L’Eveil en soi (1)

Du déconditionnement à la libération, mode d’emploi

Par le Passeur.

L’époque est unique et réellement extraordinaire.  A la fois tu vis dans un monde que la société humaine a rendu dément et tu te sens impuissant à empêcher sa destruction en cours, et simultanément, tu te trouves au seuil d’un nouveau monde inespéré sur lequel tu vas découvrir que tu as tout pouvoir de création. Quel paradoxe ! C’est la délicate période de transition entre la fin d’un monde et l’avènement du suivant, où cette fois les règles du passé n’auront plus ni emprise ni substance.

Sur cette scène où s’entrechoquent les dimensions, les difficultés résident en la bonne compréhension de ce qui arrive, le juste positionnement à trouver et le choix à faire en conscience.

Pour faire court, commençons par là, tu n’es pas juste né corvéable dans la société des hommes, tu es un être divin… Probablement qu’un certain nombre de résistances en toi t’inclinent à rejeter ce fait dans la corbeille à délires de cette époque. Pourtant, si tu fais le chemin d’entendre ce que je vais te dire, tu envisageras peut-être d’en accepter la possibilité ainsi que toute l’extraordinaire potentialité.

La prise de conscience

Vois ça comme une expérience. Essaie quelques instants d’oublier tes croyances et ce que tu admets comme certitudes et invite-toi dans l’ouverture d’un esprit sans préjugé. En cet état réceptif, sois serein et portes à ton regard l’idée que tout ce que tu es et dont tu imprègnes ton environnement est en réalité le fruit de ton conditionnement à croire ce que tu a appris depuis ta naissance à cette vie.

Aujourd’hui tu es adulte. Et tu es à chaque souffle en prise avec la trinité du « regard-sentiment-pensée ». Tout pour toi commence et se répète par le regard que tu portes sur le monde, puis à travers le filtre de tes émotions par tout ce que tu extériorises de toi, tes pensées, tes paroles, tes attitudes et tes actes. C’est la qualité du regard que tu portes à toute chose qui déterminera toujours le sentiment d’où naîtront tes pensées et tes émotions.

Dans ce processus maître, l’émotion est en réalité la première énergie que tu extériorises. Et son pouvoir est considérable.

Au tout début de ta vie, à l’arrivée de ta conscience dans le fœtus que tu étais, ton ressenti a déposé une première couleur sur la toile encore vierge de ton incarnation. C’était le début d’une œuvre qui s’est enrichie chaque seconde et n’a jamais cessé de colorer un peu plus en profondeur ta perception. Lorsque tu étais bébé, la pureté du nouveau-né que tu étais t’inclinait à porter un regard accueillant et exempt de tout jugement, mais imagine un peu au fil de l’expérience le nombre de filtres qui voilent ton regard aujourd’hui.

La peur fut le premier sentiment dont l’expérience de la vie t’a imprégnée. Elle a pu s’insinuer tôt, dès tes premiers moments de vie, selon que tu fus accueilli dans la violence ou dans la douceur, ou bien plus tard. Mais quoi qu’il en soit, sous ses différents visages, elle te fut inoculée dès le plus jeune âge par ton environnement. C’est sur ce pilier instable soutenant bien des fragilités à venir que ta personnalité, ton Moi, ton Je, ton ego,  a commencé à se bâtir.

Cet ego, qu’on l’envisage sous les angles psychanalytique, spirituel ou platonicien, est ton Moi sans conscience dont l’aptitude naturellement égocentrique imagine d’incessants mécanismes de défense, épaississant toujours un peu plus l’écran de fumée qui te sépare de ton être véritable. Le mental est son outil de prédilection, la peur est son moteur.

Si tu observes avec sincérité les mécanismes qui dans ta vie personnelle manque d’harmonie en toi, ou les situations pénibles que tu rencontres, tu verras que derrière les sentiments qui se manifestent alors, la peur n’est jamais loin derrière et qu’elle ne t’a jamais quittée, qu’elle a seulement varié et multiplié les formes sous lesquelles créer ces dysharmonies qui t’affectent. Le manque de confiance en soi, particulièrement dans le féminin au sein de l’actuel patriarcat dominant le monde, l’agressivité multiforme, la victimisation, le désespoir, la tentation d’isolement, sont parmi ses habits les plus usuels.

Ce que je t’invite à conscientiser, c’est que la peur n’est pas un sentiment naturel. Il est inculqué de toutes pièces, et chacun y ayant été exposé par une humanité imparfaite dont les composantes sont elles-mêmes érigées sur le même conditionnement, chacun participe ainsi à le nourrir, favorisant toujours un peu plus sa solidité et son expansion. La société humaine a donc fait de la peur la base de son modèle d’action et de réaction. Ce n’est pas une fatalité, c’est une croyance qui a pris corps et qui maintient sa substance parce que justement tu la crois une fatalité, une composante à part entière des conditions de la vie.

Ce cercle peut-être rompu, définitivement.

– Prendre conscience en premier lieu que nous ne sommes pas notre ego est la première étape incontournable du processus de guérison.

L’ego nous est indispensable dans l’expérience que nous avons tous choisie de l’incarnation dans la matière. C’est un véritable couteau suisse toujours prompt à dégainer le bon outil pour se nourrir. Mais souviens-toi justement que son caractère d’utilité ne doit le situer qu’à la juste place de l’outil qu’il est pour toi. Un outil tout aussi respectable que l’est ta main, mais un outil, rien de plus.

Tu n’as pas à t’identifier à ta main parce que tu es parfaitement conscient qu’elle n’est pas toi mais juste une part de toi, et sûrement pas la part qui décide ce que tu es. Il en est de même pour ton ego, pourtant, tu le laisses prendre les rênes de ton existence en ayant oublié que tu es un être infiniment plus vaste que la personnalité que tu croies être ta seule représentation. De cela nous reparlerons dans un autre article.

– Comprendre que derrière chacune de nos manifestations égotiques (colère, jalousie, victimisation, repli sur soi, etc.) réside une peur, que cette peur est née de blessures avec tout leur cortège d’émotions et que toute blessure est guérissable.

De quelles peurs parle-t-on ? Prenons un exemple. Une enfance de soumission à la violence,  qui n’est hélas pas un cas rare, dessinera le chemin de l’adulte à travers les filtres du manque de confiance en lui et du sentiment de culpabilité, vers un manque récurent de respect pour lui-même. Ce qui pourra s’illustrer au quotidien par toute une palette très nuancée d’attitudes et de comportements possibles.

Pour n’en prendre que deux parmi les exemples souvent rencontrés :  l’inclination autodestructrice, allant de l’exposition répétée aux situations néfastes pour soi – la culpabilité en est souvent l’origine – jusqu’aux tentatives de suicide. Ou, autre facette, l’extrême gentillesse affichée et distribuée en toutes circonstances sans discernement – il s’agit plutôt là de combler illusoirement le manque d’amour : « si je suis gentil je serai aimé et donc reconnu comme digne d’être aimé ».

– Intégrer que ces blessures n’ont affecté de nous que notre ego en remplissant ses sacs émotionnels, et nous souvenir que nous ne sommes pas notre ego comme nous ne sommes pas notre main.

C’est très important de bien comprendre que le conditionnement qui est le tien depuis ta naissance t’a conduit à toujours t’identifier à ton ego. C’est une éducation dont l’emprise est telle qu’il t’est difficile d’imaginer qu’il puisse exister autre chose de toi en-dehors de ce que tu perçois comme les contours de ta personnalité, et que tu situes sans le situer quelque part en ton corps.

Tiens, exerce-toi donc à localiser ta personnalité dans ton corps. Où est-elle ? Où se cache–t-il donc cet ego ? Dans le cerveau, le cœur, le ventre, les orteils ? Quand il est blessé, où est-ce que tu as mal ? Ne vois-tu pas quelque chose d’absurde dans les limites physiques où tu penses te situer ? A moins que tu te situes partout en toi ? Ou ailleurs ? Ou ailleurs et partout à la fois ?.. Là, il y a quelque chose qui s’ébroue et qui commence à sonner différemment. Mais qui ne cadre pas avec l’identification que tu fais de ton être à ton ego…

Le lâcher-prise

Résumons un peu. Tu n’es donc pas ton ego, mais lui est une part de toi, et une part qui n’a donc pas à décider pour toi de ce que tu es. Par nature limité, il s’est construit au fil de ta vie sur ses propres blessures et n’a toujours fait qu’agir et réagir en fonction des peurs que ses blessures ont installées en lui. Il a pour cela élaboré tout un système de mécanismes de défense, passant parfois par l’attaque préventive, qui sont autant d’armes blessant à leur tour les egos voisins, créant de nouvelles peurs, créant de nouveaux mécanismes de défense…

Tu remarqueras en passant à quel point le collectif humain fonctionne sur ce principe comme l’individu.

Finalement, pour trouver dans ce chaos émotionnel un sentiment de sécurité qu’il ne veut pas voir comme illusoire, l’ego ne cherche qu’une seule chose susceptible croit-il de maîtriser la peur : le contrôle.

C’est la raison pour laquelle, par ton identification à lui, tu cherches toujours à contrôler tous les aspects de ton existence, osant rarement de ton propre chef les mises en situation de perte de contrôle.

C’est de ces quêtes de contrôle illusoire, aux intérêts rarement communs, que naissent les conflits entre les individus ou les nations, qu’apparaissent à tout stade de leur évolution bourreaux et victimes, échangeant leurs rôles autant de fois que ne sont pas comprises et dépassées les expériences qui y ont menés.

Pour rompre ce cercle, qui est typiquement celui des incarnations dans la matrice des vies successives que tu as vécues, il existe une voie toute simple et qui s’ouvre le moment venu : le lâcher-prise.

Le moment venu ne signifie pas qu’on doit l’attendre sans rien faire. En fait, s’il vient de lui-même et souvent d’un coup, c’est lorsqu’on a déjà entamé le chemin de l’éveil par la prise de conscience de ce qu’est l’ego. Fais un bout du chemin et tu trouveras sur ta route ce qu’il te faut pour aller plus loin. Aide-toi et le ciel t’aidera comme on dit.

Le lâcher-prise, c’est en fait reconnaître que l’ego n’est pas maître. C’est l’idée qu’il y a quelque chose en soi de supérieur à la personnalité et dont la vision plus haute est en mesure de mieux percevoir ce qui est juste et bon pour soi. C’est donc sortir du cercle habituel des actions et réactions pour accepter la guidance d’un soi qu’on pressent supérieur en ceci qu’il n’est pas limité comme l’est par sa nature émotionnelle l’ego.

Autrefois, les Chinois usaient parfois de cerfs-volants sur lesquels figurait le dessin d’un œil. Imagine que ton ego tient le cerf-volant et que l’œil est ta conscience, c’est une image très parlante de la prise de hauteur nécessaire pour discerner ce qui émane de l’ego et des illusions qu’il crée et qu’il subit. Lorsque tu es en interrogation sur toi, porte ta conscience dans l’œil du cerf-volant et observe-toi agir.

Dans une vie actuelle au sein d’un pays industrialisé, le mécanisme du lâcher-prise passe d’abord par s’extirper du flux de stress continu engendré par la vie moderne. Ca peut se faire par paliers progressifs ou brutalement selon les circonstances et tes choix, mais il s’agit bien en fin de compte de ne plus permettre au stress de s’ancrer aux vulnérabilités qui lui sont familières.

Ne lève pas les yeux au ciel mon frère, ma sœur, n’oublie pas que pour en être arrivé là tu auras déjà entamé un nettoyage qui pourra le permettre. Ce que tu crois irréalisable au tout début se réalisera sans même que tu comprennes comment ça a été possible. A ce stade, l’écran de fumée qui te masque la réalité de ce que tu es sera bien moins dense.

Dénouer les ficelles qui ferment les sacs émotionnels remplis par les blessures de l’ego est une autre étape essentielle du lâcher-prise.

Au regard du jugement que tu portes encore sur toi et ta vie, ça peut te sembler une tâche énorme, mais tu te leurres. En réalité ça n’a jamais été aussi facile et rapide que maintenant. Là où autrefois il fallait une vie de psychanalyse avec des résultats souvent très douteux, l’époque veut que ce chemin d’éveil ait été emprunté par un nombre de plus en plus grand d’êtres, et que la lumière qu’ils ont ainsi manifestée en cours de route éclaire à présent le chemin de ceux qui suivent.

Ainsi, dans cette période extraordinaire de notre histoire, les prises de conscience claires et les mécanismes de corrections qui s’enclenchent à leur suite s’accélèrent chaque jour un peu plus. Et s’il y avait des couches émotionnelles profondes en toi que tu ne parviens pas à atteindre seul,  tu as à présent à ta disposition nombre de thérapies et de thérapeutes nouveaux qui apportent des aides parfois fulgurantes à cette problématique des sacs émotionnels. A toi d’user de ta foi et de ton discernement pour te guider vers qui et quoi seront bons pour toi.

Sois toutefois vigilant, le risque est grand de te perdre sur les chemins consistant à trop te tourner vers l’extérieur pour trouver des réponses qui sont en toi. Cela aussi fait partie du conditionnement social et du sentiment de séparation que de toujours aller vers l’extérieur.

Tu peux être avantageusement aidé par autrui, si autrui est choisi avec discernement, par exemple si tu tournes en rond depuis longtemps sur une problématique personnelle sans parvenir à la solutionner. Mais l’aide apportée ne sera qu’un révélateur, il n’y a toujours en définitive pour toi pas de sauveur autre que toi.

Il est donc encore parfaitement illusoire de courir sans discernement tous les stages et autres thérapies à ta portée. Tourne-toi d’abord vers toi et accepte l’introspection comme préalable, sois honnête et sincère vis-à-vis de toi et sois prompt à déceler en tout ce qui relève des manifestations de l’ego.

Vu de plus haut, donc sous une perspective plus large, tu es en fait en train de secouer ton être lumineux pour le débarrasser de toutes les nombreuses couches de scories qui voilent sa lumière.

Il est temps de déposer le costume et le rôle au vestiaire et de laisser derrière toi les vieux décors du théâtre où tu as si souvent joué que tu as fini par t’identifier à tes rôles.

La suite de L’Eveil en soi

© Le Passeur – 10 Mai 2011 – http://www.urantia-gaia.info > Cet article est autorisé à la copie à la seule condition de respecter l’intégralité du texte et de citer la source.

Cette série d’articles est réunie dans la rubrique « L’Eveil ».

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77 réponses à L’Eveil en soi (1)

  1. Jean dit :

    Vous rendez vous compte de la différence de ce que véhicule ce message et les actuels messages sur la 5G et le coronavirus ?
    La différence dans les mots choisis , dans le ressenti perçu à travers vos écrits.

    Je suis désolé de le dire mais vous n’inspirez plus que peur et désaroi dans vos actuels discours 🙁

    C’est dommage vos 2 premiers articles sur l’éveil étaient si prometteur.

    Que s’est il passé ?

  2. Jazzy-Vertix dit :

    Bonjour à tous

    J’aurais une question concernant les chakras. J’ai cherché l’information et nulle part je l’ai trouvé.
    Que signifie la sensation intense de froid, de glace au niveau du chakra du coeur après une libération de la tristesse?
    Habituellement, ne serait-ce pas de la chaleur? Est-ce que le froid indique une fermeture du chakra ou est le simple reflet d’une cristallisation qui tente de se désagréger?
    Mon intuition vit des interférence à ce niveau.
    Quelqu’un pourrait-il m’éclairer?

    • Salvia dit :

      D’après mon expérience: chaud ou froid n’a pas d’importance, chacun réagit à sa façon. Et si tu sais avoir fait un travail de libération sur toi, où est le problème?… Accueille cette étape en toute simplicité et avec gratitude. Et continue sereinement ton chemin. Laisse pédaler le mental en roue libre, c’est lui qui veut garder le contrôle, ça ne mène pas loin, ou plutôt, ça mène à la prochaine impasse…

      • pierrot dit :

        C’est comme ça qu’on peut explorer un labyrinthe. C’est juste que si il change tout le temps de configuration c’est peine perdue. Tiens cela me rappelle un film.
        On est mieux alors a prendre de la hauteur.

      • Jazzy-Vertix dit :

        Mes remerciements pour cette réponse révélatrice.
        En fait, c’était bel et bien le mental qui faisait interférence en essayant de garder le contrôle en plus de vouloir sauter des étapes.
        J’imagine que cette gratitude est importante, peu importe si la libération s’est fait désagréable ou agréable.

  3. Andive dit :

    « Celui qui regarde à l’extérieur rêve, celui qui regarde à l’intérieur est éveillé » Yung

  4. François dit :

    Effets dominos et inversement.

    La souffrance physique est une conséquence d’un déséquilibre énergétique et également un avertisseur, un témoin lumineux qui clignote afin de nous signaler qu’il est temps de nous occuper de nous. J’ai par ailleurs toujours été interpellé par ce fonctionnement humain (et je suis le premier sur la liste) qui consiste à ce que, lorsqu’un voyant lumineux clignote sur le tableau de bord de ma voiture ou moto , je vais immédiatement m’arrêter et faire le nécessaire, alors qu’en tant qu’humain je vais attendre que mon corps ressemble à une guirlande de noël pour , éventuellement, commencer à bouger mes fesses.

    Les déséquilibres énergétiques sont une conséquence d’émotions (partiellement) inconscientes non résolues et stockées dans différentes parties de notre corps. Si l’on accepte et rectifie, transforme, transmute, peu importe le nom qu’on donne à l’acte d’amour, l’émotion source, alors la douleur disparaît naturellement. On peut aussi, bien entendu, mettre du jus à se désidentifier de la souffrance (non cette souffrance n’est pas moi) , mais cela reste un déni, une fuite. Y faire face c’est s’assumer dans nos choix de vie, dans ce que l’on créé, dans qui et ce que nous sommes et dans ce que nous souhaitons vivre.

    Si le robinet du lavabo de la salle de bain reste ouvert et que l’eau déborde jusqu’au salon, il est vain de penser qu’en épongeant autour du canapé, qu’en faisant ‘comme si’ ou en chaussant des bottes en caoutchouc, je vais « régler » le problème. Je peux, au mieux, le mettre entre parenthèses quelques temps, le temporiser et finalement lui donner plus de force et le reprendre en retour comme un moment d’inattention après avoir lancé un boomerang.

    Retrouver l’équilibre, l’harmonie, la paix, nécessite de fermer le robinet, oui mais voilà…. il faut le choisir, l’assumer, en prendre la responsabilité et s’actionner avec amour, courage, douceur, humilité, détermination tout en reconnaissant notre puissance, notre ‘état’ de magicien, de créateur, de guérisseur, d’alchimiste.

    Oublier ou renier que nous sommes des magiciens, des artistes, des artisans et aussi des novices, des ignorants, des têtus bornés, c’est entretenir la souffrance, c’est un manque d’amour et de reconnaissance pour soi-même. La souffrance est un acte volontaire de non-faire, de passivité et tout ça parce que ma petite fierté égotique préfère penser que ce sont les autres, que je n’ai pas de chance ou que c’est comme ça ! faut reconnaître que c’est à mourir de rire car finalement c’est la peur qui mène la danse. La peur d’oser Être et de le manifester. La peur d’être soi. La peur de vivre ! la peur de constater que la Vie et l’expérience humaine est Le cadeau par excellence. On va (trop) souvent lui préférer la colère ou la soumission. Entre les deux se trouve la responsabilité et aussi la réponse, la voie, la porte.

    • Jacques dit :

      Voilà une parole équilibrée, claire, juste, responsable…
      Merci François !

    • claude dit :

      dans le cas ou tu transmutes, réfuter ne sera pas un déni car ses douleurs, mots que je trouve plus approprié que souffrance, ne t’appartienne vraiment pas,

      une douleurs est inhérente au corps, une souffrance au mental

      il est claire que si il y a souffrance c’est la raison qui le reprend pour elle,

      il est tout à fait juste, de bien faire la différence entre le déni et la réfutation, ce n’est pas parce qu’on n’est pas cette douleur qu’on n’a pas mal et, qu’on ne doit pas se soigner, prendre soin du temple,
      le temple à besoin de douceur et de toute notre attention dans la plus simple expression de l’amour.
      cela comme tu l’exprime si bien c’est être responsable et autonome,
      je trouve très approprié d’avoir placé des exemple de vie qui rendent concret les explications.
      merci François

      • pierrot dit :

        Comme il est aussi claire que la douleur physique peut aussi se manifester dans un rééquilibrage énergétique, la douleur physique est relié alors à un changement brutal dans la biologie.
        Il devient alors de notre responsabilité de ne pas faire d’amalgame et d’accompagner la douleur dans le processus de guérison.

  5. claude dit :

    en réponse à ce commentaire
    « Je ne vois pas très bien en quoi la souffrance est une vérité plus qu’autre chose. La souffrance vient de l’ego et de rien d’autre, de sa focalisation sur lui-même, même dans le cas de souffrance physique. Elle peut-être en réalité parfaitement annihilée lorsque la maîtrise de l’ego est arrivée à un certain niveau. »

    vous parler de la souffrance et de la peur, certains disent que la souffrance vient de l’égo et est inhérente à la peur, cette réponse ne serait-t-elle pas superficiel,
    toute souffrance lié aux attachements, aux liens, sont certes égotiques, cependant ne serait ce pas s’avancer de dire que la souffrance est lié à la peur, pour vivre l’éveil il est indéniable que le corps à transcender ces peurs, excepter la peur dite de la survie, pourtant nous vivons encore des douleurs inhérente à ce corps, certes nous ne sommes pas ces douleurs pourtant elle sont bien présente, n’est ce pas s’avancer que de dire, que si il y a douleur il y a encore des peurs?
    Bidi qui en à beaucoup parler, dit clairement » je ne suis pas cette douleur », et quand son auditeur lui dit » pourtant vous avez mal de votre cancer », il répond » bien sur cependant je ne suis pas cette douleur », la est la différence,
    la souffrance à un seul moteur, l’égo cependant les douleurs du corps ne sont pas obligatoirement des souffrances, pourtant le corps en souffre il en est handicapé, au point dans certaines situation de rester aliter,
    Ces douleurs peuvent avoir beaucoup d’origines différentes, et peuvent être parfois difficile à vivre au quotidien, certains corps sont appeler à transmuter, d’autre à aider au passage d’âme, la montée vibratoire agit aussi avec son lot de douleurs, du à des changements au sein de l’ADN,……
    dans ce cas et au vu de toutes ces diversités que représente l’humanité, n’est ce pas un peu enfermant de dire que la souffrance vient des peurs?
    de quelles souffrances ont parle,
    physique ou émotionnel? cela fait une grande différence
    peut on annihiler les souffrance physiques grâce à l’augmentation du niveau vibratoire, par l’arrêt de toute peur?
    si on peu formuler cela, ça voudrait dire que l’on est dans l’attente d’être libérer de cette souffrance, ce qui entraine d’office un arrêt de la montée vibratoire, voir une descente.
    disparaîtra t’elle à un moment donné?
    cela aura lieu quand enfin chacun vivra la descente complète de son êtreté dans son corps, cela risque d’être assez long vu que cette descente ne peu générer aucune dualité vis à vis de son environnement, la lumière est pure douceur,
    pour l’instant, beaucoup vive l’ouverture complète des centres par le retour de l’âme vers l’esprit, ce dernier descendra dans le corps incarné, c’est ce que l’on appel l’inconnu, car le mental n’est pas équiper pour comprendre ce phénomène, à ce moment il sera complètement dissout, les douleurs également,
    les souffrances n’existerait plus dés la montée de l’âme vers l’esprit, ce qui ne veut pas dire ne plus avoir de douleurs physique, la preuve en est vous êtes combien sur ce forum à vivre le coeur, et pourtant qui peut dire qu’il n’a plus de douleurs, ses douleurs sont parfois incompréhensibles.
    pour simplifier je les place dans les douleurs vibratoires .
    cela à l’avantage d’éviter de créer des questionnements et de montrer une certaines réalité à ceux qui pourrait en être perturbé alors qu’ils ont passé la porte od. ( le huitième corps)
    claude

    • Patricia dit :

      Bonjour Claude,

      J’apprécie beaucoup vos sages et paisibles commentaires.

      En lisant celui-ci, la Conscience humaine qui s’exprime ici , loin d’être élargie(!) , se demande si le champ énergétique de la douleur comme le champ énergétique de l’ego qui dit  » c’est moi! », ne sont pas des croyances particulières qui leur sont propres, créant ainsi deux champs d’énergie qui s’interpénètrent ?

      Le Passeur réunit les deux croyances énergétiques en une seule, cad à celle de l’ego.

      Je me fais alors les réflexions suivantes:
      La pensée  » c’est mon corps » est une croyance énergétique;
      La pensée  » c’est moi! » est une croyance énergétique .
      Quand cela est vu, il n’empêche que la douleur, souffrance physique ou/et psychologique, est toujours là!
      A moins que l’on puisse observer, au plus près de nos capacités humaines, la crispation infime qui se produit dans le corps quand on retient la croyance et son énergie particulière qui nous traverse à ce moment précis .
      Le film de nos vies ( celle-ci et les précédentes) ne serait-il pas un film ( un long fleuve pas très tranquille) composé d’une multitude de petites séquences comme dans la construction d’un dessin animé?
      Nos croyances nous font voir le film en continu comme au cinéma, mais entre chaque séquence il y a un espace, quasi microscopique pour nos yeux et nos perceptions , comme dans le dessin animé.
      Dans cet espace, en ce lieu, la crispation qui fait souffrir et qui enferme le corps peut, peut-être alors, un tout petit peu se relâcher?
      Cela peut faire penser aussi au souffle, à la respiration en 4 temps: inspir+ espace plein/expir + espace vide , le plein et le vide étant de l’énergie, libre de nos pensées et de nos croyances si l’on reste présent et « focusé » comme le suggère Le Passeur.

      Ceci est un point de vue parmi tant d’autres qui peut vous apparaître mental, complètement tarabiscoté , je ne l’ignore pas !

      L’être humain est incomplet pour le moment; en acceptant et en vivant cette incomplétude le plus tranquillement possible, il lui est donné la chance, dans ce retour en soi et dans la matière, de continuer son petit chemin.

      C’est quand même passionnant et en même temps cela n’a rien, vraiment rien de confortable ( le mot est faible !) pour celui ou celle qui souffre, oui .

      Bien à vous Claude ♥

      • Patricia dit :

        En me relisant, je voudrais ajouter au début de ma diatribe que la Conscience qui s’exprime ici ( loin d’être élargie!)est ma conscience humaine et non pas la vôtre!
        Je suis vraiment incorrigible!

        • Patricia dit :

          Claude…encore une petite erreur de ma part! le mot diatribe n’est pas du tout ce que je voulais écrire, celui-ci voulant dire  » critique amère » ! aucune critique n’est présente dans mes propos, je peux vous l’assurer.

          Houlala! je vais devoir bientôt réviser tout le dictionnaire !

          • Margelle dit :

            Au moins ça sert à quelque chose d’écrire des commentaires : le dictionnaire revisité !!! 😀 😀 :lol 😆 je ris utile et j’essaie les différents modes !
            Patricia, je suis morte de rire !!!! (kalachnikov !)

            • Patricia dit :

              Ca fait du bien de rire avec toi !!
              N’hésite pas à ressusciter pour qu’on recommence!!
              En attendant je t’envoie d’en bas quelques gerbes de joie pétaradante!

              • Margelle dit :

                Patricia, ♪♫♪ c’est si bon de rire et d’en mourir… ah j’ai bien perçu tes pétarades…. elles m’ont fait revenir, tu vois !!! 😆 (mais j’étais bien, finalement, un peu morte… 🙂 )

      • claude dit :

        le sens premier de la vie comme tu l’exprimes si bien, continuer son petit chemin,
        je soulignais cette différence entre souffrance et douleur, en pensant à tout ceux à qui ont à dit, que quant on est arrivé on ne souffre plus, ce qui n’est pas faux en soi, tout en étant inexact,
        la valeur du mot ici prend son importance….
        j’ai remarqué aussi que beaucoup d’internaute venant sur ce forum avaient déjà passé tout les cap de la libération, pourtant le doute fait encore partie de leur quotidien, si cela peut les rassurer.

    • pierrot dit :

      Quand c’est le corps qui souffre nous pouvons nous dire que nous ne sommes pas que ce corps comme pour tout le reste d’ailleurs.
      La non identification ne permet pas de supprimer la souffrance mais elle permet de l’accepter et de donc de vivre pleinement ce qui arrive.

  6. Anna dit :

    La pratique de la méditation donne de bons résultats et permet de retrouver l’harmonie entre le corps et l’esprit sans avoir recours à des médicaments, donc de façon très saine. Des études scientifique ont montré son efficacité, elle se développe désormais dans le milieu hospitalier.

  7. Arthur dit :

    Bonjour à tous !

    Gratitude infini envers toi Le Passeur , tu as contribuer à mon Eveil !

    Je t’ai connu grâce à ma famille , Je t’envoie mes meilleurs sentiments , émotions.

    Que ton voyage continu et qu’il te mène vers la pleéitude , la sagesse , le bonheur et la sérénité.

    Que ton âme s’élève vers l’Infini.

    Fraternellement tiens , et vôtre.

    Arthur

  8. M. MATS dit :

    Bonjour Passeur,

    J’ai lu, avec beaucoup d’attention, tes écrits et même jusqu’à ce matin, je n’ai cessé de les relire car pleins… je ne sais comment décrire cela. Mais en tous cas, cela m’aide à mieux mettre en oeuvre ce qui qu’il y a à faire sur le Chemin.

    Tu dis que: « Dans une vie actuelle au sein d’un pays industrialisé, le mécanisme du lâcher-prise passe d’abord par s’extirper du flux de stress continu engendré par la vie moderne. Ca peut se faire par paliers progressifs ou brutalement selon les circonstances et tes choix, mais il s’agit bien en fin de compte de ne plus permettre au stress de s’ancrer aux vulnérabilités qui lui sont familières. »

    Peux-tu m’expliciter cela s’il te plait? J’ai du mal à l’intégrer correctement.

    D’autre part, je ne sais pas si tu pratiques la méditation?! Mais j’aimerais avoir tes conseils afin de mieux ressentir l’amour en moi d’autant qu’elle est nécessaire pour travailler sur l’égo.

    Merci.

    • Le Passeur dit :

      Tout est déjà dans les écrits de « L’Eveil ». Notamment pour la méditation : Des forces magnifiques et sauvages existent en nous.

      Pour ce qui est de l’explication demandée, je ne vois pas trop comment l’expliquer plus clairement. Le stress va déclencher en soi les pathologies correspondant à nos points de vulnérabilité. La clé de tout ça est la vibration. Plus elle est basse, plus l’être est en dysharmonie. Et le stress de la vie occidentale moderne est un vecteur puissant de basse vibration. Remonter sa vibration est donc capital, il y a sur ce sujet aussi des articles qui approfondissent la question, notamment La Clé du Présent.

      Je rappelle que la fonction recherche permet en général de trouver ce que l’on cherche dans le site car il ne m’est pas possible de répondre à chaque nouvel arrivant pour ce qui est d’où trouver quoi.

  9. Thierry dit :

    Bonjour, vous dites : « Ce que je t’invite à conscientiser, c’est que la peur n’est pas un sentiment naturel. »
    Mais ne pensez-vous pas que la peur est naturelle chez les hommes comme les animaux et qu’elle participe de l’instinct de survie ?

    • Le Passeur dit :

      Quand je parle de la peur, je ne parle pas de l’instinct de conservation de nos corps. L’instinct de conservation est dans nos gènes, pourtant l’enfant qui naît n’a pas peur de ce qui l’effraiera peu de temps plus tard, car il lui faut peu de temps pour que son programme génétique n’ait à résonner avec une situation qui active cet instinct. Tout ça est une question de mémoires qui nous suivent, nous avons ça en nous depuis longtemps pour l’avoir récolté au fil de nos vies sur cette Terre. Mais la peur n’est en rien un sentiment naturel, c’est au contraire le frein principal à notre évolution.

      • alain thomas dit :

        « Dans quelle mesure les peurs sont-elles innées ?
        Si on fait éclore des oeufs d’oie dans une couveuse et si, au-dessus des petits à peine éclos, on fait passer une forme représentant une oie en train de voler, les petits oiseaux se mettent aussitôt à crier en tendant le cou.
        Mais si on inverse la direction de la silhouette, il y a alors la forme d’un faucon et la réponse des petits oiseaux est immédiate ; ils ont peur, ils se recroquevillent, alors qu’ils n’ont jamais vu aucun faucon.
        Ainsi, sans le moindre apprentissage, grâce à une peur innée, ils se protègent pour survivre.
        Mais chez l’être humain, à quels anciens dangers les peurs innées peuvent-elles correspondre ? »

        • Le Passeur dit :

          Pour moi ça n’est pas une peur innée mais une peur acquise inscrite dans les mémoires cellulaires (et dans le cas de ce poussin probablement transgénérationnelles) comme je le disais dans le commentaire précédent. La peur du faucon est enregistrée mais inactive tant que la situation qui l’active n’est pas arrivée. Et dans ce monde de dualité, les déclencheurs de ce genre arrivent vite. Il en est de même pour l’humain qui a engrangé ses peurs au fil de ses vies. C’est le même processus qui prédestine certains de nos comportements issus de l’empreinte d’un vécu antérieur à cette vie.

          • alain thomas dit :

            Oui mais si l’instinct est la mémoire des vies antérieures, notre progression individuelle ne doit-elle pas passer par ces peurs acquises tout au long de nos vies et sans lesquelles peut-être ne pourrions-nous pas évoluer dans cette dimension ?

            • Le Passeur dit :

              Si, bien sûr, les peurs ont été les obstacles utiles à renforcer notre évolution, mais une fois rendu à la fin de l’expérience, il s’agit de se déconditionner et de souvenir que la peur n’est pas notre essence.

          • alain thomas dit :

            Oui mais pensez-vous que ce soit possible de se déconditionner en totalité, lorsque l’on est prisonnier d’une enveloppe corporelle ?
            D’autre part, comment se souvenir que la peur n’est pas notre essence si nous ne le ressentons pas en tant qu’être humain justement prisonnier ?
            Ne serait-ce pas dans l’équilibre entre l’animal et le divin que se trouve notre voie ici et non pas dans un état que nous ne pouvons pas atteindre tant que nous sommes prisonniers ?

            • Le Passeur dit :

              Il me semble que nous la connaissons bien non ? Nous l’avons suffisamment expérimentée sous tous ses aspects. En reconnectant ce que nous sommes, elle s’éloigne parce qu’elle ne peut exister ailleurs que dans une basse vibration. Il ne s’agit pas d’entreprendre quelque chose pour ça, ni de chercher un équilibre par les voies du mental, mais de retrouver la foi en nous, c’est là le chemin et c’est ainsi que les prisons perdent toute substance. En réalité je n’ai pas de doute sur le fait que nous soyons d’essence divine, simplement le divin n’est pas exactement ce qui est inculqué et imprègne le subconscient de chacun. Le divin tel que nous le concevons ici-bas n’est pas quelque chose d’inaccessible, tout au plus une étape sur le chemin de l’évolution, une syntonisation sur un autre niveau de fréquence.

          • John. dit :

            Je voulais vous mettre en évidence l’exemple de l’enfant qui ne saura pas qu’il ne doit pas mettre sa main sur le feu avant d’en avoir fait l’expérience. Le feu est une technologie et dépasse l’animalité, mais c’est aussi la plus ancienne de toutes. Cela prouve que la peur qui dépasse l’animalité n’est pas innée, elle ne s’est pas transmis au fil des générations.

            • Le Passeur dit :

              Elle est en effet acquise, mais par l’expérience, elle se transmet également au fil des générations. On porte même des mémoires de nos ancêtres et parmi elles, il y a bien entendu des peurs qui affectent nos comportements. C’est ce qui se dégage lorsque les mémoires cellulaires sont nettoyées, ou disons plutôt transmutées.

          • waterbreathing dit :

            Si je comprends bien, le propos, c’est que nos mémoires, engrammées de conditionnement, dont la peur a été un outil, qui sont réactivées, et se nourrissent de situations « 3D », attireraient des expériences en résonance.Alors, plus les gens seraient mal, plus ils attireraient le mal, plus ils auraient peur, plus ils attireraient ce qui pourrait conformer ces peurs; je ne sais pas trop quoi en penser, je trouve cela pertinent jusqu’à une certaine limite.Celle de ne pas en faire une croyance dans un nouveau dogme, celle d’envisager l’impact de ce que l’on peut se créer de destiné de ce que l’on fait demeurer inconscient en soi.Mais je le vois comme une influence possible, pas une certitude, et l’explication magique de tout ce qu’il se passe dans la vie.Cela ne donne pas pour autant les clefs pour se sortir de peurs qui en plus, trouvent leur résonance, et leurs justifications..par ex, à des gens qui vivent le « manque » (surement illusoire) économique, vous conseillerez de travailler sur eux, et .. c’est tout ?

            • Le Passeur dit :

              C’est ça oui. D’où l’importance capitale de bien discerner ce qui dans nos comportements provient de l’expérience traumatique du Moi, bref de bien discerner où commence l’ego. C’est en effet là que commence l’élan de libération, mais c’est le premier effort qui coûte, dès qu’on on a entamé le mouvement sur cette voie, tout comme un train de marchandises, l’inertie de départ s’allège de plus en plus pour finir en roue libre.
              Notre imagination est une force immense qui peut fonctionner en tous sens, c’est le creuset de notre pouvoir créateur. Jusqu’à présent ces dernières décennies une majorité d’êtres ont été gouvernés par des pensées négatives, une imagination bridée ou orientée vers le pire qui a été soigneusement amplifiée et entretenue par le système, à travers les conditions de vie, le choix de l’information et essentiellement l’image. Le reflet de tout ceci, sous l’égide des marionnettistes, ne pouvait donc que produire le monde où nous vivons. Mais les conditions ont changé, les basses vibrations, les énergies lourdes perdent substance et allégé de cette hypnose, le réveil collectif a lieu.
              Peu à peu, de plus en plus intègrent que ce que nous imaginons – et ce de plus en plus au fur et à mesure que la fréquence vibratoire de la Terre augmente et la nôtre avec – et que nous soutenons par notre intention d’en voir se manifester la réalisation, crée littéralement les conditions qui amènent cette manifestation. En fait, ça a TOUJOURS fonctionné ainsi, mais ceux qui y avaient intérêt ont juste tout fait pour nous le cacher tout en orientant cette imagination collective vers une direction qui les avantageait. Ce temps est révolu.

          • alain thomas dit :

            Bien !
            Mais en parlant plus simplement.
            Prenons l’exemple de la souffrance. N’est-elle pas une vérité première, primordiale, pour ne pas dire « primale » ?
            Si oui, et je parle d’abord de la souffrance du corps, n’est-elle pas à l’origine de nos peurs, quelles qu’elles soient ?

            • Le Passeur dit :

              Je ne vois pas très bien en quoi la souffrance est une vérité plus qu’autre chose. La souffrance vient de l’ego et de rien d’autre, de sa focalisation sur lui-même, même dans le cas de souffrance physique. Elle peut-être en réalité parfaitement annihilée lorsque la maîtrise de l’ego est arrivée à un certain niveau. Personnellement je n’en suis pas arrivé là mais j’ai eu pas mal d’expériences de ce côté et j’ai appris à quel point on pouvait amplifier ou au contraire atténuer la souffrance d’un corps blessé. Pourquoi y aurait-il une différence entre le plan physique et le plan psychique ? Les modèles de la Nature se répètent.
              Ceci pour dire que si la peur de souffrir est bien à l’origine de nombre de peurs, cette origine est toujours liée à l’ego.

          • Stéphanie dit :

            Bonjour à tous,

            Je me retrouve à 100% en accord avec ce que tu dis Le passeur au sujet des peurs, merci d’exprimer très clairement tes idées qui ont une importance fondamentale. Le frein essentiel à notre évolution est en effet la peur, c’est l’émotion la plus involutive de toutes, et d’après mon expérience la plus difficile à déconditionner.

            J’ai pris conscience qu’elle était ce qui bloquait mon plein accès à ma lumière intérieure ou divinité. Je voulais insister sur le fait qu’outre nos propres peurs issues du moi et des traumatismes de cette vie, nous portons aussi celles de nos vies antérieures et surtout celles de nos ancêtres. Cela peut sembler étrange à intégrer avec le mental mais c’est la pure vérité.

            Pour mieux vous illustrer mon propos, je tiens à vous faire part de mon expérience personnelle (cela pourra peut-être être utile à quelqu’un). J’ai été amenée à participer à un séminaire de constellations familiales qui travaillent justement sur nos mémoires cellulaires familiales via le champ de conscience unifié. J’ai travaillé sur la peur et nous avons abordé la lignée de ma mère, cela a été une expérience transcendantale et de guérison puissante, et pas seulement pour mon âme voilà tout la puissance de la chose.

            Ma mère est décédée d’un cancer à 45 ans, son père est mort d’une leucémie à 66 ans, au moment du séminaire mon oncle qui avait 64 ans avait lui aussi la leucémie et venait de faire son testament car sa situation était vraiment préoccupante. J’ai toujours su que tout était lié. Le travail de guérison a eu lieu comme je vous l’ai dit sur différents niveaux et quelques mois plus tard, mon père a rencontré mon oncle qui lui a dit qu’il était pratiquement guérit. Ce séminaire a eu lieu il y a deux ans et mon oncle est toujours ici et en bonne santé. Je crois sincèrement que cette rémission est liée au travail de nettoyage ou transmutation de la peur de ce système familiale, et savez vous comment l’on opère cette transmutation ? Tout simplement grâce à l’énergie de L’AMOUR qui EST notre vrai ESSENCE.

            Amour, Paix et Lumière

          • John. dit :

            Je comprends ce vous dites Le Passeur et je suis complétement d’accord dans le fond, mais j’y vois une différence notable dans ma vision et la vôtre, je vais donc vous la partager.
            Pour moi la peur, ou tout autre négativité ne se transmet pas à la naissance. L’ego, ou réside ses émotions, nait complétement neutre. Ce sont lors des premieres semaines/mois de la vie que l’enfant, par la communication émotionelle qu’il reçoit par son entourrage va le définir, sans aucun discernement, il va prendre ce qu’il reçoit.
            Le résultat est le même au final, mais il y a bien là deux visions différentes quand même.

          • John. dit :

            Là ou vous voyez un héritage transgénérationnel/ancien, acquis à la naissance, moi je vois un héritage extérieur du à la communication des premiers mois de la vie.

          • waterbreathing dit :

            « Si oui, et je parle d’abord de la souffrance du corps, n’est-elle pas à l’origine de nos peurs, quelles qu’elles soient ? »
            J’appréhende l’importance du travail sur soi.. je ne sais pas si cela peut suffire en toutes situations, ou l’on peut se retrouver impliqué; des personnes qui vivent de situations de guerre, ne pourront pas forcément se suffire de travailler sur elles mêmes.etc mais bref, au delà de cet exemple, je dois bien dire que pour ma part, j’ai des difficultés à vivre un lacher prise, une confiance, en fait, avec l’empreinte fraiche de vécus pénibles, et la potentialité de ceux ci, pour moi, pour d’autres, partout; la potentialité d’un pire, qui suscite de la peur, franchement, encore chez moi.Tant que l’on est dans la ligne rouge de la survie, je ne sais pas si on a loisir de travailler sur soi; prenez la vie des personnes sans domiciles fixes, ( déjà, c’est bien triste, mais si on voit comme moi, on se demande pourquoi,- excepté que les personnes, concrètement, n’ont pas d’abri pour les protéger de conditions climatiques rudes en potentiel-c’est si difficile d’être à la rue/dehors, qu’est-ce qui distingue le dehors, et non dehors; et puis de constater que le « danger » dans le mode de vie de ces personnes ne vient pas du fait qu’elles soient « dehors », mais de l’homme!.. c’est de la collectivité, une collectivité, ici, de survie, mais qd même, c’est juste fou, que finalement le plus grd danger pour l’homme soit lui même.Voici, qui moi, me fait peur, et me donne juste le gout de me tenir au loin des mouvements de foule auxquels je ne fais confiance)je n’ai pas l’impression qu’elles aient les conditions de vie optimum pour parvenir à ce travail sur soi(ce qui ne veut pas dire que c’est impossible).bref, comment casser le cercle vicieux, lorsqu »il est bien en marche..

          • John. dit :

            Les deux se cotoient, ahah, c’est interressant comme débat, c’est vrai que c’est une possibilité aussi.
            Avec mon shéma la peur transmis de génération en génération peut s’expliquer. La 1ère génération transmet au bébé de la deuxième génération sa peur, celui-ci de manière inconsciente la garde jusqu’au jour ou il devient concepteur de la 3ème génération et la transmet à son tour, et ainsi de suite.
            Par contre elle n’explique pas du tout quelque chose qui se transmettrait d’une vie à l’autre. Mais je pense que cela est quelque chose d’assez rare, concerne une minorité et relève plus d’une blessure de l’esprit. Elles se traitent d’ailleurs de manière bien différente et un éveil de l’ego ne sera même pas suffisant en lui même pour les distancer.

          • alain thomas dit :

            « La souffrance vient de l’ego et de rien d’autre »

            « Ceci pour dire que si la peur de souffrir est bien à l’origine de nombre de peurs, cette origine est toujours liée à l’ego. »

            Oui, mais l’égo est toujours présent lorsque l’on est prisonnier dans un corps.
            Je pense que plus on accepte la souffrance comme une vérité de notre condition, plus il est possible de la dissoudre.
            Je pense que nos peurs sont liées à la souffrance.

            Merci pour tous ces témoignages.

          • waterbreathing dit :

            Oui, mais l’égo est toujours présent lorsque l’on est prisonnier dans un corps.
            Oui, pour moi tout ceci exprime que l’ego reste une des dimensions que l’on expérimente, dont on ne peut complètement s’abstraire; donc de la souffrance non plus.La peur me semble nocive, dans le sens que la peur n’aide pas forcément à se préserver de ce qui peut s’avérer destructeur, ou menaçant, c’est en ce sens ci, qu’elle me semble parasite.Par contre, pour ma part, je ressens bien plus de peur(s) que de confiance, c’est évident( et ces peurs se justifient partout dans le monde, à tout instant, en plus)..à un moment, je crois, c’est quasi technique, comme des gens en burnout de stress, leur dire de juste travailler sur eux, ne me semble pas très porteur.A un moment, certaines conditions, comme de situations destructrices, ou de maladies graves, me semblent entrainer des états ou la confiance en Soi est juste difficile à contracter, un peu comme à être empoisonné..

          • John. dit :

            Je sens un certain conflit en vous avec cela alain thomas. Oui, cela réside en nous, et est immuable. L’ego réside en nous. Mais la différence est de confondre l’ego et le soi! L’ego réside en nous, mais une fois qu’on ne le prend plus pour la totatilité de nous même, il devient une relation seine. Il est là tout l’enjeux de ce dont l’on parle ici, et c’est ce que j’ai envie de communiquer en premier à chacun d’entres vous.
            Il ne sagit pas de renier l’ego mais de ne plus le considérer comme le soi.

          • alain thomas dit :

            Absolument John !
            L’égo est une fabrication mentale et le but du jeu est bien de s’en défaire tout en acceptant sa présence permanente.
            Certes, nous avons des aperçus de ce qu’est notre vraie nature, dans l’émerveillement notamment, mais chaque fois, notre mental est dissout, donc, nous ne sommes jamais conscients en tant qu’entité séparée du Tout.
            Dans ces moments de non dualité, nous sommes inclus dans le Tout. Il n’y a plus de souffrance ni de peur.
            Le problème est que les événements de la vie nous ramènent toujours à notre réalité ici, au jeu de la vie.
            Dans ce jeu, la première règle est la souffrance.
            Sans elle, pas d’avancée possible.
            De cette souffrance, émanent les « peurs » que chacun peut ou non dissoudre plus ou moins bien.
            Voyez-vous John, la vérité, si tant est qu’il n’y en ait une et nous savons bien que non, se situe toujours dans la tangeante, au bord, au confluent, au milieu, etc…
            La souffrance reste la clef de ce jeu.
            Je préfère l’affronter et entrer en elle que tenter de la rejeter car tôt ou tard, elle sera bien là, dans le cours du jeu.

            • Le Passeur dit :

              Il y a des règles seulement si on les accepte. Celles qui ont prévalu un temps dans le jeu des voiles ne sont pas pour autant de rigueur. Vous pouvez toujours expérimenter la souffrance puisque vous en faites le choix, mais ce n’est en rien, surtout aujourd’hui, une nécessité pour avancer.

          • waterbreathing dit :

            Il ne sagit pas de renier l’ego mais de ne plus le considérer comme le soi.
            ce que j’en comprends c’est qu’il y a toujours ego, et qu’il y a aussi toujours souffrances.. mais qu’on en serait détaché ?

          • Soleil Bleu dit :

            Peut-être est-il judicieux de discerner, douleur et souffrance.
            Qu’une douleur physique ou psychique résulte d’une action qui blesse notre corps ou notre coeur, il est alors important de ne pas la nier, la regarder et la reconnaître comme telle, d’entrer dedans en quelque sorte, Être cette douleur sans distance avec ce qu’elle est.
            Mais la manière dont l’égo va s’emparer de cette douleur, la définir comme négative et l’inscrire comme mémoire traumatique grace à l’aide du mental qui pédale à plein régime en pareille situation, permettra de créer, puis d’imprimer ou densifier une Peur en nous, un espace de vie pour la Souffrance qui naît du temps et de l’espace que l’égo crée entre la douleur et Soi.
            Perdre la présence de quelqu’un qui part s’exiller à 10000 km de chez soi, et celle de la perdre parcequ’elle a quitté notre monde relève de la même douleur, et pourtant la souffrance qui en résultera est, la plupart du temps, bien différente dans son intensité car le mental/égo est passé par là et a fait son oeuvre de batisseur de souffrance.

            La douleur est une mémoire génétique, un radar qui nous signale que notre intégrité physique ou psychique est atteinte, élément indispensable à notre survie dans la dimension de la matière.
            La souffrance résulte de ce que l’égo bâtit dessus comme élément indispensable à Sa survie à lui.

          • Salvia dit :

            Je prétends que la souffrance n’est pas une obligation! Cette idée me fait penser aux flagellations et autres pratiques de mortification pour soi-disant se purifier.
            Lorsqu’une douleur se manifeste en moi, et ça arrive bien par-ci, par-là, j’attire mentalement la Lumière avec l’intention de dissoudre ce qui bloque l’énergie, convaincue que la souffrance, mentale ou physique, est signe de blocage empêchant la libre circulation des énergies dans nos différents corps. Et ça marche très bien, selon le principe que là où va notre pensée, va notre énergie, et que la pensée est créatrice. Plus je pratique cette façon de dissoudre les souffrances, douleurs et peurs, plus l’effet de dissolution est rapide. J’ai l’impression que le corps finit par se dire: »pourquoi croire qu’il faille souffrir pour telle ou telle raison? » et il s’apaise, comme un bébé dans les bras de sa mère.

          • waterbreathing dit :

            je viens de voir une vidéo bien trash, à mon sens.Une mise en scène d’une femme qui dort dehors et qui se fait agresser.. en fait, la stratégie de communication du film est pour moi « choc », à escient; la vidéo est pour récolter des signatures pour qu’un centre d’hébergement ne ferme pas le 31 mai.Ainsi, à la fin de la vidéo, on voit la femme taper contre la porte du centre d’hébergement, poursuivie par deux agresseurs, et on doit faire le choix de lui ouvrir la porte en « partageant » le lien.. ce qui est une stratégie de com’ choc, et déloyale, selon moi, même pour de bonnes raison, c’est carrément une forme de prise d’otage.Qu’en penser ?Ce sont des réalités actuelles, est-ce que le travail sur soi suffit à écarter les gens agressifs dans un contexte de précarité de logement et social, tel que dépeint en cette vidéo dont je parle (si vous voulez le lien, pour signer la pétition, d’ailleurs ^^, ou non )?En un sens, je me suis dit, wa, quel monde de fou, et j’ai appréhendé qu’il y avait une vraie manipulation pour nous faire voir et vivre le monde de cette sorte..

          • Soleil Bleu dit :

            A John,

            Je te cite : « moi je vois un héritage extérieur du à la communication des premiers mois de la vie. »

            Dans ta vision, il apparaît que 2 êtres qui auraient reçu dans leur tendre enfance le même apport affectif, nouricier, attentionné, et autre..développeraient les mêmes réactions de peur ou non-peur face aux évènements ultérieurs.

            Sauf que la réalité est toute autre ! Face aux mêmes situations traumatiques vécues par des bébés ou des enfants, nous observons un taux de résilience qui diffère considérablement entre les uns et les autres. Qu’avaient-ils donc de si différent au départ de leur vie ?

            De surcroît, les personnes qui ont fait l’expérience de revivre leur propre naissance en conscience, témoignent des sentiments/pensés exacerbés qui les avaient assaillis à cet instant, pour ne pas parler de ceux dans lesquels ils baignaient antérieurement durant leur vie foetale.

            Les mémoires sont de l’énergie qui s’incruste dans chacune de nos cellules et se perpétuent donc dans leur extension. C’est le Tout en Un !
            Etant tous issus d’une cellule, nous en absorbons la substance mémorielle et l’enrichissons à nouveau de nouvelles expériences qui en modifient sa structure même.
            Ce ! Dans un temps simultané où passé, présent, futur se rejoignent en l’Instant. Celui de l’ici et maintenant.

          • alain thomas dit :

            Mais Passeur, je n’expérimente pas la souffrance, je la vis… tout comme vous.

            Vous dites vous-même :
            « Elle peut-être en réalité parfaitement annihilée lorsque la maîtrise de l’ego est arrivée à un certain niveau. Personnellement je n’en suis pas arrivé là mais j’ai eu pas mal d’expériences de ce côté et j’ai appris à quel point on pouvait amplifier ou au contraire atténuer la souffrance d’un corps blessé. »

            Vous voyez bien que vous-même n’êtes pas encore arrivé à éliminer totalement la souffrance et les peurs qui vont avec.
            Et bien moi non plus.

            Là où je vous rejoins totalement, c’est qu’il existe des méthodes qui permettent d’atténuer la souffrance d’un corps blessé ; des méthodes que je pratique comme vous et qui marchent… comme les vôtres apparemment.
            Et c’est bien cela qui est important : la déconstruction du mental, la prise de conscience de notre vraie nature et les moyens habiles pour évoluer vers une certaine sagesse… avec la souffrance et les peurs… en arrière plan.

            Car il ne s’agit pas de les mépriser (peurs), de les rejeter et encore moins de croire que l’on peut mettre sa main dans le feu sans se brûler.

            Si le feu existe, c’est aussi pour nous avertir que vivre n’empêche pas le danger.
            Le danger fait partie intégrante du jeu de la vie. Nous sommes en permanence vigilants face aux dangers et aux obstacles qui se présentent en forme de circonstances sur notre chemin.
            C’est pourquoi le courage des guerriers spirituels existe aussi.

            Le petit enfant est une proie facile devant la vie si sa mère n’est pas là pour lui montrer tous les dangers qui existent et Dieu sait s’il y en a beaucoup, souvent de manière inopinée, et particulièrement dans la nature ou encore dans sa propre maison.

            • Le Passeur dit :

              « Vous voyez bien que vous-même n’êtes pas encore arrivé à éliminer totalement la souffrance et les peurs qui vont avec.
              Et bien moi non plus.
               »

              Cela dit je ne cherche absolument pas à l’éliminer, elle n’est que la conséquence de ce que je suis, donc j’ai travaillé plutôt sur moi pour être quelqu’un qui n’appelle pas par résonance des situations désagréables. Si cela m’arrive, je m’interroge afin de comprendre ce qui dans mon attitude a pu créer cette situation, j’apprends quelque chose et je l’intègre.

          • John. dit :

            Oui on soulève certainment un point important ici. De ma propre expérience, une fois capable de voir que mon ego n’était pas la totalité du moi, et son outil le mental non plus. Je tiens à souligner d’ailleurs la dangereuse citation philosophique la plus inculquée, le « je pense donc je suis », qui conduit directement à l’illusion. Une fois que j’ai été capable de cela, la disparition de la souffrance a justement été l’effet le plus notable. Et ce qui a donné beaucoup de sens à cette expérience. Ca a été un basculement radical en à peine 2-3 jours, d’un état de souffrance à un de sérénité. Cela a muri aprés peu à peu, l’excitation du début s’est dissipée, mais la souffrance, elle, n’est pas revenue.

            Après je ne dis pas que le jeu de la vie ne m’y confrontera plus selon l’importance des événements. Mais j’y suis mieux que jamais préparé.

          • waterbreathing dit :

            Cela dit je ne cherche absolument pas à l’éliminer, elle n’est que la conséquence de ce que je suis, donc j’ai travaillé plutôt sur moi pour être quelqu’un qui n’appelle pas par résonance des situations désagréables. Si cela m’arrive, je m’interroge afin de comprendre ce qui dans mon attitude a pu créer cette situation, j’apprends quelque chose et je l’intègre.
            je trouve que cet axe oblitère « seulement » la portée des situations négatives, à dimension humaines, psychologiques.A un moment, cela n’importe plus qui ait attiré des résonance « négative », il y a une portée qui est au delà de cela.A mon sens..

          • alain thomas dit :

            John, vous me surprenez.
            Vous avez éradiqué en vous la souffrance, quand bien même des circonstances dont vous êtes soustrait pour le moment viendraient à arriver.
            Et bien voyez-vous, je suis perplexe.
            Je réfléchis… mentalement … sourire.
            Je pense.
            Je pense à mes larmes, mes larmes de joie, mes larmes d’amour, d’émotion, mes larmes de souffrance. Je pense à mes yeux et aux canaux spécialement confectionnés pour moi afin que mes larmes coulent quand c’est le moment.
            Je pense à la compassion, au mot compassion, son sens, son etymologie.
            « Souffrir avec ». Cette définition n’est pas celle du Larousse, du moins pas encore. En France, nous disons « pitié, commisération ». Bon !
            Mais l’étymologie c’est « souffrir avec ».
            Alors si c’est le cas John, éprouvez-vous encore de la compassion dans ce monde où la plupart des êtres souffrent de leur condition ?
            Ou bien là encore éprouvez-vous la Grande Compassion qui est la même chose que l’Amour et qui n’altère en aucune façon votre esprit dénué de souffrance ?

          • John. dit :

            Par disparition de la souffrance, comprenez bien que je veux dire que je ne porte plus et ne porterai plus jamais les fantômes du passé, ou ceux relatifs à ma propre condition matérielle /physique/ travail… et croyez moi ça en englobe une énorme partie.
            Aprés je peux être amené à vivre, à voir des choses qui peuvent m’émouvoir. La souffrance des autres principalement comme vous le signalez. Nous ne vivons pas tous dans le grand empire capitaliste. Et bien malheureux ceux qui n’y vivent pas. La faim et les guerres sous le drapeau de la démocratie tuant de nombreux civiles. Une simple pensée pour eux me provoque de la souffrance. La souffrance illusoire dissipée, on ouvre les yeux sur ce qui compte vraiment.

          • alain thomas dit :

            Merci John et bon dimanche à vous

        • John. dit :

          Merci à vous aussi! J’avoue qu’il est peut-être temps d’arréter ce fil de discussion, au moins pour une raison de mis en page, on aura bien d’autres occasions d’échanger par la suite. 😉

  10. THOUVENIN LAURENT dit :

    Bonjour,

    Avoir la foi sans religion, la créativité évolutive, grandissant l’âme vers de plus belles natures…

  11. Aurore dit :

    Je voudrais vous dire merci pour la beauté et la profondeur de vos articles, qui me sont d’une aide précieuse. J’aimerais bien vous aider pour les traductions.

    Merci.

  12. Yvon L. dit :

    Cela me confirme bien des choses que j’ai vécue et que je vie encore, la clé est en chacun de nous!
    Merci

  13. Gratielle dit :

    Merci beaucoup pour ces précisions qui vibre en moi et rejoint ma vision, mon centre et mon parcours. Je découvre ce blog aujourd’hui et je m’y attarde un peu pour ressentir le pouls de vous tous chers frères et soeurs de l’Un, j’en ressent que de l’Amour et du respect, bravo au passeur et bonne continuité !!

  14. Brenier dit :

    J’aime énormément les tableaux, dessins ou photos bref les illustrations qui accompagnent ces textes si pleins. De qui sont-ils ?
    Merci Lepasseur pour vos réflexions qui nous exhortent à avancer vers la lumière, et surtout nous rassurent ! merci, merci !!!
    Hermione

  15. elba dit :

    « tu peux être avantageusement aidé par autrui, si autrui est choisi avec discernement… »

    A la lecture de cette phrase, je réponds « oui, oui, oui ». Cependant, il existe aussi l’aide qui vient par des circonstances qui nous paraissent extérieures à nos choix. A savoir que certaines expériences que nous n’avons pas désirées nous permettent de nous pencher sur ce que nous sommes, de nous mettre en position d’introspection. Certaines rencontres fortuites et certaines lectures sur lesquelles nous tombons tout aussi fortuitement, semble t’il, nous aident parfois beaucoup.

    J’ai la nette impression qu’à certains moments, « le ciel » nous aide sans que nous le lui ayons vraiment demandé.
    Un merci à tous ces êtres de lumière qui me permettent de me « désobscurcir » et me font découvrir aussi que j’ai aussi la responsabilité de porter ma part du flambeau pour que la lumière nous inonde tous.

  16. sylvie dit :

    Bonsoir le Passeur,

    Que de bonheur retrouvé dans ce lâcher-prise, une seconde naissance un autre apprentissage de la vie doucement, un souffle de fraîcheur celui qui emplit les poumons d’espoir de ne plus jamais naître que soi-même !

    Merci pour la beauté de tes textes… ton aide

    Sylvie

  17. Prema dit :

    J’ai découvert récemment ton blog, et c’est un plaisir d’y découvrir autant d’articles intéressants. Merci pour ce précieux travail.
    Bonne continuation…

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