Pour en finir avec le 21 décembre 2012…

Par le Passeur.

Une date approche qui visiblement focalise beaucoup de monde sur des sentiments bien différents. Je ne pensais pas écrire à ce sujet mais je sens qu’il y a peut-être un sens à le faire. Précisons donc une fois de plus bien les choses pour ceux qui cèdent à la crainte : il n’y aura pas de fin du monde le 21 décembre 2012 ! Et jamais à aucun moment les mayas, anciens ou contemporains, n’ont dit cela. Ils ont en revanche annoncé un changement de cycle, l’aube d’une nouvelle ère qui marque la fin du long cycle obscur que nous venons de traverser. Bref, que de quoi se réjouir et sûrement pas s’angoisser. Seule la presse ignorante du sujet, colporte cette rumeur avec la complicité des catastrophistes en tout genre.

Si vous ne pouvez faire autrement que de nourrir des angoisses à force de désinformation médiatique sur le sujet, alors je vous invite à faire un geste salutaire pour vous : jetez votre télé et arrêtez de lire tout support colportant ces rumeurs anxiogènes. Je ne vais pas m’étendre sur les raisons pour lesquelles les médias s’acharnent sur le sujet. Incompétence pour beaucoup qui se disent « journalistes » et qui ne font même pas le travail de base consistant à vérifier et recouper la source d’une information, volonté de désinformer pour d’autres dont les motivations vont du simple commerce jusqu’à des intérêts plus obscurs allant de la résonance de leurs propres peurs jusqu’à la servitude à des intérêts plus « initiés ». Bref, les raisons de ce capharnaüm médiatique n’ont aucun intérêt pour ce qui nous occupe. D’autant que la confusion alimentée par le business délirant du channeling (surtout en Amérique) et les faux prophètes de tous poils, confusion qui ira crescendo dans les mois à venir, rendra plus opaque encore la clarté originelle du message que cette époque nous livre : nous sommes à nouveau dans les conditions de reprendre notre liberté et redécouvrir notre maîtrise au sein de l’harmonie.

Ce qui importe donc en cette fin d’année 2012, mais aussi tout au long de l’année 2013 qui promet de grandes transformations, est de ne pas se laisser embarquer mentalement et émotionnellement par le grand cirque orchestré autour du 21.12.12, qui trouvera sûrement d’autres inépuisables rebonds par la suite.

Sans être pour autant de grands visionnaires, car ce n’était pas très difficile à imaginer, nous sommes nombreux à avoir annoncé pour cette période une grande confusion au sein du collectif humain. Il y a donc la part orchestrée par les marionnettistes, que nous venons d’aborder superficiellement parce qu’elle ne présente pas d’intérêt à ce stade d’être approfondie, il y a ce qui relève de notre épuration intérieure individuelle et il y a bien sûr la grande alchimie mécanique des influences majeures du Cosmos à ce rendez-vous de la grande horloge. Celles-là nous dépassent et tout au plus pouvons-nous humblement en percevoir parfois les reflets, que nous sommes à même alors d’entrevoir avec stupéfaction et admiration devant une telle perfection.

Avec humilité donc, restons-en encore à ce sur quoi nous pouvons focaliser notre attention avec efficacité, à savoir nous-mêmes et notre fonctionnement dans le collectif humain.

Ces dernières semaines ont marqué un tournant dans notre évolution et nous sommes en mesure désormais d’aller toucher au plus profond de nous-même ce que nous ne pouvions encore aborder jusque-là, ce qui relève de l’empreinte de prédation qui marque l’humanité sur sa polarité masculin-féminin. Hommes et femmes, féminin en l’homme et masculin en la femme, sont très profondément marqués par ce rapport de prédation qui a été institutionnalisé au fil de notre histoire sous tous les aspects de l’apprentissage et dans les rouages les plus subtils du fonctionnement de la matrice de vie qui était jusqu’à présent la nôtre. Le tournant est marqué par la libération des chaînes énergétiques qui maintenaient notre adhésion inconsciente à cette empreinte. Je l’ai dit récemment, la porte est ouverte mais nous n’en avons pas encore pleinement pris conscience.

Cette prédation, aujourd’hui identifiée au sein du patriarcat par l’écrasement du féminin et le contrôle absolu du masculin, est un poison dont l’antidote désormais envisageable passe par la prise de conscience que cette prédation s’est d’abord exercée au travers de la puissante énergie sexuelle dont le sens a été à la fois falsifié et masqué, puis par la libération de la tension sexuelle prédatrice littéralement verrouillée au niveau des deux premiers chakras. Cette libération, comme toujours, ne se fait pas par la lutte. Je dirai même qu’il n’y a pas de chemin tout tracé, c’est pourquoi la prise de conscience dans un premier temps et la méditation personnelle que chacun peut faire sur ce sujet ensuite, amorceront le processus individuel qui conduira le corps physique à déverrouiller de lui-même cette tension.

Ne sous-estimez pas cet aspect de notre épuration intérieure, la tension dont je parle marque une empreinte profonde et douloureuse à des niveaux de conscience rarement perçus de la relation entre le féminin et le masculin. C’est un véritable ciment de la matrice duelle que nous avons projetée jusque-là. Comme je l’ai dit, l’énergie qui maintenait la bulle fermée n’est plus suffisante à soutenir le monde falsifié et illusoire de nos projections. Ne continuons pas à créer par simple habitude ce monde dont nous ne voulons plus. Il n’y a plus d’autre raison qu’il se maintienne que notre croyance en le fait que rien n’a changé et que nous devons ‘raisonnablement’ poursuivre nos projections égotiques sur le miroir courbe de la matrice que nous recréons en permanence.

Vous l’avez tous constaté, la part de souffrance qui relève uniquement de nos égos blessés et qui n’a pas encore été guérie ressurgit avec force depuis quelques semaines. C’est ainsi que l’on voit, parfois avec étonnement, s’exprimer la négativité enfouie qui ne peut plus résister à la vibration ambiante. Et que l’on voit des êtres jusque-là mesurés devenir vindicatifs, des nations agiter plus que jamais les différents visages de leurs peurs et de leur agressivité, et la Terre réagir à travers une activité climatique, volcanique et sismique en hausse tant en nombre qu’en amplitude. L’observation de l’activité solaire est une proche balise pour suivre l’évolution de ces manifestations. N’oublions pas que son pic se fera ressentir essentiellement en 2013.

Nous abordons donc à ce tournant majeur une période de transformation par définition chaotique, dont la nature du regard que nous y porterons déterminera la manière dont nous la vivrons.

Et si nous devons produire un effort, je dirais que cette phase présente nécessite de chacun de nous une grande vigilance dans notre relation à l’autre.

Nous devons veiller de très près à ce qui se manifeste au quotidien en nous et pratiquer l’exercice de funambule qui consiste à savoir accueillir ce qui monte sans en faire profiter autrui qui à priori n’a pas besoin de ça. Accueillir le négatif qui monte en nous, c’est pratiquer le regard détaché de l’Être sur l’Ego, l’œil sur le cerf-volant qui observe la main qui s’agite au bout de la ficelle. Accueillir, c’est regarder avec compassion pour nous-même ce qui nous fait encore mal et qui cherche à extérioriser son énergie involutive. Ne pas en faire profiter autrui dans l’habituel rapport de l’action-réaction, c’est parler à chaque fois à notre égo douloureux avec amour, humour et fermeté dans l’intention de notre maîtrise, afin de ne pas laisser jaillir la flèche de l’arc de nos douleurs enfouies. Faites bien la différence entre contrôle et maîtrise. Le premier est une lutte de pouvoir, le second est une transcendance.

Si cette vigilance s’exerce à toute occasion, l’effort est alors minime de conserver sa maîtrise au sein du maelström émotionnel. Si au contraire on laisse s’amplifier celui-ci au point d’exploser, non seulement on nourrit l’éternel conflit avec l’autre né du sentiment de séparation, mais on entre en conflit avec soi-même – la part de nous qui sait tout cela – à un niveau de résistance tel qu’il épuise toutes les ressources de l’être. C’est ce conflit intérieur qui conduit tant de personnes aujourd’hui au sentiment d’épuisement.

Réfléchissez-y, la dualité de plus en plus mal vécue lorsqu’elle nous revient dans la face n’est pas la seule responsabilité de celui qui l’exerce, mais aussi notre propre insuffisance à demeurer au-delà des émotions déstabilisantes qu’elle fait naître en nous. Pas de quoi culpabiliser, je pense que c’est pour le moment encore presque inévitable. Donc inutile d’esquiver, laissons venir, respirons un grand coup et essayons d’avoir un regard amusé sur les étapes qui signent en nous la destruction de la chrysalide. Amusons-nous de nous même et de nos soubresauts émotionnels plutôt que d’embrayer par la force de l’habitude sur les mélodrames qui ont jonché jusque-là nos parcours.

J’en reviens donc à la grand-messe mélodramatique inventée à propos du 21 décembre 2012. A vrai dire, je n’ai aucune idée de ce qui se passera ce jour-là, tout étant à mon avis possible maintenant qu’une telle focalisation a été créée autour d’elle, mais quoi qu’il en soit ce ne seront toujours qu’agitations sur la vieille scène de théâtre, l’essentiel se déroulant à d’autres niveaux. Du point de vue de l’horloge cosmique, cette date, comme d’autres, a un sens. Mais en tant que date d’un calendrier humain éphémère, elle ne marque rien d’autre que le point d’ouverture de la charnière qui a commencé à se déplier il y a de nombreuses années. La porte étant ouverte, il s’y engouffre désormais davantage d’air frais et de lumière et il en sort davantage d’air vicié et d’obscurité.

L’obscurité ne peut se réfugier nulle part, elle s’affaiblit et s’évanouit purement et simplement. Il ne reste donc à ceux qui en ont encore l’appétit qu’à aller se chercher un autre lieu de pénombre. Les autres, une grande partie, demeureront passagèrement aveuglés par tant de clarté et ennivrés de tant d’air pur. Leurs yeux leur feront un peu mal et leurs poumons leur brûleront, mais ce ne sera que temporaire, le temps de leur propre guérison, qui dans un tel contexte ira bien plus vite que par le passé. Ceux qui ont entamé le chemin avant eux poursuivront sans inconfort et seront en mesure d’aider les premiers. D’autres enfin en finiront avec cette épopée, impatients de retourner à d’autres cieux. Tout ceci ne se fera pas le 21 décembre, mais s’étalera après un palier brusque sur une période de quelques années où la conscience va fleurir comme jamais elle n’a pu depuis bien longtemps. J’ai toujours pensé et dit qu’il y aura un passage bref et assez soudain vers un autre niveau de conscience et je le pense toujours. Mais au-delà de ce passage, et avec des destins bien différents, l’apprentissage pour beaucoup du niveau de conscience qui s’ouvrira alors, se fera à un rythme proportionné à leur capacité et à ce que sera alors la fréquence vibratoire qui marquera la nouvelle ère.

Pour le moment, il semble qu’un nombre croissant d’êtres ressentent à la fois des peurs, des souffrances dans leur corps et des tourments dans leurs pensées.  Je ne peux qu’inviter chacun de ceux-là à ressentir en profondeur ce qui se passe en eux, à en accepter les éventuels désagréments sachant qu’ils seront éphémères, à ne pas s’angoisser devant les symptômes de cet inconfort, ainsi qu’à envisager l’idée selon laquelle le point commun à tous les ennuis qui pourraient surgir dans leur vie, c’est finalement soi et personne d’autre et qu’il serait donc juste en ce cas de reconsidérer son comportement et de corriger la trajectoire sans culpabilité. Il n’est jamais trop tard pour mieux faire et toujours faux de considérer alors qu’on a raté ce qui précédait. Ceci fait encore partie des jeux de l’égo qui a toujours un bouton sur lequel appuyer. Le moment viendra bientôt où il ira dans le même sens que vous, rallié à une plus haute vision de son rôle dans un contexte devenu harmonieux.

Un peu de patience et beaucoup de vigilance sont requis dans ces derniers centimètres où nous nous dénudons des derniers artifices de la peur. Très bientôt nous aurons sûrement à parler d’autre chose et nous pourrons nous consacrer presque exclusivement à la (re)découverte du nouveau plus qu’à la nécessité d’explorer l’ancien pour en débusquer les verrous. Tournons-nous vers ce qui renaît, apprenons dès à présent à tout envisager d’une autre manière, à réinventer le possible selon notre aspiration et non selon ce que nous avons cru jusque-là le cercle de nos possibles. L’anneau est ouvert, brisons les carcans de notre adhésion à la matrice en laquelle nous nous sommes tous si longtemps heurtés, elle n’existe que dans notre volonté de la maintenir comme nous l’avons toujours crue immuable.

Vous qui lisez ces lignes êtes déjà en mesure de voir la porte ouverte et de sentir l’air frais du large, ouvrez le chemin, ne cédez pas aux peurs provoquées qui vous maintiennent dans l’ancien, imaginez l’aujourd’hui et le demain en tout ce qui vous rend léger et heureux de vivre. C’est votre trésor, vivez-le !  Ne vous occupez pas de ce qui remue la boue, tracez la route et creusez votre sillage, il en attirera beaucoup qui n’ont pas encore la force de hisser leurs voiles mais qui la trouveront en votre exemple.

Fraternellement,

© Le Passeur – 7 Décembre 2012 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

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333 réponses à Pour en finir avec le 21 décembre 2012…

  1. Aiouch dit :

    A Nous,

    Je voudrais dire (au conditionnel présent) une pensée pour en finir avec le 21 décembre 2012 … J’aime cette Vie en 3D pour ce qu’elle m’a apportée, pour la richesse et l’expérience en son sein  »et ce que j’ai humblement contribué à lui apporter, aussi ! » c’est mon égo et AMI qui parle maintenant 🙂

    Et si je peux emprunter le terme « bénir », je bénis cette Vie dans cette dimension qui m’a accueilli-accueillie, pour tout ce que j’ai vécu en bien et en mal, tout ça n’a vraiment plus d’importance 🙂
    Je peux sereinement maintenant accepter l’évolution avec ravissement ☯ ♥

    Alain Thomas, j’ai ré-écouté avec joie la 7ème de Beethoven (II Allegretto) et maintenant pendant que j’écris, la neuvième IV Presto-Allegro asai, accompagne (elle aussi en boucle depuis longtemps … 🙂 ) cette pensée … ♪♫

    Passeur, permets moi de te dire JE T’AIME !!! pour ce que tu Es et ce que tu Fais

    Frères et Sœurs, et à YYY (j’espère qu’il s’est réconcilié avec avec son père et lui même …) je ne vous connais pas personnellement et pourtant j’ai l’impression (ou la certitude ? 🙂 ) de vous connaître depuis toujours … 🙂

    Amours !!! au pluriel se conjugue au féminin 😉
    Taoufiq ♥♥♥

    • alain thomas dit :

      Grande sensibilité Taoufiq
      Si tu apprécies la poésie lyrique, la symphonie qui convient le mieux est la sixième (Pastorale)… une merveille.
      Quand à cette vie en 3D, telle qu’elle est dénommée sur ce site, elle continue Taoufiq. Le principe de l’évolution spirituelle ne permet pas un changement brutal.
      Seuls une catastrophe ou un cataclysme peuvent modifier notre condition physique mais absolument p

      Avec toute mon amitié
      ♥ ♫ 🙂 ♫ ♥

      • alain thomas dit :

        mais absolument pas notre évolution spirituelle, qui elle, est collective, graduelle, en forme de spirale.

        Ceci n’engage que moi.

        Avec toute mon amitié
        ♥ ♫ 🙂 ♫ ♥

        • Katerina dit :

          Pour Alain Thomas en réponse à son message ,

          L image de la spirale….. Oui …..
          Je n arrivais pas ce soir à voir …
          Le monde 3D existe t il ?
          Ou est ce une vue de notre esprit 3D ?
          Merci …
          Je n ai pas encore inséré de notes de musique ni de smile ;;;
          La lettre à Elise est aussi une belle partition..
          Amitiés
          Katerina

    • Katerina dit :

      Encore un message de moi … je ne me lasse pas .
      Ta réponse est pleine de joie . Je ne pense pas qu il faille bénir notre vie dans la 3D .
      Elle a été ce qu elle devait etre .
      Je n ai pas l impression de l avoir choisie réellement.
      Je ne sais pas comment l exprimer .
      Elle a été et fait parti de mon présent .
      Surement encore des souffrances à gommer.
      L essentiel est ailleurs .
      Avec mon ressenti
      Katerina

    • margelle dit :

      « Je peux sereinement maintenant accepter l’évolution avec ravissement ☯ ♥ »
      Merci Aïouch pour ton regard plein de bonheur qui rayonne et inonde !! d’eau et de feu…
      (comment tu fais le tao ?)
      Je t’embrasse ♥

  2. Katerina dit :

    Margelle ,

    Je suis tellement d accord avec toi .
    On sait que l on ne sait pas parce que justement on sait .
    J ai l impression d etre un peu triste parmi vous , aussi je vous envoie plein de sourires.
    Katerina

    • margelle dit :

      Ah, mais non, t’es pas triste !!! c’est quoi cette sensation ????
      les sourires, tu fais (sans les guillemets) « : » puis accroché « – » puis « ) », ça c’est le plus drôle 🙂 ou alors : puis – puis (, ce qui fait 🙁
      mais tu préfères peut-être les dire ????

      Non, c’est bizarre, je peux parler de la souffrance, mais je ne la sens plus, elle est derrière, par contre elle m’a marquée, c’est sûr, mais je le prends plutôt comme un cadeau qui me fait comprendre l’autre partie du monde, celle que l’on cache… En revanche, je ne dirais pas comme Alain Thomas qu’une vie n’est qu’un claquement de doigts, là non ! A 30 ans je me disais « flûte encore 30 à vivre !! ♫ J’en ai 65 ( je ne les fais pas, ni physiquement, ni moralement 🙁 )et je vais gaillardement sur les 90, mais je ne réclame ni prolongation ni redoublement… ou alors vraiment dans un autre registre !!

      Toi aussi tu es un peu scientifique ??? je trouve ça précieux…

      Je t’embrasse

      • Katerina dit :

        En lisant ton message j ai ri et cela ne m est pas arrivé depuis longtemps . Tu vas peut etre te dire que je te copies mais moi aussi j ai eu ce sentiment de me dire encore tout ce temps à vivre quand j avais 30,40 ans . Aujourd hui à 54 et depuis peu , je commence à comprendre tout ce chemin parcouru et pourquoi . Quoique pourquoi n est pas le mot juste . Enfin je suis là maintenant c est l essentiel . Oui j ai fait des études en biologie et je crois que je les ai faites à ce moment là pour comprendre comment l homme était sur terre . Darwin et ses théories me semblaient justes . 54 ans pour comprendre que finalement il y avait autre chose en moi et dans l humanité.
        Amitiés
        Katerina

        • margelle dit :

          Comment on fait le rire en smiling ???? 🙂
          Eh, je ne pense pas que tu copies, mais je crois bien que nous avons des interrogations similaires…. chacune avec son chemin… 54 le nombre de l’homme en numérologie.. (moi avec mes 65 ça y est je suis sortie du jeu de l’oie !)….
          Je réponds ici à ton autre message… Je pense bien que ton histoire est également complexe, quelle histoire ne l’est pas, pour peu qu’on cherche à vivre sa vie ???
          Et oui, la vie se vit à l’instant présent… mais je la sens s’élargir, s’agrandir, s’épanouir avec le temps, augmentée à chaque instant de toutes les prises de conscience faites minute après minute….
          L’hypothétique, je peux le vivre tout en pouvant l’abandonner à tout moment… Je ne crois pas au présent absolu, pour moi maintenant…. si certains y arrivent, tant mieux, cela reste pour moi une question… Je crois que c’est comme tout, -au point où je suis- on peut l’envisager sans s’y attacher et en n’oubliant pas de vivre le présent…. C’est un Tout….
          La biologie, l’étude de la vie…. magnifique…. bien sûr, comme pour tout elle a à grandir….

          • Katerina dit :

            OUi oui ,

            Et pourquoi pas …
            Je ressens effectivement que l on a une sorte de façon de comprendre ou de ressentir assez similaire .
            Oui complexe ma vie et je n ai jamais compris pourquoi je pensais que j étais simple et pourtant je préfèrais la complication …. Biologie oui et tout le reste qui font que je suis ici aujourd hui telle que je suis . On peut dire que j ai bataillé et je ne le savais pas .
            Astrophysique, psychanalyse , voyages, vie à l étranger , déracinement , enfants , musique, peinture , sport , lectures….. Et me voilà dans une énergie tellement appaisante …
            Toute mon amitié
            Katerina

          • Katerina dit :

            C est un tout à tout moment .
            Pour moi c est précieux .
            J apprécie la façon que tu as d exprimer cela .
            Merci
            Katerina

          • margelle dit :

            🙂 🙂 🙂

      • Machachouette dit :

        Il semble que les scientifiques aient découvert que l’on était prévu pour avoir une 3ème génération de dents qui poussent vers 140 ans. Le vieillissement est un grand mystère pour eux, car le programme interne de nos cellules est la régénération et toutes les théories qu’ils ont échafaudé pour expliquer que cela s’arrête, ont toutes été démontées. (Sauf si j’ai loupé un épisode récent). Donc pour eux, pour l’instant cela apparaît comme un bug, bug que les cellules cancéreuses n’ont pas puisqu’elles sont éternelles (donc peut-être pas si mauvaises que ça – cf. travaux Linus Pauling, Hamer…). La preuve en est, ils disent d’ailleurs aussi que si l’on arrivait à passer des dizaines d’années dans l’espace, on n’aurait pas vieilli d’un jour. Donc ce n’est pas inéluctable! Un sage chinois a dit aussi quelque chose dans le genre : « La vraie vie devrait commencer à 70 ans, c’est le temps qui nous est nécessaire pour accumuler suffisamment d’expérience pour savoir ce que l’on va faire de sa vie!! Donc Margelle je crois que tu te sens juste en phase avec le vrai timing! Et tant mieux! Longue vie à toi!!

        • Katerina dit :

          La vie commence dans l instant où on vit à chaque instant .
          Inutile de s illusioner dans un futur hypohétique .
          Vivre l instant présent est l essentiel .Il n y a pas de but à atteindre , ni d objectif .

          Amitiés Katerina

        • margelle dit :

          🙂 🙂 Oui, oui, oui, Machachouette, les 140 ans, c’est dans le film « la belle verte », magnifique ce film…. il m’a fait rêver… Coline est dans le même rêve que nous tous ici… En attendant je n’ai jamais eu mes dents de sagesse ☼☼♪♫. Paraît que c’est une mutation… on fait ce qu’on peut… comme on peut…!!!
          Ah, la sagesse chinoise, un peu loin de la notre, ici à l’ouest… et difficile à vivre seule dans son coin… où l’on parle plutôt de brûler sa vie… L’important es sûrement de la sentir… de tout ressentir, au maximum…. ce qui demande un peu d’entraînement pour certain-e-s, mais on le fait… sans trop s’en laisser conter….
          Oui, bizarre le rôle des paroles, nos paroles, dans ce que l’on vit…. comme des cailloux sur le chemin, que l’on doit parcourir, de toutes façons, les cailloux rassurent… ils nous parlent de l’éternité.
          Je t’embrasse

      • Aiouch dit :

        J’adore votre échange 🙂

        je croyais que ta réponse Margelle m’était destinée en lisant le « flux des commentaires » sur le site 😉

        Mais en fait je le ressens aussi un peu pour moi, comme à Katerina 😉

        C’est magique ce qui ce passe entre nous tous à travers Urantia Gaia 🙂

        Grosses bises à toutes les deux et à vous tous !
        Taoufiq

        • margelle dit :

          Aïouch,
          J’adore que tu te mêles à l’échange 🙂 et que tu t’y sentes impliqué !!! C’est magique effectivement. Je sens des ramifications qui vont et viennent, qui frémissent, qui vibrent, qui parlent et se taisent en même temps….
          J’aime que nous puissions livrer nos ressentis et rebondir sur ceux des autres, qui nous ressemblent et nous complètent, quelquefois nous contredisent…. Ca bouge sur Urantia !! ☼☼

        • Katerina dit :

          Je suis d accord avec Margelle .
          Quand les ressentis résonnent à un moment comme si on les avait attendus .
          Bon là je m égare .
          J ai encore de la réserve quant aux mots que j utilise et aux expressions .
          Le coeur est présent .
          Un smile à Aiouch et un smile à Margelle.
          Katerina

  3. Katerina dit :

    Merci ,

    J ai cru durant cette période très bouleversante pour moi etre la seule à vivre cequi est décrit dans cet article . Tout est dit . J ai toujours su que quelque chose me dépassait et me dépasse toujours . Les épeuves ont été très éprouvantes pour moi mais je n ai pas eu peur et j ai fait confiance à ce qui me dépassait . Je n avais pas les mots à l époque mais cela m était égal . Il est temps de retrouver ou de trouver l amour véritable sur notre si belle planète . Ce que j ai vécu je l attendais depuis plus de 50 ans et je suis particulièrement heureuse d etre en ce moment ici . Il m a fallu comprendre analyser tant de choses qui m étaient devenues insupportables sans que j en ai conscience . Je reste prudente et vigilante mais je suis certaine que tout concorde et que c est d une perfection absolue tellement belle comme la nature qui nous accompagne . J ai enfin compris qu il ne faut pas toujours comprendre et simplement contempler les merveilles de cette perfection . L energie est là elle me permet d etre ce que je suis .
    Merci au passeur pour la merveille de ces phrases et de ses messages .
    Katerina

    • Salvia dit :

      Merci Katerina pour cette phrase, ô combien juste à mon coeur: « J ai enfin compris qu il ne faut pas toujours comprendre et simplement contempler les merveilles de cette perfection  » 🙂 ♥

      • Katerina dit :

        Merci Salvia ,

        cela me touche également d avoir pu trouver les mots qui te touchent .
        Je pense que l on a trop voulu comprendre les secrets de la nature . La nature a ses secrets et nous avons aussi les notres et cela est précieux .
        je pense sincèrement qu il faut respecter cela .
        Katerina

  4. Louisetta dit :

    « Cette prédation, aujourd’hui identifiée au sein du patriarcat par l’écrasement du féminin et le contrôle absolu du masculin, est un poison dont l’antidote désormais envisageable passe par la prise de conscience que cette prédation s’est d’abord exercée au travers de la puissante énergie sexuelle dont le sens a été à la fois falsifié et masqué, puis par la libération de la tension sexuelle prédatrice littéralement verrouillée au niveau des deux premiers chakras. »

    En relisant ce beau texte, ces mots apparaissent vraiment comme une excellente nouvelle!

    En tant que jeune fille, avec la chance d’avoir eu pour don de la vie un beau corps physique, je me suis longtemps questionnée sur cet aspect homme-femmes.

    Ma sensibilité me dicte depuis longtemps que quelque chose est à revoir dans notre rapport à la sexualité, afin de lui faire retrouver son rôle premier: la transformation et la pureté dans tout ce qu’elle peut guérir et insuffler au monde monde.
    Et j’ai été très surprise du rôle absolument contraire qu’on lui fait jouer dans nos sociétés. Vraiment. C’est une aberration. L’aspect sauvage est redirigé dans un coté impure alors que vécut différemment, il revêt son manteau de chasteté initial, et sa couleur divine qui lui permet d’exister.
    Cette prédation masculine n’est pas une fatalité. J’ai sentie ceci au fond de moi, en dépit d’un certain fatalisme ambiant pleins de théories sur l’animalité de l’être humain et sans considération pour nos autres parts d’humains, hormis peut être l’aspect moral et les principes de la société. Ce conflit permanent n’est pas « normal », et je le ressens dans tout mon être!
    Ces considérations m’ont fais passer plus d’une fois pour une douce utopiste, ou bien l’on a mis cela sur le compte du romantisme d’une jeune fille en quête d’innocence, ce qui a bien souvent réduit à néant mes tentatives de parler librement de ce point de vue.
    Nous aimerions toutes pouvoir nous promener et être belles, cheveux aux vents et avec légèreté (sans aucune vulgarité, bien entendu, et à ce niveau de respect de soi le travail est le même pour tous) refléter ainsi une part de la vie, sans nous sentir « convoitées » de toute part. Car c’est réellement cette impression qui se fait ressentir quelquefois, même si peu de femmes en parlent avec sérieux.
    J’ai constaté également avec surprise, que beaucoup de femmes réagissaient soit en profitant de cet aspect de prédation pour se « sur vendre » et faire enfler leur ego dans un jeu purement enfantin et égocentrique, soit en acceptant tristement cet état de fait comme une fatalité naturelle à la condition humaine. Ces deux aspects stimulent ou encouragent l’autre polarité à suivre sur les mêmes rails.

    Je refuse d’en être!
    Nous avons tous une responsabilité émotionnelle dans ce jeu là, et comme pour chaque aspect de notre existence en ce moment, il y a la quelque chose à reconsidérer avec un regard innocent, qui ne brime ni la beauté, ni la sexualité, ni les distinctions de sexes, mais qui les remets à leur juste place.

    • alain thomas dit :

      Jeune et belle, avec une telle philosophie, ton message est très important dans la construction du Nouveau Monde.
      Car ne nous cachons pas, ce que tu exprimes là est un élément essentiel de la reconstruction.
      L’énergie sexuelle, si elle est totalement reconsidérée dans sa pratique, revêt un caractère sacré. Directement reliée au coeur, elle permet d’agir en responsabilité, avec un regard pur.
      Merci Louisetta pour cet exposé rafraichissant.
      Puisses-tu rassembler autour de toi, en quête d’une vision de l’amour moderne, en adéquation avec tous les mouvements positifs qui fleurissent partout sur la planète pour l’avénement d’un monde nouveau !

    • graffitique dit :

      Bonjour Louisetta,
      Ce que tu dis est important et il n’y a rien à ajouter, il semble évident que ton propos reflète consciemment ou non ce que ressentent beaucoup de femmes.
      Ça semble très juste avec ce que dit avec beaucoup de sensibilité aussi Michaël Brown, et qu’en général ne disent pas facilement les hommes, sans doute plus « enfermés » ou « enterrés » dans l’illusion de l’ego.
      Et quand il y a jeu, ce doit être un jeu, d’où l’importance de l’innocence, du respect (prévenance), de la bienveillance profonde, de la réciprocité : bref, de l’amour.
      C’est un peu le sens de la phrase de Satprem citée plus bas.
      Au delà de la dimension intime, il y a aussi une responsabilité dans le champ du collectif humain, une énergie, une intention.

      « Il faut aller sur le chemin où toutes les soifs s’en vont.
      Alors, la femme tire les rêves de l’homme dans la matière, et l’homme tire la force de la femme dans la lumière … et ils marchent ensemble.
      Si elle ne monte pas, elle le détruit.
      S’il ne crée pas, il la perd… »

    • François dit :

      Salut Louisetta,

      La sexualité est le potentiel énergétique le plus puissant que nous ayons à notre disposition. Tant que ce potentiel n’est pas mis en Lumière, en Conscience, en vibration à partir du cœur, tant que cette énergie magistrale n’inclut pas le Sexe et le Cœur ensemble , dans un même élan, dans une même danse d’Amour, dans un même but de Rencontre sacrée, elle sera alors utilisée contre l’autre. Sous forme de pouvoir, de colère, de défouloir, de frustration, d’agressivité, ou que sais-je encore. C’est donc un ‘domaine’ extrêmement sensible encore en grande partie rejeté, ignoré, mal compris, sujet à jugements et qui sera, un jour, notre prochaine grande étape à tous. Qu’on y soit actif ou non ne change rien dans le fait de ce sacré Feu qui est à notre disposition demande à exister et que (trop) peu d’humain savent jouer avec. Jouer est écrit ici en conscience car c’est bien de cela qu’il s’agit, d’un jeu d’enfant, d’un jeu innocent, pur, loyal, créatif et furieusement puissant et jouissif. Je vais me stopper là car j’en écrirais volontiers toute une page rien que pour dire les possibles que cette énergie peut générer comme état divin quand elle est vécue dans la Joie, le Partage, la Tolérance, la Patience et …. L’Amour. C’est , à mon sens, la plus fabuleuse expérience à Découvrir.

    • Marie-Anne dit :

      Oui, Louisetta,
      Tu mets l’accent sur une des nombreuses ( et importantes) aberrations et déviations auxquelles nous ont conduit la dualité et la croyance en la séparation d’avec notre Moi divin.
      C’est ainsi que se sont institués le culte de l’apparence, les rapports de pouvoirs, le désir de possession et de contrôle, les recherches de Beau et de Bon uniquement à l’extérieur et en superficie, et j’en passe,…on en a souvent discuté ici.
      Heureusement que des jeunes comme toi ( et des moins jeunes!) posent les bonnes questions, posent un juste regard et refusent de perpétuer un jeu qui a largement montré ses limites et ses anomalies.
      Ta beauté est aussi ton professeur en cette incarnation- et un professeur efficace, semble-t-il! 🙂 ( il est vrai que tout nous enseigne !).
      Tout cela pour dire qu’ en réunifiant le Masculin et le Féminin en nous (en unifiant toutes les polarités en nous, d’ailleurs- et les « énergies » actuelles nous y aident, semble-t-il), en retrouvant Qui Nous Sommes réellement, nous rendrons tout à fait caduques les jeux aberrants de la dualité et de l’égo… et nous pourrons toutes ( et tous), nous promener allègrement, Beauté au vent subtil …
      C’est pas une belle nouvelle, ça?

      • graffitique dit :

        En plein mois de janvier, une petite laine est quand même recommandée 🙂
        (le vent subtil peut attendre jusques après avril)

        • Louisetta dit :

          Merci à tous pour vos encouragements. Il est vrai que je me sens moins seule et je savais bien qu’ici mon point de vue trouverait une résonance.
          Merci infiniment…

        • Marie-Anne dit :

          Autorisation de porter une petite laine accordée, Graffitique 🙂
          (Remarque que dans mon histoire, le vent subtil est à température idéale, donc…vivement sa manifestation !)

          • François dit :

            Bon , en ce moment sur le plat pays souffle plutôt un vent de scandale chez la reine… enfin assez subtil aussi note bien… 🙂 🙂 🙂

          • Marie-Anne dit :

            Coucou, François!
            Oui, on s’amuse bien au Plat Pays; d’ailleurs, tout le monde se bouscule pour venir chez nous! 🙂
            Quant au vent qui souffle sur le Palais, je n’irais pas jusqu’à dire qu’il est subtil- subtil !…mais la reine est charmée qu’on parle d’elle jusqu’en Suisse ( entre autre) et jusque sur le site du Passeur ( et sinon, elle devrait!).
            Bon, j’ai promis que je ne ferais plus de commentaire après minuit, donc,…suite au prochain épisode! 🙂

    • agulhon valérie dit :

      Ravie d’entendre parler de ce sujet et je vous écris pour vous faire part de ce qu’a été ma réaction à ce sentiment de convoitise (le mot est plus joli que la réalité). Après des années passée à être coquette, sans aucune envie de plaire d’ailleurs à quiconque hormis à moi et aux personnes qui me sont chères, je ne supportais plus les regards déshabilleurs des hommes, les sifflets et autres manifestations animales. Je me suis depuis enlaidie, pas de coiffure, vêtements masculins et mal ajustés et même moches, mimiques désagréables. Bref, c’est même devenue une seconde nature, même mon caractère a changé. Je ne supporte plus d’être convoitée pour mon apparence physique, je le ressens vraiment comme une violence. Nous sommes comme des morceaux de viande décérébrés et juste bonnes à exciter la libido des hommes.

      • agulhon valérie dit :

        message à ce site : je me suis peut-être un peu emballée en répondant à Louisetta et je ne sais pas si j’ai fait la bonne démarche. Donc mon message était pour elle. Sinon, à vous qui réalisez ce site, que je viens de découvrir : je suis immensément impressionnée ! Et je pèse mes mots! Je suis époustouflée, quel foisonnement d’intelligence, d’ouverture, de culture, merci pour toutes ces belles images d’art (d’ailleurs j’aimerais en savoir plus sur les auteurs). Merci du fond du coeur, j’aimerais faire quelque chose pour vous remercier, de l’argent, c’est une idée mais pour l’instant ce n’est pas possible mais je peux proposer beaucoup d’autres choses : des poèmes, des massages, du magnétisme, vous laver les pieds …(j’adore cette image, pour moi le plus beau symbole, simple et joyeux, d’humilité dans l’Amour). Je reviendrais vous lire encore et encore: Merci encore de votre générosité et de votre bienveillance. Si je peux quelque chose pour vous, j’en serais très honorée. Bien à vous, Valérie

        • Le Passeur dit :

          Merci. Eh bien venez partager ici vos avancées et vos compréhensions. Tout le monde avance avec tout le monde.

        • Louisetta dit :

          Eh bien, je ne crois pas que ce soit régler le problème de fond que de s’enlaidir! Sinon, la nature n’aurait pas fait les hommes et les femmes beaux.
          Je comprends parfaitement vôtre réaction mais en creusant la mienne au premier abord, j’ai analysée ce qui en moi faisait accroche à cela, si quelque part il n’y avait pas tout d’abord une envie égoïste de plaire à tout va pour le plaisir de l’ego, puis, ayant travaillée la dessus, j’ai rencontré ensuite une peur en plus du désir masculin pour sans doutes plusieurs raisons psycho généalogiques, ou tout simplement dans l’inconscient collectif féminin.
          J’ai compris alors que tout ces jeux étaient basés sur les illusions des deux cotés, et ai pu peu à peu en exprimer les émotion vis à vis de moi seule.
          Depuis, je ressens juste l’envie de vivre une féminité avec l’épanouissement naturel d’une femme qui veut offrir ce qu’elle est sans vulgarité mais sans crainte non plus.
          Je vous trouve un peu sévère avec la gent masculine. Il est vrai que trop peu encore ont travaillés la dessus car c’est aspect très tabou et très pesant qu’ils n’ont souvent pas envie d’approfondir, mais n’oublions pas que la société et les médias alimentent à tout point de vue tout ce cirque, et qu’il ne s’agit que d’un échappatoire facile de l’ego comme nous en avons tous, alimenté et commenté à foison sans arrêt par le mental et par des peurs également de leur coté.

          Partant de là, on peut bien se dire que l’irrespect qu’en nous même, et si l’on comprends bien tout ces mécanismes en jeu, la bulle égotique de ces fantômes mentaux ne nous atteignent plus, nous nous retrouvons d’ailleurs entourées de gentleman dès lors que nous changeons notre regard. Je vous y invite avec toute ma tendresse féminine, car les hommes ne demandent qu’à sortir aussi de cette impasse.

          • Salvia dit :

            je souscrit à tes propos Louisetta, merci de l’avoir dit avec simplicité et respect, autant pour les hommes que pour les femmes. ♥

          • graffitique dit :

            Ce que tu dis est exact, Louisetta.
            Mieux encore : c’est vrai, et c’est beau.
            La culture de l' »ego-grégarité » fait encore beaucoup de mal aux unes et aux autres.
            (Le terme vient de cet article de D.R. DUfour je crois : http://www.internationalnews.fr/article-18487720.html)
            C’est évidemment à chacun(e) d’entre nous de construire autre chose, autrement.
            Une minorité en fait heureusement l’expérience, ce qui ne manque jamais de … déconcerter les autres. 🙂

          • graffitique dit :

            Dans le Japon urbain actuel :
            « L’Empire des Sans » reportage sur la 3
            http://www.youtube.com/watch?v=GUN-Z3j_e9Q&feature=youtu.be

          • Aiouch dit :

            J’aime bien le reportage de la 3, Graffitique, il répond un peu à certaines questions posées à propos des rapports femmes/hommes, hommes/femmes soulevés dans les commentaires que j’ai lu, parfois enflammés 🙂 mais surtout enrichissants !

            On sens qu’une évolution s’effectue, dans des sens parfois opposés (ah … la dualité 🙂 )
            j’ai beaucoup apprécié dans ce reportage, le choix assumé ou non de toutes ces personnes, sans aucun jugement. Certains choix, comme le sexless, ne résonnent pas en moi, ainsi que la virtualisation de l’amour en cette nouvelle sexualité égo centrée.
            Beaucoup de mots reviennent dans les interview, comme : travail, argent, plaisir, image, fuite etc. …
            Le CaféCat est assez émouvant, accompagné de l’adagio composé à partir d’un fragment de l’œuvre d’Albinoni (et superbement repris par Jim Morrison).
            Quant-à la génération « herbivore », je trouve le concept subtil mais cela reste néanmoins un concept parmi d’autres.
            « Le Japon est il fondamentalement différent ou bien est-il simplement en avance ? »
            En fait, je ressens dans ce reportage, comme une sorte d’amnésie de ce qu’est l’Amour, voilé par son reflet appelé plaisir … illusion de l’Amour

            Taoufiq

      • Romarin dit :

        Bonjour Valérie,
        Je sens uns souffrance malgré votre changement d »apparence. S’embellir, s’enlaidir….
        Je pense que le plus important est de rester vous-même et de vous présenter de la façon qui résonne en vous, celle qui vous rend joyeuse à l’intérieur, tel jour comme ci et tel jour comme ça, en restant intègre quand à son Etre.
        Pour ce qui est des « autres », pfff! : oubliez !
        Ce ne sont que leurs problèmes, leurs regards, leur jugement (hélas), le leur et c’est tout. Cela ne vous appartient pas, c’est à eux de se débrouiller avec ça.
        Vous êtes belle, restez le, sans arrogance, ne soyez pas à l’affût et peut-être bientôt, vous ne verrez plus dans ces regards que le reflet de votre propre lumière, ou bien vous le verrez plus du tout.

        • Katerina dit :

          Aiouch ,

          Je réponds à ton message sur l émission de télévision de la 3 . Je ne regarde plus la télévision depuis longtemps car les acteurs nous envoient toujours les meme messages .
          Ils tournent en rond .
          Il n y a pas de dualité pour moi en amour .
          Il suffit de regarder dans la meme direction et etre confiant .
          Le silence et la douceur .
          Un homme et une femme qui s aiment c est simplement beau .
          Amitiés
          Katerina

      • katerina dit :

        Bonjour ,

        je réponds à ton message car j ai eu le meme sentiment que toi . Tout est arrivé en meme temps en 2012 et j ai eu à comprendre beaucoup de choses . Notamment le fait que je n ai jamais compris que les hommes puissent me convoiter . J ai toujours pris soin de moi et je pense que c est se respecter que de se montrer en forme et arrangée . Cet été je ne pouvais plus supporter cet état . Aussi je me suis enlaidie je m habillais mal pas de maquillage pour comprendre . Je me suis dis je n ai pas le droit de montrer ma belle nature à un monde aussi animal , je ne ma sentais pas protéger . En réflechissant en me demandant pourquoi tout cela m était arrivée , regards déplaisants, jalousies … je me suis dit que cela devait venir de moi . J ai pu alors revenir doucement progressivement à ma beauté originelle . Je ne parlais à personne d abord et j ai analysé mes pensées aux réactions autour de moi . Et petit à petit j ai compris que mon esprit avait été conditionné pour de telles pensées qui ne sont pas les miennes . je crois que c est dans notre inconscient . Alors j ai éliminé toutes ces pensées négatives et aujourd hui je peux à nouveau etre ce que j ai envie d etre et plus rien ne m arrive de désagréable . Il y a beaucoup de respect par rapport à moi . Il faut comprendre pourquoi et accepter notre beauté tout en restant très prudent et vigilant .
        Je comprends ta souffrance je l ai vécue et j ai pu la dépasser .
        L essentiel n est pas là il est dans notre esprit et notre corps change il n est plus perçu de la meme façon .
        Bonne journée .
        Katerina

      • margelle dit :

        Je suis d’accord avec tout ce qui a été dit au sujet de la beauté, la sensibilité, le respect… J’aimerais juste rajouter que le plus bel homme que j’ai rencontré était un marginal des Cévennes, habillé de guenilles, mais si beau d’allure qu’il en était royal ! Je pense du coup que nous pouvons être au-delà de ces considérations extérieures… et comme le disent plusieurs, vivre la rencontre au-delà de l’apparence normalisée… et aller toucher l’intérieur. Et pour ça, Valérie, ton expérience est précieuse. Elle apporte une démarche supplémentaire qui aide à dépasser les images véhiculées. Le tout ensuite, et tu le dis parfaitement, est de ne rester coincé-e dans aucune démarche, mais d’explorer toutes celles qui se présentent à nous….
        Je suis née suffisamment indécise sur toutes les options à vivre, refusant de me situer, ou ne le pouvant pas, pour avoir tenté toutes les pistes qui m’étaient possibles…. et tenté de les faire sentir aux autres, dans la mesure de mes moyens… pas toujours faciles. Par exemple, je ne me sens pas spécialement polarisée, mais composée des 2 pôles… pas si facile à vivre dans notre monde… mais heureusement, j’ai rencontré des hommes, des femmes, qui vivaient ce sentiment… et cela aide. Je fais d’ailleurs l’hypothèse que c’est une option à venir…. et qu’elle est déjà vécue par certain-e-s depuis quelques temps, mais de façon encore isolée…
        Merci pour ton témoignage.

    • Cécile dit :

      Voilà un sujet qui me touche particulièrement. J’ai moi-même une grande difficulté à trouver le juste milieu entre, d’une part, laisser s’exprimer ma nature féminine (mais avec la crainte de me transformer en « objet de désir ») et, d’autre part, dissimuler cette féminité (mais avec la colère de ne pouvoir être librement celle que je suis).
      Je suppose que ceci est l’expression d’une souffrance qui m’englobe et me dépasse, la souffrance du collectif féminin qui, pendant des siècles, a été transformé en proie par et pour le collectif masculin, dans le domaine de la sexualité mais pas seulement.
      Il nous appartient aujourd’hui de dépasser cela, pour nous-mêmes bien sûr, mais aussi pour nos sœurs qui ont le courage de refuser de porter le voile dans certains pays islamiques, parfois au risque de leur vie.
      De nombreuses femmes, comme par exemple Lise Côté ou Miranda Grey, nous donnent la possibilité de guérir en nous le féminin blessé et de nous relier de nouveau à notre féminin sacré.
      Ce n’est qu’ainsi, par cette réconciliation avec notre énergie féminine dans toute sa douceur et toute sa puissance, que nous pourrons tendre la main à nos frères qui, de leur côté, ont hérité d’un passé collectif souvent marqué par la violence et la prédation – un héritage qui ne doit pas non plus être très léger à porter…

      • Katerina dit :

        Merci Cécile,

        Ce que tu écris est très beau et tellement vrai .C est un sujet extrèmement complexe que tu abordes et cela a été difficile pour moi de comprendre toutes les intrications . on va dire en résumé que j ai essayé beaucoup d attitudes avant et aucune n a fonctionné car le monde ne peut entendre notre message . De l intellectualisme aux images que l on nous projète à longueur de journée partout dans les rues , les restaurants au cinéma …à l art également . Bref la femme est complètement morcelée et inféaudée aux pouvoirs des hommes et de leur regard .
        Je ne les juge pas tout a été organisé à cette fin .
        Depuis ma prise de conscience de qui je suis et en confiance avec le tout et la vie , j ai compris mes erreurs et mon comportement s est modifié progressivement .Il m a fallu du temps je ne sais pas si j ai vraiment tout compris aujourd hui . Je me sens libérée en tous les cas . Les regards des hommes et des femmes également n ont plus d impact , je pense que c est ma façon de regarder aussi et mon attitude qui a changé la leur . Je n essaie pas de convaincre ni quoi que ce soit je vis l instant présent et les choses changent progressivement . Je m habille comme avant je ne me cache pas . Mon état fait peut etre prendre conscience aux hommes de ce qu ils sont pour certains bien sur pas pour tous et cela m est égal je ne fais pas cela dans un but spécifique seulement pour me sentir libérée . L amour ce n est pas l apparance c est ce que l on est au plus profond et le physique s harmonise avec ses pensées . Je suis effectivement très sensible aux femmes qui continuent de souffrir dans ce monde et j aimerais tellement leur apporter mon aide .

      • Machachouette (au lieu de agulhon Valérie) dit :

        C’est incroyable de vous voir tous réagir à mon message! Je n’en reviens pas et merci à TOUS pour vos réponses qui me touchent beaucoup. Il y a à prendre dans chacune, j’en ferais bon usage. Je comprends que c’est moi qui ai le plus gros problème à résoudre, je vais travailler là-dessus.

        • Machachouette (au lieu de agulhon Valérie) dit :

          En fait, ce qui me dérange le plus dans l’irrespect, je pense, c’est le manque de conscience de la sacralité de la sexualité. Et cette société de consommation qui entretient toutes ces fausses relations basées sur l’intérêt et, oui, la prédation. Il me vient l’idée de partager un de mes textes car il a été inspiré par cette ‘tragédie’, car cela a été pour moi comme un déniment de mon être au profit de mon enveloppe. Bonne journée à tous! Et merci encore à vous tous pour votre soutien!

          Dis-moi
          Dis-moi c’que tu veux
          Dis-moi c’que tu m’veux
          Dis-moi si tu m’veux
          Comment et pourquoi tu me veux

          Je te dirai si je veux
          Seulement un p’tit peu
          Ou même beaucoup plus
          Voire complètement
          Et même intégralement
          Jusqu’au continent
          Le plus reculé
          De mon firmament
          Le plus immaculé
          Au fond je t’attends
          Et ce, depuis longtemps

          Dis-moi c’que tu vois
          Tout au fond de moi
          Quand je te reçois
          Et que tu t’aperçois
          Que je ne veux que toi
          Au plus profond de moi
          C’est toi que j’attends
          Depuis tout ce temps
          As-tu peur de ça
          Cette chose-là
          Qu’on ne nommera pas

          Dis-moi c’que tu sens
          Quand je te ressens
          Que dans tous les sens
          S’expriment nos sens
          De nos ébats ébahis
          Tout-à-coup jaillit
          Une vive effervescence
          Comme une danse intense
          Qui nous mène à la transe
          Jusqu’à l’incandescence

          Dis-moi c’que tu crois
          Qui dans ce jeu-là
          De toi ou de moi
          Le 1er rira
          De nous voir comme ça
          Ignorants de l’amour
          Amoureux toujours

          Dis-moi c’que tu veux
          Dis-moi c’que tu m’veux
          Dis-moi si tu m’veux
          Dis-moi quoi ou que
          Dis-moi c’que tu m’veux

          Dis-moi comment
          Dis-moi pourquoi
          Dis-moi vraiment
          Qui tu es toi
          Je te dirai moi
          Si je te veux

          Macha Chouette

          • Cécile dit :

            C’est très bien écrit ! Quand je lis ce poème, j’ai l’impression d’entendre les paroles d’une chanson… L’as-tu mise en musique ?

          • margelle dit :

            Ah oui !!! c’est de la vraie musique !! ♫♫♪♥

          • Machachouette dit :

            Passeur, je crains d’abuser en répondant aux messages, je pense qu’il n’est pas ‘juste’ de commenter à tout va, je me suis laissée emportée par l’engouement des premiers instants et je crois que tu dois avoir mieux à faire que de nous servir de facteur pour des sujets finalement pas spécialement importants. Personnellement, je comptais n’intervenir, à l’avenir, que pour des raisons vraiment pertinentes (à mon sens, bien sûr), tu me corrigeras si je me trompe.
            Je souhaitais juste répondre à Cécile et à Margelle pour mon texte : oui au départ ça a été écrit pour en faire une chanson, enfin j’écris souvent dans un format de chanson. Et non, je n’ai pas les musiques et j’espère un jour trouver qqn qui aura l’inspiration pour me