles, décelez ses pièges, ses niveaux de compréhension et par conséquent ses paliers d’évolution au sein du jeu. Mais dans le jeu, il existe quelques lignes de code qui autorisent, non pas d’aller au bout et de recommencer un cycle, mais de s’en extirper. Cette porte de sortie, ce chas de l’aiguille, est véritablement très étroit car il implique que vous ayez pu déjà imaginer qu’il y a autre chose que ce que le jeu vous propose, mais encore que vous pouvez accéder au niveau de maîtrise qui vous libèrera du programme.

Ne pensez pas que tout ceci est trop complexe pour s’en sortir, au contraire, c’est d’une infinie simplicité.

Cette maîtrise arrive au point neutre. Là où nous ne sommes plus dans le jugement de tout ce qui se manifeste à nous, parce que nous avons compris que nous ne faisons qu’observer notre propre rayonnement. Nous sommes, nous émettons, nous créons. C’est tout. Il n’y a rien d’autre.

En l’intégrant jusqu’au plus profond de notre densité, nous nous déprogrammons des croyances qui nous intégraient au programme. Nous nous décollons tout naturellement de sa dominance et nous prenons progressivement la maîtrise de ce que nous vibrons. Tant que nous aspirons à cet état de « co-création » dont on nous rabat les oreilles, tant que nous essayons de l’amener à nous au sein du programme, nous ne sommes pas dans la maîtrise parce qu’il demeure en nous des zones d’ombres non libérées puisque non acceptées, d’où naissent nos attentes et nos volontés de faire. Ainsi, pour prendre un exemple concret, toutes les communautés très à la mode en ce moment dans le milieu new age, sont encore des tentatives d’amener le nouveau au sein du programme. Toutes, comme les précédentes, sont vouées à l’échec parce que les individus qui les composent ne sont pas dans leur maîtrise.

Il n’y a pas d’autre voie que la voie intérieure. Elle s’ouvre à notre accomplissement.

Pensez qu’il y a quelques années encore, cette description du jeu de la vie n’était que de la science fiction pour tout le monde. Aujourd’hui un nombre de plus en plus grand de personnes sont en mesure de l’entendre car elles la sentent résonner en elles. Mieux, les physiciens de pointe sont en mesure de l’observer et de la décrire par la science depuis des décennies et élargissent chaque jour leur compréhension des implications de leurs découvertes. Véritablement, les choses avancent, et de plus en plus vite. Pour autant le plus grand nombre reste totalement inféodé au programme dont ils ne voient que la seule réalité possible. Et cette réalité-là les accable de plus en plus. C’est un bien, car c’est là une opportunité de plus en plus pressante d’évolution de la conscience, mais ce sera compris par peu et cela fera souvent le jeu duel de la réaction. Peu iront en ce cycle jusqu’à leur maîtrise, mais ceux qui ouvrent grand l’angle de leur acceptation, donc qui repoussent les limites de leurs croyances, et qui sentent vibrer le potentiel qui est le leur, sont en mesure de l’expérimenter en conscience.

Lorsque je dis que nous sommes, nous émettons, nous créons, cela implique que nous ne pouvons créer QUE ce que nous émettons. Être dans la posture de l’observateur attentif et dans l’acceptation de ce que toute chose nous renvoie de nous-mêmes, nous permet de découvrir les reflets de notre inconscient et de souligner nos attitudes déjà perçues mais ignorées. Il nous conduit peu à peu à un état émotionnellement neutre du point de vue de l’égo. C’est dans ce couloir d’observation lucide que nous avons la capacité de nous libérer des scories dont le programme nous a imprégnées. Et la porte étroite de sortie est au bout de ce couloir, à l’endroit exact où toute souffrance est revenue au point zéro, où nous sommes devenus un virus incontrôlable pour le programme. A ce point d’équilibre, en harmonie avec les Lois de l’Univers, instantanément, le jeu s’efface et le couloir disparaît pour laisser place à l’expression en conscience de cette nouvelle Terre qui nous a toujours attendus puisque nous la portons depuis toujours en notre sein, en notre ADN.

Fraternellement,

© Le Passeur – 11 Janvier 2014 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est volontiers autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

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254 réponses à A l’écoute des émergences

  1. Margelle dit :

    Ce texte illustre si bien celui-ci….
    http://www.vers-la-lumiere.fr/2015/03/messages-personnels/avis-de-tempete
    et toujours d’actualité.

  2. Asiamoon dit :

    Je découvre ce texte, l’ai déjà lu attentivement plusieurs dois hier et relu encore ce soir…à chaque fois une couche d’imprégnation supplémentaire (en profondeur bien sûr!), une évidence qui se fait jour et fascine, interpelle puissamment comme toute « leçon de Vie  » (dans le sens le plus noble et spirituel), la reconnaissance de la difficulté à cheminer ainsi courageusement en soi et encouragé à poursuivre..merci pour cette belle guidance, Le Passeur. je serai encore plus vigilante pour capter ce que le miroir me donne à voir, avec confiance, indulgence et sans trop de culpabilité…(j’ai lu d’autres articles D’Eveil hier) ça serai mieux désormais!! Merci « infiniment ».

  3. ∞ Véronique ∞ dit :

    Merci à toi, Passeur, pour ce texte, et à mon « être-émanation-création », qui m’a gentiment conduit à retrouver et relire ce texte au moment où une « repasse » des vicissitudes de l’égo se profile à l’horizon. Je la vois arriver, je suis consciente de ce qu’elle suscite en moi et je sais que je peux faire autrement que de replonger dans des boucles déjà jouées mille fois.

    Depuis tout à l’heure, je suis entre deux eaux. Exactement comme décrit dans le texte, entre une part qui ne veut pas se « faire vampiriser » par autrui, et l’autre qui sait que c’est un jeu, dont je croyais avoir déjà trouvé l’issue, mais qu’il reste quelques points à éclaircir, à ouvrir et lâcher totalement.

    Je sens qu’il y a là quelque chose de décisif. Je vais partir à la recherche de l’émotion et de la croyance à l’origine de cette situation, et accueillir ce qui se présente. Merci pour cette mise au point, qui me sert aujourd’hui de préambule avant le plongeon intérieur.

    Merci encore.

  4. Margelle dit :

    J’ai eu l’envie de partager cette vidéo, et j’ai trouvé ce texte pour l’accueillir… texte toujours à l’oeuvre, mais pas toujours évident à vivre ! Parfois le miroir est flou… cela demande de le dépolir, le nettoyer…. et les avis des uns et autres, inattendus m’aident à mieux plonger en moi…. Ce n’est jamais évident de s’apercevoir de ce qu’on ne voit pas !!! mais quand c’est vu !!! joie ! et la rivière coule mieux…

    http://lejour-et-lanuit.over-blog.com/article-comment-les-loups-changent-les-rivieres-123224580.html

  5. Jonas 27 dit :

    Aujourd’hui j’avais envi de retranscrire ce paragraphe du texte du passeur qui résonne particulièrement en moi ,car ces mots sont aussi mes mots.

    (((Cette part de nous est notre moi,notre ego,dont il n’est absolument pas question (((DE NOUS DÉBARASSER)))(((NI DE COMBATTRE))).

    (((IL EST LE BOUCLIER)))que l’on dresse contre la flèche,(((IL NOUS PROTÈGE)))contre la douleur parcequ’il a été conditionné a le faire et que nous sommes abandonné a lui comme seul alternative,la seul facon d’être,ce qu’il y a de plus (((NATUREL))).

    Notre ego,cette part magnifique de nous qui s’est tant dévouée a vouloir nous préserver qu’elle en est devenue un (((TYRAN)))malgrés elle,parce que nous nous y sommes peu a peu identifier en lui déléguant notre responsabilité.

    99% de la perfection a part cette dernière phrase que je ne retranscrirai pas.

    Si nous demandions au lecteur de répondre a cette question(qu’est-ce que( L’EGO)???
    Nous aurions de longue discussion puisque ne peut être compris que ce qui est (((ACCEPTÉ)))!!!
    Le bout de texte du passeur décris assez bien ce qu’est l’ego (((un protecteur))).
    Pour ceux (((qui comme moi)))ont connu (((l’abus)))qui engendre (((les trauma))).
    A ce moment (l’abus)de la fracture ,(l’être)ne veut plus souffrir (être au contrôle)alors ,il se passe un phénomène assez extraordinaire (une sortie de corps).
    C’est a ce moment que l’ego (fidèle défenseur,meilleur amis de l’être),vient a sa rescousse et active l’opération survie.
    Il prend tout les coup ,pour nous ,pendant que nous flottons a quelque part ,a l’extérieur du crâne dérrière la tête humaine ,condanné a essayer de réintègré le poste de pilotage qui n’est plus libre puisque ,quelque chose a pris le (((DEUXIÈME)))poste disponible ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,(((la peur))).
    L’ego fidèle chevalier fait tout ce qu’il peut pour assurer notre survie car,cette danscette état(la survie) que nous sommes sans (l’être).
    L’ego n’est pas responsable a 100% puisque le co-pilote sait déresponsabilisé en laissant un fantôme(la peur) prendre sa place.
    Qui est ce fantôme(la peur) ,c’est le fantôme de cette abus qu’elle qu’el soit(viol,brutalité physique,mental,émotionnel ou même spirituel.
    Et là!!!Tout les pièce de ce puzzle reste derrière nous en milliers de morceaux d’éclat de vie brisé ,jusqu’a ce qu’il ne reste plus rien.

    (((l’être humain)))n’est plus ,puisqu’e l’ego est guidé par la peur .Il crée cette illusion(((l’être sait éteint )))sur nous donc ,sur le monde aussi.
    C’est la fin en moi ,donc c’est la fin de ce monde!!!
    Il pousse des gens a faire des acte horrible ,puisque des marrionnettiste on apris comment utiliser ce poste de pilotage resté vacant.
    C’est ce poste de pilotage (état second)qu’utilise les hypnotiseur qu’on voit a la télé.
    C’est un des plus grand crime(hypnotiser) que l’on regarde pour ce divertir en mangeant nos pop corn.
    D’autre gens parmis nous(nos proche utilise aussi ,ce poste de pilotage(conjointe,parent,enfant,profeseur,etc)…
    C’est ce que nous sommes(étions)donc nous le reflettons sur notre société (déchiré).
    Arrivé au seuil de l’obscurité ,il n’y a qu’une solution(vous me dîtes),s’éteindre (((RENTRÉ A LA MAISON)))de l’être et abandonner (((l,ego)))avec son nouveau meilleur amis(((la peur))).
    Et non ,car c,est dans l’obscurité la plus sombre que n’est la flamme la plus vives.
    Tout (((CA))!!!était (((NÉCESSAIRE))!!!
    La lumière(l’être)a piègé (la peur)et elle est maintenant assis entre (l’être et l,ego)=(le ying et le yang)=(le mâle et la femelle en nous)et la peur fait ce qu’elle sait faire le plus (((ELLE A PEUR A SON TOUR )))car devant elle se dresse quelque chose qu’elle no croyait pas possible,,,,,,,,,,,,,,,,(((la fusion par la transcendance))),la lumiombre qui (((N’EST PAS LA NEUTRALITÉ)))et (((NE LE SERA JAMAIS))).
    La neutralité est un mot qu’utilise la peur pour vous garder loin de la transcendance(pour resté au commande).
    La fusion ne peut être décris ni orienté car elle a les couleur que (((VOUS SEUL)))avez choisis,vous êtes vos seul maître et personne(même moi)ne peut vous guider ,car c,est de cette((( volonté))) que découleront (((VOS FORCES))).
    Si vous ne sentez pas cette nouvelle étape(reconnection avec votre (corps,le monde ,l’humanité,la terre)demandez vous ,si ce n’est pas la peur qui essais de vous maintenir dans cette zone de confort en lui donnant des non comme (équilibre,paix intérieur,lumière ).Au dela de ces idée préconcu ,il y a le nouveau monde(9)le votre (a chacun) a son plein potentiel avec les répurcution sur le monde extérieur alors,bon saut les amis.(((kouack)))

    • Patricia dit :

      Jonas,

      Je découvre ton commentaire et je suis époustouflée !
      Tout ce que tu décris sur la peur… cette dévoreuse de l’être… a été une réalité interminable et la plus sinistre des ombres rencontrées dans mon expérience.
      Je te remercie… et remercie la Vie de m’avoir permis de rester vivante grâce à la vénération que je lui ai toujours voué de façon inconsciente. j’ai toujours su que j’allais apercevoir un jour un paisible rivage… ma sœur, elle, a rencontré le visage de la schizophrénie.
      Pour moi la paix intérieure, l’équilibre, la Lumière ne sont pas des zones de confort mais bien de sublimes cadeaux renouvelés…rien ne nous est dû et pourtant oui, c’est bien cela, nous nous créons nous-mêmes !

      Bien à toi, merci Jonas !

  6. Thau dit :

    54 secondes de pure émotion: le geste d’un chimpanzé envers la primatologue Jane Goodall
    au moment de sa remise en liberté…impossible de ne pas partager.

    http://www.dailymotion.com/video/x1a44wr_le-geste-emouvant-d-un-chimpanze-a-jane-goodall_news

    Fraternellement

    • Soleil Bleu dit :

      Oui, j’ai vu cet instant extraordinaire à la télé ce soir, un moment magnifique et très fort qui m’a profondément touchée. Quelle grande dame cette Jane Goodall ♥

    • Stéphanie dit :

      Merci infiniment Thau pour le partage de ces 54 minutes qui touchent si profondément mon cœur, que des larmes de pure émotion (joie & amour) coulent en abondance.

      Merveilleux … Les animaux sont comme les bébés et les petits enfants, ils ont une telle pureté de cœur, qu’ils comprennent tout à travers l’énergie, parce que la Vie coule à travers eux. Ce sont de grands « empathes » qui enseignent l’amour inconditionnel.

      J’admire l’œuvre extraordinaire que des femmes comme Jane Goodall ou Diane Fossey et bien autres encore ont crée, en consacrant leur vie à la protection des animaux.

      A chaque fois que j’entends ou vois qu’une espèce animale risque l’extinction ou que des animaux sont maltraités et massacrés cela me crève littéralement le cœur. Mes larmes coulent en abondance, cela m’obsède durant des nuits et des jours. La plus grande richesse de cette planète, c’est la (bio) diversité de tous les êtres vivants qui la peuplent. Le jour où tous les hommes auront intégré cette simple vérité dans leur cœur, ils redeviendrons les gardiens du « paradis » terrestre.

    • acacia dit :

      Une pure émotion, c’est vrai…
      Merci, Thau ♥♥♥

  7. mesnet dit :

    Puisqu’avec bienveillance tu m’ouvres ta porte, passeur, je mets ici l’adresse du site qui porte désormais ma vibration.
    http://cellequiregardaitlesoleil.eklablog.com/

    Comme tu le dis, je me sens prête. Comme une évidence depuis….hier seulement !

    Je vais poser ma mémoire sur mon blog car comme je l’explique, je ne retiens pas le mouvement qui me mène d’un point à un autre et depuis un an, MOI m’incite à écrire.
    Il s’agit donc là d’un témoignage parmi tant d’autres, une perception qui évolue à chaque instant.
    Je viens par exemple de comprendre ce qu’est un être multidimensionnel !

    Bref, voilà des mots, un vécu, une perception, qui ajoutent une harmonique à l’édifice.

    Merci encore à toi, à vous tous qui m’apprenez tant.

    http://cellequiregardaitlesoleil.eklablog.com/

    Mesnet

    • Marie-Anne dit :

      Très beau site Mesnet, merci et bravo!

    • spot dit :

      MESNET,
      Nous ne faisons qu’écrire ce que nous sommes,,,, et nous sommes cette filiation solaire propice à (ce qui est) à cet état dans lequel on navigue à vue.
      L’information se crée au fur et à mesure qu’on l’imagine libre, et ton écriture partage ce sentiment, BRAVO !!!!!

    • Stéphanie dit :

      Merci de tout cœur Mesnet pour cette création qui porte une vibration, claire, simple, essentielle et lumineuse dans laquelle je me reconnais parfaitement.

      • mesnet dit :

        Merci à vous.
        Editer mes écrits à travers un blog est aussi « l’exercice » : je perçois la dimension humaine qui est survoltée par cette tâche et n’arrive pas à s’en déconnecter….jusqu’au moment ou je fais LE CHOIX d’apaiser cette « obsession ».
        Je perçois comme aujourd’hui je sais faire ce type de choix qui me ramène aussitôt « vers mon centre ».
        D’un coup, cette dimension de moi même qui « s’affole » se regarde faire et fait le choix de rejoindre l’unité apaisée de toutes mes autres dimensions.
        Et mon blog redevient ce qu’il est : un jeu, une joie, un partage…

    • Margelle dit :

      Merci Mesnet pour ce magnifique et si authentique partage… qui m’apporte beaucoup.

  8. Milou dit :

    « Le temps continue à s’accélérer et l’horloge cosmique tourne. Personne ne peut dire ce que sera cette année et les prochaines mais tout le monde y va de ses conjectures tant dans le monde matérialiste que dans le miroir aux alouettes du New Age et des religions. » On est d’accord pourquoi vous obstinez tous à mettre des articles sur la venue d’un telle… oh oui mon ange m’a dit…cette année là est un tournant dans le cycle de l’humanité…Vous dîtes tous oui il faut avoir un regard différent vis-à-vis de son mental,il faut qu’il soit léger…bah tout ce que je vient citer c’est beaucoup de « remplissage pour le mental » que du blabla.Bref si ce message n’apparaît pas,ça veut dire beaucoup de chose aussi,on est tous frères de lumières hein…

      • Lisa dit :

        Bonjour Passeur,
        je ne parviens pas à ce que l’image choisie pour mon profil apparaisse. Pourtant, elle est bien dans mon profil quand je me connecte. J’ai refais plusieurs fois la manip mais sans succès.
        S’il y a une astuce, je suis preneuse.
        belle nuit à toi.

    • SHUNYA dit :

      Il en faut pour tous! Dans l’absolu tous les chemins mène à Soi. Certain se perdent dans les lectures, d’autres n’en ont plus besoin, d’autres encore écrivent pour ceux qui en ont encore besoin.
      Ce que je trouve intéressant c’est le partage après-coup. Des avis, des expériences, des points de vue différents qui se complètent, se comprennent, se libèrent.

      Bien à toi

  9. SPOT dit :

    MOONLIGHT,
    Tout particulièrement POUR TOI , un aspirateur X X L ^^^^
    Il existe aussi le do li prana^^^ comme antidote hihihihih^^

    http://www.youtube.com/watch?v=b1I9PFPE3Hg#t=28

    • Moonlight dit :

      Pour Spot :

      T’es un rigolo Toi ! Hein ??? !!
      MERCI ! et aussi de me faire rire !

      Comment dois je te le dire ?? mon cerveau ne capte plus rien, …! Je ne PEUX pas regarder ta vidéo, je ne suis QUE dans la sensation…

      C’est comme si tu demandais à une fillette ou follette de 3 ans de regarder cette vidéo. Franchement…!

      • pierrot dit :

        En résumé ça parle de la toute puissance de la pensée et que l’amour est une conséquence de la pensée, donc une simple émotion qui ne pourrait pas exister sans la pensée bien entendu.

        • graffitique dit :

          Une autre façon de dire qui me semble converger dans ce sens :
          Théorie de la Double Causalité (Philippe Guillemant)
          http://www.youtube.com/watch?v=o7Sh4HpnVA8
          Voilà une formulation imagée qui ne me semble pas exclure la sensation 😉

          • pierrot dit :

            j’irais pas parler de ce genre de truc a des personnes qui sont en samadhi, ils pourraient trouver ce genre de propos risible.
            Etre en samadhi est un état de grâce où justement les pensées sont absentes.

            • graffitique dit :

              Tu as raison Pierrot. Cela dit, l’auteur est un adepte de la montagne et de la randonnée, aussi connaît-il de façon vibrante certains de ces états de grâce.
              Ça le change un peu des systèmes de vision en robotique, ce qui est actuellement son casse-croûte au CNRS 😀

        • Moonlight dit :

          Merci Pierrot =) je préfère l’expérimenter !

        • Marie-Anne dit :

          Comme quoi, à chacun sa vision!

          Pour moi, l’Amour n’est pas la conséquence de la Pensée; l’Amour est la nature sous-jacente- même de la Pensée, son support, son origine.
          En fait, tout est Amour!

          Je vois la Pensée comme une sorte de focalisation (de volonté, de curiosité, d’amour du Jeu , de l’expérience, etc, etc,….) naissant au sein de l’Amour océanique- focalisation qui permet d’expérimenter et de prendre conscience de cet Océan et de ses potentialités infinies ( via la Création).

          De plus, pour créer, la Pensée a besoin d’être nourrie par cet Amour; sans compter que sans Amour qui maintient « ensemble » la chose créée, celle-ci se désagrègerait.

          C’est là une compréhension qui sonne comme une évidence pour moi (en plus d’une résonance personnelle avec certains enseignements) – et j’en ai déjà fait quelques fois l’expérience à un niveau très modeste, mais édifiant ( p. ex., en cocréant de petits événements, ou en constatant qu’une pensée, sans réel désir de la voir s’accomplir, sans amour pour cet accomplissement, sans confiance et gratitude pour cet accomplissement à venir, cette pensée- là, ne créait rien du tout!…pas plus qu’un désir qui n’est pas clairement pensé ou qui est mal précisé ! Etc,etc,…).

          ( R: je ne parle pas ici de « l’amour » humain, encore très conditionnel, projectif ,névrotique, etc,…) , mais de l’Amour divin – et bien sûr de la Pensée divine, tous deux inextricablement indispensables à la Création)

          • Moonlight dit :

            La seule pensée qui fait sens aujourd’hui pour moi, est simplement le jeu de me rappeler, me souvenir de Qui Je Suis, en ce sens je nomme, revenir à Moi.

            Me reconnecter à ma Bien-Aimée présence Divine Je Suis, qui n’est que Pur Amour.

            Le reste….=)

            Oui Marie-Anne, merci de m »mettre » de l’Amour dans ces pensées ! =)

            • Marie-Anne dit :

               » Me reconnecter à ma Bien-Aimée Présence Divine Je Suis, qui n’est que Pur Amour ».
               » …me rappeler… »

              Oui, Moonlight, pour moi aussi, c’est là le plus important aujourd’hui…

          • acacia dit :

            « Pour créer, la Pensée a besoin d’être nourrie par cet Amour; sans compter que sans Amour qui maintient « ensemble » la chose créée, celle-ci se désagrègerait ».
            C’est tellement exact, Marie-Anne !
            ♥♥♥

          • pierrot dit :

            oui dire que l’amour est la conséqence de la pensée c’est comme dire que l’essence est la conséquence de sa manifestation.
            c’est confondre l’outil et celui qui le fait fait vivre.
            Alors de parle de cause conséquence qui est un raisonnement linéaire, il serait peut-être plus juste de parler de partage, de cycle, l’un nourrit l’autre et l’autre nourrit l’un.

  10. Moonlight dit :

    Merci Eric de ton joli message qui est bon pour moi de lire, je suis toujours très touchée lorsque des hommes témoignent et vivent ce chemin de retour vers Soi, la femme a probablement plus de « facilités » innées pour le faire….Même si ce n’et pas facile pour les uns et les unes…

    Je t’encourage à aller jusqu’au bout de Toi, …. quoiqu’il se passe … !

    Effectivement il n’y a pas de mal à se faire du bien seul, ce que je sens pour moi aujourd’hui est que dans ce chemin que j’ai choisi de retour vers Moi, ou je lâche toute mes croyances, la sexualité sacrée est maintenant une évidence; mon corps ne peut pas faire « autrement », c’est une évidence dans la sensation énergétique de mes cellules.

    Je sens, je « sais » aussi qu’il est possible d’atteindre certain espaces sacrés uniquement à deux, lorsque les 2 principes (ying-yang) sont réunis…

    Alors comme tu le dis si justement, un pas à la fois… Doucement et surement =)

    Lumineuse journée. Moonlight.

  11. Moonlight dit :

    Pour Pierrot : oui Pierrot c’est tout à fait possible, c’est un choix… de Vie.

    Je partage ici mon expérience, faisant suite à mon dernier message, je travaille ma sensation et mon discernement depuis… des années, simplement depuis que je vie ici, comme c’est une Terre où tout est amplifiée, je sens pour moi l’espace temps encore différemment; tout s’accélère et va très vite…

    J’ai fais des choix car dans ce monde, pour revenir, à Moi, à Soi, j’observe que l’extérieur peut d’une part me prendre de l’énergie, et d’autre part être très dispersant, dans le sens me disperser et j’ai besoin dans ces moments de transition de rester centrer et axer sur Moi, Moi, Moi…. aller à l’essence-ciel, et être détachée (dans le sens du détachement), être totalement disponible à Moi…

    Donc un mode de vie, à l’opposé d’une vie parisienne que j’ai vécu pendant des années….

    L’extérieur est aujourd’hui uniquement pour moi, une prise de température; observer, sentir où je me situe, ce qui se joue encore pour moi dans les schémas à transformer et à guérir… Et comme je vois peu de monde et est peu en contact sauf avec une amie très proche, ces moments avec les autres sont intenses…. dans le jeu de miroir..

    J’observe en étant ce que je nomme pour moi, à la bonne distance, en sortant du drame, de la réaction, de l’émotionnel, de l’attente et tutti cuanti !!

    Evidement lorsque que mon corps vient me chatouiller en me rappelant que je suis une femme vivante, en santé…c’est parfois un peu frustrant à gérer…=)

    Je préfère et de loin être (dans) la sensation que le ressenti. Le ressenti n’est pas à aujourd’hui un mot juste et une vibration juste pour moi; (le ressenti ment entre autre…), le senti, la sensation, ce que je sens oui.

    De mon point de vue, l’homme ( le mâle), touche et vie, vibre le senti, la sensation lorsque qu’il est en paix et à intégrer son ying.

    J’ai la sensation de fonctionner depuis toujours à l’inverse ou à l’envers lol !!! ce qui fait que je me sens franchement décalée…

    J’ai d’abord une sensation dans mon corps et ensuite ça monte au « cerveau », à l’intellect ou pas d’ailleurs; c’est pourquoi j’ai parfois beaucoup du mal à mettre en mots, à nommer.

    Car pour moi, par essence, une sensation se vie, se vibre, se danse, ondule (reliée aux sens) bref un langage non verbal !

    Divine incarnation ! Vive le corps !

    Mon rêve d’Unité : Etre la sensation !

    Sensuellement, Moonlight.

  12. pierrot dit :

    Je me demande par moment si il est possible de penser par soi-même ?
    C’est à dire sans faire appel à tel guide, telle revue, tel blog, si il est possible à l’être humain de se réaliser sans influence extérieure en ayant uniquement comme baromètre son ressenti par rapport à ce qu’il fait et pense.

    • SHUNYA dit :

      Je me pose la même question que toi Pierrot. Il semble que se détacher de nos pensées nous amène a voir concretement que nous sommes dans une sphère mentale où on capte ce que qu’on vibre, parfois on se demande vraiment si on vibre ça mais la vie nous met en face de notre réalité (consciente et surtout inconsciente pour ma part). Cerveau = émetteur récepteur, et les pensées viennent comme le vent souffle sur nos feuillages.

    • Soleil Bleu dit :

      Je crois Pierrot que celui qui a vécu toutes les étapes de la Voie de son propre éveil, revient à l’étape initiale de sa naissance et tel un Phénix qui renaît à lui-même, s’inscrit et inscrit le monde qui l’entoure dans une autre dimension grâce à d’autres moyens de perception et d’action.
      Mais cela ne se décide pas, pas plus que cela ne se réfléchit ou se pense, ça c’est une marque de fabrique de l’égo. Le changement réel, lui, se vit et s’applique sans intention préalable de le faire ni possibilité de ne pas le faire, puisqu’il EST. C’est ce qui le distingue de son mirage égotique.

      • pierrot dit :

        Oui Soleil bleu,
        la pensée nous maintiennent dans la personnalité, elle crée notre histoire.
        Ne plus s’identifier à nos pensées revient à ne plus s’identifier à notre personnalité.
        Et cela fait peur.

    • Margelle dit :

      Pierrot, très belle proposition, qui je pense se réalise une fois qu’on a fait le chemin d’aller vers soi. En attendant ce jour, des balises sont sur le chemin qui peuvent nous aider à nous repérer. Je crois me souvenir que tu nous en proposées quelques unes. C’est bien sûr que pour l’apprenti itinérant il y a des risques de perdition ou déperdition… mais de toutes façons nous avançons ainsi… et un jour nous pouvons nous en passer ou être de moins en moins dépendants…. cela se fait…. avec plus ou moins de bonheur… il n’existe pas de risque zéro dans cette avancée…. et ce n’est pas pour ça qu’il ne faut pas se lancer…. nous apprenons à nous tenir debout sur nos pieds en marchant…

  13. Moonlight dit :

    Pour Spot : Coucou ! je ne comprends rien à tes mots, ton dernier message relié au miroir…

    les mots, le mental, le pourquoi du comment je m’en fou total !! je SENS, point barre, ou point à la ligne! je n’ai plus de temps ou d’énergie à perdre dans (ou le besoin d’être rassurée…)….comprendre, le pourquoi du comment, jusqu’où etc…. ( ce que je nomme la « mastubartion intellectuelle »)

    Spot je ne sais pas si tu es un gas ou une fille, j’ai simplement envie de te poser cette question :

    Que sens tu dans ton corps ?? Aimes tu te faire masser, aimes tu danser, es tu à l’aise avec ton corps, l’aimes tu ?? si oui que sens tu pendant ce moment Là ?? dans la sensation….? Ondules tu , vibres tu dans ton bassin ??

    Es tu en contact proche avec la nature ??

    Désolée, je ne suis pas intrusive, je suis une femme et je SENS !

    Bien à toi, à vous =)

    • pierrot dit :

      Chère Moonlight,
      c’est en cela que la femme peut nous aider grandement à condition bien sûr qu’elle assume sa féminité si longtemps bafouée et ne se laisse pas emporter par ses valeurs masculines qui demandent réparation.
      D’autant plus que chacun a été homme et femme.

      • Moonlight dit :

        Merci Pierrot de ta réponse.

        Selon moi ce qui « demande réparation » est ma profonde féminité, ma féminité Sacré… Vaste débat…Et bien entendu cette guérison se fait moi avec moi..et cette guérison pour moi est totale lorsque elle est « passée » par mon corps, vibre dans mon corps…

        Oui mon masculin… autre vaste débat !….Ce qui fait sens pour moi c’est de sentir, en remontant aux origines de l’humanité comment j’en suis arrivée là…. dans ce déséquilibre ying-yang en moi…

        Certes il y a mon histoire, mes lignées paternelles et maternelles et au delà les origines…

        J’ y travaille tous les jours et j’ai bien avancé dans mes sensations à ce sujet….!

        Dans le grand mystère de la vie, c’est la femme qui initie l’homme à l’Amour, c’est un fait, une loi universelle, c’est une grande responsabilité..
        En même temps c’est possible selon moi lorsque la Paix est déjà là en soi et chez l’autre, c’est bien fini les schémas de 3D…hommes-femmes…

        Et dans ce grand carphana OM ! qui dure depuis la nuit des temps, lorsque chacun chacune RECONNAIT ses actes quels qu’ils soient et les guérit alors, pour moi, un temps neuf est possible… Une troisième Voie…
        Pour que la Femme puisse initier l’Homme à l’Amour alors il est nécessaire selon moi que l’un et l’autre nous nous réhabilitions chacun à sa place…dans le