De l’indicible impatience…

Par le Passeur.

A l’intérieur, tout semble en suspens, comme si nous étions détachés d’un temps qui s’accélère sans cesse tout en donnant l’impression qu’il se fige dans un tableau qui nous apparaît de plus en plus faux. Le calme imposant qui naît de cela est celui profond d’une force unifiée qui se rassemble sur elle-même et  suscite en nous à la fois une tension semblant durer depuis une éternité et un sentiment paradoxal d’apesanteur. A l’extérieur, la même tension est ressentie mais avec une lourdeur et une vivacité porteuses de dysharmonie, qui deviennent insupportables à ceux qui la vivent. Et nous voilà à la fois enthousiastes de sentir ce qui vient et las des pesanteurs flagrantes du monde qui se rappelle à nous.

Mais voilà que là où naît la fatigue l’impatience pousse un cri. L’impatience est compréhensible, elle n’est pas pour autant légitime, elle demeure le fruit de l’attente et nous n’avons rien à attendre. Attendre que l’éveil des consciences se propage davantage, c’est se reposer sur la responsabilité individuelle de tous sans prendre conscience que l’on ajoute alors le poids d’un fardeau à chacun. Pourtant, souvent parmi les porteurs de lumière, la fatigue est là. Celle de rencontrer la dualité à chaque coin de rue et de s’exposer à devoir faire avec, de tenter d’expliquer à l’autre qui ne comprend pas ce qui ne peut être entendu là où demeure encore sa conscience, de chercher sans cesse un équilibre difficile entre l’énergie qui tire vers le haut et celle de l’ancien monde où nous avons encore faire, de voir les artisans de l’ombre accélérer leur entreprise destructrice de tout, de mesurer quotidiennement l’asservissement à leur pouvoir de ceux qui devraient nous informer de leur jeu, de constater le servilité de la plupart qui ont pourtant tout à perdre à croire qu’ils gagneront leur place sur un échiquier qu’ils n’entrevoient pas pour ce qu’il est, de supporter l’aveuglement du plus grand nombre nourrissant par ignorance ce jeu.

Au vu de l’évolution ordinaire des mentalités, on peut penser qu’il faudra encore des siècles pour que l’éveil se soit assez propagé pour qu’enfin le monde change. C’est ce que pensent les partisans des barricades et c’est pourquoi ils empruntent la voie de la réaction et de la violence. Mais c’est sans compter sur Gaïa, conscience élevée pétrie d’amour et de compassion, qui a fait son choix à présent du sevrage de l’humanité. Il est temps de grandir à l’horloge de la vie et tous n’en ont pas encore fait le choix.

Se laisser envahir par la fatigue, c’est tourner notre impatience vers ceux-là. Ne nous mettons pas dans la position de celui sur le pont du bateau qui s’agace que ceux qui passent sur le quai n’y montent pas si tel n’est pas leur projet. Les passerelles se lèveront et le vaisseau partira à l’horaire exact de son plan de route. Chacun aura eu le temps et le choix d’embarquer ou pas. Si la plupart n’ont jamais cherché à savoir ce qu’était ce vaisseau et pour quel voyage il appareillait, si la plupart même n’ont jamais mis le pied sur le quai, ignorant tout des odyssées qui parfois s’en éloignent, même si c’est le choix de leur ignorance, c’est leur choix, nous n’y pouvons rien et nous n’avons pas à en porter la moindre responsabilité. En même temps, par intuition beaucoup plus qu’il n’y paraît se tassent en fond de cale et dans les ponts inférieurs, pour qui vous êtes là en ce présent.

Il n’y a donc rien à attendre puisque tout est déjà là pour ceux qui d’une façon ou d’une autre, avec plus ou moins de confort et de lumière, ont choisi le grand voyage. Vous qui lisez cela, vous êtes sur le pont, au soleil, changez donc de bord et détournez enfin votre regard du quai puisque le grand large à l’autre bord vous est offert. Cet horizon est à vous et il n’y a rien ni personne pour vous l’enlever, autre que la direction que vous pourriez encore donner à votre regard. Je ne dis pas qu’il faut oublier ces hommes qui s’affairent dans l’agitation de la ville et du quai, mais qu’il faut accepter sereinement qu’ils aient fait un autre choix que vous, et que l’avenir, la ligne qu’ils vont connaître, la ligne du temps qui est la leur, n’est pas une punition mais à ce stade la manière qui convient à leur réveil, sachant qu’au-delà du temps et des circonstances ils ont choisi le même voyage que vous. En ce passage que nous vivons, il y en aura pour qui le réveil devra sonner longtemps et d’autres qui ne l’entendront même pas. C’est ainsi. Le choix d’une âme est éminament personnel et l’âme sait ce qu’elle fait.

Sans hauteur de vue sur ce qu’il est vraiment, le trajet de nos vies en ce cycle qui s’éteint et ce cycle qui naît devient épuisant. Déjà parce qu’il a fallu imaginer la lumière lorsqu’en nos mémoires n’est demeuré que le souvenir de l’obscurité (voir ‘l’Eveil en Soi‘), ensuite par ce qu’il a fallu découvrir comment aller vers cette lumière quand on avait les pieds dans la glue, enfin parce que les nombreux obstacles que nous avons heurté dans les ténèbres pour nous en approcher ont malmené nos corps et nos émotions, parfois affaibli notre détermination et mis à rude épreuve notre courage. De la hauteur de vue de la chenille qui a rampé dans ces ténèbres, il a fallu de la souffrance et notre poids jamais ne semblait vouloir s’alléger. Pourtant, tous, où que nous en sommes, l’avons remarqué : plus nous avancions vers la lumière, plus le chemin s’éclairait et les obstacles devenaient visibles et évitables. La vie devenait un livre ouvert.

Il arrive donc un point où il n’y a plus d’obstacles mais juste un chemin à suivre dans la clarté de notre regard, un chemin où tout devient visible, où tout se révèle. Notre apocalypse personnelle, qui s’inscrit en celle que vit le monde.

La vérité est qu’à ce point du voyage tant de lumière rayonne que nous ne scrutons plus l’obscurité de nos êtres car nous sommes devenus transparents et qu’il n’y a plus d’obscurité ailleurs que dans nos souvenirs, notre habitude de ce que nous avons toujours connu de souffrance en l’incarnation dans une densité si lourde, si épaisse. Là résident encore nos limites, notre fatigue, mus dans dans la croyance qu’il existe encore ce que nous avons déjà dépassé, ce qui n’existe plus. C’est une image résiduelle du même ordre que celle qui hante la rétine.

Faites l’expérience de fixer quelques secondes au soleil une feuille de papier blanche devant laquelle vous intercalerez un cercle rouge, puis ôtez le cercle en continuant à fixer la feuille. Vous verrez alors un cercle bleu qui persistera plusieurs secondes avant de s’évanouir peu à peu. Le cerveau, saturé par le cercle rouge lumineux aura produit son exacte couleur complémentaire afin d’harmoniser sa perception, de trouver son équilibre. Vous voyez là l’image résiduelle produite par un mécanisme qui se défend et qui peu à peu s’évanouit devant la lumière pure retrouvée. C’est de cela dont il s’agit lorsque je vous dis qu’il est un point du chemin où ce ne sont plus que nos souffrances passées qui font persister dans notre regard nos défenses contre l’obscurité. Ne vous y attachez pas, laissez les fantômes s’évanouir, laissez les morts aux morts, continuez à fixer la pure lumière du grand large, tout s’évanouit, tout se disperse, jusqu’à nos mémoires qui se libèrent.

On nous a longtemps entretenu dans l’idée de célébrer un culte au souvenir, pour ne pas oublier dit-on, pour ne pas reproduire le mal, parce que là aussi était notre richesse. En quoi réellement cela a-t-il empêché de recommencer les mêmes erreurs ? En quoi l’attachement aux lourdeurs du passé a-t-il jamais fait progresser l’humanité ? Ne gardons que ce qui nous hisse haut, pas ce qui nous affale. Le fruit le plus nourrissant de l’expérience est d’oublier l’expérience pour ne retenir que la force de l’amour qu’il a fallu pour partir du noir et de l’oubli et remonter jusqu’à la lumière pleine et pure qui a toujours brillé au bout du tunnel.

On l’a vu, notre expérience au sol de Gaïa nous a mené si loin de cette source de lumière que nous en avions même oublié l’existence. Nous nous sommes sentis bien seuls à poursuivre si loin de chez nous les méandres obscurs des mondes souterrains. Et là où nous étions rendus, qui donc aurait pu venir jusqu’à nous ? Nos familles stellaires ont fait ce qu’elles ont pu, attristées de nous voir dans tant de souffrances et de difficultés, mais elles ne pouvaient nous atteindre si bas dans la densité. Il nous a fallu l’âme pour garder le contact. En sa fréquence, l’âme était au contact de nos familles et pouvait nous atteindre dans les points d’émergence de notre conscience. Imaginez un ballon à l’hélium dans les courants aériens du Jet Stream, c’est notre âme et elle voit les étoiles. Les sommets des plus hautes montagnes qui percent les nuages sont les points d’émergence de notre conscience qui elle a vécu là-bas, sous d’épais nuages. Voilà pour l’image ce que nous devons à notre âme. D’avoir été le relais bienveillant par qui des bribes de communication sont passées entre nos familles d’origine et nos êtres incarnés dans la densité.

A présent, en ce long périple ascentionnel, nos consciences s’établissent au niveau de ce qui fut autrefois leurs sommets, prêtes au grand envol. Même si quelques trous d’air font encore tanguer la nef, ce qui préside à la conscience n’est plus l’égo souffrant mais l’âme et jamais le contact avec nos familles galactiques n’a été aussi proche depuis bien longtemps. Tout donc arrive au point de convergence des différents cycles de l’humanité, tel que l’avaient transmis les mayas et d’autres peuples. C’est au sommet de la pyramide de leur calendrier que s’élève le temple où nous sommes arrivés depuis quelques mois. En ce temple, lorsque les astres sont au rendez-vous, s’ouvre le royaume où se révèle l’Arbre de Vie, ou bien se décide le retour aux cycles de l’apprentissage. Tout est question de résonance, en aucun cas de jugement. Dans la grande géométrie du cosmos, nous sentons que nous sommes au point où la bascule va se faire et sur plusieurs vies nous nous y sommes préparés plus sans doute que nous ne le croyons. Une petite part de ce qu’elle va enclencher est peut-être prévisible du point de vue de notre mental, mais ce n’est que la brillance lointaine de la part visible de l’iceberg. Nous ne pouvons imaginer ce qui vient, nos spéculations ne peuvent qu’être qu’hasardeuses et finalement inutiles. Ce qui demeure, c’est qu’au bout du chemin tout se dissout.

Sachant cela, ceux qui ne peuvent se résoudre à perdre le contrôle et qui ont intérêt à freiner le processus – même si leurs efforts sont sans avenir – cultivent tous les moyens de semer la confusion et le doute. Ce afin de maintenir dans les basses vibrations de la peur ceux qui n’ont pu jusqu’à présent s’en dégager, mais aussi de tirer vers le bas ceux qui ont commencé à s’élever au-dessus de leur condition pré-humaine. N’ayez donc pas non plus d’impatience vis à vis des dates avancées de ci et de là. Le 21 décembre 2012 étant celle la plus médiatisée, elle vise à créer une peur chez les premiers et une espérance chez les seconds qui pourrait être déçue le jour arrivé. Ne vous attachez qu’à ce que signifie le solstice d’hiver, il marque l’inversion d’un rythme qui se tourne vers la lumière grandissante.

Le changement a commencé il y a plusieurs années, il est inéluctable et se trouve ponctué dans le temps de balises incontournables. Comme je l’ai déjà dit auparavant, personne ne connaît avec précision le jour et l’heure où ces balises s’activent et personne autrefois ne les a jamais annoncées avec autant de précision que veulent le faire croire ceux qui visent à créer des espoirs déçus. Pour autant, la charnière des ans 2012 et 2013 de notre calendrier marque un aiguillage sans retour dans l’histoire de notre pré-humanité. Une porte s’ouvre puis va se fermer, laissant à tous ceux qui sont prêts pour cela la découverte d’un Âge d’Or. Il est clair que cette fois-ci encore, comme les précédentes fois où cela s’est produit, tout le monde n’est pas prêt à franchir le seuil. Tout va à son rythme pour chacun.

Je pressens que ce passage ne va pas se faire sur une évolution mesurable avec les paramètres habituels de l’évolution humaine, je pressens qu’il se fera en un temps très bref, comme une aspiration soudaine qui emmènera tout le monde au-delà des voiles limitant encore la conscience. Là se redistribueront les rôles dans la guidance d’une humanité aux yeux grand ouverts.

Notre réalité se montrera alors pour ce qu’elle est et nous aurons la sagesse innée d’en comprendre dans l’ensemble et le détail toute l’étendue de ce qu’elle a représenté en tant qu’expérience de la Connaissance. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises quant à ce que nous allons découvrir de nous-mêmes et de la précision du plan qui a présidé à notre trajectoire tout au long de nos incarnations ici-bas.

Ne soyons donc pas impatients. Si l’on y regarde de près, ce n’est comme toujours que notre mental qui s’agite dans l’attente et fracasse ses vagues sur les falaises. En fait, il se fait l’écho de ce que nous ressentons à un autre niveau. Tout au fond de nous, à l’écoute de notre silence intérieur, nous savons que tout est juste, que tout est à sa place, que tout se déroule comme prévu et que nous arrivons tout près de cette bascule, de ce point zéro de l’histoire. Nous savons aussi qu’il n’y a rien d’autre à faire à ce point qu’être dans l’accueil de tout ce que nous présente la vie, et nous savons que notre confort en cette période est proportionné à ce que nous avons pu dépasser des mécanismes égotiques fondés sur nos souffrances et notre conditionnement.

L’égo est mis à nu, personne ne peut en faire l’économie, c’est un artifice qu’on n’emporte pas avec nous. Ainsi purifié, hors de l’ancienne matrice, il intègre la plénitude de l’être à un niveau de maîtrise qui ne sera plus un obstacle à son évolution.

L’Âge d’Or sera celui de ce nouvel apprentissage pour une part de l’humanité qui aura franchi la porte. L’autre part la franchira elle aussi le moment venu après quelques expériences nécessaires à sa préparation. Enfin, nombre d’entre vous qui lisez ces lignes, riches et forts de l’expérience Gaïa, reprendront le cours de leurs lignées originelles. A notre échelle du temps soyez patients, n’attendez rien, Soyez, car nous y sommes.

Fraternellement,

© Le Passeur – 16 Octobre 2012 – http://www.urantia-gaia.info Cet article est autorisé à la diffusion à la seule condition de ne pas l’associer à une démarche commerciale, de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

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Nomade sur le chemin...
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274 réponses à De l’indicible impatience…

  1. mesnet dit :

    Mon vécu au « oui/non » lu, plus bas sur cette page :
    Durant l’éveil, lorsque je percevais la dualité chez l’autre dans une conversation, je lâchais prise de suite : il montait sur son ring tout seul et moi, je sortais de là à une vitesse subliminale.
    Cet etat de fait change en ce moment.
    Comme si je pouvais dire « non » à l’autre, à partir de mon nouveau « moi ».
    Ce qui veut dire que ce « moi » était trop fragile durant l’éveil et que les « tu as tord » de l’autre m’auraient décentrés….
    Je le dis tout le temps, mais c’est hyper concret chez moi : « tout est pareil, mais tout est différent », je peux donc dire non à partir de ce que je suis.
    Dire non n’est pas « mauvais » ni « bon » d’ailleurs.
    Juste affirmer ce que JE SUIS, donc ne pas renier ce que JE SUIS. Et le dire..ou pas.
    Question de choix….mon choix…..serein et apaisé….pas d’obligation….
    Bon, je dois dire que papoter sur les blogs en ce moment m’y aide pas mal à cet entrainement, lol….J’y vois plus clair…et je citerais Laurent dureau, car c’est ce que je vis en ce moment…et la bataille ici nommée, je la visualise en moi, pas contre l’autre qui ne fait que me tendre un miroir ….pour voir ou en est mon « justaucorps, » lol !

    « Par contre, si vous décidez d’aller au-delà de votre réaction première, alors vous indiquez clairement que vous allez sur le champ de bataille. N’espérez donc pas vous en sortir sans égratignures. Cependant, si vous êtes sûr de vous, de votre maitrise, alors allez vous y frotter et vous verrez bien comment vous réagirez »

  2. Lunesoleil dit :

    L’Âge d’Or son maître Saturne , justement je lisais récemment un chapitre sur Saturne dans le livre : la Transmutation des influences planétaires entre les anneaux du serpent de Bernard Duchatelle . Étant donné que Saturne est puissant dans ma carte et qu’il est toujours utile de se remplir de sagesse Saturnienne . En passant j’ai bien aimé votre article, merci

  3. LUMIERE dit :

    Merci Passeur

  4. joysse dit :

    Hello

    Au-delà des histoires de vies et d’amour …

    Ne pourrions nous « vivre » l’Amour sans histoire ????

    Merci Passeur, ce texte résonne fort, car il ne met pas seulement des mots,
    mais vibre profondément tant il est juste …

  5. Flora dit :

    Il sera donné à chacun selon l’inclination de son âme.
    Les adeptes du nihilisme voudront se fondre dans une infinie béatitude pour un repos bien mérité.
    D’autres voudront continuer l’aventure pour collaborer à la création de l’homme nouveau et à la spiritualisation de la Terre.
    Bonne soirée.

  6. Jonas 27 dit :

    Le grand basculement aura bien lieu (POUR TOUS)!
    Reste a savoir quel part du chemin il nous restera a poursuivre par la suite.
    L’éveil (pour moi)c’est vivre sans le voile en ce rapellant d’avant(les vie antérieur).
    Si tout cela se produit ce n’est pas que pour le plaisirs mais,bien pour être utilisé a bonne escient.L’éveil c’est un (être) qui est ((concient)) de vivre une expérience (((humaine))).La fusion dans l’acceptation de cette état (d’être humain) mais cette fois l’expérience est différente car ils est concient et le restera dans les autres incarnation qui vont suivre .Plutard sur cette même vielle terre nos décendant décrirons qui nous étions et sommes toujours un unité éternelle et conciente.

    • pierrot dit :

      Pas certain que se rappeler de ses vies antérieures résolvent quoique ce soit, ce sont encore vivre dans ses histoires. C’est cela l’illusion, toujours entrain de se créer des histoires. Pour voir au delà de nos histoires personnelles, il faut changer notre point de vue et ne plus alimenter nos croyances, ne plus s’y attacher et les prendre pour ce qu’elles sont, de simple croyance, du relatif bien perso quoi.
      Soyons fous et osons sortir des sentiers battus.
      C’est lorsque je ne comprends plus rien que ça m’éclate.

      • Le Passeur dit :

        En effet, la voie est bien au-delà de ce que nous comprenons pour le moment, c’est pourquoi seul l’abandon nous guide avec justesse.

      • Cécile dit :

        Bonjour Pierrot,
        Je suis d’accord avec toi, à une nuance près.
        J’ai remarqué que les situations douloureuses, répétitives et qui me donnent la sensation d’être dans une impasse se résolvent, parfois de manière fulgurante, quand je vais faire un peu de ménage dans mes vies dites « antérieures » (qui a mon avis sont plutôt parallèles, pour ce que j’en comprends). Cela me permet alors de m’alléger de mémoires souvent toxiques qui m’encombraient et me ralentissaient. D’ailleurs, je considère qu’elles se manifestent en général justement pour être libérées, au bon moment pour faire ce travail.
        En revanche, si aller voir ces vies est encore du tourisme (plus ou moins) spirituel ou de la curiosité intellectuelle, je partage entièrement ton avis : on ne fait qu’en rajouter une louche aux bavardages du mental et on s’éloigne un peu plus de l’éveil.
        Très belle journée à toi et à tout le monde !
        Cécile

        • Thau dit :

          Si tu admets que le temps n’existe pas, alors tu obtiens une dispense « de travail » et même le chemin n’est plus nécessaire : il suffit d’attendre en Paix ou comme dit Pierrot de « bien s’éclater ». En effet tout nous est donné, il suffit de l’accepter. Cela nécessite juste un changement de regard (de point de vue) sur notre vécu.
          Fraternellement

          • Cécile dit :

            Bonjour Thau,
            Je me doutais que le mot travail ferait réagir. J’avoue que pour ma part, je ne le considère pas comme un problème, dans la mesure ou ce n’est pas une activité plus ou moins lucrative imposée par la société mais tout simplement ce que je suis venue faire sur cette belle planète. Aurais-je encore un peu de mal avec le non-agir ? C’est bien possible…
            Amicalement

          • Soleil Bleu dit :

            ça me parle bien ce que tu dis là Thau. Aujourd’hui j’ai pourtant eu une journée bien remplie au niveau boulot, mais je n’ai pas eu ce ressenti de « travailler ».
            Mon Dieu que ça change tout le regard qu’on porte et qu’on lache sur les contraintes qui apparaissent.
            Merci à toi et à+.
            S.B

        • pierrot dit :

          Juste pour y ajouter mon inspiration du moment. Pourquoi on ne parle jamais de vies postérieures? Rien que par le mot antérieure on met une linéarité dans le temps et en ce qui me concerne la guérison ne peut se faire que dans l’ici et maintenant.
          Donc sortons du causal et entrons pleinement dans le sensitif.
          Pour les vies postérieures cela me rappelle un conférencier qui disait que nous pouvions déclencher des maladies issues de conflits futur.
          Bref tant qu’on est dans le mental, on est en projection et si par dessus cela on y met des convictions héritées de nos croyances et bien on rend cette croyance tangible.
          C’est pour cela que ce qui marche pour une personne ne marche pas forcément pour cette autre personne dans ce monde de dualité.
          Bien sûr en aucun cas je ne souhaite imposer ma façon de voir et j’invite chaque personne à y donner son point de vue.
          Et si on fait une prise de conscience en voyant son point de vue évoluer et biens rions de s’être laisser berner par nos croyances, c’est comme cela que je vois la fluidité.
          Aucune certitude, se remettre toujours en question et expérimentons nos pseudo certitudes dans un environnement impermanent.
          Si ces convictions marchent pour le moment et bien tant mieux mais ne présageons pas qu’elles vont marcher tout le temps (ici le temps est linéaire bien entendu), la vie étant dans le présent.

          • Cécile dit :

            Bonjour Pierrot,
            Comme je le disais, il me semble que les vies sont parallèles, donc ni antérieures ni postérieures
            Mais tu as raison, ce qui marche pour l’un ne marche pas forcément pour l’autre, et j’ajouterais que ce qui marche aujourd’hui ne marchera pas forcément demain. Quand je serai prête, je passerai à autre chose, et il me semble que c’est pour ça que je suis là. Me laisser porter toujours plus vers de plus de conscience, plus de présence, plus d’abandon, quelles que soient les épreuves et les souffrances traversées.

      • Jonas 27 dit :

        Bonjour Pierrot,
        L’illusion de????
        Premièrement je veux te dire que ce qui est écrit ici je l’ai fait au pied de la lettre mais j’y ai rajouté une touche perso ah oui!!!mon ami PERSO!!!J’ai vue les monde parralèlle et je vois les être éveillé qui parle dans leur sommeil.((((LE TOUT))))c’est aussi le mental,le tout c’est le tout.On ne se crée pas d’histoire,on les a choisis a chaque fois(vie anterieur) et ce sont nos clef alors si c’est ton choix de tout les jeter par dessus bord alors ceci est ta clef que tu as choisis.Ce que j’ai découvert ici (L’ÊTRE),je le respect et je l’utilise ,mais c’est vraiment loin du tout(LA FOI) mon ami,celle de la bible (NON)!!!celle que tu trouvera si tu la cherche.(LA SPIRITUALITÉ)pas celle qu’on trouve sur le net mais bien celle qui se trouve dans la forêt la nuit (la première connection, seul avec Gaia).L’ego aah!!!booo!!!!!!peut-être celui qui se fait passer pour l’être,je ne sais plus ah oui!!!!l’illusion de!!!Bientôt mon bientôt.

  7. Alain dit :

    Bonjour,

    Voici un autre lien concernant le secret des pyramides suite au premier lien qui avait été donné précédemment.

    Le premier lien:http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Ftxai2OOgYo

    Le second lien:http://www.wikistrike.com/article-le-3-decembre-2012-3-planetes-seront-parfaitement-alignees-avec-les-3-pyramides-de-gizeh-111214594.html

    Bonne semaine à tous

    Alain

    • acacia dit :

      Je viens de regarder ce second lien – le premier, déjà, m’avait enthousiasmée.
      Tout est décidément dans un ordre et un équilibre parfait.
      Merci Alain !

  8. Relience dit :

    Merci Passeur de ton article.

    Je le ressens exactement comme ça moi aussi :
    Rester dans le moule de l’inconscient collectif en restant au fond du gouffre,
    ou se reléver à la hauteur de ce que l’on est suivant l’évolution entamé jusqu’ici ?
    Car j’en suis effectivement bien là. C’est pile ce que je vis ici et maintenant.

    Je suis entrain de refaire un travaille sur moi-même intense pour rebrousser chemin.
    Et comme je sais ce que je suis, je m’en défi me surpassant sur cette aventure !

    Une foi éveiller, reprendre son souffle et rester fidèle à son intuition.
    Tel est la mission. Donc merci Passeur, ça fait largement écho.

    Jenny

  9. acacia dit :

    Pourquoi dis-tu, Passeur, à propos de cet aiguillage de notre calendrier : « une porte s’ouvre puis va se fermer » ?
    Pourquoi une porte qui s’est ouverte se refermerait-elle ?

    • Salvia dit :

      … puis-je me permettre de dire une ânerie? … la porte se referme pour éviter les courants d’air… 🙂
      Ce n’est peut-être pas à publier, je suis d’humeur facétieuse ce soir …

    • Salvia dit :

      Cette porte se refermera quand tous ceux qui avaient décidé de passer l’ont fait. On ne passe pas d’un monde à l’autre si on n’est pas prêt, je crois que l’air y serait irrespirable. L’ascension d’un 8.000 mètres ne se fait pas sans préparation. C’est du moins ainsi que je comprends cette phrase, qu’en relisant je n’ai pas retrouvée d’ailleurs.

    • Relience dit :

      Bonsoir

      Une porte s’ouvre et se ferme…

      Une foi traverser, d’autres portes seront à ouvrir pour se refermer derrière soi.
      Car retourner en arrière est impossible à moins de tomber dans un précipice.
      D’où l’importance de savoir où on se dirige, de garder sa vigilance.
      Mais si c’est ce cas, il n’y aura plus qu’a escalader pour regagner la surface.

      Plus d’effort, mais surtout, comme ça le mentionne si bien dans l’article,
      rester sur le quai ou prendre son bateau ?
      La mère humaine ? Lot d’émotions véhicule de peur paralysante,
      ou accepter le vaste inconnu de son un connu ?
      Nid douillet à respecter au valeur fonder sur l’étique du « que dira-t-on »…
      Culpabiliser ou laisser enfin derrière soi ses bagage trop lourd ?

      Puisqu’ils sont si lourd, pourquoi les prendre avec soi au risque
      de se rendre plus lourd soi-même de ses propres dépendance
      entretenant frustration, protection, illusion, confort de survie ?

      Ou bien la liberté de remonter à la surface en reprenant
      sa trajectoire car il n’est jamais trop tard. Il n’est même que trop tôt…
      A soi de récupérer ses choix en remaniant sa conscience à l’éveil de son être.

      J’ignore si je répond à la question, mais, ça m’a inspiré….
      C’était donc ma réponse.

      Bien à toi,
      Jenny

    • Le Passeur dit :

      Parce qu’elle ne peut toujours rester ouverte. Elle se referme derrière ceux qui ont choisi de la passer.

      • acacia dit :

        Bonjour à tous !
        Je crois, Passeur, que je ne parlais pas du même genre de porte que toi. S’il est question d’un portail genre vortex d’énergies, alors oui il ne restera ouvert que le temps qui lui est imparti pour remplir son rôle précis. Là il s’agit de ne pas rater la porte …
        Le mot porte m’avait mis en tête l’idée de la porte du cœur… Alors je voyais mal comment on pouvait supposer qu’une telle porte puisse se fermer au nez de personnes même hésitantes à un moment donné. Cette porte-là est intérieure, elle se franchit en nous et jamais ne se referme – sauf par nous-mêmes…. C’est ce que je pense en tout cas.
        Voilà, il semble donc que ma question se basait sur une interprétation erronée de tes mots.

        Ceci dit je suis bien d’accord avec toi, Salvia : on n’accède pas à un haut sommet sans préparation.
        Et je suis d’accord avec toi Relience : faisons-nous le plus léger possible !
        Comme je ne crois pas à une spiritualité prudente je ne crois pas non plus qu’on puisse partir à reculons ou les bras chargés de mille détails encombrants.
        Et puisqu’il est question de départ partons hauts les cœurs, youpi !
        Je rajouterai juste ceci : quand je suis allée sur le site hier et que j’ai vu 192 commentaires ! ouf ! j’en étais restée à une vingtaine… Peu à peu j’ai tout lu. Avec ce même plaisir à vous retrouver et ce contentement grandissant qui me vient à nous voir grandir ensemble.
        Car c’est bien de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas – et on grandit forcément d’autant mieux que l’énergie est mise en commun.
        Je souhaite à tous une belle paix lumineuse,
        avec amour,
        Acacia

  10. Saam Enki dit :

    Quand je lis ce texte, une seule chose en ressort pour moi: LE TEMPS
    Ce temps dont on ne sait rien en réalité, ce temps qu’on ne maitrise pas qui s’accélère maintenant. Tout est si rapide , dès que la semaine commence au moment de s’en rendre compte on est déjà à la fin, le mois , l’année, comme si tout n’était qu’illusion, mirage, leurre. c’est pourquoi l’éveil de la conscience et le fait de toujours rester vif et vigilant est primordial.
    Une petite allégorie africaine:
    le temps ou le monde (Biens matériels) : cheval
    l’Homme: caméléon
    la mort: aigle
    le caméléon court après le cheval pour le saisir et l’aigle après le caméléon. c’est clair que nous ne pourrons jamais rattraper le temps et le posséder mais la mort est à notre trousse elle nous aura de toute façon.

    • marie christine dit :

      Sauf que la mort n’aura pas notre conscience de l’immortalité, Sam !
      la mort n’est pas une fin en soi . Elle se traverse .
      Et c’est ça notre dernier défi .

      • Thau dit :

        Pas de temps, pas de mort, pas de conscience immortelle ni de défis ou d’illusions: juste Accepter ce qui Vient pour ETRE.
        Bonne nuit

        • Margelle dit :

          La mort n’est pas à nos trousses. Elle vient à notre rencontre. (..)

          • Patrick dit :

            Le mental sait que l’esprit est immortel mais le corps tremble devant la mort ; lui ne sait pas encore « être » .

          • Marie-Anne dit :

            La Mort, telle que nous la concevons, est une notion appartenant uniquement à la 3D.
            Dans les dimensions « supérieures », elle serait juste un arrêt, consciemment voulu et mené, pour fixer, en quelque sorte, les résultats de l’expérience de vie qui vient de se terminer et préparer celle qu’on veut vivre ensuite.
            Elle serait en fait un passage – conscient et sans dégradation du « véhicule » quitté – un passage vers une renaissance consciemment décidée et vécue.
            En 3D, ce passage est effectué en dehors de notre volonté ( enfin, en principe), après, le plus souvent dégradation de notre corps très malmené à tous les niveaux ; ce passage donnera sur une nouvelle réincarnation dans la matière jusqu’au jour où nous aurons transcendé cette matière( comprenant que celle-ci est pure Lumière , laissant cette Lumière transmuter nos cellules).
            Voilà ma vision des choses; elle est encore approximative.
            Amitié à tous

    • Relience dit :

      La mort à nos trousses ou bien l’homme au trousse de la mort ?

      Les reliques de la mort :
      La cape d’invisibilité, la baguette du pouvoir et la pierre de résurrection…

      Le temps… Prendre son temps, perdre son temps, gagner son temps,
      ne plus sentir le temps…

      Aujourd’hui, l’humain utilise le temps en le fabriquant.
      La peur en est le symptôme.
      Il cultive sa paralysie à se caché de sa liberté en se condamnant
      à une souffrance : la survie…
      Le temps devient alors son chronomètre qui lui laisse que quelques miettes…
      Il oubli ce qu’il est profondément en vérité.
      Il est tellement fatigué que le corps en premier s’use.
      Alors qu’en fait le temps n’existe pas comme son reflet qu’est la mort.
      Seule la vie existe. Et l’homme à peur de ce qu’il ne connait pas.
      Et pourtant, ce n’est qu’en se confrontant à sa force intérieur de conviction profonde conscience, que s’engager vers le risque de l’inconnu lui rappel à quel point ce qu’est d’être vivant, à quel point l’expérience est ce qui le révèle.

      Une interaction, un jet électrique, sa flamme s’illumine…

      Le pouvoir, la force intérieur brille de mille feu lorsqu’on tombe
      pour mieux renaître, mieux se relever….
      On devient invisible/invincible à ce qui est inutile et on s’éveille à l’abondance
      de sa force, de son pouvoir magique existentiel entre la terre et le ciel…
      Soit l’équilibre intérieur de ses propre polarité essentiel des sens
      Ressourcé au cœur de sa source purifié car saisi à chaque instant.
      On rajeunie, on revient à la vie tout en étant en vie d’envie,
      de révélation oxygénant d’inspiration profonde à l’écoute de son fort intérieur,
      soif de transcender, de guérir, de muter, l’écoute de ses leçon aux rendez-vous du bon son entre ici et maintenant, entre ce qui est et ce que l’on est.

      Ainsi, choisir : dormir ou se réveiller ?
      Soit être un être mortel dans sa survie, ou un être immortel dans sa vie ?

      Pour finir, j’aime bien prendre le mot trousse pour une trousse de soin…
      L’homme veut sa mort pour se reposer à mon sens.

      Jenny

      • marie christine dit :

        Marie-Anne, Relience : très belles réflexions !!!

      • pierrot dit :

        La mort physique ou la mort de l’EGO?

      • Saam Enki dit :

        Vous avez tous raison, j’ai abordé ce sujet pour ouvrir le débat. La mort n’existe pas ce n’est qu’une transition. Mais je ne parle pas de la mort comme d’une fatalité ou de la fin absolue mais de la mort du corps, de l’enveloppe charnel. Pour le commun des mortels la vie se résume à la naissance, aux biens matériels et plaisirs acquis puis à la fin qui est la mort. Mais vous et moi savons que ce n’est pas le cas.
        Par rapport à la notion du temps , il ya deux films qui l’illustrent bien à mon avis, il s’agit de « the man from the earth » et « Time out »

        Quelqu’un qui désire sa mort veut se reposer…bien dit Jenny.

        Merci encore Relience et Marie pour votre grande sagesse.

  11. Cécile dit :

    Cher Passeur,
    Il m’aura fallu plusieurs jours de réflexion sur ton très beau texte pour comprendre que ce bateau, c’est en quelque sorte l’Arche de Noé, mais une arche subtile, vibratoire. Nous n’avons pas besoin de partir. Au contraire, nous prenons refuge en notre sanctuaire intérieur, laissons la Transition se faire à son rythme et préparons la suite dans nos cœurs en faisant éclore en nous les germes de ce qui sera.
    Tout s’éclaire…
    Grand merci à toi pour ta lumière.

    • François dit :

      Bonjour Cécile, je te réponds ici, pour aussi, l’autre commentaire plus bas. Si tu es toi-même et que tu fais ton propre chemin sans rien attendre ou le moins possible de retour gratifiant des autres alors tu es l’exemple que tu souhaiterais être pour ton entourage. Et visiblement c’est le cas.
      Je réalise que c’est un Sacré bol de vivre entouré de gens qui considèrent qu’ils ont du bol de vivre. Peu importe finalement d’où et comment vient leur joie de vivre, l’essentiel est qu’ils en aient et que cette joie soit partagée ensemble.
      Merci.

      • Cécile dit :

        Bonsoir François,
        Je ne suis pas certaine d’être toujours un exemple mais merci quand même… Et oui, c’est une chance de vivre avec des gens qui sont heureux de vivre. Moi qui cohabite avec une famille championne olympique de mauvaise humeur et prises de bec, je confirme…
        Blague à part, je sais que nous choisissons nos situations de vie, en particulier familiales et affectives, pour apprendre et progresser, et finalement dépasser les souffrances ainsi créées. C’est par là que nous nous raffinons pour, comme le dit si joliment Marie-Christine, « se présenter le plus nus possible ». C’est ce « raffinage » qui nous donne la légèreté nécessaire pour monter sur le bateau – quelle belle métaphore décidément que ce bateau ! – et laisser venir ce qui vient.
        D’ailleurs, pour désigner la Transition qui se prépare, l’un de mes alliés de l’autre côté du voile a récemment employé ce terme : « la Vague qui vient ». Alors autant ne pas trop alourdir le bateau avec nos souffrances, peurs et autres résistances, faute de quoi elles risquent fort de nous envoyer par le fond.
        Je crois me souvenir que Khalil Gibran, dans Le Prophète, sur le chapitre consacré à l’Amour, dit de très belles choses à ce sujet.

    • pierrot dit :

      Bien, c’est inclusif comme réponse qui n’amène pas une quelconque distance ou action à entreprendre.

  12. Margelle dit :

    Ah, le bateau, le quai et les passagers !! et la petite phrase qui me fait question : » beaucoup plus qu’il n’y paraît se tassent en fond de cale, pour qui vous êtes là en ce présent. »
    Je le sens bien, mais que c’est difficile de savoir qui ils sont, et la différence avec ceux qui restent à quai, absolument, par déni, par mépris.. Est-ce que ce sont ceux qui simplement te disent bonjour, ne te tournent pas le dos, tout en cherchant malgré tout à ne pas être dérangés ? à rester dans la voie qu’ils connaissent bien, sans ouvrir les portes et les fenêtres ? Et que nous essayons d’ouvrir pour qu’ils respirent mieux ?

  13. Jonas 27 dit :

    Entendez-vous les tambours de guerre que ces sauvages font résonner au loin dans l’obscurité de ces forêt noires,les entendez-vous?Ce ne sont pas des tambours de guerre mes frère c’est le coeur de Gaia qui bats .Elle dit ,je vous aime mes enfants ,n’ayer pas peur du noire ,je suis la.Elle a donné la vie et un jour la remis en son saint. Le 31 octobre se sera la fête des morts alors, qu’allons -nous pouvoir écrire sur ces pages . Qu’elle déguisement la peur mettra cette journée la.Allons -nous la prier a genous ,craignant son gourou ou allons-nous comprendre qu’elle que choses d’incroyable sur l’illusion de?Pourquoi parlons -nous du 21 décembre 2012 comme date butoir .Nous y sommes tous depuis longtemps.Je vois l’éveil partout,je rentre dans plein d’église différente et tous porte le même message (l’unité).De l’autre côté du pont il y a (un miroir).Ce que je dis, je le dis conciament même si je sais que cela peut déranger quelque peut .Mon guide me dit de faire (KOUACKKKKKKK!!!!!!!!)et je le fais .tant de miracle se sont passé sous mes yeux mais,j’ai désobéis et suivit mon instinct.J’aimerais entendre de vos histoire face au miracle de l’éveil mais ,ces histoire ce trouve tout au fond et il faut plonger pour les faire ressortir.
    Je n’ai aucune idée ou j,ai pus prendre cela mais une des première phrase que j’ai mis en pratique c’est,(fait tout ce que tu na jamais fais)prend tous les choix que tu n’a jamais pris.Nous sommes tous sur un long fil de fer essayant de garder notre équilibre pour ne pas tomber et se faire tomber mais,l’équilibre n’existe pas .L’équilibre c’est la peur déguiser qui dit (ne bouge pas ,ne bouge pas ,tu vas tomber ou tous nous faire tomber.Avez-vous sentis les choses s’accélérer j’ai plutôt l’impression qu,il ne faut pas bouger alors qu’est-ce que l’accélération dons il parle.L’accélération c’est la multiplication des dons et savoir créé par la fusion dans l’unification des êtres humains.Plus simplement l’ouverture du coeur face a l’autre (les clef et les cadenas).L’explication de la construction des pyramides dans l’unification et c,est pour cela que tant d’être sont venu des quatre coin de l’univers , pour voir (((((L’UNIFICATION))))).Ou seront les étoiles qui nous guides dans la lumière (absolut).OUI!!!l’ombre deviendra lumière mais c’est seulement parce qu’on l’aura accepté sans peur qu’elle perdra son pouvoir illusoire qu’elle n’a pas demandé a avoir et la lumière aussi perdra son pouvoir illusoire du bien (absolut).J’aimerais vous proposer d’aller lire sur les mentaliste et sur leur tecnique utilisé depuis le début des temps pour orienter les choix des hommes.Bonne lecture mes amis.

    • marie christine dit :

      Déverrouillons tous les cadenas, Jonas, dans la confiance et la joie . Et que la Lumière soit ! Plongeons sans peur dans l’inconnu . L’inconnu, c’est la Lumière, pardi !

    • Marie-Anne dit :

      Oui, Jonas: l’ombre deviendra Lumière ( grand L) lorsque nous accepterons cette ombre sans peur; lorsque nous aurons compris son rôle , et que nous l’aurons remerciée, avec Amour, d’avoir tenu ce rôle ingrat; la lumière ( petit  » l « )- qui est un « bien » très relatif et très précaire- rejoindra, avec l’ombre transmutée, la Lumière( avec un grand L) (càd l’Amour, la Lumière absolue, comme tu l’appelles).
      La lumière (pt « l ») et l’ombre ont été nécessaires au Jeu de la dualité, pour aboutir à une expansion de conscience et de créativité qui n’auraient pas été possible sans elles.
      Pour ce qui est des mentalistes, je me renseignerai dès que possible .
      A bientôt, mon ami

      • Jonas 27 dit :

        Ha ha!ok l’ombre et la lumière deviendront (lumiombre) et si ce mot apparait un jour dans le dictionnaire je dirai c,est moi et Marie -Anne qui l’avons inventé par la fusion de nos coeur et la transcendance de nos peurs HAHA!!!!J’essais juste de dire que la nouvelle énergie c’est l’ancienne vue sous un autre angle.merci d,avoir réagis si fort je l’aprécis et surtout n’ésite pas car tout au fond il y a la (lumiombre) HAHAHA!!!et je ne ris pas de toi mais bien de la situation mon amie
        très cher.

  14. CB dit :

    Un reve cette nuit, après un long moment sans rien.
    Quelqu’un frappe à ma porte, j’ouvre et je me vois en face là dehors, qui vient de frapper et à qui j’ai ouvert. Qu’est ce que tu fais là dehors ? ET le moi dehors commence à chanceler, me montrant qu’il ne va pas bien.
    J’ai porté comme mon coeur mon corps chancelant en lui disant des mots d’amour et le confortant de mon indefectible attachement en le faisant entrer.
    C’est le son du réveil qui m’a sorti de ce rêve, peut-être parce que je ne voulais pas connaître la suite ou parce que la suite je la connaissais peut-être.
    Aucune envie d’interpréter ce rêve ne m’est venue et c’est cela qui me va, je vous serais grâce de ne pas me donner la vôtre, c’est la première fois que je me vois en rêve. Cela a ouvert quelque chose devant moi, ou en moi.
    Tous vos commentaires sont une grande richesse même si je ne suis pas en accord avec tout. Ils nous parlent de notre humanité. Je salue aussi du fond du coeur ceux qui viennent et ne disent rien.
    Je vous envoie toute ma joie d’être et ma présente sollicitude.

  15. François dit :

    Intéressant tous ces échanges sur l’ombre et la lumière…. 🙂
    Je m’demandais si on pourrait prétendre que Lucky Luke est une lumière du fait qu’il tire plus vite que son ombre ..? Fau’que voissa en médit…
    bises à tous

    • Marie-Anne dit :

      François, ne commence pas!
      J’ai déjà assez de difficultés à suivre Jonas, alors , Lucky Luke, on s’en occupera après! (Ceci dit, Lucky, c’est un cas facile: il suffit simplement de savoir que son bras et sa main sont plus rapides que la lumière! Facile!

      • Marie-Anne dit :

        Jps: j’ai essayé « alt » 3, et ça n’a pas marché.
        Je réessaie <3

        • Marie-Anne dit :

          Bon, François, après mon 1er commentaire, imagine un ou deux petits coeurs!

          • elba dit :

            Marie-Anne, il faut que tu fasses « alt », que tu laisses ton doigt enfoncé sur cette touche, puis tu fais le 3, et tu lâches tout … Réessaies, tu verras.

            Bisous. ♥♥♥♥♥ 🙂 😉

          • acacia dit :

            Regarde Marie-Anne ! regarde : © et re © et encore © !!!
            Ça fait un moment que je bataillais, moi aussi.
            J’ai un ordi portable et les raccourcis clavier ne semblent pas fonctionner comme indiqué par nos professeurs attentionnés, alors je suis allée sur Word, insertion, caractères spéciaux, insérer… et hop : ©… !
            ….. ???… sauf que là, en copiant-collant le résultat triomphal de ma trouvaille… les coeurs ont disparu , remplacés par de drôles de signes que je ne connais pas ( pourvu que ça n’ait rien d’insultant !).
            Je t’embrasse, on va y arriver – à ça aussi !
            Acacia

          • Marie-Anne dit :

            Merci, les filles (Acacia , Elba et Salvia) de vous intéresser à mes problèmes de coeur ! 🙂 🙂 🙂
            Mon ordinateur est encore un grand inconnu pour moi! (Dire que je disserte sur la Mort, et que je ne sais pas encore où sont les coeurs de mon ordi!)
            Je vous embrasse!

            ps: Pierrot:pas de commentaire! 🙂

          • Salvia dit :

            Marie-Anne,
            sois rassurée: je n’arrive pas à mettre un coeur avec le alt+3, ça ne marche pas! Par contre mon système de « copier/coller » me convient.
            La preuve 🙂 ♥

      • Jonas 27 dit :

        Haha!Crois moi ou pas mais,devine quel personnage il y a sur mon gilet ,oui oui!!!Lucky Luke.N’essais pas de me suivre mon ami ni personne d,autre et fait toi confiance .& milliard de clef et autant de cadenas .

        • Marie-Anne dit :

          Coucou, Jonas,
          Je ne sais pas pourquoi, mais tout s’explique!
          Je me jouais de la vitesse de la lumière dans mon imagination, et je suis arrêtée par un simple clavier d’ordinateur dans la vie dense !
          Je te rends tes clés et tes cadenas; je garde, si tu veux le bien, ton amitié, Lucky Luke!
          A bientôt

          • Marie-Anne dit :

            Lapsus(très révélateur: ): si tu le veux bien!

          • Jonas 27 dit :

            je me suis souvenue d’une image marquante dans Lucky luke(Daysitown).Les cowboy partent a la conquête de l’ouest et c’est très drôle ,j’ai entre 5 et 10 ans .Il bâtissent des ville en 10 minute et puis vont ailleurs et ca recommence et je ris ca me fais mal au ventre tellement la société va vite.Lucky luke est en discution avec un vieux chef indien et on voit la vision des autochtone dans la future société(la place qui occuperons )triste et sans fiertée et bang!je ne ris plus et je comprend ,aussi enfantin que ca puisse paraitre c’est un de mes premiers éveil .

        • Marie-Anne dit :

          Réponse au commentaire de Jonas, de ce 23 octobre:

          Jonas, je comprends ta peine.
          Par mon père, je fais moi-même partie d’un peuple qui a toujours beaucoup souffert et qui est aujourd’hui en proie à de nombreuses difficultés- politiques et économiques, notamment.
          Chaque fois que je vois un film sur le génocide arménien, que je vois, ces hommes pacifiques, malmenés, torturés et tués qui ressemblent à mon père; ces femmes qui souffrent et meurent dignement qui me ressemblent, j’ai le coeur qui se tord.
          Mais je me rappelle qu’il s’agit là de l’ aberration où nous a mené l’enlisement dans le Jeu de la Dualité, et je pardonne.
          Tous, bourreaux et victimes, sommes les acteurs encore fort inconscients de ce Jeu.
          Tous, de par notre multidimensionnalité et de par nos incarnations multiples, nous avons joués les différents rôles.
          Cette dualité exacerbée, qui a provoqué une baisse de plus en plus forte de nos vibrations et qui nous a maintenu dans une densité piégeante, nous devons cesser de l’alimenter à outrance.
          Car la dualité exacerbée se maintient grâce à cet écart entre le »bien » et le « mal », la « victime » et le « bourreau », l »amour » et le « non-amour,….; et elle se nourrit de nos sentiments duels.
          Plus nous jouons son Jeu, plus nous alimentons ses égrégores.
          Nous avons suralimenté l’égrégore artificiel de « non-amour » avec des sentiments comme la haine, le ressentiment, la rancoeur, la peur,etc,etc,…et nous avons terni artificiellement le maigre égrégore »amour » en rendant cet
          Amour très conditionnel et très approximatif.

          Je sais que tu es au milieu d’une tourmente, en ce qui concerne ton peuple, Jonas.
          Alors, voici ce que j’aimerais dire à l’Ami que tu es pour moi:
          Si ton coeur te dicte d’aider les tiens, Jonas, fais-le; mais essaie toujours, avant d’agir, de te poser la question: »que ferait un Maître d’Amour, résolu à aider TOUS les êtres humains à sortir du piège de la dualité, du Jeu incessant de la victime et du bourreau?
          Si tu dois agir, fais-le, comme le ferait un Père vis-à-vis de ses enfants qui se disputent: c’est-à-dire, agis avec Amour et recul;
          avec fermeté, compréhension et justesse vis-à-vis de l’enfant agressif (mais bien sûr, sans haine et sans rancoeur envers cet enfant);
          avec fermeté, compréhension et justesse vis-à-vis de l’enfant agressé ( et en y ajoutant consolation, mais sans le victimiser).

          N’oublie jamais que la rancoeur renforce en profondeur l’injustice que l’on combat.
          Tout ce qu’on peut obtenir alors ,au mieux, c’est d’inverser momentanément les rôles: de victime, on devient bourreau, jusqu’à ce que la nouvelle victime renverse la vapeur, et ainsi de suite, indéfiniment, dans une haine et une rancoeur topujours renouvelées.

          Seul l’Amour fermement intégré peut briser ce cerc