Quand l’ego prend le dessus

Zdzislaw BeksinskiPar Inelia Benz.

L’Ascension est l’expansion de la conscience, et l’ego, s’il prend le dessus, contraindra cette expansion.

Quand peut-on dire que l’Ego a pris le dessus ? Il existe des signes. Nous nous mettons à juger les autres, nous pensons qu’ils ont tort, nous devenons la victime de quelqu’un, on nous fait du mal et, nous en faisons aux autres.

L’ego est un corps nécessaire à l’existence sur Terre. Cet article ne traite pas de comment «s’en débarrasser», «le tuer » ou quoi que ce soit de ce genre. Mais il traite de comment ne pas le laisser prendre le dessus.
Quelques exemples de prise de contrôle par l’ego.

Récemment, un de mes amis a subi une mauvaise passe dans son voyage de découverte. Il avait le sentiment qu’il devait trouver sa propre vérité et mener les autres vers sa vérité. Les détails sont personnels, aussi je ne les dévoilerai pas. Cependant, je tiens à mentionner ce cas particulier, car c’est quelque chose que LA PLUPART D’ENTRE NOUS vivra.

Essentiellement, ce qui se passe est que nous nous retrouvons drapés de notre propre importance. Particulièrement si notre vocation est celle du leadership, de l’enseignement ou de la diffusion, comme c’est le cas de mon ami.

La vocation de diriger comme leader peut être très puissante et s’accompagne du pouvoir. Le pouvoir est la capacité de faire. La personne qui détient le pouvoir a la capacité de faire ce qu’elle veut. C’est une chose positive. Le pouvoir, dans le royaume du spirituel et de l’illumination s’accompagne d’une grande responsabilité. La responsabilité est la capacité de réagir. Ce qui revient au pouvoir.

Dans le contexte actuel de l’éveil, les gens sont avides de jouer les meneurs d’âmes. Ceci, bien sûr, est contradictoire en soi. Les personnes qui recherchent le leadership cherchent simplement au mauvais endroit. Tout le propos de l’illumination et de l’ascension est que la personne ne regarde pas en dehors d’elle-même, ne demande pas aux autres d’apporter des réponses.

Je ne dis pas qu’une personne ne devrait pas chercher la sagesse auprès de maîtres contemporains ou disparus, au contraire. Plus la personne s’expose à la sagesse des siècles passés, mieux c’est. Cependant, à la fin, elle aura besoin de se tourner vers son être intérieur et de faire l’expérience de sa complétude; il lui faudra trouver ce qui est vrai pour elle.

Mon ami a chuté, mais vraiment chuté. Il m’a contactée pour obtenir des réponses, se demandant ce qui se passait, pourquoi cela lui était arrivé. Ma réponse: regarde à l’intérieur. Reste centré sur ton cœur et fais le calme dans ton esprit.

Il se sentait mal d’avoir laissé les gens dans sa «vérité» laquelle s’était révélée n’être rien de plus qu’un brouhaha égocentrique.   Nul besoin de se sentir mal. Les gens sont tous, sans exception, des êtres divins. Si un ou plusieurs de ces êtres divins décide de suivre une autre personne sur le chemin de leur croissance spirituelle, une connexion existe bel et bien ici, tout comme les leçons à apprendre. Il n’y a pas de victimes dans la vie.

Et vous savez quoi ? La plupart des gens ne se rendraient même pas compte qu’ils sont en train de faire une erreur. La plupart des gens avancent et vivent leur vérité au mépris de celle des autres pour le restant de leur vie. Ce n’est pas le cas de mon ami.

Signes qui indiquent que l’ego est en train de prendre le dessus :

Zdzislaw BeksinskiNous affirmons que les autres ont tort :

«tu as tort à ce sujet, ça ne marche pas comme ça.»
«Non, ce n’est pas ça du tout.»
«Si tu fais ça, tu es complètement idiot.»
«NON, tu n’as pas eu une bonne vie; tu as eu une vie pourrie, une vie horrible. Une vie de souffrances. Ce n’est pas une bonne vie.»

J’ai entendu quelqu’un dire tout ça dans une conversation.

Lorsque nous affirmons que les autres ont tort, nous atrophions leur être. C’est une manière de les abattre et de les détruire. À force d’affirmer que les autres ont tort, ils en viennent à sombrer dans la dépression ou pire encore.

On est blessé…

Récemment, j’ai parcouru des milliers de kilomètres pour apprendre à mieux connaître une personne en particulier. Cette femme est quelqu’un que j’admire et pour laquelle je ressens beaucoup d’affection. Lorsque je suis arrivée là-bas, au bout de quelques heures, elle m’a tout simplement signifié qu’il n’y avait pas de place pour moi ni dans son espace, ni dans son esprit, ses pensées ou ses sentiments. C’était honnête de sa part mais la vérité fait très mal. Voilà, j’étais là, toute disposée à la recevoir. J’avais dépensé des centaines de dollars pour être là, voyagé plusieurs heures pour être là et je lui avais donné la clé de mon espace, de mes pensées et de mon cœur; et voilà ce qui m’arrive… En réalité, c’est quelqu’un que je ne connais pas vraiment.

C’est notre égo qui s’attend à être attendu, accepté, accueilli et aimé. C’est notre égo qui recherche validation, approbation et admiration. C’est notre égo qui s’attend à trouver quelque chose ici bas, chez une autre personne, quelque chose que nous devrions rechercher en nous-mêmes. Mais lorsque nous faisons ça, nous renonçons à  trop de POUVOIR.

NE DONNEZ PAS VOTRE POUVOIR et ne soyez pas si attaché à vos propres VÉRITÉS; cela vous empêche de voir celles des autres, lesquelles sont aussi justes et aussi valables. Mais ne repoussez pas les autres pour vous protéger. Nous sommes ici pour interagir, communiquer, faire l’expérience de la proximité, de l’amitié, de l’amour, de la connexion.

Tout ce qui diminue notre conscience, par l’action du jugement, nous blesse; en faisant plaisir aux autres plutôt que d’être nous-mêmes, en doutant de nous-mêmes, en disant que les autres ont tort, ou en se sentant important, etc., sont là, très probablement, les signes que l’ego prend le dessus.

Recherchez l’humilité, l’ouverture d’esprit; autorisez-vous à être vulnérable et permettez à la vie de vous enseigner comment grandir, évoluez et ascensionnez vers le niveau suivant de votre conscience. Ne devenez jamais invulnérable au point que personne ne puisse vous blesser ou vous indiquer sur quoi vous devez travailler pour grandir encore plus.

Inelia BenzInelia Benz – Traduit pas Carine – Vu sur La Presse Galactique.

Source : http://www.urantia-gaia.info (en cas de copie, merci de respecter l’intégralité du texte et de citer la source).

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283 réponses à Quand l’ego prend le dessus

  1. Eve Lyne dit :

    Aaaaah…J’aimais bien Margelle l’araignée :
    Elle est au fond du puits, on dirait !
    Bergelle, elle est au bord de la berge…
    C’est pas mal, pour finir.
    Quant à moi, à vol d’oiseau, je crèche à quelques minutes du lieu où l’Abbé Pierre
    passa son enfance.
    Un saint homme…Peut-être même un Saint.
    Pour l’avoir saluer, toucher, (enfin…Sa statue de bronze) il y a plusieurs années, du temps de son vivant, il m’a exaucé !
    Bon, là je n’ai plus le temps de raconter l’anecdote.
    Je suis inquiète car Joseph cherche un logis pour Marie…Le temps presse !

    Bon NOEL à vous deux : Margelle et Bergelle !♥♥

  2. Bergelle dit :

    Eve-Lyne alias l’Abbé Pierre 🙂 merci : « juste un peu de temps pour apprendre à aimer » oh, que oui, c’est si essentiel ! et si vaste, si immense !!! une vague dans l’océan, que dis-je, une goutte dans l’océan qui rêve d’être l’océan tout entier…. 🙂
    Joyeux Noël pour ceux à qui cela a encore un peu de sens… pour ma part, j’essaie de le retrouver…
    Margelle dite Bergelle (ou l’inverse) (la vie se complique)….

  3. Katerina dit :

    La manipulation a atteint une telle envergure .
    Tel un filet de peche dont les mailles sont tellement serrées , l etre humain ne sait plus , il ne peut plus savoir .
    La source est l information qui nous permet de vivre l intégrité .
    Vivre l instant comme un enfant sans se soucier de l instant suivant .
    Namasté
    Catherine

  4. Eve Lyne dit :

    Le sens de la vie ?
    Peut-être comme le disait l’ Abbé Pierre :
    « Juste un peu de temps pour apprendre à aimer… »
    Bon Noël, Jacques !

    • acacia dit :

      Que c’est beau, ça ! « Juste un peu de temps pour apprendre à aimer »…
      Mener sa vie avec ces mots, ce souffle du Cœur…
      Il me semble que si je me laisse guider par ce seul vouloir ma vie sera une jolie floraison…
      Puisse donc la vie de chacun être un apprentissage d’amour, je ne sais rien de mieux à vous souhaiter, à vous ici et à tous les vivants.
      ♥♥♥

  5. Jaccques dit :

    « Lorsque je m’engage d’un côté, je démontre seulement que je suis conditionné, renvoyé d’un bord à l’autre comme une boule de flipper. »
    Jusqu’au jour où…. le Coeur frappe à la porte… Et tout un pan du château de cartes s’écroule…
    Quel est donc le sens de la vie ?
    Mais quel est donc le sens de ma Vie…?
    Bonne soirée
    Jacques

  6. graffitique dit :

    Merci Jacques j’apprécie toujours beaucoup tes interventions, qui me touchent.
    Merci d’être là parmi nous, je te souhaite le meilleur 🙂
    La formulation de ce texte est intéressante pour représenter l' »effet miroir » au niveau du collectif, le mécanisme de la « complicité » parfois difficile à saisir à cette échelle entre « bourreau » et « victime », qu’on pourrait voir apparenté au syndrome de Stockholm

  7. Katerina dit :

    Merci Graffitique et Joel Labruyère ,

    C est exactement ça .
    Tout ce que je sais c est ce que je ne sais rien .
    Phrase attribuée à Socrate .
    ☼☼☼
    Catherine

  8. Patricia dit :

    ….et s’abandonner enfin à l’ UN connu au plus profond de notre être …

    Oui, merci Graffitique, merci Jacques ;

    Bonne et paisible fin d’année à Tous !

    Patricia

  9. Jacques dit :

    Merci Graffitique. Très beau texte de Labruyère !

    « Etre à soi-même sa propre lumière ! » disait Krishnamurti.
    Que cette phrase est simple, transparente…claire…lucide…!
    Se libérer de toute autorité est le chemin à accomplir. Autorités religieuses, politiques, administratives, nationales, militaires, familiales, etc…
    Tout doit être balayé, y compris l’autorité du « savoir »…
    Je sais, je sais, je sais… NON !
    Je ne sais rien du tout !
    L’Ego n’est qu’un organisme de survie. Il est nécessaire de comprendre son mécanisme et de détruire toutes les protections qu’il a construites, dans l’instant, au fur et à mesure que des « dangers » se profilaient au cours de l’existence.
    La Liberté véritable est à ce prix.
    « Se libérer du connu » et OSER aller, en confiance, vers l’inconnu…

    Belle journée.
    Jacques

  10. graffitique dit :

    Le titre de ce texte de J.Labruyère est : « L’autorité et la Liberté »
    oups

  11. graffitique dit :

    Un texte de Joël Labruyère (publié sur le site « Les Chroniques du Rorschach »

     » L’autorité est l’agent le plus destructeur sur cette planète. L’autorité est destructrice. L’autorité politique, scientifique, religieuse, économique, etc. L’autorité politique est destructrice car elle oriente les choix funestes des masses dont elle stimule les instincts. La masse, dont nous faisons partie, est soumise aveuglément aux autorités. Elle y trouve la sécurité. Nous acceptons d’être coiffés par des autorités parce cela nous déresponsabilise.

    Imaginez un instant que vous êtes entièrement responsable individuellement de tout ce qui arrive. Cela devrait vous faire bondir hors de votre passivité car vous disposeriez d’une énorme énergie, d’une volonté neuve et d’une grande vivacité. Mais puisqu’il y a des docteurs, des savants et des sauveurs, à quoi bon se fatiguer ?

    Les autorités terrestres ne sont pas reliées à la sagesse universelle, mais elles sont mues par l’instinct de conservation de leurs privilèges et de leurs statuts – par cynisme ou par ignorance. Les autorités contrôlent la conscience des masses, lesquelles en retour, font pression sur les autorités pour qu’elles donnent satisfaction à leurs instincts basiques – du pain et des jeux. La politique mondiale est fondée sur ce mécanisme depuis le début de la période historique.

    Les autorités accompagnent l’instinct des masses qui est uniquement tourné vers la sécurité matérielle à court terme. La politique est donc assez simple : il suffit de chevaucher le dragon des masses humaines en comblant son désir de sécurité et de distraction. Dans une civilisation matérialiste, la connivence entre l’autorité et la masse devient particulièrement destructrice car il n’y a pas de borne à la double avidité en présence. La prise en compte de la nature et des règnes vivants n’a pas sa place. L’élite veut des privilèges et plus de pouvoir, et la masse ne désire que la sécurité physique agrémentée d’espérance en des jours meilleurs. L’élite dispense alors généreusement des promesses de verts pâturages, tandis que le troupeau qui se sent bien gardé, ronronne de satisfaction. Il y a un consensus qui interdit aux deux forces de se réfréner mutuellement puisqu’il n’y a plus d’élément équilibrant quand l’illusion du progrès physique est la seule norme.

    La troisième force, l’autorité ancienne de l’Eglise, est désormais inféodée à la préservation des privilèges de l’élite économique, ou bien, elle se noie dans la démagogie humanitaire, sociale, matérialiste. Dans les deux cas, l’église sert le système élite/masse, en s’identifiant à l’un ou l’autre, incapable de s’affirmer comme une force morale autonome. Quoiqu’il en soit, l’autorité des églises, lorsqu’elle ne rencontre pas de résistance, est dévastatrice pour la conscience emprisonnée dans un carcan de croyances conventionnelles qui n’aident pas à vivre ni même à bien mourir. L’autorité emprisonne tous les êtres, depuis les classes non cultivées jusqu’à l’élite intellectuelle qui est incapable de penser hors du cadre de ses références culturelles.

    Un cadre de l’élite, arrogant et bourré de connaissances, demeure un ignorant. Or, pour penser comme un être vraiment libre, il faut d’abord être libre de toute autorité, de toute tradition, de tout système idéologique ou économique. Il faudrait en outre, être intérieurement affranchi par rapport à notre propre pensée mécanique, répétitive, obsédante, radoteuse, maniaque, bornée, peureuse, etc – ce mental auquel nous sommes inexorablement soumis, et qui nous rend fou à quelques nuances près. Car l’autorité ne nous atteint que parce que nous la laissons nous séduire à l’intérieur de notre conscience.

    Refuser l’autorité de l’élite, dans la mesure où nous sommes capables de la voir en face, ne suffit pas. Il faut être conscient du mal que l’autorité opère en nous-même, à travers notre système de pensée et de croyance, c’est à dire notre structure psychique entière. Le dissident spirituel qui veut échapper intérieurement aux autorités destructrices qui mènent le monde ne doit pas faire de concession. Il ne devrait pas tenter de faire le tri entre les mauvaises autorités – dont il constate l’influence négative sur sa vie et la nature entière – et de supposées autorités acceptables, qui apparaissent comme un moindre mal. Il faut écarter résolument toute autorité – sauf celle de celui qui exerce ses compétences dans la vie quotidienne, et qui le démontre par ses actes.

    L’autorité la plus pernicieuse est évidemment celle qui se dissimule en nous-même en tant que principe égotique, le moi qui impose sa loi tyrannique à l’âme. Le moi est le roi Hérode qui extermine nos pures intuitions spirituelles – les nouveaux nés de notre conscience. Si l’on observe le fonctionnement de notre moi, on voit que le centre de l’égo auquel on est identifié lorsqu’on dit “moi, je”, est un ensemble de données provenant des autorités extérieures. La marge de liberté de penser est limitée puisqu’on repousse une idée conformiste pour mieux adopter la position opposée, laquelle provient inévitablement d’une autre autorité. La caricature de ce processus réside dans la démarche politique: on rejette les idées de droite, et on bascule à gauche, ou vice-versa. Mais l’être est-il de droite ou de gauche ?
    Lorsque je m’engage d’un côté, je démontre seulement que je suis conditionné, renvoyé d’un bord à l’autre comme une boule de flipper. »

    • graffitique dit :

      J’imagine que c’est au second degré 🙂

    • pierrot dit :

      hi hi hi
      J’ai bien ri.
      De la simplicité j’aime
      Etre heureux de rien. Bravo!
      La joie sans cause.
      L’absence de but.
      On ne rêve que de soi.
      le sens de la vie est justement de voir l’illusion du sens 🙂
      Etre dans l’instant.
      Et je constate qu’elle utilise beaucoup la réfutation. Je ne crois pas …
      Pour l’avoir rencontrer personnellement, elle ne croit pas non plus au monde angélique, disons qu’elle avait accès à ce monde mais après son basculement elle a réalisée que c’était encore un rêve.
      En fait pour elle l’essentiel est dans l’instant et tout le reste n’est que rêverie et histoire censée nous réconforter en tant que personne.
      La vie est donc impermanente et se renouvelle d’instant en instant avec une absence total de continuité projection.
      C’est donc vivre l’inconnu.

      Merci Glandeuf!

      • katerine dit :

        Mer si Glan d eu f
        ♪☼♪

      • Marie-Anne dit :

        Oui, Pierrot, toute la Création, dans toutes ses dimensions, est un rêve; monde des anges compris, évidemment.

        Le tout, effectivement est d’en être conscient.
        À partir de là, on peut alors jouer, expérimenter et/ou se déployer dans ce rêve et y participer- soit très « activement », soit plus en observateur, soit plus en méditant,…
        Le tout est d’être conscient de cela et de ne pas s’identifier au rêve ni à nos projections;… d’être, donc, clairs aussi dans nos motivations profondes.
        À partir de là, le Jeu de la Création peut être d’une grande et paisible beauté, d’une belle joie claire et d’un joyeux intérêt.
        Comprendre que la création- toutes dimensions confondues , n’est qu’un rêve ou une illusion :1) n’enlève rien au charme et au vécu du jeu- au contraire, nous permet de le jouer en toute sérénité et belle conscience; et 2) n’est pas un but, mais une étape, selon moi( la notion de  » but » est une notion 3D; on ne peut pas vraiment parler de  » but » pour ce qui tend à l’infini).

        Je suis aussi d’accord avec le fait que, dans les dimensions (3/4D) auxquelles nous prêtons encore trop notre attention, il serait bon et il serait « temps » de nous vider la tête- ou, tout au moins, de la vider et de ne laisser entrer que ce qui parle à notre Cœur- ou que ce qui vient de notre Cœur.
        (Et pour cela, oui, Pierrot, la nature peut nous être d’une grande aide ; les différentes formes de méditation ou la contemplation simple aussi, par exemple.. )
        Là, à chacun sa façon, à chacun sa route, à chacun son rythme; à chacun une vidange plus ou moins radicale.

        Pour ce qui est de cet interview de Betty, j’y ai trouvé un mélange de grande sagesse et d’une autre forme d’illusion plus subtile(normal, puisque dans la création, tout est illusion, même subtile et toute vérité est variée et mouvante);
        Donc, pour la paraphraser, je pourrais tout aussi bien dire:  » ce que dit Betty, je crois pas ça! », et être tout autant dans la vérité qu’elle!

        Mais je ne le dirais qu’en boutade, car je reconnais, dans ce qu’elle dit, beaucoup de ce qui appartient à une vérité qui m’anime moi ( pas tout, mais beaucoup).

        Voilà, ça, c’est que j’en dis aujourd’hui! 🙂
        Là-dessus, je vais aller me vider la tête! 🙂 🙂 🙂

    • Margelle dit :

      Eh bé Gland-oeuf (puisqu’on y est, on y va ???)
      bon elle est pas mal Betty. Elle dit des trucs justes (du moins il me semble, à mon avis, de ce que je peux en juger)… Le truc qui cloche, (à mon avis… etc…) c’est la finale où finalement elle SAIT ce qui est juste…. et alors là pour le savoir elle le sait !!! Bon, c’est bien pour elle…. et j’aime bien pour elle…. mais à mon avis (etc…) elle est à une étape… qu’elle va certainement dépasser un jour, où là elle ira certainement encore plus loin… avec un regard sûrement plus lumineux…. mais c’est vrai